@@lamanueariam ...Les chaussures, c'est sociétal ou social??? ...fashion victim ou peuple destitué? ..."Rire fou... Fou-rire... on ne sait plus très bien" comme disaient les Inconnus si visionnaires...
Que le modèle social ne permette pas aux gilets jaunes de s'exprimer et qu'il fut de facto, pour eux - ou pour nous si nous en sommes - cadavérique ou inexistant : qu'y-a-t-il de surprenant là-dedans? Leur rétorquer "mais de quoi vous plaignez-vous, il y a des modèles sociaux bien pires ailleurs" relève de la canaillerie la plus embourgeoisée (aveugle ou non à elle-même) et n'est, au reste, que la plate répétition des litanies des gouvernants actuels... Non. Désespoir, révolte et ré-espérance des gilets jaunes (cf. le RIC ou les ateliers constituants par exemple) sont à mon sens bien plus que quelque affect épiphénoménal jaillissant d'un essaim d'individus mal jouissant, avides de reconnaissance identitaire ou de caresses "ego-psychologiques", bien plus qu'une simple reconnaissance "sociétale" : ils usent même de caractéristiques d'un mouvement social des plus radicalement déterminé, auto-géré, créateur (appropriation des ronds-points, établissement de "villages" 24h sur 24h, etc.) et très long et distillant dans la durée. Là est sa particularité et sa force. Là a été la crainte principale du pouvoir. Par ailleurs, dire que les gilets jaunes ne pointaient pas des injustices, se clamant de la majorité (fut-elle d'ordinaire "silencieuse") et ne demandaient pas ainsi "réparation" (sic) - donc que les gilets jaunes ne constitue qu'un mouvement "sociétal" et "minoritaire" pour Milner - peut demeurer discutable, et qu'est-ce à entendre que ce "sociétal" pour Milner? Je n'ai pas bien saisi le pourquoi de ce distinguo social / sociétal, sauf à "déconsidérer" le "sociétal" comme étant un "proto-social", sorte de narcissisme onaniste a-réflexif sans profondeur de champ, ou un "social adolescent" fait d'un mixte identitaro-victimaire à la "mais euh moi aussi j'existe!"... N'oublions pas que le mouvement, malgré des hauts et bas, ne s'est quasiment jamais arrêté, et a même tenu 1 an en grande intensité (on dénombre par exemple une numérotation des "actes" bien supérieure à 70 depuis novembre 2018, y compris pendant la pandémie). Et que pour un mouvement "sociétal", la frayeur du pouvoir engageant un processus d'exfiltration de Macron via hélicoptère en stand-by au-dessus de l'Elysée en décembre 2018 devrait pourtant rester dans l'histoire de ce pays. Mais le surtraitement médiatique (condamnant le mouvement très partialement, "violemment" et sécuritairement) du début des "faits" - ou des "événements" comme on disait en 68 - allié à l'abandon progressif des reportages au profit du covid tombant à point nommé a pu faire sous-estimer à certains la singularité et l'importance de ce mouvement en écrasante partie spontané et regroupant un très étonnant creuset politique des modérés aux extrêmes (se côtoyant, se parlant et s'influençant sans s'insulter sur les ronds-points). Il y avait même encore (et toujours) un nombre honorable de gilets jaunes dans les cortèges des grandes manifestations contre la réforme des retraites durant les 6 premiers mois de 2023... Ce qui les fédérait et les fédère toujours? Un "trop c'est trop" du quotidien, un décalage d'avec la grandiloquence de la devise française, une lointaine mémoire de la nuit du 4-août des manuels d'histoire, allié à une surprenante empathie transpartisane, si inquiétante pour l'Establishment et quelques élites n'osant contredire la répression de l'Exécutif, elle aussi plus que surprenante et même épinglée par nombre de pays ainsi que par l'ONU à maintes reprises pour dérives des méthodes du "maintien de l'ordre" français (amputations, énucléations, gazages intempestifs, nassages, usage des blindés, restriction du droit à manifester, arrestation et garde à vue "préventives", etc.). Alors nouvelle forme ou forme rare de "mouvement" certes, mais n'en négligeons pas la portée. Non plus que la réaction disproportionnée et - disons le mot pourtant tant médiatiquement employé à l'encontre exclusive les gilets jaunes - "violente", du pouvoir. "L'expérience" gilets jaunes vécue de l'intérieur, par son côté politique plus que politicien et pourtant non dépourvu d'idées en construction (cf. RIC & ateliers constituants), couve encore en braise dans de nombreux foyers insatisfaits de leur sort et leur déclassement. Les liens sociaux (et leurs réseaux) créés alors à l'acmé du mouvement demeurent encore bien plus actifs et prompts à se réveiller que le traitement médiatique du moment ne le laisse entendre. Macron - emblème s'il en est du malaise populaire - n'a pas "gagné" et comme chantaient les gilets jaunes : "On est là même si Macron ne veut pas, nous on est là!" ...faut-il l'entendre comme un retour tonitruant des "exclus" et des "invisibles" du narratif médiatico-politique des médias de masse (presse, radio, télé) relayant la propagande de bon ton, bref comme un retour de bâton du narratif implacable néolibéral, hégémonique et ronronnant du "There is no alternative" thatchérien? Les gilets jaunes sont selon moi bien plus qu'une jacquerie ponctuelle sur la taxation du carburant, qu'un poujadisme apéritif du café du commerce ou même qu'une revendication sociétale néo-identitaire et/ou victimiste de classes en "déclassement" constant ; ils révèlent selon moi d'une vive manière qui n'est plus si commune que ça - les soubresauts d'une insurrection populaire - l'immense malaise déshumanisant, homogénéisant, déculturant et entropique du "tout marchand", des diktats mondialisés et du réel ensauvagé de la revanche des "économistes du Mont-Pèlerin" (Hayek, Friedman, etc.) s'imposant - de manière particulièrement effrénée et éhontée depuis la chute du Mur et de l'URSS - comme seuls maîtres à bord du vaisseau "Terre", seule "évidence" permise et requise à la vie des modernes : "there is no alternative".
Bien, intéressant... chaque mot semble maintenant vidé de son sens _ démocatie représentative , souveraineté etc _ même le mot de populisme est ambigüe. Les gilets jaunes ( les vrais, ceux des ronds-points ) ne voulaient pas de soit-disant représentants... ( genre syndicats ; qui sont des parenaires sociaux et doivent représenter un nombre infime de personnes _ et sûrement être subventionnés). Une chose aussi _ pas plus tellement on pourrait dévellopper _ les médias sont un pouvoir : " nous allons suivre de près cette affaire etc" ; pouvoir au service de qui et de quoi ? Je crains bien que ce soit en partie, au service du virtuel, du spectacle et aussi de l'endormissement ; ça comme nombre d'autres choses.
Un discours de nostalgique de l'Ancien Régime après Thermidor . Un mixte inégalé de cuistrerie, de distinction, de souvenir d'une haute intelligence et d'égarements. La rancune de tous contre tous : la rancune est une faute morale , ce qui est inapproprié pour les Gilets jaunes. Qualifier de sociétal des Gilets jaunes qui ont dévasté les villes de France pour quelques dizaines ou centaines d'euros qui leur manquent, c'est fallacieux. Selon la Constitution de la 5ème République, "la souveraineté nationale appartient au peuple ". Puisque Maastricht a annihilé la souveraineté nationale, puisque les traités européens néolibéraux signés par Jospin et Vedrine ont annihilé tout indépendance politique, puisque le traité constitutionnel européen de 2005 refusé à été imposé par une forfaiture de la classe politique, le peuple a le devoir de reprendre une souveraineté qui lui a été extorquée par l'oligarchie française doublement vassalisée par l'UE et par les USA. Milner peine à se souvenir de Jean Bodin , pourtant illustre , et oublie les monarchomaques. Le multiculturalisme et l'immigration de masse accompagnent et favorisent la destruction de l'école et de la culture et favorisent l'ultralibéralisme.
J'entends ton commentaire... A le lire, j'espère juste que ton anti-libéralisme (néo ou ultra) - que du reste je partage - ne te pousse pas à déserter la (vraie) gauche de luttes au profit d'autres idées de repli sur soi plus "confortables" (mais moins internationalistes au sens révolutionnaire bien sûr, pas au sens libre-échangiste ou capitaliste). Car côté récupération des déçus, certains partis (au discours anti-système fort fallacieux) excellent. Bref, ma curiosité malsaine t'inciterait à te demander (sans juger) de quel(s) courant(s) politique(s) tu te rapprocherais le plus actuellement. Si tu veux pas répondre, pas grave je comprends.
Selon Jean Yves Camus ce que la gauche qualifie "d'extrême droite" ne l'est pas. Cela n'enlève rien à son caractère fallacieux et inepte sur les questions économiques , sociales et écologiques. Mais pour reprendre l'expression de Stéphane Rozes ils expriment une certaine vérité de l'âme de la France. A la lecture de Rachad Antonius et de Johan Chapoutot, on ne peut reconstruire un " peuple de gauche" sans questionner l'immigration de masse. Je ne crois pas et n'ai jamais cru à la Sociale ni au "peuple de gauche" excepté émotionnellement et poétiquement. Les revendications sont légitimes et je souhaite leur succès. La question est plutôt d'interroger les raisons qui ont fait qu'en 2005 les classes diplômées ont choisi l'institutionnalisation de la violence économique et en quelle mesure leur choix est fabriqué par les élites économiques et intellectuelles. La macronie est une dystopie et ceux qui soutiennent l'Ukraine dans son orbite en relèvent. Mon souhait serait des classes supérieures qui se souviennent de Savonarole et guérissent de l'hybris. Le multiculturalisme dans une société qui a détruit la collection Radio O'cora est une imposture et ne peut séduire que les esprits médiocres. 80 % d'immigrés d'origine non-européenne dans les transports en commun en région parisienne, pour la plupart peu assimilés dans une société néolibérale qui a détruit l'école, est-ce raisonnable ? Pour construire de la bonté, de la justice sociale , il faut connaître ou avoir goûté une exigence spirituelle qui a un rapport à une histoire nationale, même en temps que "fiction vraie" selon Paul Veyne. La classe intellectuelle qui a permis le passage d'une société avec des éléments démocratiques à une oligarchie dystopique ne mérite que le mépris. L'historien Dominique Julia disait : " La civilité a disparu et l'Europe n'a pas de projet ". La beauté du peuple, sa dignité sont en relation avec l'intelligence spirituelle des élites.
Il y a beaucoup de chose dans cette vidéo. 👏
Elle a des chaussures incroyables!
je crois que cest des loubishark, canon en effet!
Et je pense que, sur le côté de la pièce, c'est un mur porteur.
@@lamanueariam ...Les chaussures, c'est sociétal ou social??? ...fashion victim ou peuple destitué? ..."Rire fou... Fou-rire... on ne sait plus très bien" comme disaient les Inconnus si visionnaires...
Que le modèle social ne permette pas aux gilets jaunes de s'exprimer et qu'il fut de facto, pour eux - ou pour nous si nous en sommes - cadavérique ou inexistant : qu'y-a-t-il de surprenant là-dedans? Leur rétorquer "mais de quoi vous plaignez-vous, il y a des modèles sociaux bien pires ailleurs" relève de la canaillerie la plus embourgeoisée (aveugle ou non à elle-même) et n'est, au reste, que la plate répétition des litanies des gouvernants actuels... Non. Désespoir, révolte et ré-espérance des gilets jaunes (cf. le RIC ou les ateliers constituants par exemple) sont à mon sens bien plus que quelque affect épiphénoménal jaillissant d'un essaim d'individus mal jouissant, avides de reconnaissance identitaire ou de caresses "ego-psychologiques", bien plus qu'une simple reconnaissance "sociétale" : ils usent même de caractéristiques d'un mouvement social des plus radicalement déterminé, auto-géré, créateur (appropriation des ronds-points, établissement de "villages" 24h sur 24h, etc.) et très long et distillant dans la durée. Là est sa particularité et sa force. Là a été la crainte principale du pouvoir. Par ailleurs, dire que les gilets jaunes ne pointaient pas des injustices, se clamant de la majorité (fut-elle d'ordinaire "silencieuse") et ne demandaient pas ainsi "réparation" (sic) - donc que les gilets jaunes ne constitue qu'un mouvement "sociétal" et "minoritaire" pour Milner - peut demeurer discutable, et qu'est-ce à entendre que ce "sociétal" pour Milner? Je n'ai pas bien saisi le pourquoi de ce distinguo social / sociétal, sauf à "déconsidérer" le "sociétal" comme étant un "proto-social", sorte de narcissisme onaniste a-réflexif sans profondeur de champ, ou un "social adolescent" fait d'un mixte identitaro-victimaire à la "mais euh moi aussi j'existe!"... N'oublions pas que le mouvement, malgré des hauts et bas, ne s'est quasiment jamais arrêté, et a même tenu 1 an en grande intensité (on dénombre par exemple une numérotation des "actes" bien supérieure à 70 depuis novembre 2018, y compris pendant la pandémie). Et que pour un mouvement "sociétal", la frayeur du pouvoir engageant un processus d'exfiltration de Macron via hélicoptère en stand-by au-dessus de l'Elysée en décembre 2018 devrait pourtant rester dans l'histoire de ce pays. Mais le surtraitement médiatique (condamnant le mouvement très partialement, "violemment" et sécuritairement) du début des "faits" - ou des "événements" comme on disait en 68 - allié à l'abandon progressif des reportages au profit du covid tombant à point nommé a pu faire sous-estimer à certains la singularité et l'importance de ce mouvement en écrasante partie spontané et regroupant un très étonnant creuset politique des modérés aux extrêmes (se côtoyant, se parlant et s'influençant sans s'insulter sur les ronds-points). Il y avait même encore (et toujours) un nombre honorable de gilets jaunes dans les cortèges des grandes manifestations contre la réforme des retraites durant les 6 premiers mois de 2023...
Ce qui les fédérait et les fédère toujours? Un "trop c'est trop" du quotidien, un décalage d'avec la grandiloquence de la devise française, une lointaine mémoire de la nuit du 4-août des manuels d'histoire, allié à une surprenante empathie transpartisane, si inquiétante pour l'Establishment et quelques élites n'osant contredire la répression de l'Exécutif, elle aussi plus que surprenante et même épinglée par nombre de pays ainsi que par l'ONU à maintes reprises pour dérives des méthodes du "maintien de l'ordre" français (amputations, énucléations, gazages intempestifs, nassages, usage des blindés, restriction du droit à manifester, arrestation et garde à vue "préventives", etc.).
Alors nouvelle forme ou forme rare de "mouvement" certes, mais n'en négligeons pas la portée. Non plus que la réaction disproportionnée et - disons le mot pourtant tant médiatiquement employé à l'encontre exclusive les gilets jaunes - "violente", du pouvoir. "L'expérience" gilets jaunes vécue de l'intérieur, par son côté politique plus que politicien et pourtant non dépourvu d'idées en construction (cf. RIC & ateliers constituants), couve encore en braise dans de nombreux foyers insatisfaits de leur sort et leur déclassement. Les liens sociaux (et leurs réseaux) créés alors à l'acmé du mouvement demeurent encore bien plus actifs et prompts à se réveiller que le traitement médiatique du moment ne le laisse entendre. Macron - emblème s'il en est du malaise populaire - n'a pas "gagné" et comme chantaient les gilets jaunes : "On est là même si Macron ne veut pas, nous on est là!" ...faut-il l'entendre comme un retour tonitruant des "exclus" et des "invisibles" du narratif médiatico-politique des médias de masse (presse, radio, télé) relayant la propagande de bon ton, bref comme un retour de bâton du narratif implacable néolibéral, hégémonique et ronronnant du "There is no alternative" thatchérien? Les gilets jaunes sont selon moi bien plus qu'une jacquerie ponctuelle sur la taxation du carburant, qu'un poujadisme apéritif du café du commerce ou même qu'une revendication sociétale néo-identitaire et/ou victimiste de classes en "déclassement" constant ; ils révèlent selon moi d'une vive manière qui n'est plus si commune que ça - les soubresauts d'une insurrection populaire - l'immense malaise déshumanisant, homogénéisant, déculturant et entropique du "tout marchand", des diktats mondialisés et du réel ensauvagé de la revanche des "économistes du Mont-Pèlerin" (Hayek, Friedman, etc.) s'imposant - de manière particulièrement effrénée et éhontée depuis la chute du Mur et de l'URSS - comme seuls maîtres à bord du vaisseau "Terre", seule "évidence" permise et requise à la vie des modernes : "there is no alternative".
Bien, intéressant... chaque mot semble maintenant vidé de son sens _ démocatie représentative , souveraineté etc _ même le mot de populisme est ambigüe. Les gilets jaunes ( les vrais, ceux des ronds-points ) ne voulaient pas de soit-disant représentants... ( genre syndicats ; qui sont des parenaires sociaux et doivent représenter un nombre infime de personnes _ et sûrement être subventionnés). Une chose aussi _ pas plus tellement on pourrait dévellopper _ les médias sont un pouvoir : " nous allons suivre de près cette affaire etc" ; pouvoir au service de qui et de quoi ? Je crains bien que ce soit en partie, au service du virtuel, du spectacle et aussi de l'endormissement ; ça comme nombre d'autres choses.
Un discours de nostalgique de l'Ancien Régime après Thermidor .
Un mixte inégalé de cuistrerie, de distinction, de souvenir d'une haute intelligence et d'égarements.
La rancune de tous contre tous : la rancune est une faute morale , ce qui est inapproprié pour les Gilets jaunes.
Qualifier de sociétal des Gilets jaunes qui ont dévasté les villes de France pour quelques dizaines ou centaines d'euros qui leur manquent, c'est fallacieux.
Selon la Constitution de la 5ème République, "la souveraineté nationale appartient au peuple ".
Puisque Maastricht a annihilé la souveraineté nationale, puisque les traités européens néolibéraux signés par Jospin et Vedrine ont annihilé tout indépendance politique, puisque le traité constitutionnel européen de 2005 refusé à été imposé par une forfaiture de la classe politique, le peuple a le devoir de reprendre une souveraineté qui lui a été extorquée par l'oligarchie française doublement vassalisée par l'UE et par les USA.
Milner peine à se souvenir de Jean Bodin , pourtant illustre , et oublie les monarchomaques.
Le multiculturalisme et l'immigration de masse accompagnent et favorisent la destruction de l'école et de la culture et favorisent l'ultralibéralisme.
J'entends ton commentaire... A le lire, j'espère juste que ton anti-libéralisme (néo ou ultra) - que du reste je partage - ne te pousse pas à déserter la (vraie) gauche de luttes au profit d'autres idées de repli sur soi plus "confortables" (mais moins internationalistes au sens révolutionnaire bien sûr, pas au sens libre-échangiste ou capitaliste). Car côté récupération des déçus, certains partis (au discours anti-système fort fallacieux) excellent. Bref, ma curiosité malsaine t'inciterait à te demander (sans juger) de quel(s) courant(s) politique(s) tu te rapprocherais le plus actuellement. Si tu veux pas répondre, pas grave je comprends.
Selon Jean Yves Camus ce que la gauche qualifie "d'extrême droite" ne l'est pas. Cela n'enlève rien à son caractère fallacieux et inepte sur les questions économiques , sociales et écologiques. Mais pour reprendre l'expression de Stéphane Rozes ils expriment une certaine vérité de l'âme de la France.
A la lecture de Rachad Antonius et de Johan Chapoutot, on ne peut reconstruire un " peuple de gauche" sans questionner l'immigration de masse.
Je ne crois pas et n'ai jamais cru à la Sociale ni au "peuple de gauche" excepté émotionnellement et poétiquement. Les revendications sont légitimes et je souhaite leur succès.
La question est plutôt d'interroger les raisons qui ont fait qu'en 2005 les classes diplômées ont choisi l'institutionnalisation de la violence économique et en quelle mesure leur choix est fabriqué par les élites économiques et intellectuelles.
La macronie est une dystopie et ceux qui soutiennent l'Ukraine dans son orbite en relèvent.
Mon souhait serait des classes supérieures qui se souviennent de Savonarole et guérissent de l'hybris.
Le multiculturalisme dans une société qui a détruit la collection Radio O'cora est une imposture et ne peut séduire que les esprits médiocres.
80 % d'immigrés d'origine non-européenne dans les transports en commun en région parisienne, pour la plupart peu assimilés dans une société néolibérale qui a détruit l'école, est-ce raisonnable ?
Pour construire de la bonté, de la justice sociale , il faut connaître ou avoir goûté une exigence spirituelle qui a un rapport à une histoire nationale, même en temps que "fiction vraie" selon Paul Veyne.
La classe intellectuelle qui a permis le passage d'une société avec des éléments démocratiques à une oligarchie dystopique ne mérite que le mépris.
L'historien Dominique Julia disait : " La civilité a disparu et l'Europe n'a pas de projet ".
La beauté du peuple, sa dignité sont en relation avec l'intelligence spirituelle des élites.