Merci, c'est chiant de voir jusque dans sa famille émerger des TDAH (alors qu'il y a des problématiques familiales claires), des HPI ou je ne sais quoi.
L'hôpital dans les années quatre vingt dix a été structuré par de nouveaux paradigmes, dont celui de l'hôpital entreprise. Avec celui-ci la recherche d'efficience: comptable, gestionnaire. Efficience des méthodes managériales (les services du Personnel deviennent les services des Ressources Humaines), et méthodes thérapeutiques comportementalistes, notamment en provenance du Canada. La disparition des nosographies cliniques va de pair, remplacées par des nomenclatures de troubles répertoriés sur la base de prévalences statistiques, etc. Les "anciennes" approches sont demeurées, au mieux, un effort d'inventivité au quotidien pour continuer à accueillir la souffrance. Mais elles sont très attaquées, et parfois des postures passées de condescendance à l'endroit des familles se veut l'argument ultime d'un management de la suspicion: pas assez de consultations par jour, entretiens trop longs, trop de réunions, pas assez d'évaluations, etc. Alors certes il faut vivre avec son temps. Mais l'étonnant, et l'inquiétant, c'est que ça n'amène pas beaucoup de vie psychique. Donc vive les services de pédopsychiatrie qui s'emploient à en ramener un peu !
Sous-titres disponibles en anglais, espagnol, français, italien et portugais.
Merci, c'est chiant de voir jusque dans sa famille émerger des TDAH (alors qu'il y a des problématiques familiales claires), des HPI ou je ne sais quoi.
L'hôpital dans les années quatre vingt dix a été structuré par de nouveaux paradigmes, dont celui de l'hôpital entreprise. Avec celui-ci la recherche d'efficience: comptable, gestionnaire. Efficience des méthodes managériales (les services du Personnel deviennent les services des Ressources Humaines), et méthodes thérapeutiques comportementalistes, notamment en provenance du Canada. La disparition des nosographies cliniques va de pair, remplacées par des nomenclatures de troubles répertoriés sur la base de prévalences statistiques, etc. Les "anciennes" approches sont demeurées, au mieux, un effort d'inventivité au quotidien pour continuer à accueillir la souffrance. Mais elles sont très attaquées, et parfois des postures passées de condescendance à l'endroit des familles se veut l'argument ultime d'un management de la suspicion: pas assez de consultations par jour, entretiens trop longs, trop de réunions, pas assez d'évaluations, etc. Alors certes il faut vivre avec son temps. Mais l'étonnant, et l'inquiétant, c'est que ça n'amène pas beaucoup de vie psychique. Donc vive les services de pédopsychiatrie qui s'emploient à en ramener un peu !