SLEEP, DAAAAAALI !, LA ZONE D'INTÉRÊT... : SALE TEMPS POUR UN FILM
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- Опубліковано 12 чер 2024
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LA ZONE D’INTÉRÊT, DAAAAAALI, LA NUIT D’ORION, AMELIA’S CHILDREN ou encore SLEEP : voici la sélection de ce nouvel épisode de SALE TEMPS POUR UN FILM. Et le moins qu’on puisse dire, oh surprise, c’est que l’équipe n’est pas toujours d’accord sur la qualité des films cités ! Autour du micro de Clémence Gueidan, Marie Casabonne, Érich Vogel, Stéphane Moïssakis et Vincent Guignebert débattent du potentiel cinématographique de Quentin Dupieux et affrontent leurs points de vue sur le talent de Jonathan Glazer, mais se mettent plus ou moins d’accord sur le dernier grand prix du festival de Gérardmer. Ouf, l’honneur est sauf !
Présentation : Clémence Gueidan
Rédacteur en chef : Stéphane Moïssakis
Chroniqueurs : Marie Casabonne, Stéphane Moïssakis, Vincent Guignebert et Érich Vogel
Production : Clémence Gueidan et Alain Mercier
Montage et habillage sonore : Latex
Notre nouvelle revue consacrée au regretté William Friedkin est en prévente dès à présent sur Kiss Kiss Bank Bank :
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00:00 AMELIA'S CHILDREN de Gabriel Abrantes
16:09 LA ZONE D'INTÉRET de Jonathan Glazer
54:36 LA NUIT D'ORION de Sean Charmatz
1:28:36 DAAAAAALI ! de Quentin Dupieux
2:02:22 SLEEP de Jason Yu
#thezoneofinterest #netflix #mroizo - Розваги
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Totalement d'accord avec l'avis de Stéphane sur Dupieux. Ça commence franchement à se voir et personne n'en parle
Ça dépend de ce que tu entends par "personne", en tout cas je constate autour de moi une forme de lassitude à son égard (dont moi) et ce depuis pas mal de temps déjà. Stéphane résume parfaitement l'imposture qu'il est potentiellement devenu. Alors qu'au départ, il arrivait avec une vraie proposition de cinéma.
Ça m’a fait du bien ce debunk de Dupieux
J aime beaucoup votre émission, merci à vous !
J’ai trouvé le récit de Marie sur sa vie personnelle très touchant lorsqu’ils ont évoqué « La zone d’intérêt »
Merci pour vos émissions, je me les passe en boucle quand je travaille.
La meilleure team du youtube game de retour🎉🎉🎉 le temps entre chaque émission paraît tellement long. Continuez
Et merci Alain Alateknic et aussi merci à Clémence on le dit pas assez parce qu'elle assure, que c'est bien d'avoir son avis deux minutes avant de passer à la critique suivante c'est bien résumé d'une manière différente
Ça s'écrit pas Alain Allah Technique?
Tellement
Dupieux est mon cinéaste FR préféré avec Michael Haneke et pourtant je suis un gros aficionados de Capture Mag, c'est surréaliste !
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C'est très appréciable "l'exercice démocratique" qui se met doucement en place à l'intérieur de capture où toute les voix se font attendre... Très touchant le passage sur zone d'intérêt... merci les sidekicks
Tout à fait. Et l'échange qu'ils ont sur la banalisation de la souffrance qui nous entoure, et qui permet de rendre notre existence supportable, est passionnant.
On va pas se mentir, cet "exercice démocratique" est possible avec ce casting particulier. Sinon c'est souvent la même personne qui monopolise la parole, bien que j'ai de la sympathie pour elle.
Toujours un plaisir de vous écouter le soir, vous formez une superbe équipe! Vivement le prochain monster squad, j'adore :)
Merci pour la video
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Merci encore pour cet excellent podcast. Longue vie à CM !
Une "scène de danse grotesque" que j'aime bien, c'est celle dans Calvaire de Du Welz.
Merci à vous 5, je vous aime bien (mais 1 plus que les autres).
Bonjour. Merci encore pour ces émissions.
bonjour à tous ! quelle camera utilisez vous pour filmer vos épisodes ?
J'ai adoré "Zone of Interest", j'entends les réserves de Stéphane, et je peux comprendre l'argument quand il dit que ça peut paraître pédant. Je n'ai pas trouvé en ce qui me concerne, mais son argument se conçoit.
Moi je comprends l'avis de Stéphane et le partage partiellement. Dans le sens où passé la 1ère heure qui m'a captivé, son dispositif tourne en rond et a épuisé tout ce qu'il avait à dire. Dès lors se pose la question de comment maintenir un semblant d'intérêt du spectateur, et la seule réponse qu'apporte la réal à partir de ce moment là, ce sont des rebondissements factices et effets de style arty chichiteux (les passages en caméra thermique, le coup de la vision d'avenir, et surtout ces 5 minutes cumulées d'écran tout noir ou tout rouge) qui ne m'ont apporté qu'une réflexion sur le cynisme de la démarche artistique sur un tel sujet. Enfin j'aimerais rappeler que l'idée de jouer avec le hors champ et de montrer sans montrer avait déjà été exploitée dans le Fils de Saul qui est un bien meilleur film au final.
@@BonnisseurDeLaBath Ton avis semble rejoindre celui de Stéphane, sur les mêmes points. Et d'ailleurs, quand tu parles "d'arty chichiteux", n'est-ce pas un reproche que l'on peut trouver dans nombre de films de l'écurie A24 ?
@@abbiezap3364 en fait, après avoir terminé le podcast, mon avis est plus proche de celui d'Eric. Ces effets de style me questionneraient différemment dans un contexte autre. Ici il veut parler de la shoah avec sobriété et minimalisme pendant la moitié du film, puis sort d'un coup des plans dignes de l'art contemporain qui ne font pas sens immédiat ou s'écartent tellement du sujet que je ne peux que me demander ce qu'il veut nous dire. Et s'il ne fait pas cela juste pour la provoc ou revendiquer son sens du décalage. C'est comme si tout d'un coup, au lieu de filmer l'histoire, il profitait de l'impact naturellement fort de son sujet pour retourner les projecteurs sur lui même et sa prétendue subversion. En cela le film en devient gênant et pédant à mes yeux.
Ahaha hallucinante cette histoire sur le CNC et Quentin Dupieux et Julia Ducournau. Faut croire que pour certain le robinet est toujours ouvert. Regardez le résultat, le gamin de "Vermines" il se barre chez les ricains faire du "Evil Dead" alors qu'il aurait pu rester en France pour augmenter la qualité de sa proposition. On a vraiment le cinéma qu'on mérite en fait.
Le sketch des Inconnus en question : ua-cam.com/video/1yKay8HDjPU/v-deo.htmlfeature=shared
Merci !
Salut à tous. Pour ceux que ça intéresse, je fais référence à un moment dans le segment sur “Orion and the dark” à cette critique de “pirates of the Caribbean” que j adore. m.ua-cam.com/video/3ynMOAJfpdc/v-deo.html
J'aime beaucoup les débuts de Dupieux mais entre le génie nonsensique et la roublardise la frontière est fine. Et des fois ça se voit vraiment que la limite a été franchie.
La Zone d'Interet, ça dépend pourquoi on regarde ce film.
D'un point de vu purement cinématographique, le problème, c'est que le dispositif télé-réalité est interessant, mais pas assumé. C'est prétentieux de contrebalancer ça par des plans arty voire expérimentaux. Assumer vraiment le côté télé-réalité et beauf n'aurait pas dépeint avec le propos qui est de nous présenter des gens cruels, parce qu'ordinaires.
Du point de vu du sujet en lui-même, c'est interessant de montrer que ces gens étaient des personnes ordinaires de leur époque (qui est encore la notre) pour les spectateurs qui auraient une image fausse des modes de pensées de ces gens là.
Mais là, ça a surtout un interêt scolaire et éducatif de dire que c'était pas des monstres venus d'ailleur, mais bien des humains comme nous et que c'est ça le drame et l'horreur absolu.
Après, une fois dépassé ça, le problème c'est que quand il fait un bon dans le présent, il reste à Auschwitz.
Ca manque de courage intellectuel que de dire "c'était des gens comme nous" mais de ne pas parler de nous en restant dans la muséification, sans ouvrir sur le monde actuel.
Des génocides derrière des murs, il y en a encore actuellement. Le film ne montre qu'un musée, c'est important, mais distant sur le monde contemporain.
Totalement d'accord avec Stéphane sur La zone d'intérêt. Le film est un petit traité sur "Le nazisme et le hors-champ" qui ne représente absolument rien hormis son synopsis. Le témoignage de Marie est beaucoup plus intéressant en 1"30 que le film de Glazer. Merci pour vos émissions passionnantes même lorsque l'on n'est pas d'accord.
Hâte de vous entendre sur La zone d'intérêt, moi j'ai perdu l'"intérêt" après 25 minutes (et dans toute la salle, ça ronflait très vite, ce qui est terrible avec un tel sujet)
Perso je suis team Clémence / Marie / Vincent ! Dommage que tu aies perdu l'intérêt si vite
@@abbiezap3364 Dommage, j'avais envie d'aimer (j'avais plutôt aimé Under the skin à l'époque)
Pareil dans ma salle .Et je pense que c’est parce que le film ne raconte pas d’histoire ( de mon point de vue ) , c’est des petites scènes juxtaposées de manière linéaire qui ne résonne ps vraiment entre elle .On cherche à nous montrer le quotidien de l’intimité du commandement Hoss et de sa famille , mais le réalisateur nous dépeint seulement l’horreur de leurs quotidiens . On ne joue pas avec notre perspective , le film aurait peut-être été plus intéressant si on nous faisait basculer du côté commandant ( de la même façon que Hitchcock le fait avec ses meurtriers ) . Je trouve que ce n’est pas assez suggéré. Pour moi c’est ce qui a créé l’ennui dans les salles .
Dans le cinéma il y a la zone d'intérêt "qui essaye de copier le travail sonor en moins bien du deuxième film" et il y a come and see de klimov faites votre choix le mien est fait
Ne dites plus : "Je ne pige rien à ce film !" mais dites : "Le réalisateur ne traite pas son sujet !"
Critiquer des films non selon ce qu'ils sont mais selon ce qu'on aurait aimé qu'il soit. La critique des réalisateurs autocentrés est tout à fait justifiée, mais elle pourrait aussi bien s'appliquer aux critiques qui sur-projettent leur désir sur le travail des autres...
Je viens de voir Sleep et pour moi à la fin le film prend clairement le parti du fantastique sinon pourquoi montrer dans l'oeil de la femme ce que vous savez ...
Après la question est plutôt de savoir si le film est suffisamment bien écrit pour que ce "parti pris final fantastique" soit totalement cohérent avec tous les éléments posés en amont du recit ?? Moi je ne pense pas justement, mais j'ai trouvé le film très sympa par contre oui.
Et pour Jusqu'en enfer, bien pour moi là aussi (et de façon encore plus claire et explicite) la fin du film lève le voile sur la nature fantastique de l'histoire qui est complètement fantastique, c'est tellement evident.
Surtout que dans le final on voit la sequence de la faille de l'enfer qui s'ouvre sur les rails de train du point de vue du personnage joué par Justin Long , et ce personnage est dépeint comme quelqu'un d'ultra cartésien qui ne croit a aucun moment du film à toutes ses Histoires de paranormal, donc si lui aussi est bien témoin de ce qui eet montré a l'écran ça prouve bien que cet événement est réel et n'est pas juste une invention née de l'esprit de sa copine . Certes dans Jusqu'en enfer on peux douter de la réalité du fantastique (c'est aussi tout l'interet du film) hormis à la fin justement où Sam Raimi fini par dévoiler aux spectateurs que non, tout ça n'est pas le fruit de l'esprit malade de la fille mais que la malédiction est bien réelle.
Mais, je suis sans doute trop vieille mais, écrire vite tourner vite c super parce que ça coûte moins cher mais en quoi est-ce que c un grand de qualité ?
Une exorciseuse ...
Le problème, c'est que La Zone d'Intérêt est le genre de film où le spectateur projète ses propres questionnements plus que ne le fait le film.
Et d'ailleurs, toutes vos remarques vont dans se sens. Vous avez parlé de vos connaissances sur la Shoah, de vos familles, de la guerre en Ukraine ou du génocide actuel en Palestine, on pourrait parler de toutes les horreurs qu'on accepte tous pour notre propre confort. Mais à aucun moment tout ça ne vient du film ou du cinéaste.
Le film met tout ça littéralement dans un musée à la fin.
A la fin du film, la violence, le racisme, le colonialisme sont dans un musée. Et nous on a juste regardé le reality show "les Berlinois à Auschwitz" avec comme dans tout reality show des femmes en maillot de bain au bord de la piscine. Et c'était ça son sujet.
Jonathan Glazer n'élargie le questionnement de son film au violences et exploitations du monde contemporain que sur le sexisme (des domestiques au personnel du camps/musée en passant par la seule victime visible de Höss qui est une femme qu'il viole).
Là pour le coup, c'est un super sujet de film, le sexisme et le patriarcat traité autour de l'illusion de la libération personnelle de Hedwig Höss, prototype fémonationaliste qui ne s'émancipe que grâce à un systême raciste et patriarcal abject.
De ce point de vu là, c'est l'anti "Barbie Le Film".
C'était visiblement le seul sujet dont voulait parler Glazer, en tous cas le seul sujet qu'il voulait ratacher à 2024. Mais avec tellement de distance que personne n'en parle.
Et si les spectateurs et une bonne partie de la critique sont passés à côté du sujet central du film, c'est peut-être que le cinéaste a raté son film par manque d'équillibre entre son fond et la forme.
Je sais pas si le patriarcat est son sujet, sa porte d'entrée ou juste contingent à la forme qu'il s'impose.
Si tu filmes l'intimité d'une famille embourgeoisée dans un systême impérialiste et raciste, tu obtiens ça. Un épisode de l'émission Strip-tease sur une famille de hauts fonctionaires français en 2024 donnerait sensiblement la même chose. Des domestiques femmes racisées, une maîtresse de maison qui croit être émancipée parce qu'elle est libérée des taches ménagères et qu'elle croit avoir du pouvoir, et un père de famille qui va voir ailleur en cachette, voire est un violeur comme dans le film.
Et si tu filmes un musée à l'ouverture, tu verras des femmes en train de faire le ménage.
C'est pas sûr que ce soit pour montrer ça qu'il a choisi cette forme. C'est plutôt l'inverse.
On en revient à la question. Est-ce que c'est pas juste un faiseur de forme ?
"Yannick c'est une honte"merci Stéphane, j'ai lu des choses dingues sur ce film, mal joué, mal filmé, qui ne parle de rien, et c'est sorti au cinéma, je plains les spectateurs
Zone d'intérêt.
Le plus grand film de ce millénaire.
Quand la forme dit le fond. Tout y est.
L'analyse de Bégaudeau est géniale.
Pour comprendre ce film, pour comprendre l'époque, voir l'interview de l'historien Chapoutot sur la chaîne Elucid.
Ces petits proprios, nos petits proprios, sont le fondement de la destruction de l'humanité.
Sexy Beast, Ben Kingsley avec sa présence terrifiante 😰 et traumatisante !
Les british quand même 😍
Terrifiant mais drôle, avec mon frère on était plié devant le film et le personnage de Kingsley, un roi de la punchline totalement psychopathe mais à prendre au second voir au troisième degré (sinon on a pas compris l'intention du Réal je pense) .
@@Lsda1210
Euh non, rien de drôle de drôle dans ce film. 🙄
Should we carry on in english, seems like you understand english culture better than i do.
Why is that funny ?
@@TheStanley1000 je trouve le personnage de Kingsley tellement poussé à l'extrême, dans ses réactions, ses répliques, que les scènes de confrontations avec Ray Winston en deviennent carrément drôles . Pareil pour la scène dans l'avion où Kingsley se decide finalement a ne pas quitter l'Espagne mais il a un tel orgueil qu'au lieu d'assumer devant Winston et les autres qu'il a changé d'avis il préfère inventer une histoire tordue en accusant un Stewart de la compagnie aérienne de son avion pour Londres d'attouchements afin d'expliquer le fait qu'il revienne dans la villa. Si ça c'est pas drôle 😂😂😂 alors après on est dans l'humour très noir certes, mais l'humour quand même , ça me paraît évident. Dommage que tu sois passé à côté de l'humour du film, c'est ce qui fait selon toute son originalité. On est pas tous sensible au même humour...
Moi, j'ai vu Sleep en caleçon... Sinon, carrément en phase avec l'enthousiasme de l'équipe pour le film. Quand je repense, au tout début du film, à la première nuit où la femme trouve le chien caché sur la terrasse, le fait qu'il se terre là puis qu'il se cache sous le lit, sa sonne comme un élément purement fantastique je trouve. C'est pas normal que le chien est peur de son maître : s'il s'est caché à deux reprises, on peut croire que l'homme est réellement possédé car le chien ne reconnaît pas son maître. Du coup, ça donne un argument concret (enfin je trouve) pour ceux qui y voit du fantastique.
super comme toujours, vous devriez mettre les liens des bandes annonces en lien
Pourquoi ? T’es sur UA-cam. Tu peux les trouver toi-même.
J'aimais au début Dupieux. Depuis quelques films je suis perplexe. Mais je crois que c'est le cinéma français en général qui me laisse de marbre. Un comble au pays de la comédie
🦧
Entre Cameron qui fait un film tous les 20ans et Dupieux 4 films en 2ans j'ai pas choisi mon camp
On sait déjà que Dupieux n’arrive pas au même résultat.
Stephane est un peu du sur le Glazer (la hype l’a saoulé?), le film marche sur un seul concept, c’est vrai, mais il le fait bien et jusqu’au bout. Je ne sais pas si j’aurais envi de le revoir, mais il me restera des choses (comme pour Under the skin). En tout cas il propose un regard nouveau de dans une forme maîtrisée de bout en bout (c’est pas Dupieux quoi). Sinon toujours un régal de vous écouter et de vous soutenir après plus d’un an ❤
Pour une fois je suis totalement du côté de Moissakis. Je ne vais même pas aller voir ce film car je trouve son concept même assez nauséabond! "Guetter" ce que l'on va percevoir de l'horreur des camps, c'est pas une belle manière de parler de ça. Même avec sa farce, Taika Watiti avait eu plus de respect et de pudeur sur cette période sombre.
L'on ne peut pas pour moi faire un "jeu" avec le spectateur, sur un sujet pareil!!
Quand je repense à Roberto Benigni qui justement organisait un jeu pour son enfant. L' on comprend à la fois parfaitement l'aspect fantaisiste que pouvait voir son enfant. Tout en préservant parfaitement pour le spectateur, l'horreur de la situation!! Mais bon, il faut croire que certains ont plus de talents que d'autres...
J'ai juste une petite conclusion. Mettez vous en condition, vous sortez des camps...l'on fait un saut dans le temps et vous sortez des camps. Et ensuite vous voyez ce film. Pourriez vous vraiment en dire la même chose?
Concernant "The Zone of Interest", je pense que c'est surtout ce que chacun de nous y apporte. Nous connaissons tous plus ou moins le sujet, et c'est justement ça le génie du film. Il ne nous tient pas par la main pour ressentir, c'est vraiment notre perception de l'image et du son avec notre bagage émotionnel et culturel qui nous guide au fil de ce récit d'une banalité terrifiante.
C’est là toute la paresse du propos justement. Le sujet est ultra balisé et traité, on sait déjà où on se situe émotionnellement et moralement avant d’entrer dans la salle.
Personne n'a trouvé que le frère jumeau d'Amelia children c'était un cosplay de tommy Wiseau ?
Si, grave!
Superbe débat pour Sleep, j'y ai vu un niveau de lecture encore différent du votre pour moi :
SPOIL : le film traite de la charge mentale : au début le mari ne vit pas mal la situation alors que la femme sombre peu à peu et fait tout pour l'aider. Quand le bébé arrive il n'y a aucune scène avec le mari, il n'est pas à la maternité et ne prend le relai que quand la femme est à bout.
Sous ses airs sympathique il est l'incarnation de l'homme "cool" mais qui ne se prend pas en charge. Des plus, elle semble cadre dans un groupe quand lui est intermittent en proie aux doutes et elle le pousse dans ses rêves. Elle est LE pilier du foyer.
Quand sa femme de va pas bien : ellipse et direction HP directement alors que sa femme a vécu l'enfer essayant de composer avec sa condition. Le film critique également la posture de la femme, jusqu'au-boutiste dans sa vision du couple (CF panneau bois) jusqu'à mettre en danger son enfant, la séparation ne lui traverse même pas l'esprit une seule seconde (CF scène avec la voisine sur le divorce).
C'est pour cela que j'ai interprété la fin comme fantastique, la femme à bout de nerf qu'on prend pour folle alors qu'elle gère tout a finalement raison. Elle aura tout géré de A à Z alors qu'on la prend pour une hystérique. En partie à tort puisque sa posture est également critiquée comme évoqué précédemment, à ne pas remettre en question une seule seconde son statut et la sacralisation de la famille nucléaire.
Bref, grand film manifestement !
Bonjiur. Le podcast sera bientôt dispo ? J’aime vous écouter :) bravo pour votre travail
Il est dispo day-one quand on a une appli qui marche.
@@MarinTruli merci pour ce commentaire constructif. D’habitude je l’avais en Day one mais là non…
@@buzzstef69 Ca vaut le coup de toujours jeter un coup d'oeil sur le site capturemag.fr
The lady in the red dress, un bug dans la matrice !! Enfin Merci pour cette vidéo.
Euh..dialogues ciselés dans Yannick?
Stephane moissakis dit toujours les termes.
"A aucun moment je ne ressens l'horreur de la situation" à propos de zone of interest, marrant comme Stéphane fait l'éloge du film sans s'en rendre compte. Et puis l'argument de mauvaise foi "si tu montres le film à un gamin il comprend pas de quoi ça parle", c'est le niveau 0 de l'argumentaire, je vois pas pourquoi un film aurait le devoir d'embarquer tout son public et ça vaut ce que ça vaut mais c'est un PG-13 déjà
Concernant la Zone d'Intérêt, certaines choses dites dans la critique m'ont fait penser au film Amen de Costa-Gavras
Ok.
Stéphane juge autant le film de Dupieux que la personnalité du réalisateur, son opinion sur le film me suffit.
Pour moi, "Sleep" n'est pas un film fantastique. Team Clémence
Ben est que le sujet c de récidiver l'histoire ou est-ce que le sujet c de montrer comment on peut sombrer dans l'horreur par déni ?
la zone d'intérêt : la bande annonce est glaçante et fait son petit effet mais le film est bien trop long, le dispositif pourtant inédit, original , ne tient pas sur la durée
Bon ben j'ai arrêté le visionnage quand vous commencez à traiter Sleep pour ne pas me faire spoiler... J'espère qu'il y aura quand-même deux ou trois de ces calembours dont Vincent Guignebert a le secret... 🤞😏
Sinon, pas encore vu La Zone d'Intérêt, mais beaucoup aimé la qualité de vos échanges sur le film ! 👍
Et un grand merci pour vous être arrêté-e-s un peu sur le "cas Quentin Dupieux". Perso, j'ai décidé d'arrêter d'aller voir ses films en sortant de Fumer Fait Tousser : un peu (très) naïf, et au regard de la génération à laquelle il appartient, j'avais osé espérer qu'il en ferait au moins une petite parodie respecueuse de super seintai... Ce fût l'arnaque de trop 🙄🤦🏻♂️
Je suis assez d'accord avec l'équipe concernant Dupieux. Au départ, la démarche semble artistique mais là on dépasse les limites et ca sent bien le foutage de gueule. Rien qu'à al bande annonce Dali je ne l'ai pas senti du tout, rien que l'acting....mon dieu, qu'ils sont tous mauvais. D'ailleurs quand t'entends des interviews de Cohen qui te dit qu'il a bossé une semaine pour préparer son personnage....Bon déjà, une semaine c'est dérisoire mais en plus c'est certainement moins. La méthode de travail a l'air flemmarde des acteurs jusqu'au réal. Bien triste tout ça.
Les différents acteurs incarnent les humeurs de Dali. Il est vrai que dans le jeu Bear et Cohen éclipsent Lelouche et Marmaï mais les rôles de ses derniers sont plus introvertis. Perso je suis content que Dupieux existe car il offre une proposition singulière. J’ai l’impression que les critiques l’analysent au premier degré, ce qui me semble une erreur. Notre cerveau cherche constamment à créer du sens à ce que nous vivons et percevons. Mais Dupieux est un David Lynch. Il nous faut donc accepter de lâcher prise sur notre volonté de contrôle pour que paradoxalement leurs propositions fassent sens.
En anecdote n’y a-t-il pas une pointe de jalousie sur le succès (étonnant je l’accorde) de Dupieux?
C'est mouuu c'est looong... intéressant mais tellement tristounet... Allez!! Du café pour tout le monde!!!! Deux de tensss
Attendez mais Latex, c'est LE Latex de LMDMF ?
Ad nauseam*
Complètement capté par la critique d'Eric sur Zone of Interest, il resume bien ce qui m'a gêné, ce qui tient du mauvais goût.
Dommage que vous n'ayez pas parlé de La Bête de Bertrand Bonello. 😔
Ça ne fait pas partie de nos envies.
@@Capture-Mag Ok. ;)
C est bien, au fait ?
C'est couru d'avance que Stéphane va haïr ce film. Car c'est français, et que ça a le toupet de faire de fantastique sans se calquer sur les américains.
@@erichvogel7831Désolé Érich, je n'avais pas vu ton commentaire. Beaucoup aimé pour ma part, mais il faut être patient car la première heure (toute la partie dans le passé) est assez plombante, trop verbeuse et théorique. Heureusement, à partir d'une magnifique séquence sous-marine, Bonello revient ensuite à ce qui me touche le plus dans son cinéma depuis L'Apollonide, à savoir une mélancolie existentielle qui passe plus par le sensoriel que par les dialogues et qui mélange les genres. La Bête est vraiment une proposition de genre étonnante, originale et très ambitieuse (peut-être même un peu trop dense parfois, c'est pas toujours évident de relier les fils entre ses trois espaces-temps), avec plusieurs niveaux de lecture, comme on en voit très peu en France.
J'ai très envie de voir "The zone of interest" et je regrette un peu qu'aucun d'entre vous n'ai cité le livre "la banalité du mal" d'Hanna Arent, même si l'idée a été évoqué qd vous avez dit que l'on s'habitue à l'horreur du quotidien. heureusement que "l'intello de la bande" à qd même cité "la mort est mon métier" de Robert Merle.
Sans avoir vu Daaali ni même apprécier particulièrement Dupieux, je trouve osé un tel réquisitoire contre son cynisme insolent et un audit de comptabilité réac, quand vous trouvez l'indulgence et la courtoisie pour envisager des Barbie ou des Mario comme des propositions de cinéma respectables. Vous avez l'indignation curieusement sélective
Prendre l’avis d’une personne pour l’avis de toute l’équipe c’est bel et bien être sélectif.
@@Capture-Magje suis bien navré mais en l'occurrence vous êtes tous dans un consensus pour dénoncer une imposture, artistique, auteuriste, comptable ou autres motifs. Pour expliquer que c'est pas méritant. Pas de souci avec ça mais derrière, 40 minutes pour parler d'un Mario avec plus de respect/de curiosité de produit, que ce soit pour défendre ou critiquer, y a quand même un truc pas très équilibré pour des gens d'ordinaire érudits sur le cinéma comme un peu plus qu'un divertissement utilitaire.
C'est un avis qui n'engage que moi mais j'ai pas l'impression d'un crachat gratuitement mesquin
Vincent n’est pas virulent sur Dupieux. Redescend avant de traiter les gens de reac sans distinction.
@@MarinTruli Toutes mes excuses à Vincent depuis le parking souterrain. J'achèterai 6 mook en signe de repentance. Car j'ai douté.
J'attendais une critique de Ferrari et création of the God tant pis....
Ferrari sort le 8 mars.
les deux sont nuls ! ^^
@@gregmosko je ne suis pas d'accord mais bon....
@@travisplainview1663 t'a aimé lequel? Les deux?
@@gregmosko de toute façon les goûts et les couleurs, perso je n'ai pas aimé la zone d'intérêt qui est quand même tres apprécié , et j'ai détesté RRR qui est unanimement apprécié , alors que j'ai adoré the killer ....j'ai aussi bien aimé Ferrari et creation
Est ce que vous pouvez faire deux parties sans spoil / avec spoil.
Je ne sais même pas si ça vaut la peine d'aller voir Sleep 😂
J'ai coupé au cas où...
Tres bien. Vous écouterez quand vous l’aurez vu. Ça casse la conversation autrement, c’est pour ça qu’on prévient.
@@Capture-Mag je comprends.
Quand vous donniez la météo dans Sale Temps pour un Film, ça donnait un avant goût :)
@@jccdmkb et surtout Clémence le précise des l’ouverture de l’emission.
@@Capture-Mag j'adore ce que vous faites quand même :)
On dirait içi le fameux sketch des Inconnus avec les critiques de cinéma 😊😊...
Clémence :" Ça m'a fait penser à ce qui se passe justement en ..en Palestine " 😬 Ouhlala attention la comparaison interditissime ☝🏻
Ahahah j'ai senti le regret instantané
Bien joué Clemence sur ce coup la, la majorité des pays dit " démocratiques " ferment leurs bouches face aux horreurs qui ce passent en Palestine, sans oublier " le transfert de populations " ( pour être poli ) qui pointe à l’horizon.
@@dannywild ahahah oui mais c'était spontané, si elle avait eu le temps de réfléchir avant, elle ne l'aurait pas dit ça se voit
@@surdejmartin5525 ça traduit le niveau de " flip " des personnalités publiques, mais ça à été garder dans l'enregistrement de la vidéo, donc, elle a du courage, bravo à elle 🙏
Ca n'a rien à voir avec la Palestine.
Relisez le livre " le Mal ordinaire " .
Les nazis ont "industrialisé " un génocide.
@@chriscb6305 Sauf que la comparaison n'était pas sur les méthodes.
La comparaison était sur la capacité à trouver un interêt materiel personnel et à fermer les yeux, accepter, voire à participer activement.
Et là, pour le coup, la comparaison entre les deux situations est la bienvenue.
a propos de sleep vous etes 5 'occidentaux' à donner votre avis .mais commencez par vous demander croyez vous aux fantome , demandez vous comment la culture asiatique perçoit ce film .
molissiakis devrait s'en tenir a ses critiques des films de steven seagal et autres bouzes pour demeurés
Ok Michel je suis sûr qu'il en prendra note
Stéphane il arrive même à rager sur la zone d'intérêt ... l'an dernier j'ai l'impression que le seul bon film de l'année à ses yeux, c'était le mission impossible avec sa photographie de pub nespresso ...
Petit aide mémoire :
Stéphane a défendu Suzume, Pinocchio, Avatar 2, Dernière Nuit à Milan, Babylon, Misanthrope, The Fabelmans, Tar, Bardo, Inu-Oh, Amsterdam, Armageddon Time, Nope, 3000 ans à t’attendre…
La Clémence Gueidan qui oublie un peu vite et crache sur la mémoire des victimes Israéliennes (et pas seulement celles du 07 octobre ) est navrante ....