L’agriculture, source de crédits carbone pour les entreprises

Поділитися
Вставка
  • Опубліковано 26 лип 2024
  • En changeant leurs pratiques, les agriculteurs français réduisent leurs émissions de CO2. De qui générer des crédits carbone qu’ils peuvent revendre à des entreprises désireuses de compenser les leurs. Une tendance qui prend de l’ampleur. Reportage.
    Pour en découvrir davantage : www.actu-environnement.com/ae...
    En France, il est possible, pour le secteur agricole, de générer des crédits carbone qui seront ensuite revendus à des entreprises qui souhaitent compenser leurs émissions de CO2. Comment ça marche ? Nous avons rencontré des membres de Rize ag, une start-up qui s’est positionnée sur ce marché en croissance, et des agriculteurs dans le Gers. Voir le reportage vidéo.
    Un agriculteur peut modifier ces pratiques parce que la réglementation change ou pour que son exploitation évolue du conventionnel au bio… Ces changements sont susceptibles de générer des crédits carbone. Par exemple, une des pratiques qui va générer le plus de crédits carbone est la réduction, voire la suppression, des engrais azotés de synthèse, source de protoxyde d’azote, « un puissant gaz à effet de serre », selon l’Ademe, « ayant un pouvoir de réchauffement global, sur cent ans, 310 fois plus élevé qu’une masse équivalente de dioxyde de carbone ».
    L’octroi de crédits carbone repose sur la réalisation d’un bilan carbone de l’exploitation agricole grâce auquel ils sont calculés, entre l’année de référence et les années suivantes. Voir le reportage vidéo. Chaque tonne d’émissions de CO2 économisée engendre un crédit carbone.
    Avec ses projets agricoles, Rize ag propose aux entreprises françaises des initiatives locales et non « des projets difficilement vérifiables à l’autre bout du monde ». Mais cela a un coût, car une tonne de CO2 n’a pas le même prix partout. « Il y a des crédits carbone low cost, pas très transparents, qu’on est capable de trouver à 3 euros la tonne. Avec ce qui se fait en France en agriculture, on sera sur des rémunérations (pour l’agriculteur) autour de 30 à 35 euros la tonne, compare Étienne Variot, le cofondateur de Rize ag. Et on s’attend à ce que ce soit un marché à la hausse dans les prochaines années. »
    Le secteur agricole en France représente 19 % des émissions de gaz à effet de serre, soit le deuxième poste d’émissions nationales, dernière les transports et devant le bâtiment résidentiel et tertiaire. Un constat qui fait dire à un certain nombre d’organisations, comme le Réseau Action Climat (RAC), que le secteur agricole ne peut pas se permettre de compenser les émissions d’autres secteurs. Mais aussi que la compensation carbone permet à certaines entreprises d’atteindre des niveaux de neutralité carbone sans avoir réalisé d’efforts de réduction de leurs émissions. Écoutez dans le reportage vidéo Fiona Steffan, chargée de mission au RAC.

КОМЕНТАРІ • 6

  • @baptiste3512
    @baptiste3512 Рік тому +1

    Si on se place du point de vu de l'agriculteur, c'est cohérent de rémunérer des pratiques avec une réflexion plus poussée qui entrainent parfois des baissent de production. Cependant la compensation carbone n'est PAS une solution et n'en sera jamais une, c'est juste du bon sens à avoir et je pense qu'il est important de ne pas y participer.

  • @brahimkerboussa6576
    @brahimkerboussa6576 Рік тому

    Je cherche un emploi dans votre entreprise agriculture j'ai Une longue expérience en agriculture salutations

  • @benoitbelicard5967
    @benoitbelicard5967 Рік тому

    Crédit carbone = Le droit de polluer