Association Ryad el andalous_Slisla bachraf raml maya_Cheikh Ahmed Malti_80'.

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  • Опубліковано 18 лис 2024
  • Il y a dans cette élégante interprétation de la Slisla bachraf raml maya, véritable agrément pour l’oreille et l’esprit, le souci d’une déclamation très correcte, l’élégance et la clarté de la mélodie. Il en résulte un art admirablement harmonieux. Cette brillante composition témoigne d’un art avancé qui va au-delà de la maîtrise purement technique pour s’abreuver des ressources de l’expression et faire œuvre de goût. En cela, l’association Ryad el andalous est digne d’admiration. Fondée par Cheikh Ahmed Malti, elle fait véritablement honneur au patrimoine de la chanson andalouse. Cheikh Ahmed Malti était un éminent musicien, par la probité de ses engagements, ancrés dans la tradition, par la sobriété caractérisant sa musique et sa maestria de diriger son ensemble. Sa culture musicale andalouse est au prix de sérieuses recherches effectuées auprès des grands spécialistes mécènes ou musiciens qui ont porté son flambeau jusqu’à l’indépendance du pays, voire notamment Cheikh Boumédiène Benqbil Benzineb, Cheikh Mustapha Senoussi Bereksi, Cheikh Mustapha Belkhodja, Cheikh Abdelghani Malti, etc. Le scrupule des vieux maîtres a joué un rôle dans le respect hiératique de règles de cette musique considérée comme un héritage noble, expression d’un raffinement ancestral en Andalousie et dans le Maghreb. Cet art musical honore tant le passé du Maghreb et de l’Andalousie, mais également de Tlemcen dont le nom reste attaché également à la mémoire des grands poètes - compositeurs qui ont non seulement enrichi le patrimoine de la Sana’a, mais également favorisé l’éclosion d’autres standards esthétiques connexes : le Haouzi, le Gherbi, le Medh d’essence populaire. Fondateur de l’association ‘’Ryad al-Andalous’’, en 1977, dont il dirigea, avec beaucoup d’amour et de brio, l’orchestre, jusqu’à la fin de sa vie, il concentra son énergie sur l’enseignement. Ses interprétations des œuvres du corpus de la Sana’a et du Haouzi étaient très remarquées. Un exemple de plein dévouement à l’art et l’un des derniers phares parmi les héritiers de la vieille école ‘’Sana’a-Gharnata’’. Aujourd’hui une pléiade d’artistes triée sur le volet assure l’exaltante mission de transmission et de préservation de cet art de goût plusieurs fois centenaire, continuant inlassablement l’œuvre du maître Ahmed Malti. Nos plus vifs encouragements à Hami Sbaâ, Ghouti Guernaz et d’autres encore de la fine fleur de nos musiciens les plus doués.

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