NB ! Confusion entre Rudolph Höss et Rudolph Hess. Dans les images également (peu d'images de Höss d'ailleurs, c'était un homme de l'ombre) Hess était le "dauphin" de Hitler et Höss le fameux directeur du camp.
Je pense que la confusion peut venir du fait que dans la traduction française du livre la mort est mon métier, il a était traduit comme Rudolph Hess. Cette confusion m'avait d'ailleurs rendu, à l'époque où j'ai étudié ce livre au collège, difficile le fait de faire plus de recherches sur Höss (sans compter que comme indiqué, en bon homme de l'ombre, il n'y a pas tonnes de sources d'informations à son sujet).
@@shanz7758 Pas d’erreur dans la traduction française, c’est simplement qu’elle utilise une autre graphie pour son nom, à savoir Hoess ("ö" peut s'écrire "oe" en allemand).
@@clintwestwood9198 D'accord, n'ayant jamais fait Allemand j'ignorais cette subtilité. Après je veux bien admettre que le terme d'erreur est peut être abusif, mais quoiqu'il en soit, ça ne change pas grand chose au fait que ça cause une certaine confusion!
J allais te le signaler : Rudolf Höss né le 25.11.1901 était le commandant du camp d' Auschwitz ( celui dont on parle dans le film ) et Rudolf Hess né le 26.04.1994 était le bras droit d' Hitler . Tous les deux ont été reconnus comme criminels nazis d' où peut- être ta confusion dans les noms .
Ce film m'a mis sur le cul, ça fait une semaine depuis que je l'ai vu et OOF, je l'ai pas encore totalement digéré. C'était très perturbant comme expérience. Voir des gens aussi abominables avoir une vie, un quotidien, aussi banal, aussi normal c'était dingue. C'est clairement des gens que l'on pourrait croiser dans la rue sans penser une seule seconde qu'ils sont responsables d'actes aussi atroces. Mais le pire c'est que cette déconnection empathique totale vis à vis de ce qu'il se passe devant chez eux, est totalement crédible, on pourrait totalement agir ainsi, et cette claque de réalité bien nihiliste comme il faut, ça fait plutôt mal ouais. Je comprends maintenant ce qu'Hannah Arendt entend par la "Banalité du mal" et ce qu'elle a dû ressentir lors du procès d'Adolf Eichmann. Bref, malgré tout c'est un film intéressant que je reverrai, mais....pas tout de suite, y a certaines scènes qui passent pas encore (celle où on entend les cris des déportés brûlés vif dans les four crématoires alors que cette immonde enflure de Höss, au premier plan, est en train de chiller dans son putain de jardin, celle là elle pique encore.)
Tu es vraiment stupéfiante !! J'adore vraiment tes vidéos, et le générique je kiff graaaaaave, il n'est pas assez long je trouve 😅 elle vient d'ou la musique ? C'est vraiment du beau travaille et on ressent vraiment ta passion, tu parvient a la transmettre d'une manière très élégante... Un grand merci a toi, longue vie a toi et ton travaille !!! ☺️😊🙏🏽
Merci pour ta critique. Pas vu le film encore mais j’ai hâte de voir l’optique qu’à prit le réalisateur. Au sujet du nom... on a déjà eu une discussion sur Speilberg 😉), il s’agit de Glazer et non Blazer. Par pur hasard j’ai vu son «Under the skin» le mois dernier. Un film étrange mais pas inintéressant avec une Scalett Johansson très investie dans son rôle. Glazer apporte déjà un soin aux sons dans ce film. Avec ce premier film je crois que je serai prêt à voir ce «zone d’intérêt» malgré le traitement glacial. À noter que dans un article l’ingénieur son dit qu’il n’a pas prit de vrais cris d’acteurs ; se sont des mélanges de sons (humains, mécaniques, etc qui font illusions). Sur le plan de l’histoire les alliés connaissaient les rumeurs sur les «camps de la mort» mais ce n’est qu’en août 1944 qu’on a pu avoir des images d’Auschwitz (photos prises par avions). Et si je ne fait pas erreur le personnage que joue R.Fiennes dans «La liste de Schindler» s’inspire de Rudolph Höss (il tirait et tuait au hasard des prisonniers, un exemple de sa cruauté).
J'ai ajouté under thé skin et sexy beast a mes watchlist parce que du coup sa filmographie m'intrigue ! Et pour la prononciation on est en désaccord mais pour l'écrit c'est "Spielberg" (spiel + berg, deux mots allemand) ☺️
@@lily_sennuie J’ai trouvé drôle qu’on ait un autre argument sur les noms ! Oui, j’ai retenu la leçon pour ta prononciation en allemand pour Spielberg ! 😊Pas encore vu «Sexy beast» (je veux voir) mais je crois que c’est un film plus conventionnel. Pour «Under the skin» tout n’est pas expliqué par le réalisateur (quel est le but du personnage de Scarlett, en exemple). Il paraît que son court métrage «The fall» juste avant «zone of interest» est aussi intriguant. J’aime bien les réalisateurs/trices qui tentent des trucs avec le médium cinéma.
Bonjour Lily 🙂 avec mon amie nous avons apprécié se film, bien sûr toute cette histoire nous a bouleversé, cette expérience de l idée de l'expérience avec LE SON c'est dément.j ai fermé les yeux pendant un bon moment et me suis concentrée sur le son 😮😢sa à fonctionné sur moi, comment c'est dingue 😡👿👹 à l' époque
Wokay, j'ai vu passer ta vidéo à sa sortie et j'avais pas pu prendre le temps de la voir jusque là et... l'autre jour j'ai refini Band of Brothers, et vu ce que raconte le neuvième et avant-dernier épisode, j'pense que je vais pas regarder Zone of Interest hein, j'ai assez pleuré et assez souffert récemment xD Mais j'pense que je vais regarder le film un jour, quand je serai prêt à l'encaisser (donc pas au milieu de ma période 2GM), parce qu'il a l'air extrêmement intéressant formellement et foncièrement. Merci beaucoup à toi d'avoir fait cette vidéo après avoir eu le courage de regarder ce film très dur.
Très bonne vidéo, je me retrouve beaucoup dans ta critique. Je ne pense pas le revoir, il fait parti des films qui marquent comme La liste de Schindler (ou la musique joue un grand rôle aussi). Par contre, je pense que je vais quand même l'acheter en bluray pour un jour le faire voir à mes enfants. J'espère que ce film va servir comme support de mémoire et comme outil pédagogique.
Tout a fait d'accord, le plan avec le personnage devant la fenêtre en pleine nuit est incroyable. Je n'ai pas trouvé le film long voir même trop court.
Merci Lily pour cette analyse et je suis entièrement d’accord avec toi sur l’approche intelligente du réalisateur qui d’une part fait appel à notre imagination, pour l’aspect horreur de ce qui se passe derrière le mur, et d’autre part nous montre la vie d’une famille qu’on croirait banale. Et cette dualité nous est rappelée tout au long du film. Autre point les images en négatif montrent une jeune fille en train de cacher de la nourriture pour les déportés. Cet aspect inversé de l’image insiste sur le fait qu’elle se comporte á l’opposé des membres de la famille.
Pour les images en négatif, j'ai cru que c'était pris avec une caméra infrarouge pour que l'on voit dans le noir (la nuit). Ensuite, je n'ai pas perçu que les fruits que cueillait la gamine étaient pour les déportés. Donc, je n'ai pas perçu la métaphore de la gamine qui agit en négatif de sa famille. Désolé.
BIRTH & UNDER THE SKIN sont des films qui bousculent notre perception du monde pour la réfléchir dans une violence sociétale qui témoigne d'une réalité souvent dissimulée. BIRTH est une pépite pour son ingénieux propos sur l'Amour. et Under The skin dans sa forme étrange est finalement me semble t il un film féministe et une critique assez édifiante de notre société (ici anglaise) mais sur le comportement humain et masculin en particulier. Et ici, une vision terrifiante de l'Humanité, glaçante mais brillante.
Merci Lily pour ton avis sur ce film, on ne parle jamais assez de l'horreur qu'ont subi les juifs. Ce film fait peu parler de lui donc merci à toi pour cette vidéo !
Malheureusement à l’heure actuelle la showa est utilisé par des politiciens pour s’exonérer de leurs crimes de guerre et de leur non-respect du droit international.
Salut, J’apprécie beaucoup les vidéos que tu proposes, mais je pense que ajouter une partie spoiler ou justement tu peux donner et développer plus ton avis sur une œuvre serait vraiment génial. Car ayant déjà souvent vue les films lorsque tu fais les critiques developer les élément de l’intrigue qui ton touché serait juste parfait pour compléter les analyse que tu fais sans spoiler
J'y ai pensé mais je ne le souhaite pas, deja parce que ça me ferait me répéter pour beaucoup, mais également parce que j'apprécie l'exercice du no spoiler, et puis étant farouchement anti spoile je préfère que mes vidéos ne proposent pas cela ☺️ on peut cependant en discuter en com en précisant SPOILERS 😉
Je suis passé à côté du film, pour moi beaucoup moins puissant que La liste de Schindler ou Le fils de Saul. Le film joue sur la connaissance de chacun de la Shoah (par exemple, à un moment on entend au loin un morceau de musique classique qui est utilisée dans le telefilm des années 80 sur la révolte des déportés de Sobibor, et qui etait passée au moment de l'arrivée des trains et du tri des passagers pour éviter les mouvements de panique. Pas sûr que tout le monde ait la référencepour comprendre pourquoi on entend cette musique). Je trouve donc qu'on est sur un film d'auteur qui veut faire comprendre plutôt que montrer l'horreur, mais si il marche sur certains, ce n'est que parce que d'autres avant lui on montré les choses plus frontalement.
Pour moi un film qui part du principe qu'on connait la shoah, je trouve ça pertinent. Parce que tout le monde devrait avoir connaissance de ces horreur dans une société où le devoir de mémoire est bien fait
Le problème c' est de savoir si on peut représenter l' horreur de ce que fut la shoah par un film de fiction sans l ' esthétiser . " La liste de Schlinder " même s' il a fait connaître le sujet dans le monde entier en particulier aux jeunes générations a pour moi raté sa cible . La scène de la douche est une insulte à toutes les personnes qui sont mortes gazées .Et on parle de quelques unes qui ont été sauvées et pas des millions qui ont été portées disparues .
Super vidéo Lily :) J'ai beaucoup moins aimé que toi, je trouve qu'a trop mettre les choses en arrière plan le film passe à coté de ce qu'il essaie de montrer, mais c'est mon avis et je comprends totalement que le travail sur la bande son ai fonctionné sur toi ! Les moments en négatifs m'ont vraiment semblé raté aussi, je comprends ce que le film essaie de faire mais je suis resté en dehors. Toujours aussi intéressant d'entendre ton avis et de voir des vidéos aussi bien argumentés !
Under the skin vaut également le détour tant par son esthétique que son travail sur le son. Et aussi pour l'emploi à contre-courant de Scarlett Johanson.
J'ai pas encore pu voir ce film, mais il me fait penser à cet autre film qui traite (mais de façon bien moins réussie je pense) du sujet de la petite famille de colonel nazi qui vit près d'un camp de la mort, Le Garçon au Pyjama Rayé. Bon en tout cas ta vidéo m'a furieusement donné envie de voir la zone d'intérêt ! Qui a eu deux BAFTA hier d'ailleurs
ca raconte aussi ce mur symbolique qui ne nous montre pas l horreur qui a souvent derrière , nous avons tous a travers les pubs un monde magnifique alors que souvent la realité est si cruelle qu insurpotable ... et les exemples sont trés nombreux que ce soit sur la bouffe les guerres le pouvoir la drogue etc......
j'ai vu wonka et anatomie d'une chute et c'était deux expériences sympa mais différentes. wonka m'a boosté le moral, anatomie d'une chute m'a fait cogité sur une expérience perso... (je t'ennuierai pas avec promis :p ) je ne sais pas pourquoi j'ai fait un paralèlle entre l'handicap du gamin (aveugle) et mon propre handicap psy... et je me suis tordu la tete à créer des repères pour me fondre dans l'historie. car le propos du gosse à selon moi beaucoup joué sur le verdict final. est elle coupable, je ne peux pas le savoir, je dois choisir si la mère est coupable ou non... qu'advient t'il du gosse sans sa mère pour le protéger dans la vie, elle dit qu'elle le protège de l'idée même de se sentir handicapé, mais il l'est et elle est un point fixe de stabilité dans la vie. as t'il choisi qu'elle n'était pas coupable pour ne pas la perdre ? car il ne peux pas savoir se qu'elle a fait ou non... j'ai vécu aussi un drame qui a conduit à un procès et je sais que les enquêteurs, ceux qui jugent sont humains et peuvent se tromper... (mince j'ai dit que je raconterai pas ma vie) bref j'ai fait des paralèle avec ma propre expérience et je cogite encore dessus. @@lily_sennuie merci lily de ta vidéo, ca m'a fait bouger mes fesses pour sortir au ciné au lieu de déprimer à la maison ^^ et ca m'aide à relocaliser mon point de vue sur ce qui est réel. (mon propre handicap)
Je suis pas d'accord avec toi mais je respecte totalement ton avis Je préfère par exemple "le garçon au pyjama rayé !" qui fait la même chose mais qui à la fin va VRAIMENT montrer l'horreur ! Surtout qu'aujourd'hui on retire des monuments aux morts dans certains pays en lien avec la shoah, juste suggérer pour moi, c'est pas suffisant pour faire le travail de mémoire. Mais je comprends que ça puisse suffir pour certains et de réussir à quand même avoir de l'émotion ici. Moi; même en ayant conscience de l'arrière plan j'ai vraiment trouvé le film ennuyeux et ça manque clairement d'une vrie conclusion coup de poing.
Pourquoi vouloir voir la violence nécessairement ? Le fait qu'il la nie est encore plus violent pour moi ! Évidement je me suis également questionné sur l'absence des victimes a l'écran (bien que présentes dans la b.a) mais vu qu'elles n'existent pas pour ces bourreaux de l'ombre et si on veut se projeter dans la vie des dits bourreaux, alors le film se doit de les nier aussi. Jusqu'au moment où leurs reliques viennent hanter le retour de Höss
@@lily_sennuie C'est plus mon style. C'est pour ça que je dis que je comprends ton retour sans le partager car pour moi c'est plus que nécessaire, vouloir la cacher oui, mais là fin aurait du au moins finir avec un gros coup pour ne pas laisser se sentiment qu'il y avait pas grand chose dans le film. Faire montrer notre crainte pour finir avec le choc. Mais c'est mes goûts
J'ai bien aimé aussi "Le garçon au pyjama rayé". C'est adapté d'un livre d'un écrivain britannique. Sauf que ce qui est raconté était impensable et la fin ne s'est jamais produite même si le but de l'auteur est évident (nous montrer l'horreur de la shoah qui aurait pu toucher tout le monde, même l'enfant du responsable du camp.). Personnellement dans La zone d'intérêt, si je comprends ce qu'à voulu montrer le réalisateur, le fait qu'on ne voit rien mais que tout soit hors-champ et perceptible uniquement par les sons, m'a moins bouleversé que la scène de la douche dans La liste de Schindler (que je préfère à ce film). Il reste cependant un film intéressant et original sur le traitement de ce sujet maintes fois abordé, mais honnêtement, je préfère qu'on me montre ce qui se passe.
Salut, merci beaucoup pour ta critique 😊 je n'ai pas envie de le voir 😅 parce que ce n'est pas mon genre de film 😬 mais peut-être qu'un jour 😅 et je sais reconnaître le talent d'un bon réalisateur 😌 À bientôt. 😉🇫🇷👩🥤🐈⬛❤📽🌐🎞😘
Je n'irai pas le voir au cinéma : à la télé oui, seul un soir d'été ou je pourrai aller souffler dans mon jardin pour digérer l'histoire.....mais pas au cinéma.
Avis partagé. Un film qui me hante encore. Juste un mot pour cette imagerie onirique (filmée en négatif) qui met en scène la seule "juste" du film (celle qui sauve les juifs) et qui semble elle aussi remisée à la dimension du déni. Un film sur la banalisation du mal, le concept de Hannah Arendt.
@@doubleodouble0494 Sur un plan symbolique, les pommes qu'elle distribue à l'intention des prisonniers me semble une tentative de leur rendre une humanité piétinée par ailleurs. C'est un geste qui s'adresse à leur âme (que peut une pomme contre les privations et les humiliations ?). Le terme "sauver" est un peu excessif, mais j'imagine que c'est l'intention. Il y a eu des Justes du côté des Allemands, et le film ne les oublie pas. Je voulais juste le souligner.
@@lily_sennuie oui mais c'est pas suffisant à mon goût vu la violence qu'ils ont subis tah l'époque. Après c'est vrai que le travail du son, des cris derrière les murs, les fumées... C'est une idée très forte mais pas suffisante
Je pense que c'est pas le propos du film. Le but ici est de dénoncer l'aliénation des bourreaux pas la souffrance des victimes. Après comme je le dis c'est audacieux de faire un film sur les bourreaux sans montrer les victimes. Mais c'est pertinent pour montrer à quel point pour eux ils n'existent pas
@@lily_sennuie je suis pas forcément d'accord mais ton point de vue est intéressant. En parlant d'aliénation, je ne sais pas si tu es pour où contre les aliénations contemporaines mais ils sortent la quatrième saison de Lol qui rit sort, est-ce que tu vas faire une critique ? J'ai regardé cette nuit, c'est très réussi
En effet, il y a erreur sur les noms ; le directeur du camp était bien Rudolph Höss. Rudolph Hess lui était proche d’Hitler au point de se faire appeler le «Dauphin d’Hitler».
@@mooshimoosh6584 Je suis très calme. Une prof d'Histoire qui ne connaît pas ce sujet, qui n'a pas préparé sa vidéo et qui fait des fautes d'orthographe tous les 3 mots, c'est tout de même assez accablant... Du coup, nous avons mis cette chaîne sous surveillance.
Je relis en ce moment "La mort est mon métier. Je ne me souvenais pas de l'horreur psychologique que cet homme avait vécu jusqu'à son adolescence. L'échec de son éducation et, ensuite, la manière dont le peuple allemand reçoit leurs soldats, après l'armistice de 1918(tout comme les américains après le Vietnam) sont affligeante. Il est bien évident que Hoess a un problème mentale dés le départ. Si je peux, j'irais voir ce film parce que la critique est bien détaillée et passiot.Beaucoup de redites quand même...
Bonjours lily. Il y a un problème dans votre vidéo Les photos que vous avez mise. Ne sont pas les bonnes. Vous avez mise les photos de Rudof Hess. Au lieu de Rudof Hoss Bonne journée et Bonne continuation à vous.
Très bonne critique, j'ai juste tiqué quand tu sembles inclure les enfants dans cette famille de 'taré'? Ils ne sont pas aussi quelque part les victimes matrixés de leurs parents, du système naze, et ne sont peut être pas à mettre sans nuance dans le même sac.
Bien sûr, comme les parents sont sûrement victimes des leurs (une discussion avec la grand mère est édifiante...)et je dis bien qu'ils semblent pas aller bien ...
J'ai trouvé le film profondément artificiel, comme une installation artistique vaine, un procédé de mise en scène malhonnête qui nous dit que la représentation de la Shoa est malsaine et inutile alors que le film passe son temps a la mettre en scène, a faire semblant de la cacher par des effets grossiers faussement subtiles, et un son omniprésent qui nous interdit d'écouter autre chose ,pour finir sur une critique de la muséification de l'histoire et une leçon de morale particulièrement mal venue alors que le film vient exactement de faire une installation artistique autour de Shoa, enfin bref je retourne voir la liste de Schindler....
Moi je l'ai a l'inverse trouve intéressant. Et pourtant je ne suis pas une adepte de l'approche contemporaine. Ce n'est jamais creux ou gratuit mais fort en symbole et en psychologie. Et je ne trouve pas que le film insinue que la représentation de la shoah soit malsaine ou inutile, je pense que le film cherche plutôt a attirer le regard sur ce qui entourait la shoah, le pourquoi elle a pu avoir lieu plus que le comment, un point tout aussi important dans le devoir de mémoire
@@travisplainview1663 Je n'ai pas encore regardé le film, mais ça ressemble effectivement à un exercice de style n'apportant finalement pas grand-chose et pouvant être assez ennuyeux une fois qu'on a compris le concept... Et je me méfie de la mode autour des films A24 depuis quelques années.
Vu deux fois et j'ai trouvé le film trop évident, qu'il ne laissait pas de place à l'interprétation à force d'insister sur le hors champ. C'est très malaisant au départ puis le dispositif devient systématique et prend le pas sur le sujet à mon avis. Et la suresthétisation des scènes de la jeune fille est trop dissonant avec le reste du film. Après le film pousse à la réflexion, est très intéressant à analyser, mais reste trop théorique pour moi.
Mais tout le hors champ est ouvert a l'interprétation, le départ de la mère, les dents, la fin du camp. Il y a énormément qui reste ouvert justement. Après les scène en négatif de la jeune fille je les ai comprise bien plus tard (Cad quand ils dorme, un autre monde allemand résiste en négatif d'eux)
Ce que je voulais dire c'est j'ai eu l'impression d'assister à une démonstration du réalisateur. On comprend très vite où il veux en venir, et en même temps je me suis toujours trouvé à distance, à force de conceptualiser l'horreur et la déshumanisation des victimes. Après la fin arrive quand même à dépasser ce postulat et à nous interroger de manière pertinente.
Tu vois, Lily, je suis tenté de le voir, ça semble adopter un axe très intéressant. Mais tout ce à quoi ça me renvoie, de ce que j'entends, c'est à notre propre situation. A toutes ces personnes qui, ailleurs dans le monde, notamment à Gaza, se font bombarder. Et à toutes ces vidéos d'Israéliens se réjouissant, dansant et chantant à l'idée qu'on ait pu raser toute une région, affirmant qu'il faut tuer tous les Arabes, rêvant des maisons qui seront construites à Gaza, etc. Il n'y a plus trop de tabou sur l'horreur de la Shoah. On se rassure sur notre humanité avec des films sur la Shoah. Il nous permettent de nous indigner. En fait, le tabou, il est ailleurs. Et il dure depuis des décennies. Et que la situation soit complexe n'excuse pas le silence général. Non, tout n'a pas commencé le 7 octobre.
Un commentaire qui flirte quand même pernicieusement avec l’antisémitisme. La situation à Gaza est bien évidemment dramatique, mais prétendre qu’il s’agit d’un tabou et que tout se passe dans le silence général est tout simplement faux et absurde. Et tous les Juifs ne chantent et dansent pas le couteau entre les dents tu sais, il y en a aussi qui manifestent publiquement contre la politique de Netanyahou et qui refusent de servir dans l’armée.
@@lily_sennuie Ai-je dit que ça s'y opposait ? Non. En revanche, je ne t'accuse de rien, mais j'en vois qui n'ont pas conscience que ce film s'applique à la situation actuelle. Ca me rappelle la fable "L'Homme et son image" de La Fontaine.
@@clintwestwood9198 Eh ! tu vas aller me dire où j'ai écrit : "Tous les Juifs !" Je dis "Ces Israéliens", ce qui n'implique pas que je dis "Tous les Israéliens", et que j'implique l'ensemble des Juifs du monde, tout comme on aurait dit "Ces Allemands", sans mettre tous les Allemands dans le même sac. Et je n'ai pas parlé de couteau, donc merci de ne pas faire d'homme de paille, pour me discréditer. Et oui, ne t'en déplaise, il y a un tabou, dans le traitement qui en est fait, il suffit de voir la façon dont on a traité Dominique de Villepin ou Pascal Boniface, et comment on lance des accusations d'antisémitisme assez facilement (tu en es un exemple).
@@jadseif8102 Tu tentes juste de noyer le poisson. Si tu n’as pas mentionné de couteau, tu as par contre bien parlé de Juifs se réjouissant de voir "raser toute une région" et "affirmant qu’il faut tuer tous les Arabes". Et tes propos suggérant une instrumentalisation des films sur la Shoah ("On se rassure sur notre humanité avec des films sur la Shoah. Il nous permettent de nous indigner. En fait, le tabou, il est ailleurs.") sont plus que tendancieux. En résumé, assume tes propos, ou ne les poste pas.
C'est mon avis perso mais pour moi la meilleure façon de percevoir l'horreur nazi sera toujours de montrer le réel. L'utilisation du hors champ est parfaitement intégrée dans ce film et le rend totalement inédit mais malheureusement l'écriture est très pauvre. En ca, j'ai trouvé le film un peu ennuyeux car il n'a pas grand chose à proposer excepté ce dispositif cinématographique intéressant. Ca me fait penser à ces toiles de peinture quasi unicolores de soit disant "grands artistes", mais dont il est bon ton de parler de chef d'œuvre...
Sauf que là il y a énormément de symbolique, d'indices, de moment où le voile s'écarte, ou l'horreur s'entrevoi. Et dans ces moments c'est toute la faiblesse de l'idéologie qui se devoile
@@guigui_rg Glazer a fait un autre choix que motrer, vous voulez montrer, faites le film vous même. Vous commettez l'erreur classique de parler du film que vous auriez voulu voir et pas du filmque vous avez vu.
Attention, Rudolf Höss et sa famille ne vivaient ni dans l’aliénation, ni dans le déni. Au contraire, comme le montre le livre de Robert Merle, ces gens avaient parfaitement conscience de ce qu’ils faisaient et ça ne leur posait aucun problème, tant ils étaient persuadés d’œuvrer pour le bien de leur pays. La Vague, quel navet ce film. Un ratage total, qui n'est crédible à aucun moment dans son analyse de la propagation des systèmes totalitaires.
Ils étaient aliené et dans le déni de l'humanité de leur victime mais ça ne veut pas dire qu'ils étaient dédouané ou inconscients de leurs actes. Ils savent se qu'ils font, a travers leur prisme de valeurs détraqué. C'est ça l'aliénation
@@lily_sennuie L’aliénation constituant la perte du libre arbitre et des libertés, il me semble dangereux d’attribuer cet état à ce genre d’individus : cela induit qu’ils étaient, dans les faits, irresponsables.
@@clintwestwood9198 c'est pas ça l'aliénation, c'est la dépossession de ce que l'on est, de son être essentiel, sa raison d'être, de ses valeurs pour les remplacer par d'autres. Mais ça ne te prive pas de tes capacités décisionnelles
@@lily_sennuie J’en reviens à mon propos initial : en quoi est-ce que cette définition concerne Rudolf Höss ? Les études historiques ne le dépeignent pas comme un individu aliéné par le régime nazi, mais au contraire comme un partisan convaincu, soucieux d’être le plus efficace possible dans sa tâche (c’est lui qui a imposé l’utilisation du Zyklon B). Absolument pas quelqu’un qui a été dépossédé de son être essentiel.
Perso, j'ai beaucoup aimé La vague, même si je comprends qu'on puisse trouver cela un peu rapide dans l'élaboration du totalitarisme, et donc un peu caricatural.
NB ! Confusion entre Rudolph Höss et Rudolph Hess. Dans les images également (peu d'images de Höss d'ailleurs, c'était un homme de l'ombre)
Hess était le "dauphin" de Hitler et Höss le fameux directeur du camp.
A oui 👍
Je pense que la confusion peut venir du fait que dans la traduction française du livre la mort est mon métier, il a était traduit comme Rudolph Hess. Cette confusion m'avait d'ailleurs rendu, à l'époque où j'ai étudié ce livre au collège, difficile le fait de faire plus de recherches sur Höss (sans compter que comme indiqué, en bon homme de l'ombre, il n'y a pas tonnes de sources d'informations à son sujet).
@@shanz7758 Pas d’erreur dans la traduction française, c’est simplement qu’elle utilise une autre graphie pour son nom, à savoir Hoess ("ö" peut s'écrire "oe" en allemand).
@@clintwestwood9198 D'accord, n'ayant jamais fait Allemand j'ignorais cette subtilité. Après je veux bien admettre que le terme d'erreur est peut être abusif, mais quoiqu'il en soit, ça ne change pas grand chose au fait que ça cause une certaine confusion!
J allais te le signaler : Rudolf Höss né le 25.11.1901 était le commandant du camp d' Auschwitz ( celui dont on parle dans le film )
et Rudolf Hess né le 26.04.1994 était le bras droit d' Hitler . Tous les deux ont été reconnus comme criminels nazis d' où peut- être
ta confusion dans les noms .
Ce film m'a mis sur le cul, ça fait une semaine depuis que je l'ai vu et OOF, je l'ai pas encore totalement digéré. C'était très perturbant comme expérience. Voir des gens aussi abominables avoir une vie, un quotidien, aussi banal, aussi normal c'était dingue. C'est clairement des gens que l'on pourrait croiser dans la rue sans penser une seule seconde qu'ils sont responsables d'actes aussi atroces. Mais le pire c'est que cette déconnection empathique totale vis à vis de ce qu'il se passe devant chez eux, est totalement crédible, on pourrait totalement agir ainsi, et cette claque de réalité bien nihiliste comme il faut, ça fait plutôt mal ouais. Je comprends maintenant ce qu'Hannah Arendt entend par la "Banalité du mal" et ce qu'elle a dû ressentir lors du procès d'Adolf Eichmann.
Bref, malgré tout c'est un film intéressant que je reverrai, mais....pas tout de suite, y a certaines scènes qui passent pas encore (celle où on entend les cris des déportés brûlés vif dans les four crématoires alors que cette immonde enflure de Höss, au premier plan, est en train de chiller dans son putain de jardin, celle là elle pique encore.)
Tu es vraiment stupéfiante !! J'adore vraiment tes vidéos, et le générique je kiff graaaaaave, il n'est pas assez long je trouve 😅 elle vient d'ou la musique ?
C'est vraiment du beau travaille et on ressent vraiment ta passion, tu parvient a la transmettre d'une manière très élégante...
Un grand merci a toi, longue vie a toi et ton travaille !!! ☺️😊🙏🏽
Oh merci beaucoup ! J'ai trouvé la musique dans les catalogues libres de droit a l'époque
Merci pour ta critique. Pas vu le film encore mais j’ai hâte de voir l’optique qu’à prit le réalisateur. Au sujet du nom... on a déjà eu une discussion sur Speilberg 😉), il s’agit de Glazer et non Blazer. Par pur hasard j’ai vu son «Under the skin» le mois dernier. Un film étrange mais pas inintéressant avec une Scalett Johansson très investie dans son rôle. Glazer apporte déjà un soin aux sons dans ce film. Avec ce premier film je crois que je serai prêt à voir ce «zone d’intérêt» malgré le traitement glacial. À noter que dans un article l’ingénieur son dit qu’il n’a pas prit de vrais cris d’acteurs ; se sont des mélanges de sons (humains, mécaniques, etc qui font illusions). Sur le plan de l’histoire les alliés connaissaient les rumeurs sur les «camps de la mort» mais ce n’est qu’en août 1944 qu’on a pu avoir des images d’Auschwitz (photos prises par avions). Et si je ne fait pas erreur le personnage que joue R.Fiennes dans «La liste de Schindler» s’inspire de Rudolph Höss (il tirait et tuait au hasard des prisonniers, un exemple de sa cruauté).
J'ai ajouté under thé skin et sexy beast a mes watchlist parce que du coup sa filmographie m'intrigue !
Et pour la prononciation on est en désaccord mais pour l'écrit c'est "Spielberg" (spiel + berg, deux mots allemand) ☺️
@@lily_sennuie J’ai trouvé drôle qu’on ait un autre argument sur les noms ! Oui, j’ai retenu la leçon pour ta prononciation en allemand pour Spielberg ! 😊Pas encore vu «Sexy beast» (je veux voir) mais je crois que c’est un film plus conventionnel. Pour «Under the skin» tout n’est pas expliqué par le réalisateur (quel est le but du personnage de Scarlett, en exemple). Il paraît que son court métrage «The fall» juste avant «zone of interest» est aussi intriguant. J’aime bien les réalisateurs/trices qui tentent des trucs avec le médium cinéma.
Fiennes interprète amon goth dans la liste de Schindler
Bonjour Lily 🙂 avec mon amie nous avons apprécié se film, bien sûr toute cette histoire nous a bouleversé, cette expérience de l idée de l'expérience avec LE SON c'est dément.j ai fermé les yeux pendant un bon moment et me suis concentrée sur le son 😮😢sa à fonctionné sur moi, comment c'est dingue 😡👿👹 à l' époque
Oui le film est fort !
Merci lyli,et prend bien soin de toi ❤️
Wokay, j'ai vu passer ta vidéo à sa sortie et j'avais pas pu prendre le temps de la voir jusque là et... l'autre jour j'ai refini Band of Brothers, et vu ce que raconte le neuvième et avant-dernier épisode, j'pense que je vais pas regarder Zone of Interest hein, j'ai assez pleuré et assez souffert récemment xD
Mais j'pense que je vais regarder le film un jour, quand je serai prêt à l'encaisser (donc pas au milieu de ma période 2GM), parce qu'il a l'air extrêmement intéressant formellement et foncièrement. Merci beaucoup à toi d'avoir fait cette vidéo après avoir eu le courage de regarder ce film très dur.
Du coup tu ne connaissais pas l'histoire des juifs pendant la 2nd guerre mondiale avant Band of Brothers ?
C'est noté. Merci d'avoir précisé ça au monde entier.
Très bonne vidéo, je me retrouve beaucoup dans ta critique. Je ne pense pas le revoir, il fait parti des films qui marquent comme La liste de Schindler (ou la musique joue un grand rôle aussi). Par contre, je pense que je vais quand même l'acheter en bluray pour un jour le faire voir à mes enfants. J'espère que ce film va servir comme support de mémoire et comme outil pédagogique.
Oui un super film pour le travail de mémoire
Vidéo de haut niveau, merci !
Merci à toi 😊
Ce film m'as été déjà recommander il est vraiment important merci pour t9n éclairage
J'espère que tu le verras !
Bonne vidéo ! C'était très intéressant
Merci. Je vais regarder ce film !!
Avec plaisir 😁
merci a toi pour cette nouvelle superbe vidéo , merci beaucoup
Merci à toi 😊
vidéo une nouvelle fois très intéressante et agrable à suivre.
Un grand merci !
Tout a fait d'accord, le plan avec le personnage devant la fenêtre en pleine nuit est incroyable. Je n'ai pas trouvé le film long voir même trop court.
Le plus marquant de tous. Avec la chambre nimbée de rouge
Merci Lily pour cette analyse et je suis entièrement d’accord avec toi sur l’approche intelligente du réalisateur qui d’une part fait appel à notre imagination, pour l’aspect horreur de ce qui se passe derrière le mur, et d’autre part nous montre la vie d’une famille qu’on croirait banale.
Et cette dualité nous est rappelée tout au long du film.
Autre point les images en négatif montrent une jeune fille en train de cacher de la nourriture pour les déportés. Cet aspect inversé de l’image insiste sur le fait qu’elle se comporte á l’opposé des membres de la famille.
Tout a fait !!
Pour les images en négatif, j'ai cru que c'était pris avec une caméra infrarouge pour que l'on voit dans le noir (la nuit). Ensuite, je n'ai pas perçu que les fruits que cueillait la gamine étaient pour les déportés. Donc, je n'ai pas perçu la métaphore de la gamine qui agit en négatif de sa famille. Désolé.
BIRTH & UNDER THE SKIN sont des films qui bousculent notre perception du monde pour la réfléchir dans une violence sociétale qui témoigne d'une réalité souvent dissimulée. BIRTH est une pépite pour son ingénieux propos sur l'Amour. et Under The skin dans sa forme étrange est finalement me semble t il un film féministe et une critique assez édifiante de notre société (ici anglaise) mais sur le comportement humain et masculin en particulier. Et ici, une vision terrifiante de l'Humanité, glaçante mais brillante.
J' ai vu la vague 🌊 et le film de Saül
Très bon les deux
Merci Lily pour ton avis sur ce film, on ne parle jamais assez de l'horreur qu'ont subi les juifs. Ce film fait peu parler de lui donc merci à toi pour cette vidéo !
C'est tellement dommage car le film mérite d'être mis en avant
Malheureusement à l’heure actuelle la showa est utilisé par des politiciens pour s’exonérer de leurs crimes de guerre et de leur non-respect du droit international.
Salut,
J’apprécie beaucoup les vidéos que tu proposes, mais je pense que ajouter une partie spoiler ou justement tu peux donner et développer plus ton avis sur une œuvre serait vraiment génial. Car ayant déjà souvent vue les films lorsque tu fais les critiques developer les élément de l’intrigue qui ton touché serait juste parfait pour compléter les analyse que tu fais sans spoiler
J'y ai pensé mais je ne le souhaite pas, deja parce que ça me ferait me répéter pour beaucoup, mais également parce que j'apprécie l'exercice du no spoiler, et puis étant farouchement anti spoile je préfère que mes vidéos ne proposent pas cela ☺️ on peut cependant en discuter en com en précisant SPOILERS 😉
Je suis passé à côté du film, pour moi beaucoup moins puissant que La liste de Schindler ou Le fils de Saul. Le film joue sur la connaissance de chacun de la Shoah (par exemple, à un moment on entend au loin un morceau de musique classique qui est utilisée dans le telefilm des années 80 sur la révolte des déportés de Sobibor, et qui etait passée au moment de l'arrivée des trains et du tri des passagers pour éviter les mouvements de panique. Pas sûr que tout le monde ait la référencepour comprendre pourquoi on entend cette musique). Je trouve donc qu'on est sur un film d'auteur qui veut faire comprendre plutôt que montrer l'horreur, mais si il marche sur certains, ce n'est que parce que d'autres avant lui on montré les choses plus frontalement.
Pour moi un film qui part du principe qu'on connait la shoah, je trouve ça pertinent. Parce que tout le monde devrait avoir connaissance de ces horreur dans une société où le devoir de mémoire est bien fait
Le problème c' est de savoir si on peut représenter l' horreur de ce que fut la shoah par un film de fiction sans l ' esthétiser .
" La liste de Schlinder " même s' il a fait connaître le sujet dans le monde entier en particulier aux jeunes générations a pour
moi raté sa cible . La scène de la douche est une insulte à toutes les personnes qui sont mortes gazées .Et on parle de quelques
unes qui ont été sauvées et pas des millions qui ont été portées disparues .
Non, s'il marche, c'est parce que la culture mondiale sur la Shoah est développée. Et puis, l'enjeu n'est pas de savoir s'il marche sur les autres...
Super vidéo Lily :)
J'ai beaucoup moins aimé que toi, je trouve qu'a trop mettre les choses en arrière plan le film passe à coté de ce qu'il essaie de montrer, mais c'est mon avis et je comprends totalement que le travail sur la bande son ai fonctionné sur toi !
Les moments en négatifs m'ont vraiment semblé raté aussi, je comprends ce que le film essaie de faire mais je suis resté en dehors.
Toujours aussi intéressant d'entendre ton avis et de voir des vidéos aussi bien argumentés !
Les moments en négatif j'aime l'idée mais c'est trop experimental je trouve
Film non compris. Ce n'est pas ici que vous allez avancer. Allez plutôt écouter le podcast La gêne occasionnée sur le film.
Une critique sur Madame Web, histoire qu'on rigole un peu. Le sonymatic universe ou comment faire des films autour de spiderman sans spiderman.
Chaque chose en son temps je ne l'ai pas encore vu
Under the skin vaut également le détour tant par son esthétique que son travail sur le son. Et aussi pour l'emploi à contre-courant de Scarlett Johanson.
Je le connaissais pas et je l'ai mis sur la watch list il a l'air top
J'ai pas encore pu voir ce film, mais il me fait penser à cet autre film qui traite (mais de façon bien moins réussie je pense) du sujet de la petite famille de colonel nazi qui vit près d'un camp de la mort, Le Garçon au Pyjama Rayé. Bon en tout cas ta vidéo m'a furieusement donné envie de voir la zone d'intérêt ! Qui a eu deux BAFTA hier d'ailleurs
ca raconte aussi ce mur symbolique qui ne nous montre pas l horreur qui a souvent derrière , nous avons tous a travers les pubs un monde magnifique alors que souvent la realité est si cruelle qu insurpotable ...
et les exemples sont trés nombreux que ce soit sur la bouffe les guerres le pouvoir la drogue etc......
Tout a fait, ça fait bien sûr écho au reel
j'aurais aimer le voir mais mon multiplex ne le présente pas, je vais voir l'anatomie d'une chute ce week end.
Ho profite bien !
j'ai vu wonka et anatomie d'une chute et c'était deux expériences sympa mais différentes. wonka m'a boosté le moral, anatomie d'une chute m'a fait cogité sur une expérience perso... (je t'ennuierai pas avec promis :p ) je ne sais pas pourquoi j'ai fait un paralèlle entre l'handicap du gamin (aveugle) et mon propre handicap psy... et je me suis tordu la tete à créer des repères pour me fondre dans l'historie. car le propos du gosse à selon moi beaucoup joué sur le verdict final. est elle coupable, je ne peux pas le savoir, je dois choisir si la mère est coupable ou non... qu'advient t'il du gosse sans sa mère pour le protéger dans la vie, elle dit qu'elle le protège de l'idée même de se sentir handicapé, mais il l'est et elle est un point fixe de stabilité dans la vie. as t'il choisi qu'elle n'était pas coupable pour ne pas la perdre ? car il ne peux pas savoir se qu'elle a fait ou non... j'ai vécu aussi un drame qui a conduit à un procès et je sais que les enquêteurs, ceux qui jugent sont humains et peuvent se tromper... (mince j'ai dit que je raconterai pas ma vie) bref j'ai fait des paralèle avec ma propre expérience et je cogite encore dessus. @@lily_sennuie merci lily de ta vidéo, ca m'a fait bouger mes fesses pour sortir au ciné au lieu de déprimer à la maison ^^ et ca m'aide à relocaliser mon point de vue sur ce qui est réel. (mon propre handicap)
Je suis pas d'accord avec toi mais je respecte totalement ton avis
Je préfère par exemple "le garçon au pyjama rayé !" qui fait la même chose mais qui à la fin va VRAIMENT montrer l'horreur !
Surtout qu'aujourd'hui on retire des monuments aux morts dans certains pays en lien avec la shoah, juste suggérer pour moi, c'est pas suffisant pour faire le travail de mémoire.
Mais je comprends que ça puisse suffir pour certains et de réussir à quand même avoir de l'émotion ici. Moi; même en ayant conscience de l'arrière plan j'ai vraiment trouvé le film ennuyeux et ça manque clairement d'une vrie conclusion coup de poing.
Pourquoi vouloir voir la violence nécessairement ? Le fait qu'il la nie est encore plus violent pour moi !
Évidement je me suis également questionné sur l'absence des victimes a l'écran (bien que présentes dans la b.a) mais vu qu'elles n'existent pas pour ces bourreaux de l'ombre et si on veut se projeter dans la vie des dits bourreaux, alors le film se doit de les nier aussi. Jusqu'au moment où leurs reliques viennent hanter le retour de Höss
@@lily_sennuie C'est plus mon style. C'est pour ça que je dis que je comprends ton retour sans le partager car pour moi c'est plus que nécessaire, vouloir la cacher oui, mais là fin aurait du au moins finir avec un gros coup pour ne pas laisser se sentiment qu'il y avait pas grand chose dans le film. Faire montrer notre crainte pour finir avec le choc. Mais c'est mes goûts
J'ai bien aimé aussi "Le garçon au pyjama rayé". C'est adapté d'un livre d'un écrivain britannique. Sauf que ce qui est raconté était impensable et la fin ne s'est jamais produite même si le but de l'auteur est évident (nous montrer l'horreur de la shoah qui aurait pu toucher tout le monde, même l'enfant du responsable du camp.).
Personnellement dans La zone d'intérêt, si je comprends ce qu'à voulu montrer le réalisateur, le fait qu'on ne voit rien mais que tout soit hors-champ et perceptible uniquement par les sons, m'a moins bouleversé que la scène de la douche dans La liste de Schindler (que je préfère à ce film).
Il reste cependant un film intéressant et original sur le traitement de ce sujet maintes fois abordé, mais honnêtement, je préfère qu'on me montre ce qui se passe.
Ca c'est vraiment le com de quelqu'un qui n'a pas compris le film...
Jonathan Blazer (vive la fatigue)
Salut, merci beaucoup pour ta critique 😊 je n'ai pas envie de le voir 😅 parce que ce n'est pas mon genre de film 😬 mais peut-être qu'un jour 😅 et je sais reconnaître le talent d'un bon réalisateur 😌
À bientôt.
😉🇫🇷👩🥤🐈⬛❤📽🌐🎞😘
Je comprend tout a fait !
Je n'irai pas le voir au cinéma : à la télé oui, seul un soir d'été ou je pourrai aller souffler dans mon jardin pour digérer l'histoire.....mais pas au cinéma.
Je comprends tout à fait !
Je regarderais le film, mais on doit s'emmerder quand même, faut dire la vérité aussi
Avis partagé. Un film qui me hante encore. Juste un mot pour cette imagerie onirique (filmée en négatif) qui met en scène la seule "juste" du film (celle qui sauve les juifs) et qui semble elle aussi remisée à la dimension du déni. Un film sur la banalisation du mal, le concept de Hannah Arendt.
Tout a fait
En quoi la gamine sauve des Juifs ???
@@doubleodouble0494 Sur un plan symbolique, les pommes qu'elle distribue à l'intention des prisonniers me semble une tentative de leur rendre une humanité piétinée par ailleurs. C'est un geste qui s'adresse à leur âme (que peut une pomme contre les privations et les humiliations ?). Le terme "sauver" est un peu excessif, mais j'imagine que c'est l'intention. Il y a eu des Justes du côté des Allemands, et le film ne les oublie pas. Je voulais juste le souligner.
Un film très riche en dialogue mais assez fade et light dans son ensemble qui censure la violence des camps de concentration
Il le censure pas, il le montre au regard de ces familles qui étaient dans le déni de cette violence
@@lily_sennuie oui mais c'est pas suffisant à mon goût vu la violence qu'ils ont subis tah l'époque. Après c'est vrai que le travail du son, des cris derrière les murs, les fumées...
C'est une idée très forte mais pas suffisante
Je pense que c'est pas le propos du film. Le but ici est de dénoncer l'aliénation des bourreaux pas la souffrance des victimes. Après comme je le dis c'est audacieux de faire un film sur les bourreaux sans montrer les victimes. Mais c'est pertinent pour montrer à quel point pour eux ils n'existent pas
@@lily_sennuie je parles de "censure visuel." qui permettrait de pointer du doigt la bêtise monstrueuse du fachisme, de l'extrême droite
@@lily_sennuie je suis pas forcément d'accord mais ton point de vue est intéressant.
En parlant d'aliénation, je ne sais pas si tu es pour où contre les aliénations contemporaines mais ils sortent la quatrième saison de Lol qui rit sort, est-ce que tu vas faire une critique ? J'ai regardé cette nuit, c'est très réussi
Sur la photo c’est pas lui !
En effet, voir le commentaire épinglé ☺️
Aiie rudolph hess n’est’pas rudolph hoss
Oui je me suis trompé dans les photos, méga culpa. Un commentaire epinglé a été mis !
En effet, il y a erreur sur les noms ; le directeur du camp était bien Rudolph Höss. Rudolph Hess lui était proche d’Hitler au point de se faire appeler le «Dauphin d’Hitler».
Oui, ça fait bobo et elle est prof d'Histoire...
@@SabineHecebon calme toi. Le clavier et le correcteur te trahit parfois.
@@mooshimoosh6584 Je suis très calme.
Une prof d'Histoire qui ne connaît pas ce sujet, qui n'a pas préparé sa vidéo et qui fait des fautes d'orthographe tous les 3 mots, c'est tout de même assez accablant... Du coup, nous avons mis cette chaîne sous surveillance.
Je relis en ce moment "La mort est mon métier. Je ne me souvenais pas de l'horreur psychologique que cet homme avait vécu jusqu'à son adolescence. L'échec de son éducation et, ensuite, la manière dont le peuple allemand reçoit leurs soldats, après l'armistice de 1918(tout comme les américains après le Vietnam) sont affligeante. Il est bien évident que Hoess a un problème mentale dés le départ. Si je peux, j'irais voir ce film parce que la critique est bien détaillée et passiot.Beaucoup de redites quand même...
Je crois qu'il est indispensable de voir ce film même si c'est difficile.
Assez d'accord
Oui, parce que les cours d'Histoire et les livres n'existent pas, c'est bien connu.
ça me fait penser à notre gouvernement.
Bonjours lily.
Il y a un problème dans votre vidéo
Les photos que vous avez mise.
Ne sont pas les bonnes.
Vous avez mise les photos de Rudof Hess.
Au lieu de Rudof Hoss
Bonne journée et
Bonne continuation à vous.
Excusez moi.
J'avais pas lu votre rectification.
Merci de l'avoir remarquée ☺️
Très bonne critique, j'ai juste tiqué quand tu sembles inclure les enfants dans cette famille de 'taré'? Ils ne sont pas aussi quelque part les victimes matrixés de leurs parents, du système naze, et ne sont peut être pas à mettre sans nuance dans le même sac.
Bien sûr, comme les parents sont sûrement victimes des leurs (une discussion avec la grand mère est édifiante...)et je dis bien qu'ils semblent pas aller bien ...
Totalement d'accord avec vous. Les enfants ne sont pas responsables des actions des adultes.
J'ai trouvé le film profondément artificiel, comme une installation artistique vaine, un procédé de mise en scène malhonnête qui nous dit que la représentation de la Shoa est malsaine et inutile alors que le film passe son temps a la mettre en scène, a faire semblant de la cacher par des effets grossiers faussement subtiles, et un son omniprésent qui nous interdit d'écouter autre chose ,pour finir sur une critique de la muséification de l'histoire et une leçon de morale particulièrement mal venue alors que le film vient exactement de faire une installation artistique autour de Shoa, enfin bref je retourne voir la liste de Schindler....
Moi je l'ai a l'inverse trouve intéressant. Et pourtant je ne suis pas une adepte de l'approche contemporaine.
Ce n'est jamais creux ou gratuit mais fort en symbole et en psychologie. Et je ne trouve pas que le film insinue que la représentation de la shoah soit malsaine ou inutile, je pense que le film cherche plutôt a attirer le regard sur ce qui entourait la shoah, le pourquoi elle a pu avoir lieu plus que le comment, un point tout aussi important dans le devoir de mémoire
J'ai vu le film et je ne vois pas en quoi la fin est une critique de la muséification de la shoah, ni qu'il y ait une morale à ce film.
@@doubleodouble0494 c'est mon avis, le film n'a simplement pas fonctionné sur moi.
@@travisplainview1663 Je n'ai pas encore regardé le film, mais ça ressemble effectivement à un exercice de style n'apportant finalement pas grand-chose et pouvant être assez ennuyeux une fois qu'on a compris le concept... Et je me méfie de la mode autour des films A24 depuis quelques années.
Vous n'avez pas compris.
Et nous dans quelle propagande et dans quel déni de l'horreur vivons nous ?
Dans le monde des hommes une vie sans horreur et une vie qui a sa part de deni
De quelle propagande et de quel déni parlez-vous ?
Ca c'est la question que suggère le film en arrière-plan. 1er commentaire intelligent ici...
Vu deux fois et j'ai trouvé le film trop évident, qu'il ne laissait pas de place à l'interprétation à force d'insister sur le hors champ. C'est très malaisant au départ puis le dispositif devient systématique et prend le pas sur le sujet à mon avis. Et la suresthétisation des scènes de la jeune fille est trop dissonant avec le reste du film.
Après le film pousse à la réflexion, est très intéressant à analyser, mais reste trop théorique pour moi.
Mais tout le hors champ est ouvert a l'interprétation, le départ de la mère, les dents, la fin du camp. Il y a énormément qui reste ouvert justement.
Après les scène en négatif de la jeune fille je les ai comprise bien plus tard (Cad quand ils dorme, un autre monde allemand résiste en négatif d'eux)
Ce que je voulais dire c'est j'ai eu l'impression d'assister à une démonstration du réalisateur. On comprend très vite où il veux en venir, et en même temps je me suis toujours trouvé à distance, à force de conceptualiser l'horreur et la déshumanisation des victimes. Après la fin arrive quand même à dépasser ce postulat et à nous interroger de manière pertinente.
film pas compris
Merci beaucoup pour cette critique, mais je ne suis pas convaincu que ce film soit pour moi
Chose que je comprends, clairement il est lourd et en plus assez spécial
La banalité du mal.
📽🎬🪖
☺️☺️
Tu vois, Lily, je suis tenté de le voir, ça semble adopter un axe très intéressant. Mais tout ce à quoi ça me renvoie, de ce que j'entends, c'est à notre propre situation. A toutes ces personnes qui, ailleurs dans le monde, notamment à Gaza, se font bombarder. Et à toutes ces vidéos d'Israéliens se réjouissant, dansant et chantant à l'idée qu'on ait pu raser toute une région, affirmant qu'il faut tuer tous les Arabes, rêvant des maisons qui seront construites à Gaza, etc. Il n'y a plus trop de tabou sur l'horreur de la Shoah. On se rassure sur notre humanité avec des films sur la Shoah. Il nous permettent de nous indigner. En fait, le tabou, il est ailleurs. Et il dure depuis des décennies. Et que la situation soit complexe n'excuse pas le silence général. Non, tout n'a pas commencé le 7 octobre.
Et en quoi ce film qui justement dénonce le déni et la dissociation de l'aliénation va a l'encontre de ça ?
Un commentaire qui flirte quand même pernicieusement avec l’antisémitisme. La situation à Gaza est bien évidemment dramatique, mais prétendre qu’il s’agit d’un tabou et que tout se passe dans le silence général est tout simplement faux et absurde. Et tous les Juifs ne chantent et dansent pas le couteau entre les dents tu sais, il y en a aussi qui manifestent publiquement contre la politique de Netanyahou et qui refusent de servir dans l’armée.
@@lily_sennuie Ai-je dit que ça s'y opposait ? Non. En revanche, je ne t'accuse de rien, mais j'en vois qui n'ont pas conscience que ce film s'applique à la situation actuelle. Ca me rappelle la fable "L'Homme et son image" de La Fontaine.
@@clintwestwood9198 Eh ! tu vas aller me dire où j'ai écrit : "Tous les Juifs !" Je dis "Ces Israéliens", ce qui n'implique pas que je dis "Tous les Israéliens", et que j'implique l'ensemble des Juifs du monde, tout comme on aurait dit "Ces Allemands", sans mettre tous les Allemands dans le même sac. Et je n'ai pas parlé de couteau, donc merci de ne pas faire d'homme de paille, pour me discréditer. Et oui, ne t'en déplaise, il y a un tabou, dans le traitement qui en est fait, il suffit de voir la façon dont on a traité Dominique de Villepin ou Pascal Boniface, et comment on lance des accusations d'antisémitisme assez facilement (tu en es un exemple).
@@jadseif8102
Tu tentes juste de noyer le poisson. Si tu n’as pas mentionné de couteau, tu as par contre bien parlé de Juifs se réjouissant de voir "raser toute une région" et "affirmant qu’il faut tuer tous les Arabes".
Et tes propos suggérant une instrumentalisation des films sur la Shoah ("On se rassure sur notre humanité avec des films sur la Shoah. Il nous permettent de nous indigner. En fait, le tabou, il est ailleurs.") sont plus que tendancieux.
En résumé, assume tes propos, ou ne les poste pas.
C'est mon avis perso mais pour moi la meilleure façon de percevoir l'horreur nazi sera toujours de montrer le réel. L'utilisation du hors champ est parfaitement intégrée dans ce film et le rend totalement inédit mais malheureusement l'écriture est très pauvre. En ca, j'ai trouvé le film un peu ennuyeux car il n'a pas grand chose à proposer excepté ce dispositif cinématographique intéressant. Ca me fait penser à ces toiles de peinture quasi unicolores de soit disant "grands artistes", mais dont il est bon ton de parler de chef d'œuvre...
Sauf que là il y a énormément de symbolique, d'indices, de moment où le voile s'écarte, ou l'horreur s'entrevoi. Et dans ces moments c'est toute la faiblesse de l'idéologie qui se devoile
@@lily_sennuieen quoi cela dévoile la faiblesse de l'idéologie ? Qui est une idéologie totalement ignoble évidemment.
faites le film que vous voulez voir.
@@SabineHecebon hein ???
@@guigui_rg Glazer a fait un autre choix que motrer, vous voulez montrer, faites le film vous même.
Vous commettez l'erreur classique de parler du film que vous auriez voulu voir et pas du filmque vous avez vu.
Attention, Rudolf Höss et sa famille ne vivaient ni dans l’aliénation, ni dans le déni. Au contraire, comme le montre le livre de Robert Merle, ces gens avaient parfaitement conscience de ce qu’ils faisaient et ça ne leur posait aucun problème, tant ils étaient persuadés d’œuvrer pour le bien de leur pays.
La Vague, quel navet ce film. Un ratage total, qui n'est crédible à aucun moment dans son analyse de la propagation des systèmes totalitaires.
Ils étaient aliené et dans le déni de l'humanité de leur victime mais ça ne veut pas dire qu'ils étaient dédouané ou inconscients de leurs actes. Ils savent se qu'ils font, a travers leur prisme de valeurs détraqué. C'est ça l'aliénation
@@lily_sennuie L’aliénation constituant la perte du libre arbitre et des libertés, il me semble dangereux d’attribuer cet état à ce genre d’individus : cela induit qu’ils étaient, dans les faits, irresponsables.
@@clintwestwood9198 c'est pas ça l'aliénation, c'est la dépossession de ce que l'on est, de son être essentiel, sa raison d'être, de ses valeurs pour les remplacer par d'autres. Mais ça ne te prive pas de tes capacités décisionnelles
@@lily_sennuie J’en reviens à mon propos initial : en quoi est-ce que cette définition concerne Rudolf Höss ? Les études historiques ne le dépeignent pas comme un individu aliéné par le régime nazi, mais au contraire comme un partisan convaincu, soucieux d’être le plus efficace possible dans sa tâche (c’est lui qui a imposé l’utilisation du Zyklon B). Absolument pas quelqu’un qui a été dépossédé de son être essentiel.
Perso, j'ai beaucoup aimé La vague, même si je comprends qu'on puisse trouver cela un peu rapide dans l'élaboration du totalitarisme, et donc un peu caricatural.