Nathalie Sarraute - La beauté du tropisme

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  • Опубліковано 17 лис 2024

КОМЕНТАРІ • 6

  • @dansquelmondevit-on9598
    @dansquelmondevit-on9598 Рік тому

    fou de qualité
    Sinon, les épanorthoses sont aussi très présentes chez Lagarce !

    • @ungraindelettres
      @ungraindelettres  Рік тому

      C'est vrai ! un autre que j'ai eu au programme… probablement qqch de proche (et bizarrement absent chez Wittig, tellement assertive)

  • @fbon
    @fbon 6 років тому

    du coup, hâte du Foster Wallace ! (j'adore son "Consider the lobster")

  • @istapouss9780
    @istapouss9780 6 років тому

    Bon alors je relève le défi de la contradiction de l'écriture des hommes vers le cheminement des mots ! Défi que je ne suis pas sûr d'avoir compris... j'ai l'impression qu'il s'agit de trouver des hommes écrivains qui cherchent quel est le mot en faisant participer le lecture à ce processus, quelle est la sensation à décrire, par corrigés qui arrivent à l'idée d'un partage, d'un dialogue, d'une conversation entre le texte et le lecteur et la lectrice. (je résume).
    Je propose deux "cas" : l'apparition divine dans l'homme sans qualité de Musil, et le meurtre dans l'étranger de Camus.
    Dans l'homme sans qualité, au moment de cette apparition, Musil fait intervenir une femme, alors, peut-être que je triche un peu. Dans ce texte je pense par exemple à "Comme la fermentation dans le vin, l'espoir bouillonnait en elle que la mort, l'épouvante, n'étaient pas le dernier mot de la vérité. ". Après, certes, on assiste à un récit quasi rationnel, d'apparence un traité philosophique méditatif, pour décrire l'irruption de cette "réalité non encore changée en terre", où il me semble que la tension entre la brièveté de cette illumination par rapport au défi qu'elle pose et ouvre, qui est de "aimer le monde", engage avec la lecture la recherche du bon mot, de quelle a été cette sensation.
    Pour le meurtre de l'étranger, le texte le décrit souvent sous la forme d'une lecture ; "peut-être à cause des ombres sur son visage, il avait l'air de rire", etc. Cette lecture est rendue physiquement impossible par "la sueur amassée dans mes sourcils a coulé d'un coup sur mes paupières et les a recouverte d'un voile tiède et épais", couplée à la douleur massive provoquée par le soleil. L'illisibilité du monde le fait basculer, il s'engage dans l'éblouissement ("il m'a semblé que le ciel s'ouvrait") et la réaction réflexe ("tout mon être s'est tendu, j'ai crispé ma main sur le révolver"). Puis devant la rupture de "l'équilibre du jour" provoquée par un "je" (et pas par un "on"), il tire encore ces quatre fameuses balles qui le condamneront plus tard. Ici, le récit, décrivant une situation inconcevable dans le présent du récit, pose la question du dialogue. C'est un peu, dans un tout autre contexte, comme refaire le match. Qu'est-ce que cela signifie, c'est forcément ridicule. Pourtant, ces mots inacceptables, qui finissent par se réduire à des balles, véhiculent la convocation de soi ("cette épée brulante rongeait mes cils et fouillait mes yeux douloureux"). C'est l'idée ridicule de refaire le match - on se dit pourquoi est-il allé sur cette plage, pourquoi a-t-il tiré encore, pourquoi s'est-il pas essuyé les yeux avec sa main, à sa place c'est ce que j'aurais fait -, idée qui s'appuie sur des mots précis mais toujours dans un élan, dans une "plage vibrante de soleil", qui forme la recherche de qu'est-ce qui s'est passé, qu'est-ce qu'est le bon mot.
    Merci pour votre vidéo et votre réflexion en tous les cas. Et malgré que je relève le défi, je ne doute pas que les femmes sont en général (mais en général seulement) effectivement plus attentives à cette recherche de dialogue, à cette sensibilité à l'égard d'autrui.

  • @fbon
    @fbon 6 років тому

    oui, la posio pèse...