Toiture : il faut ventiler sous la couverture, l'hiver et l'été !
Вставка
- Опубліковано 30 лис 2024
- Aujourd'hui les combles sont le plus souvent habités, donc chauffés et, pour y bénéficier de confort, on y isole les toits.
Autrefois les toits couvraient les greniers, c'est à dire qu'il y avait beaucoup d'air dessous, le volume n'était pas chauffé et, de plus, était très ventilé.
Par sécurité pour se protéger de sinfiltrations et, aussi, pour étanchéifier les isolants à l'air extérieur, on adjoint un parepluie sur les chevrons et au-desuus de l'isolant.
On limite donc la possibilité pour les tuiles d'être ventilées.
Pour leur permettre de ne pas trop souffrir, on y prévoit une ventilation minimale entre le parepluie et la couverture… pas assez pour éviter tous les désordres et des déboires parfois rapides et importants.
Que faire ? C'est précisément ce qui est expliqué dans cette vidéo.
▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬ 🏡 Pour aller plus loin 🏡 ▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬
Confort thermique - Habitat durable - Rénovation pertinente
// Mes fondamentaux pour des rénovations pertinentes :
👉 formation.soig...
// 150 articles de références :
Soigner l’habitat : www.soigner-l-...
// Mes deux livres chez Terre Vivante
Maison écologique : construire ou rénover ? www.terrevivan...
Les clés du confort thermique écologique : www.terrevivan...
// Mes réseaux sociaux
LinkedIn : / claude-lefrancois-a930...
Instagram : / soigner.lhabitat
Facebook : / soignerlhabitat
▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬ 🏡 Habitologue 🏡 ▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬
// Contacter un habitologue ?
👉 www.habitologu... : L’annuaire des habitologues
// Comment devenir Habitologue ?
formation.soig...
// Qu’est-ce qu’un habitologue ?
L'Habitologue est un professionnel indépendant qui guide ses clients pour rendre leur habitat plus confortable, économe, sain et durable.
Il identifie les facteurs qui influencent leur confort, fournit les clés pour prendre des décisions éclairées, basées sur une compréhension approfondie de leur lieu de vie. Son approche impartiale et objective assure des conseils centrés sur leurs besoins, sans influence commerciale et leur évitant ainsi des travaux souvent inutiles
Il les aide à réduire l'impact environnemental de leur habitat et à réaliser des économies d'énergie. Enfin, il propose des solutions pour préserver leur habitat et leur patrimoine sur le long terme.
▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬ 🏡 Qui suis-je ? 🏡 ▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬
// Claude Lefrançois, alias Papy Claude
Après 40 ans d’activités dans le bâtiment, dont 20 ans au service du bâti écologique, j’ai éprouvé le besoin de transmettre le savoir et l’expérience accumulés. Auteur chez Terre Vivante et animateur de la chaîne UA-cam “Papy Claude”, je me consacre désormais à cette transmission via la constitution d’un réseau de professionnels : les habitologues.
L’objectif de ce réseau est de permettre aux habitants d’atteindre leurs objectifs : atteindre le confort en réduisant significativement et réellement leur empreinte (émission de Gaz à effet de serre, utilisation de ressources…), respect du couple habitant/habitat (pérennité de l’habitat, budget…)
Ancien artisan, ancien maître d’œuvre, ancien constructeur MOB (Maison Ossature Bois), titulaire d’un brevet de principe constructif de MOB en kit, formateur en construction et isolation écologique, auteur d’articles...
Mon mot préféré ? Pertinence !
👉 Pour recevoir « Mes fondamentaux pour des rénovations pertinentes » : formation.soigner-l-habitat.com/fondamentaux-ye/
🏡 Et si vous souhaitez faire appel à un Habitologue proche de chez vous : habitologue.com/ye
AUCUN PROBLÈME POUR MOI TUILE DIRECT SUR LA CHARPENTE ET 3 CHATIÈRE DE VENTILATION PAR PAN TOIT A 4 PANS PAS DE PARE PLUIE NI D ISOLATION TUILLE A L AIR LIBRE BON J AI UNE DALLE BÉTON QUI SEPARE LES COMBLE DE L ÉTAGE 👉
En Alsace, quand on refait un toit avec nos vieilles tuiles local et qu'on rajoute un pare pluie, on met une grille de ventilation à la gouttière et on fixe les faitières avec une visse sur une latte de faitage. Celle-ci doit être positionné de manière à ce que la faitière soit légèrement décollé de la tuile. De cette manière la ventilation se fait sur toute la longueur de l'égout et du faitage . Nous rajoutons au par-avant un closoir micro perforé qui ferme le faitage d'un pan à l'autre sous les faitières .
Les chatières étaient très rare à l'époque, donc très difficile d'en trouver, c'est la meilleur méthode que nous avons qui permet de respect à la fois l'aspect visuel et technique .
Parfait !
Vous avez entièrement raison avant ont ne m'étais pas de films la toiture avait une ventilation naturelle c'est comme Les fissures des murs autrefois l'eau du toit tombait au pied du mur.
Oui, à moduler néanmoins avec les évolutions climatiques :
-ua-cam.com/video/GDLxxh-Bcy8/v-deo.html
On est dans le Lot et sûrement le quercy ici. Vallée de la Dordogne ? On a effectivement souvent le soucis de lot de terre cuite un peu trop poreuse + bouillard givrant du matin
Les conditions climatiques sont souvent plus importantes qu'on ne el pense d'emblée.
Pour le travail du couvreur, il se peut que celui-ci travaille par bandes de 1m20/1m50, c'est à dire un lé de pare-pluie à dérouler, le nouveau liteaunage sert alors d'échelle d'une part, et d'autres parts il permet le stockage des tuiles de la bande qui suivra au-dessus laissant donc une charge sur la charpente afin, en effet de la faire travailler inutilement sur son élasticité voire au pire autoriser un mouvement sur une charpente qui aurait déjà eu beaucoup de fluage. Cela permet de restaurer sans détériorer ni besoin de tout remettre "droit" et laisser une vieille charpente en bonne santé et dans sa forme qui a fluée avec le temps.
On sent le pro ayant un vrai savoir-faire, bravo et merci de ton apport.
@@PapyClaude ce n'est pas moi le pro, mais mon couvreur, passionné par le patrimoine et candidat au concours MOF de sa profession...quand on arrive à découvrir ce genre de talent, on regarde de près les gestes de "ceux qui savent"!
@@flyingairy Belle découverte et belle fréquentation !
Papy , il faut que tu fasse de la gymme comme tout à chacun , notre "bedon" devient prédominant
En dehors du fait que tu nous délivre des réalités, je te remercie de nous abreuver avec de ci bon conseils
Bertrand.
La gymnastique m'est encore interdite : greffes un peu partout suite àn des brûlures… studio.ua-cam.com/users/videoMPYna2qS1BY/edit
Merci, super infos👍🙏
Avec plaisir 👍
Bonjour,
En Bretagne on voit beaucoup de couvreurs (y compris des "compagnons") procéder à des rénovations avec pose d'un pare-pluie bitumineux, puis ardoise sans liteaux (directement clouées sur le parepluie), et chatières de ventilation sous pare-pluie uniquement en partie haute du toit, mais pas en partie basse. Je trouve cette pratique étonnante, voire non conforme au DTU, et pourtant très répandue. Lorsque j'ai interrogé des couvreurs d'autres régions, on m'a répondu que les pratiques locales pouvaient varier, et qu'il fallait faire confiance aux professionnels locaux, surtout en couverture. Qu'en pensez-vous?
Merci de votre apport.
la misère dans le bâtiment c'est que chacun pense à sa profession, à son action… je ne pense pas qu'un couvreur ait la moindre idée de ce qui se passe sous sa couverture l'été… déjà que l'hiver leurs connaissances sont parfois limitées, alors l'été, attendu que les réglementations et autres normes ne l'ont pas encore appréhendé, comment espérer que le profezssionnel couvreeur s'en inquiète ?
J'ai vu, sur la maison voisine d ela mienne, des compagnons couvreurs réaliser une couverture magnifique en tuile… sans se soucier le moins du monde la ventilation de leur couverture en respect des normes car toit 4 pans et une seule et misérable tuile chattière au sommet de chaque pan et… pas de prise d'air basse, ceci pour la ventilation.
Quand à l'isolation, non réalisée et devant l'être plus tard par le propriétraire lui-même… avec de la laine d everre en panneaux, et des chevrons de 80mm, donc !àmm de LdV… soit pas de filet d'air entre le parepluie et l'isolant (non conforme) et seulement 80mm de LdV, avec, en sus et si j'ose dire, en prime, des fenêtres de toit en guise de chaufferie d'été !
Et qui a travaillé par l'interieur dans l'épaisseur des chevrons d'une toiture 4 pans sait à quel point c'est mission impossible d'espérer une performance correcte avec de l'isolant en panneaux à adapter à des espaces le recevant d'une géométrie totalement opposée à tout espoir de performance thermique !
Mais c'était fait par des compagnons du devoir donc, dans l'esprit du propriétaire… c'était parfait !
très pédagogique et du bon-sens !
merci
Est ce qu un parepluie est obligatoire? Ma toiture est en ardoises et je compte l isoler par l exterieur avec un sarking. Puis je seulement faire le sarking puis classiquement poser les ardoises tout en respectant une aeration naturelle de la toiture comme j ai actuellement. Dois je faire une lame d air en plus du sarking ? Avt la remise en place des ardoises
Une lame d'air sera de toute façon obligatoire dans le cadre d'un. parking (contre-latte obligatiore pour reprendre la charge de la couverture.
Il faut miser qur unebonne épaisseur de contre-latte et bien prévoir des chatières.
La dernière épaisseur de l'isolant posé en Sarking assure, normalement, le rôle de parepluie.
merci de confirmer ce que je pensais. Mon isolant sera pose en croise avec chaque epaisseur de 20cm. Bonne journee a vous et merci pour tout ce que vous apportez a la construction en france@@PapyClaude
salut CLAUDE bon lundi soir 🙂 je partage 🙂
Merci à toi 👍
Bonjour,
En plein projet de rénovation énergétique, nous nous questionnons sur la ventilation de notre sous toiture :
La toiture 2 pentes (27°) en tuile mécanique en terre cuite.
L'isolation de l'intérieur vers l'extérieur : BA13, vide technique, pare-vapeur, 32cm de ouate de cellulose insufflée, et pare-pluie rigide en fibre de bois de 80mm sur les chevrons.
Pour la ventilation sous toiture, des contre-liteaux de 40 ou 60mm d'épaisseur seraient-ils suffisants ? J'aimerais bien mettre 60, mais j'ai peur qu'avec l'épaisseur, il soit difficile d'aller chercher le chevron pour fixer le contre-liteaux à travers le pare-pluie déjà épais (80mm), et j'ai peur également que mon charpentier ne me rie au nez, déjà avec ma demande de 40mm, quand le DTU ne demande que 20mm de lame d'air minimum...
Si l'on pose un closoir de faitage ventilé, peut-on alors se passer de tuiles châtières ? (J'ai dans l'idée qu'un cloisoir ventilé sur toute la longueur du faitage est de fait plus efficace pour l'évacuation de l'air chaud sur l'ensemble de la toiture que des tuiles châtières. Mais je me trompe peut-être ? Cela me semble également plus esthétique (et peut-être moins cher ?). (191m² de toiture pour 16mL de faitage)
Merci de vos éclairages, vos vidéos sont toujours très instructives !
D'après ce que je vois, des tuile sur le bas qui ont glissé. Je pense que c'est du réemploi , le mec a commencé par l'autre côté et casé les tuiles qui ont perdu leur téton sur la partie basse car moins de pente.
Je suis aussi d'accord, les dessous de tuiles sont aujourd'hui insuffisamment ventilé. On veux isoler entre les chevrons pour gagner de la place...c'est tentant mais pour moi aussi une fausse bonne idée qui se généralise.
@@Dav19MS390 Merci de votre apport
Important d'avoir des sous-faîtières ventilées. Eviter de maçonner les faîtières.
Bonjour papy claude, si la sous toiture, comprenant la structure portante, est bien ventilée, peut-on mettre un par-pluie sous la structure portante ? Si oui, j'imagine qu'il faut mettre un systeme pour recolter l'eau si infiltration. Ca permettrait cependant de pouvoir amenager des combles sans devoir changer completement une toiture des années 55-60 qui est toujours saine. Merci pour tous ces conseils.
Oui, je l'ai pratiqué, il faut simplement considérer le film comme un moyen de contenir l'isolant ou l'enfermer, mais pas comme un parepluie puisque, comme vous l'avez bien compris, s'il y a fuite sur la couverture, l'eau sera captée et s'écoulera dans l'habitation, ceci au droit de chaque panne intermédiaire et au niveau, in finé, de la sablière.
Donc, si je comprends bien, il faut une lame d'air sous tuiles de 6-7cm, un isolant type fibre bois/liège expansé et un film pour maintenir l'isolant en place ?
@@maff2.0 pas de liège en toute, matière trop rare pour être utilisée ici, il faut la réserver pour le smilieux à fort risque d'humidité, ce qui n'est pas le cas ici.
S'interdire le liège là où un autre isolant aussi performant (voire plus car si le liège expansé est un bon isolant, il n'est pas transcendant, entre autres car de grandes difficultés à l'ajuster à l'espace à isoler) et semi-rigide s'adaptera mieux à des dimensions irrégulières. Ceci ménage une disponibilité supérieure de liège pour des emplois où il est très intéressant (salles de bains par exemple).
bonjour papy claude. je pensais que les toitures étaient ventilées pour permettre à la charpente de sécher. si c'est uniquement pour compenser la porosité des tuiles de terre cuite, qu'en est t'il des toitures zinc ou des toitures d'ardoises en fibrociment? nécessitent t'elles aussi une ventilation pour les mêmes raisons?
Oui, absolument, c'est en faitb pour évacuer la vapeur d'eau provenant de l'habitat l'hiver, et éviter que, par choc thermique, cette vapeur se condebse sous la couverture et retombe sur l'isolant, avec pour conséquence de mouiller l'isolant, lequel n'isole plus s'il est mouillé !
L'été, cela évite de créer un piège à chaleur, voilà uj article qui vous éclairera à ce sujet : www.soigner-l-habitat.com/actis-vs-st-gobain-pourquoi-la-laine-de-verre-a-perdu-son-proces/
@@PapyClaude Bonjour, ds les commentaires de l'article que vous invitez à lire il y a qqun qui se demande d'où vient l'eau contenue dans l'air chaud sous toiture. Si l'air arrive à environ 40°C, et qu'il se réchauffe jusqu'à mettons 70°C, comment peut-il contenir plus d'eau qu'à son entrée?
Merci pour vos explications🙏
@@marionlartisane999Ça n'est pas qu'il y a plus d'eau liquide au Kg, mais plus de vapeur pour les raisons développées ci-après…
Plus l'air est chaud, plus il peut contenir d'eau sous sa forme vapeur et plus ilest chaud, plus il monte vers le haut de l'espace entre tuile et pare-pluie sous l'effet de la chaleur.
S'il ne peut pas s'échapper, il se comprime et plus l'air est chaud, plus la quantité de vapeur qu'il peut contenir augmente, sa teneur absolue en eau augmente.
Pour autant, étant plus chaud, son humidité relative baisse (ce que je décris là est simplement de la physique, je ne développe pas, il me faudrait 20 ou 30 lignes).
Etant sous pression, il cherche à s'échapper par là où c'est possible…
Pas par la toiture, ou pas assez car manque d'échappatoire (les tuiles chattières sont toujours en trop faible quantité, voire il n'y en a pas !).
Le plus facile pour l'air, contraint par sa montée en pression (faible mais réelle) consiste à descendre vers l'habitat.
L'été, la température intérieure de l'habitat est plus faible que celle de l'extérieur.
L'air, lors de sa migration de l'espace entre les tuiles et le parepluie vers l'intérieur au travers de l'isolant, voit sa température baisser.
Ce faisant, devenant moins chaud, il ne peut plus contenir l'eau sous forme de vapeur, celle-ci se condense, c'est ce qu'on appelle u!n point de rosée. Cette eau stagne dans l'isolant, le rendaant inopérant.
La nuit, sous l'effet des échanges par rayonnement avec la voûte céleste, la couverture voitr sa température drastiquement baisser, en dessous de la température de l'air ambiant extérieur.
Le résiduel de vapeur d'eau excessive dans l'air concé entre le parpluie et la tuile se condense sur la face la plus froide, la sou-face des tuiles, celles-ci étant poreuses, l'eau y pénètre…
Toutes ces variations en teneur en eau liquide se combine à des chocs thermiques qui peuvent être importants, le tout tendant à dégrader la tuile, céramique certes, mais fragile tout de même.
L'hiver, c'est la vapeur d'eau qui vient depuis l'intérieur qui migre vers la couverture. Il migre d'abord au travers du pare-vapeur, dont la valeur Sd plus grande que celle du pare-pluie, donc moins ouvert mais suffisamment ouvert malgré tout pour que cette migration se fasse, ce qu'on appelle la perspirance.
Il pénètre et traverse l'isolant. Il passe ensuite au travers du pare-pluie, le plus souvent de classe HPV (pour Haute Perméance à la Vapeur d'eau).
Il se retrouve, avec sa teneur absolue en eau, au contact de l'extérieur, réputé plus froid que l'intérieur (pour rappel je décris le fonctionnement en conditions hivernales).
Or, comme sa température a baissé, il ne peut plus contenir autant de vapeur d'eau et celle-ci se condense… jusque sous la couverture?
Les tuiles étant poreuses, l'eau liquide s'y maintient jusqu'à saturation de la porosité, ceci sur toute l'épaisseur de la tuile, par remontée sous l'effet de la loi de Jurin… S'il gèle à l'extérieur car la température y est négative, l'eau contenue dans les tuiles peut geler et, de ce fait, se dilater…
Que ce soit l'été ou l'hiver, plus on facilite un courant d'air naturel important entre le pare-pluie et la couverture, plus on favorise l'évacuation de l'eau vapeur via le renouvellement d'air… c'est la meilleure façon de limiter les effets que je viens de décrire.
Autrefois, on ne mettait pas de pare-pluie, on chauffait moins, on émettait moins d evapoeur d'eau dans l'air intérieur (moins de douches, bains, lessive, vaisselle… cuisine dans l'âtre, vapeurs de cuissons qui partaient via le conduit des fumées…), on n'habitat pas sous le stois mais on en avit des greniers, espaces tampon… les conditions étaient très différentes de celles d'aujourd'hui, les tuiles duraient plus longtemps…
La première erreur est d'avoir supprimé les greniers…
Explications longues nécessaires car de' nombreux phénomènes physiques se combinent en ce tout petit lieu et elles s'y déroulent en sens inverse l'été et l'hiver, j'espère ne pas vous avoir asphyxié(e)s avec mon discours, complexe mais assez complet.
@@PapyClaude Merci infiniment🙏 je ne suis pas douée en physique mais mon esprit pratique me dit que vous avez raison de suggérer toujours de l'aération, que ce soit dans les habitations, ou cette fois, sous toiture. Je regrette que mes parent viennent de faire isoler leur nouveau logement, une ancienne ferme, à la 'conventionnelle', avant que j'aie vu cette vidéo et l'article cité...😔
Bjr , j'suis dans un coin ou jadis les faîtières de toiture en romane canal étaient scellées au mortier de chaux . Donc seules quelques chatieres sont bien insuffisantes pour la ventilation des combles perdus. Je viens de voir dernièrement des moteurs de ventilations avec sonde de temperatures et hygrométrie intégrées gainables et dont je pense qu'ils seraient un réel plus pour ces cas particuliers en limitant les fortes montées en température l'été dans les combles . L'hiver le problème se pose beaucoup moins. Je compte bien faire quelques essais pour l'été prochain . C'est très facile à mettre en oeuvre et pas tres onereux .
Les assurances ne remboursent plus s'il n'y a pas de pare pluie
Ne vremboursent plus quoi ?
par "souci" d'économie d'énergie (d'écologie) les fabriquants de briques et de tuiles cuisent à des températures inférieures. C'est bien connu depuis des années.
Bonjour,
Autant dans d’autres vidéos il y a des choses sensées de présentées, mais ici j’ai entendu beaucoup de non-sens.
Si des travaux de toitures ont été réalisés il y a une douzaine d’année sur la couverture, ils ont dû conserver les tuiles anciennes car de visu on ne dirait pas des tuiles neuves qu’il y a sur le toit, donc c’est normal qu’elles s’abîment. Et cela explique aussi pourquoi il y n’y a qu’une chatière parce qu’avant ça n’existait pas.
Ensuite, raconter de faire une ventilation de 5 ou 7 cm d’épaisseur c’est du grand n’importe quoi, je parle en connaissance de cause parce que je suis du métier. C’est totalement inutile. Et pour infos, « les chatières tous les 50cm ou plus », on pose une chatière pour 20m2 de couverture (information donnée par les fabricants de tuile qui ont des bureaux d’étude)
De plus, les pare-pluie utilisés depuis une bonne vingtaine d’années sont des pare-pluie HPV, haute perméabilité à la vapeur d’eau. Ce ne sont plus les pare-pluie goudronnés qui se posaient il y a 30 ans qui eux ne respiraient pas. Et dire que c’est mieux sans pare-pluie, que dire…
Je trouve dommage de raconter autant de bêtises à ces gens avec autant d’assurance.
Désolé d’être cinglant, mais il ne faut pas raconter n’importe quoi.
Concernant les tuiles, ils en parlent à la fin de la vidéo, signe que vous ne l'avez pas visionné jusqu'au bout...
Il s'agit d'un diagnostic en direct, il faut le temps que la réflexion fasse son cheminement... Concernant votre ton, pourriez-vous vous relire et souffler lentement avant de poster une réponse acerbe ? C'est peu engageant et respectueux alors que le débat à propos du hpv et espace sous toiture est fort intéressant... Mais dans le respect et l'ouverture aux arguments de l'autre.
Je vous laisse en débattre.
@@laurentin7505
Effectivement il devait me manquer 5 secondes de lecture sur la vidéo mais j’avais fait le tour, mais dire que le pare-pluie serait à enlever pour éviter les problèmes, non. Et dire qu’il faudrait un contrelattage de minimum 5 voire 7cm d’épaisseur, on ne voit ça que dans les climats de montagne à plus de 900 mètres d’altitude. Je réagis en tant que couvreur qui connaît ce type de charpente coyautées. Et je réagis pour corriger des propos qui me semblent aberrants.
Effectivement, il est bien de ventiler la couverture été comme hiver je suis tout à fait d’accord, mais dans une juste mesure. Car les tuiles sur le toit ont sûrement plus de 100 ans. Donc c’est normal qu’elles soient en mauvais état et encore plus au niveau du coyau qui est plus plat et reçoit toute l’eau du versant.
Et pour un diagnostic en direct, autant attendre que la réflexion ait fait son chemin comme vous dites et que des professionnels aient validé les propos avant de publier ça pour éviter que les personnes qui n’ont pas les connaissances nécessaires à faire la part des choses ne soient pas perdues.
@@skilfz2101 Je comprends votre surprise, cependant si ce que vous rappelez se réfaire à des prescriptions de fabricants, elles sont toutes orientées en fonction de situations qui ont évolué depuis la période de leur mise en œuvre.
Pour information, on met toujours, a minima, 30 à 40 ans pour faire évoluer les législations et règles des DTU (qui pour rappel n'ont souvent que très peu à voir avec lkes règles de l'art qui prévalaient autrefois, lesquelles te,naient compte de situations locales et non de règles d'aujourd'hui, le plus souvent mises en place pour être applicables sur tout le territoire).
Les nouvelles contraintes sont imposées par les évolutions climatiques et sociétales. Autrefois on habitait peu les combles, le plus souvent il s'agissait d'un grenier dans lequel chacun stockait selon ses besoins, qui du fourrage, qui des céréales, qui du bazar…
Ces volumes permettaient d'éviter 2 choses : apport limité de vapeur d'eau produite par la vie des occupants (on se lavait moins, on vivait plus dehors, les habitats étaient moins étanches au vent…).
ces espaces permettaient une dillution de cette vapeur d'eau.
On avait des choocs thermiques moindres car une propgression du Delta de température sur des distances plus grandes.
Les toits n'étaient pas isolés, ou alors seulement par du fourrage dans le grenier.
Il n'y avait pas de parepluie.
Pour rappel, HPV implique une plus facile migration de la vapeur d'eau… pas de l'air !). et donc il y a bien piégeage de chaleur dans l'espace entre le parepluie et la couverture. Je décris ce phénomène dans une partiie de l'article selon lien www.soigner-l-habitat.com/actis-vs-st-gobain-pourquoi-la-laine-de-verre-a-perdu-son-proces/
Pour ma part, et bien qu'ayant réalisé de nombreuses couvertures (en Haute Savoie, là où j'ai pratiqué en tant que charpentier, constructeur MOB et ensuite maître d'œuvre, le charpentier réalise aussi la couverture, par contre la zinguerie y est génbéralement pratiquése par un spécialiste zingueur), je m'attache à ne pas me faire une religion de l'approche mono-profession mais généraliste, ce que je suis devenu au fil de mes recherches et visites de nombreux chantiers, en cours ou finis et parfois habités, dans de multiples régions françaises, donc je ne suis pas le néophite que vous supposez et si vous avez apprécié certaines de mes autres vidéos, j'ai aussi, possiblement, été "titillé" par des spécialistes du sujet que j'y abordais.
Je ne prétends pas tout savoir mais avoir quand même quelques légitimités à affirmer ce que vous qualifiez de bétises assénées avec beaucoup d'assurance…
Voici le lien vers un auttre commentaire dans lequel je développe les phénomènes de condensation et évolution des situations sous une couverture ua-cam.com/video/Jl3m4erXy_A/v-deo.html&lc=UgyCES0W4cOl6Q8ctft4AaABAg.9xs8YXNcvW09xsdjCedBKj
TUILLE DIRECT POUR MOI PAS DE PARE PLUIE NI D ISOLATION TUILLE DIRECT SUR LA CHARPENTE AVEC CHATIÈRE DE VENTILATION PAR PAN J AI 4 PANS BON J AI UNE DALLE BÉTON QUI SEPARE LES COMBLE DE L ÉTAGE CERTE 👉
Tous les cas sont diifférents…
un toit refait qui part en morceaux 10 ans après, il faut que l'artisan arrête son métier. C'est juste de l'escroquerie. Un toit ça doit tenir 50 à 100 ans.