Chantiers Maritimes de Charlevoix (1993)

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  • Опубліковано 10 жов 2009
  • Les Chantiers Maritimes de Charlevoix sont mis en place en 1946 dans le but d'assurer aux navigateurs un site adéquat pour l'hivernement des goélettes, embarcations soutenant l'activité qui fait alors vivre toutes les localités côtières de la région : le cabotage. Étroitement lié au transport des marchandises, la région de Charlevoix est la porte d'entrée des marchandises destinées aux régions de la Côte Nord et du Saguenay. Vingt villageois investissent dans l'entreprise en achetant des actions à l'ouverture de la cale sèche. Les Chantiers Maritimes, tout en faisant travailler les gens du village aux réparations des goélettes en hivernement pendant la saison morte, accomodent les capitaines de la région qui, autrement, sont contraints à investir des sommes considérables dans des hivernements hasardeux sur les plages du comté. L'époque au cours de laquelle les Chantiers sont en affaire témoigne cependant du déclin de la navigation par goélettes du à la faible rentabilité de cette activité. Lors de l'ouverture, la construction d'embarcations à coques de bois est déjà en baisse. La Mont Sainte-Marie, assemblée dans la cale sèche en 1952, est l'unique goélette qui a été entièrement construite aux Chantiers Maritimes de Charlevoix. Les Chantiers contribuent tout de même à l'essor économique de Saint-Joseph-de-la-Rive jusqu'en 1972, date de leur fermeture pour cause de non-rentabilité, le cabotage déclinant de jour en jour. En 1976, les actions sont rachetées par J.A.Z. Desgagnés. C'est sur sa propriété qu'est établi le Musée Maritime de Charlevoix.

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