Politiques portées par l’Union européenne : quel bilan ? quelles priorités ?

Pour éclairer les nombreux défis auxquels fait face l’Union Européenne, France Stratégie organise une conférence afin de dresser un bilan de son action récente, et discuter des priorités pour les cinq prochaines années.
Les stratégies de gestion de crise de l’Union européenne ont-elles été efficaces ? Les nouvelles pistes ouvertes ces dernières années - pacte vert européen, programme de relance budgétaire commune, réforme du cadre budgétaire européen - sont-t-elles adaptées ? Quels sont aujourd’hui les principaux défis auxquels fait face l’Europe et comment y répondre, autrement que dans l’urgence ? Dans la perspective des élections européennes de juin 2024, cette conférence visait à dresser un bilan des politiques de l’Union européenne de ces dernières années et d’envisager le futur de l’UE au regard des principaux défis auxquels elle devra faire face pour les cinq prochaines années.
Les interventions d’experts se sont articulées principalement autour de deux tables rondes.
La première a établi le bilan des politiques menées ces dernières années à l’échelle communautaire, et en particulier les stratégies de gestion des crises :
André Sapir, professeur émérite à l’Université libre de Bruxelles, senior fellow à Bruegel,
Sébastien Jean, professeur au Cnam,
Xavier Ragot, président de l’OFCE,
Natacha Valla, présidente du Conseil national de productivité, doyenne de l'École de management de Sciences Po.
La seconde table ronde a pu discuter des défis et des priorités pour les cinq prochaines années, avec :
Pervenche Berès, présidente de l’association Europe-Finances-Régulations, ancienne députée européenne,
Dorothée Rouzet, cheffe économiste à la direction générale du Trésor,
Claire Waysand, directrice générale adjointe d'Engie,
Guntram Wolff, senior fellow du think tank bruxellois Bruegel.
Les débats ont été animés par Frédéric Vuillod, journaliste économique et fondateur du site de presse en ligne Mediatico.fr
En savoir plus : www.strategie....
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[@berone1642]

entendre a 21:30 que l'europe a eut "l'idee de genie" de ne plus suivre sa politique budgetaire qui l'a amene dans cette position plus faible, on est vraiment dans l'auto congratulation et dans l'erreur....ya rien de genie, les etats "devaluait" avant depuis bien longtemps et ont du des politiques de dette/emprunt pour soutenir l'economie qui date pas d'hier....
la force est c'est vrai l'euro, car sa balance commerciale de la zone reste positif (mais au sein de l'euro, les differences se creusent), et c'est un marche enorme du a son expansion, avec un reseau bancaire ancien, solide qui prend peu de risque et vit sur ses acquis (ca l'a toujours ete en europe, juste a titre d'exemple les assurances, immobilier dans les "assets under management" c'est enorme en europe). Sans expansion de l'UE, faudra voir si le modele persiste...
ce TE, TFUE il sera "mouvant" au gre des defis, les citoyens europeen ne comprendront plus les regles d'ici 10ans, le TFUE sera interprete en fonction du moment, des exceptions seront crees, avec encore plus de complexite, car ils savent bien qu'une revision de traite passera surement pas electoralement et sera beaucoup trop lente par rapport a la dynamique du defi a relever.
Sous barosso, juncker, et van der leyen, il n'y a jamais eut autant de fuite de capitaux, soit vers GB (dont l'europe s'est accomodee de ses pratiques financieres plus que douteuses pendant longtemps...d'une facon dramatique), USA et autres parties du monde, a cause de politique de libre concurrence, non monopole, libre echange de capitaux, desengagement de l'etat, importation de masse.
Et maintenant c'est les commissions qui se lancent dans la gestion de fonds d'investissements/politique economique pour rattraper le coup, et s'auto persuadent qu'ils sont dans le vrai.
personellement, je retiens 3 choses du mandat de van der leyen : un marche du carbone speculatif accelere avec ETS2 qui s'etend sans veritable retour d'experience de la premiere version, l'ajustement carbone aux frontieres qui va rapporter peanuts, trade deal policy mercosur/NZ (faut aller voir dans l'annexe des contrat les quotas d'importations alloues avec degrevement de taxes sur produits pour en retour de l'export d'investissement financiers et quelques produit a fort VA), une politique energetique desastreuse qui perdure avec cette agence ACER qui gere la methode de prix de l'electricite...aberrant!
le sujet a la fois prometteur et inquietant est le marche unique de capitaux pour concurrencer la city de londres qui "enmerde" tout le monde en europe, car capte enormement de capitaux. vu que la dette des etats est au max, ils vont ouvrir plus a l'etranger (ex la france c'est ~10% de capitaux etranger, en dessous de la moyenne europeenne de ~20 de memoire) et inciter les particuliers a investir (tres peu par rapport aux americains), ya de sacres risques....on peut douter de la force des commissions a imposer des regles strictes sur la provenance de nouveaux fonds.
ya une seule solution viable, si l'europe se veut ambitieuse, la BCE lance un pret souverain d~ 30trilliards pour faire egal avec US/Chine en terme d'investissement et reste autonome.

[@fredjo4447]

Les partis qui peuvent exprimer leurs désunions sont automatiquement exclus. En France, en 2020, Mr François Bayrou a exclu les listes Frexit. Nous ne pouvons pas affirmer que l'euroscepticisme n'existe pas lorsque l'on exclu les arguments contraire.