Merci pour ce retour sur un chef d'oeuvre du cinéma. Ça fait du bien d'avoir encore des vidéos en 2021 qui sont spontanées, loin des formats ultra-préparés, remplis de jump-cuts, de blagues qui tombent à l'eau. Merci pour ce traitement intéressant, par un passionné.
Il est passé hier soir à la télé et même si je l’ai en blu ray j’ai pas pu m’empêcher de le regarder. Quelques points qui m’ont marqué dans ce film : -Le rythme lent et progressif du film qui le rend vraiment immersif, on s’imprègne de De Niro et Pacino, on a envie de savoir ce qu’ils ont dans la tête et comment ils comptent progresser, que ce soit dans leurs métiers respectifs ou avec les femmes. Ça renforce aussi le suspense. -Ce film dégage une sorte de froideur, de stress, beaucoup de silences comme cité et de moments de calme, où il se passe des choses. -Le plus gros point fort pour moi, c’est l’absence de tout manichéisme ou de moralisme à deux balles, qui rend les deux protagonistes attachants. On a envie qu’Al Pacino se réconcilie avec sa femme et on a envie qu’Idy s’envole avec De Niro. Y a pas de gentil ou de méchant dans ce film (même si la bande de De Niro tue de sang froid un type pour ne pas laisser de témoin, ce qui fait « partie du job », c’est comme ça qu’on le comprend. Dans une époque où on nous oblige à toujours choisir un camp, ce point de vue neutre de relater les faits est saisissant. D’ailleurs, les véritables méchants dans ce film sont Waingro qui est une brute épaisse, Van Zant et ses hommes de main, qui n’occupent qu’une partie mineure du film. Pour finir, il est rare que des films m’émeuvent aux larmes. Mais deux scènes sont particulièrement émouvantes pour moi. La première c’est quand Charlène, la femme de Chris, lui fait comprendre qu’il doit partir car mouchardée. Une fois Chris ayant échappé au contrôle, on lit sur son visage grâce à un plan sur l’avant de la voiture, légèrement bleuté, tout son désarroi à l’idée de ne jamais la revoir, avec une musique qui se déclare un peu avant, et qui est assez épique. La deuxième, même situation mais avec De Niro, il vient de se venger, s’apprête à rejoindre sa bien aimée, mais voit Al Pacino arriver et est obligé de partir, il s’approchait de la voiture avec le sourire quand soudain fait quelques pas en arrière, le visage vide et dévasté, tandis que la belle est désemparée devant ce spectacle sinistre. Les deux se regardent des secondes interminables, les regards qu’ils s’adressent sont bouleversants. De Niro part alors en courant et Al Pacino débarque, le regard déterminé, il regarde droit devant lui et chasse son adversaire, passant devant Idy qui est restée bouche bée. Ces deux scènes sont tragiques, vraiment saisissantes. Je ne me lasse pas de ce film, qui a pourtant quelques légères imperfections, on ne sait pas qui a passé le fameux coup de fil pour la banque, si c’est Treijo ou un des sbires de Van Zant, on s’étonne qu’Idy ne bronche pas quand De Niro sort de l’autoroute « pour un dernier truc à faire », et certains dialogues parfois un peu tièdes. Mais ce film a un style, une esthétique, une musique, un rythme, un sens du détail, et un réalisme ébouriffants. Je ne m’en lasserai jamais.
Lol je revois souvent le film en espérant que Neil ne sorte pas de cet autoroute et qu'il laisse tomber sa vengeance contre Waingro.. Il serait sur les Îles Fidji avec Idy à observer les algues fluorescentes😅... Parfois, j'en veux à Nate de lui avoir donné l'adresse de l'hôtel de Waingro...mais bon, Neil devait aussi payer pour ses crimes, "sans retourner en prison" , comme il l'a promis à Vincent dans le café😉
J’ai eu la chance de voir Heat au cinéma et c’est devenu au fil du temps ´ le film ´ numéro de mon classement.un chef-d’œuvre intemporel.un ´magnétisme ´ se dégage de chaque plans ,de chaque scènes.un face à face au sommet entre deux des plus grands acteurs.Vincent et Neil sont les deux face d’une même pièce.Heat est une référence,souvent copié jamais égalé.tu as bien résumé à travers ton podcast ce qu’est ´Heat ´.👍et pour compléter Heat est aussi l’adaptation cinématographique d’un téléfilm de Michael mann ´ L.A takedown ´
![Dieudonné - Best-Of Des Intersketchs [3/4]](/img/n.gif)
Merci pour ce retour sur un chef d'oeuvre du cinéma. Ça fait du bien d'avoir encore des vidéos en 2021 qui sont spontanées, loin des formats ultra-préparés, remplis de jump-cuts, de blagues qui tombent à l'eau. Merci pour ce traitement intéressant, par un passionné.
Merci a toi pour ce commentaire 😊
Il est passé hier soir à la télé et même si je l’ai en blu ray j’ai pas pu m’empêcher de le regarder.
Quelques points qui m’ont marqué dans ce film :
-Le rythme lent et progressif du film qui le rend vraiment immersif, on s’imprègne de De Niro et Pacino, on a envie de savoir ce qu’ils ont dans la tête et comment ils comptent progresser, que ce soit dans leurs métiers respectifs ou avec les femmes. Ça renforce aussi le suspense.
-Ce film dégage une sorte de froideur, de stress, beaucoup de silences comme cité et de moments de calme, où il se passe des choses.
-Le plus gros point fort pour moi, c’est l’absence de tout manichéisme ou de moralisme à deux balles, qui rend les deux protagonistes attachants. On a envie qu’Al Pacino se réconcilie avec sa femme et on a envie qu’Idy s’envole avec De Niro. Y a pas de gentil ou de méchant dans ce film (même si la bande de De Niro tue de sang froid un type pour ne pas laisser de témoin, ce qui fait « partie du job », c’est comme ça qu’on le comprend. Dans une époque où on nous oblige à toujours choisir un camp, ce point de vue neutre de relater les faits est saisissant. D’ailleurs, les véritables méchants dans ce film sont Waingro qui est une brute épaisse, Van Zant et ses hommes de main, qui n’occupent qu’une partie mineure du film.
Pour finir, il est rare que des films m’émeuvent aux larmes.
Mais deux scènes sont particulièrement émouvantes pour moi.
La première c’est quand Charlène, la femme de Chris, lui fait comprendre qu’il doit partir car mouchardée. Une fois Chris ayant échappé au contrôle, on lit sur son visage grâce à un plan sur l’avant de la voiture, légèrement bleuté, tout son désarroi à l’idée de ne jamais la revoir, avec une musique qui se déclare un peu avant, et qui est assez épique.
La deuxième, même situation mais avec De Niro, il vient de se venger, s’apprête à rejoindre sa bien aimée, mais voit Al Pacino arriver et est obligé de partir, il s’approchait de la voiture avec le sourire quand soudain fait quelques pas en arrière, le visage vide et dévasté, tandis que la belle est désemparée devant ce spectacle sinistre. Les deux se regardent des secondes interminables, les regards qu’ils s’adressent sont bouleversants. De Niro part alors en courant et Al Pacino débarque, le regard déterminé, il regarde droit devant lui et chasse son adversaire, passant devant Idy qui est restée bouche bée. Ces deux scènes sont tragiques, vraiment saisissantes.
Je ne me lasse pas de ce film, qui a pourtant quelques légères imperfections, on ne sait pas qui a passé le fameux coup de fil pour la banque, si c’est Treijo ou un des sbires de Van Zant, on s’étonne qu’Idy ne bronche pas quand De Niro sort de l’autoroute « pour un dernier truc à faire », et certains dialogues parfois un peu tièdes.
Mais ce film a un style, une esthétique, une musique, un rythme, un sens du détail, et un réalisme ébouriffants. Je ne m’en lasserai jamais.
Lol je revois souvent le film en espérant que Neil ne sorte pas de cet autoroute et qu'il laisse tomber sa vengeance contre Waingro.. Il serait sur les Îles Fidji avec Idy à observer les algues fluorescentes😅... Parfois, j'en veux à Nate de lui avoir donné l'adresse de l'hôtel de Waingro...mais bon, Neil devait aussi payer pour ses crimes, "sans retourner en prison" , comme il l'a promis à Vincent dans le café😉
Exactement. Ces deux scènes sont touchantes.
J’ai eu la chance de voir Heat au cinéma et c’est devenu au fil du temps ´ le film ´ numéro de mon classement.un chef-d’œuvre intemporel.un ´magnétisme ´ se dégage de chaque plans ,de chaque scènes.un face à face au sommet entre deux des plus grands acteurs.Vincent et Neil sont les deux face d’une même pièce.Heat est une référence,souvent copié jamais égalé.tu as bien résumé à travers ton podcast ce qu’est ´Heat ´.👍et pour compléter Heat est aussi l’adaptation cinématographique d’un téléfilm de Michael mann ´ L.A takedown ´
Je l'ai rematé hier et quel film...J'avais oublié la présence de deux morceaux de Moby dans les deux moments clés du film
mon dieux cette musique du début...
Heat est un film énorme 2 monstres du cinema un bande d acteur génial le top rien à dire j adore 👍👍👍👍👍