J'adorerais entendre plus souvent des podcasts sur des philosophes qui parlent de Dieu, que ce soit pour affirmer ou réfuter son existence ! C'est un sujet tellement intéressant :)
Il me semble que Emmanuel Kant a "réglé" la question en disant que l'on ne peut pas prouver l'existence de Dieu, pas plus que son inexistence d'ailleurs.
Penseur sauvage(un autre youtubeur) avait consacré une dizaine de vidéos pour réfuter son existence il avait même debunquer le pari de pascal. Le Dieu de la philo, un autre youtubeur avait consacré 2 vidéos pour prouver son existence. Mais les arguments de penseur sauvage sont plus intéressant
Je fais le pari que je ne serai jamais déçu par votre chaîne Charles, et pourtant je n'ai pas la preuve que vous ne trahirez pas la confiance que je vous accorde : c'est la preuve de ma foi en vous.
ben non !! je suis athee depuis toujours et mes cures l ont tres bien compris et n ont pas essayer de me convaincre !! lol au mieux le dernier que j ai connu en discutant du probleme m a dit sa pensee : le mieux est de douter ! donc le pari je l ai refuse a 10/11 ans . le gros probleme est de definir les mots c est qui dieu c est quoi l ame !
Sauf que le pari de Pascal ignore le fait qu'il y a plus de 10000 religions avec des revendications contradictoires les unes des autres. Il s'agit d'une logique fallacieuse (fausse dichotomie). Imagine donc que, parmi ces 10000 religions, tu crois en l'une d'entre elles, mais qu'elle soit fausse, alors cette fois-ci tu as une bien plus grande probabilité d'avoir une souffrance infinie qu'une infinie béatitude. Le 50/50 dû à l'impossibilité de comprendre Dieu par la logique s'annule, car les autres 9999 religions fonctionnant de la même manière il est impossible de prouver logiquement qu'une religion est donc plus vraie qu'une autre avec seule la foi comme outil épistémologique. La conclusion de cette vidéo est intéressante pour nous inciter à aller de l'avant dans la vie, mais le pari de Pascal en lui même est incohérent.
@@TheAlexkayCes autres dieux peuvent très bien êtres les mêmes mais comme les hommes se sont différenciés de part leurs cultures ils peuvent en avoir des conceptions et règle différentes. Et là encore c'est paris 😂
C'est le premier texte philosophique que j'ai vu en cours (de francais) il y a plus de 30 ans. Quelle plaisir d'écouter une explication plus en profondeur et même de simplement entendre ces quelques phrases écrites par Pascal.❤
Mr robin je vous ai découvert depuis environ 3 ans. Vous êtes une personne très instruite j'ai beaucoup d'administration pour vous. Si vous saviez comment vous avez donné une autre direction à ma vie. Merci d'être là.
Oui vous êtes toujours aussi passionnant à écouter, quelque soit le sujet étudié. Vous expliquez aussi bien le pour que le contre, permettant ainsi à chacun d'y réfléchir et de choisir sa direction de vie. Pour ma part il y a 3 ans que j'ai ressenti l Amour surpuissant de Dieu et évidemment mon choix c est réalisé, annulant tous les doutes... 1000 merci pour la qualité de ton travail.
En écoutant votre discours, je me dis que la philosophie est du conflit interne. Une véritable occupation de névrosé.e.s, cher Précepteur. J'écris cela sans jugement de valeur, même en ayant appris que la névrose est un symbole de l'état le plus évolué actuellement de l'esprit humain. Un pouce vers le haut.
j'adore comment tu présentes les arguments de Pascal, qui pour le coup, ont eu du mal à faire sens pour ma part, mais grâce à tes vidéos sur Pascal, surtout celle-là, je comprend vraiment ces nuances qui m'échappaient avec les lignes de mon cours. MERCI !!!
On ne choisirait pas forcément le coté pile pour un incroyant ! La vie n’est pas seulement qu’une question de perdre ou de gagner quelque chose !! L’important c’est le présent ! Et le vivre intensément, du meilleur endroit de soi-même ! La foi se place alors en la bonté, dans le don de soi, dans l’écoute et dans l’aide envers l’autre. Peut importe la croyance, on peut le faire ! Avec ou sans !! Il nous faut moins croire que comprendre !! Le but est le chemin. Bravo pour votre travail !
Excellente vidéo sûr un sujet dont il est difficile de débattre avec les gens... chacun étant dans la croyance absolue qu'il existe ou n'existe pas. Je me situe bien sûr la même ligne que l'auteur... je prends le pari d'y croire et surtout je trouve beau les gens qui croient en dieu et qui parlent de lui 😊😊. Maintenant j'avoue que j'ai toujours pensé que dieu a autre chose à faire que de nous faire écrire des livres pour que l'on suive une certaine routine et que l'on se communautarise. Pour moi il n'y a que l'homme qui peut diviser et non pas dieu si il existe 🎉🎉🎉❤😊
pourquoi Dieu aurait-il autre chose à faire que de nous guider ? Une mère rationnelle laisserait-t 'elle son bébé mourir, laisserait-t 'elle son bébé seul dans la rue, sans guide, le laissant pour mort ?
Je vous écoute depuis très longtemps avec beaucoup de bonheur ! Cet épisode sur le Pari de Pascal est effectivement très intéressant et éclairant. Je regrette pourtant que, comme la plupart de nos contemporains, vous fassiez à plusieurs reprises l'amalgame entre christianisme et catholicisme, dont la doctrine n'est pas représentative à elle-seule des différents courants chrétiens. Par exemple, vous évoquez le salut par les oeuvres. Or Luther a fondé sa théologie sur la Bible et particulièrement sur l’épître de Paul aux Romains pour ce qui concerne le salut par la grâce de Dieu et non par les œuvres. Sa théologie est le fondement de la Réforme protestante.
Je vois cette vidéo 13 ans après mes cours de littérature en terminale L… il fallait lire ce livre il est vrai qu’à 17 ans je n’y ai rien compris ou je n’avais pas envie de comprendre. Ça a été un des plus difficile je trouve. 13 ans après, je vous dit merci si seulement j’avais eu cette vidéo et vos explications quelques années avant.
En fait le pari de Pascal nous fait surtout une réflexion intéressante sur le fait de croire, tout court. Chaque jour, chaque heure, chaque minutes sont autant d'occasion de refaire un pari Pascalien ; un pari sur l'avenir, un pari sur l'immensité de l'existence, sa pluralité, son univers des possibles et sur l'espoir, que tout ce qui nous dépasse trouvera une raisonance, un sens ou une valeur quelquonque. Le pari de Pascal est une réponse au défaitisme de Schopenhauer.
au poker il y a le gain et le plaisir du jeu. Même si nous perdons nous avons eu l'excitation et l'espérance. Le bénéfice pour les croyants est ici-bas : on voit chez les vrais croyants ( en Dieu, au Communisme ou autre )une joie , une sérénité, une confiance qui les illumine. Même s'il n y a rien, soeur Emmanuelle ou l'abbé Pierre ont eu une belle vie Mais peut-on décider de croire, en pratiquant par exemple, ou cette bénédiction/malédiction nous tombe dessus ?
Bah si, une belle vie sans peur d'un enfer hypothétique et de douleurs psychologiques d'un croyant aliéné ! On sent quand on lit vos pensées une douleur existentielle qui vous a amené à un pari absurde ! Voilà voilà mr Pascal 😊 Merci le Précepteur ❤
Grâce à vous, j'ai pu développer une bonne connaissance de nombreux courants philosophiques, en particulier de l'éloquence française, en tant que personne d'origine arabe. Merci bcp Charles 🙏
Monsieur le professeur, votre argumentaire est une interprétation moderne du pari de Pascal, raffinée dans un cadre contemporain. En tant qu'athée aguerri, et maniant au jour le jour les probabilités dans mon travail, je vais déconstruire les assertions posées et exposer pourquoi, malgré leur apparence séduisante, elles ne constituent pas un fondement solide pour croire en Dieu ou pour valider la foi religieuse. Premièrement, votre argument soutient que la foi est semblable à la confiance que l'on place dans d'autres êtres humains, une foi quotidienne dans l'action de l'autre. Toutefois, cette comparaison est fausse. La confiance interpersonnelle s'accumule grâce à des expériences, qui sont testables dans le cadre de la réalité. On peut observer le comportement d'une personne, évaluer ses réactions, et ajuster notre confiance en fonction des preuves accumulées. La foi en Dieu, d'autre part, est souvent demandée en l'absence de telles preuves concrètes et répétables. La nature des relations humaines ne peut être réduite à une simple corrélation statistique. Certes, les statistiques peuvent indiquer des tendances générales, mais elles ne définissent pas les complexités individuelles de chaque relation. L'affirmation selon laquelle plus vous passez de temps avec quelqu'un, plus vous augmentez la possibilité que cette personne vous trahisse néglige la profondeur des interactions humaines. En effet, en approfondissant une relation, nous apprenons à connaître l'autre personne, à comprendre ses valeurs et à bâtir une confiance mutuelle. La trahison n'est pas une fonction linéaire du temps ; elle est plutôt influencée par la nature des interactions, la communication et le respect mutuel, autant d'élément qui implique des logiques causales plutôt qu'une simple corrélation dans le temps. Les longues relations sont marquées par une confiance renforcée, forgée par le temps. Si l'on suit cette logique, une relation prolongée pourrait tout aussi bien diminuer le risque de trahison. Dans le contexte de la croyance en Dieu, le parallèle suggéré est donc d'autant plus inapproprié. La foi en une divinité est une expérience profondément subjective, qui varie énormément d'un individu à l'autre. Elle ne se prête pas aux mêmes dynamiques que celles observées dans les relations interpersonnelles, car la relation entre l'homme et le divin est de nature non réciproque et non conditionnelle. Là où une relation humaine est construite sur des échanges et peut être évaluée par des actes tangibles, la relation avec Dieu repose sur la foi, qui échappe aux critères de vérification empirique. Résumons donc avant d'avancer. La confiance en un être humain est basée sur des interactions observables. En revanche, la croyance en Dieu repose souvent sur une conviction intérieure, une tradition ou un sentiment qui transcende l'expérience empirique. Comparer les deux est donc un faux parallèle, car les dimensions de confiance et de foi opèrent selon des principes fondamentalement différents. En outre, la foi religieuse, selon votre argumentaire, est décrite comme étant indépendante des preuves, un acte de confiance en l'absence de savoir. Cela, en soi, n'est pas rationnel. Une position plus rationnelle serait de proportionner notre croyance à la preuve disponible. L'absence de preuve n'est pas un argument en faveur de la croyance ; c'est un argument pour la suspension du jugement ou l'agnosticisme jusqu'à ce que des preuves suffisantes soient fournies. Vous évoquez également l'aspect émotionnel de la foi, en faisant appel à des concepts comme l'espoir et le désir. Cela peut être puissant psychologiquement, mais les sentiments ne sont pas des indicateurs fiables de la vérité. Les désirs et les espoirs peuvent souvent brouiller notre jugement et nous conduire à des conclusions qui ne sont pas soutenues par la logique ou l'expérience. Enfin, intéressons nous à l'idée selon laquelle choisir de croire en Dieu est "mathématiquement plus avantageux". Ce développement n'a que l'apparence d'exactitude en ce qu'il souffre d'une application erronée des probabilités. Il doit être dénoncé, et malheureusement ce ne peut être fait qu'au moyen d'une explication un peu longue. La probabilité n'est pas simplement une question de résultat binaire ; elle doit être basée sur des données existantes, des preuves et des modèles éprouvés. Sans preuve soutenant l'existence de Dieu, on ne peut pas affirmer rationnellement que la croyance est "mathématiquement" le choix le plus avantageux. L'instrumentalisation mathématique fallacieuse est au mieux une simplification naïve, au pire une malhonnêteté intellectuelle. La probabilité est une branche des mathématiques rigoureusement définie. Elle exige une méthodologie claire et des données fiables pour être applicable. Lorsque nous parlons de l'existence de Dieu, nous abordons un sujet qui dépasse largement le cadre des probabilités au sens mathématique, car il s'agit d'une question métaphysique, et non pas d'une hypothèse scientifique ou mathématique susceptible d'être testée et mesurée. Il est donc capital de reconnaître les limites de nos outils intellectuels et de ne pas empiéter sur des territoires où leur applicabilité est, au mieux, métaphorique. Les philosophes, en particulier, devraient faire preuve de prudence lorsqu'ils utilisent des termes techniques provenant d'autres disciplines. L'emploi inapproprié de concepts mathématiques dans des débats philosophiques peut induire en erreur ceux qui ne sont pas familiarisés avec la complexité de ces concepts. L'argument de "pari" introduit par Pascal, qui postule que croire en Dieu est un "meilleur pari" en raison des récompenses potentielles, abuse des principes de probabilité en les appliquant à une question qui n'est pas quantifiable. Pascal néglige le fait que la probabilité n'est pas une mesure de la croyance mais de la fréquence d'occurrence basée sur des observations antérieures ou des connaissances bien établies. La tentation de quantifier le divin ou l'inconnu à l'aide de probabilités mathématiques est compréhensible dans le désir de donner un cadre à notre compréhension de l'univers. Cependant, cela revient à projeter nos modèles sur quelque chose qui, par nature, dépasse l'entendement humain tel que nous le concevons actuellement. Un tel usage erroné du langage mathématique n'ajoute pas à la validité d'un argument philosophique ; il le distrait plutôt avec l'apparence de rigueur là où en réalité, il y a une spéculation métaphysique. En philosophie, il faut respecter la distinction entre l'usage métaphorique et l'usage technique des termes. Les probabilités, lorsqu'elles sont correctement appliquées, sont un outil puissant. Cependant, lorsqu'elles sont mal appliquées, elles peuvent mener à des conclusions fallacieuses. Les philosophes doivent donc s'abstenir de parler de probabilités dans un contexte où les prérequis méthodologiques ne sont pas remplis, ce qui est le cas dans le débat sur l'existence de Dieu. Vous en faites les frais, en postulant que, faute de preuves, l'existence ou la non-existence d'une réalité au-delà du monde matériel a une probabilité de 50-50. C'est un exemple de ce qu'on appelle le sophisme du pari équitable, une forme du faux dilemme. Cela suppose que les options sont soit égales en probabilité, soit devraient être traitées comme telles uniquement parce qu'elles sont les deux seules options présentées. C'est une erreur logique car l'absence de preuve en faveur d'une proposition ne signifie pas que la probabilité de cette proposition et de son contraire est égale. La probabilité est une mesure de l'incertitude basée sur la connaissance disponible, et elle est ajustée en fonction des preuves existantes. Par exemple, sans preuves pour soutenir l'existence d'un phénomène particulier, les scientifiques n'assigneraient pas une probabilité de 50 % à son existence et 50 % à sa non-existence. Ils se baseraient sur ce qui est connu et sur des modèles antérieurs pour établir leurs estimations. S'il n'y a pas de preuve de l'existence de quelque chose, la position de départ dans le raisonnement scientifique et philosophique est souvent l'agnosticisme ou le scepticisme, plutôt qu'une attribution égale de probabilité. Cette façon de penser néglige un spectre entier de possibilités. En réalité, pour des questions métaphysiques ou surnaturelles, il pourrait y avoir une multitude de possibilités autres que l'existence ou la non-existence, et chacune pourrait avoir sa propre probabilité. Les attribuer toutes à 50-50 est une simplification excessive qui ne tient pas compte de la complexité de la réalité. Cela reviendrait à dire que, face à une urne pleine de boules de couleurs différentes dont une seule est rouge, la chance de tirer la boule rouge est de 50 %, simplement parce qu'on la tire ou non - ce qui est clairement une compréhension erronée de la probabilité. L'argument de 50-50 repose sur une compréhension faussée de ce que la probabilité signifie en contexte réel. C'est pourquoi les philosophes, tout comme les scientifiques, doivent s'assurer qu'ils utilisent des concepts tels que la probabilité avec la rigueur que ceux-ci requièrent.
@@Tang3864 haha bien envoyé mais malheureusement c’était incompressible, que ce soit pour la durée de la vidéo initiale ou en raison d’une manifestation de la loi de Brandolini.
La raison a des limites. La connaissance humaine a des limites. Notre équipement cognitif a des limites. Nos sens de perception ont des limites. Tout ton argumentaire ne déborde pas limite de connaissance de l’homme. Comme précepteur l’a si bien dit, Dieu est au delà de la raison.
@@scheriffseibou1826 Il y a une phrase de votre commentaire que je n'ai pas comprise, il doit manquer un mot ("Tout ton argumentaire ne déborde pas limite de connaissance de l’homme"). Pour le reste, je suis d'accord : dieu est au-delà de la raison. Ou plutôt "en-deçà", car "au-delà" évoque que le concept de dieu est supérieur à la raison, alors que ce n'est pas le cas. Mais afin d'éviter des jugements de valeurs, disons le autrement : Le domaine du concept de dieu est autre que, voire opposé à, celui de la raison. C'est bien tout le problème. Pascal voulait prouver rationnellement l'existence d'un dieu. Et nous sommes donc d'accord : ses arguments sont fallacieux, et c'est ce que je critique dans mon commentaire.
Je profite que le fil soit remonté pour enfoncer le clou : Si vous pensez que le principe d'indifférence, fortement instrumentalisé en philosophie et parfois tenu comme un axiome universel utilisé à tort et à travers, justifie la probabilité initiale de 50-50, il faut remettre les choses dans son contexte. Ce principe n'est pas universellement applicable. Son application doit être maniée avec prudence car elle peut mener à des conclusions erronées si les hypothèses sous-jacentes ne sont pas validées (c'est le cas ici). Même en théorie des probabilités, le principe est souvent critiqué pour son potentiel à simplifier à l'excès la complexité réelle des situations étudiées. Le principe d'indifférence suppose que, en l'absence de données préférant une hypothèse à une autre, on devrait attribuer à chacune une probabilité égale. Cependant, ce principe est appliqué à des scénarios où les options sont finies, bien définies, et comparables. Il est impropre d'appliquer ce principe à la question de l'existence de Dieu, question métaphysique qui n'entre pas dans le cadre de l'évaluation probabiliste. La simplicité apparente d'une approche 50-50 cache une multitude de nuances si on veut comprendre les probabilités. L'existence de Dieu, étant un concept non empirique, échappe à la quantification directe que permettent les sciences naturelles. En réalité, l'application du principe d'indifférence dans ce cas ne se fait pas sans imposition d'une structure conceptuelle qui elle-même n'est pas fondée sur des données empiriques mais sur des choix philosophiques. Le principe n'est donc pas applicable. Cette approche transforme une discussion philosophique en un faux problème mathématique. Les débats autour de l'existence de Dieu n'ont rien à voir avec les méthodes empiriques. Ces discussions englobent des considérations éthiques, existentielles, et spirituelles qui ne se prêtent pas à une analyse par les outils des probabilités. La seule chose que peuvent nous dire l'emploi de méthodes empiriques est que, empiriquement, on n'a rien observé de manière réplicable et dans un environnement contrôlé, et ce durant toute l'histoire humaine, permettant d'indiquer qu'une ou plusieurs entités "dieu" aurait un effet sur le réel, ce qui revient à dire qu'il n'est pas prouvé que dieu existe. D'un point de vue strictement empirique, l'absence de preuves mesurables entraîne la conclusion que ces phénomènes n'existent pas dans le cadre de ce qui est scientifiquement vérifiable. Même si l'absence de preuve n'est pas la preuve ce l'absence, il n'est pas prouvé que les licornes existent, et on en conclue généralement qu'elles n'existent pas. Scientifiquement, l'approche consiste à traiter toutes les affirmations non prouvées de la même manière. Dieu doit donc être traité de la même manière d'un point de vue strictement scientifique, aucune raison de traiter le sujet autrement. On peut avoir la conviction qu'il existe et y croire dur comme fer. On est libre de le faire. Mais ce n'est tout simplement pas rationnel dans le cadre actuel de nos connaissances scientifiques. Inutile donc de venir sur ce terrain quand on parle de dieu, car ce terrain n'admet pas l'existence de dieu jusqu'à preuve du contraire. Mais libre à vous de tenter de prouver le contraire ! Ce serait bien d'ailleurs. Dieu deviendrait alors enfin un objet de science, et on l'étudierait. Mais pour le moment, il ne l'est pas.
Immense vidéo. Quand tu évoques la question de la croyance en Dieu et plus généralement de la métaphysique, l'humain prend du recul par rapport à la vie terrestre et commence à lui attribuer une importance moindre. Merci.
@@chefchaudard3580même si il a tort ou il a raison l’argument de pascal déjà se situe sur le fait qu’il a absolument raison sur son pari et que il n’existe d’autre divinité que le Dieu qu’il ait choisi,même si son argument est pourri il préfère largement croire en Dieu car en croyant en Dieu même si Dieu n’existe pas il aura mené une bonne vie avec des qualités morales,alors que si Il croit pas en Dieu il sera punit même si Dieu n’existe pas car il n’aura pas vécu une vie morale dans cette terre, et aussi il a peur d’aller en enfer alors il préfère prendre le pari que Dieu existe mais bien sur nous ne serons jamais ce qui se passe après la mort sachant que personne n’est jamais revenue lol
@@langoureusemirabelle je pense qu'on a d'abord une intuition de "quelque chose" et ensuite on en arrive ( ou pas) à le nommer Dieu. Pour moi, ça s'est passé comme ça
Quel professeur de terminale fait cet effort d'analyser si patiemment et, surtout, de soulever les objections manifestes au pari de Pascal (parmi lesquelles l'hypothèse de l'équiprobabilité de l'existence et inexistence de Dieu, inacceptable du point de vue du croyant et de l'athée)? Parfait! La béatitude est proche.
J'ai adoré !❤ cette analyse du Pari de Pascal. C'est tout simplement prodigieux vu la difficulté du thème. Points d'argumentation si bien agencés, enchaînement cohérent ! Je reprends pour le plaisir 😊 1- Introduction avec la notion de "quantification de la probabilité de l'existence de Dieu par rapport à sa non existence." > Il ne s'agit pas, pour Pascal, de quantifier la probabilité que Dieu existe mais plutôt, de quantifier la probabilité de SAVOIR que Dieu existe.😮 Et puisqu'il s'agit de savoir si Dieu existe ou non, alors il n'y a que 2 réponses possibles. Chaque possibilité de réponses ayant le même taux de probabilité, le pari des 50/50 se justifie. 20:50 à 21:46. 2- Evocation de la croyance dans le récit. "C'est quand on a aucune preuve que l'on croît ; sinon on SAURAIT" 😊. 24:42 à 25:21. 3- puis, mention de la Foi. "Le pari c'est une métaphore de la foi." 27:50 à 28:11. [Parier c'est CROIRE au double sens du terme; au sens où l'on pense et au sens où on a la foi c'est-à-dire où l'on fait confiance!] 28:14 à 28:29. 4- Explication de ce qu'est la Foi La foi c'est un mélange de confiance, volonté et d'espoir. Et on pari, tous, tout le temps, bien souvent inconsciemment dans chaque décision de faire confiance à quelqu'un. (manifestation profane de la foi 31: 30) SANS SAVOIR ce que l'autre nous réserve dans l'avenir sur le sujet. 28:39 à 31:50. On CROIT que c'est la bonne décision. 5- Constat: attitude envers Autrui = attitude envers Dieu [Finalement, parier sur l'existence de Dieu n'est pas plus absurde, pas moins raisonnable que parier sur notre prochain.] 32:02 à 32:15. et 32:50. Conclusion: A- Rappel : Autre=Dieu [Ainsi, quand on décide de faire confiance à quelqu'un, on se retrouve dans la même situation que lorsqu'on décide de mettre sa foi en Dieu, 50-50.] B- Comparaison de l'attitude face au futur, l'au-delà du présent et au monde supraterrestre, l'autre-monde. [La vie est faite de projections, de l'au-delà. L' au-delà, ce n'est pas seulement le paradis, l'autre-monde. L'au-delà, c'est aussi l'au-delà du présent, le futur. Le futur, c'est l'inatteignable, l'immaîtrisable. C'est l'inconnu. Et c'est parce qu'on ne peut pas le connaître qu'on ne peut que l'espérer, qu'on ne peut que le vouloir et avoir foi en lui.] 36:35 à 36:45. Après cette analyse comment ne pas comprendre Pascal quand bien même l'on épouserait pas son choix? Merci M. Robin encore une fois ! Respect.👍
Bonjour tout le monde. Merci pour la vidéo. *Ce qui est sûr, ce qu'on veut et ce qu'on ne veut pas n'a aucun impact sur la vérité*. Excellent sujet, c'est toujours avec plaisir qu'on vous suit. Merci.
Exellente vidéo, PASCAL a été excellent dans son analyse, je reconnais en lui un vrai scientifique, un savant, un mathématicien. Je l'ai toujours connu PASCAL pendant mon parcours d'etudiant, je suis croyant comme lui, j'ai longtemps cherché en tant que scientifique pour finir par croire que Dieu existe.
Merci encore Merci infiniment pour ce capsule. Vous faites un travail remarquable. Je suis de la génération Y, en vrai moi et la plupart des amis de ma génération on a jamais aimé la philosophie ni la réflexion... je me souviens à la Fac c'était même péjoratif d'être qualifié de "philosophe " . l'avènement de l'internet nous a noyer dans un grand océan de connaissance mais en réalité quand il s'agit de réfléchir aux questions existentielle sur soi et sur son environnement on se retrouve dépourvu d'outils parce que on ne peut pas demander au moteur de recherche tout. Il ya cela 3 ans je me suis remi à la lecture des classiques de littérature roman etc. y ajouter aussi ce genre de contenu de votre chaîne. Je peux vous dire avec fierté la sérénité que ça m'apporte aucun hôtel 5 étoiles ni plage exotique peut me l'apporte...
Quand une personne mettra sa foi en Dieu, qu'elle lui ouvrira son ❤️ sans réserve et qu'elle éprouvera aucune méchanceté à l'égard de tous ses semblables , ce jour là, elle aura des preuves. Contrairement à l'exemple qu' a donné Charles sur la confiance en l'autre dans un couple, Dieu ne vous trahira jamais !Alors, ouvrez lui grand votre coeur. Et sachez que les révélations de Dieu sont sacrées ! C'est entre vous et lui. Bon weekend et que Dieu bénisse tous!
@@yvzan2845 selon moi, ce n'est pas notre appartenance à un groupe qui détermine un être humain ou sa réussite dans un domaine, mais c'est sa capacité à entretenir dans son ❤️, une foi indéfectible en ce qu'il croit .Et c''est la force de notre croyance qui génère une énergie qui nous rapproche de celle du divin !
Pour poursuivre la réflexion, on peut affiner le calcul du pari. On peut prendre une métaphore pour évaluer la probabilité d'existence de Dieu dans telle ou tell religion. Imaginons que l'humanité peut recréer un monde virtuel a travers les ordinateurs avec des ames conscientes qui y vivent. Les ames conscientes à l'intérieur de la simulation pouvant eux mêmes faire le pari de Pascal. Ces ames conscientes se demandent donc si ils doivent suivre les préceptes des religions qui se sont installés dans leur monde. On voit que le but des ames est de deviner le monde exterieur qui a créer leur monde. Aucune information ne peuvent les aider quand bien même les programmeurs de la simulation y laisse des indices (tels que les miracles par exemple). La question est alors : Quelle est la probabilité que les programmeurs du monde aient prévu un paradis ? Et que pour atteindre ce paradis il faille suivre les préceptes et dogmes d'une religion particulière ? On voit que dans ce cas, on serait tenter de répondre que la probabilité vaut 0 car l'océan des possibles semblent très grands donc infini. Si on revient maintenant au calcul de l'espérance, on obtient tout de même une espérance non calculable car le gain potentiel est infini et la probabilité presque nulle. On a donc ce qu'on appelle en mathématique une forme indéterminée, l'infini multiplié par 0 peut donner n'importe quel nombre. Tout cela pour dire que la probabilité que Dieu existe tel qu'il est décrit dans telle ou telle religion particulière est rationnellement proche de 0. Cependant, le gain potentiel est infini, on obtient une forme indéterminée et qu'il est donc rationnel de croire ou ne pas croire en telle ou telle religion.
Sauf qu’il est parti du principe qu’il ne pouvait s’agir que du Dieu auquel il croyait. Bel exemple de biais, dès le départ de la démonstration. Il est aussi parti du principe que l’on peut se forcer à croire en quelque chose, consciemment et volontairement, ce qui n’est pas vrai.
Brillant, vraiment. A la fois le raisonnement de Pascal (et x est un athee qui le dit) Et, dans un autre genre et dans une autre mesure, cette vidéo. Merci
Merci pour votre intéressant exposé. Cependant il ya dans l'analyse du pari de Pascal un aspect qui me semble oublié, le fait qu'il ya plusieurs religions et plusieurs façons de croire en Dieu, qui peuvent impacter "la quantification du gain ou du risque de croire en Dieu". La probabilité de 50% de gagner en cas où la croyance en Dieu se réalise risque d'être divisée par le nombre de definitions que des religions différentes donnent à Dieu et à leurs pratiques qui sont sensées sauver les âmes des croyants (vous avez bien souligné , à juste titre, que la croyance est généralement liée à une pratique religieuse, sauf pour les Croyants déistes qui croient en Dieu sans croire aux religions et à leurs pratiques spécifiques).
Je me suis demander si Pascal parle de la foi en quel Dieu? Quelle religion? Car si il parle du dieux chrétien, est ce que ceux qui croit à plusieurs dieu gagne aussi? Est ce que ce qui croit en une autre religion abrahamique gagnent aussi?
@@royalhumbler2767Pascal nous parle du Dieu de la Bible puisqu’il est chrétien. C’est le Dieu de la Bible qui sauve à travers l’œuvre de Jésus-Christ, qui offre au croyant la vie éternelle après la résurrection finale si on a placé sa confiance en lui seul. Pascal croyait en Jésus-Christ. Il avait “reçu” la Foi car, pour les Chrétiens, la Foi ne vient pas de nous, c’est un don de Dieu : “Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous. C’est un don de Dieu” (Ephesiens 2:8-10). La foi est un don gratuit vous n’avez rien à faire pour en bénéficier, ni travail, ni pénitence, ni bonnes œuvres. Par contre si vous avez obtenu la Foi, alors vous avez naturellement envie de faire de bonnes œuvres et de plaire à Dieu en l’aimant et en aimant notre prochain. Il ne faut pas mettre les choses à l’envers on ne fait pas de bonnes œuvres pour obtenir le salut mais lorsqu’on a obtenu le salut.
Très bien expliqué, ça me parait d’utilité publique. En ce qui concerne le dit ´cœur’, il n’échappera pas à la seule volonté d’être défini, mais ne pouvons nous pas plus nous tourner vers l’aspect de la conscience, l’empirisme qui fait chemin avec ce multiple de croyances ?
En effet, il n’est pas idiot de penser que croire en celui qui nous a créé, croire en celui qui nous maintient en vie, croire en celui qui nous veut le plus grand bien et choisir de suivre ses volontés soit gage de bonheur…
tes vidéo sont hyper quali, je t'ai découvert dans la voiture car j'en avais un peu marre des musiques et c'est du pur plaisir de songer en ta compagnie
La foie : mélange de volonté , de confiance et d espoir ! L amour quoi ! 32:45 amour (amour amitié, amour maternelle, amour familiale, amour propre , amour de la nature , .... )
La foi, la croyance, le cœur, l'amour. Le foie un organe. Mais bizarrement, chez les Berbères , on ne dit pas "je te donne mon cœur" , on dit "je te donne mon foie" 🤔🤔🤔
@@Dul8509il etait une fois dans la ville de Foix un marchand de foie qui avait la foi. Il se dit, ma foi , moi qui ai la foi, cest la 1ere fois que je viens à Foix.
Merci pour vos efforts.. juste comme suggestion; pourquoi ne pas faire des vidéos par thématiques à côté de ceux par philosophe.. ça serait génial si on pouvait comparer les visions de plusieurs philosophes sur un sujet donné..
@@fabianp7122 C'est intéressant dans la mesure ou chaque Philosophe a souvent sa propre déffinition d'un mot. Prenez la joie, le désir, la moral et appliquez les a plusieur philosophe et la première chose qui choque, c'est qu'aucun n'a toutafait la même déffinition.
J’ai foi en l’existence de DIEU et pour moi ce n’est même pas une question de pari . Ce post masterclass vient d’ailleurs de booster rationnellement ma foi . Qu’Allah Facilite les œuvres. Bravo mec !❤
@@Elric852 Dans l'Islam, Dieu commande bien de combattre la mécréance avec les armes. Quant au christianisme, les représentants de Dieu (les prêtres, papes, etc) ont recommandé de guerroyer pour sa cause (les Croisades). Donc si.
Merci pour cette vidéo très instructive et intéressante. Il y a un point sur lequel j'aimerais rebondir concernant le pari de Pascal. Je crois ne pas me tromper sur le fait que ça n'a pas été omis dans la vidéo, c'est que son pari se base sur les dires que c'est plus avantageux du point de vue scientifique, mathématique et de la raison aussi, de croire en Dieu que de ne pas y croire. Mais qui dit croire, dit se conformer aux dogmes religieux, forcément. Du coup, il faut partir du principe que l'on croit en la véracité Chrétienne des textes. Que l'on croit que Dieu est bel et bien le Dieu d'Abraham et de moïse tel qu'il est décrit dans la Bible. Que l'on croit que l'enfer et la paradis existe, donc au fait que si l'on suit ou pas les préceptes de Dieu dans les écritures, nous auront le droit à une récompense ou une punition à notre mort. Dans ce cas là, effectivement il faudrait mieux réfléchir à la chose... Pour lui l'existence de Dieu est indémontrable certes, car il est en dehors de toutes raisons humaine. Mais par contre, de mon point de vue - étant été un ancien Chrétien protestant, qui a étudié la Bible mais qui par plusieurs remise en question de logique sur les textes est devenu agnostique par la suite - je pense que l'on peut par la raison et un travail méticuleux, de cohérence, de contextes historique, et avec l'aide d'ouvrages philosophique (pour n'en citer qu'un, le court traité sur l'existence de Dieu par Spinoza), démontrer, ou du moins de remettre sacrément en cause, que les enseignements que l'on trouve dans les 3 religions monothéistes ne sont pas une preuve que la nature de Dieu, qu'il existe ou non, est tel que décrit dans les écritures. Pour moi, même une expérience mystique que l'on aurait eu, n'est pas une preuve à laquelle on peux se rattacher, pour ceux qui en auraient fait l'expérience, car cela pourrait juste être un tour que nous aurait jouer notre esprit. L'inconscient mêlé à la croyance peut nous faire voir, ressentir des choses qui n'existe pas, tout simplement car on voudrait au plus profond de nous qu'elles existent. Et on sait aussi que le cerveau est capable de choses étonnantes inexpliqués de par les maladies mental tel que la schizophrénie, etc... bref l'on sait qu'il est possible de vivre des situations ou notre inconscient fusionne avec notre réalité. Partant de ce postulat que si Dieu existe, il n'est pas forcément le Dieu des écritures, et qu'il est faisable et beaucoup plus facile de remettre en cause la nature de ce Dieu là, que la véritable nature d'un Dieu qui ne se serait pas présenté à nous, le pari de Pascal n'a plus lieu d'être. De savoir qu'il y a la possibilité qu'un Dieu existe, mais que si ce Dieu existe, il ne nous condamnes pas ou ne nous récompenses pas par rapport à nos actions, on s'en fiche des conséquences d'y croire ou non. C'est parce que Pascal se réfère au Dieu de la Bible et qu'il croit en sa véracité, que là effectivement il y a plus de bienfait d'y croire que de ne pas y croire. Mais on a le droit de croire en Dieu mais pas forcément dans le Dieu de la Bible ou du Coran. Et dans ce cas là qu'on y croit ou pas, on ne risque rien. Cela reste dans le domaine métaphysique, excité par notre curiosité à connaitre la causalité de notre monde. Le pari de Pascal c'est de nous faire croire au Dieu de la Chrétienté, pas en "DIEU". Pour que sa démonstration soit bonne, il faudrait qu'il me démontre aussi que la Bible est véritable, car pour le coup il y a matière. Je ne vais pas prendre le pari de dédier ma vie sur le fait qu'un Dieu existe peut être, et que en plus ce Dieu m'aurait donné des instructions sur comment je devrais vivre ma vie, par des privatisations excessives des plaisirs terrestres, dans un livre qui à de grandes chances de sortir de l'imagination d'êtres humains, afin de contrôler plus facilement politiquement et socialement, des populations de l'antiquité ou du moyen-âge, sans éducations et les connaissances scientifiques que l'on a aujourd'hui. Bref, les calculs ne sont pas bons :)
Bonjour. Puisque nous parlons "probabilité", je vais me permettre de répondre justement sur les probabilités. Si on parie sur "Dieu existe-t-il?" effectivement nous serions sur du 50/50. Maintenant, vous introduisez le fait que le gain serait supérieur si Dieu existe que s'il n'existe pas. Là, nous ne sommes plus dans un pari binaire, mais sur le fait que la "récompense" dépend non plus de Dieu, mais de la religion. Parle-t-on alors de celle offerte par Dieu? par Allah? par Yahvé? par Ra? par Quetzacoatl? ... Nous passons donc d'un situation binaire à un "dé à 1000 faces" dont chacune promet une récompense différente. Le pari devient donc bien plus complexe. D'autant qu'il devient compliqué de "hiérarchiser" les récompenses. (Le "Paradis éternel" a-t-il plus de valeur que la "réincarnation jusqu'à l'Eveil"?). Maintenant, intéressons-nous non pas "à Dieu", mais à la face du dé "Le Dieu de la Chrétienté" pour déterminer si la probabilité de sa face est bien de 1/1000. Et là, je vais poser une question presque philosophique: "Une bonne action sans espoir de récompense a-t-elle moins de valeur qu'une bonne action effectuée dans l'espoir d'une récompense?". Car c'est en ces termes que se joue aussi la damnation des non-croyant. Un athée qui aurait mené une vie "exemplaire" (au sens de la religion chrétienne), et ce alors qu'il n'attend aucune récompense pour cela, serait voué à la damnation éternelle. Alors qu'un chrétien (croyant et pratiquant) qui aurait globalement (mais pas totalement) respecté les règles de la religion, dans l'espoir d'être sauvé, pourrait aller au Paradis (moyennant un petit séjour au purgatoire). Est-la preuve de la Justice exercée par un Etre parfait? C'est pour cela que, quand dans la rue une personne me demande "croyez-vous en Dieu?", je lui répond: "J'ignore si Dieu existe. Mais si c'est le cas, c'est lui qui ma révélé que toutes les religions sont des mensonges".
Si tu prends uniquement ce que tu estimes de bon dans les religions (par peur de choisir la "corrompu"), alors que tu ne pourras être qu'une personne lumineuse, et bien guidée. Et petit à petit, Il te guidera vers une de Ces religions, car tu l'auras mérité, et rechercher.
On peut aussi dire que les outils (intellect, sagesse, raison) dont les hommes sont pourvus ne permettent pas de l'imaginer ou de le cerner parce qu'ils sont trop limités. Dès lors, comment comprendre sa Justice Divine avec un point de vue humain, athée au 21ème siècle et en Europe ?
Bravo c'est bien expliqué.... Cela vaut la peine de suivre votre chaîne... De plus, j écoute deux ou trois fois vos épisodes pour. Bien comprendre.... Cordialement .... 😊
Même en imaginant qu’une entité créatrice de l’univers puisse exister, il n’y aurait pour moi : - aucun lien logique à effectuer entre cette entité créatrice et le dieu des 3 religions abrahamiques à clairement classer du côté de la mythologie comme toutes les autres croyances monothéistes ou polythéistes - aucun signe que cette entité créatrice serait également à l’origine d’une quelconque vie après la mort des humains (et pourquoi plus des humains que des autres animaux d’ailleurs ?) - aucune raison de passer une partie de son temps à s’y référer, la prier, la craindre et à imaginer une intervention divine dans nos vies quotidiennes…
Je suis totalement d’accord. Pour moi, m’imaginer croire en Dieu c’est comme m’imaginer croire en Mario ou Cendrillon. Un personnage fictif créé par l’homme et qui ne détient donc aucun pouvoir
Encore un bon moment philo ! À propos du thème de la vidéo, s'il n'est pas rationnel d'accorder plus de crédit à l'inexistence de dieu alors, suivant l'argument de Pascal, il est tout aussi irrationnel d'en accorder plus à son existence. Donc la meilleure posture est encore de n'être ni pour ni contre l'une ou l'autre de ces possibilités.
Le problème de Pascal avec son pile ou face, Plaisir Terrestre vs Divin ou 100€ vs 1 000 000€ pour la comparaison C'est que les 100€ sont réels à 100%, alors que les 1 000 000€ on entre 0.1% et 50% de chance d'être réel. Et je rajouterais aussi que les plaisirs Terrestre ne valent pas 100€ mais plutôt 10 000€ contre 1 000 000€.
Il me semble que le pari de Pascal repose sur une partie de mauvaise foi, sans jeu de mots. On ne croit pas par choix mais par espérance de l´immortalité. C'est comme si la vérité ne comptait pas, du moment qu'on peut se faire plaisir, quitte à se faire des illusions. Étonnante logique. Merci pour votre travail toujours aussi brillant et limpide
On ne croit pas par choix , mais par espérance de l'immortalité....🤔. Tellement juste 👍. Toutes églises, assemblées d'êtres humains devraient commencer les réunions par cette phrase. Bravo
@@cloud-cr5gs Je ne dit pas que l’islam n’est pas une croyance. Le précepteur a précisément bien argumenté sur cette question dans la vidéo. Je réponds à ce que vous dites: dans l’islam il n’y a pas de croyance par INTÉRÊT tel que vous semblez le dire. Donc je vois pas trop le rapport avec la philosophie grecque et autre chose.
@@fbejaoui1pas de croyance par intérêt mais une croyance par crainte peut-être ? D’un châtiment divin, du destin (mekhtoub) Sinon, expliquez ce qui vous fait dire qu’il n’y aurait pas de croyance par intérêt dans l’Islam svp.
Bonjour, je voulais vous remercier pour cette vidéo car j'ai de la citer dans ma vidéo "Analyse du récit du Père Tikhon - Part 3 (Bonus)". Un petit message pour vous avertir.
6:40 j’aurais dit le contraire Il ne suffit pas d’être croyant pour allé au paradis Mais d’avoir la foi parce que c la foi en Dieu qui nous fera suivre ses préceptes . Être croyant veut tt dire et rien dire Les théistes par exemple croit en l’éventuel existence de Dieu mais non pas la foi donc ne pratique rien
Je vous partage juste ma petite réflexion : je remarque que les mots "Dieu", "âme", "esprit" n'ont pas de "référent". Pour ceux qui ont des notions de linguistiques, vous savez que chaque mot a un signifiant, un signifié et un référent. Prenons par exemple le mot bouteille, conformément à la linguistique : le signifié renvoie ici à la représentation mentale qu'on se fait du mot "bouteille". Ensuite bouteille a un signifiant qui renvoie à un au son que nous produisons pour lire le mot "bouteille" ou alors l'ensemble des lettres qui, réunies, permettre de transcrire la réalité de l'objet bouteille. Cela me fait donc chuter sur le dernier point : le référent qui est tout simplement ce à quoi renvoie un mot dans sa réalité extralinguistique. Pour ce qui est du mot bouteille, chacun de nous peut en pointer une du doigt. Cependant qu'en est il des mots "Dieu, âme, esprit" ? Ces mots n'ont aucune réalité extralinguistique. C'est à dire qu'en dehors de notre langage d'humain, on ne retrouve ces 3 choses nul part ailleurs contrairement à la bouteille ou à l'eau par exemple. La question que je me pose est donc la suivante : comment peut on affirmer que ces choses existent ? Attention, je ne dis pas que ça n'existe pas, je souligne juste ici le caractère purement conceptuel de ces "réalités immatérielles". Et je ne peux pas m'empêcher de penser que ce sont de belles hypothèses mais qui ne peuvent se justifier ni s'imposer pour l'instant ou peut être même pas du tout. Qui sais ? "Dieu, âme, esprit, ange, démon" sont des concepts qui génèrent bcp de querelles et pourtant leur existence n'est pas irréfutablement avérée. J'étais de passage.
Pour en avoir fait l'expérience, la foi vous tombe dessus un beau jour. C'est vrai que la raison n'aide pas dans ce cas. La foi est la certitude des choses que l'on ne voit pas.
moi cest l'atheisme qui m'est tombé dessus un beau jour. Et cest vrai que la raison aide bcp dans ce cas là. l'atheisme est la certitude des choses qu'on voit.
Si on aborde le pari de Pascal sur ce que l'on a à gagner, et avec tous les arguments avancés dans cette vidéo (qui est superbe, comme à chaque fois), alors on pourrait être en effet tenté de suivre son pari. Cependant, si on aborde le pari de Pascal sur ce que l'on a à perdre, alors à ce moment-là, ce n'est plus la même chose, du fait qu'il n'y a rien à perdre à ne pas croire en dieu, car à proprement parler, on ne peut pas perdre quelque chose qu'on ne possède pas, or nous ne possédons nullement la vie infinie si nous ne croyons pas en dieu. À contrario si on croit en dieu, nous avons absolument tout à perdre, car ce que l'on possède, réellement et de sûr, est justement cette vie terrestre et ses plaisirs.
"On ne peut pas perdre ce qu'on ne possède pas" Mais vous avez quelque chose à perdre : si l'enfer est un lieu de souffrance infini, alors votre situation actuelle représentera une perte. C'est aussi tout le principe de la dette : être en négatif sur ton compte en banque ça représente un poids. De fait donc la perte est réelle et si vous préférez vous aurez un gain négatif.
Je ne sais pas si c'est un bon pari que de faire reposer sa vie sur des plaisirs éphémères. Le stoïcisme et Schopenhauer mettent en garde contre les souffrances liées aux plaisirs sans bornes.
" On ne peut pas perdre quelque chose qu'on ne possède pas " si tu passes à côté d'un état de béatitude qui surpasse infiniment tout plaisir humain, crois moi que tu rates quelque chose
Avant de venir au monde questce que tu en savais du monde et ses plaisirs? Bien sur que rien. C'est pareille a l'au de la doù l'interet de parier sur l'inconnu...
Quel serait l'intérêt de prendre position dans cet affaire? il y a en réalité 3 possibilités dans la question de Dieu: il ya ceux qui croient; ceux qui renient et entre les 2 il y a ceux qui ne prennent pas position. Pour ma part je suis convaincu que le plus rationnel et logique c'est de ne pas prendre position, avoir simplement l'humilité de dire:"je ne sais pas". En général les gens présentent ce sujet comme si on était obligé soit de croire, soit de ne pas croire. Alors qu'on peut tout simplement dire:" je m'en fous car je ne sais rien dans tout les cas"
Le doute ne profite à personne surtout ! 😂 20:19 apprendre à dompter ,comprendre et suivre ses intuitions 😂 20:25 La est la clef ! Et bouger son cul aussi ! La peur ..... pffff ! 😂
"On croit quand on ne sait pas, pas quand on sait" (25:09-25:12): c'est le sens de la "simple croyance" ou de la croyance par défaut, qui implique l'absence de savoir. Mais la définition traditionnelle du savoir n'utilise pas ce sens-là de la croyance tout en incluant la croyance comme une condition nécessaire au savoir. Il y a deux types de "croyance", tout comme il y a deux types de possibilité (unilatérale et bilatérale) depuis la logique d'Aristote.
Quand on évoque Dieu et la métaphysique, on s'interroge sur l'orientation que nous donnons à notre vie et cherchons à identifier ce qui est vraiment important.
Je suis tout à fait d' Accord❤❤❤ le monde d' aujourd'hui à mis en avant la raison mais elle a oublier l' imagination surpasse la raison et que dans l' imagination il y a toujours la fois
J'adorerais entendre plus souvent des podcasts sur des philosophes qui parlent de Dieu, que ce soit pour affirmer ou réfuter son existence ! C'est un sujet tellement intéressant :)
Il me semble que Emmanuel Kant a "réglé" la question en disant que l'on ne peut pas prouver l'existence de Dieu,
pas plus que son inexistence d'ailleurs.
Sur tu parles bien anglais Jordan Peterson en parle dans sa série de vidéo Exodus ou il parle de théologie.
@@ofdrumsandchords😢
Penseur sauvage(un autre youtubeur) avait consacré une dizaine de vidéos pour réfuter son existence il avait même debunquer le pari de pascal.
Le Dieu de la philo, un autre youtubeur avait consacré 2 vidéos pour prouver son existence.
Mais les arguments de penseur sauvage sont plus intéressant
@@tucpaqui2682 Oui j'aime bien Peterson, mais c'est parfois coton à écouter, faut vraiment se concentrer x)
Je fais le pari que je ne serai jamais déçu par votre chaîne Charles, et pourtant je n'ai pas la preuve que vous ne trahirez pas la confiance que je vous accorde : c'est la preuve de ma foi en vous.
La preuve du contraire ?
Je l'ai écoutée plusieurs fois parce que le sujet de Dieu est très très intéressant.
Les paroles de Pascal m'incitent davantage a croire en Dieu, ses paroles sont vraiment enrichissante. Merci beaucoup pour ce que vous faites
ben non !! je suis athee depuis toujours et mes cures l ont tres bien compris et n ont pas essayer de me convaincre !! lol au mieux le dernier que j ai connu en discutant du probleme m a dit sa pensee : le mieux est de douter ! donc le pari je l ai refuse a 10/11 ans . le gros probleme est de definir les mots c est qui dieu c est quoi l ame !
Sauf que le pari de Pascal ignore le fait qu'il y a plus de 10000 religions avec des revendications contradictoires les unes des autres. Il s'agit d'une logique fallacieuse (fausse dichotomie). Imagine donc que, parmi ces 10000 religions, tu crois en l'une d'entre elles, mais qu'elle soit fausse, alors cette fois-ci tu as une bien plus grande probabilité d'avoir une souffrance infinie qu'une infinie béatitude. Le 50/50 dû à l'impossibilité de comprendre Dieu par la logique s'annule, car les autres 9999 religions fonctionnant de la même manière il est impossible de prouver logiquement qu'une religion est donc plus vraie qu'une autre avec seule la foi comme outil épistémologique. La conclusion de cette vidéo est intéressante pour nous inciter à aller de l'avant dans la vie, mais le pari de Pascal en lui même est incohérent.
@@TheAlexkayCes autres dieux peuvent très bien êtres les mêmes mais comme les hommes se sont différenciés de part leurs cultures ils peuvent en avoir des conceptions et règle différentes. Et là encore c'est paris 😂
@@TheAlexkay Remerciez Jacklefou pour votre commentaire :D
@@geraldinejasnin7378on ne comprend pas bien ce que vous dites
Merci Charles de nous rappeler à travers Pascal qu en réalité nous avons TOUS la foi à travers nos propres paris sur l avenir...quelle leçon !!!🙏👏
C'est le premier texte philosophique que j'ai vu en cours (de francais) il y a plus de 30 ans. Quelle plaisir d'écouter une explication plus en profondeur et même de simplement entendre ces quelques phrases écrites par Pascal.❤
Mr robin je vous ai découvert depuis environ 3 ans.
Vous êtes une personne très instruite j'ai beaucoup d'administration pour vous.
Si vous saviez comment vous avez donné une autre direction à ma vie.
Merci d'être là.
Merci Mr Charles Robin pour votre analyse magnifique du pari pascalien.
Oui vous êtes toujours aussi passionnant à écouter, quelque soit le sujet étudié. Vous expliquez aussi bien le pour que le contre, permettant ainsi à chacun d'y réfléchir et de choisir sa direction de vie. Pour ma part il y a 3 ans que j'ai ressenti l Amour surpuissant de Dieu et évidemment mon choix c est réalisé, annulant tous les doutes... 1000 merci pour la qualité de ton travail.
Merci Mr le Précepteur pour votre travail hautement enrichissant
Val espic nous ane route
En écoutant votre discours, je me dis que la philosophie est du conflit interne. Une véritable occupation de névrosé.e.s, cher Précepteur. J'écris cela sans jugement de valeur, même en ayant appris que la névrose est un symbole de l'état le plus évolué actuellement de l'esprit humain. Un pouce vers le haut.
j'adore comment tu présentes les arguments de Pascal, qui pour le coup, ont eu du mal à faire sens pour ma part, mais grâce à tes vidéos sur Pascal, surtout celle-là, je comprend vraiment ces nuances qui m'échappaient avec les lignes de mon cours. MERCI !!!
On ne choisirait pas forcément le coté pile pour un incroyant !
La vie n’est pas seulement qu’une question de perdre ou de gagner quelque chose !! L’important c’est le présent !
Et le vivre intensément, du meilleur endroit de soi-même ! La foi se place alors en la bonté, dans le don de soi, dans l’écoute et dans l’aide envers l’autre. Peut importe la croyance, on peut le faire ! Avec ou sans !! Il nous faut moins croire que comprendre !! Le but est le chemin.
Bravo pour votre travail !
Excellente vidéo sûr un sujet dont il est difficile de débattre avec les gens... chacun étant dans la croyance absolue qu'il existe ou n'existe pas. Je me situe bien sûr la même ligne que l'auteur... je prends le pari d'y croire et surtout je trouve beau les gens qui croient en dieu et qui parlent de lui 😊😊.
Maintenant j'avoue que j'ai toujours pensé que dieu a autre chose à faire que de nous faire écrire des livres pour que l'on suive une certaine routine et que l'on se communautarise. Pour moi il n'y a que l'homme qui peut diviser et non pas dieu si il existe 🎉🎉🎉❤😊
pourquoi Dieu aurait-il autre chose à faire que de nous guider ? Une mère rationnelle laisserait-t 'elle son bébé mourir, laisserait-t 'elle son bébé seul dans la rue, sans guide, le laissant pour mort ?
Merci! Encore un délice a écouter et cette fin ... 🙏🌅
Je vous écoute depuis très longtemps avec beaucoup de bonheur ! Cet épisode sur le Pari de Pascal est effectivement très intéressant et éclairant. Je regrette pourtant que, comme la plupart de nos contemporains, vous fassiez à plusieurs reprises l'amalgame entre christianisme et catholicisme, dont la doctrine n'est pas représentative à elle-seule des différents courants chrétiens. Par exemple, vous évoquez le salut par les oeuvres. Or Luther a fondé sa théologie sur la Bible et particulièrement sur l’épître de Paul aux Romains pour ce qui concerne le salut par la grâce de Dieu et non par les œuvres. Sa théologie est le fondement de la Réforme protestante.
Un régal. Toute ma gratitude 🌎
Merci beaucoup pour ce partage riche en piste de réflexion et le plaisir qu'il procure en savourant son écoute dans l'instant présent.
Merci je vous écoute tout les jours mais faîte nous plus de podcasts comme ça sur l’existence de Dieu please 🙏
Ouf...j'ai cru que cette fois ci le podcast n'allait pas arrivé jusqu'à you tube. Mais non, le précepteur a du coeur.
Je vois cette vidéo 13 ans après mes cours de littérature en terminale L… il fallait lire ce livre il est vrai qu’à 17 ans je n’y ai rien compris ou je n’avais pas envie de comprendre. Ça a été un des plus difficile je trouve.
13 ans après, je vous dit merci si seulement j’avais eu cette vidéo et vos explications quelques années avant.
Merci grandement pour les explications bien claires et démontrées
Je ne connais rien à la philosophie, mais vos vidéos sont captivantes
En fait le pari de Pascal nous fait surtout une réflexion intéressante sur le fait de croire, tout court. Chaque jour, chaque heure, chaque minutes sont autant d'occasion de refaire un pari Pascalien ; un pari sur l'avenir, un pari sur l'immensité de l'existence, sa pluralité, son univers des possibles et sur l'espoir, que tout ce qui nous dépasse trouvera une raisonance, un sens ou une valeur quelquonque. Le pari de Pascal est une réponse au défaitisme de Schopenhauer.
Merci beaucoup pour votre commentaire.
Vous avez éclairci mes idée. Et sûrement mon avenir . Vous méritez bien votre badge de chaîne.
Mais enfin est-ce grave de dire « je ne sais pas « • Y a t il un dieu pour nous punir de ça? Dieu jaloux dieu sadique!
@@gerard7566 tu es hors sujet Gérard , on parle du pari de Pascal, pas de si dieux existe ou non .
Sinon oui ton idée est assez limpide
au poker il y a le gain et le plaisir du jeu.
Même si nous perdons nous avons eu l'excitation et l'espérance.
Le bénéfice pour les croyants est ici-bas : on voit chez les vrais croyants ( en Dieu, au Communisme ou autre )une joie , une sérénité, une confiance qui les illumine.
Même s'il n y a rien, soeur Emmanuelle ou l'abbé Pierre ont eu une belle vie
Mais peut-on décider de croire, en pratiquant par exemple, ou cette bénédiction/malédiction nous tombe dessus ?
Bah si, une belle vie sans peur d'un enfer hypothétique et de douleurs psychologiques d'un croyant aliéné ! On sent quand on lit vos pensées une douleur existentielle qui vous a amené à un pari absurde ! Voilà voilà mr Pascal 😊
Merci le Précepteur ❤
Grâce à vous, j'ai pu développer une bonne connaissance de nombreux courants philosophiques, en particulier de l'éloquence française, en tant que personne d'origine arabe. Merci bcp Charles 🙏
Monsieur le professeur, votre argumentaire est une interprétation moderne du pari de Pascal, raffinée dans un cadre contemporain. En tant qu'athée aguerri, et maniant au jour le jour les probabilités dans mon travail, je vais déconstruire les assertions posées et exposer pourquoi, malgré leur apparence séduisante, elles ne constituent pas un fondement solide pour croire en Dieu ou pour valider la foi religieuse.
Premièrement, votre argument soutient que la foi est semblable à la confiance que l'on place dans d'autres êtres humains, une foi quotidienne dans l'action de l'autre. Toutefois, cette comparaison est fausse. La confiance interpersonnelle s'accumule grâce à des expériences, qui sont testables dans le cadre de la réalité. On peut observer le comportement d'une personne, évaluer ses réactions, et ajuster notre confiance en fonction des preuves accumulées. La foi en Dieu, d'autre part, est souvent demandée en l'absence de telles preuves concrètes et répétables.
La nature des relations humaines ne peut être réduite à une simple corrélation statistique. Certes, les statistiques peuvent indiquer des tendances générales, mais elles ne définissent pas les complexités individuelles de chaque relation. L'affirmation selon laquelle plus vous passez de temps avec quelqu'un, plus vous augmentez la possibilité que cette personne vous trahisse néglige la profondeur des interactions humaines.
En effet, en approfondissant une relation, nous apprenons à connaître l'autre personne, à comprendre ses valeurs et à bâtir une confiance mutuelle. La trahison n'est pas une fonction linéaire du temps ; elle est plutôt influencée par la nature des interactions, la communication et le respect mutuel, autant d'élément qui implique des logiques causales plutôt qu'une simple corrélation dans le temps. Les longues relations sont marquées par une confiance renforcée, forgée par le temps. Si l'on suit cette logique, une relation prolongée pourrait tout aussi bien diminuer le risque de trahison.
Dans le contexte de la croyance en Dieu, le parallèle suggéré est donc d'autant plus inapproprié. La foi en une divinité est une expérience profondément subjective, qui varie énormément d'un individu à l'autre. Elle ne se prête pas aux mêmes dynamiques que celles observées dans les relations interpersonnelles, car la relation entre l'homme et le divin est de nature non réciproque et non conditionnelle. Là où une relation humaine est construite sur des échanges et peut être évaluée par des actes tangibles, la relation avec Dieu repose sur la foi, qui échappe aux critères de vérification empirique.
Résumons donc avant d'avancer. La confiance en un être humain est basée sur des interactions observables. En revanche, la croyance en Dieu repose souvent sur une conviction intérieure, une tradition ou un sentiment qui transcende l'expérience empirique. Comparer les deux est donc un faux parallèle, car les dimensions de confiance et de foi opèrent selon des principes fondamentalement différents.
En outre, la foi religieuse, selon votre argumentaire, est décrite comme étant indépendante des preuves, un acte de confiance en l'absence de savoir. Cela, en soi, n'est pas rationnel. Une position plus rationnelle serait de proportionner notre croyance à la preuve disponible. L'absence de preuve n'est pas un argument en faveur de la croyance ; c'est un argument pour la suspension du jugement ou l'agnosticisme jusqu'à ce que des preuves suffisantes soient fournies.
Vous évoquez également l'aspect émotionnel de la foi, en faisant appel à des concepts comme l'espoir et le désir. Cela peut être puissant psychologiquement, mais les sentiments ne sont pas des indicateurs fiables de la vérité. Les désirs et les espoirs peuvent souvent brouiller notre jugement et nous conduire à des conclusions qui ne sont pas soutenues par la logique ou l'expérience.
Enfin, intéressons nous à l'idée selon laquelle choisir de croire en Dieu est "mathématiquement plus avantageux". Ce développement n'a que l'apparence d'exactitude en ce qu'il souffre d'une application erronée des probabilités. Il doit être dénoncé, et malheureusement ce ne peut être fait qu'au moyen d'une explication un peu longue.
La probabilité n'est pas simplement une question de résultat binaire ; elle doit être basée sur des données existantes, des preuves et des modèles éprouvés. Sans preuve soutenant l'existence de Dieu, on ne peut pas affirmer rationnellement que la croyance est "mathématiquement" le choix le plus avantageux. L'instrumentalisation mathématique fallacieuse est au mieux une simplification naïve, au pire une malhonnêteté intellectuelle.
La probabilité est une branche des mathématiques rigoureusement définie. Elle exige une méthodologie claire et des données fiables pour être applicable. Lorsque nous parlons de l'existence de Dieu, nous abordons un sujet qui dépasse largement le cadre des probabilités au sens mathématique, car il s'agit d'une question métaphysique, et non pas d'une hypothèse scientifique ou mathématique susceptible d'être testée et mesurée.
Il est donc capital de reconnaître les limites de nos outils intellectuels et de ne pas empiéter sur des territoires où leur applicabilité est, au mieux, métaphorique. Les philosophes, en particulier, devraient faire preuve de prudence lorsqu'ils utilisent des termes techniques provenant d'autres disciplines. L'emploi inapproprié de concepts mathématiques dans des débats philosophiques peut induire en erreur ceux qui ne sont pas familiarisés avec la complexité de ces concepts.
L'argument de "pari" introduit par Pascal, qui postule que croire en Dieu est un "meilleur pari" en raison des récompenses potentielles, abuse des principes de probabilité en les appliquant à une question qui n'est pas quantifiable. Pascal néglige le fait que la probabilité n'est pas une mesure de la croyance mais de la fréquence d'occurrence basée sur des observations antérieures ou des connaissances bien établies.
La tentation de quantifier le divin ou l'inconnu à l'aide de probabilités mathématiques est compréhensible dans le désir de donner un cadre à notre compréhension de l'univers. Cependant, cela revient à projeter nos modèles sur quelque chose qui, par nature, dépasse l'entendement humain tel que nous le concevons actuellement. Un tel usage erroné du langage mathématique n'ajoute pas à la validité d'un argument philosophique ; il le distrait plutôt avec l'apparence de rigueur là où en réalité, il y a une spéculation métaphysique.
En philosophie, il faut respecter la distinction entre l'usage métaphorique et l'usage technique des termes. Les probabilités, lorsqu'elles sont correctement appliquées, sont un outil puissant. Cependant, lorsqu'elles sont mal appliquées, elles peuvent mener à des conclusions fallacieuses. Les philosophes doivent donc s'abstenir de parler de probabilités dans un contexte où les prérequis méthodologiques ne sont pas remplis, ce qui est le cas dans le débat sur l'existence de Dieu.
Vous en faites les frais, en postulant que, faute de preuves, l'existence ou la non-existence d'une réalité au-delà du monde matériel a une probabilité de 50-50. C'est un exemple de ce qu'on appelle le sophisme du pari équitable, une forme du faux dilemme. Cela suppose que les options sont soit égales en probabilité, soit devraient être traitées comme telles uniquement parce qu'elles sont les deux seules options présentées. C'est une erreur logique car l'absence de preuve en faveur d'une proposition ne signifie pas que la probabilité de cette proposition et de son contraire est égale.
La probabilité est une mesure de l'incertitude basée sur la connaissance disponible, et elle est ajustée en fonction des preuves existantes. Par exemple, sans preuves pour soutenir l'existence d'un phénomène particulier, les scientifiques n'assigneraient pas une probabilité de 50 % à son existence et 50 % à sa non-existence. Ils se baseraient sur ce qui est connu et sur des modèles antérieurs pour établir leurs estimations. S'il n'y a pas de preuve de l'existence de quelque chose, la position de départ dans le raisonnement scientifique et philosophique est souvent l'agnosticisme ou le scepticisme, plutôt qu'une attribution égale de probabilité.
Cette façon de penser néglige un spectre entier de possibilités. En réalité, pour des questions métaphysiques ou surnaturelles, il pourrait y avoir une multitude de possibilités autres que l'existence ou la non-existence, et chacune pourrait avoir sa propre probabilité. Les attribuer toutes à 50-50 est une simplification excessive qui ne tient pas compte de la complexité de la réalité. Cela reviendrait à dire que, face à une urne pleine de boules de couleurs différentes dont une seule est rouge, la chance de tirer la boule rouge est de 50 %, simplement parce qu'on la tire ou non - ce qui est clairement une compréhension erronée de la probabilité.
L'argument de 50-50 repose sur une compréhension faussée de ce que la probabilité signifie en contexte réel. C'est pourquoi les philosophes, tout comme les scientifiques, doivent s'assurer qu'ils utilisent des concepts tels que la probabilité avec la rigueur que ceux-ci requièrent.
Maintenant que vous maîtrisez le statistique, il faut désormais que vous vous mettiez à la synthèse. Parce que là, c'est trop long.
@@Tang3864 haha bien envoyé mais malheureusement c’était incompressible, que ce soit pour la durée de la vidéo initiale ou en raison d’une manifestation de la loi de Brandolini.
La raison a des limites. La connaissance humaine a des limites. Notre équipement cognitif a des limites. Nos sens de perception ont des limites. Tout ton argumentaire ne déborde pas limite de connaissance de l’homme. Comme précepteur l’a si bien dit, Dieu est au delà de la raison.
@@scheriffseibou1826 Il y a une phrase de votre commentaire que je n'ai pas comprise, il doit manquer un mot ("Tout ton argumentaire ne déborde pas limite de connaissance de l’homme").
Pour le reste, je suis d'accord : dieu est au-delà de la raison. Ou plutôt "en-deçà", car "au-delà" évoque que le concept de dieu est supérieur à la raison, alors que ce n'est pas le cas. Mais afin d'éviter des jugements de valeurs, disons le autrement :
Le domaine du concept de dieu est autre que, voire opposé à, celui de la raison.
C'est bien tout le problème. Pascal voulait prouver rationnellement l'existence d'un dieu. Et nous sommes donc d'accord : ses arguments sont fallacieux, et c'est ce que je critique dans mon commentaire.
Je profite que le fil soit remonté pour enfoncer le clou :
Si vous pensez que le principe d'indifférence, fortement instrumentalisé en philosophie et parfois tenu comme un axiome universel utilisé à tort et à travers, justifie la probabilité initiale de 50-50, il faut remettre les choses dans son contexte. Ce principe n'est pas universellement applicable.
Son application doit être maniée avec prudence car elle peut mener à des conclusions erronées si les hypothèses sous-jacentes ne sont pas validées (c'est le cas ici).
Même en théorie des probabilités, le principe est souvent critiqué pour son potentiel à simplifier à l'excès la complexité réelle des situations étudiées.
Le principe d'indifférence suppose que, en l'absence de données préférant une hypothèse à une autre, on devrait attribuer à chacune une probabilité égale. Cependant, ce principe est appliqué à des scénarios où les options sont finies, bien définies, et comparables. Il est impropre d'appliquer ce principe à la question de l'existence de Dieu, question métaphysique qui n'entre pas dans le cadre de l'évaluation probabiliste.
La simplicité apparente d'une approche 50-50 cache une multitude de nuances si on veut comprendre les probabilités.
L'existence de Dieu, étant un concept non empirique, échappe à la quantification directe que permettent les sciences naturelles. En réalité, l'application du principe d'indifférence dans ce cas ne se fait pas sans imposition d'une structure conceptuelle qui elle-même n'est pas fondée sur des données empiriques mais sur des choix philosophiques. Le principe n'est donc pas applicable. Cette approche transforme une discussion philosophique en un faux problème mathématique.
Les débats autour de l'existence de Dieu n'ont rien à voir avec les méthodes empiriques. Ces discussions englobent des considérations éthiques, existentielles, et spirituelles qui ne se prêtent pas à une analyse par les outils des probabilités.
La seule chose que peuvent nous dire l'emploi de méthodes empiriques est que, empiriquement, on n'a rien observé de manière réplicable et dans un environnement contrôlé, et ce durant toute l'histoire humaine, permettant d'indiquer qu'une ou plusieurs entités "dieu" aurait un effet sur le réel, ce qui revient à dire qu'il n'est pas prouvé que dieu existe.
D'un point de vue strictement empirique, l'absence de preuves mesurables entraîne la conclusion que ces phénomènes n'existent pas dans le cadre de ce qui est scientifiquement vérifiable.
Même si l'absence de preuve n'est pas la preuve ce l'absence, il n'est pas prouvé que les licornes existent, et on en conclue généralement qu'elles n'existent pas. Scientifiquement, l'approche consiste à traiter toutes les affirmations non prouvées de la même manière. Dieu doit donc être traité de la même manière d'un point de vue strictement scientifique, aucune raison de traiter le sujet autrement.
On peut avoir la conviction qu'il existe et y croire dur comme fer. On est libre de le faire. Mais ce n'est tout simplement pas rationnel dans le cadre actuel de nos connaissances scientifiques. Inutile donc de venir sur ce terrain quand on parle de dieu, car ce terrain n'admet pas l'existence de dieu jusqu'à preuve du contraire. Mais libre à vous de tenter de prouver le contraire ! Ce serait bien d'ailleurs. Dieu deviendrait alors enfin un objet de science, et on l'étudierait. Mais pour le moment, il ne l'est pas.
Je prends le pari que cette vidéo va faire carton plein !
Immense vidéo. Quand tu évoques la question de la croyance en Dieu et plus généralement de la métaphysique, l'humain prend du recul par rapport à la vie terrestre et commence à lui attribuer une importance moindre. Merci.
J'ai toujours aimé le pari de Pascal pour engager une discussion avec un athée autant que croyant.
C’est pourtant un argument bien moisi : il est réfutable en quelques phrases.
Comment partez vous de la dans une discussion?
@@chefchaudard3580même si il a tort ou il a raison l’argument de pascal déjà se situe sur le fait qu’il a absolument raison sur son pari et que il n’existe d’autre divinité que le Dieu qu’il ait choisi,même si son argument est pourri il préfère largement croire en Dieu car en croyant en Dieu même si Dieu n’existe pas il aura mené une bonne vie avec des qualités morales,alors que si Il croit pas en Dieu il sera punit même si Dieu n’existe pas car il n’aura pas vécu une vie morale dans cette terre, et aussi il a peur d’aller en enfer alors il préfère prendre le pari que Dieu existe mais bien sur nous ne serons jamais ce qui se passe après la mort sachant que personne n’est jamais revenue lol
@@divemylollol6152 et si le dieu qui existe préfère les athées? Il ne gagne rien alors que les athées gagnent tout.
Dieu, c'est avant tout une intuition.
Je vous souhaite sincèrement d'avoir cette flamme en vous ❤
Intuition si on "veut" croire ,ms ceux qui ne prennent pas position n'ont jamais mis "le pied à l'etrier" (commencé nulle demarche dans ce sens.
@@langoureusemirabelle je pense qu'on a d'abord une intuition de "quelque chose" et ensuite on en arrive ( ou pas) à le nommer Dieu.
Pour moi, ça s'est passé comme ça
@@CelticHardcore Et si mon intuition me dit que Dieu n'existe pas ?
@@IBelieveInCode et bien je suis bien triste pour toi
@@CelticHardcore A cause du sort qu'il réserverait aux mécréants j'imagine ?
Quel professeur de terminale fait cet effort d'analyser si patiemment et, surtout, de soulever les objections manifestes au pari de Pascal (parmi lesquelles l'hypothèse de l'équiprobabilité de l'existence et inexistence de Dieu, inacceptable du point de vue du croyant et de l'athée)? Parfait! La béatitude est proche.
J'ai adoré !❤ cette analyse du Pari de Pascal.
C'est tout simplement prodigieux vu la difficulté du thème.
Points d'argumentation si bien agencés, enchaînement cohérent !
Je reprends pour le plaisir 😊
1- Introduction avec la notion de "quantification de la probabilité de l'existence de Dieu par rapport à sa non existence."
> Il ne s'agit pas, pour Pascal, de quantifier la probabilité que Dieu existe mais plutôt, de quantifier la probabilité de SAVOIR que Dieu existe.😮
Et puisqu'il s'agit de savoir si Dieu existe ou non, alors il n'y a que 2 réponses possibles. Chaque possibilité de réponses ayant le même taux de probabilité, le pari des 50/50 se justifie. 20:50 à 21:46.
2- Evocation de la croyance dans le récit.
"C'est quand on a aucune preuve que l'on croît ; sinon on SAURAIT" 😊. 24:42 à 25:21.
3- puis, mention de la Foi.
"Le pari c'est une métaphore de la foi." 27:50 à 28:11.
[Parier c'est CROIRE au double sens du terme; au sens où l'on pense et au sens où on a la foi c'est-à-dire où l'on fait confiance!] 28:14 à 28:29.
4- Explication de ce qu'est la Foi
La foi c'est un mélange de confiance, volonté et d'espoir.
Et on pari, tous, tout le temps, bien souvent inconsciemment dans chaque décision de faire confiance à quelqu'un. (manifestation profane de la foi 31: 30) SANS SAVOIR ce que l'autre nous réserve dans l'avenir sur le sujet. 28:39 à 31:50. On CROIT que c'est la bonne décision.
5- Constat: attitude envers Autrui = attitude envers Dieu
[Finalement, parier sur l'existence de Dieu n'est pas plus absurde, pas moins raisonnable que parier sur notre prochain.] 32:02 à 32:15. et 32:50.
Conclusion:
A- Rappel : Autre=Dieu
[Ainsi, quand on décide de faire confiance à quelqu'un, on se retrouve dans la même situation que lorsqu'on décide de mettre sa foi en Dieu, 50-50.]
B- Comparaison de l'attitude face au futur, l'au-delà du présent et au monde supraterrestre, l'autre-monde.
[La vie est faite de projections, de l'au-delà. L' au-delà, ce n'est pas seulement le paradis, l'autre-monde. L'au-delà, c'est aussi l'au-delà du présent, le futur.
Le futur, c'est l'inatteignable, l'immaîtrisable. C'est l'inconnu.
Et c'est parce qu'on ne peut pas le connaître qu'on ne peut que l'espérer, qu'on ne peut que le vouloir et avoir foi en lui.] 36:35 à 36:45.
Après cette analyse comment ne pas comprendre Pascal quand bien même l'on épouserait pas son choix?
Merci M. Robin encore une fois ! Respect.👍
Bonjour tout le monde. Merci pour la vidéo.
*Ce qui est sûr, ce qu'on veut et ce qu'on ne veut pas n'a aucun impact sur la vérité*.
Excellent sujet, c'est toujours avec plaisir qu'on vous suit.
Merci.
Incroyable ( sans jeu de mots) merci pour cette vidéo 😺😺😺
Exellente vidéo, PASCAL a été excellent dans son analyse, je reconnais en lui un vrai scientifique, un savant, un mathématicien. Je l'ai toujours connu PASCAL pendant mon parcours d'etudiant, je suis croyant comme lui, j'ai longtemps cherché en tant que scientifique pour finir par croire que Dieu existe.
Merci encore Merci infiniment pour ce capsule.
Vous faites un travail remarquable.
Je suis de la génération Y, en vrai moi et la plupart des amis de ma génération on a jamais aimé la philosophie ni la réflexion... je me souviens à la Fac c'était même péjoratif d'être qualifié de "philosophe " .
l'avènement de l'internet nous a noyer dans un grand océan de connaissance mais en réalité quand il s'agit de réfléchir aux questions existentielle sur soi et sur son environnement on se retrouve dépourvu d'outils parce que on ne peut pas demander au moteur de recherche tout.
Il ya cela 3 ans je me suis remi à la lecture des classiques de littérature roman etc. y ajouter aussi ce genre de contenu de votre chaîne.
Je peux vous dire avec fierté la sérénité que ça m'apporte aucun hôtel 5 étoiles ni plage exotique peut me l'apporte...
Merci pour votre analyse et je vous remercie beaucoup d'alimenter mes méditations et mes réflexions
Merci de me permettre D'ÊTRE vivante
Wahou quelle chef d'oeuvre ❤
Quand une personne mettra sa foi en Dieu, qu'elle lui ouvrira son ❤️ sans réserve et qu'elle éprouvera aucune méchanceté à l'égard de tous ses semblables , ce jour là, elle aura des preuves.
Contrairement à l'exemple qu' a donné Charles sur la confiance en l'autre dans un couple, Dieu ne vous trahira jamais !Alors, ouvrez lui grand votre coeur. Et sachez que les révélations de Dieu sont sacrées ! C'est entre vous et lui. Bon weekend et que Dieu bénisse tous!
OK donc selon vous, il faut faire partie des VIP ou club Select des croyants pour avoir des preuves.
@@yvzan2845 selon moi, ce n'est pas notre appartenance à un groupe qui détermine un être humain ou sa réussite dans un domaine, mais c'est sa capacité à entretenir dans son ❤️, une foi indéfectible en ce qu'il croit .Et c''est la force de notre croyance qui génère une énergie qui nous rapproche de celle du divin !
Pour poursuivre la réflexion, on peut affiner le calcul du pari. On peut prendre une métaphore pour évaluer la probabilité d'existence de Dieu dans telle ou tell religion.
Imaginons que l'humanité peut recréer un monde virtuel a travers les ordinateurs avec des ames conscientes qui y vivent. Les ames conscientes à l'intérieur de la simulation pouvant eux mêmes faire le pari de Pascal. Ces ames conscientes se demandent donc si ils doivent suivre les préceptes des religions qui se sont installés dans leur monde.
On voit que le but des ames est de deviner le monde exterieur qui a créer leur monde. Aucune information ne peuvent les aider quand bien même les programmeurs de la simulation y laisse des indices (tels que les miracles par exemple). La question est alors :
Quelle est la probabilité que les programmeurs du monde aient prévu un paradis ? Et que pour atteindre ce paradis il faille suivre les préceptes et dogmes d'une religion particulière ?
On voit que dans ce cas, on serait tenter de répondre que la probabilité vaut 0 car l'océan des possibles semblent très grands donc infini. Si on revient maintenant au calcul de l'espérance, on obtient tout de même une espérance non calculable car le gain potentiel est infini et la probabilité presque nulle. On a donc ce qu'on appelle en mathématique une forme indéterminée, l'infini multiplié par 0 peut donner n'importe quel nombre.
Tout cela pour dire que la probabilité que Dieu existe tel qu'il est décrit dans telle ou telle religion particulière est rationnellement proche de 0. Cependant, le gain potentiel est infini, on obtient une forme indéterminée et qu'il est donc rationnel de croire ou ne pas croire en telle ou telle religion.
Encore une masterclass celle ci !
Merci Charles ! Immuablement excellent !
Merci pour votre audio, et je trouve que vous faites du bon boulot, un discours et expression clair, merci
La Foi: croire dans ce qu'on ne voit pas,espérer ce que l'on n'a pas.😊
Un hommage à nos illustres Bernard & Didier
Merci Le Précepteur !
C'est un épisode vraiment passionnant merci beaucoup❤
Pour le Pari Pascal a fait un vrai effort de rationalisation...croyant comme il était c'est un bel acte de foi...merci pour ce recap
Sauf qu’il est parti du principe qu’il ne pouvait s’agir que du Dieu auquel il croyait.
Bel exemple de biais, dès le départ de la démonstration.
Il est aussi parti du principe que l’on peut se forcer à croire en quelque chose, consciemment et volontairement, ce qui n’est pas vrai.
Brillant, vraiment.
A la fois le raisonnement de Pascal (et x est un athee qui le dit)
Et, dans un autre genre et dans une autre mesure, cette vidéo.
Merci
Merci pour votre intéressant exposé. Cependant il ya dans l'analyse du pari de Pascal un aspect qui me semble oublié, le fait qu'il ya plusieurs religions et plusieurs façons de croire en Dieu, qui peuvent impacter "la quantification du gain ou du risque de croire en Dieu". La probabilité de 50% de gagner en cas où la croyance en Dieu se réalise risque d'être divisée par le nombre de definitions que des religions différentes donnent à Dieu et à leurs pratiques qui sont sensées sauver les âmes des croyants (vous avez bien souligné , à juste titre, que la croyance est généralement liée à une pratique religieuse, sauf pour les Croyants déistes qui croient en Dieu sans croire aux religions et à leurs pratiques spécifiques).
Je me suis demander si Pascal parle de la foi en quel Dieu? Quelle religion? Car si il parle du dieux chrétien, est ce que ceux qui croit à plusieurs dieu gagne aussi? Est ce que ce qui croit en une autre religion abrahamique gagnent aussi?
@@royalhumbler2767ceux qui croient en plusieurs dieux ,ils touchent le quinté + . ils cumulent, quoi..
@@langoureusemirabelle lool
Votre argument est bidon
Le pari de pascal est irréfutable !!
@@royalhumbler2767Pascal nous parle du Dieu de la Bible puisqu’il est chrétien. C’est le Dieu de la Bible qui sauve à travers l’œuvre de Jésus-Christ, qui offre au croyant la vie éternelle après la résurrection finale si on a placé sa confiance en lui seul. Pascal croyait en Jésus-Christ. Il avait “reçu” la Foi car, pour les Chrétiens, la Foi ne vient pas de nous, c’est un don de Dieu : “Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous. C’est un don de Dieu” (Ephesiens 2:8-10). La foi est un don gratuit vous n’avez rien à faire pour en bénéficier, ni travail, ni pénitence, ni bonnes œuvres. Par contre si vous avez obtenu la Foi, alors vous avez naturellement envie de faire de bonnes œuvres et de plaire à Dieu en l’aimant et en aimant notre prochain. Il ne faut pas mettre les choses à l’envers on ne fait pas de bonnes œuvres pour obtenir le salut mais lorsqu’on a obtenu le salut.
Bravo et très intéressant pour reconsidérer mes doutes sur le grand mystère de la vie appelé souvent "Existence de Dieu".
Toujours agréable à écouter
C’est toujours avec plaisir grand merci😊
Merci pour cette videon qui élucide la philosophie du pascal sur l' existence trés bien explique❤❤❤
Très bien expliqué, ça me parait d’utilité publique. En ce qui concerne le dit ´cœur’, il n’échappera pas à la seule volonté d’être défini, mais ne pouvons nous pas plus nous tourner vers l’aspect de la conscience, l’empirisme qui fait chemin avec ce multiple de croyances ?
En effet, il n’est pas idiot de penser que croire en celui qui nous a créé, croire en celui qui nous maintient en vie, croire en celui qui nous veut le plus grand bien et choisir de suivre ses volontés soit gage de bonheur…
Excellent podcast, comme d'habitude.
tes vidéo sont hyper quali, je t'ai découvert dans la voiture car j'en avais un peu marre des musiques et c'est du pur plaisir de songer en ta compagnie
La foie : mélange de volonté , de confiance et d espoir ! L amour quoi ! 32:45 amour (amour amitié, amour maternelle, amour familiale, amour propre , amour de la nature , .... )
La foi,
Le foie ; organe,
La foi définition
Croire quelque chose qu'ont ne peut pas prouver.
La foi, la croyance, le cœur, l'amour. Le foie un organe. Mais bizarrement, chez les Berbères , on ne dit pas "je te donne mon cœur" , on dit "je te donne mon foie" 🤔🤔🤔
@@Dul8509il etait une fois dans la ville de Foix un marchand de foie qui avait la foi.
Il se dit, ma foi , moi qui ai la foi, cest la 1ere fois que je viens à Foix.
Encore un nouveau régal ❤
Quel régal 😊. Merci pour votre belle explication.
Merci pour vos efforts.. juste comme suggestion; pourquoi ne pas faire des vidéos par thématiques à côté de ceux par philosophe.. ça serait génial si on pouvait comparer les visions de plusieurs philosophes sur un sujet donné..
J'avoue ce serait vraiment pas mal.
Hahahahaha... ça doit demander des heures de tracail et un travail à mettre à jour à chaque vidéo en plus 😂
@@fabianp7122des heures de tracail ? 🧐
@@fabianp7122 C'est intéressant dans la mesure ou chaque Philosophe a souvent sa propre déffinition d'un mot. Prenez la joie, le désir, la moral et appliquez les a plusieur philosophe et la première chose qui choque, c'est qu'aucun n'a toutafait la même déffinition.
@@langoureusemirabelle tracail = travail.... faute de frappe facile à deviner 🙂
J’ai foi en l’existence de DIEU et pour moi ce n’est même pas une question de pari . Ce post masterclass vient d’ailleurs de booster rationnellement ma foi .
Qu’Allah Facilite les œuvres.
Bravo mec !❤
Qu'Allah facilite les oeuvres des athées
Lol bouge
Je ne peux qu'apprécier l'analyse de Pascal
@@rockybrule7739Dieu n'a jamais dit de faire la guerre, avant de rédiger un commentaire, il faut réfléchir et ne pas recracher des inepties.
@@rockybrule7739 Tu as le dont de tout comprendre de travers mdrr
@@Elric852 Dans l'Islam, Dieu commande bien de combattre la mécréance avec les armes. Quant au christianisme, les représentants de Dieu (les prêtres, papes, etc) ont recommandé de guerroyer pour sa cause (les Croisades). Donc si.
@@rockybrule7739 non plus, mais j'aimerais bien analyser ton point de vue
@@rockybrule7739 d'accord je comprends ton point de vue mais je n'ai aucune envie de rentrer dans une secte 😁
Merci pour cette vidéo très instructive et intéressante.
Il y a un point sur lequel j'aimerais rebondir concernant le pari de Pascal. Je crois ne pas me tromper sur le fait que ça n'a pas été omis dans la vidéo, c'est que son pari se base sur les dires que c'est plus avantageux du point de vue scientifique, mathématique et de la raison aussi, de croire en Dieu que de ne pas y croire. Mais qui dit croire, dit se conformer aux dogmes religieux, forcément. Du coup, il faut partir du principe que l'on croit en la véracité Chrétienne des textes. Que l'on croit que Dieu est bel et bien le Dieu d'Abraham et de moïse tel qu'il est décrit dans la Bible. Que l'on croit que l'enfer et la paradis existe, donc au fait que si l'on suit ou pas les préceptes de Dieu dans les écritures, nous auront le droit à une récompense ou une punition à notre mort. Dans ce cas là, effectivement il faudrait mieux réfléchir à la chose...
Pour lui l'existence de Dieu est indémontrable certes, car il est en dehors de toutes raisons humaine. Mais par contre, de mon point de vue - étant été un ancien Chrétien protestant, qui a étudié la Bible mais qui par plusieurs remise en question de logique sur les textes est devenu agnostique par la suite - je pense que l'on peut par la raison et un travail méticuleux, de cohérence, de contextes historique, et avec l'aide d'ouvrages philosophique (pour n'en citer qu'un, le court traité sur l'existence de Dieu par Spinoza), démontrer, ou du moins de remettre sacrément en cause, que les enseignements que l'on trouve dans les 3 religions monothéistes ne sont pas une preuve que la nature de Dieu, qu'il existe ou non, est tel que décrit dans les écritures.
Pour moi, même une expérience mystique que l'on aurait eu, n'est pas une preuve à laquelle on peux se rattacher, pour ceux qui en auraient fait l'expérience, car cela pourrait juste être un tour que nous aurait jouer notre esprit. L'inconscient mêlé à la croyance peut nous faire voir, ressentir des choses qui n'existe pas, tout simplement car on voudrait au plus profond de nous qu'elles existent. Et on sait aussi que le cerveau est capable de choses étonnantes inexpliqués de par les maladies mental tel que la schizophrénie, etc... bref l'on sait qu'il est possible de vivre des situations ou notre inconscient fusionne avec notre réalité.
Partant de ce postulat que si Dieu existe, il n'est pas forcément le Dieu des écritures, et qu'il est faisable et beaucoup plus facile de remettre en cause la nature de ce Dieu là, que la véritable nature d'un Dieu qui ne se serait pas présenté à nous, le pari de Pascal n'a plus lieu d'être.
De savoir qu'il y a la possibilité qu'un Dieu existe, mais que si ce Dieu existe, il ne nous condamnes pas ou ne nous récompenses pas par rapport à nos actions, on s'en fiche des conséquences d'y croire ou non. C'est parce que Pascal se réfère au Dieu de la Bible et qu'il croit en sa véracité, que là effectivement il y a plus de bienfait d'y croire que de ne pas y croire. Mais on a le droit de croire en Dieu mais pas forcément dans le Dieu de la Bible ou du Coran. Et dans ce cas là qu'on y croit ou pas, on ne risque rien. Cela reste dans le domaine métaphysique, excité par notre curiosité à connaitre la causalité de notre monde.
Le pari de Pascal c'est de nous faire croire au Dieu de la Chrétienté, pas en "DIEU". Pour que sa démonstration soit bonne, il faudrait qu'il me démontre aussi que la Bible est véritable, car pour le coup il y a matière. Je ne vais pas prendre le pari de dédier ma vie sur le fait qu'un Dieu existe peut être, et que en plus ce Dieu m'aurait donné des instructions sur comment je devrais vivre ma vie, par des privatisations excessives des plaisirs terrestres, dans un livre qui à de grandes chances de sortir de l'imagination d'êtres humains, afin de contrôler plus facilement politiquement et socialement, des populations de l'antiquité ou du moyen-âge, sans éducations et les connaissances scientifiques que l'on a aujourd'hui.
Bref, les calculs ne sont pas bons :)
Bonjour. Puisque nous parlons "probabilité", je vais me permettre de répondre justement sur les probabilités. Si on parie sur "Dieu existe-t-il?" effectivement nous serions sur du 50/50. Maintenant, vous introduisez le fait que le gain serait supérieur si Dieu existe que s'il n'existe pas. Là, nous ne sommes plus dans un pari binaire, mais sur le fait que la "récompense" dépend non plus de Dieu, mais de la religion. Parle-t-on alors de celle offerte par Dieu? par Allah? par Yahvé? par Ra? par Quetzacoatl? ... Nous passons donc d'un situation binaire à un "dé à 1000 faces" dont chacune promet une récompense différente. Le pari devient donc bien plus complexe. D'autant qu'il devient compliqué de "hiérarchiser" les récompenses. (Le "Paradis éternel" a-t-il plus de valeur que la "réincarnation jusqu'à l'Eveil"?).
Maintenant, intéressons-nous non pas "à Dieu", mais à la face du dé "Le Dieu de la Chrétienté" pour déterminer si la probabilité de sa face est bien de 1/1000. Et là, je vais poser une question presque philosophique: "Une bonne action sans espoir de récompense a-t-elle moins de valeur qu'une bonne action effectuée dans l'espoir d'une récompense?". Car c'est en ces termes que se joue aussi la damnation des non-croyant. Un athée qui aurait mené une vie "exemplaire" (au sens de la religion chrétienne), et ce alors qu'il n'attend aucune récompense pour cela, serait voué à la damnation éternelle. Alors qu'un chrétien (croyant et pratiquant) qui aurait globalement (mais pas totalement) respecté les règles de la religion, dans l'espoir d'être sauvé, pourrait aller au Paradis (moyennant un petit séjour au purgatoire). Est-la preuve de la Justice exercée par un Etre parfait?
C'est pour cela que, quand dans la rue une personne me demande "croyez-vous en Dieu?", je lui répond: "J'ignore si Dieu existe. Mais si c'est le cas, c'est lui qui ma révélé que toutes les religions sont des mensonges".
Si tu prends uniquement ce que tu estimes de bon dans les religions (par peur de choisir la "corrompu"), alors que tu ne pourras être qu'une personne lumineuse, et bien guidée. Et petit à petit, Il te guidera vers une de Ces religions, car tu l'auras mérité, et rechercher.
On peut aussi dire que les outils (intellect, sagesse, raison) dont les hommes sont pourvus ne permettent pas de l'imaginer ou de le cerner parce qu'ils sont trop limités. Dès lors, comment comprendre sa Justice Divine avec un point de vue humain, athée au 21ème siècle et en Europe ?
pilule rouge ou pilule bleue ... la réalité ou la croyance en une ou des divinités surnaturelles...
Bravo c'est bien expliqué.... Cela vaut la peine de suivre votre chaîne... De plus, j écoute deux ou trois fois vos épisodes pour. Bien comprendre.... Cordialement .... 😊
Même en imaginant qu’une entité créatrice de l’univers puisse exister, il n’y aurait pour moi :
- aucun lien logique à effectuer entre cette entité créatrice et le dieu des 3 religions abrahamiques à clairement classer du côté de la mythologie comme toutes les autres croyances monothéistes ou polythéistes
- aucun signe que cette entité créatrice serait également à l’origine d’une quelconque vie après la mort des humains (et pourquoi plus des humains que des autres animaux d’ailleurs ?)
- aucune raison de passer une partie de son temps à s’y référer, la prier, la craindre et à imaginer une intervention divine dans nos vies quotidiennes…
Je suis totalement d’accord. Pour moi, m’imaginer croire en Dieu c’est comme m’imaginer croire en Mario ou Cendrillon. Un personnage fictif créé par l’homme et qui ne détient donc aucun pouvoir
La conclusion est très Lourde !!! merci Monsieur
Ça fait longtemps que j'attendais celle-là
Magistral !
Merci, Le Précepteur.
Ce que vous dites est trop intéressant
Bcp trop même .
bravo pour parler enfin de religion
c est magnifique d entendre parler de Dieu une bouffée d oxygene dans ce monde malsain
Encore un bon moment philo !
À propos du thème de la vidéo, s'il n'est pas rationnel d'accorder plus de crédit à l'inexistence de dieu alors, suivant l'argument de Pascal, il est tout aussi irrationnel d'en accorder plus à son existence. Donc la meilleure posture est encore de n'être ni pour ni contre l'une ou l'autre de ces possibilités.
moi je suis ni pour ni contre ,bien au contraire
Merci beaucoup. Je découvre ta chaîne et je m'abonne. Tes points de vue nous donnent à réfléchir, c'est si intéressant.
Je connaissais pas cet auteur et ca m'a vraiment donné envie de le lire
J'aime bien l'argument probabiliste de Pascal. Ça rassemble.
Le problème de Pascal avec son pile ou face, Plaisir Terrestre vs Divin
ou 100€ vs 1 000 000€ pour la comparaison
C'est que les 100€ sont réels à 100%, alors que les 1 000 000€ on entre 0.1% et 50% de chance d'être réel.
Et je rajouterais aussi que les plaisirs Terrestre ne valent pas 100€ mais plutôt 10 000€ contre 1 000 000€.
C'est bien là un sujet d'inquiétude !
Il me semble que le pari de Pascal repose sur une partie de mauvaise foi, sans jeu de mots. On ne croit pas par choix mais par espérance de l´immortalité. C'est comme si la vérité ne comptait pas, du moment qu'on peut se faire plaisir, quitte à se faire des illusions. Étonnante logique. Merci pour votre travail toujours aussi brillant et limpide
On ne croit pas par choix , mais par espérance de l'immortalité....🤔.
Tellement juste 👍.
Toutes églises, assemblées d'êtres humains devraient commencer les réunions par cette phrase.
Bravo
L’islam par exemple ne rentre pas dans ce que vous dites. Il n’est pas question de croyance par interêt.
@@fbejaoui1tout est croyance puisque l'islam est issu du Livre....
Il faut démarrer par le Tao, puis les philosophes Grecs etc ...
@@cloud-cr5gs
Je ne dit pas que l’islam n’est pas une croyance. Le précepteur a précisément bien argumenté sur cette question dans la vidéo.
Je réponds à ce que vous dites: dans l’islam il n’y a pas de croyance par INTÉRÊT tel que vous semblez le dire. Donc je vois pas trop le rapport avec la philosophie grecque et autre chose.
@@fbejaoui1pas de croyance par intérêt mais une croyance par crainte peut-être ? D’un châtiment divin, du destin (mekhtoub)
Sinon, expliquez ce qui vous fait dire qu’il n’y aurait pas de croyance par intérêt dans l’Islam svp.
Merci pour ce podcast Incroyable Charles 👌
Merci ! ❤
Bonjour, je voulais vous remercier pour cette vidéo car j'ai de la citer dans ma vidéo "Analyse du récit du Père Tikhon - Part 3 (Bonus)". Un petit message pour vous avertir.
Je l'attendais avec impatience
je fais le choix de Polnaref : qu'on y crois ou qu'on y crois pas on ira tous au paradis
Merci infiniment 🙏😊
6:40 j’aurais dit le contraire
Il ne suffit pas d’être croyant pour allé au paradis
Mais d’avoir la foi parce que c la foi en Dieu qui nous fera suivre ses préceptes .
Être croyant veut tt dire et rien dire
Les théistes par exemple croit en l’éventuel existence de Dieu mais non pas la foi donc ne pratique rien
Je vous partage juste ma petite réflexion : je remarque que les mots "Dieu", "âme", "esprit" n'ont pas de "référent".
Pour ceux qui ont des notions de linguistiques, vous savez que chaque mot a un signifiant, un signifié et un référent.
Prenons par exemple le mot bouteille, conformément à la linguistique : le signifié renvoie ici à la représentation mentale qu'on se fait du mot "bouteille". Ensuite bouteille a un signifiant qui renvoie à un au son que nous produisons pour lire le mot "bouteille" ou alors l'ensemble des lettres qui, réunies, permettre de transcrire la réalité de l'objet bouteille. Cela me fait donc chuter sur le dernier point : le référent qui est tout simplement ce à quoi renvoie un mot dans sa réalité extralinguistique. Pour ce qui est du mot bouteille, chacun de nous peut en pointer une du doigt.
Cependant qu'en est il des mots "Dieu, âme, esprit" ? Ces mots n'ont aucune réalité extralinguistique. C'est à dire qu'en dehors de notre langage d'humain, on ne retrouve ces 3 choses nul part ailleurs contrairement à la bouteille ou à l'eau par exemple.
La question que je me pose est donc la suivante : comment peut on affirmer que ces choses existent ? Attention, je ne dis pas que ça n'existe pas, je souligne juste ici le caractère purement conceptuel de ces "réalités immatérielles". Et je ne peux pas m'empêcher de penser que ce sont de belles hypothèses mais qui ne peuvent se justifier ni s'imposer pour l'instant ou peut être même pas du tout. Qui sais ?
"Dieu, âme, esprit, ange, démon" sont des concepts qui génèrent bcp de querelles et pourtant leur existence n'est pas irréfutablement avérée.
J'étais de passage.
J'apprécie énormément ton raisonnement, tel un spécialiste des questions du langage
Pour en avoir fait l'expérience, la foi vous tombe dessus un beau jour. C'est vrai que la raison n'aide pas dans ce cas. La foi est la certitude des choses que l'on ne voit pas.
moi cest l'atheisme qui m'est tombé dessus un beau jour. Et cest vrai que la raison aide bcp dans ce cas là. l'atheisme est la certitude des choses qu'on voit.
Je connaissais juste son émission “Pascal le grand frère” …
Si on aborde le pari de Pascal sur ce que l'on a à gagner, et avec tous les arguments avancés dans cette vidéo (qui est superbe, comme à chaque fois), alors on pourrait être en effet tenté de suivre son pari.
Cependant, si on aborde le pari de Pascal sur ce que l'on a à perdre, alors à ce moment-là, ce n'est plus la même chose, du fait qu'il n'y a rien à perdre à ne pas croire en dieu, car à proprement parler, on ne peut pas perdre quelque chose qu'on ne possède pas, or nous ne possédons nullement la vie infinie si nous ne croyons pas en dieu.
À contrario si on croit en dieu, nous avons absolument tout à perdre, car ce que l'on possède, réellement et de sûr, est justement cette vie terrestre et ses plaisirs.
"On ne peut pas perdre ce qu'on ne possède pas"
Mais vous avez quelque chose à perdre : si l'enfer est un lieu de souffrance infini, alors votre situation actuelle représentera une perte. C'est aussi tout le principe de la dette : être en négatif sur ton compte en banque ça représente un poids. De fait donc la perte est réelle et si vous préférez vous aurez un gain négatif.
Je ne sais pas si c'est un bon pari que de faire reposer sa vie sur des plaisirs éphémères. Le stoïcisme et Schopenhauer mettent en garde contre les souffrances liées aux plaisirs sans bornes.
" On ne peut pas perdre quelque chose qu'on ne possède pas " si tu passes à côté d'un état de béatitude qui surpasse infiniment tout plaisir humain, crois moi que tu rates quelque chose
@@adementia2872 Si l'enfer est un lieu de souffrance infini pour les mécréants qui ont grandement fait du bien sur terre alors dieu est injuste.
Avant de venir au monde questce que tu en savais du monde et ses plaisirs? Bien sur que rien. C'est pareille a l'au de la doù l'interet de parier sur l'inconnu...
Merci merci🙏
Quel serait l'intérêt de prendre position dans cet affaire? il y a en réalité 3 possibilités dans la question de Dieu: il ya ceux qui croient; ceux qui renient et entre les 2 il y a ceux qui ne prennent pas position. Pour ma part je suis convaincu que le plus rationnel et logique c'est de ne pas prendre position, avoir simplement l'humilité de dire:"je ne sais pas".
En général les gens présentent ce sujet comme si on était obligé soit de croire, soit de ne pas croire. Alors qu'on peut tout simplement dire:" je m'en fous car je ne sais rien dans tout les cas"
Merci pour vos vidéos 🎉🎉
Le doute ne profite à personne surtout ! 😂 20:19 apprendre à dompter ,comprendre et suivre ses intuitions 😂 20:25 La est la clef ! Et bouger son cul aussi ! La peur ..... pffff ! 😂
"On croit quand on ne sait pas, pas quand on sait" (25:09-25:12): c'est le sens de la "simple croyance" ou de la croyance par défaut, qui implique l'absence de savoir. Mais la définition traditionnelle du savoir n'utilise pas ce sens-là de la croyance tout en incluant la croyance comme une condition nécessaire au savoir. Il y a deux types de "croyance", tout comme il y a deux types de possibilité (unilatérale et bilatérale) depuis la logique d'Aristote.
Merci, très intéressant.
Quand on évoque Dieu et la métaphysique, on s'interroge sur l'orientation que nous donnons à notre vie et cherchons à identifier ce qui est vraiment important.
Je suis tout à fait d' Accord❤❤❤ le monde d' aujourd'hui à mis en avant la raison mais elle a oublier l' imagination surpasse la raison et que dans l' imagination il y a toujours la fois