Les fondamentaux du Maraîchage Sol Vivant, par François Mulet
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- Опубліковано 28 вер 2024
- Le 12 novembre 2020 : François Mulet partageait avec les visiteurs du salon professionnel CAP AGROECO, comment comprendre les fondamentaux du maraîchage sol vivant (MSV), construire les nouveaux itinéraires et expérimenter les méthodes et ses retours sur expérience.
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Il est 23 h 30 je finis la vidéo et je n ai pas du tout sommeil. Bravo François pour ce résumé passionnant. Une bonne synthèse de s vidéos précédentes
MERCI POUR VOS EFFORTS POUR AIDER LES GENS A CHANGÉ LEUR VISION DES CHOSES
Je me suis régalé. Un grand merci de partager un tel savoir condensé de plusieurs années de recherche.
Parfois j'ai du mal à vous entendre toujours opposer une agriculture destructrice de sol et des techniques MSV régénératrices de sols mais bon je comprends que ce soit le jeu de parfois simplifier des réalités. J'ai été particulièrement intéressé égoïstement par mon contexte de sol où vous montrez bien qu'un apport de BRF conséquent sur sol très argileux, compacté, n'améliore en rien le sol de départ mais fait juste une couche de compost en surface (dans le meilleur des cas sinon ça minéralise et ça disparaît). ET d'entendre qu'il faut constamment un sol humide, tellement logique même s'il faut se battre contre des fausses idéologies qui vantent un potager sans eau. Et enfin cette disparité de climat, ces avantages en Bretagne, et ces contraintes dans le sud, près de la mer, SI on n'irrigue pas nos sols. Ici du coup j'irrigue et j'ombrage pour rentre au mieux dans cette philosophie de sol vivant. Merci encore.
Saut Oliv' :)
Je pense que tu vois une "simplification des réalités" car tu perds en route le point central du discours.
La clé de voute et la "tête de gondole" de la fertilité du système MSV c'est le ver de terre, et on pourrait voir la production maraichère conséquente au développement de sa population que comme un moyen d'entretenir celle-ci.
J'aime pas plus les choses binaires et dichotomiques que toi je pense mais certaines choses le sont et la stricte réalité c'est qu'un organisme est soit vivant, soit mort (Shrorinder n'aimait pas les ver assurément ^^). A partir de là chaque action que l'on peut faire à un instant T ne peut être jugé que selon 2 issues immédiates : on nuit ou on favorise.
Mais ça ne veut pas dire qu'une destruction ponctuelle ne peut être bénéfique en considérant le temps long, tu l'as bien compris ça dépend de ce que l'on fait après. Ce qui est certain c'est qu'un labour annuel systématique ne peut pas être vu comme une pratique régénératrice des populations de vers et d'autres organismes profitables aux plantes. Opposer ces pratiques sur cet aspect est tout à fait logique et légitime donc selon moi.
@@SebR-FR Merci Seb. Et oui ok que parfois, il faut simplifier en dichotomie. Par contre, je sais pas, comme ça à première vue j'ai un doute sur le fait qu'un labour annuel est destructeur pour le sol (sans nuance). Encore dernièrement, Marc André Selosse a mis en avant de nouvelles données scientifiques sur les populations bactériologiques en sol labouré et non labourée et il n'y a pas photo, la population est multiple dans les sols labourés. MAIS on parle de bactérie et non de champignons ou encore de macro organismes comme les vers de terre. Et puis dans le labour, tu as labour et labour. Labour à 10cm, 20, 30, 40, 50, etc... sous solage ou pas. Là aussi je me suis tapé le rapport agronomique du laboratoire Auréa qui montre que labourer certaines textures de sol permet de mieux texturer ces sols ! Et encore dans cette dernière vidéo de MSV, tu vois clairement qu'un apport massif de BRF n'y fera rien sur un sol très mal texturé, compacté, argileux, Mullet le dit et le montre très bien à l'image. Et encore pire si c'est sous climat méditerranéen avec un sol non constamment humide. Alors labourer dans ces cas là pour intégrer de la M.O ou intégrer de l'oxygène n'est-il pas générateur de vie...? Je ne pourrai jamais avoir un avis tranché tellement il faut de multiples connaissances, biologiques, physiques, chimiques et j'en passe. Alors bêtement je me rattache à l'idée que rien n'est binaire. Et pour revenir à MSV, certaines vidéos sont criantes de binarité. "Je vais prendre une motte de terre dans un champ non labouré, et une dans un champ labouré, et regardez comme c'est bien plus beau dans le champ non labouré". Je suis absolument certain qu'on pourrait faire la même démonstration à l'inverse. J'ai visité bien des potagers motocultés grouillant de vie, et j'ai visité bien des potagers sans travail du sol, complètement à l'agonie. C'est parfois ce qui me dérange, une constante à dégommer l'agriculture et à encenser le non travail du sol. C'est à mon sens très loin d'être aussi simple.
Pour ton contexte de sol, si j'ai bien pigé, il dit que ça ne s'améliore pas SI ce n'est pas intégré au sol au moins dans les premières années qui suivent des gros apports de C.
En gros il faut faire le taff des vers de terre quand on en a pas et après on peut se contenter d'apports plus légers qui vont avoir un contact supérieur avec le sol et avec une population de vdt établis + de l'humidité ça humifie tout seul. Il me semble que c'est ce que tu as fait plus ou moins avec ta grelinette et ton irrigation.
Le labour procure une porosité mécanique bénéfique en plus de désherber efficacement ce c'est pas pour rien que ça s'est développer à ce rythme et bien évidement si il y a une bonne porosité mécanique tout ne meurt pas. Le bilan catastrophique des Bourguignons et son relais partout dans le milieu perma associé aux avancées de l'ACS et de la MSV poussent une tendance qui effectivement n'a pas de mesure. C'est aussi le jeu de UA-cam et de la pédagogie qui tend à montrer ce qui marche (pas les nombreux échecs) et jongle avec la difficulté de simplifier un savoir sans en perdre toutes les aspérités. Le manque de nuances peut faire défaut tu as raison. Tout n'est binaire. Les histoires autour de l’irrigation que tu cites également le démontrent bien en effet.
Il faut quand même garder à l'esprit que les théories d'aujourd'hui mourront peut-être demain, la place des certitudes est mince dans un milieu avec des interactions aussi complexes.
@@Will-sc9xu Tellement en adéquation avec tes propos...
@@LepotagerdOlivier Le labour annuel associé à une faible production de biomasse est destructeur des sols, le labour va faire minéraliser (==bruler) la matière organique et sans couvert végétaux ou apport massif de matière organique, la teneur en matière organique va inexorablement diminuer jusqu'a devenir un désert (sans matière organique, pas d'agrégats, le sol n'a plus de cohésion, du lessivage). Exception faite des rotations ou la prairie est présente pour recharger le sol en vie biologique et matière organique (via fumier de l'élevage, racines, broyage des refus de paturage). Un labour tous les 4 ou 5 ans pour détruire une prairie puis faire du blé et repartir sur une prairie de 5 ans améliore les sols. Mais un labour annuel sur une ferme céréalière en bio sans élevage et/ou sans couvert (ou détruit précocement car nécessité d'un labour puis ressuyage pour semis ou avec plusieurs faux semis en été, et de la herse étrille, du binage) va fortement dégradé les sols (dans un contexte bio).
Pour le maraichage, le travail du sol est en général présent lors de l'apport initial massif de BRF puis la porosité biologique issu de l'intrant brf remplace ce travail du sol initial qui n'a plus besoin d’être fait les années suivantes.
Très souvent les petites surfaces en maraichage ne permettent pas 5 ans de prairies avant un an de légumes. Donc remplacé par des apports massifs de brf.
Des potagers motoculturés fréquemment grouillent effectivement de vie si ils sont submergés de fumier l'hiver ! Mais non réalisable à plus grande échelle de la ferme céréalière.
Les apports massifs de BRF sont techniquement réalisables pour le potager ou le maraichage et règle le problème de la conservation du sol en bio (avec le bâchage) mais pour les céréales, pour l'instant, point de salut en dehors des prairies ou du glyphosate.
merci pour le partage de tant de travail, d'expériences, de connaissances...
Juste extraordinaire. Merci de nous aider à comprendre ces sujets complexes en nous partageant vos réflexions et expériences bien concrètes.
Merci François ! Toujours au top ! Passionnant !
Comme toutes vos vidéos, des conseils qui nous sont très précieux.
Merci Ver de terre Production.
Tout est dit 🙏🏻 très riche d’avoir ce genre de contenu !
Merci pour le partage de connaissance 🙏
Merci pour ce partage indispensable!!
Salut la compagnie. Merci beaucoup pour toutes ses infos de qualités. Personnellement je viens d'être embauché dans le Limbourg Belge (Maastricht) contexte pedo proche de Lille vu qu'on est encore sur la plaine des Flandres.
On a un sol quasiment 95%argile, un taux dhumus a 3% et tout les autres minéraux correct. Il y a de la culture extérieure, sous serre, vigne (sylviopastorale) et angrais vert fauché 2fois par an. On dispose de +/2.000m^2 de cultures et pour améliorer la structure/porosité rt retention d'eau du sol je me demandais s'il était intéressant de faire votre méthode (mélanger du brf en surface et avoir une faim d'azote) ou de creuser les chemins de 15cm et d'y deposer du broyat +travail du sol par la grelinette, apports massifs de compost et paillage de foin en quasi permanence afin de continuer à produire de manière raisonnable. J'ai bien compris que les serres etaient a part et que celles-ci étaient plus simples à améliorer.
Merci d'avance pour votre réponse.
Bisous d'un Belge
Vraiment passionnant ! Merci à VDT production et aux agriculteurs pour tout ce boulot !!
Juste une petite question sur l’interêt de la culture de tomate sur “lombricompost” : les objectifs c’est bien productivité maximisée et développement rapide de la population de ver de terre ?
Parce que c’est hyper intéressant mais ca semble gourmand en intrants et main d’oeuvre. Et si j’ai bien compris on peut reconstituer des populations d’aneciques importantes en 2 à 3 ans et avoir des rendements corrects ?
Vidéo majeure !
C’est clair !!!
Vas-tu utiliser ton broyeur pour broyer quelques branches de chez toi ou de tes voisins pour ton projet de nanomaraichage ??
@@cotenord A 1:04:45, c'est fou, c'est exactement ce que j'ai fait dans mon potager avec mes bacs :D Avec en plus la barrière enterrée comme je le préconise. Comme quoi on en arrive aux mêmes conclusions.
@@cotenord c'est clair qu'il va falloir que je réflechisse à récupérer de la MO ailleurs que dans mon seul jardin.
Oui, à ce moment de la video j’ai tout de suite pensé à tes bacs. C’est une methode de culture qui marche tres bien car j’ai un ami qui la pratique depuis plusieurs années et c’est génial sur tous les aspects (ergonomie, maintenance, prevention adventices etc comme tu le decris dans tes video). Tu es la personne qui en fait le plus la promo et avec cette video de ver de terre production qui est decisive, c’est officiel : le bac est la meilleure manière de cultiver au potager. J’ai réaménagé le nôtre dans cet esprit cette année.
merci pour toutes vos vidéos
Merci
F R A N Ç O I S PRÉSIDENT !!!!
Avec un apport de basalte paramagnétique je remarque que la population de vers de terre explose, pourtant le basalte n'est pas organique et purement minéral et ne se dissout quasi pas au fil des années.
merci infiniment !
Clarification et synthèse, bravo
Sur terre argileuse, prairie, pour faire une couche de dessous à dessus, faut-il :
BRF HERBE PAILLE
ou
HERBE BRF PAILLE
ou
?
1:04:00 cette technique est utilisée par des cannabiculteurs au Canada et aux Etats Unis, en indoor et outdoor. Vous devriez en contacter certains font ca depuis 15 ans
C'est bien beau tout ça mais n'y a t'il pas une limite de ressources à ce système ?
Avec les ressources de bois dont on dispose, peut-on alimenter tous les maraîchers de France sans créer de manquements ?
Comment on fait si les ressources en eau ne permettent pas une irrigation suffisante en été ?
en fait la ressource en bois de taillis est supérieure à ce qu'on imagine par la bonne repousse des cépées, têtards et haies.
en été, je commence à ne cultiver que sur des parcelles à l'ombre l'après midi, ça évite le surplus de sécheresse en période de canicule
avant tout adapte les espèces cultivées, si la ressource en eau ne permet pas cette culture à cette saison alors on ne peut qu'y renoncer pour cette année, ex: du tétragone de nouvelle zélande, sorgho, millet, patate douce? le pourpier, les alliacées, sinon faut faire que du précoce et stockage, planter quelques arbres pour un pare-soleil sur les laitues.
@@noedenisot7270 tout est dit dans votre explication
@@noedenisot7270 d'accord mais n'y a t-il pas d'autres usage pour ce bois (chauffage par exemple) ? Quelqu'un a déjà fait le calcul juste pour voir si c'était faisable ?
Pour ce qui est de cultiver sous les arbres c'est à double tranchant, l'ombre est certe bénéfique mais l'arbre concurrence le légume en eau et il est beaucoup plus fort à ce petit jeu.. n'avez vous pas ce problème ?
Chez moi c'est flagrant, même la prairie manque d'eau près des arbres.
Probablement qu'il y a aussi un coup à jouer avec les industriels de la transformation. Beaucoup de déchets organiques sont brulés alors qu'ils pourraient êtres recyclé.
@@julienpern Oui un sous-solage superficiel permet d'éviter la concurrence avec les racines des arbres pour les cultures herbacées, l'économie en eau peut se faire voir par l'ombrage au moment adéquat, mais c'est vrai que les petites pluies estivales d'orages ne pénètrent quasi jamais sous le feuillage à cette saison. Les arbres prennent de l'eau, énormément, mais ils permettent aussi au sol de la stocker dés fois. L'idéal c'est de ne pas avoir une coupure trop nette de l'hygrométrie du sol à 10cm, une fois sec, c'est sec ! Les arbres fournissent leurs feuilles à l'automne pour les composts et les paillages d'été.
On es vraiment obligé d enfouir la mo ds le sol ?
Est-il vrai que le BRF provenants des déchetteries des villes contient des métaux lourds ?
André Brahami à fait une vidéo sur ce sujet, bien sur la station de compostage présenté est je crois labélisée, donc avec un cahier des charges très stricte. Mais ça peu aider a comprendre et vers quoi se diriger. Voici le lien: ua-cam.com/video/EgU0cJgTyBM/v-deo.html
@@madoki4504 Merci pour cette réponse. Je m'en vais regarder ça !
50 mn et 40 s : on augmente pas le tx de MO de 1% mais de 1 point....
C'est pareil.
@@VerdeTerreProduction et non. Si mon taux MO est de 3% et qu'il augmente de un point il passe à 4 %.
S'il augmente de 1 % il passe à 3, 03 % faites l'expérience.
J'en sui sûr car étant étudiant je m'étais pris un zéro 😨 😂😂😂😨😨😨
Depuis je distingue le point du %. Remarquez les USA ont perdu une fusée avec cette erreur. 😂😂😂 BYE
Dans ce contexte, il s'agit d'une augmentation de +1% de mo.
Oulala je suis perdu entre les champignons, les bactéries fixatrices d'azote, les vers de terre et sûrement plein d'autres choses...qui fait quoi ? à quel moment du cycle ?
Merci
Une des vidéos les plus importantes de UA-cam
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Des vidéos pointues comme on les aime. Ayant un projet de maraichage sur sol vivant c'est pour moi de l'or en barre. Merci
VDTP toujours au top!
Je suis François depuis 2017. Toujours TOP. Il m'a changé la vie... bravo.
Super comme d'habitude, confirme mes points de vue, à suivre...
Merci Ver de terre production 👍.
Merci François, c'était fascinant.
Les quantités d'intrants sont quand même très importantes. Faut trouver des âmes charitables :D
Je sais pourquoi je soutiens chaque mois ver de terre production: ils sont les héros de demain.
Merci
Grand merci pour ces partages, gratuits, à partir de tant d'efforts de travail, qui nous font économiser tant de bêtises, vraiment un trésor ! Amitiés
Merci 1000 fois, c'est dense, c'est à partager
Vidéo fascinante. Très claire.
Wouaw, tellement bien, merci pour votre retour d expérience
Comment expliquer comment des plantes arrivent à pousser sur du gravier avec de l'eau de source, sans apport nutritive? j'ai fait l'expérience avec des haricots sur du gravier de basalte et de l'eau de source de montagne?
Le haricot dispose d'une réserve qui lui permet de démarrer sa croissance. La disponibilité de l'eau, de la lumière et du CO2 de l'air permet la photosynthèse. Selon le milieu, la symbiose avec des rhyzobium peut se mettre en place pour alimenter la plante en azote
@@serraaurelien4999 Super, donc on peut cultiver des haricots sans sol, juste de la roche et de l'eau... et les énergies naturelles amplifiées par les techniques d'électroculture. Dans mon expérience je récolte bien plus de haricots que ce que j'ai semé, ça fait de sacrée réserves sur des générations alors, assez impressionnant si on suit cette logique. Je pense que les théories sur la fertilité sont à corriger vu ces résultats d'expériences. Je vous invite à un test comparatif sur gravier avec des haricots, avec et sans antenne d'électroculture
Pour Résoudre l'eau, y a le système Héliowater.
Tu prends l'eau salè pour la transformer en eau potable avec un champ de héliowater.
T'as une installation avec sa source d'eau nécessaire à son équilibre.
Autonomie d'eau en pompant de l'eau de la mer!!
Très bien ! Beaucoup mieux que certains autres exposés plus anciens. Essai vs expérimentation. Je préfère l essai surtout de la part d un paysan sans la méthode scientifique approuvée. Après il manque toujours un peu de référence sur les mélanges
L'essentiel! Merci de partager vos expériences, sa nous aides (maraîchers en devenir) Merci pour tout ces partages précieux 🙏 continuez!
Et boom! Encore une bombe de savoir. Merci VDTP!
vers 1.10 pas + de 30% de résineux dans le BRF si je me souviens bien.
Super travail François, merci beaucoup ! Juste petit truc, "faire plus fort que la nature.." j dirais "avec la nature pris dans le bon sens du poil, c est à dire la nature Plus l Hommo sapiens = une fonction à tendance exponentielle !" et ce qui a servi à fertiliser là aurait fertiliser là bas, certe de manière moins intensive mais quand même. Il tombe pas encore à l automne l equivalent de 50cm de brf sur les parcelles en agroforesterie ni même dans nos forets. Petite idée sur les anneciques et leur reproduction, j observe un très fort attrait pour les bouses de vache, et j y verrai bien une belle pouponnière pour les futurs générations, ce qui me mets la puce à l oreille: observations, sous chaque bouses qqes grosses galeries plongeantes avec la fuite du vers chaque fois que j en soulève une se mois dernier, rapports C sur N de 30 qui me semble augmenter au fil des jours et à
À l état de "dessèchement" , tout un tas de substances organiques à disposition tout aussi riches que variées, volume de la bouse ! (du "nids")... Qui durcie au séchage:protection !, etc... Bien sûr je pense pas qu ils mettent tout leurs œufs dans le même panier, peut-être des excréments d autres macro faunes, lisières, sous une pierre, troncs,... Évitement des engorgement en eau.. Merci des partages ! La re-évolution est en marche !
Ah oui, J ai soulever une bouse ya 2-3 semaine avec deux gros vers anneciques qui ont plongés dans leur galerie et dans la bouse déjà d un certain nombre de jours j ai vu des petits de même couleurs mais j ai pas cherché dans le détail, il me manquait qqes vidéo de vdtp pour éveiller plus ma curiosité..
J'ai encore rien vu mais je met direct un J'aime !!!
Merci pour vos explications 👍
Salut, dans ses videos M.Bouché dit que la theorie agronomique "orthodoxe" comprend mal le cycle de l'azote. Quelles sont les references biblio pour cette theorie "standard" ?
Laquelle du coup? Ce qu'on appelle le conventionnel?
@@tajinbowie670 Disons la theorie que l'on enseigne dans les ecoles d'inge agronomes.
@@piauengali : la base ce sont les travaux du COMIFER : comifer.asso.fr/fr/publications/les-brochures.html
Notamment les calculs de ferti azotée. Bon, on est vraiment sur du calcul pur et dur, un peu comme ce qu'explique Mulet à partir de la moitié de la vidéo.
Après les écoles d'agro ont toutes un module là dessus dispo sur internet. Là c'est pour SupAgro Montpellier : www.supagro.fr/ress-pepites/matiereorganique/
Et si on regarde bien tout en bas, l'un des superviseurs est Mathieu Archambeaud, rédacteur de TCS entre autres
@@tajinbowie670 Ok merci, je m'en vais lire tout ca !
Merci
Bonjours à tous. J'ai une question , pour avoir la rations du sol pour un maraîchers sans serre, comment faire pour être autonome en matière carbonées ? J'ai vue les vidéos de M.shreiber et il parle de la dégradation du sol avec de l'engrais vert. Quelle engrais ( vert/jaune) peut on implanter dans les parcelles pour ne pas à importer des MO ?
Merci à tous
Pour introduire des ànnecyque faudrai essayer creer un cube vide et fermer en laissant un espace puis irriguer pour leur permettre de s evader
Si le sol est bien bien nourri en matière organique, faut-il encore planter des fixateurs d'azote au détriment de plantes comestibles ? Ou planter que des plantes comestibles mais apporter beaucoup de matière organique ?
sujet passionnant ! Bravo
super merci de partager vos travaux nickel
Merci pour cette vidéo, au top comme d'habitude.
Très intéressant !
Comment expliquer avec cette théorie MSV la fertilité sur les coulées de laves de roche qui se couvre de végétation en 2 à 3 ans à la Réunion par exemple?
Par le climat tropical et la forte disponibilité en minéraux de ces roches.
@@VerdeTerreProduction Donc selon cet argument avec l'ajout de roches volcanique sur un sol ca irait aussi bien que des tonnes de matière organique? Je pense que les 2 sont très complémentaires l'un de l'autre, les deux accélère le rétablissement du sol bien plus vite que chacun séparément, le développement des vers de terre, la vie du sol et la fertilité globale. Il y a aussi de nombreux articles scientifiques sur le sujet, explorer comme vous aimez bien explorer les articles scientifiques....
C'est la porosité de ces roches qui peuvent abriter la biodiversité, l'équivalent d'un sol labouré ou d'un sol vivant. Mieux qu'equivalent car stable puisque ne se tasse pas
@@fredj7372 donc selon cela juste de la roche poreuse sans sol ca va? Comment expliquer que ca pousse aussi sur du basalte en gravier bien massif sans porosité de la roche?
@@electrocultureYannickVD Beaucoup de basaltes sont microporeux. Et par ailleurs une roche rendue à l'état de gravier acquiert un volume bien plus important qui retiendra l'eau et les micro-organismes. Ce que ne pourra pas faire une dalle de granit ni un sol argileux sec qui est comme un béton. Ensuite on pourrait chercher du côté de la disponibilité du carbone de ces roches, pourquoi pas, voir s'il existe des études.
Culte.
Bonjours, je post ça ici en espérant avoir des réponses. On parle d’energie a mettre dans les sols, le bois étant l’un des meilleurs pour ça. Ma question est la suivante :
Serait-il judicieux d’integrer à un sol des oléagineux , pour ma part des pépins de raisin( je travail en distillerie) sachant qu’ils sont très carboné de part leur enveloppe et l’huile qu’ils contiennent.
Bonjour, les champignons adorent les oléagineux. Les oléagineux devraient pouvoir trouver différents usages. Ce sont des carbones liquide.
Merci pour votre réponse je vais faire des essais à petite échelle pour voir l’évolution d’un tel système. Merci pour votre travail passionnant bonne journée.
Un grand merci pour ces vidéos libres d'accès. On apprend énormément. C'est génial !
Petite synthèse de toutes les dernières vidéos, top !