Bonsoir, trés sympa ce vélo effectivement. J'hésite avec le mg 600 plus (capteur de couple également). L'avez-vous essayé? Si oui lequel est le mieux au niveau confort, performance et qualité ? Bonne soirée
Très bonne vidéo pour un produit très abouti ! L'option onduleur est très sympa dans le cadre de vacances à vélo en toute autonomie 🤩 ⚠La partie suivante est purement informative, va être très dense et très longue, si vous n'avez pas envie de lire un pavé passez votre chemin. Pour les plus curieux, je ne doute pas que vous apprendrez au moins une ou deux choses sur la législation des vélos électriques en France. Pour être légal et avoir le droit de circuler sur la voie publique, un VAE doit OBLIGATOIREMENT répondre aux critères suivants (norme NF/EN15194) : - moteur d'une puissance nominale maximale de 250W (la puissance en pic est pour sa part virtuellement illimitée) - assistance qui s'active et se coupe au pédalage et ne doit pas excéder 25km/h avec une tolérance de 10% A noter que seule l'assistance est bridée à 25km/h, le vélo peut aller plus vite : en descente ou à la seule force des jambes du cycliste. - une aide au démarrage (accélérateur) est possible à condition qu'elle ne dépasse pas 6km/h. S'il est identifié en tant que Speedbike, un vélo électrique s'apparente alors à un cyclomoteur (classe L1e-b) au même titre qu'un scooter. Une différence importante à retenir, c'est que contrairement aux autres cyclomoteur, l'accélérateur d'un speedbike doit rester une aide au démarrage bridée à 6km/h comme pour un VAE plus standard. Parmi les autres différences importantes entre un VAE et un Speedbike on peut noter les suivantes : - Il faut être titulaire du permis AM (anciennement BSR) pour avoir droit d'utiliser un Speedbike - Un speedbike doit être immatriculé (toute boutique sérieuse vendant des Speedbike s'occupera des démarches pour vous soit gratuitement soit dans un package "mise en circulation") - vous devez obligatoirement assurer un speedbike. Pour un VAE une responsabilité civile est recommandée mais il n'y a pas d'obligation légale. - le port d'un casque et de gants homologué pour les cyclomoteurs est obligatoire - il est impossible de circuler sur les voies cyclables ainsi que sur la plupart des routes forestières (car un Speedbike est considéré comme un véhicule motorisé) - Un speedbike doit obligatoirement être équipé d'un feu avant et arrière (recommandé de jour et obligatoire de nuit sur VAE) - Un speedbike doit être équipé d'un rétroviseur - La puissance maximale est rehaussée à 4kw (comme pour les 50cc) >> UN VELO POUVANT ROULER A 45 KM/H N'EST DONC PAS UN SPEEDBIKE TANT QU'IL N'EST PAS RECONNU EN TANT QUE VEHICULE DE CLASSE L1e-b Tous les vélos électriques vendus en France doivent normalement afficher explicitement s'ils sont conformes ou non à la réglementation (sur ce point... il y a encore beaucoup de travail). Si le vélo est effectivement "légal", le vendeur doit être en mesure de fournir le certificat de conformité pour votre vélo. Il semblerait par ailleurs (mais c'est à confirmer) que l'apposition d'un sticker de conformité directement sur le cadre, en complément du certificat numérique/papier, devienne obligatoire dans les mois à venir. Si le vélo n'est pas conforme à la réglementation, le vendeur doit le dire et informer l'acheteur que l'usage du vélo est réservé aux voies "privées" (ex : un skatepark, un circuit, une parcelle agricole ou encore les sentiers des forêts d'exploitations sont des voies dites "privées"). Tout vélo dont on ne peut certifier la conformité (perte des documents, modification matérielles, achat en dehors de l'europe, etc) peut être soumis à un test d'homologation auprès d'une des trois structures suivantes : l'UTAC, le CRITT et le LNE. EX : j'achète un vélo en chine pour lequel on me fournit un certificat de conformité européen. Ce certificat ne portant pas la mention de la norme EN15194, il est commercialisable en Europe mais pas légal sur la voie publique. En le soumettant à un test auprès de l'une des trois structures précédentes, ce vélo pourrait décrocher l'homologation qui lui faisait défaut (NF/EN 15194) et devenir officiellement légal sur la voie publique. RETOUR D'EXPERIENCE PERSONNEL : Je possède un Super73 homologué EPAC (petit nom de la norme NF/EN 15194) et je circule beaucoup en inter-communal. Sur la majeure partie de ces trajets inter-communaux, il n'y a pas d'aménagements cyclable et je me retrouve donc contraint de circuler à 25km/h au milieu de voitures roulant à 80km/h, me faisant régulièrement frôler par des automobilistes peu scrupuleux. Coup de chance, Super73 propose un mode Off-road sur ses vélos, permettant à loisir de débrider le vélo pour rouler à 45km/h, cela me permet de réduire le delta de vitesse entre moi et les autres usagers de la route. Je circule alors en étant plus centré sur la route (tel une voiture sans permis ou un scooter), me rendant plus visible aux autres usagers et les incitant à mieux anticiper leurs dépassements. Je suis correctement équipé : casque intégral, gants homologués, phares avant et arrière, rétroviseurs... J'ai même installé des clignotants ! Mon vélo est assuré (selon la norme VAE). Je suis titulaire du permis AM et malgré tout ça, je suis en situation irrégulière car mon vélo n'est pas homologué en tant que Speedbike. J'ai tenté de faire appel à l'UTAC pour faire évoluer l'homologation de mon vélo au statut Speedbike, à deux reprises : - la première fois en faisant une demande "simple", ma demande a été refusée prétextant que mon vélo n'ayant subit aucune modification, il n'a pas lieu d'être examiné car la marque possède l'homologation EPAC et peut me fournir les documents à la demande - la seconde fois, j'ai fait une demande à titre isolée avec pour motif "modification matérielle" (j'ai après tout changé l'éclairage, ajouté des clignotants et des rétroviseurs). Là encore ma demande a été refusée car les modifications ne portaient pas sur le groupe motopropulseur ni sur l'intégrité du cadre. Mon homologation EPAC reste donc valable et immuable. Retenez donc une chose, même en voulant faire les choses bien... Faire homologuer soit même son vélo est un chemin semé d'embuches et il est bien plus avisé d'acheter un vélo déjà homologué.
on s'en fout de la législation pensée par des élus n'ayant jamais chevauché un VAE au pays record mondial des normes non applicables par les forces policières car elles ont autres choses à gérer plus urgentes. J'habite Paris et croyez-moi que cette législation générale du VAE est vraiment de la foutaise !!! Faire peur c'est occuper le terrain sans y être mais s'assurer est vraiment plus que recommandé et cela je le reconnais
@@75mustango je suis d'accord avec vous pour dire que la législation actuelle est : bordélique, peu claire, totalement obsolète et en total décalage avec la réalité du marché actuel ! Comme je l'ai détaillé à la fin de mon "exposé" (si vous l'avez lu jusque là merci à vous 🙏), suite à ma tentative infructueuse de régulariser mon usage, je me retrouve à circuler quotidiennement dans "l'illégalité"... Le fait est, dans le secteur où je vis (les Landes), les vélos et en particulier les fatbike pullulent et les contrôles commencent à se multiplier. J'avais tendance à penser tout comme vous que les autorités avaient des choses bien plus importantes à gérer... cependant, il y a quelques semaines à peine j'ai été témoin d'un contrôle ayant mené à l'immobilisation d'un vélo débridé avant d'être soumis à mon tour à un contrôle ! Le contrôle ayant eu lieu en ville, je circulais en mode bridé et donc en parfaite légalité, je n'ai pas été sanctionné. Nous ne sommes pas encore au niveau des contrôles pratiqués aux Pays-Bas (pas de banc pour contrôler vitesse et puissance) mais voici le déroulé du contrôle auquel j'ai été soumis : - test de la gâchette d'accélération si présente - utilisation du mode d'assistance le plus haut - levage de la roue arrière et padalage à vide (en faisant tourner les pédales à la main) - vérification de la vitesse max (comme c'est la vitesse à vise il y a une tolérance... Mon vélo affichait 29km/h et ils ont considéré que c'était OK) - vérification que l'assistance se coupe à l'arrêt du pedalage En conclusion : oui les lois sont débiles et doivent évoluer malheureusement les contrôles ne sont plus un mythe et avec le bruit autour des fatbike ces derniers temps, cela ne va pas aller en s'arrangeant alors il faut tout de même faire sacrément attention. PS : on crie au mastodonte en parlant des fatbikes mais on passe sous silence les cargos et autres triporteurs qui sont pourtant plus lourds et plus encombrants que les fatbikes... Bref entre lois obsolètes et chasse aux sorcières dénuée de sens et de justification, nous vivons une période compliquée pour la mobilité douce
@@stevenmarie7314 très intéressant votre vécu in-situ d'un contrôle, merci beaucoup et je suis également d'accord avec votre opinion sur la législation
Bonsoir, trés sympa ce vélo effectivement. J'hésite avec le mg 600 plus (capteur de couple également). L'avez-vous essayé? Si oui lequel est le mieux au niveau confort, performance et qualité ? Bonne soirée
Non jamais essayé déolé
Très bonne vidéo pour un produit très abouti !
L'option onduleur est très sympa dans le cadre de vacances à vélo en toute autonomie 🤩
⚠La partie suivante est purement informative, va être très dense et très longue, si vous n'avez pas envie de lire un pavé passez votre chemin. Pour les plus curieux, je ne doute pas que vous apprendrez au moins une ou deux choses sur la législation des vélos électriques en France.
Pour être légal et avoir le droit de circuler sur la voie publique, un VAE doit OBLIGATOIREMENT répondre aux critères suivants (norme NF/EN15194) :
- moteur d'une puissance nominale maximale de 250W (la puissance en pic est pour sa part virtuellement illimitée)
- assistance qui s'active et se coupe au pédalage et ne doit pas excéder 25km/h avec une tolérance de 10%
A noter que seule l'assistance est bridée à 25km/h, le vélo peut aller plus vite : en descente ou à la seule force des jambes du cycliste.
- une aide au démarrage (accélérateur) est possible à condition qu'elle ne dépasse pas 6km/h.
S'il est identifié en tant que Speedbike, un vélo électrique s'apparente alors à un cyclomoteur (classe L1e-b) au même titre qu'un scooter.
Une différence importante à retenir, c'est que contrairement aux autres cyclomoteur, l'accélérateur d'un speedbike doit rester une aide au démarrage bridée à 6km/h comme pour un VAE plus standard.
Parmi les autres différences importantes entre un VAE et un Speedbike on peut noter les suivantes :
- Il faut être titulaire du permis AM (anciennement BSR) pour avoir droit d'utiliser un Speedbike
- Un speedbike doit être immatriculé (toute boutique sérieuse vendant des Speedbike s'occupera des démarches pour vous soit gratuitement soit dans un package "mise en circulation")
- vous devez obligatoirement assurer un speedbike. Pour un VAE une responsabilité civile est recommandée mais il n'y a pas d'obligation légale.
- le port d'un casque et de gants homologué pour les cyclomoteurs est obligatoire
- il est impossible de circuler sur les voies cyclables ainsi que sur la plupart des routes forestières (car un Speedbike est considéré comme un véhicule motorisé)
- Un speedbike doit obligatoirement être équipé d'un feu avant et arrière (recommandé de jour et obligatoire de nuit sur VAE)
- Un speedbike doit être équipé d'un rétroviseur
- La puissance maximale est rehaussée à 4kw (comme pour les 50cc)
>> UN VELO POUVANT ROULER A 45 KM/H N'EST DONC PAS UN SPEEDBIKE TANT QU'IL N'EST PAS RECONNU EN TANT QUE VEHICULE DE CLASSE L1e-b
Tous les vélos électriques vendus en France doivent normalement afficher explicitement s'ils sont conformes ou non à la réglementation (sur ce point... il y a encore beaucoup de travail).
Si le vélo est effectivement "légal", le vendeur doit être en mesure de fournir le certificat de conformité pour votre vélo. Il semblerait par ailleurs (mais c'est à confirmer) que l'apposition d'un sticker de conformité directement sur le cadre, en complément du certificat numérique/papier, devienne obligatoire dans les mois à venir.
Si le vélo n'est pas conforme à la réglementation, le vendeur doit le dire et informer l'acheteur que l'usage du vélo est réservé aux voies "privées" (ex : un skatepark, un circuit, une parcelle agricole ou encore les sentiers des forêts d'exploitations sont des voies dites "privées").
Tout vélo dont on ne peut certifier la conformité (perte des documents, modification matérielles, achat en dehors de l'europe, etc) peut être soumis à un test d'homologation auprès d'une des trois structures suivantes : l'UTAC, le CRITT et le LNE.
EX : j'achète un vélo en chine pour lequel on me fournit un certificat de conformité européen. Ce certificat ne portant pas la mention de la norme EN15194, il est commercialisable en Europe mais pas légal sur la voie publique. En le soumettant à un test auprès de l'une des trois structures précédentes, ce vélo pourrait décrocher l'homologation qui lui faisait défaut (NF/EN 15194) et devenir officiellement légal sur la voie publique.
RETOUR D'EXPERIENCE PERSONNEL :
Je possède un Super73 homologué EPAC (petit nom de la norme NF/EN 15194) et je circule beaucoup en inter-communal. Sur la majeure partie de ces trajets inter-communaux, il n'y a pas d'aménagements cyclable et je me retrouve donc contraint de circuler à 25km/h au milieu de voitures roulant à 80km/h, me faisant régulièrement frôler par des automobilistes peu scrupuleux.
Coup de chance, Super73 propose un mode Off-road sur ses vélos, permettant à loisir de débrider le vélo pour rouler à 45km/h, cela me permet de réduire le delta de vitesse entre moi et les autres usagers de la route. Je circule alors en étant plus centré sur la route (tel une voiture sans permis ou un scooter), me rendant plus visible aux autres usagers et les incitant à mieux anticiper leurs dépassements.
Je suis correctement équipé : casque intégral, gants homologués, phares avant et arrière, rétroviseurs... J'ai même installé des clignotants ! Mon vélo est assuré (selon la norme VAE). Je suis titulaire du permis AM et malgré tout ça, je suis en situation irrégulière car mon vélo n'est pas homologué en tant que Speedbike.
J'ai tenté de faire appel à l'UTAC pour faire évoluer l'homologation de mon vélo au statut Speedbike, à deux reprises :
- la première fois en faisant une demande "simple", ma demande a été refusée prétextant que mon vélo n'ayant subit aucune modification, il n'a pas lieu d'être examiné car la marque possède l'homologation EPAC et peut me fournir les documents à la demande
- la seconde fois, j'ai fait une demande à titre isolée avec pour motif "modification matérielle" (j'ai après tout changé l'éclairage, ajouté des clignotants et des rétroviseurs). Là encore ma demande a été refusée car les modifications ne portaient pas sur le groupe motopropulseur ni sur l'intégrité du cadre. Mon homologation EPAC reste donc valable et immuable.
Retenez donc une chose, même en voulant faire les choses bien... Faire homologuer soit même son vélo est un chemin semé d'embuches et il est bien plus avisé d'acheter un vélo déjà homologué.
Top merci pour ces informations.
on s'en fout de la législation pensée par des élus n'ayant jamais chevauché un VAE au pays record mondial des normes non applicables par les forces policières car elles ont autres choses à gérer plus urgentes. J'habite Paris et croyez-moi que cette législation générale du VAE est vraiment de la foutaise !!! Faire peur c'est occuper le terrain sans y être mais s'assurer est vraiment plus que recommandé et cela je le reconnais
@@75mustango je suis d'accord avec vous pour dire que la législation actuelle est : bordélique, peu claire, totalement obsolète et en total décalage avec la réalité du marché actuel !
Comme je l'ai détaillé à la fin de mon "exposé" (si vous l'avez lu jusque là merci à vous 🙏), suite à ma tentative infructueuse de régulariser mon usage, je me retrouve à circuler quotidiennement dans "l'illégalité"...
Le fait est, dans le secteur où je vis (les Landes), les vélos et en particulier les fatbike pullulent et les contrôles commencent à se multiplier.
J'avais tendance à penser tout comme vous que les autorités avaient des choses bien plus importantes à gérer... cependant, il y a quelques semaines à peine j'ai été témoin d'un contrôle ayant mené à l'immobilisation d'un vélo débridé avant d'être soumis à mon tour à un contrôle !
Le contrôle ayant eu lieu en ville, je circulais en mode bridé et donc en parfaite légalité, je n'ai pas été sanctionné.
Nous ne sommes pas encore au niveau des contrôles pratiqués aux Pays-Bas (pas de banc pour contrôler vitesse et puissance) mais voici le déroulé du contrôle auquel j'ai été soumis :
- test de la gâchette d'accélération si présente
- utilisation du mode d'assistance le plus haut
- levage de la roue arrière et padalage à vide (en faisant tourner les pédales à la main)
- vérification de la vitesse max (comme c'est la vitesse à vise il y a une tolérance... Mon vélo affichait 29km/h et ils ont considéré que c'était OK)
- vérification que l'assistance se coupe à l'arrêt du pedalage
En conclusion : oui les lois sont débiles et doivent évoluer malheureusement les contrôles ne sont plus un mythe et avec le bruit autour des fatbike ces derniers temps, cela ne va pas aller en s'arrangeant alors il faut tout de même faire sacrément attention.
PS : on crie au mastodonte en parlant des fatbikes mais on passe sous silence les cargos et autres triporteurs qui sont pourtant plus lourds et plus encombrants que les fatbikes... Bref entre lois obsolètes et chasse aux sorcières dénuée de sens et de justification, nous vivons une période compliquée pour la mobilité douce
@@stevenmarie7314 très intéressant votre vécu in-situ d'un contrôle, merci beaucoup et je suis également d'accord avec votre opinion sur la législation