Bonjour, j'aurai souhaité avoir les références de l'étude sur les différents traitements pour la gonarthrose du genou avec les pourcentages des effets spécifiques et non spécifiques liés au traitement. Merci beaucoup. Merci encore pour cette vidéo à tous les deux.
Salut Yannick voici les références du papier, on en rediscute à Marseille dans bientôt ;-) Zou K, Wong J, Abdullah N, et al. Ann Rheum Dis 2016;75:1964- 1970.
Comment faites vous le diagnostic différentiel entre un lumbago aigu et une crise de colique nephretique, pa tient venant directement chez le kiné ou ostéopathe en 1 ere intention ?? Merci pour votre retour afin de l'expliquer au patient comme vous le pretendez avant même de le toucher ...
Bonjour Dominique, nous allons probablement avoir de premières indications à l'anamnèse : Probablement que vous ne retrouvez pas de facteur déclenchant mécanique cohérent dans l'histoire de l'apparition de cette douleur. C'est un patient qui va avoir du mal à tenir en place (frénétique) et qui va nous partager que rien ne soulage ou n'aggrave la douleur mécaniquement : il ne trouve pas de position antalgique, ni probablement de facteur aggravant. Le territoire de la douleur partant de la zone lombaire et irradiant vers les organes génitaux sera aussi une indication supplémentaire. Puis à l'examen clinique, aucun des mouvements lombaires actifs ou passifs ne vont moduler sa douleur et les tests de provocation ou de reproduction de douleur seront probablement tous normaux.Comme nous le disions, il est important de contextualiser la douleur et l'histoire rapportée par le patient. En espérant avoir répondu à votre question.
Il est peu probable qu il se retrouve dans ton cabinet ce patient !! Pour avoir fait 6 crises qui se sont terminées toutes aux urgences et par 2 chirurgies…
Menke 2014 en full access sur research gate : www.researchgate.net/publication/259988037_Do_Manual_Therapies_Help_Low_Back_Pain_A_Comparative_Effectiveness_Meta-Analysis
@@laurentfabre3515 Merci bien, méta-analyse très intéressante. Peut-être serait-il intéressant de préciser que les facteurs non-spécifiques désignent les antécédents, le nombre de visites, la dose etc.
Super vidéo merci! Mais quels outils utilisez vous pour savoir si cela vient d'une blessure ou d'une protection? Dans l'anamnese suivant la nature de la douleur?
Bonjour, l'anamnèse va nous donner de premières indications effectivement. Nous allons chercher de la cohérence dans l'histoire rapportée par le patient (nature du facteur déclenchant, facteur aggravants, calmants....). Puis nous utiliserons des clusters de tests de reproduction de douleur, des réponses au mouvement l'actif, un examen neurologique standard si nécessaire, des tests de modulation de douleur. L'ensemble permettra d'avoir une idée de s'il y a blessure ou si c'est plutôt une histoire de protection. En espérant avoir répondu à ta question.
@@kaniroar , je ne vais pouvoir répondre à ta demande. Comme je le disais, cela va dépendre du contexte et de l'histoire du patient, aussi il serait trop long de décrire ici les différents clusters qui peuvent être utilisés dans l'examen clinique de la lombalgie. Cela mérite du temps en formation je pense. Merci pour ton intérêt.
pour répondre à la question je pense que plus l'intention en vers le patient est pure et centrée plus les effets spécifiques diminuent. Le pourcentage est donc variable.
Oui Cédric, c’est vrai. Je cultive mon enfant intérieur et cette capacité à m’émerveiller. Je l avais perdue pendant un temps. Plus précisément, le travail avec Laurent est top car j ai toujours été en recherche de solutions systémiques. A chaque fois que j’en trouve une, d’abord j’hallucine car c’est simple et puissant puis je partage. 🙃😉
Super vidéo, merci. Pour partager sur les effets non spécifiques liés au comportement/ présence du praticien, je trouve qu'en démystifiant la pathologie, le patient se laisse mieux faire une fois qu'il est sur la table donc j'arrive mieux a bosser. Aussi, j'ai l'impression qu'il se sent plus maître de sa santé, plus motivé et impliqué dans le soin. La situation que je retrouve la plus souvent, c'est le patient qui vient avec un examen type radio / IRM / scanner et qui me tend ses clichés comme un parchemin indescriptible et mystérieux. Quand je lui demande s'il a compris ce que les examens révèlent, il me dit que non. Dans son parcours de soin, je suis souvent le 4eme professionnel a le voir (1 Dr, 2 radiologue, 3 kiné) mais je suis le 1er a lui expliquer simplement ce qu'on lui trouve... C'est là que son attitude change et reçoit beaucoup mieux tout ce que je dis ou fais. Voilou
Merci Salomé pour ton partage. C'est effectivement une très bonne idée de poser cette question aux patients et de dédramatiser les comptes rendus d'imagerie médicale. Ils sont la plupart du temps anxiogènes et nous avons un rôle à jouer pour faire comprendre que -la plupart du temps dans le cas des troubles musculosquelettiques- il n'y a pas de corrélation radio-clinique (ou image-symptôme pour parler en langage grand public).
Bonjour, j'aurai souhaité avoir les références de l'étude sur les différents traitements pour la gonarthrose du genou avec les pourcentages des effets spécifiques et non spécifiques liés au traitement.
Merci beaucoup.
Merci encore pour cette vidéo à tous les deux.
Salut Yannick voici les références du papier, on en rediscute à Marseille dans bientôt ;-) Zou K, Wong J, Abdullah N, et al. Ann Rheum Dis 2016;75:1964- 1970.
@@laurentfabre3515 merci à toi une fois de plus pour ta réponse
Gonalgies du genou ..!!!!
Comment faites vous le diagnostic différentiel entre un lumbago aigu et une crise de colique nephretique, pa tient venant directement chez le kiné ou ostéopathe en 1 ere intention ??
Merci pour votre retour afin de l'expliquer au patient comme vous le pretendez avant même de le toucher ...
Bonjour Dominique,
nous allons probablement avoir de premières indications à l'anamnèse :
Probablement que vous ne retrouvez pas de facteur déclenchant mécanique cohérent dans l'histoire de l'apparition de cette douleur. C'est un patient qui va avoir du mal à tenir en place (frénétique) et qui va nous partager que rien ne soulage ou n'aggrave la douleur mécaniquement : il ne trouve pas de position antalgique, ni probablement de facteur aggravant. Le territoire de la douleur partant de la zone lombaire et irradiant vers les organes génitaux sera aussi une indication supplémentaire.
Puis à l'examen clinique, aucun des mouvements lombaires actifs ou passifs ne vont moduler sa douleur et les tests de provocation ou de reproduction de douleur seront probablement tous normaux.Comme nous le disions, il est important de contextualiser la douleur et l'histoire rapportée par le patient.
En espérant avoir répondu à votre question.
@@anaisrot7584 merci pour ces précisions. Génial
Il est peu probable qu il se retrouve dans ton cabinet ce patient !! Pour avoir fait 6 crises qui se sont terminées toutes aux urgences et par 2 chirurgies…
Pourrais-je avoir les références du pourcentage de l'importance du contexte dans l'application de la TM pour les lombalgies non-specifiques? Merci
Menke 2014 en full access sur research gate : www.researchgate.net/publication/259988037_Do_Manual_Therapies_Help_Low_Back_Pain_A_Comparative_Effectiveness_Meta-Analysis
@@laurentfabre3515 Merci bien, méta-analyse très intéressante. Peut-être serait-il intéressant de préciser que les facteurs non-spécifiques désignent les antécédents, le nombre de visites, la dose etc.
Super vidéo merci! Mais quels outils utilisez vous pour savoir si cela vient d'une blessure ou d'une protection? Dans l'anamnese suivant la nature de la douleur?
Bonjour,
l'anamnèse va nous donner de premières indications effectivement. Nous allons chercher de la cohérence dans l'histoire rapportée par le patient (nature du facteur déclenchant, facteur aggravants, calmants....).
Puis nous utiliserons des clusters de tests de reproduction de douleur, des réponses au mouvement l'actif, un examen neurologique standard si nécessaire, des tests de modulation de douleur.
L'ensemble permettra d'avoir une idée de s'il y a blessure ou si c'est plutôt une histoire de protection.
En espérant avoir répondu à ta question.
@@anaisrot7584 super ! Je peux avoir le nom des clusters stp?
@@kaniroar , je ne vais pouvoir répondre à ta demande. Comme je le disais, cela va dépendre du contexte et de l'histoire du patient, aussi il serait trop long de décrire ici les différents clusters qui peuvent être utilisés dans l'examen clinique de la lombalgie. Cela mérite du temps en formation je pense.
Merci pour ton intérêt.
pour répondre à la question je pense que plus l'intention en vers le patient est pure et centrée plus les effets spécifiques diminuent. Le pourcentage est donc variable.
Moi j'ai kiffé ta blague Mathieu! A la tienne!
Ahhhhh merci Olivier ! Enfin la reconnaissance tant attendue !! 🥳🥳🤩😉
Mathieu, tu hallucines tjs sur les propos de Laurent?
Oui Cédric, c’est vrai. Je cultive mon enfant intérieur et cette capacité à m’émerveiller. Je l avais perdue pendant un temps. Plus précisément, le travail avec Laurent est top car j ai toujours été en recherche de solutions systémiques. A chaque fois que j’en trouve une, d’abord j’hallucine car c’est simple et puissant puis je partage. 🙃😉
@@OsteovideoCFPCO il faut toujours être enfant je partage comme les chemises😉😉😉
Quand on fait l’exercice on se retrouve assis et là la douleur du coccyx est très forte
Bonnes Infos ...!
Super vidéo, merci.
Pour partager sur les effets non spécifiques liés au comportement/ présence du praticien, je trouve qu'en démystifiant la pathologie, le patient se laisse mieux faire une fois qu'il est sur la table donc j'arrive mieux a bosser. Aussi, j'ai l'impression qu'il se sent plus maître de sa santé, plus motivé et impliqué dans le soin. La situation que je retrouve la plus souvent, c'est le patient qui vient avec un examen type radio / IRM / scanner et qui me tend ses clichés comme un parchemin indescriptible et mystérieux. Quand je lui demande s'il a compris ce que les examens révèlent, il me dit que non. Dans son parcours de soin, je suis souvent le 4eme professionnel a le voir (1 Dr, 2 radiologue, 3 kiné) mais je suis le 1er a lui expliquer simplement ce qu'on lui trouve... C'est là que son attitude change et reçoit beaucoup mieux tout ce que je dis ou fais. Voilou
Merci Salomé pour ton partage. C'est effectivement une très bonne idée de poser cette question aux patients et de dédramatiser les comptes rendus d'imagerie médicale. Ils sont la plupart du temps anxiogènes et nous avons un rôle à jouer pour faire comprendre que -la plupart du temps dans le cas des troubles musculosquelettiques- il n'y a pas de corrélation radio-clinique (ou image-symptôme pour parler en langage grand public).