(d'ailleurs on peut demander si les RH et les syndicats ont prévu de remédier à cette mélasse statutaire, en protégeant un peu les titulaires comme c'est le cas dans la fonction publique, où passer un concours et faire carrière dans la même institution confère quand même un minimum d'avantages bien logiques, ou s'ils vont continuer à laisser perdurer ces inégalités avec un risque de procès derrière. On marche sur la tête quand même là. Un titulaire qui s'est donné la peine de rentrer sur concours et qui s'est tapé une affectation bien souvent bouche-trou est ensuite traité comme un contractuel qui débarque d'on ne sait où (on peut pas vérifier ce qu'il faisait dans son cab' de conseil, pas grand chose sinon il y serait resté), choisit son poste et son salaire puis augmente régulièrement comme un titu et a le droit de postuler partout comme un titu. Ah mais oui mais sans avoir passé de concours. génial !)
très utile, merci ! Certains termes auraient gagné à être explicités pour les néophytes, comme le paritarisme (à ne pas confondre avec la parité) ou la subrogation pour les congés maladie.
C'est bien plus avantageux de rentrer contractuel : après une expérience quelconque d'un ou deux ans dans un obscur cabinet de conseil ou dans une banque, même à un poste subalterne, on rentre sans concours alors que les titulaires passent des examens écrits et oraux avec un taux de sélection à 5 ou 10%. Les titulaires commencent au niveau 1 et subissent une affectation forcée. Les contractuels rentrent sans sélection. A l'ACPR ils embauchent même après un speed dating... On rentre donc sans concours puis on profite des mêmes avantages : un contractuel qui rentre avec une "expérience" en risque de crédit peut tout à fait ensuite prendre un poste en négociation internationale, ou à la salle des marchés ou au FMI ou aux statistiques, comme un titulaire donc. C'est n'importe quoi.
![[RDV DES EXPERTS] Replay Webinaire - Prévoyance des agents territoriaux - Panier de soins FPE/FPT](/img/n.gif)
(d'ailleurs on peut demander si les RH et les syndicats ont prévu de remédier à cette mélasse statutaire, en protégeant un peu les titulaires comme c'est le cas dans la fonction publique, où passer un concours et faire carrière dans la même institution confère quand même un minimum d'avantages bien logiques, ou s'ils vont continuer à laisser perdurer ces inégalités avec un risque de procès derrière. On marche sur la tête quand même là. Un titulaire qui s'est donné la peine de rentrer sur concours et qui s'est tapé une affectation bien souvent bouche-trou est ensuite traité comme un contractuel qui débarque d'on ne sait où (on peut pas vérifier ce qu'il faisait dans son cab' de conseil, pas grand chose sinon il y serait resté), choisit son poste et son salaire puis augmente régulièrement comme un titu et a le droit de postuler partout comme un titu. Ah mais oui mais sans avoir passé de concours. génial !)
très utile, merci ! Certains termes auraient gagné à être explicités pour les néophytes, comme le paritarisme (à ne pas confondre avec la parité) ou la subrogation pour les congés maladie.
Bonjour,
Merci beaucoup pour votre retour. Nous prenons note de vos remarques sur l'utilisation des termes dans les prochaines vidéo.
C'est bien plus avantageux de rentrer contractuel : après une expérience quelconque d'un ou deux ans dans un obscur cabinet de conseil ou dans une banque, même à un poste subalterne, on rentre sans concours alors que les titulaires passent des examens écrits et oraux avec un taux de sélection à 5 ou 10%. Les titulaires commencent au niveau 1 et subissent une affectation forcée. Les contractuels rentrent sans sélection. A l'ACPR ils embauchent même après un speed dating... On rentre donc sans concours puis on profite des mêmes avantages : un contractuel qui rentre avec une "expérience" en risque de crédit peut tout à fait ensuite prendre un poste en négociation internationale, ou à la salle des marchés ou au FMI ou aux statistiques, comme un titulaire donc. C'est n'importe quoi.