4 Contre-Courant Le face à face Badiou Rancière
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- Опубліковано 19 гру 2017
- Pour cette quatrième édition de “Contre-courant”, Alain Badiou et Aude Lancelin reçoivent aujourd’hui le philosophe Jacques Rancière, penseur majeur de l’idée démocratique, spécialiste de l’émancipation ouvrière et des révolutions esthétiques. Coauteur de Lire Le Capital avec Louis Althusser au milieu des années 1960, auteur du Maître ignorant en 1987 et de La Haine de la démocratie en 2005, réflexion sur la résurgence du discours réactionnaire en France depuis la chute du Mur, il publie aujourd’hui Le Fil perdu aux éditions La Fabrique. Une nouvelle réflexion sur les rapports qu’entretiennent la fiction moderne et la politique, à travers une série d’études consacrées à Flaubert, Conrad ou au poète anglais Keats.
Au programme de l’émission de ce mois : le genre d’émancipation que peut produire la littérature, la vision catastrophiste de la modernité véhiculée par les « néo-réacs » français, ou encore la difficulté pour l’égalité d’animer autre chose que des moments historiques et de s’inscrire dans une stratégie politique durable, même si, comme le dit Rancière au cours de l'entretien, « la faillite des stratèges ne prouve rien contre l’émancipation, contre l’égalité ».
L’impression que cela donne, c’est un duel entre deux maîtres des arts martiaux. Ils jaugent l’académisme, l’éprouvent, testent la résistance, la flexibilité des positions. Ils assurent une discussion avec dans le fond un but de la beauté de l’échange aussi. C’est du romantisme. On est dans un spectacle à lui seul.
L’attitude d’écoute de M Ranciere est particulièrement remarquable d’ailleurs.
JACQUES RANCIERE... UN HOMME A IDEE QUI MERITE D'ETRE LU.
Ces gens ont-ils réellement lu Lénine ? Ont-ils étudié les progrès qu'ont apporté Staline, Castro, Mao, Sankara, et tant d'autres révolutionnaires ? Vivent-ils dans le même monde que nous ou se cantonnent-ils à postillonner sur les micros de quelques médias ?
Les deux derniers à faire de la philosophie en France...
Il n'y a pas que le roman qui soit en crise. La philosophie aussi. Quand ces deux là seront partis, qui restera-t-il pour faire le job ?
Ultimus Maximus Les voyous du commerce de la littérature, qui d’autre? ils sont nombreux et s’essayent à faire du bruit avec leur mots compliqués et leur livres au titre saugrenu et couverture colorée très commerciale. Malgré tout, avec le courage et l’intérêt de lire, chacun peut s’instruire sur les pensées des philosophes depuis les 2000 dernière années jusqu’à aujourd’hui. Bonne lecture.
Bernard Stiegler par exemple
La philosophie est peut-être en crise parce que tout ce qui méritait d'y être dit l'a été et que l'on attend plus que le réel change enfin pour pourvoir recommencer à dire des choses nouvelles... (oui, je resuce maladroitement du Marx ici, c'est tout ce qu'il reste à faire, à part agir).
Badiou est un peu malaisant, trop souvent à côté de la plaque ici.
La crise du politique, n'est-ce pas la crise du nous ?
Lourds et pesants, ces individus ne me donnent pas envie de m'intéresser au sujet du débat. Je plains les élèves qui ont affaire à ces deux bonshommes.
et nous te plaignons d'etre si ignare.
@@VictoriaFilmsgroup Pas la peine de me plaindre, même si je ne pense pas comme vous, on peut vivre sans vos idées, on en vit même très bien, merci.
@@merlufree disons que tu ne sais pas ce que tu rates.. même si je pense qu'il y a des entrevues concernant l'un ou l'autre qui sont plus intéressantes mais je crois que c'est dû au fait du sujet.. là c'est un peu touffu et ça devient chiant
Je crois que le propos de Yann Kermadec est défendable. Concernant cette interview, elle peut se porter en frein pour quelqu'un qui ne les connait pas. Yann je conseil de lire Ranciere (politique de la littérature, la haine de la démocratie, le partage du sensible...), il dit des choses intéressantes... Badiou, moins il est long mieux c'est pour son lecteur. Surtout s'il n'est pas spécialiste. Il y a un débat Foucault-Aron 😂😂😂😂. On y comprend rien tellement, ils sont dans leur monde.
Ils ne sont pas profs, ils produisent du contenu. Évidemment il faut s'accrocher pour suivre. Mais c'est le prix à payer pour garantir un certain niveau.
Ni Rancière ni Badiou ne me semblent ici en très grande forme,et Aude LANCELIN assiste à un tête à tête de deux vieux copains normaliens très complices certes mais en réalité hors sol.