On en riait à l'époque et on en rit encore un peu aujourd'hui mais les procédés de sa peinture présentent des similitudes certaines avec la pratique du _graf_ . Montrez cela à des graffeurs, ils se reconnaîtront certainement, tant dans sa technique que dans sa posture : - Même traitement du signe, qui transforme la lettre en idéogramme onomatopéique. - Même rapport ex-plosif à la couleur, avec ses compositions qui partent toujours du centre vers la périphérie, du froid vers le chaud. - Même rapport existentiel et plastique à la vitesse, au risque, à l'aléatoire, à l'irréversible. - Même tension entre l'exigence de libération du geste et l'effort de netteté du trait. A mon avis, la réévaluation de son oeuvre et sa diffusion dans les milieux d'arts urbains seraient de nature à inspirer de nombreux praticiens. Avant d'évoluer vers l'aphorisme, la fresque murale et le pochoir, le graffiti contemporain a d'abord consisté en l'apposition d'une signature sur des biens publics difficiles d'accès. Cette signature était, tout à la fois, l'affirmation d'un nom propre, le marquage d'un territoire, la démonstration d'une forme de bravoure et l'expression d'une singularité stylistique. De rudimentaire, la signature a évolué vers des typographies plus standardisées, quand la composition par superposition de signatures rivales s'est pliée à des schémas de composition programmés. Cependant, rien n'empêche d'imaginer que les formes plus construites du graffiti actuel retrouvent leur spontanéité originelle, renouent avec la gestualité pure. Nous obtiendrions sans doute des pièces analogues à l'action painting et l'abstraction lyrique.
au secours. Très amusant cependant. Merci Georges, ne change rien.
On en riait à l'époque et on en rit encore un peu aujourd'hui mais les procédés de sa peinture présentent des similitudes certaines avec la pratique du _graf_ .
Montrez cela à des graffeurs, ils se reconnaîtront certainement, tant dans sa technique que dans sa posture :
- Même traitement du signe, qui transforme la lettre en idéogramme onomatopéique.
- Même rapport ex-plosif à la couleur, avec ses compositions qui partent toujours du centre vers la périphérie, du froid vers le chaud.
- Même rapport existentiel et plastique à la vitesse, au risque, à l'aléatoire, à l'irréversible.
- Même tension entre l'exigence de libération du geste et l'effort de netteté du trait.
A mon avis, la réévaluation de son oeuvre et sa diffusion dans les milieux d'arts urbains seraient de nature à inspirer de nombreux praticiens.
Avant d'évoluer vers l'aphorisme, la fresque murale et le pochoir, le graffiti contemporain a d'abord consisté en l'apposition d'une signature sur des biens publics difficiles d'accès.
Cette signature était, tout à la fois, l'affirmation d'un nom propre, le marquage d'un territoire, la démonstration d'une forme de bravoure et l'expression d'une singularité stylistique.
De rudimentaire, la signature a évolué vers des typographies plus standardisées, quand la composition par superposition de signatures rivales s'est pliée à des schémas de composition programmés.
Cependant, rien n'empêche d'imaginer que les formes plus construites du graffiti actuel retrouvent leur spontanéité originelle, renouent avec la gestualité pure.
Nous obtiendrions sans doute des pièces analogues à l'action painting et l'abstraction lyrique.
I love Georges Mathieu!
He was way ahead of his time when saying the USA had a dizzy future 😯
¡¡¡UN PUTO GENIO ABSOLUTO!!! En feberero en Juan March ¡¡VIVA MADRID!!!
A Genius at work.
hero
Looks like he was trying to out-Dali Dali himself!
1:28 and 3:24 Color of Pomegranates vibes.
Cuanto EGO y necesidad de reconocimiento
Vraimaint du Lord
De l'abstraction lyrique ... un calligraphe occidentale.