Alors, j'apporte une petite nuance qui a toute son importance ! Dans les angiospermes (les plantes à fleurs) il y a 2 catégories: Les monocotylédones et les dicotylédones. Les monocot (comme on les appelle), n'ont, comme le nom le dit bien, qu'un seul cotylédon (la toute première feuille lors de la germination). Les dicot, elles ont 2 cotylédons. Mais les monocots et les dycots sont toutes des plantes à fleurs. La différence se trouve sur la structure florale. Les monocots sont de base 3 (3 [ou multiple de 3] sépales, 3 [ou multiple de 3] pétales, 3 [ou multiple de 3] étamines et 3 [ou multiple de 3] carpelles [ou pistil dans le langage courant]). Là où les dicots sont sur base 4 ou 5. D'ailleurs les Poaceae (Poacées) et les Joncs, sont des monocots :) Voilà, le petit cours botanique. Des bisous
Excellent ! ça fait du bien de voir les paysans autrement que comme des destructeurs... la biodiversité et sa préservation sont un travail de longue haleine qui demande un effort de tous ! Merci Marie !
Cette série de vidéos est tellement passionnante! Les intervenants sont toujours extra, et la réalisation impeccable! Comme toujours, un immense merci à toi Marie!
Super intéressant ce sujet, ce serait cool d'avoir plus de vidéos sur la conciliation entre biodiversité et agriculture ! J'ai adoré l'intervenante, elle m'a touché par sa sensibilité! Super job Marie!
Merci à travers cette vidéo intéressante de montrer que les agriculteurs ne sont pas forcément ces affreux pollueurs et qu ils peuvent participer aussi à la préservation d écosystèmes.
Ça fait du bien de prendre l'air, je découvre votre chaîne, j'aime bien ce format court et naturel sans chichi. En plus vous êtes très jolie ! Je m'abonne.
Très belle vidéo ! Merci à toi et à Servane pour ses explications très claires sur un sujet important ! Sinon, l'apparition de Patrick m'a fait beaucoup rire 😂
Ho! Je viens de remarqué que tu as ajouté de la musique sur ta vidéo. Déjà dans la dernière j'avais remarqué une attention particulière au son (de la boue: plop plop). Ça rends super bien! Bravo!
2:08 J'aimerai qu'on m'explique ce passage là, pour moi dycotylédone ce sont les plantes qui possède deux feuilles primaire, en opposition au monocotylédone. La chercheuse dit que c'est les plantes à fleurs, j'ai pas bien compris
Je pense qu'elle utilise le mot fleur au sens grand public et pas au sens biologique. Elle oppose d'un côté les poacées, joncacées, cypéracées (généralement assimilés à de "l'herbe" par le commun des mortels) aux plantes qui font des fleurs (sous-entendu des trucs colorés avec lesquels on peut éventuellement faire des bouquets).
Excellente vidéo comme d’habitude !! Je me demandais aussi comment tu contactes tes intervenants? car cela rend les vidéos vraiment intéressantes et précises !
Une question : Servane precise que si l'élevage disparait de ces terres, alors la forêt de saule va recoloniser l'espace, ce qui serait un problème écologique. Mais je ne comprends pas pourquoi une forêt de saule serait moins interessante d'un point de vue écologique qu'une prairie, surtout au niveau du stockage du carbone et de la biodiversité ? Surtout en considérant que la foret de saule est la vegetation naturelle de la region. Video très interessante, merci pour cette découverte !
Laissez les prairies humides évoluer vers la saulaie conduirait à un appauvrissement de la diversité spécifique et à sa banalisation. Quand au stockage du carbone, je ne sais pas si ça change grand chose à la capacité de stockage mais la prairie humide concentre davantage le carbone dans le sol ce qui garantit un temps de résidence généralement plus long que dans les parties aériennes d'un arbre.
Il n'y a pas d'alternative à l'élevage pour préserver les prairies qui en plus d'abriter une très grande biodiversité stockent du carbone et produit de la viande et du lait, fromage. Arrêter l'élevage conduit à des forets beaucoup moins riche en terme de biodiversité des plantes et animaux. Sous nos climats tempérés, il n'y a pas plus riche que les prairies. Cultiver des céréales en bio, cela veut dire labourer, herser, biner... ce qui est néfaste pour la biodiversité et libère du carbone en minéralisant la matière organique. De plus seul une prairie sur 3 ou 5 ans permet de remonter la fertilité des sols et permet la culture de céréale en suivant. Si vous mangez des céréales en bios, mangez également beaucoup de viande et laitage issu de système herbagers. Une foret de saule ne permet aucune production de nourriture.
L'intervenante dit que sans l'élevage ce milieu disparaitrait et que le carbone serait relâché. Mais alors avant l'élevage ce milieu n'existait pas ? La tourbe n'existait pas ? Ces prairies et tous les autres écosystèmes ne peuvent pas être équilibrés sans l'influence des humains ? En plus les animaux sauvages peuvent très bien brouter et garder le milieu ouvert à la place des animaux exploités, dans le cas où l'élevage disparait et qu'on arrête de chasser tout ce qui bouge (c'est ce que je souhaite). Après ça ne m'étonne pas que Servanne dise ça, elle bosse à l'INRAE donc elle est complice de l'élevage (extensif ou intensif...)
Il faut bien comprendre que tout les espaces ouverts qu’il y a autour de nous, c’est les humains qui les ont ouverts et cela bien avant l’arrivée du christianisme dans nos contrées. Les animaux sauvages profitent également de nos services (je parle uniquement de l’agriculture), les pâturages de montagne entretenus par le pastoralisme permet au gypaète de trouver les os et les charognes dont il a besoin. Donc vous imaginez bien que en plus de 3000 ans à se côtoyer nous avons forgé la biodiversité qui nous entoure. Les aborigènes en sont aussi les exemples en brûlant autrefois les hautes herbes trop pauvres en nourriture pour eux et là nature. Dans votre cas, vous ne devez pas oublier que nous sommes un animal et tout ce que nous avons fait avant cet ères d’industrialisations n’était pas mauvaise.
bonjour, c'est super intéressant. Q° : Vous dites (Servane) que si les prairies disparaissaient, ce serait une catastrophe écologique. Mais qu'en serait il si ces prairies étaient remplacées par de l'agroforesterie extensive ? (j'entends par là des forêts "comestibles" et du maraichage diversifié sans intrants de synthèse) ? Il serait alors possible d'utiliser le carbone du sol, faire revenir les micro organismes qui décomposent la matière et ainsi, changer la tourbe... en humus, pourquoi pas ? en tout cas , merci pour te vidéos. Aller j'en enchaine une autre ^^
Pour cette exemple cela est vraie, mais pour une grose majorité des exploitants la polution est la, d'une gravité pour tout le vivant. Félicitations a cette personne. Sa commence a bouger et a prendrent consciences.
Ça fait un moment que de nombreux agriculteurs ont conscience de leur impact sur leur environnement : déjà autour d'eux c'est assez facile de s'en rendre compte puisqu'ils travaillent justement dehors. Ensuite à plus grande échelle, grâce aux travaux qui existent sur le sujet, avec plusieurs disciplines, depuis des dizaines d'années. Nombre de ces agriculteurs expérimentent pour améliorer leurs pratiques : couverts végétaux, arrêt ou limitation du travail du sol, rotations culturales, choix des variétés, herbicides en micro-doses, etc. Cependant, il y a deux facteurs limitants principaux : 1) expérimenter sur son outil de travail quand on est déjà dans la merde financièrement (le cas de la large majorité des agriculteurs) et que tout le monde compte sur toi pour être nourri, c'est chaud chaud chaud ! il faut un accompagnement et des aides dignes de ce nom, comme celle évoquée dans la vidéo, sauf que ça suit pas politiquement donc bah forcément ça freine l'expérimentation, l'innovation, le risque etc. (et quand y'a tout ça, le gouvernement pond des lois sans rapport avec ou sans attendre les compte-rendus de 10 ans de réseau d'expérimentation agricole donc bah ça dégoûte) , 2) les pratiques ne sont jamais généralisables. Ce qui marche (ou pas) pour tel ou tel truc fonctionne dans : un type de sol, un type de climat, historique de la parcelle, des particularités locales diverses. Donc il n'y a pas de copier-coller possible sans bien étudier le sujet. Ça n'empêche pas de se copier et de tester des trucs, mais on n'est pas dans l'automobile quoi.
Je travaille dans ce milieu en tant que chargé d'études zones humides. Avant tout je n'aurais pas parlé des services écosystémiques mais de fonctionnalités mais si l'économie prime je comprends son choix. Pour ce qui est de l'élevage, ce n'est 1 pas la seule solution au maintien des prairie humide, sachant que le surpiétinement, les incisions de cours d'eau et la traversé des cours d'eau par le bétail participe à la destruction de ses habitats et la prolifération des plantes exotique envahissante. 2 l'élevage émet bien plus de CO2 que ces habitats ne peuvent en stocker. 3 l'élevage reste une pratique écœurante menant à la mort de centaine de milliers d'animaux sentient et la protection des ces habitats étant possible par d'autre système agroculturaux ou économique alors l'élevage devrais clairement être écarté de l'équation. D'ailleurs nous faisons souvent face dans ses milieux à de gros problème foncier et on découvre alors que c'est bien les propriétaires qui décident et je peux vous dire que déjà que les MAE (mesures agro environnemental) posent pas mal de problème et ne sont pas tant respecter et les éleveurs font comme je le disais plus haut, bien plus de mal qu'autre chose dans ses milieux.
Il n'y a pas d'alternative à l'élevage pour préserver les prairies qui en plus d'abriter une très grande biodiversité stockent du carbone et produit de la viande et du lait, fromage. Arrêter l'élevage conduit à des forets beaucoup moins riche en terme de biodiversité des plantes et animaux. Sans fauchage mécanisé une fois par an, les milieux se referment même avec des ruminants sauvages. Sous nos climats tempérés, il n'y a pas plus riche que les prairies. Il n'y a pas d'émission de C02 sur une prairie permanent car il n'y a pas de minéralisation du a l'absence de travail du sol. Au contraires des céréales en bios. Si il y avait un sur pâturage ou un sur piétinement, tu ne verrais pas la densité d'herbe et la diversité de plantes montré en vidéo. C'est la culture de céréale en bio qui devrait être écarté car cela émet du CO2 dans l'atmosphère en plus de la libération de nitrates du au lessivage sur sol nu. Cultiver des céréales en bio, cela veut dire labourer, herser, biner... ce qui est néfaste pour la biodiversité et libère du carbone en minéralisant la matière organique. De plus seul une prairie sur 3 ou 5 ans permet de remonter la fertilité des sols et permet la culture de céréale en suivant. Si vous mangez des céréales en bios, mangez également beaucoup de viande et laitage issu de système herbagers. Il est triste et affligeant de voir autant de bêtises agronomiques dans les écrits d'un soi disant "chargé d'études zones humide". Que vous soyez végétarien par conviction éthique vous regarde, que vous affirmiez que l'élevage est mauvais pour l'environnement sans distinction entre les milieux extensifs présenté dans la vidéo et les modèles intensifs est une bêtise.
@@andreabarraux9098 Sans élevage, c est le broyage en tracteur une fois par an. Et encore, cela entraînerait la disparition de beaucoup de flore rampante et près du sol au profit des plantes plus hautes et agressives. La flore serait modifié par rapport à un pâturage 4 à 5 Fois par an ou l herbe est rasé à 5 à 10cm du sol.
L'intervenante dit que, si la prairie n'était plus exploitée, elle se transformerait en forêt de saules, ce qui ne serait pas optimale pour séquestrer le carbone. C'est un peu contre intuitif non ? Les saules ne seraient pas eux même des stocks en plus des tourbes sous leurs racines ? Ou bien la croissance des saules assécherait le milieu provocant une décomposition aérobique des tourbes ?
Et les vegans et "écolos" qui pensent que l'élevage détruit forcément l'environnement! J'ai l'impression qu'ils n'ont pas étudiés le sujet aussi bien que ce qu'ils disent! Heureusement ,MarieWild est là avec ses vidéos toujours au top et son petit brin d'humour!!!
On est conscient que l’élevage extensif a aussi des côté positifs en terme de biodiversité. Mais il ne représente qu'une toute petite partie de la production totale (de l'ordre de 10%). Mais si on pouvais se débarasser de l'élevage intensif on sera déjà content. Pour la suite on est en général on est pour la disparition de l'élevage dans le but de tuer les animaux et pas de la disparition des animaux d'élevages. C'est animaux et les pâturages qu'ils préservent pourraient préservé dans des réserves par exemple.
@@ParlonsAstronomie Totalement démagogique. De très nombreux labels existent qui certifient un système herbager (donc de prairie) pour l'élevage intensif. Label rouge, lait de foin, agriculture biologique. A toi de favoriser l'élevage herbager extensif plutot que de vouloir interdire. Promouvoir et préserver plutot qu'interdire. L'élevage intensif est le principal fournisseur d'engrais (via le fumier conventionnel composté) des producteurs de legumes de conservation et de céréales en bio. Interdire l'élevage intensif obligerait à augmenter sigificativement les prairies dans les rotations pour remonter les taux de matière organique et donc de fertilité avant le massacre qui est le travail du sol obligatoire avant toute culture de céréale en bio (sauf en conventionnel ou les herbicides permettent d'éviter le travail du sol et don de cultiver des céréales sans dégager du carbonne dans l'atmosphère) et les cultures de legumes plein champ (patates, carottes, petit pois ...)
@@cedricfontan5918 Encore une fois pour la même quantité de nourriture produite l'élevage intensif demande une bien plus grande surface cultivable que la culture de légumineuses. Diminuer l'élevage intensif c'est diminuer le travail du sol obligatoire et émetteur de CO2. On aura moins d'engrais, mais on aura aussi moins besoin d'engrais. Du coup l'augmentation des praires dans les rotations des champs ne devrait pas être insurmontable. Personnellement je pense que la première étape est de diminuer drastiquement la consommation de la viande afin de pouvoir se limiter à la production par de l'élevage extensif herbager. Une fois cette étape passé on pourra se poser calmement pour décider si l'on souhaite faire disparaitre (progressivement) l'élevage en général (et non pas les faire disparaitre les ruminants vu leur service pour la biodiversité, mais juste leur exploitation pour cela). Enfin, il ne faut pas confondre le boycott d'une pratique qui nous déplait et le fait de vouloir l'interdire. La majorité des végans sont conscient que l'élevage ne sera jamais interdit du jour au lendemain, mais il souhaitent qu'il disparaisse progressivement.
@@ParlonsAstronomie Le travail du sol obligatoire est présent pour cultiver les céréales et légumineuses en bios. Ce sont des plantes annuelles nécessitant un labour, herse rotative puis semis et encore du travail du sol pour éviter la concurence avec les adventices qui risqueraient de prendre le dessus sur les céréales, donc 2 passage de herse etrille, et un ou deux binage. Le travail du sol n'est pas nécessaire en conventionnel pour cultiver des céréales et beaucoup d'agriculteurs se tournent vers l'agriculture de conservation des sols (sol toujours couvert, rotation très diversifié et absence de travail de travail du sol). Actuellement, le mode majoritaire de culture en céréales conventionnel est le TCS, travail de sol superficiel qui ne bouleverse pas les horizons et n'a lieu qu'une fois par an (car les herbicides prennent le relais du travail du sol pour lutter contre les adventices). L'élevage intensif de ruminants a aussi beaucoup d'avantages car il permet de systématiser les couverts entre deux cultures de céréales de vente qui sera valorisé comme nourriture par le bétail, il permet aussi d'etre grandement autonome en engrais car issu de l'élevage. Et qui dit élevage intensif signifie aussi présence de prairie (luzerne, ray grass, dactyle, etc..) certes moins riches que les remarquables priaries naturelles des zones humides présente dans la vidéo mais beaucoup plus bénéfique pour l'environnement qu'un labour d'hiver 5 mois avant le semis de tournesol bio ...... Vous faites la distinction entre élevage extensif de ruminants et l'élevage de volaille et de porcs, je suis d'accord avec vous, il est difficile de trouver des arguments en faveur de l'environnement pour ce type d'élevage dès lors qu'il sort du cadre de la subsistance dans une ferme (à cause de l'alimentation quasi 100% en céréales). Mais là ou produire des céréales en bios pour nourrir des cochons est effectivement d'une efficacité douteuse, en conventionnel vu qu'on a pas besoin de travail du sol, l'élevage de proc et volaille est moins problématique. Pour ce qui est de faire disparaitre progressivement l'élevage, on s'éloigne de l'environnement et de l'agronomie... Il s'agit plutot de liberté individuelle, libre à vous de choisir votre alimentation, libre à d'autres de manger ce qu'ils veulent.
@@cedricfontan5918 Je nuancerais ta conclusion. La liberté des uns s'arrête à celle des autres. Consommer de l'intensif porte préjudice à tout le monde via la pollution qu'il engendre. Et l'exploitation des animaux d'élevages leur porte préjudice. On a donc le droit de critiquer cela. Ce qui est vrai c'est que la question de la fin progressive de l'élevage est surtout une question d'éthique. Ce qui n'empêche pas de la discuter et de la mettre en avant.
Super intéressant ! Je me demande par contre quelle solution on va trouver pour continuer d'avoir des activités pastorales indispensables pour la biodiversité avec l'augmentation du végétalisme/véganisme (qui est une noble cause bien sûr). Est-ce qu'on va voir apparaître des élevages dont l'unique "production" est d'entretenir les milieux ouverts ?
Cette vidéo me fait beaucoup réfléchir en tant que vegan. J'ai du mal à voir les élevages écologiques comme tu les présentes voir le jour dans notre monde capitaliste, mais la mise en place de réserve naturelle pour les anciens animaux d'élevages devraient permettre de préserver ce genre de milieux.
Ça serait une bonne idée d’utiliser des animaux réformés d’élevage pour qu’ils entretiennent les espaces au lieu de partir à l’abattoir ! Je n’y avais pas pensé
@@ParlonsAstronomie Il n'y a pas d'alternative à l'élevage pour préserver les prairies qui en plus d'abriter une très grande biodiversité stockent du carbone et produit de la viande et du lait, fromage. Cultiver des céréales en bio, cela veut dire labourer, herser, biner... ce qui est néfaste pour la biodiversité et libère du carbone en minéralisant la matière organique. De plus seul une prairie sur 3 ou 5 ans permet de remonter la fertilité des sols et permet la culture de céréale en suivant. Si vous mangez des céréales en bios, mangez également beaucoup de viande et laitage issu de système herbagers.
@@cedricfontan5918 Sauf que diminuer l'élevage c'est aussi diminuer le besoin en plantes fourragères et donc moins besoin de labourer, herser, biner... Et des troupeaux de ruminants sauvages ou semi-sauvages ne pourraient pas préserver ces prairies ?
Il y a également une alternative intéressante à l'élevage pour le maintien des écosystèmes de prairies qui est le rewilding. Cela peut consister à réintroduire des grands herbivores sauvages tels que des bisons d'Europe ou bien des aurochs ou tarpans reconstitués dans des milieux naturels. Bien sûr ce n'est pas toujours adapté à tout les contextes, mais de nombreuses expériences de rewilding on déjà été menées et on des résultats très prometteurs...
Superbe, très intéressant. Effectivement, l'élevage est peut-être un problème pour l'environnement d'un point de vue comptable, mais ne l'est pas d'un point de vue écosystèmique. À partager à nos amis vegan. 😅🤫
Les vegans ne sont pas contre l'élevage, mais contre le fait de prendre les ressources produites par les animaux et destinées aux animaux, et contre le fait de tuer ces mêmes-individus alors que ce n'est pas nécessaire ! ;)
Patrick 😂😂... Donc une terre foncée est une terre riche ? J'ai une question ❓ l'absence d'arbre est volontaire ? Car l'arbre enrichi la terre... Ou alors c'est à cause du sel... Merci Marie
@@Plecotusnormandus C'est grace à la pature des animaux ou la fauche qu'il n'y a pas d'arbre. L'inondation l'hiver ou l'hydromorphie ne dérange pas les saules ou peupliers
@@cedricfontan5918 La production actuelle de ces céréales est bien assez suffisante pour ne pas avoir besoin d'assécher ces champs. Donc ces champs sont bien plus utiles que des monocultures de céréales de part leur préservation de la biodiversité et leur séquestration du carbone.
@@ParlonsAstronomie Les prix des céréales battent leur record de 10 ans. Le cours actuel ne dépend que de la production de l'Ukraine et de la Russie, un accident climatique dans ces deux zones et c'est la flambée. Pas de problème pour les européens et les chinois qui achèteront à un prix supérieur. Que diras tu aux pays du magrehb et moyen orient qui ne produisent que 10 % des céréales qu'ils consomment et qui ne pourront pas les acheter ? Ces prairies naturelles ne sont valorisés que par l'élevage pour produire de la nourriture. Mais avec la diminution de la consommation de viande et de laitages et l'augmentation inverse de celles de céréales en france, ces zones sont menacés. Pas à cause des agriculteurs, à cause du manque de demande en viande et laitage issu de ces élevages herbagers extensifs. Les agriculteurs produisent pour satisfaire la demande.
En fait dans un certain nombre de lieu, la présence de l'homme augmente la biodiversite d'un milieu. Par ex, sur le bord des routes, les végétaux sont fauchés régulièrement. A chaque fauche, une plante différente prend le dessus et permet de nourrir différentes classes d'animaux. Ne pas faucher fait qu'un seul type de plante prend le dessus (au pif , les ronces) et à part l'espèce en question y'aura rien d'autre. (chais pas si t'es déjà allé voir sous des ronces, mais la diversité on en est loin)
Les 3/4 des forets que tu qualifierait de "naturelle" sont aussi là grâce à l'homme. On a impacter pratiquement tout les milieux. Et c'est logique, à partir du moment où un animal est dans un environnement, il l'impact.
Sujet très intéressant. Mais s'il y a besoin de ruminants pour préserver les espaces comme ceux-ci, cela ne veut pas dire qu'on a besoin d'élevage. Il ne faut pas oublier que ces animaux élevés ne le sont que dans le but d'être tués. Il ne faut pas omettre que l'aspect financier prime sur le reste dans notre société. Je ne juge pas, c'est un fait. Attention je ne dis pas qu'il n'y aurait pas de généreux bienfaiseurs qui pourraient s'occuper ou juste surveiller des bêtes sauvages ou semi-sauvages pouvant maintenir ces prairies, sans qu'on ait besoin d'exploiter à tout prix. L'INRAE est indépendant mais est souvent associé aux fédérations d'agriculteurs qui leur permettent de faire leur recherche et donc ne sont pas neutre sur ce sujet là.
Je pense que l'espace n'est pas suffisant pour héberger un troupeau naturel de ruminants : trop de ruminants= destruction de la zone à cause du surpâturage, pas assez de ruminants= consanguinité. Et il faudrait aussi réintroduire leur prédateurs naturels (loups) pour limiter leur nombre et je doute qu'avec les loups, leur mort soit plus enviable...
@@justinvideoman Les loups ne tuerons pas chaque individu à 20-30% de leur espérance de vie. C'est difficile d'être quantitatif, mais j'ai l'impression qu'une bonne majorité des ruminants y gagneront.
@@ParlonsAstronomie vous avez raison, c'est plutôt avant leur 10% de leur espérance de vie (laquelle d'ailleurs ? Dans la nature ou en zoo?)... Et je ne vous parle pas des microbes et virus qui font aussi du sale boulot à tout âge...
Il n'y a pas d'alternative à l'élevage pour préserver les prairies qui en plus d'abriter une très grande biodiversité stockent du carbone et produit de la viande et du lait, fromage. Arrêter l'élevage conduit à des forets beaucoup moins riche en terme de biodiversité des plantes et animaux. Sans fauchage mécanisé une fois par an, les milieux se referment même avec des ruminants sauvages. Sous nos climats tempérés, il n'y a pas plus riche que les prairies. Il n'y a pas d'émission de C02 sur une prairie permanent car il n'y a pas de minéralisation du a l'absence de travail du sol. Au contraires des céréales en bios. Si il y avait un sur pâturage ou un sur piétinement, tu ne verrais pas la densité d'herbe et la diversité de plantes montré en vidéo. C'est la culture de céréale en bio qui devrait être écarté car cela émet du CO2 dans l'atmosphère en plus de la libération de nitrates du au lessivage sur sol nu. Cultiver des céréales en bio, cela veut dire labourer, herser, biner... ce qui est néfaste pour la biodiversité et libère du carbone en minéralisant la matière organique. De plus seul une prairie sur 3 ou 5 ans permet de remonter la fertilité des sols et permet la culture de céréale en suivant. Si vous mangez des céréales en bios, mangez également beaucoup de viande et laitage issu de système herbagers.
J'ai besoin qu'on m'explique, pk dire que si l'élevage disparaît = disparission de toutes les prairie. Avant l'élevage pas de prairie ? On aurait pas mieux à en faire ? Merci
4:15 Parce que si rien ne broute ou piétine une zone, cette zone se reboise progressivement. La nature terrestre à l'état sauvage en zone tempérée c'est la forêt. Il existe quelques clairières là ou la forêt a cramée les 5 ou 10 années qui précède, la ou le sol a glissé ou que le terrain est impropre aux grands arbres (yen a pas des masses)
Rien de mieux à en faire ? Bin... La laisser en prairie humide respecte l'écologie d'un lieu. Si on "l'industrialise", le co2 contenu dans le sol repart dans l'atmosphère.... Tout est dit dans la vidéo !
@@osakadodo ok Si on enleve l'élevage on passe en lande/forêt humide. Sauf que j'ai jamais entendu parler de forêts humides (je viens d'un coin sec. Ceci explique cela) avec une répartition des espèces très différentes. On retrouvera à peu près les mêmes plantes mais dans des quantités différentes. La faune, elle changera. Ce qu il faut entendre, c'est que l'élevage entretien la prairie. Le fait que ce soit humide a une origine plutôt géologique.
@@osakadodo Il n'y a pas d'alternative à l'élevage pour préserver les prairies qui en plus d'abriter une très grande biodiversité stockent du carbone et produit de la viande et du lait, fromage. Arrêter l'élevage conduit à des forets beaucoup moins riche en terme de biodiversité des plantes et animaux. Sous nos climats tempérés, il n'y a pas plus riche que les prairies. Cultiver des céréales en bio, cela veut dire labourer, herser, biner... ce qui est néfaste pour la biodiversité et libère du carbone en minéralisant la matière organique. De plus seul une prairie sur 3 ou 5 ans permet de remonter la fertilité des sols et permet la culture de céréale en suivant. Si vous mangez des céréales en bios, mangez également beaucoup de viande et laitage issu de système herbagers.
Alors ? Ca fait quoi d'aller voir une bretonne pour qu'elle te parle de ton propre territoire Normand ? ^____^ Et le Mont St Michel, il appartient à qui ????? Aux Irlandais ! ^^
Alors, j'apporte une petite nuance qui a toute son importance !
Dans les angiospermes (les plantes à fleurs) il y a 2 catégories:
Les monocotylédones et les dicotylédones.
Les monocot (comme on les appelle), n'ont, comme le nom le dit bien, qu'un seul cotylédon (la toute première feuille lors de la germination).
Les dicot, elles ont 2 cotylédons.
Mais les monocots et les dycots sont toutes des plantes à fleurs. La différence se trouve sur la structure florale. Les monocots sont de base 3 (3 [ou multiple de 3] sépales, 3 [ou multiple de 3] pétales, 3 [ou multiple de 3] étamines et 3 [ou multiple de 3] carpelles [ou pistil dans le langage courant]). Là où les dicots sont sur base 4 ou 5.
D'ailleurs les Poaceae (Poacées) et les Joncs, sont des monocots :)
Voilà, le petit cours botanique.
Des bisous
bruuue,ça me rappelle mes court tout ça (ça me rajeunie pas)
J'ai tiqué sur le même détail que toi dans la vidéo... Le reste est très bien.
Excellent ! ça fait du bien de voir les paysans autrement que comme des destructeurs... la biodiversité et sa préservation sont un travail de longue haleine qui demande un effort de tous ! Merci Marie !
Super , c'est tellement important de sensibiliser le grand public sur le lien biodiv-agriculture, cette vidéo y contribue alors bravo !!
Cette série de vidéos est tellement passionnante! Les intervenants sont toujours extra, et la réalisation impeccable! Comme toujours, un immense merci à toi Marie!
Oh merci beaucoup pour ce retour !
Super intéressant ce sujet, ce serait cool d'avoir plus de vidéos sur la conciliation entre biodiversité et agriculture ! J'ai adoré l'intervenante, elle m'a touché par sa sensibilité! Super job Marie!
Vidéo au top !
A partager au maximum à mon sens ! Merci Marie !
Très intéressant, un sujet qui est pas assez traité dans les médias 👍
Ça serait intéressant une vidéo sur les bocages du pays d'Auge.
Combo Marie Wild et Servane parfait ! très bonne explication sur ces milieux souvent mal aimés. 🥰 une belle porte d'entrée pour en discuter !
J'ai adoré la réaction 7:07, vidéo fort sympathique, merci Marie et Servane
J'ADORE LA BRETAGNE !
@@mariewild et on t'adore tous içi
Quand il y a ta prof dans une vidéo de MarieWild, bon bah let's go les révisions xD
Vous avez de la chance, j'aurais adoré avoir Servane comme prof 🤩
Tu fais quoi comme études ?
@@lechienestentraindeseparle2472 Je suis en Licence de Biologie
Merci Marie pour ton travail de qualité avec de superbes images ! 😍
Sujet super intéressant ! Et le montage est vraiment trop chouette !
C est toujours un plaisir de regarder tes vidéos! On a le big smile après 😁! Merci
Encore une vidéo au top ! Passionnante, enrichissante et drôle :D
Comme d'habitude, vidéo ludique et bien renseignée! Merci Marie!
Petit pouce bleu sans avoir vu la vidéo car on sait qu'elle sera super intéressante comme toujours !
TROP MIGNOOON PATRICK!!! hyper interessant, merci pour cette vidéo!
Et encore une super vidéo, merci.
Au top Marie ! Comme d'habitude, super intervenante !
Top comme d'habitude :)
Toujours un plaisir tes vidéos
Merci à travers cette vidéo intéressante de montrer que les agriculteurs ne sont pas forcément ces affreux pollueurs et qu ils peuvent participer aussi à la préservation d écosystèmes.
Très intéressant et très bien expliqué ! Merci beaucoup pour ce reportage.
Ça fait du bien de prendre l'air, je découvre votre chaîne, j'aime bien ce format court et naturel sans chichi. En plus vous êtes très jolie ! Je m'abonne.
Super vidéo, merci ! Ca donne aussi de l'espoir pour une belle harmonie entre agriculteurs et respect de l'environnement !
Toujours génial, merci pour votre implication et votre travail!!! ❤️
toujours aussi intéressant !
Super intérressant merci de nous faire découvrir tout ça 😁🙏🌱
Super intéressant, comme toujours. Merci Marie pour la découverte de ce sujet 👍🙂
Très belle vidéo ! Merci à toi et à Servane pour ses explications très claires sur un sujet important !
Sinon, l'apparition de Patrick m'a fait beaucoup rire 😂
Super intéressant ! Bravo 👍🏻😊et merci 😘
J'avais voté pour la première miniature ! 😆
Moi aussi 😢
Moi aussi 😁
merci pour cette vidéo Marie
Extra ta vidéo ! Super intervenante, super sujet ! 😁
Ho! Je viens de remarqué que tu as ajouté de la musique sur ta vidéo. Déjà dans la dernière j'avais remarqué une attention particulière au son (de la boue: plop plop).
Ça rends super bien! Bravo!
Super travail, super intéressant, bravo 🎊
bonjour Marie toujours de l humour :) ;) mais des vidéos sérieuse , merci pour cette ballade en milieux humide
Super intéressant ! Vivant et instructif, merci ! :) On parle trop peu de ce sujet, quand est-ce qu'on diffuse cette vidéo dans les médias ?
Au top comme d'hab ;)
Bravo, toujours très instructif ! Merci
Toujours les bons intervenants 👍🐝
Merci enfin une vidéo qui montre l'importançe de l'agriculture J éspère que ça en feras réfléchir certains..superbe vidéo continue comme ça 😉
Super vidéo ! Merci ! 😉👍🏻🌱
Vidéo parfaite pour mes examens de la semaine prochaine, merci ! :D
Hahaha plutôt cool les révisions sur UA-cam ! Bon courage
Tu fais quelle étude ?
@@lechienestentraindeseparle2472 Des études d'histoire avec géographie pour spécialité. :)
@@mariewild Et voilà, j'ai passé mon examen et j'ai fais une sympathique référence aux prairies humides dedans, on croise les doigts !! :D
Super vidéo, comme d'habitude ! :)
Meilleure miniature 🤩
2:08 J'aimerai qu'on m'explique ce passage là, pour moi dycotylédone ce sont les plantes qui possède deux feuilles primaire, en opposition au monocotylédone. La chercheuse dit que c'est les plantes à fleurs, j'ai pas bien compris
Je pense qu'elle utilise le mot fleur au sens grand public et pas au sens biologique. Elle oppose d'un côté les poacées, joncacées, cypéracées (généralement assimilés à de "l'herbe" par le commun des mortels) aux plantes qui font des fleurs (sous-entendu des trucs colorés avec lesquels on peut éventuellement faire des bouquets).
Je me garde ça au frais pour demain ! Mais on référence le tout 😊
Super intéressant !
Jolie casquette et excellent choix de miniature !
très intéressant, super vidéo !
Très intéressant. Merci.
Génial 😍
Oh des fleurs !
Grave intéressant
super intéressant !! 🙂🙂
Excellente vidéo comme d’habitude !! Je me demandais aussi comment tu contactes tes intervenants? car cela rend les vidéos vraiment intéressantes et précises !
Merci pour la vidéo
Une question : Servane precise que si l'élevage disparait de ces terres, alors la forêt de saule va recoloniser l'espace, ce qui serait un problème écologique. Mais je ne comprends pas pourquoi une forêt de saule serait moins interessante d'un point de vue écologique qu'une prairie, surtout au niveau du stockage du carbone et de la biodiversité ? Surtout en considérant que la foret de saule est la vegetation naturelle de la region.
Video très interessante, merci pour cette découverte !
Laissez les prairies humides évoluer vers la saulaie conduirait à un appauvrissement de la diversité spécifique et à sa banalisation. Quand au stockage du carbone, je ne sais pas si ça change grand chose à la capacité de stockage mais la prairie humide concentre davantage le carbone dans le sol ce qui garantit un temps de résidence généralement plus long que dans les parties aériennes d'un arbre.
Il n'y a pas d'alternative à l'élevage pour préserver les prairies qui en plus d'abriter une très grande biodiversité stockent du carbone et produit de la viande et du lait, fromage. Arrêter l'élevage conduit à des forets beaucoup moins riche en terme de biodiversité des plantes et animaux. Sous nos climats tempérés, il n'y a pas plus riche que les prairies. Cultiver des céréales en bio, cela veut dire labourer, herser, biner... ce qui est néfaste pour la biodiversité et libère du carbone en minéralisant la matière organique. De plus seul une prairie sur 3 ou 5 ans permet de remonter la fertilité des sols et permet la culture de céréale en suivant. Si vous mangez des céréales en bios, mangez également beaucoup de viande et laitage issu de système herbagers. Une foret de saule ne permet aucune production de nourriture.
La miniature est trop drôle ! 😂
merci
- Tu es Normande
- Oui
- J'suis bretonne moi
- ah. :(
:D
Big up à Patrick ! 😅
Ben voilà Madamariouaîd, vous m'avez donné envie de manger Patrick.
J'ai pas encore regardé mais pouce bleu pour la miniature ☺
aha pareil, Marie Wild c'est pouce bleu automatique :-)
Je n'avais pas voter pour elle 😢
@@estecap1110 je suis pas pour l'élevage non plus mais on peut pas changer tout d'un coup!
@@terrak7609 ?
@@estecap1110 en fait je sais pas pourquoi tu ne vas pas voter pour elle, j'ai supputé lol
L'intervenante dit que sans l'élevage ce milieu disparaitrait et que le carbone serait relâché. Mais alors avant l'élevage ce milieu n'existait pas ? La tourbe n'existait pas ? Ces prairies et tous les autres écosystèmes ne peuvent pas être équilibrés sans l'influence des humains ?
En plus les animaux sauvages peuvent très bien brouter et garder le milieu ouvert à la place des animaux exploités, dans le cas où l'élevage disparait et qu'on arrête de chasser tout ce qui bouge (c'est ce que je souhaite).
Après ça ne m'étonne pas que Servanne dise ça, elle bosse à l'INRAE donc elle est complice de l'élevage (extensif ou intensif...)
Il faut bien comprendre que tout les espaces ouverts qu’il y a autour de nous, c’est les humains qui les ont ouverts et cela bien avant l’arrivée du christianisme dans nos contrées. Les animaux sauvages profitent également de nos services (je parle uniquement de l’agriculture), les pâturages de montagne entretenus par le pastoralisme permet au gypaète de trouver les os et les charognes dont il a besoin. Donc vous imaginez bien que en plus de 3000 ans à se côtoyer nous avons forgé la biodiversité qui nous entoure. Les aborigènes en sont aussi les exemples en brûlant autrefois les hautes herbes trop pauvres en nourriture pour eux et là nature.
Dans votre cas, vous ne devez pas oublier que nous sommes un animal et tout ce que nous avons fait avant cet ères d’industrialisations n’était pas mauvaise.
bonjour, c'est super intéressant. Q° : Vous dites (Servane) que si les prairies disparaissaient, ce serait une catastrophe écologique. Mais qu'en serait il si ces prairies étaient remplacées par de l'agroforesterie extensive ? (j'entends par là des forêts "comestibles" et du maraichage diversifié sans intrants de synthèse) ? Il serait alors possible d'utiliser le carbone du sol, faire revenir les micro organismes qui décomposent la matière et ainsi, changer la tourbe... en humus, pourquoi pas ?
en tout cas , merci pour te vidéos. Aller j'en enchaine une autre ^^
👍
😍
Superbe vidéo!
PS: C'est pas la même chose, la Bretagne et la Normandie? 😊😊😊
Hérétique
Ti es drôle
Pour cette exemple cela est vraie, mais pour une grose majorité des exploitants la polution est la, d'une gravité pour tout le vivant. Félicitations a cette personne. Sa commence a bouger et a prendrent consciences.
Ça fait un moment que de nombreux agriculteurs ont conscience de leur impact sur leur environnement : déjà autour d'eux c'est assez facile de s'en rendre compte puisqu'ils travaillent justement dehors. Ensuite à plus grande échelle, grâce aux travaux qui existent sur le sujet, avec plusieurs disciplines, depuis des dizaines d'années. Nombre de ces agriculteurs expérimentent pour améliorer leurs pratiques : couverts végétaux, arrêt ou limitation du travail du sol, rotations culturales, choix des variétés, herbicides en micro-doses, etc. Cependant, il y a deux facteurs limitants principaux :
1) expérimenter sur son outil de travail quand on est déjà dans la merde financièrement (le cas de la large majorité des agriculteurs) et que tout le monde compte sur toi pour être nourri, c'est chaud chaud chaud ! il faut un accompagnement et des aides dignes de ce nom, comme celle évoquée dans la vidéo, sauf que ça suit pas politiquement donc bah forcément ça freine l'expérimentation, l'innovation, le risque etc. (et quand y'a tout ça, le gouvernement pond des lois sans rapport avec ou sans attendre les compte-rendus de 10 ans de réseau d'expérimentation agricole donc bah ça dégoûte) ,
2) les pratiques ne sont jamais généralisables. Ce qui marche (ou pas) pour tel ou tel truc fonctionne dans : un type de sol, un type de climat, historique de la parcelle, des particularités locales diverses. Donc il n'y a pas de copier-coller possible sans bien étudier le sujet. Ça n'empêche pas de se copier et de tester des trucs, mais on n'est pas dans l'automobile quoi.
Pour Patrick
Je travaille dans ce milieu en tant que chargé d'études zones humides. Avant tout je n'aurais pas parlé des services écosystémiques mais de fonctionnalités mais si l'économie prime je comprends son choix. Pour ce qui est de l'élevage, ce n'est 1 pas la seule solution au maintien des prairie humide, sachant que le surpiétinement, les incisions de cours d'eau et la traversé des cours d'eau par le bétail participe à la destruction de ses habitats et la prolifération des plantes exotique envahissante. 2 l'élevage émet bien plus de CO2 que ces habitats ne peuvent en stocker. 3 l'élevage reste une pratique écœurante menant à la mort de centaine de milliers d'animaux sentient et la protection des ces habitats étant possible par d'autre système agroculturaux ou économique alors l'élevage devrais clairement être écarté de l'équation. D'ailleurs nous faisons souvent face dans ses milieux à de gros problème foncier et on découvre alors que c'est bien les propriétaires qui décident et je peux vous dire que déjà que les MAE (mesures agro environnemental) posent pas mal de problème et ne sont pas tant respecter et les éleveurs font comme je le disais plus haut, bien plus de mal qu'autre chose dans ses milieux.
Il n'y a pas d'alternative à l'élevage pour préserver les prairies qui en plus d'abriter une très grande biodiversité stockent du carbone et produit de la viande et du lait, fromage. Arrêter l'élevage conduit à des forets beaucoup moins riche en terme de biodiversité des plantes et animaux. Sans fauchage mécanisé une fois par an, les milieux se referment même avec des ruminants sauvages. Sous nos climats tempérés, il n'y a pas plus riche que les prairies. Il n'y a pas d'émission de C02 sur une prairie permanent car il n'y a pas de minéralisation du a l'absence de travail du sol. Au contraires des céréales en bios.
Si il y avait un sur pâturage ou un sur piétinement, tu ne verrais pas la densité d'herbe et la diversité de plantes montré en vidéo.
C'est la culture de céréale en bio qui devrait être écarté car cela émet du CO2 dans l'atmosphère en plus de la libération de nitrates du au lessivage sur sol nu.
Cultiver des céréales en bio, cela veut dire labourer, herser, biner... ce qui est néfaste pour la biodiversité et libère du carbone en minéralisant la matière organique. De plus seul une prairie sur 3 ou 5 ans permet de remonter la fertilité des sols et permet la culture de céréale en suivant. Si vous mangez des céréales en bios, mangez également beaucoup de viande et laitage issu de système herbagers.
Il est triste et affligeant de voir autant de bêtises agronomiques dans les écrits d'un soi disant "chargé d'études zones humide". Que vous soyez végétarien par conviction éthique vous regarde, que vous affirmiez que l'élevage est mauvais pour l'environnement sans distinction entre les milieux extensifs présenté dans la vidéo et les modèles intensifs est une bêtise.
Bonjour, est-ce que vous pourriez développer la ou les solutions alternatives de maintien des prairies humides ? :)
@@andreabarraux9098 Sans élevage, c est le broyage en tracteur une fois par an. Et encore, cela entraînerait la disparition de beaucoup de flore rampante et près du sol au profit des plantes plus hautes et agressives. La flore serait modifié par rapport à un pâturage 4 à 5 Fois par an ou l herbe est rasé à 5 à 10cm du sol.
La miniature bien respecté 😭😭😭
C tiptop
Je ne dirai que une chose:
"Tchoin Tchoin"
Une vidéo au Parc du marquenterre sur le thème des oiseaux, ce serait grave intéressant (je dis ça à tout hasard), sinon excellente vidéo !
Je l'ai fait héhé 👉 ua-cam.com/video/KQwptUtaiAg/v-deo.html
@@mariewild Cette probabilité haha ! Je file voir cela, merci !
commentaire
👏👏👏💜🧡💙❤💛💚
L'intervenante dit que, si la prairie n'était plus exploitée, elle se transformerait en forêt de saules, ce qui ne serait pas optimale pour séquestrer le carbone.
C'est un peu contre intuitif non ? Les saules ne seraient pas eux même des stocks en plus des tourbes sous leurs racines ?
Ou bien la croissance des saules assécherait le milieu provocant une décomposition aérobique des tourbes ?
Et les vegans et "écolos" qui pensent que l'élevage détruit forcément l'environnement! J'ai l'impression qu'ils n'ont pas étudiés le sujet aussi bien que ce qu'ils disent! Heureusement ,MarieWild est là avec ses vidéos toujours au top et son petit brin d'humour!!!
On est conscient que l’élevage extensif a aussi des côté positifs en terme de biodiversité. Mais il ne représente qu'une toute petite partie de la production totale (de l'ordre de 10%). Mais si on pouvais se débarasser de l'élevage intensif on sera déjà content.
Pour la suite on est en général on est pour la disparition de l'élevage dans le but de tuer les animaux et pas de la disparition des animaux d'élevages.
C'est animaux et les pâturages qu'ils préservent pourraient préservé dans des réserves par exemple.
@@ParlonsAstronomie Totalement démagogique. De très nombreux labels existent qui certifient un système herbager (donc de prairie) pour l'élevage intensif. Label rouge, lait de foin, agriculture biologique. A toi de favoriser l'élevage herbager extensif plutot que de vouloir interdire. Promouvoir et préserver plutot qu'interdire.
L'élevage intensif est le principal fournisseur d'engrais (via le fumier conventionnel composté) des producteurs de legumes de conservation et de céréales en bio. Interdire l'élevage intensif obligerait à augmenter sigificativement les prairies dans les rotations pour remonter les taux de matière organique et donc de fertilité avant le massacre qui est le travail du sol obligatoire avant toute culture de céréale en bio (sauf en conventionnel ou les herbicides permettent d'éviter le travail du sol et don de cultiver des céréales sans dégager du carbonne dans l'atmosphère) et les cultures de legumes plein champ (patates, carottes, petit pois ...)
@@cedricfontan5918 Encore une fois pour la même quantité de nourriture produite l'élevage intensif demande une bien plus grande surface cultivable que la culture de légumineuses.
Diminuer l'élevage intensif c'est diminuer le travail du sol obligatoire et émetteur de CO2.
On aura moins d'engrais, mais on aura aussi moins besoin d'engrais. Du coup l'augmentation des praires dans les rotations des champs ne devrait pas être insurmontable.
Personnellement je pense que la première étape est de diminuer drastiquement la consommation de la viande afin de pouvoir se limiter à la production par de l'élevage extensif herbager.
Une fois cette étape passé on pourra se poser calmement pour décider si l'on souhaite faire disparaitre (progressivement) l'élevage en général (et non pas les faire disparaitre les ruminants vu leur service pour la biodiversité, mais juste leur exploitation pour cela).
Enfin, il ne faut pas confondre le boycott d'une pratique qui nous déplait et le fait de vouloir l'interdire.
La majorité des végans sont conscient que l'élevage ne sera jamais interdit du jour au lendemain, mais il souhaitent qu'il disparaisse progressivement.
@@ParlonsAstronomie Le travail du sol obligatoire est présent pour cultiver les céréales et légumineuses en bios. Ce sont des plantes annuelles nécessitant un labour, herse rotative puis semis et encore du travail du sol pour éviter la concurence avec les adventices qui risqueraient de prendre le dessus sur les céréales, donc 2 passage de herse etrille, et un ou deux binage.
Le travail du sol n'est pas nécessaire en conventionnel pour cultiver des céréales et beaucoup d'agriculteurs se tournent vers l'agriculture de conservation des sols (sol toujours couvert, rotation très diversifié et absence de travail de travail du sol). Actuellement, le mode majoritaire de culture en céréales conventionnel est le TCS, travail de sol superficiel qui ne bouleverse pas les horizons et n'a lieu qu'une fois par an (car les herbicides prennent le relais du travail du sol pour lutter contre les adventices).
L'élevage intensif de ruminants a aussi beaucoup d'avantages car il permet de systématiser les couverts entre deux cultures de céréales de vente qui sera valorisé comme nourriture par le bétail, il permet aussi d'etre grandement autonome en engrais car issu de l'élevage. Et qui dit élevage intensif signifie aussi présence de prairie (luzerne, ray grass, dactyle, etc..) certes moins riches que les remarquables priaries naturelles des zones humides présente dans la vidéo mais beaucoup plus bénéfique pour l'environnement qu'un labour d'hiver 5 mois avant le semis de tournesol bio ......
Vous faites la distinction entre élevage extensif de ruminants et l'élevage de volaille et de porcs, je suis d'accord avec vous, il est difficile de trouver des arguments en faveur de l'environnement pour ce type d'élevage dès lors qu'il sort du cadre de la subsistance dans une ferme (à cause de l'alimentation quasi 100% en céréales). Mais là ou produire des céréales en bios pour nourrir des cochons est effectivement d'une efficacité douteuse, en conventionnel vu qu'on a pas besoin de travail du sol, l'élevage de proc et volaille est moins problématique.
Pour ce qui est de faire disparaitre progressivement l'élevage, on s'éloigne de l'environnement et de l'agronomie... Il s'agit plutot de liberté individuelle, libre à vous de choisir votre alimentation, libre à d'autres de manger ce qu'ils veulent.
@@cedricfontan5918 Je nuancerais ta conclusion.
La liberté des uns s'arrête à celle des autres.
Consommer de l'intensif porte préjudice à tout le monde via la pollution qu'il engendre. Et l'exploitation des animaux d'élevages leur porte préjudice.
On a donc le droit de critiquer cela.
Ce qui est vrai c'est que la question de la fin progressive de l'élevage est surtout une question d'éthique. Ce qui n'empêche pas de la discuter et de la mettre en avant.
Je penses que le peuplier en faible densité peut être intéressant dans ce type de milieux
Super intéressant ! Je me demande par contre quelle solution on va trouver pour continuer d'avoir des activités pastorales indispensables pour la biodiversité avec l'augmentation du végétalisme/véganisme (qui est une noble cause bien sûr). Est-ce qu'on va voir apparaître des élevages dont l'unique "production" est d'entretenir les milieux ouverts ?
Cette vidéo me fait beaucoup réfléchir en tant que vegan.
J'ai du mal à voir les élevages écologiques comme tu les présentes voir le jour dans notre monde capitaliste, mais la mise en place de réserve naturelle pour les anciens animaux d'élevages devraient permettre de préserver ce genre de milieux.
Ça serait une bonne idée d’utiliser des animaux réformés d’élevage pour qu’ils entretiennent les espaces au lieu de partir à l’abattoir ! Je n’y avais pas pensé
@@ParlonsAstronomie Il n'y a pas d'alternative à l'élevage pour préserver les prairies qui en plus d'abriter une très grande biodiversité stockent du carbone et produit de la viande et du lait, fromage. Cultiver des céréales en bio, cela veut dire labourer, herser, biner... ce qui est néfaste pour la biodiversité et libère du carbone en minéralisant la matière organique. De plus seul une prairie sur 3 ou 5 ans permet de remonter la fertilité des sols et permet la culture de céréale en suivant. Si vous mangez des céréales en bios, mangez également beaucoup de viande et laitage issu de système herbagers.
@@cedricfontan5918 Sauf que diminuer l'élevage c'est aussi diminuer le besoin en plantes fourragères et donc moins besoin de labourer, herser, biner...
Et des troupeaux de ruminants sauvages ou semi-sauvages ne pourraient pas préserver ces prairies ?
Il y a également une alternative intéressante à l'élevage pour le maintien des écosystèmes de prairies qui est le rewilding. Cela peut consister à réintroduire des grands herbivores sauvages tels que des bisons d'Europe ou bien des aurochs ou tarpans reconstitués dans des milieux naturels. Bien sûr ce n'est pas toujours adapté à tout les contextes, mais de nombreuses expériences de rewilding on déjà été menées et on des résultats très prometteurs...
Superbe, très intéressant. Effectivement, l'élevage est peut-être un problème pour l'environnement d'un point de vue comptable, mais ne l'est pas d'un point de vue écosystèmique. À partager à nos amis vegan. 😅🤫
Les vegans ne sont pas contre l'élevage, mais contre le fait de prendre les ressources produites par les animaux et destinées aux animaux, et contre le fait de tuer ces mêmes-individus alors que ce n'est pas nécessaire ! ;)
@@juliettemtrop394 donc ils sont contre l'élevage, car si ca ne sert a rien, on ne le fait pas.
@@OmmadawnFR On peut élever des animaux sans vouloir les tuer ou les "exploiter", on s'en occupe seulement.
@@juliettemtrop394 Ca, ce n'est pas de l'élevage.
@@OmmadawnFR Parlons d'entretien d'animaux alors.
Patrick 😂😂... Donc une terre foncée est une terre riche ? J'ai une question ❓ l'absence d'arbre est volontaire ? Car l'arbre enrichi la terre... Ou alors c'est à cause du sel... Merci Marie
Ces prairies sont inondées l'hiver ce qui ne facilite pas l'installation des arbres ou arbustes.
@@Plecotusnormandus merci 👍😉
@@Plecotusnormandus C'est grace à la pature des animaux ou la fauche qu'il n'y a pas d'arbre. L'inondation l'hiver ou l'hydromorphie ne dérange pas les saules ou peupliers
En asséchant ces champs, on pourrait y cultiver des plantes utiles, comme du maïs ou du blé.
...
"utile"
@@ParlonsAstronomie Tu ne manges jamais de céréales ?
@@cedricfontan5918 La production actuelle de ces céréales est bien assez suffisante pour ne pas avoir besoin d'assécher ces champs.
Donc ces champs sont bien plus utiles que des monocultures de céréales de part leur préservation de la biodiversité et leur séquestration du carbone.
@@ParlonsAstronomie Les prix des céréales battent leur record de 10 ans. Le cours actuel ne dépend que de la production de l'Ukraine et de la Russie, un accident climatique dans ces deux zones et c'est la flambée. Pas de problème pour les européens et les chinois qui achèteront à un prix supérieur. Que diras tu aux pays du magrehb et moyen orient qui ne produisent que 10 % des céréales qu'ils consomment et qui ne pourront pas les acheter ?
Ces prairies naturelles ne sont valorisés que par l'élevage pour produire de la nourriture. Mais avec la diminution de la consommation de viande et de laitages et l'augmentation inverse de celles de céréales en france, ces zones sont menacés. Pas à cause des agriculteurs, à cause du manque de demande en viande et laitage issu de ces élevages herbagers extensifs. Les agriculteurs produisent pour satisfaire la demande.
Donc ceci n'est pas un espace naturel bien qu'abritant beaucoup de biodiversité (plus qu'une forêt si on laissait cet endroit sans rien faire)
Pourquoi ça ne serait pas un espace naturel ? Parce qu'on bloque la dynamique végétale ?
@@Plecotusnormandus parce que ça n'existe que grâce à l'homme.
@@justinvideoman c'est entretenu par l'homme mais qu'est-ce qui dit que ces habitats n'existait pas avant l'agriculture ?
En fait dans un certain nombre de lieu, la présence de l'homme augmente la biodiversite d'un milieu.
Par ex, sur le bord des routes, les végétaux sont fauchés régulièrement. A chaque fauche, une plante différente prend le dessus et permet de nourrir différentes classes d'animaux. Ne pas faucher fait qu'un seul type de plante prend le dessus (au pif , les ronces) et à part l'espèce en question y'aura rien d'autre. (chais pas si t'es déjà allé voir sous des ronces, mais la diversité on en est loin)
Les 3/4 des forets que tu qualifierait de "naturelle" sont aussi là grâce à l'homme.
On a impacter pratiquement tout les milieux. Et c'est logique, à partir du moment où un animal est dans un environnement, il l'impact.
;)
Sujet très intéressant.
Mais s'il y a besoin de ruminants pour préserver les espaces comme ceux-ci, cela ne veut pas dire qu'on a besoin d'élevage. Il ne faut pas oublier que ces animaux élevés ne le sont que dans le but d'être tués. Il ne faut pas omettre que l'aspect financier prime sur le reste dans notre société. Je ne juge pas, c'est un fait.
Attention je ne dis pas qu'il n'y aurait pas de généreux bienfaiseurs qui pourraient s'occuper ou juste surveiller des bêtes sauvages ou semi-sauvages pouvant maintenir ces prairies, sans qu'on ait besoin d'exploiter à tout prix.
L'INRAE est indépendant mais est souvent associé aux fédérations d'agriculteurs qui leur permettent de faire leur recherche et donc ne sont pas neutre sur ce sujet là.
Je pense que l'espace n'est pas suffisant pour héberger un troupeau naturel de ruminants : trop de ruminants= destruction de la zone à cause du surpâturage, pas assez de ruminants= consanguinité.
Et il faudrait aussi réintroduire leur prédateurs naturels (loups) pour limiter leur nombre et je doute qu'avec les loups, leur mort soit plus enviable...
@@justinvideoman Les loups ne tuerons pas chaque individu à 20-30% de leur espérance de vie.
C'est difficile d'être quantitatif, mais j'ai l'impression qu'une bonne majorité des ruminants y gagneront.
@@ParlonsAstronomie vous avez raison, c'est plutôt avant leur 10% de leur espérance de vie (laquelle d'ailleurs ? Dans la nature ou en zoo?)... Et je ne vous parle pas des microbes et virus qui font aussi du sale boulot à tout âge...
Il n'y a pas d'alternative à l'élevage pour préserver les prairies qui en plus d'abriter une très grande biodiversité stockent du carbone et produit de la viande et du lait, fromage. Arrêter l'élevage conduit à des forets beaucoup moins riche en terme de biodiversité des plantes et animaux. Sans fauchage mécanisé une fois par an, les milieux se referment même avec des ruminants sauvages. Sous nos climats tempérés, il n'y a pas plus riche que les prairies. Il n'y a pas d'émission de C02 sur une prairie permanent car il n'y a pas de minéralisation du a l'absence de travail du sol. Au contraires des céréales en bios.
Si il y avait un sur pâturage ou un sur piétinement, tu ne verrais pas la densité d'herbe et la diversité de plantes montré en vidéo.
C'est la culture de céréale en bio qui devrait être écarté car cela émet du CO2 dans l'atmosphère en plus de la libération de nitrates du au lessivage sur sol nu.
Cultiver des céréales en bio, cela veut dire labourer, herser, biner... ce qui est néfaste pour la biodiversité et libère du carbone en minéralisant la matière organique. De plus seul une prairie sur 3 ou 5 ans permet de remonter la fertilité des sols et permet la culture de céréale en suivant. Si vous mangez des céréales en bios, mangez également beaucoup de viande et laitage issu de système herbagers.
J'ai besoin qu'on m'explique, pk dire que si l'élevage disparaît = disparission de toutes les prairie.
Avant l'élevage pas de prairie ?
On aurait pas mieux à en faire ?
Merci
4:15 Parce que si rien ne broute ou piétine une zone, cette zone se reboise progressivement.
La nature terrestre à l'état sauvage en zone tempérée c'est la forêt.
Il existe quelques clairières là ou la forêt a cramée les 5 ou 10 années qui précède, la ou le sol a glissé ou que le terrain est impropre aux grands arbres (yen a pas des masses)
Rien de mieux à en faire ? Bin... La laisser en prairie humide respecte l'écologie d'un lieu. Si on "l'industrialise", le co2 contenu dans le sol repart dans l'atmosphère.... Tout est dit dans la vidéo !
@@quickwear l'idée que la prairie humide dépende de l'élevage, ça que je comprend pas.
@@osakadodo ok
Si on enleve l'élevage on passe en lande/forêt humide. Sauf que j'ai jamais entendu parler de forêts humides (je viens d'un coin sec. Ceci explique cela) avec une répartition des espèces très différentes. On retrouvera à peu près les mêmes plantes mais dans des quantités différentes. La faune, elle changera.
Ce qu il faut entendre, c'est que l'élevage entretien la prairie. Le fait que ce soit humide a une origine plutôt géologique.
@@osakadodo Il n'y a pas d'alternative à l'élevage pour préserver les prairies qui en plus d'abriter une très grande biodiversité stockent du carbone et produit de la viande et du lait, fromage. Arrêter l'élevage conduit à des forets beaucoup moins riche en terme de biodiversité des plantes et animaux. Sous nos climats tempérés, il n'y a pas plus riche que les prairies. Cultiver des céréales en bio, cela veut dire labourer, herser, biner... ce qui est néfaste pour la biodiversité et libère du carbone en minéralisant la matière organique. De plus seul une prairie sur 3 ou 5 ans permet de remonter la fertilité des sols et permet la culture de céréale en suivant. Si vous mangez des céréales en bios, mangez également beaucoup de viande et laitage issu de système herbagers.
Alors ? Ca fait quoi d'aller voir une bretonne pour qu'elle te parle de ton propre territoire Normand ? ^____^
Et le Mont St Michel, il appartient à qui ????? Aux Irlandais ! ^^
Qui est le c** qui a mis un pouce en bas 🤬
vous êtes une voleuse de Mont Saint Michel ??? je me désabonne (non je rigole, les vidéos sont quand même bien)