Merci. Merci. Moi toujours neurotypique (clin d'oeil) mais toujours fascinée par vos vidéos (Précision, clarté, phrasé posé, bienveillance, intelligence). Voilà. C'est tout. C'est beaucoup.
Merci beaucoup Laure! 😊 Vos commentaires si gentils sont eux-mêmes un grand plaisir à recevoir 😊 Ils m'encouragent à poursuivre ce projet. Et ça aussi c'est beaucoup. Encore un grand merci! Fabrice
Bonjour Monsieur je VOUS SUIS avec interet, VOUS ÈTES aimable,cos ecemples rendent ce que VOUS vive DANS la VIE QUOTIDIENNE. Merçi de VOS EXPLICATIONS TRÈS claires
Great detailed video, thank you. I believe that Asperger people are not more sensitive compared to neurotypical persons. I have issues with all my senses but I don't think they are more develop than "normal" people. What happen is when I hear noise for example, and the noise become louder, my brain does not reduce the intensity of the signal so the noise become an issue while a normal person's brain would already have reduce the information coming to the brain. And it is like that for all my senses. So I don't have a better or more develop hearing, view, smell, touch, taste, compare to a neurotipical person, it's just that my brain does not adjust the intensity of the information to make it more comfortable. Also, people with Asperger should be very careful and not overload and stress their brain because in many cases that can lead to epilepsy and seizures.
Mon insensibilité (relative) au froid a toujours marqué les esprits des gens qui me cotoient, au point que j'en obtienne des surnoms, et ce depuis que je sais parler. Tout petit je refusais de porter le moindre manteau en hiver et on me surnommait "Japafroid" :-) Je note tout de même que cette hyposensibilité concerne mon "épiderme", mais que je reste sensible à la sensation de "froid intérieur"
Bonsoir Oliv, L'hyposensibilité au froid est en-effet une hyposensibilité à la "sensation du froid" quand celui-ci vient de l'extérieur. Ce qui peut constituer un danger car le froid fait bel et bien son effet sur l'organisme. Cela peut donc provoquer des hypothermies ou des maladies par absence de conscience du besoin de protection. Et, effectivement, cela concerne moins ce que vous appelez le "froid intérieur", qui nous saisit parfois quand on manque d'énergie ou en cas de fièvre. Bonne soirée, Fabrice
Ce qui me perturbe c'est qu'il y a des points communs, des pièces du puzzle identique en commun avec les HPI niveau hypersensibilité sensorielle et attention aux détails dans la musique ou les images. Le puzzle final n'est pas le même mais il y a des pièces qui s'emboitte dans le puzzle hpi et le puzzle aspie.
Le diversité cognitive est effectivement elle-même un spectre. Toutes ces particularités (HPI, TSA, DYS, TDA, etc.) ne fonctionnent pas en silo mais se recouvrent et, bien souvent, se cumulent. C'est pour cela que l'établissement d'un diagnostic par un spécialiste est important, afin de ne pas se tromper sur qui l'on est. Bonne soirée, Fabrice
Bonjour, (deuxième message UA-cam de ma vie) Diagnostiqué autiste depuis peu, il y a une semaine, à 34 ans, je visionne toutes vos vidéos (dans l'ordre) pour mieux comprendre ce diagnostique. Et je voulais d'abord vous remercier de la pertinence et la clarté que vous donniez à ce sujet. Merci. Cependant même si je n'ai pas encore tout vu de vos vidéos, ni fouillé la toile (comme un autiste! ), ce sujet me taraude quelque peu. La raison principale de ma décision de démarche diagnostique, vient du faite que j'ai presque failli détruire mon couple de 13 ans d'âge qui à vu naître deux enfant (4 ans et 7 mois) suite à une énième crise de Meltdown. Bref, même si d'autre facteur étaient en jeu sur cette presque "séparation" je me demandait s'il y avait eu des études sur le sujet (même en anglais) et si non, si vous aviez quelques connaissance sur le sujet de la relation de couple avec une personne non-autiste. Et je ne vais pas commencer une diatribe, sur le simple sujet de la sexualité, j'en perdrai une heure de sommeil et vous, quelques minutes à me lire. Merci d'avance pour votre réponse, même si ce n'est pas tout de suite (apparemment), je reviendrai quotidiennement voir si vous avez répondu (je ne sais pas si on est alerté lors d'une réponse à un commentaire). Merci encore et bonne continuation. Valentin.
@@vtaille2pierre452 bonjour ,avez vous une culpabilité soudaine juste après la crise ( après avoir dit toutes les atrocités qu’on peux dire lol si je peux dire ) ? Je m’interroge énormément sur mon fonctionnement ( 31 ans ) , je suis sur la piste du Haut potentiel depuis 2 ans mais j’ai l’impression de faire fausse route …
Bonjour et merci encore pour ce partage d'informations très intéressantes. Je me suis toujours posé la question de savoir si finalement c'était l'irritabilité presque permanente des personnes avec autisme qui entraînait une hyper-sensorialité ou si c'était cette hyper-sensorialité permanente aussi qui entraînait l'irritabilité. Pour vous donner un exemple, ma fille TSA ne supporte plus le bruit des voitures dans la rue lorsqu'elle est énervée. Mais quand elle est seraine, elle ne s'en plaint pas. D'où ma question. Bonne journée à vous :)
Toutes les personnes avec autisme ne sont pas irritées en permanence, et certaines personnes sans autisme le sont. Mais il y a bien plus d'anxieux chroniques chez les personnes avec autisme que chez ceux qui n'en ont pas Sinon cela va dans les deux sens. Ce qui peut du coup engendrer un cercle vicieux, avec parfois dans mon cas une montée de panique. Je vis beaucoup mieux depuis que j'ai un casque à réduction de bruit. J'active cette fonction sans avoir forcément de musique dans le casque. Il faut s'y habituer mais au moins on n'a pas la sensation de pression que l'on avec un casque antibruit (comme ceux pour les chantiers). Bonne journée :-)
Pour vous donner une réponse, il y a à la base l' hyper sensorialité qui va entraîner l' irritabilité. L'hypersensibilité au bruit est certainement la plus fréquente. Elle est extrêmement pénible car le bruit étant omniprésent, il est difficile de s'y soustraire. Quand les bruits sont perçus par le cerveau à un niveau d'amplification 10 fois, 50 voire 100 fois supérieur à celle des personnes de l'entourage. Il est normal que la personne concernée par cette hypersensibilité au bruit devienne très irritable et cherche à ce que cela s'arrête. Je rajoute qu'à l'hypersensibilité au bruit peuvent se rajouter d'autres hypersensibilités (aux odeurs, aux lumières, au toucher etc...). Le tout mis ensemble peut donner une impression d'irritabilité permanente. C'est pourquoi il est important d'adapter l'environnement pour atténuer les hypersensibilités et calmer l' irritabilité.
Et pour finir, l'importance de la réaction au stress engendré par le bruit sera d'autant plus importante si la personne se trouve déjà dans un état de fatigue et d'irritabilité important.
Bonjour Stéphanie, Il est généralement admis que c'est l'hypersensibilité sensorielle qui génère chez les personnes avec autisme une grande fatigue nerveuse, voir des agressions, ce qui entraîne au final l'irritabilité. Il est pour cela important que ces personnes puissent vivre dans un environnement le plus protégé possible, ou alors bénéficier d'un endroit calme dans lequel elles puissent se réfugier quand elles en ont besoin pour se ressourcer. L'irritabilité de la personne à un instant donné va donc dépendre de l'exposition qu'elle a accumulé sans pouvoir se reposer, et donc de son degré de fatigue sensorielle. C'est pour cela que la réaction de votre fille aux bruits de voiture dépend du moment où elle y est exposée. Son énervement, lui-même, est un signe de cette fatigue sensorielle dont il est question. Vous pouvez donc utiliser ces signes pour évaluer son état de fatigue et détecter les moments où elle a besoin d'un environnement calme et d'isolement. J'espère que les réponses reçues vous ont été utiles. Bonne journée, Fabrice
Bonjour! Concernant le lien entre vue et les autres sens, est-ce qu'il y a parfois des difficultés à manger certains produits qu'on ne voit pas (comme des substances dans un emballage opaque, par exemple lait concentré sucré, yop...) ?
merci Fabrice pour la clareté de vos videos sur les particularités sensorielles et hypersensorialités, j'ai une question, je me demande a quelle hauteur une personne neurotypique est prete a accepter les différences d'une personne autiste, surtout si elle ne s'informe pas sur le SA, Perso je pense que la relation est alors juste impossible car elle sera basée sur de l'incompréhension des réactions et comportements de l'un eet de l'autre
Certaines odeurs me mettent dans un état de fureur ++😤😤😤 surtout celle de la cigarette… et celle de la cuisson des aliments … je n’arrive pas à me maîtriser😢 tous les jours, très souvent, agressée par cela..
Bonsoir ma fille de 6 ans souffre de cette maladie elle est sous traitement mais elle a tjr des crises elle porte des vêtement stimulé merci de me rependre
Bonjour Fabrice, merci pour cette nouvelle vidéo. Comment expliquez-vous la difficulté à privilégier un son parmi d’autres (la voix du prof vs les chuchotements des étudiants, par ex.)? Par avance merci, Martine
Bonsoir, Le cerveau avec autisme ne filtre pas les sons qui lui parviennent. Ils les reçoit tous "sur le même plan", et ce n'est pas une question de volume. Un cerveau sans autisme est automatiquement capable de "mettre au premier plan" le son d'intérêt et les autres "en toile de fond", comme s'il faisait une sorte de "mise au point" sur le son à écouter. Le cerveau avec autisme ne fait pas cela. Il reçoit tous les sons avec le même niveau de priorité, quelque soit leur volume. Donc il a tendance à prêter la même attention à tous. Il faut donc effectuer le filtrage de façon consciente et cela demande beaucoup de concentration et donc d'énergie. J'espère que cela répond à cotre question. Bonne soirée, Fabrice
Particularitès sensorielles très clair votre ecposition,
Aprècie l'aspect scientifique du cerveau,
Mercì de votre partage
Merci. Merci. Moi toujours neurotypique (clin d'oeil) mais toujours fascinée par vos vidéos (Précision, clarté, phrasé posé, bienveillance, intelligence).
Voilà. C'est tout. C'est beaucoup.
Merci beaucoup Laure! 😊
Vos commentaires si gentils sont eux-mêmes un grand plaisir à recevoir 😊
Ils m'encouragent à poursuivre ce projet. Et ça aussi c'est beaucoup.
Encore un grand merci!
Fabrice
Bonjour Monsieur je VOUS SUIS avec interet,
VOUS ÈTES aimable,cos ecemples rendent ce que VOUS vive DANS la VIE QUOTIDIENNE.
Merçi de VOS EXPLICATIONS TRÈS claires
Salut Fabrice (que je connais bien...)
Quelle joie de de te voir .
Merci pour votre éclairage pour comprendre les personnes avec autisme, c'est vraiment très intéressant.
Merci beaucoup Marie-Claude ☺
Excellente vidéo, comme d'habitude :)
Merci beaucoup Aurélie! 😊
Great detailed video, thank you.
I believe that Asperger people are not more sensitive compared to neurotypical persons.
I have issues with all my senses but I don't think they are more develop than "normal" people.
What happen is when I hear noise for example, and the noise become louder, my brain does not reduce the intensity of the signal so the noise become an issue while a normal person's brain would already have reduce the information coming to the brain.
And it is like that for all my senses.
So I don't have a better or more develop hearing, view, smell, touch, taste, compare to a neurotipical person, it's just that my brain does not adjust the intensity of the information to make it more comfortable.
Also, people with Asperger should be very careful and not overload and stress their brain because in many cases that can lead to epilepsy and seizures.
Merci 💖
Merci beaucoup !
Merci à vous Maud.
Mon insensibilité (relative) au froid a toujours marqué les esprits des gens qui me cotoient, au point que j'en obtienne des surnoms, et ce depuis que je sais parler. Tout petit je refusais de porter le moindre manteau en hiver et on me surnommait "Japafroid" :-)
Je note tout de même que cette hyposensibilité concerne mon "épiderme", mais que je reste sensible à la sensation de "froid intérieur"
Bonsoir Oliv,
L'hyposensibilité au froid est en-effet une hyposensibilité à la "sensation du froid" quand celui-ci vient de l'extérieur.
Ce qui peut constituer un danger car le froid fait bel et bien son effet sur l'organisme. Cela peut donc provoquer des hypothermies ou des maladies par absence de conscience du besoin de protection.
Et, effectivement, cela concerne moins ce que vous appelez le "froid intérieur", qui nous saisit parfois quand on manque d'énergie ou en cas de fièvre.
Bonne soirée,
Fabrice
Merci 👍
Marie-Josèphe.
Merci à vous de me suivre Marie-Josèphe.
Ce qui me perturbe c'est qu'il y a des points communs, des pièces du puzzle identique en commun avec les HPI niveau hypersensibilité sensorielle et attention aux détails dans la musique ou les images. Le puzzle final n'est pas le même mais il y a des pièces qui s'emboitte dans le puzzle hpi et le puzzle aspie.
Le diversité cognitive est effectivement elle-même un spectre. Toutes ces particularités (HPI, TSA, DYS, TDA, etc.) ne fonctionnent pas en silo mais se recouvrent et, bien souvent, se cumulent.
C'est pour cela que l'établissement d'un diagnostic par un spécialiste est important, afin de ne pas se tromper sur qui l'on est.
Bonne soirée,
Fabrice
Merci bcp
Svp est ce que vous pouvez aborder la thématique de sexualité chez les autistes!
Bonjour, (deuxième message UA-cam de ma vie)
Diagnostiqué autiste depuis peu, il y a une semaine, à 34 ans, je visionne toutes vos vidéos (dans l'ordre) pour mieux comprendre ce diagnostique.
Et je voulais d'abord vous remercier de la pertinence et la clarté que vous donniez à ce sujet. Merci.
Cependant même si je n'ai pas encore tout vu de vos vidéos, ni fouillé la toile (comme un autiste! ), ce sujet me taraude quelque peu.
La raison principale de ma décision de démarche diagnostique, vient du faite que j'ai presque failli détruire mon couple de 13 ans d'âge qui à vu naître deux enfant (4 ans et 7 mois) suite à une énième crise de Meltdown. Bref, même si d'autre facteur étaient en jeu sur cette presque "séparation" je me demandait s'il y avait eu des études sur le sujet (même en anglais) et si non, si vous aviez quelques connaissance sur le sujet de la relation de couple avec une personne non-autiste.
Et je ne vais pas commencer une diatribe, sur le simple sujet de la sexualité, j'en perdrai une heure de sommeil et vous, quelques minutes à me lire.
Merci d'avance pour votre réponse, même si ce n'est pas tout de suite (apparemment), je reviendrai quotidiennement voir si vous avez répondu (je ne sais pas si on est alerté lors d'une réponse à un commentaire).
Merci encore et bonne continuation.
Valentin.
@@vtaille2pierre452 bonjour ,avez vous une culpabilité soudaine juste après la crise ( après avoir dit toutes les atrocités qu’on peux dire lol si je peux dire ) ?
Je m’interroge énormément sur mon fonctionnement ( 31 ans ) , je suis sur la piste du Haut potentiel depuis 2 ans mais j’ai l’impression de faire fausse route …
Bonjour et merci encore pour ce partage d'informations très intéressantes.
Je me suis toujours posé la question de savoir si finalement c'était l'irritabilité presque permanente des personnes avec autisme qui entraînait une hyper-sensorialité ou si c'était cette hyper-sensorialité permanente aussi qui entraînait l'irritabilité.
Pour vous donner un exemple, ma fille TSA ne supporte plus le bruit des voitures dans la rue lorsqu'elle est énervée. Mais quand elle est seraine, elle ne s'en plaint pas. D'où ma question.
Bonne journée à vous :)
Toutes les personnes avec autisme ne sont pas irritées en permanence, et certaines personnes sans autisme le sont. Mais il y a bien plus d'anxieux chroniques chez les personnes avec autisme que chez ceux qui n'en ont pas
Sinon cela va dans les deux sens. Ce qui peut du coup engendrer un cercle vicieux, avec parfois dans mon cas une montée de panique. Je vis beaucoup mieux depuis que j'ai un casque à réduction de bruit. J'active cette fonction sans avoir forcément de musique dans le casque. Il faut s'y habituer mais au moins on n'a pas la sensation de pression que l'on avec un casque antibruit (comme ceux pour les chantiers).
Bonne journée :-)
Pour vous donner une réponse, il y a à la base l' hyper sensorialité qui va entraîner l' irritabilité.
L'hypersensibilité au bruit est certainement la plus fréquente. Elle est extrêmement pénible car le bruit étant omniprésent, il est difficile de s'y soustraire.
Quand les bruits sont perçus par le cerveau à un niveau d'amplification 10 fois, 50 voire 100 fois supérieur à celle des personnes de l'entourage. Il est normal que la personne concernée par cette hypersensibilité au bruit devienne très irritable et cherche à ce que cela s'arrête.
Je rajoute qu'à l'hypersensibilité au bruit peuvent se rajouter d'autres hypersensibilités (aux odeurs, aux lumières, au toucher etc...). Le tout mis ensemble peut donner une impression d'irritabilité permanente. C'est pourquoi il est important d'adapter l'environnement pour atténuer les hypersensibilités et calmer l' irritabilité.
Et pour finir, l'importance de la réaction au stress engendré par le bruit sera d'autant plus importante si la personne se trouve déjà dans un état de fatigue et d'irritabilité important.
Bonjour Stéphanie,
Il est généralement admis que c'est l'hypersensibilité sensorielle qui génère chez les personnes avec autisme une grande fatigue nerveuse, voir des agressions, ce qui entraîne au final l'irritabilité.
Il est pour cela important que ces personnes puissent vivre dans un environnement le plus protégé possible, ou alors bénéficier d'un endroit calme dans lequel elles puissent se réfugier quand elles en ont besoin pour se ressourcer.
L'irritabilité de la personne à un instant donné va donc dépendre de l'exposition qu'elle a accumulé sans pouvoir se reposer, et donc de son degré de fatigue sensorielle. C'est pour cela que la réaction de votre fille aux bruits de voiture dépend du moment où elle y est exposée.
Son énervement, lui-même, est un signe de cette fatigue sensorielle dont il est question.
Vous pouvez donc utiliser ces signes pour évaluer son état de fatigue et détecter les moments où elle a besoin d'un environnement calme et d'isolement.
J'espère que les réponses reçues vous ont été utiles.
Bonne journée,
Fabrice
Bonjour! Concernant le lien entre vue et les autres sens, est-ce qu'il y a parfois des difficultés à manger certains produits qu'on ne voit pas (comme des substances dans un emballage opaque, par exemple lait concentré sucré, yop...) ?
merci Fabrice pour la clareté de vos videos sur les particularités sensorielles et hypersensorialités, j'ai une question, je me demande a quelle hauteur une personne neurotypique est prete a accepter les différences d'une personne autiste, surtout si elle ne s'informe pas sur le SA, Perso je pense que la relation est alors juste impossible car elle sera basée sur de l'incompréhension des réactions et comportements de l'un eet de l'autre
je confirme que c'est très difficile: épuisant
Certaines odeurs me mettent dans un état de fureur ++😤😤😤 surtout celle de la cigarette… et celle de la cuisson des aliments … je n’arrive pas à me maîtriser😢 tous les jours, très souvent, agressée par cela..
Bonsoir ma fille de 6 ans souffre de cette maladie elle est sous traitement mais elle a tjr des crises elle porte des vêtement stimulé merci de me rependre
Bonjour Fabrice, merci pour cette nouvelle vidéo. Comment expliquez-vous la difficulté à privilégier un son parmi d’autres (la voix du prof vs les chuchotements des étudiants, par ex.)?
Par avance merci,
Martine
Bonsoir,
Le cerveau avec autisme ne filtre pas les sons qui lui parviennent. Ils les reçoit tous "sur le même plan", et ce n'est pas une question de volume.
Un cerveau sans autisme est automatiquement capable de "mettre au premier plan" le son d'intérêt et les autres "en toile de fond", comme s'il faisait une sorte de "mise au point" sur le son à écouter.
Le cerveau avec autisme ne fait pas cela. Il reçoit tous les sons avec le même niveau de priorité, quelque soit leur volume. Donc il a tendance à prêter la même attention à tous. Il faut donc effectuer le filtrage de façon consciente et cela demande beaucoup de concentration et donc d'énergie.
J'espère que cela répond à cotre question.
Bonne soirée,
Fabrice