Faut il avoir des émotions quand on pratique les arts martiaux ?

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  • Опубліковано 16 жов 2024

КОМЕНТАРІ • 14

  • @jonathanjjg3
    @jonathanjjg3 10 днів тому +1

    Bonne idée d'aborder ce sujet, vidéo très intéressante merci !

  • @GL-gr8ep
    @GL-gr8ep 8 днів тому +1

    Excellent,
    Merci
    " Tomber 7 fois ; se relever 8 " ❤️

  • @martialartnerd1396
    @martialartnerd1396 10 днів тому +1

    C'est un très vaste sujet que tu ouvres là, et il est impossible de faire un commentaire court. Premièrement : c'est quoi le shotokan, et le karaté à Funakoshi ? Je ne trouve pas franchement d'unité entre ce que je vois chez des pratiquants du Shotokaï, des pratiquants à Ohshima (dénommé pour la forme pour la fédération française "shotokan Ohshima"), ce que tu nous montres de Keio, JKA, JKS etc.. Ne serait-ce que pour ceux qui font 15 vs 30 katas shotokan, et tout le reste dans le programme des dan. Et on se réfère à karate Jutsu de 24, karate do kyohan édition de 35, karate do Kyohan édition posthume inachevée de 57 traduite en partie par Ohshima ? etc..
    Pour simplifier, je pense que tous ceux de la mouvance Shoto, on pratique un karaté Shoto transmis selon tel ou tel.... Et théoriquement, à la fin, on devrait tous se rejoindre, et faire du karaté tout court (même plus du shoto).
    Ceci clarifié me concernant : je suis tout à fait d'accord que l'on est censé enseigné un programme que l'on nous a transmis, et pas uniquement ce que l'on aime (ce qui ne veut pas dire qu'on ne peut pas enseigner également des choses en plus !) : il n'est pas acceptable qu'un enseignant n'enseigne pas à ses élèves du jiu kumite, si l'enseignant n'aime pas ça, si le jiu kumite est dans le cursus académique, ou idem pour les katas, les projections et tout ce qu'on veut.
    L'élève également doit sortir de sa zone de confort pour pratiquer également ce qu'il aime pas, et c'est la responsabilité de l'enseignant de le faire.
    Pour le plaisir versus l'austérité, on en a déjà parlé dans une autre de tes vidéos. Je crois me souvenir qu'il existe des études qui montre quand même que d'enseigner de façon plus encourageante arrive à de meilleurs résultats... mais à contrôler... Sur ce sujet, de mon côté, car qui est clair, c'est que c'est surtout la pédagogie qui doit être questionnée et remise en question. Quelle pédagogie pour attendre le résultat escompté. Et ça, ça manque très souvent dans les dojos "traditionnels".
    Pour ne pas donner des grades juste pour éviter les déceptions, on est d'accord. pour moi, l'échec de l'élève, c'est aussi l'échec du maitre, qui doit aussi en tirer les conséquences (ai-je utilisé la pédagogie adéquate, ai-je préparé correctement l'élève), hormis les cas "accidents" ou les "irrécupérables". Il faut assumer.
    Comme tu le soulignes à juste titre, masquer ses émotions au Japon engendre également énormément de problèmes sociaux. Le Japon n'est pas franchement un bon exemple en ce qui concerne le taux de suicide au niveau de la population générale. Et ce n'est de loin pas le seul problème social là bas.
    Ce qui nous amène au traitement des émotions : on veut très souvent oublier, nier nos émotions. Mais c'est une illusion. On ne choisit pas d'être heureux, triste, en colère ou je ne sais quoi. Il s'agit d'identifier et accepter les émotions, et déterminer d'ou elles proviennent et ce qu'on en fait. Il s'agit de les gérer, et de moduler notre fonctionnement en fonction des buts recherchés. Comme tu le dis, ta façon de pratiquer "sans émotion" te satisfait pleinement : c'est déjà une émotion.
    Enfin, dans certains cas, les émotions peuvent être un signal d'alerte qu'il ne faut pas négliger. Sous prétexte d'une pratique extrême à l'orientale, ou on "maîtrise" toutes les émotions, on peut très bien ignorer sciemment nos émotions et nos signaux d'alertes, alors qu'ils sont peut être justifiés dans certains cas ou la pratique est peut-être dangereuse, abusive, ou dérive vers une secte martiale et tout ce qu'on veut.
    Bref... très vaste sujet...

    • @mdvcommunication
      @mdvcommunication  10 днів тому

      " On ne choisit pas d'être heureux, triste, en colère.... " C'est très juste. On est dépendant de nos émotions... elle parasitent parfois notre pratique. Faut'il prendre le risque de les ignorer au profit de la pratique ? Faire l'inverse ? tenter de négocier un milieu ? Le sujet est vaste... ;)
      Merci pour ton commentaire.

  • @laurentgonin04
    @laurentgonin04 10 днів тому

    Bonjour Cyril,
    Merci pour ta vidéo et ce thème si propice à la réflexion.
    Je suis pour ma part comme toi : je prends plaisir à ne rien ressentir 😅 (oui, c'est paradoxal) et c'est ce que je garde précieusement dans mes entraînements et ma pratique en général.
    Effectivement, je pense que dans un sens plus large notre public occidental est souvent très loin de comprendre comment fonctionne la symbiose entre culture et pratique. J'ai eu beaucoup de cas de crises de colère ou de tristesse dans mes cours. C'est important de savoir les gérer et de les cadrer.
    Merci encore pour ta vidéo.
    Amitiés.

    • @mdvcommunication
      @mdvcommunication  10 днів тому +1

      " je prends plaisir à ne rien ressentir " (Je te rejoins tellement !)

  • @samahellzsamahellz
    @samahellzsamahellz 10 днів тому

    🙏

  • @elcaddor
    @elcaddor 10 днів тому

    Je trouve pas la vidéo No172 "je m'y perds". Peut-on avoir le lien ? Merci

    • @mdvcommunication
      @mdvcommunication  10 днів тому +1

      Le voici : ua-cam.com/video/-K4CEoMgxx4/v-deo.htmlsi=nl6KZUMcBQovFvb8

    • @elcaddor
      @elcaddor 9 днів тому

      @@mdvcommunication merci 🙂

  • @arnosolo5248
    @arnosolo5248 10 днів тому

    La question qui se pose avec ce principe d'équilibre entre émotions et réalité pédagogique de la pratique…
    C'est, pourquoi à la Fédération Française de Karaté a autorisé les passages des ceintures noires dans les clubs locaux ?
    Alors qu'il peut très facilement y avoir un conflit d'intérêts, d'émotions entre ce que juge l'instructeur, le sensei et la trop grande décontraction inhérente au fait que les ceintures marrons savent qu'elles sont jugées "à la maison".
    À la JKA, je trouve le système plus neutre et plus sain pour ceux qui passent un Dan, car on passe à la fin d'un week-end de stage.
    Donc même s'il est vrai que la fatigue joue un peu, notre corps et notre esprit est aussi bien chaud de tous les enseignements physiques et techniques du stage.
    Je trouve ça bien plus sain que d'arriver dans son club local pour passer une ceinture noire, souvent avec un échauffement très maigre, voir pas d'échauffement si beaucoup de candidats passent.
    Alors que dans un stage national et/ou international, en plus d'être bien chaud, on a des examinateurs/instructeurs neutres qui ne nous connaissent pas et donc c'est à nous de prouver à l'instant T que nous sommes dignes du grade qu'on est supposé avoir travaillé toute l'année voir plus.
    J'ai raté plusieurs fois l'examen du 1er Dan JKA et pareil pour l'examen du 2ème que je n'ai pas encore obtenu… Et je le vis très bien !
    Surtout quand les instructeurs indépendants qui m'examinent, m'expliquent qu'est-ce qui n'allait pas dans mon passage, comme ça je sais ce qu'il y a à améliorer.

    • @mdvcommunication
      @mdvcommunication  10 днів тому

      Le plaisir de la médaille/du gain peut engendrer bien des dérives malheureusement.

    • @arnosolo5248
      @arnosolo5248 10 днів тому

      @@mdvcommunication Mais de ce fait, l'autorisation du passage de grade des ceintures noires dans les clubs locaux ne risquent-ils pas d'amplifier ces dérives ?
      L'instructeur d'un dojo "quelconque" ne risque-t-il pas de faire jouer ses émotions envers ses élèves ceintures marrons ?
      Par analogie, c'est un peu comme si un juge dans un palais de justice pouvait à la fois suivre les lois et les créer ou les remanier à sa guise.

    • @mdvcommunication
      @mdvcommunication  9 днів тому

      @@arnosolo5248 Si bien sûr. Mais certains peuvent aussi réappliquer des exigences qu'ils pensaient perdues. Il ne faut pas oublier que bien souvent ce n'est pas la règle qui est en cause, mais l'humain qui l'applique : laisser aller, dérives, facilité, triche, corruption... tout ça est lié à l'humain et non le règlement.