❤️ If you like CM//RR content, please consider membership at our Patreon page. Thank you :) www.patreon.com/cmrr Johann Sebastian Bach (1685-1750) - Mass in B Minor BWV 232. *Click to activate the English subtitles for the presentation* (00:00-07:12) I.Kyrie Kyrie Eleison (00:00) Christe Eleison (13:39) Kyrie Eleison (19:43) II.Gloria Gloria In Excelsis Deo (24:01) Laudamus Te (31:42) Gratias Agimus Tibi (37:05) Domine Deus (40:19) Qui Tollis Peccata Mundi (46:53) Qui Sedes Ad Dexteram Patris (50:24) Quoniam Tu Solus Sanctus (56:42) Cum Sancto Spiritu (1:02:32) III.Credo Credo In Unum Deum (1:07:28) Patrem Omnipotentem (1:09:53) Et In Unum Dominum (1:12:02) Et Incarnatus Est (1:17:40) Crucifixus (1:21:04) Et Resurrexit (1:25:56) Et In Spiritum Sanctum (1:30:57) Confiteor Unum Baptisma (1:37:58) Et Expecto Resurrectionem (1:42:13) IV.Sanctus Sanctus (1:47:05) Osanna In Excelsis (1:53:18) Benedictus; Osanna In Excelsis (1:56:38) Osana #2 (2:02:17) V.Agnus Dei Agnus Dei (2:05:42) Dona Nobis Pacem (2:12:13 Sopran I : Agnes Giebel Sopran II : Dame Janet Baker Tenor : Nicolai Gedda Baritone B1 : Hermann Prey Bass B2 : Franz Crass New Philharmonia Orchestra BBC Chorus Chorus Master : Peter Gellhorn Otto KLEMPERER Recorded in 1967 New Mastering in 2020 by AB for CMRR Find CMRR's recordings on *Spotify* : spoti.fi/3016eVr La Messe en si mineur est l'une des grandes œuvres d'art de la civilisation occidentale moderne. Et pourtant, curieusement, il s'agit en fait d'une œuvre composite, dans sa forme complète actuelle, une sorte d'après-coup inspiré de la part de Bach : elle est en partie étonnamment rapiécée à partir d'idées empruntées à des œuvres antérieures de Bach. La Messe complète n'a jamais été jouée en tant que telle sous la direction de Bach. Elle n'a été jouée nulle part ailleurs, ni pendant sa vie, ni pendant de nombreuses années par la suite - bien que probablement toute la musique ait été jouée, par morceaux. pour des services spéciaux dans les deux églises de Bach. Le Gloria, par exemple, a été copié spécialement pour une représentation de Noël quelque sept ans après sa composition ; le Kyrie et le Credo ont probablement été donnés à d'autres moments appropriés. En effet, la Messe est apparue d'abord sous une forme qui ne comprenait que les onze premiers mouvements (le Kyrie et le Gloria) des vingt-quatre actuels, que Bach a intitulés "Missa", selon l'usage luthérien de l'époque. La Missa, clairement conçue comme une œuvre complète en soi, a été présentée en juillet. 1733, au nouvel électeur de Saxe à Dresde avec une humble demande de nomination comme compositeur de la Cour. Les treize mouvements supplémentaires furent ajoutés à la Missa bien après cela, évidemment pour remplir la forme d'une grande messe, complétant le Kyrie et le Gloria avec les sections traditionnelles du Credo, du Sanctus et du Dei. La musique supplémentaire n'a jamais été soumise à l'Électeur. Lorsque, quelque trois ans plus tard, Bach reçut tardivement le titre nominal de compositeur de la cour de Dresde, il envoya une nouvelle offre de musique : au lieu du nombre supplémentaire de la Messe en si mineur, il soumit quatre autres œuvres sous la même forme de "Missa", celles-ci étant improvisées assez hâtivement par l'adaptation d'œuvres antérieures de Bach au texte latin. On pourrait ajouter que le manuscrit de la Messe en si mineur, bien qu'il ait valu à Bach le titre désiré, n'a apparemment jamais été joué à Dresde, ni même retiré de son emballage pour une inspection plus qu'occasionnelle. Les parties sont restées à Dresde, intactes, près de deux siècles plus tard. La plupart des auditeurs se demandent immédiatement si la Messe en si mineur est une œuvre religieuse "pratique", c'est-à-dire si elle est destinée à être utilisée dans un service religieux réel. La réponse est indubitablement non, si l'on parle de l'ensemble tel que Bach l'a finalement compilé. Elle n'a jamais été utilisée de la sorte. Il s'agit sans aucun doute d'une œuvre profondément religieuse, mais elle était destinée à être exécutée en musique de la manière que nous connaissons le mieux aujourd'hui, c'est-à-dire comme un concert sacré ou un "service musical" basé sur un texte religieux et même sur un dogme religieux, mais faisant son effet uniquement par le biais du médium musical, sans rituel d'accompagnement. (En effet, il est évident que pour des raisons pratiques, aucun service religieux existant ne pourrait être réalisé à l'échelle gigantesque requise par la musique). Sa présence sous forme enregistrée s'inscrit donc tout à fait dans l'intention première de Bach. Est-ce une messe catholique ? La réponse, encore une fois, est non. Les circonstances de la présentation du Kyrie et du Gloria au tribunal électoral de Dresde, où une chapelle catholique avait été entretenue pendant de nombreuses années, ont induit en erreur beaucoup de gens en supposant que Bach avait délibérément fixé une Grand-Messe pour l'utiliser dans un véritable rituel de cette foi. L'utilisation du texte latin indiquerait superficiellement la même chose, Bach étant lui-même un luthérien qui a composé toutes ses autres musiques religieuses sur des textes allemands. Il est certain que ce n'était pas son intention - non seulement en raison de la longueur totalement irréalisable de l'ensemble de l'œuvre (la "Missa" tronquée, le Kyrie et le Gloria seuls ne seraient d'aucune utilité dans un service catholique réel), mais plus particulièrement en raison de preuves internes telles que l'utilisation par Bach de nombreux mots expressifs qui ne correspondaient pas au texte catholique accepté et n'auraient donc certainement pas pu être admis dans un rituel catholique officiel. (Il faut rappeler que le texte de la messe résume en grande partie les articles de foi et de dogme qui ont évolué pendant des siècles et que même le changement d'un seul mot peut impliquer d'énormes domaines de croyance qui ont été dans le passé la séparation entre les corps entiers de la croyance chrétienne). De plus, il n'est pas trop connu qu'à l'époque de Bach, l'Église luthérienne a fait un usage intensif non seulement de portions du rituel catholique original, extérieurement peu modifié, mais aussi des textes latins. La "Missa" que Bach a écrite pour Dresde était en fait une forme de rituel existant dans l'Église luthérienne de l'époque, et aurait pu théoriquement être utilisée par Bach dans un service réel. Toutes les autres parties de la Messe en si mineur auraient également pu être utilisées par les luthériens. Les offices protestants de cette époque étaient beaucoup plus longs que ceux d'aujourd'hui et étaient souvent basés sur le "cadre" catholique, avec des modifications et des ajouts importants, comme le chant des hymnes choraux en allemand. Des prières alternatives en allemand étaient utilisées pour ceux qui n'avaient aucune connaissance de la signification latine, et la plupart des parties du service pouvaient également être données dans des versions alternatives en allemand - Wir glauben all' an einen qott, par exemple, qui équivaut au Credo du latin. En général, il semble que les observances latines plus formelles étaient réservées pour des jours particuliers. C'est en de telles occasions inhabituelles que les différentes parties de cette messe (mais jamais la totalité) auraient pu être chantées dans le cadre de l'office luthérien. *(SUITE DU COMMENTAIRE CI-DESSOUS)* Beethoven - Missa Solemnis / Choral Fantasia + Presentation (Century's recording : Otto Klemperer) : ua-cam.com/video/aI0FhkCnLoc/v-deo.html Johann Sebastian Bach PLAYLIST (reference recordings) : ua-cam.com/video/qeopDniOkYc/v-deo.html
*(SUITE DU COMMENTAIRE CI-DESSOUS).* Bach a divisé les cinq sections de la Messe traditionnelle (Kyrie, Gloria, Credo, Sanctus et Agnus Dei) en de nombreuses unités plus petites, chacune contenant une idée significative ou un groupe d'idées, le résultat étant les 24 numéros complets et séparés. Contrairement aux Messes ultérieures, cette œuvre ne mélange pas les éléments vocaux solistes et choraux, et tous les solistes vocaux n'apparaissent pas en même temps. L'œuvre n'est en aucun cas un opéra. La musique de Bach, comme nous l'entendons si souvent, a été construite sur de grands plans architecturaux ; ses éléments, comme de puissants arcs et colonnes de pierre, conservent leur individualité et persistent sans affaiblir les déviations pour une variété superficielle du début à la fin de chaque section. Ainsi, la plupart des mouvements sont découpés au carré d'un matériau donné - chœur, orchestre à cordes, instruments solistes ou voix assortis - immuable pour le déroulement de chaque mouvement. Cette solidité de structure presque romanesque rend les quelques changements de moyens soudains en plein mouvement, comme dans l'Et expecto (l'attente de la Résurrection des morts), extrêmement efficaces. La musique se divise nettement en mouvements solistes et choraux. Ces derniers remplissent la même fonction que le tutti orchestral dans un concerto de Bach - en effet, cette musique peut être considérée comme un immense concerto sacré, les parties chorales monumentales mettant en valeur le matériau plus personnel et spécifique des mouvements solos. Les œuvres chorales, on le découvrira, sont souvent de forme fuguée, mais pas pour une présentation dramatique comme dans Haendel et Haydn, mais plutôt pour la lente construction d'une immense majesté. Seuls les chœurs les plus jubilatoires - Gloria, Cum Sancto, Et Resurrexit - utilisent une structure relativement homophonique et ici, la joie s'exprime presque toujours par le mélisme, l'élaboration, ou de longs et riches chemins de ton, d'une seule syllabe vocale. Les solos vocaux, on le découvrira bientôt, sont plutôt de la nature de duos ou de trios-sonates, il y a dans presque tous les cas un solo instrumental obligatoire qui prend un partenariat égal avec la ligne vocale. Chaque aria ou duo, selon la règle pratiquement invariable de Bach, commence par une "sinfonia" instrumentale, dans laquelle est présenté un matériau thématique qui se répétera tout au long du mouvement, soit en contraste, soit en coopération avec la ligne vocale, les deux étant sur un plan d'égalité absolue. L'auditeur doit donc être attentif à ces courtes introductions ; une fois que le matériel mélodique est familier, le reste du mouvement suit facilement et de manière expressive dans l'écoute. Les beaux contrastes de couleurs entre les arias (et, notez bien, également dans les obbligatos instrumentaux qui accompagnent de nombreuses parties du chœur, comme dans les chœurs de trompette ou les doubles croches fluides de la flûte du Qui tollis) constituent l'un des aspects extérieurs de la musique les plus satisfaisants sur le plan esthétique. Beethoven - Missa Solemnis / Choral Fantasia + Presentation (Century's recording : Otto Klemperer) : ua-cam.com/video/aI0FhkCnLoc/v-deo.html Johann Sebastian Bach PLAYLIST (reference recordings) : ua-cam.com/video/qeopDniOkYc/v-deo.html
Klemperer’s playing of the Crucifixus is beyond words. The opening notes on the oboe/flute are tear drops, (most conductors do not seem to understand, but Klemperer nailed it), gentle and slow, then the chorus comes in, in hushed and reverent voice, with sadness and a sense of awe. Da Vinci’s Pieta comes to mind.
La obra, la orquesta, el director, las voces, el coro, todos insuperables. Una época cuyos sonidos no volverán a repetirse, con auténticos kapellmeister formados en la verdadera escuela del arte musical. Maravilla.
Bach compiled his B minor Mass during the last years of his life but it contains music representative of a wider span of his creative activity. The title of ‘’Mass in B minor’’ was never used by Bach and it was not until well after his death that the entire work was referred to as a complete ‘’Missa Catholica’’. Like all the greatest works of art the B minor Mass must, in the end, represent different things to different people. Bach himself is unlikely to have considered it for liturgical use but more probably compiled it as a testament both to his compositional skill and as a profound statement of his Christian faith. *Click to activate the English subtitles for the complete presentation (**00:00**-**07:12**)* Beethoven - Missa Solemnis / Choral Fantasia + Presentation (Century's recording : Otto Klemperer) : ua-cam.com/video/aI0FhkCnLoc/v-deo.html 🔊 FOLLOW US on SPOTIFY (Profil: CMRR) : spoti.fi/3016eVr 🔊 Download CMRR's recordings in High fidelity audio (QOBUZ) : bit.ly/2M1Eop2 ❤️ If you like CM//RR content, please consider membership at our Patreon page. Thank you :) www.patreon.com/cmrr
Count myself so fortunate to be gifted such an edifice of composition and compassionate interpretation. Whoever made this available has my humble thanks.
Grazie Bach, grazie Klemperer, grazie ClassicalMusic. GRAZIE DIO, per questo capolavoro e questa versione magnifica. Un livello che non sarà raggiunto mai più. Altro che "today's talents"...
Klemperer's Bach moves me deeply. I don't get it when it's rushed. It feels more thoughtful and poignant when taken at a slower pace. Like watching a galaxy from a distance. I get all "Irish", something I can't help, when I hear this played like a gigue. When the basses make their first entry in the fugue and 4:55 it has gravitas, and is very powerful, emotionally. I am so happy to see a successful professional, successful musician acknowledge this recording. I don't feel so alone loving it as I do. "Klemp's" Messiah and St. Matthew are staggering as well. I know I've heard your playing so I'm looking forward to your solo recordings. (Boulez had quite an ear, : ) didn't he? )
@@barney6888 Yes, Boulez's ear was perfect...once we (NYPO horn section) began the last mov. of Bartok's Concerto for Orch. a half-step higher...Pierre stopped, smiled, & began over again. It was funny at the time...jc 🎶
Wunderschöne und tiefempfundene Interpretation dieser großartigen und perfekt komponierten Messe mit gut harmonisierten und perfekt synchronisierten Tönen aller Instrumente sowie herrlichen Stimmen aller genialen Solisten und perfekt vereinigten Stimmen des ausgezeichneten Chors. Der erfahrene und unvergleichliche Dirigent leitet das ausgezeichnete Orchester im gut phrasierten Tempo und mit möglichst effektiver Dynamik. Bestimmt eine der zehn besten Aufführungen dieses ewigen Meisterwerks im 20. Jahrhundert!
@@Claude_van Claude, come see my short film, “Buffy Sainte-Marie: The lie that was never told.” It is secretly a study of B minor, and is dedicated to Bach’s “Mass in Bm!” Your, _Acoustic Rabbit Hole_
Hello. I am a synesthete with a color-shape association for each note. This is spectral: C is red. D is orange, E = yellow, F# = Green, Ab = blue, and finally, B = magenta. Which returns to Red as a higher (or lower C). Since I had B-natural as the last color on the "sonic" color-wheel, I began to see that since it is the end of the rainbow, it is therefore the end of The Cycle. It is entering into the spirit world. There is a 1980's song called "Ghostbusters" by Ray Parker Jr. With great insight, he uses the key of B for that song. Because of the spirts--the _ghosts_ . What's interesting about the B-minor Mass is that instead of converting the D-minor to D-major at the end (which Bach would usually go), he reverts the final key to the relative-major of B-minor, which would be, naturally, D major. Therefore, instead of remaining in the "spirit world" (the magenta tones of B-minor to B-major) Bach harmonically moves us into joy: the key of D major (orange). Therefore, if you want to be reborn, listen to the B-minor Mass, then, as it ends in the D as major, put start playing Beethovens "Ode to Joy," Symphony in D-minor. Your temporary landing in happy land land D-major will instantly be turned to dark sorrow as your new soul finds it's way to the intense symphony. But in the end, Beethoven suddenly flips the D-minor to D major, and you are able to experience joy anew, after having died (B-minor), Re-born (D-major), dragged through the gutter (D-minor), then finally born again: D-major. Joy! (Please find my other work on my note-to-color psychology on my own channel here: _The Acoustic Rabbit Hole_ ) - God Bless!
@@Claude_van No need for sorrow, my friend. But nice try! My decades of work is still completely valid. There is no historical tuning “In between” the notes. It’s always a varying degree if either C or C-sharp. Etc. My color associates simply meld into varying hues of sharpness ir flatness.
Very dogged and inexorable, Klemperer at his most grimly determined and slow, providing tremendous Germanic tread and weight, and very satisfying and listenable, badass in the Richter line; obviously romanticized in some ways and with Germanic monotony emphasized over the work’s great variety and becoming very colourless but finds Bach’s spirit well also despite cutting baroque ornamentation.
I feel the same way. Tp be honest, I do enjoy the period approach - as long as the fast tempi are not absurdly fast as unfortunately many performances have become. The Richter was the first recording of the Mass I bought and the one that introduced me to this pillar of musical composition. But Klemperer's is close indeed and undeniably grand and moving as few others are. The chorus, orchestra and oh those soloists are of the calibre one can only dream of nowadays.
Sono assolutamente d'accordo! Ci metto anche la versione di Robert Shaw, che secondo me è pure molto bella. Credo che chi voglia CAPIRE BENE questo gigantesco affresco se inizia con Richter di certo non sbaglia... e coglie sfumature che nessun'altro ha visto. Se uno vuole la cantabilità suprema e la musicalità più coinvolgente, allora questa. Shaw lo trovo anche molto elegante, più... "moderno" come modo di eseguire ma sempre incredibilmente musicale. Comunque sono enormi TUTTI. 😊
Very good. A difficult work to bring off and Klemperer gets the monumental effect while being clear and precise. Better tonality from modern instruments helps despite others' preferences for 'authentic' instruments.
I absolutely agree. Using period instruments in a chamber setting does replicate what Bach probably intended the piece to sound like, but this divine orchestration with modern instruments feels to me as what God wanted it to be.
Much prefer modern instruments though I do think in a limited space period instruments can definitely be appreciated as an alternative. There really isn’t any such thing as “authentic” in music making as it is always open to interpretation and the fact is if the superior instruments of today were available in Bach’s time he would have certainly employed them in performances,
This was actually the first CD I ever purchased for myself. I realized after hearing other interpretations that it is too slow for my taste. (Well actually it's more about being in the right mood for it.) Just pulled it out this evening to listen to it again for the first time in years.
I never thought that John Eliot Gardiner's interpretation of this mastery could be topped. Today I might be proved wrong, even though the former is still perfection. Thank you so so much.
Franky, I've had enough of the so-called "historically informed performances" of Bach's works. Bach's music is certainly bigger than the time period it came from and the instruments he had access to.
@@fooberdooge3103 In my opinion Richter is the best, Gardiner is ridiculous, and Klemperer excellent. Hip perfomances are killing the classics, they are horrible, they lack affekt, the emotional part of the music. They don't understand the architecture of Bach's works, they have to be assembled and disassembled, they must breath, it is not necessary only to rash and beat the rythm obsessively. Karl Richter, being an excellent organist, undersood this.
@@annamcancarini6953 Right on! Agree on merits of Richter (But Klemp's soloists are better IMHO). Used to love Gardiner's work and still enjoy much of it. But his Bach B Minor and St
@@juanjosealvarezhidalgo4096 HIP means Historically Informed Performance. From the rediscovery of Bach’s music until the latter half of the 20th century, Bach was performed in a style which would have been very foreign to the composer. It was played slow and loud, with huge choirs and full modern orchestras. A style which is very much a product of the 19th century. The HIP movement seeks to play Bach in the way the composer himself would have been accustomed to. Smaller choirs and groups, playing on period-correct instruments, typically with a somewhat quicker tempo and a livelier almost dance-like feel. A prominent HIP style conductor is John Eliot Gardiner and his Monteverdi Choir. On UA-cam check out The Netherlands Bach Society channel. They perform in the HIP style and it’s an incredibly high quality channel. They have a full performance of Mass in B minor uploaded. It’s great.
@@displaychicken I love the NBS. I love the HIP style with most of the Bach works, but, I believe this piece and the passions in particular are interpreted best by Klemperer. The slow tempo just lets all the emotions run free. Every note and chord has time to envelop you. I love it!
I absolutely dislike the HIP trend, we are not living in the 18th century, modern instruments sound so much better and achieve an effect that dry authentic instruments will never be able to
In 1922 when he first conducted it, he said the Bach Mass in Binor was the most difficult work he had ever performed. In 1967, he was of somewhat the same opinion. The year marked an excruciatingly slow recording of the Mahler 7th and the Bach, too, seems somewhat victimized in this regard. A number of the "allegro" movements slow down during their tenure. There are also some cringe-worthy moments when things seem so not together that they are about to fall apart. All that said, the intentions with regard to clarity and feeling are so beyond nearly every other performance I have ever encountered that this is the recording I keep coming back to. By the way, OK, who thoroughly disliked the process of recording, said he never listened to any of his recordings--with one exception: the first Kyrie of the B Minor Mass, adding, in a typically ironic way, that the music was so magnificent that he could even tolerate listening to his own recording of it.
Totaal gedateerd deze uitvoering. Hoogstens nog interessant als curiosum. Zo deden ze het in de jaren '50 en '60. Alles met een veel te grote bezetting, veel te romantisch en veeeeeel te traag. Om bij in slaap te vallen.
I enjoy Klemperer but his tempi here are incredibly slow at times and indeed I felt the same about his recording of the St Matthew Passion. Very much of its time when tempi were more ponderous. The singing is marvelous nevertheless.
boa noite Classical Music, ouvindo e amando, distrai a mente nesses dias tenebrosos em que alguns países e seus governantes hipócritas, cínicos, REcolonizadores dos Estados-Nações em pleno SÉCULO XXI, BUSCAM REESCREVER a história das lições do passado da Segunda Guerra Mundial, pelo visto NÃO Aprenderam NADA. meu cérebro agradece pelas músicas, muito obrigada.
A fine performance & first time hearing the great Franz Crass singing QUONIAM. Prey is a fine choice for the more lyric ET IN SPIRITUM which Crass could also have excelled in. Most of the time, IMO, the 2 bass arias are best with 2 contrasting timbres as here.
…man stelle sich den in jeder Hinsicht großen Klemperer vor diesem opus magnum der Musikliteratur vor. Wie er diese unglaublichen Harmonien, diese weltumspannende Spiritualität und Humanität erfasst und zeitlos interpretiert. Dazu Solisten von überragender Qualität. Was immer Klemperer wünschte, wurde gemacht. Absagen der Sänger/innen gab es nicht, unvorstellbar! Seine Tempi? Die richtigen. Es gibt ohnehin nur richtig oder falsch acc. Furtwängler. Wem es nicht gefällt, hört sich diese Version nicht an. Es bleibt eine der Referenzaufnahmen dieses Werks. Mi piace moltissimo
Je dis non : mais pourquoi donc avez-vous pris cette version beaucoup trop lourde. Alors bien sûr, comme avec Karl Richter, il y a une forme de majesté et bien entendu de solennité rarement atteinte. Enfin c’est beaucoup trop, mais ce n’est qu’un avis personnel, mais je préfère n’importe quel barroqueux ( à part peut-être Ton Koopman... ) comme Bruggen, qui a enregistré deux sublimes interprétations chez Philips et Glossa.
Pas d'accord Sofronichrist, la version de Klemperer est un indispensable à posséder absolument. Karl Richter s'inscrit dans la même lignée en matière d'interprétation dite "classique" que Klemperer mais n'est pas aussi mystique et métaphysique. La version de Celibidache n'est absolument pas du même niveau en matière de ferveur, de tension et de profondeur. Cela s'écoute d'ailleurs dès les premières mesures ou la différence de l'engagement est nette !
Classical Music/ /Reference Recording Concernant l’engagement je suis absolument d’accord, je n’enlève rien à Klemperer bien au contraire, c’est un domaine où il n’a jamais été égalé, tout comme Karl Richter dans les cantates. Je lui reproche une forme de lourdeur, et j’ai tendance à penser que pour atteindre la métaphysique il n’y a pas besoin nécessairement d’un orchestre symphonique - à la limite un chœur profond et donc ample, avec beaucoup de monde -. Après cette interprétation s’inscrit dans son temps, sans doute M. Klemperer ne ferait pas la même chose aujourd’hui, mais d’ailleurs je pense que nous sommes plusieurs à regretter ce temps là en terme de qualité des chefs d’orchestre.
Excelente interpretación de la misa bwv 232 de J.S.Bach.Yo diría que alcanza un nivel de la interpretación de Gardiner,pero puede ser sea una apreciación injusta.La de Gardiner se mestra "EN VIVO".UA-cam debe saber que ese DETALLE ofrece más elementos de evualación al auditor ,además de una atracción que normalmente es mayor.
Debes tener en cuenta que en la época de Klemperer, se preferían las grabaciones en estudio sobre las grabaciones en vivo porque solía haber muchas toses y ruidos distractores durante el concierto.
Igualmente, las técnicas de grabación se han perfeccionado desde 1967. Por lo tanto, la interpretación de Klemperer, con tempos relativamente lentos pero a mi juicio la más sublime y "espiritual" de todas, debe escucharse no solo con los oídos físicos sino también con los del intelecto.
I can’t find a source for your claim the Gloria was a copy of a work from before. Can you give me a hint? As far as I know the Gloria was conceived in July 1733.
Otto Klemperer is positively legendary - but ... But this performance of the Mass in B minor is not the least bit fulfilling for me. Let's just say that Baroque music is hardly his specialty. The best I've heard is quite a modern day recording, that of John Elliot Gardiner. Whether to judge a recording as good or not is NOT to decide if "original instruments" is best or not, no; but rather, the actual interpretation of the music. Such as the Goldberg Variations. Whether played on the harpsichord or piano is something which does not concern me. What matters MOST is the interpretation, and the fulfillment of such via a fabulous performance.
…I wouldn’t dare putting in doubt anything Klemperer did on stage during his long life. It is a matter of personal taste if someone does not prefer his versions of baroque music. Even if I am not your opinion, I do respect it. RDS
I don't think there is another melody in classical music that has had such radically different treatments as the Kyrie theme (with the exception of Gould's ridiculous butchering of Rondo alla turca). Richter against the world :)
Bach paraplégique ? On est vite emporté par le flot irrépressiblement vertueux au plus fort sens du terme. Comme déjà souligné, les musiciens sont superlatifs. Il n'est que d'entendre le Credo, que nul ne peut arrêter ou le Cum Spiritu Sancto qui précède
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Johann Sebastian Bach (1685-1750) - Mass in B Minor BWV 232.
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I.Kyrie
Kyrie Eleison (00:00)
Christe Eleison (13:39)
Kyrie Eleison (19:43)
II.Gloria
Gloria In Excelsis Deo (24:01)
Laudamus Te (31:42)
Gratias Agimus Tibi (37:05)
Domine Deus (40:19)
Qui Tollis Peccata Mundi (46:53)
Qui Sedes Ad Dexteram Patris (50:24)
Quoniam Tu Solus Sanctus (56:42)
Cum Sancto Spiritu (1:02:32)
III.Credo
Credo In Unum Deum (1:07:28)
Patrem Omnipotentem (1:09:53)
Et In Unum Dominum (1:12:02)
Et Incarnatus Est (1:17:40)
Crucifixus (1:21:04)
Et Resurrexit (1:25:56)
Et In Spiritum Sanctum (1:30:57)
Confiteor Unum Baptisma (1:37:58)
Et Expecto Resurrectionem (1:42:13)
IV.Sanctus
Sanctus (1:47:05)
Osanna In Excelsis (1:53:18)
Benedictus; Osanna In Excelsis (1:56:38)
Osana #2 (2:02:17)
V.Agnus Dei
Agnus Dei (2:05:42)
Dona Nobis Pacem (2:12:13
Sopran I : Agnes Giebel
Sopran II : Dame Janet Baker
Tenor : Nicolai Gedda
Baritone B1 : Hermann Prey
Bass B2 : Franz Crass
New Philharmonia Orchestra
BBC Chorus
Chorus Master : Peter Gellhorn
Otto KLEMPERER
Recorded in 1967
New Mastering in 2020 by AB for CMRR
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La Messe en si mineur est l'une des grandes œuvres d'art de la civilisation occidentale moderne. Et pourtant, curieusement, il s'agit en fait d'une œuvre composite, dans sa forme complète actuelle, une sorte d'après-coup inspiré de la part de Bach : elle est en partie étonnamment rapiécée à partir d'idées empruntées à des œuvres antérieures de Bach. La Messe complète n'a jamais été jouée en tant que telle sous la direction de Bach. Elle n'a été jouée nulle part ailleurs, ni pendant sa vie, ni pendant de nombreuses années par la suite - bien que probablement toute la musique ait été jouée, par morceaux. pour des services spéciaux dans les deux églises de Bach. Le Gloria, par exemple, a été copié spécialement pour une représentation de Noël quelque sept ans après sa composition ; le Kyrie et le Credo ont probablement été donnés à d'autres moments appropriés.
En effet, la Messe est apparue d'abord sous une forme qui ne comprenait que les onze premiers mouvements (le Kyrie et le Gloria) des vingt-quatre actuels, que Bach a intitulés "Missa", selon l'usage luthérien de l'époque. La Missa, clairement conçue comme une œuvre complète en soi, a été présentée en juillet. 1733, au nouvel électeur de Saxe à Dresde avec une humble demande de nomination comme compositeur de la Cour. Les treize mouvements supplémentaires furent ajoutés à la Missa bien après cela, évidemment pour remplir la forme d'une grande messe, complétant le Kyrie et le Gloria avec les sections traditionnelles du Credo, du Sanctus et du Dei. La musique supplémentaire n'a jamais été soumise à l'Électeur. Lorsque, quelque trois ans plus tard, Bach reçut tardivement le titre nominal de compositeur de la cour de Dresde, il envoya une nouvelle offre de musique : au lieu du nombre supplémentaire de la Messe en si mineur, il soumit quatre autres œuvres sous la même forme de "Missa", celles-ci étant improvisées assez hâtivement par l'adaptation d'œuvres antérieures de Bach au texte latin. On pourrait ajouter que le manuscrit de la Messe en si mineur, bien qu'il ait valu à Bach le titre désiré, n'a apparemment jamais été joué à Dresde, ni même retiré de son emballage pour une inspection plus qu'occasionnelle. Les parties sont restées à Dresde, intactes, près de deux siècles plus tard.
La plupart des auditeurs se demandent immédiatement si la Messe en si mineur est une œuvre religieuse "pratique", c'est-à-dire si elle est destinée à être utilisée dans un service religieux réel. La réponse est indubitablement non, si l'on parle de l'ensemble tel que Bach l'a finalement compilé. Elle n'a jamais été utilisée de la sorte. Il s'agit sans aucun doute d'une œuvre profondément religieuse, mais elle était destinée à être exécutée en musique de la manière que nous connaissons le mieux aujourd'hui, c'est-à-dire comme un concert sacré ou un "service musical" basé sur un texte religieux et même sur un dogme religieux, mais faisant son effet uniquement par le biais du médium musical, sans rituel d'accompagnement. (En effet, il est évident que pour des raisons pratiques, aucun service religieux existant ne pourrait être réalisé à l'échelle gigantesque requise par la musique). Sa présence sous forme enregistrée s'inscrit donc tout à fait dans l'intention première de Bach.
Est-ce une messe catholique ? La réponse, encore une fois, est non. Les circonstances de la présentation du Kyrie et du Gloria au tribunal électoral de Dresde, où une chapelle catholique avait été entretenue pendant de nombreuses années, ont induit en erreur beaucoup de gens en supposant que Bach avait délibérément fixé une Grand-Messe pour l'utiliser dans un véritable rituel de cette foi. L'utilisation du texte latin indiquerait superficiellement la même chose, Bach étant lui-même un luthérien qui a composé toutes ses autres musiques religieuses sur des textes allemands. Il est certain que ce n'était pas son intention - non seulement en raison de la longueur totalement irréalisable de l'ensemble de l'œuvre (la "Missa" tronquée, le Kyrie et le Gloria seuls ne seraient d'aucune utilité dans un service catholique réel), mais plus particulièrement en raison de preuves internes telles que l'utilisation par Bach de nombreux mots expressifs qui ne correspondaient pas au texte catholique accepté et n'auraient donc certainement pas pu être admis dans un rituel catholique officiel. (Il faut rappeler que le texte de la messe résume en grande partie les articles de foi et de dogme qui ont évolué pendant des siècles et que même le changement d'un seul mot peut impliquer d'énormes domaines de croyance qui ont été dans le passé la séparation entre les corps entiers de la croyance chrétienne).
De plus, il n'est pas trop connu qu'à l'époque de Bach, l'Église luthérienne a fait un usage intensif non seulement de portions du rituel catholique original, extérieurement peu modifié, mais aussi des textes latins. La "Missa" que Bach a écrite pour Dresde était en fait une forme de rituel existant dans l'Église luthérienne de l'époque, et aurait pu théoriquement être utilisée par Bach dans un service réel. Toutes les autres parties de la Messe en si mineur auraient également pu être utilisées par les luthériens. Les offices protestants de cette époque étaient beaucoup plus longs que ceux d'aujourd'hui et étaient souvent basés sur le "cadre" catholique, avec des modifications et des ajouts importants, comme le chant des hymnes choraux en allemand. Des prières alternatives en allemand étaient utilisées pour ceux qui n'avaient aucune connaissance de la signification latine, et la plupart des parties du service pouvaient également être données dans des versions alternatives en allemand - Wir glauben all' an einen qott, par exemple, qui équivaut au Credo du latin. En général, il semble que les observances latines plus formelles étaient réservées pour des jours particuliers. C'est en de telles occasions inhabituelles que les différentes parties de cette messe (mais jamais la totalité) auraient pu être chantées dans le cadre de l'office luthérien. *(SUITE DU COMMENTAIRE CI-DESSOUS)*
Beethoven - Missa Solemnis / Choral Fantasia + Presentation (Century's recording : Otto Klemperer) : ua-cam.com/video/aI0FhkCnLoc/v-deo.html
Johann Sebastian Bach PLAYLIST (reference recordings) : ua-cam.com/video/qeopDniOkYc/v-deo.html
*(SUITE DU COMMENTAIRE CI-DESSOUS).* Bach a divisé les cinq sections de la Messe traditionnelle (Kyrie, Gloria, Credo, Sanctus et Agnus Dei) en de nombreuses unités plus petites, chacune contenant une idée significative ou un groupe d'idées, le résultat étant les 24 numéros complets et séparés. Contrairement aux Messes ultérieures, cette œuvre ne mélange pas les éléments vocaux solistes et choraux, et tous les solistes vocaux n'apparaissent pas en même temps. L'œuvre n'est en aucun cas un opéra. La musique de Bach, comme nous l'entendons si souvent, a été construite sur de grands plans architecturaux ; ses éléments, comme de puissants arcs et colonnes de pierre, conservent leur individualité et persistent sans affaiblir les déviations pour une variété superficielle du début à la fin de chaque section. Ainsi, la plupart des mouvements sont découpés au carré d'un matériau donné - chœur, orchestre à cordes, instruments solistes ou voix assortis - immuable pour le déroulement de chaque mouvement.
Cette solidité de structure presque romanesque rend les quelques changements de moyens soudains en plein mouvement, comme dans l'Et expecto (l'attente de la Résurrection des morts), extrêmement efficaces.
La musique se divise nettement en mouvements solistes et choraux. Ces derniers remplissent la même fonction que le tutti orchestral dans un concerto de Bach - en effet, cette musique peut être considérée comme un immense concerto sacré, les parties chorales monumentales mettant en valeur le matériau plus personnel et spécifique des mouvements solos.
Les œuvres chorales, on le découvrira, sont souvent de forme fuguée, mais pas pour une présentation dramatique comme dans Haendel et Haydn, mais plutôt pour la lente construction d'une immense majesté. Seuls les chœurs les plus jubilatoires - Gloria, Cum Sancto, Et Resurrexit - utilisent une structure relativement homophonique et ici, la joie s'exprime presque toujours par le mélisme, l'élaboration, ou de longs et riches chemins de ton, d'une seule syllabe vocale.
Les solos vocaux, on le découvrira bientôt, sont plutôt de la nature de duos ou de trios-sonates, il y a dans presque tous les cas un solo instrumental obligatoire qui prend un partenariat égal avec la ligne vocale. Chaque aria ou duo, selon la règle pratiquement invariable de Bach, commence par une "sinfonia" instrumentale, dans laquelle est présenté un matériau thématique qui se répétera tout au long du mouvement, soit en contraste, soit en coopération avec la ligne vocale, les deux étant sur un plan d'égalité absolue. L'auditeur doit donc être attentif à ces courtes introductions ; une fois que le matériel mélodique est familier, le reste du mouvement suit facilement et de manière expressive dans l'écoute.
Les beaux contrastes de couleurs entre les arias (et, notez bien, également dans les obbligatos instrumentaux qui accompagnent de nombreuses parties du chœur, comme dans les chœurs de trompette ou les doubles croches fluides de la flûte du Qui tollis) constituent l'un des aspects extérieurs de la musique les plus satisfaisants sur le plan esthétique.
Beethoven - Missa Solemnis / Choral Fantasia + Presentation (Century's recording : Otto Klemperer) : ua-cam.com/video/aI0FhkCnLoc/v-deo.html
Johann Sebastian Bach PLAYLIST (reference recordings) : ua-cam.com/video/qeopDniOkYc/v-deo.html
Pppppppppppp}}} p} p}
Fantastic
Just instantly hits you like a freight train. It’s beyond words. Bachs music, in my opinion is the absolute peak of human creativity.
agree!!!
With the exception of Moz- *is struck by lightning*
Klemperer’s playing of the Crucifixus is beyond words. The opening notes on the oboe/flute are tear drops, (most conductors do not seem to understand, but Klemperer nailed it), gentle and slow, then the chorus comes in, in hushed and reverent voice, with sadness and a sense of awe. Da Vinci’s Pieta comes to mind.
LE SOMMET !!! pas seulement la musique mais aussi la dimnsion spirituelle !!!
OTTO KLEMPERER LE MAESTRO DES MAESTRI !!!
La obra, la orquesta, el director, las voces, el coro, todos insuperables. Una época cuyos sonidos no volverán a repetirse, con auténticos kapellmeister formados en la verdadera escuela del arte musical. Maravilla.
¿Cuá vendría siendo la verdadera escuela del arte musical?
Bach compiled his B minor Mass during the last years of his life but it contains music representative of a wider span of his creative activity. The title of ‘’Mass in B minor’’ was never used by Bach and it was not until well after his death that the entire work was referred to as a complete ‘’Missa Catholica’’. Like all the greatest works of art the B minor Mass must, in the end, represent different things to different people. Bach himself is unlikely to have considered it for liturgical use but more probably compiled it as a testament both to his compositional skill and as a profound statement of his Christian faith. *Click to activate the English subtitles for the complete presentation (**00:00**-**07:12**)*
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Count myself so fortunate to be gifted such an edifice of composition and compassionate interpretation. Whoever made this available has my humble thanks.
the greatest work of all time
Grazie Bach, grazie Klemperer, grazie ClassicalMusic.
GRAZIE DIO, per questo capolavoro e questa versione magnifica.
Un livello che non sarà raggiunto mai più.
Altro che "today's talents"...
19:43 One Can Only Imagine The Unfathomable Depths That Bach Must Have Felt On The Day That He Penned This Immortal Music .
So deeply moving and without doubt the greatest recorded version known to me. Thank you for posting it ~ 📯
I have your Mozart on Crystal. Thank you
@@jackarcher7495 Kind of you to mention it, Jack. I hope you enjoy them. Best regards, JC
The best recording for me is the one with Karl Richter!
Klemperer's Bach moves me deeply. I don't get it when it's rushed. It feels more thoughtful and poignant when taken at a slower pace. Like watching a galaxy from a distance. I get all "Irish", something I can't help, when I hear this played like a gigue. When the basses make their first entry in the fugue and 4:55 it has gravitas, and is very powerful, emotionally. I am so happy to see a successful professional, successful musician acknowledge this recording. I don't feel so alone loving it as I do. "Klemp's" Messiah and St. Matthew are staggering as well. I know I've heard your playing so I'm looking forward to your solo recordings. (Boulez had quite an ear, : ) didn't he? )
@@barney6888 Yes, Boulez's ear was perfect...once we (NYPO horn section) began the last mov. of Bartok's Concerto for Orch. a half-step higher...Pierre stopped, smiled, & began over again. It was funny at the time...jc 🎶
Wunderschöne und tiefempfundene Interpretation dieser großartigen und perfekt komponierten Messe mit gut harmonisierten und perfekt synchronisierten Tönen aller Instrumente sowie herrlichen Stimmen aller genialen Solisten und perfekt vereinigten Stimmen des ausgezeichneten Chors. Der erfahrene und unvergleichliche Dirigent leitet das ausgezeichnete Orchester im gut phrasierten Tempo und mit möglichst effektiver Dynamik. Bestimmt eine der zehn besten Aufführungen dieses ewigen Meisterwerks im 20. Jahrhundert!
"tiefempfundene Interpretation" YES
Danke!
Man müsste es in doppelter Geschwindigkeit abspielen, damit irgendwie ans Original rankommt.😢
@@Claude_van Claude, come see my short film, “Buffy Sainte-Marie: The lie that was never told.” It is secretly a study of B minor, and is dedicated to Bach’s “Mass in Bm!”
Your, _Acoustic Rabbit Hole_
La Missa in Si Minor di Bach diretta da Otto Klemperer è il vertice universale della musica di tutti i tempi, per me.
sono d'accordo.
It took 2 years for a noob like me to appreciate this masterpiece enough, im glad i persisted. Truly the greatest work of art in recorded times!
The gravitas of this music is astounding. It is hard to understand how a human mind could have conceived of it.
Perfect Tempo..............Magic .
Hello. I am a synesthete with a color-shape association for each note. This is spectral: C is red. D is orange, E = yellow, F# = Green, Ab = blue, and finally, B = magenta. Which returns to Red as a higher (or lower C). Since I had B-natural as the last color on the "sonic" color-wheel, I began to see that since it is the end of the rainbow, it is therefore the end of The Cycle. It is entering into the spirit world. There is a 1980's song called "Ghostbusters" by Ray Parker Jr. With great insight, he uses the key of B for that song. Because of the spirts--the _ghosts_ . What's interesting about the B-minor Mass is that instead of converting the D-minor to D-major at the end (which Bach would usually go), he reverts the final key to the relative-major of B-minor, which would be, naturally, D major. Therefore, instead of remaining in the "spirit world" (the magenta tones of B-minor to B-major) Bach harmonically moves us into joy: the key of D major (orange). Therefore, if you want to be reborn, listen to the B-minor Mass, then, as it ends in the D as major, put start playing Beethovens "Ode to Joy," Symphony in D-minor. Your temporary landing in happy land land D-major will instantly be turned to dark sorrow as your new soul finds it's way to the intense symphony. But in the end, Beethoven suddenly flips the D-minor to D major, and you are able to experience joy anew, after having died (B-minor), Re-born (D-major), dragged through the gutter (D-minor), then finally born again: D-major. Joy! (Please find my other work on my note-to-color psychology on my own channel here: _The Acoustic Rabbit Hole_ ) - God Bless!
Played frequencies in Bach’s time were different from today. 😢
@@Claude_van No need for sorrow, my friend. But nice try! My decades of work is still completely valid. There is no historical tuning “In between” the notes. It’s always a varying degree if either C or C-sharp. Etc. My color associates simply meld into varying hues of sharpness ir flatness.
If I were asked to throw away all my CD/DVD collection, and keep only one box, this would be it!
Very dogged and inexorable, Klemperer at his most grimly determined and slow, providing tremendous Germanic tread and weight, and very satisfying and listenable, badass in the Richter line; obviously romanticized in some ways and with Germanic monotony emphasized over the work’s great variety and becoming very colourless but finds Bach’s spirit well also despite cutting baroque ornamentation.
Magnifique.... Immense chef.. Les chefs baroqueux font pâle figure à côté de ce géant..
Thanks. This version is awesome, just like this Channel!
Thanks Júlio :-)
Love to Bach!!!! Thanks you🤗 big hugggggg ☺️ and take care🦋🐝🙌
Thanks Anita , yes big hugggg to :-)
Indeed, THE RECORDING OF THE CENTURY!
Wow... Thank you so much for uploading this. It's incredible!!
Klemperer’s and Richter’s version of the Messe in H-Moll are in my opinion the greatest and unsurpassed!
I feel the same way. Tp be honest, I do enjoy the period approach - as long as the fast tempi are not absurdly fast as unfortunately many performances have become. The Richter was the first recording of the Mass I bought and the one that introduced me to this pillar of musical composition. But Klemperer's is close indeed and undeniably grand and moving as few others are. The chorus, orchestra and oh those soloists are of the calibre one can only dream of nowadays.
Sono assolutamente d'accordo! Ci metto anche la versione di Robert Shaw, che secondo me è pure molto bella. Credo che chi voglia CAPIRE BENE questo gigantesco affresco se inizia con Richter di certo non sbaglia... e coglie sfumature che nessun'altro ha visto. Se uno vuole la cantabilità suprema e la musicalità più coinvolgente, allora questa. Shaw lo trovo anche molto elegante, più... "moderno" come modo di eseguire ma sempre incredibilmente musicale. Comunque sono enormi TUTTI. 😊
Gran obra del padre de la música, el genio de Bach en esta misa llega al alma, saludos desde Chile 🇨🇱🎵🎹🎻🎻🎶🙏🎹💚
Thanks for sharing this excellent musical work.
Greetings from Mexico.
¿Cómo es la vida en la Ciudad de México? Hola desde París :-)
Very good. A difficult work to bring off and Klemperer gets the monumental effect while being clear and precise. Better tonality from modern instruments helps despite others' preferences for 'authentic' instruments.
I absolutely agree. Using period instruments in a chamber setting does replicate what Bach probably intended the piece to sound like, but this divine orchestration with modern instruments feels to me as what God wanted it to be.
Much prefer modern instruments though I do think in a limited space period instruments can definitely be appreciated as an alternative. There really isn’t any such thing as “authentic” in music making as it is always open to interpretation and the fact is if the superior instruments of today were available in Bach’s time he would have certainly employed them in performances,
Yes! So true! It's like getting rid of the old RCA microphone that God was using and giving him a Sennheiser!@@dittofilms
This was actually the first CD I ever purchased for myself. I realized after hearing other interpretations that it is too slow for my taste. (Well actually it's more about being in the right mood for it.) Just pulled it out this evening to listen to it again for the first time in years.
I never thought that John Eliot Gardiner's interpretation of this mastery could be topped. Today I might be proved wrong, even though the former is still perfection. Thank you so so much.
Your ear is fine :-)
Franky, I've had enough of the so-called "historically informed performances" of Bach's works. Bach's music is certainly bigger than the time period it came from and the instruments he had access to.
@@fooberdooge3103 In my opinion Richter is the best, Gardiner is ridiculous, and Klemperer excellent. Hip perfomances are killing the classics, they are horrible, they lack affekt, the emotional part of the music. They don't understand the architecture of Bach's works, they have to be assembled and disassembled, they must breath, it is not necessary only to rash and beat the rythm obsessively. Karl Richter, being an excellent organist, undersood this.
@@annamcancarini6953 Right on! Agree on merits of Richter (But Klemp's soloists are better IMHO). Used to love Gardiner's work and still enjoy much of it. But his Bach B Minor and St
Bach Unlocked All The Secrets Of Harmony .
no lol
This is my favourite of the old-school versions. It’s fun to compare and contrast with the Gardiner and other HIP style interpretations.
What does HIP mean?
@@juanjosealvarezhidalgo4096 HIP means Historically Informed Performance.
From the rediscovery of Bach’s music until the latter half of the 20th century, Bach was performed in a style which would have been very foreign to the composer. It was played slow and loud, with huge choirs and full modern orchestras. A style which is very much a product of the 19th century.
The HIP movement seeks to play Bach in the way the composer himself would have been accustomed to. Smaller choirs and groups, playing on period-correct instruments, typically with a somewhat quicker tempo and a livelier almost dance-like feel.
A prominent HIP style conductor is John Eliot Gardiner and his Monteverdi Choir.
On UA-cam check out The Netherlands Bach Society channel. They perform in the HIP style and it’s an incredibly high quality channel. They have a full performance of Mass in B minor uploaded. It’s great.
@@juanjosealvarezhidalgo4096 ua-cam.com/video/3FLbiDrn8IE/v-deo.html. Here you go!
@@displaychicken I love the NBS. I love the HIP style with most of the Bach works, but, I believe this piece and the passions in particular are interpreted best by Klemperer. The slow tempo just lets all the emotions run free. Every note and chord has time to envelop you. I love it!
I absolutely dislike the HIP trend, we are not living in the 18th century, modern instruments sound so much better and achieve an effect that dry authentic instruments will never be able to
My favorite recording of this great tempo..not to fast!
Der Himmel öffnet sich...zum Niederknien ...
Una versión magnífica de la misa en si de Bach.
Impressive interpretation. Awe inspiring.
Grazie infinite
Величественней и торжествененней Баха нет!
In 1922 when he first conducted it, he said the Bach Mass in Binor was the most difficult work he had ever performed. In 1967, he was of somewhat the same opinion. The year marked an excruciatingly slow recording of the Mahler 7th and the Bach, too, seems somewhat victimized in this regard. A number of the "allegro" movements slow down during their tenure. There are also some cringe-worthy moments when things seem so not together that they are about to fall apart. All that said, the intentions with regard to clarity and feeling are so beyond nearly every other performance I have ever encountered that this is the recording I keep coming back to. By the way, OK, who thoroughly disliked the process of recording, said he never listened to any of his recordings--with one exception: the first Kyrie of the B Minor Mass, adding, in a typically ironic way, that the music was so magnificent that he could even tolerate listening to his own recording of it.
I can't agree more with you!
Agreed. Great soloists trying to shape this square slowness. Not my favorite interpretation but has many great things in it.
Totaal gedateerd deze uitvoering. Hoogstens nog interessant als curiosum. Zo deden ze het in de jaren '50 en '60. Alles met een veel te grote bezetting, veel te romantisch en veeeeeel te traag. Om bij in slaap te vallen.
Merci
Try this at 1.1x speed; just 10% faster, I would argue that it's even better than the original tempo.
I think 1.1x is just about right.
Very deep and penetrating performance.
Excellent performance
I enjoy Klemperer but his tempi here are incredibly slow at times and indeed I felt the same about his recording of the St Matthew Passion. Very much of its time when tempi were more ponderous. The singing is marvelous nevertheless.
boa noite Classical Music, ouvindo e amando, distrai a mente nesses dias tenebrosos em que alguns países e seus governantes hipócritas, cínicos, REcolonizadores dos Estados-Nações em pleno SÉCULO XXI, BUSCAM REESCREVER a história das lições do passado da Segunda Guerra Mundial, pelo visto NÃO Aprenderam NADA. meu cérebro agradece pelas músicas, muito obrigada.
"meu cérebro agradece pelas músicas !" EXCELLENT :-)
Una cum pour l ' interprétation qui transcende les écoles musicales..
A fine performance & first time hearing the great Franz Crass singing QUONIAM. Prey is a fine choice for the more lyric ET IN SPIRITUM which Crass could also have excelled in. Most of the time, IMO, the 2 bass arias are best with 2 contrasting timbres as here.
OBRA-PRIMA ABSOLUTA
Recognition to Suvi Raj Grubb, the world famous recording Engineer...
🙏
❤️🙏❤️
🌷🌷💐🌷🌷 Nicely done. 🌷🌷💐🌷🌷
…man stelle sich den in jeder Hinsicht großen Klemperer vor diesem opus magnum der Musikliteratur vor. Wie er diese unglaublichen Harmonien, diese weltumspannende Spiritualität und Humanität erfasst und zeitlos interpretiert. Dazu Solisten von überragender Qualität. Was immer Klemperer wünschte, wurde gemacht. Absagen der Sänger/innen gab es nicht, unvorstellbar! Seine Tempi? Die richtigen. Es gibt ohnehin nur richtig oder falsch acc. Furtwängler. Wem es nicht gefällt, hört sich diese Version nicht an. Es bleibt eine der Referenzaufnahmen dieses Werks. Mi piace moltissimo
De profundis
Je dis non : mais pourquoi donc avez-vous pris cette version beaucoup trop lourde. Alors bien sûr, comme avec Karl Richter, il y a une forme de majesté et bien entendu de solennité rarement atteinte. Enfin c’est beaucoup trop, mais ce n’est qu’un avis personnel, mais je préfère n’importe quel barroqueux ( à part peut-être Ton Koopman... ) comme Bruggen, qui a enregistré deux sublimes interprétations chez Philips et Glossa.
Sofronichrist Pour moi c’est le contraire, je regret personne les joue plus ainsi aujourd’hui.
Pas necessairement Klemperer, il y a d’autres que je préfère.
@@4980cbs Dans le genre Celibidache est absolument extraordinaire. Ici : ua-cam.com/play/OLAK5uy_ll-Fopv5pQhfmPcmsZMxzgNJpcnpwZays.html
Pas d'accord Sofronichrist, la version de Klemperer est un indispensable à posséder absolument. Karl Richter s'inscrit dans la même lignée en matière d'interprétation dite "classique" que Klemperer mais n'est pas aussi mystique et métaphysique. La version de Celibidache n'est absolument pas du même niveau en matière de ferveur, de tension et de profondeur. Cela s'écoute d'ailleurs dès les premières mesures ou la différence de l'engagement est nette !
Classical Music/ /Reference Recording Concernant l’engagement je suis absolument d’accord, je n’enlève rien à Klemperer bien au contraire, c’est un domaine où il n’a jamais été égalé, tout comme Karl Richter dans les cantates. Je lui reproche une forme de lourdeur, et j’ai tendance à penser que pour atteindre la métaphysique il n’y a pas besoin nécessairement d’un orchestre symphonique - à la limite un chœur profond et donc ample, avec beaucoup de monde -. Après cette interprétation s’inscrit dans son temps, sans doute M. Klemperer ne ferait pas la même chose aujourd’hui, mais d’ailleurs je pense que nous sommes plusieurs à regretter ce temps là en terme de qualité des chefs d’orchestre.
Excelente interpretación de la misa bwv 232 de J.S.Bach.Yo diría que alcanza un nivel de la interpretación de Gardiner,pero puede ser sea una apreciación injusta.La de Gardiner se mestra "EN VIVO".UA-cam debe saber que ese DETALLE ofrece más elementos de evualación al auditor ,además de una atracción que normalmente es mayor.
Debes tener en cuenta que en la época de Klemperer, se preferían las grabaciones en estudio sobre las grabaciones en vivo porque solía haber muchas toses y ruidos distractores durante el concierto.
Igualmente, las técnicas de grabación se han perfeccionado desde 1967. Por lo tanto, la interpretación de Klemperer, con tempos relativamente lentos pero a mi juicio la más sublime y "espiritual" de todas, debe escucharse no solo con los oídos físicos sino también con los del intelecto.
@@arteguey Uff, tiraste duro con esa última frase.
I can’t find a source for your claim the Gloria was a copy of a work from before. Can you give me a hint? As far as I know the Gloria was conceived in July 1733.
Bach was imposible.
Otto Klemperer is positively legendary - but ...
But this performance of the Mass in B minor is not the least bit fulfilling for me.
Let's just say that Baroque music is hardly his specialty.
The best I've heard is quite a modern day recording, that of John Elliot Gardiner. Whether to judge a recording as good or not is NOT to decide if "original instruments" is best or not, no; but rather, the actual interpretation of the music. Such as the Goldberg Variations. Whether played on the harpsichord or piano is something which does not concern me. What matters MOST is the interpretation, and the fulfillment of such via a fabulous performance.
…I wouldn’t dare putting in doubt anything Klemperer did on stage during his long life. It is a matter of personal taste if someone does not prefer his versions of baroque music. Even if I am not your opinion, I do respect it. RDS
That’s funny, I think his performance is exceptionally sensitive. His Crucifixus is extraordinarily sensitive.
I don't think there is another melody in classical music that has had such radically different treatments as the Kyrie theme (with the exception of Gould's ridiculous butchering of Rondo alla turca). Richter against the world :)
Recently learned that my Dad sang in the chorus. Just saying….
🌹🌹💐💐💐🍀🌒
Bach paraplégique ? On est vite emporté par le flot irrépressiblement vertueux au plus fort sens du terme. Comme déjà souligné, les musiciens sont superlatifs. Il n'est que d'entendre le Credo, que nul ne peut arrêter ou le Cum Spiritu Sancto qui précède
This one and Karl Richtar must be the best
Infinitely preferable to the confounded tin pot 'period' performances.
Là où le silence se fait...
Was this on period instruments?
Can you rephrase your question?
@@classicalmusicreference Was this performed on period instruments?
@@IsraelNowIsraelForever No
@@classicalmusicreference , thank you.
Klemperer preceded the period-instrument-revival, I think.
Rodriguez Donald Walker Lisa Clark Thomas
The ‘Magnificat’ is obviously set to a Latin text as well. Klemperer’s Brahmsian approach to the Mass is wrong in every way possible.
If it's wrong, I don't want to be right!
Brahmsian? How?
The best performance in the world! At all times!