La réponse immunitaire innée : l'inflammation - Première Spécialité SVT

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  • Опубліковано 15 лис 2024
  • Des signaux de danger divers peuvent être à l’origine du déclenchement de la réaction inflammatoire. Ces signaux peuvent provenir d’organismes étrangers mais aussi de cellules déjà présentes dans l’organisme :
    Suite à une agression, comme une blessure par exemple, des agents pathogènes (bactéries, champignons, virus, vers parasites…) peuvent pénétrer dans l’organisme. Ces microorganismes possèdent des motifs moléculaires qui sont détectés par le système immunitaire : on parle de signaux de danger. Ces motifs moléculaires sont communs à de nombreux microorganismes (composants de la paroi des bactéries et des champignons, motifs du génome des virus…).
    Lorsqu’une cellule de l’organisme accumule des mutations, elle peut se transformer en cellule cancéreuse. Les cellules cancéreuses possèdent sur leur surface des molécules reconnues comme des signaux de danger par le système immunitaire.
    Les signaux de danger (présents notamment sur les microorganismes ou sur les cellules cancéreuses) sont reconnus par certaines cellules immunitaires, telles les cellules dendritiques et les mastocytes. Ces cellules patrouillent en permanence les tissus, on parle de cellules sentinelles. Les cellules sentinelles détectent les signaux de danger grâce à des récepteurs présents sur leur membrane plasmique.
    Suite à cette reconnaissance, les cellules sentinelles libèrent des molécules appelées : médiateurs chimiques de l’inflammation (comme le TNF, prostaglandines ou l’histamine).
    La libération des médiateurs chimiques de l’inflammation provoque :
    La dilatation des vaisseaux sanguins et l’afflux de sang au niveau du site touché (expliquant le gonflement, la rougeur et la chaleur).
    L’arrivée en masse de cellules de l’immunité (granulocytes et monocytes) sur le site inflammatoire. Ces cellules libèrent à leur tour des médiateurs permettant le recrutement d’autres cellules immunitaires. C’est le phénomène d’amplification.
    La réaction inflammatoire met en jeu de nombreuses molécules à l'origine des symptômes stéréotypés de l’inflammation.
    La réaction inflammatoire permet la lutte rapide face à des signaux de danger, elle est bénéfique pour l’organisme. Toutefois, pour stopper une douleur trop importante ou lorsque la réaction inflammatoire entraîne des dommages aux tissus, des médicaments anti-inflammatoires (comme l’aspirine par exemple) sont utilisés.
    Les médicaments anti-inflammatoires permettent de bloquer la libération ou l’action de certains médiateurs chimiques de l’inflammation. Ainsi, ces médicaments permettent de stopper certains symptômes sans pour autant empêcher la réaction inflammatoire d’avoir lieu.
    Dès la naissance, un enfant est capable de se défendre contre la plupart des agressions. Ce type de défense, génétiquement hérité, ne nécessitant pas d’apprentissage préalable, est qualifié de réponse immunitaire innée.
    L’immunité innée repose sur des mécanismes de reconnaissance non spécifiques. Les molécules reconnues sont communes à de nombreux pathogènes (ce sont les signaux de dangers voir 2.1).
    Les modes d’action de la réponse immunitaire innée sont stéréotypés, ils sont identiques quel que soit l’agent pathogène concerné.
    La réaction inflammatoire est le premier mécanisme à se mettre en place, il s’agit d’une réponse innée. La réaction inflammatoire aiguë est le mécanisme essentiel de l’immunité innée.
    L’immunité innée est très rapidement mise en œuvre. L'immunité innée est la première à intervenir lors de situations variées (atteintes des tissus, infection, cancer).
    L’immunité innée est une première ligne de défense qui agit d'abord seule puis se prolonge pendant toute la réaction immunitaire.

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