Tes vidéos sont bien filmées et bien montées. Images bien fixent, bien cadrées sur le sujet, pas d'écran noir à fixer pendant des secondes interminables, pour un impatient comme moi, ça compte énormément. Bref c'est le pied à visionner, Merci !
+lsssXsssl Merci pour votre commentaire. Ces orages font partie des plus actifs électriquement parlant que l'on ait observés en Belgique depuis la formation de notre collectif. Aux États-Unis, ce genre de phénomène est plus courant mais cela reste tout de même un moment particulièrement phénoménal même là-bas.
en France une fois un orage fort avec éclairs, puis ""fini"" et des éclairs puissants et que des coups de foudre 7 plus ou moins, en suivant, puis terminé pour de bon c'est curieux
Voilà une bonne réflexion ! En fait, bien que celle-ci frappe le sol de temps en temps au cours de la séquence présentée ici, l'activité électrique a été essentiellement intranuageuse. Ce genre de caractéristique est plutôt importante dans les systèmes orageux étendus et dynamisés par l'atmosphère comme ici et dans le cas des orages supercellulaires. Bien entendu, il y a toujours des zones où les éclairs nuage-sol frappent mais beaucoup d'autres où ceux-ci sont plutôt absents. Dans le cas des MCS (système convectif de méso-échelle), c'est plutôt à l'avant qu'on les retrouve et dans une moindre mesure dans le corps et à l'arrière du système mais de manière très aléatoire et disparate. C'est aussi à l'arrière que l'on retrouve les éclairs internuageux les plus développés. Dans le cas des orages supercellulaires, c'est plutôt au sein du courant descendant et autour du mesocyclone que l'on retrouve l'activité nuage-sol mais celle-ci est extrêmement moins importante que l'activité intranuageuse qui s'y déroule faisant entendre un grondement continu à la manière de ce qui s'est produit dans la séquence avec le MCS ici. Enfin, un dernier point à noter est le phénomène de masquage qui peut être provoqué par l'épaisseur du courant descendant composé de précipitations dont la densité peut tout simplement cacher les coups de foudre et en diffuser la lumière de ceux-ci.
***** D'accord c'est plus clair ainsi, et merci par la même occasion d'avoir étendu cette explication aux orages supercellulaires ! J'aimerais juste enjamber sur un autre point, concernant la grêle et la couleur des éclairs... J'entends tout le temps le même refrain sur la couleur des éclairs, c'est-à-dire éclair rouge = beaucoup d'humidité, éclair jaune = poussière, éclair bleu = grêle.. En théorie tout le monde dit ça, mais dans la réalité j'ai toujours constaté une chose chez moi (dans le Sud-Ouest de la France) : les éclairs sont toujours violets (surtout au cours de l'orage) et jamais il ne grêle, jamais jamais jamais ! Il était juste tombé le mois dernier des mini-grêlons (en forme de morceaux de sucres qu'on trouve sur les galettes) provenant d'un orage très discret (activité électrique quasi-inexistante, mais les là la couleur des éclairs tendait davantage vers le bleu, et il étaient blancs avant l'orage, avec des spider à la fin) mais c'est tout... Est-ce-que cette théorie sur la couleur des éclairs est conforme à la réalité ? Quant à la grêle, où et quand tombe-t-elle de préférence dans une cellule orageuse ? En tout cas merci encore de la réponse précédente, ça fait plaisir ! :)
Anthony Karrthus Au niveau de la couleur des éclairs, on a effectivement souvent entendu parler de cela. On va dire que ce genre d'observation est vraie mais dans des situations où d'autres facteurs ne risquent pas d'influencer cette coloration. Par exemple, un orage lointain produisant des coups de foudre aura tendance à nous les faire voir jaunâtre ou rougeâtre quelque soit la nature de l'orage. Cela provenant de la présence des nombreuses poussières en suspension dans l'atmosphère entre nous et l'orage qui finissent par absorber le rayonnement bleu et vert de plus petite longueur d'onde à la manière d'un couché de soleil (cela tend donc vers le rouge). Il peut donc peut-être s'agir d'un orage aux faibles précipitations contrairement à ce que l'on pourrait croire en suivant la règle des couleurs. Sinon, certains éléments ont tendance à revenir au niveau des couleurs et que l'on peut prendre en compte lorsque le phénomène est proche. On a souvent des éclairs jaunâtres dans un environnement où les poussières ont été soulevées par le vent, voire même aspirées par le courant ascendant. Notre équipe de traqueurs voyait souvent ce genre de phénomène apparaître sous le courant ascendant des orages supercellulaires en milieu semi-désertique aux USA. Ce qui correspond à la règle mais il fallait donc une situation bien établie pour que cela puisse se voir clairement. Par contre, en ce qui concerne le côté bleuté de la foudre, nous n'avons pas encore pu faire suffisamment d'observation exhaustive de la foudre mêlée à la grêle pour pouvoir donner un avis tranché car les chutes de grêles observées par notre équipe ont souvent été accompagnées par de très fortes précipitations de pluies. Ce qui est par contre récurrent, c'est la présence d'un ciel verdâtre accompagnant cette grêle. Enfin, pour la couleur rouge, cela a tendance à se mettre en place lors de fortes précipitations mais on va dire que les éclairs prennent plutôt une couleur blanc-rosée car leur proximité alliée à leur intensité a quand même tendance à nous solariser les yeux, cela faisant tendre la coloration vers le blanc donc. Par ailleurs, un éclair qui frappe un environnement proche de l'observation et où il n'y a pas beaucoup d'obstacle entre celui-ci et l'observateur aura tendance à être blanc car peu d'éléments de son spectre sera perturbé par celui-ci. Donc, on parle souvent d'éclair blanc en milieu sec mais attention, de loin, il paraîtra tout de même rouge comme expliqué dans le premier paragraphe. Enfin, concernant l'endroit où se situe la grêle de préférence, c'est surtout au niveau où le courant descendant jouxte le courant ascendant des orages en général car c'est à cet endroit que le courant ascendant pourra maintenir le plus longtemps possible les hydrométéores les plus lourd. Dans les orages multicellulaires, elle arriven donc généralement à l'avant, là où se situent les colonnes ascendantes du système et au niveau des orages supercellulaires, on l'a retrouve dans la fameuse zone correspondant à la cage de l'ours soit sous le mésocyclone et entre le courant ascendant et descendant de l'orage. La zone de grêle se situe généralement au sud-ouest de la cellule mais cela peut varier selon les cas. En tous cas, elle est juste au nord de l'écho en crochet. Cette zone correspond aussi à la partie la plus intense du RFD d'un orage supercellulaire. En outre, les orages monocellulaires à pulsation peuvent aussi provoquer des chutes de grêle (par forte instabilité de l'air, connu dans le sud-ouest de la France justement) mais dans ce cas là, elle peut quasiment recouvrir toute la surface de l'orage mais pendant une durée limitée car le courant ascendant finit assez vite par être étouffé par le courant descendant qui tombe en son sein. C'est comme ça que des parcelles entières de vignes peuvent être détruite sur d'assez grandes surfaces.
***** Je m'attendais pas à une si belle réponse, franchement merci mille fois, grâce à vous il y a des choses que je comprends mieux, notamment en ce qui concerne cette fameuse couleur des éclairs ! :)
guillaume koch Par ces temps orageux, on est souvent sur le terrain ce qui limite les possibilités, cela dit, durant l'une ou l'autre soirée de la semaine en cours mise à part demain mardi, il devrait être possible de se donner un rendez-vous. Disons vers 20h ou 20h30. Donnez-nous le jour qui vous arrange le plus et un de nos membres répondra à vos questions.
à la PENTECOTE, rares orages, rare nuage, car ce qu'on peut connaître de Dieu est manifeste pour eux, Dieu le leur ayant fait connaître. 20 En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l'oeil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages.
Ils sont donc inexcusables, 21 puisque ayant connu Dieu, ils ne l'ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces; mais ils se sont égarés dans leurs pensées, et leur coeur sans intelligence a été plongé dans les ténèbres. 22 Se vantant d'être sages, ils sont devenus fous
Vraiment impressionnant cela me rappelle le système multicellulaire MCS qui a eu lieu en France le 26 juillet 2013
wouaw, quel beau spectacle ! c'est super aussi la façon dans laquelle tu as monté ces différents plans In/Out ! :D
Tes vidéos sont bien filmées et bien montées. Images bien fixent, bien cadrées sur le sujet, pas d'écran noir à fixer pendant des secondes interminables, pour un impatient comme moi, ça compte énormément. Bref c'est le pied à visionner, Merci !
+lsssXsssl Merci pour votre commentaire. Ces orages font partie des plus actifs électriquement parlant que l'on ait observés en Belgique depuis la formation de notre collectif. Aux États-Unis, ce genre de phénomène est plus courant mais cela reste tout de même un moment particulièrement phénoménal même là-bas.
Tu utilises quoi comme appareil pour avoir une si belle qualité?
***** Utilisez vous Meteociel pour localiser les orages en Belgique ? Je l'utilise car je fait également quelque video (non diffusée)
Nos traqueurs suivent généralement les sites suivants : Sat24, Lightningmaps et l'un ou l'autre radar de précipitations.
j'ai connu la même chose, à Ottignie où j'habite, pas de foudres ? pourquoi ?
superbe dommage qu'il n'y est pas des orages comme celui ci en france avec une telle activitee electrique :/
J'habite près de la Belgique et je n'ai aucun orage. Il y a eu un orage tel celui-ci vers mai 2009, après plus d'orages ressemblant.
Magnifique!! :)
en France une fois un orage fort avec éclairs, puis ""fini"" et des éclairs puissants
et que des coups de foudre 7 plus ou moins, en suivant, puis terminé pour de bon
c'est curieux
Mrc bcp
Pourquoi la foudre ne tombe-t-elle jamais ?
Voilà une bonne réflexion ! En fait, bien que celle-ci frappe le sol de temps en temps au cours de la séquence présentée ici, l'activité électrique a été essentiellement intranuageuse. Ce genre de caractéristique est plutôt importante dans les systèmes orageux étendus et dynamisés par l'atmosphère comme ici et dans le cas des orages supercellulaires.
Bien entendu, il y a toujours des zones où les éclairs nuage-sol frappent mais beaucoup d'autres où ceux-ci sont plutôt absents. Dans le cas des MCS (système convectif de méso-échelle), c'est plutôt à l'avant qu'on les retrouve et dans une moindre mesure dans le corps et à l'arrière du système mais de manière très aléatoire et disparate. C'est aussi à l'arrière que l'on retrouve les éclairs internuageux les plus développés.
Dans le cas des orages supercellulaires, c'est plutôt au sein du courant descendant et autour du mesocyclone que l'on retrouve l'activité nuage-sol mais celle-ci est extrêmement moins importante que l'activité intranuageuse qui s'y déroule faisant entendre un grondement continu à la manière de ce qui s'est produit dans la séquence avec le MCS ici.
Enfin, un dernier point à noter est le phénomène de masquage qui peut être provoqué par l'épaisseur du courant descendant composé de précipitations dont la densité peut tout simplement cacher les coups de foudre et en diffuser la lumière de ceux-ci.
***** D'accord c'est plus clair ainsi, et merci par la même occasion d'avoir étendu cette explication aux orages supercellulaires !
J'aimerais juste enjamber sur un autre point, concernant la grêle et la couleur des éclairs...
J'entends tout le temps le même refrain sur la couleur des éclairs, c'est-à-dire éclair rouge = beaucoup d'humidité, éclair jaune = poussière, éclair bleu = grêle..
En théorie tout le monde dit ça, mais dans la réalité j'ai toujours constaté une chose chez moi (dans le Sud-Ouest de la France) : les éclairs sont toujours violets (surtout au cours de l'orage) et jamais il ne grêle, jamais jamais jamais ! Il était juste tombé le mois dernier des mini-grêlons (en forme de morceaux de sucres qu'on trouve sur les galettes) provenant d'un orage très discret (activité électrique quasi-inexistante, mais les là la couleur des éclairs tendait davantage vers le bleu, et il étaient blancs avant l'orage, avec des spider à la fin) mais c'est tout...
Est-ce-que cette théorie sur la couleur des éclairs est conforme à la réalité ?
Quant à la grêle, où et quand tombe-t-elle de préférence dans une cellule orageuse ?
En tout cas merci encore de la réponse précédente, ça fait plaisir ! :)
Anthony Karrthus Au niveau de la couleur des éclairs, on a effectivement souvent entendu parler de cela. On va dire que ce genre d'observation est vraie mais dans des situations où d'autres facteurs ne risquent pas d'influencer cette coloration.
Par exemple, un orage lointain produisant des coups de foudre aura tendance à nous les faire voir jaunâtre ou rougeâtre quelque soit la nature de l'orage. Cela provenant de la présence des nombreuses poussières en suspension dans l'atmosphère entre nous et l'orage qui finissent par absorber le rayonnement bleu et vert de plus petite longueur d'onde à la manière d'un couché de soleil (cela tend donc vers le rouge). Il peut donc peut-être s'agir d'un orage aux faibles précipitations contrairement à ce que l'on pourrait croire en suivant la règle des couleurs.
Sinon, certains éléments ont tendance à revenir au niveau des couleurs et que l'on peut prendre en compte lorsque le phénomène est proche. On a souvent des éclairs jaunâtres dans un environnement où les poussières ont été soulevées par le vent, voire même aspirées par le courant ascendant. Notre équipe de traqueurs voyait souvent ce genre de phénomène apparaître sous le courant ascendant des orages supercellulaires en milieu semi-désertique aux USA. Ce qui correspond à la règle mais il fallait donc une situation bien établie pour que cela puisse se voir clairement.
Par contre, en ce qui concerne le côté bleuté de la foudre, nous n'avons pas encore pu faire suffisamment d'observation exhaustive de la foudre mêlée à la grêle pour pouvoir donner un avis tranché car les chutes de grêles observées par notre équipe ont souvent été accompagnées par de très fortes précipitations de pluies. Ce qui est par contre récurrent, c'est la présence d'un ciel verdâtre accompagnant cette grêle.
Enfin, pour la couleur rouge, cela a tendance à se mettre en place lors de fortes précipitations mais on va dire que les éclairs prennent plutôt une couleur blanc-rosée car leur proximité alliée à leur intensité a quand même tendance à nous solariser les yeux, cela faisant tendre la coloration vers le blanc donc.
Par ailleurs, un éclair qui frappe un environnement proche de l'observation et où il n'y a pas beaucoup d'obstacle entre celui-ci et l'observateur aura tendance à être blanc car peu d'éléments de son spectre sera perturbé par celui-ci. Donc, on parle souvent d'éclair blanc en milieu sec mais attention, de loin, il paraîtra tout de même rouge comme expliqué dans le premier paragraphe.
Enfin, concernant l'endroit où se situe la grêle de préférence, c'est surtout au niveau où le courant descendant jouxte le courant ascendant des orages en général car c'est à cet endroit que le courant ascendant pourra maintenir le plus longtemps possible les hydrométéores les plus lourd. Dans les orages multicellulaires, elle arriven donc généralement à l'avant, là où se situent les colonnes ascendantes du système et au niveau des orages supercellulaires, on l'a retrouve dans la fameuse zone correspondant à la cage de l'ours soit sous le mésocyclone et entre le courant ascendant et descendant de l'orage. La zone de grêle se situe généralement au sud-ouest de la cellule mais cela peut varier selon les cas. En tous cas, elle est juste au nord de l'écho en crochet. Cette zone correspond aussi à la partie la plus intense du RFD d'un orage supercellulaire.
En outre, les orages monocellulaires à pulsation peuvent aussi provoquer des chutes de grêle (par forte instabilité de l'air, connu dans le sud-ouest de la France justement) mais dans ce cas là, elle peut quasiment recouvrir toute la surface de l'orage mais pendant une durée limitée car le courant ascendant finit assez vite par être étouffé par le courant descendant qui tombe en son sein. C'est comme ça que des parcelles entières de vignes peuvent être détruite sur d'assez grandes surfaces.
***** Je m'attendais pas à une si belle réponse, franchement merci mille fois, grâce à vous il y a des choses que je comprends mieux, notamment en ce qui concerne cette fameuse couleur des éclairs ! :)
Почему тут быстрые грозы☈
***** Avez vous Skype ? J'ai mille et une question à vous poser
guillaume koch Oui, il faudra juste se donner un rendez-vous pour se connecter mais c'est tout à fait possible :)
***** Avez vous le temps pour un RDV Skype vers 16:30 ?
guillaume koch Par ces temps orageux, on est souvent sur le terrain ce qui limite les possibilités, cela dit, durant l'une ou l'autre soirée de la semaine en cours mise à part demain mardi, il devrait être possible de se donner un rendez-vous. Disons vers 20h ou 20h30. Donnez-nous le jour qui vous arrange le plus et un de nos membres répondra à vos questions.
les éclairs sont mauve c bizarre d'habitude c tjs blanc ou bleu
moi j'ai deja vu vert et orange bleu et blanc et violet aussi
***** Je suis dispo dans 10 minutes ,et vous ?
à la PENTECOTE, rares orages, rare nuage,
car ce qu'on peut connaître de Dieu est manifeste pour eux, Dieu le leur ayant fait connaître. 20 En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l'oeil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages.
waw! il faut pas être épileptique!
Vamumamo
Ils sont donc inexcusables, 21 puisque ayant connu Dieu, ils ne l'ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces; mais ils se sont égarés dans leurs pensées, et leur coeur sans intelligence a été plongé dans les ténèbres. 22 Se vantant d'être sages, ils sont devenus fous
***** Avez vous Skype ? J'ai mille et une question à vous poser