CONTACT #17 | Peut-on éradiquer la pauvreté ? - Esther Duflo (entrevue par Stéphan Bureau)
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- Опубліковано 7 тра 2023
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Depuis sa plus tendre enfance, Esther Duflo aspire à changer le monde. Une manière de s'acquitter d'une dette; elle dit être venue au monde avec une « cuillère d'argent dans la bouche ». Un constat qui peut confiner à la mauvaise conscience. Elle aurait pu choisir d'étudier l'histoire, mais un séjour en Russie lui fait découvrir l'influence qu'exercent les économistes sur les politiciens. L'économie ce sera. À 29 ans, elle enseigne au prestigieux MIT, à 49 elle décroche, avec deux collègues, le Nobel. Une consécration, mais aussi un levier pour celle qui pense qu'il est parfaitement possible d'affecter le cours des choses avec les bonnes idées. Lutte à la pauvreté, présence accrue des femmes en politique, lutte aux changements climatiques, le programme d'Esther Duflo est vaste. Aux détracteurs cyniques, elle répond simplement qu'elle « cultive l'espoir ».
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Cette femme, Esther Duflo, est géniale. Elle l'a ''bien cultivé son jardin''. J'admire son approche de ''briser'' les grandes questions insolubles en petites questions qui elles, suscitent l'espoir d'une résolution. BRAVO pour le Nobel!
Une invitée très brillante mais qui illustre comment on peut faire tout croche tout en faisant le "bien" et ce avec la démarche scientifique.
Qualité incroyable comme entrevue et invitée.
Très intéressant comme sujet. C'est pas pour tous, mais ceux qui aiment se genre de réflexion, voilà.
Joe Rogan peut aller s'asseoir confortablement dans son sauna. Encore une fois, une invité solide, intéressante et qui force le questionnement.
Les mathématiques et les statistiques en matières économiques et sociales comportent tellement de paramètres que les résultats des études randomisées sont extrêmement difficiles à analyser.
Par ailleurs, injecter de l'argent en masse en réduisant la production ne peut que générer de l'inflation que l'on connait actuellement.
Des macroéconomistes ont très bien vu venir la catastrophe économique qu'entraînerait le covidisme : 50 de mes confrères ont même écrit une lettre ouverte conjointe au gouvernement du Québec dans ce sens.
En passant je partage tout à fait la critique de Deaton concernant son prix Nobel ...
Un véritable régal, une fois de plus.
Merci Stéphane ( permettez-moi de vous appeler par votre prénom) C'est une entrevue passionnante et qui inspire de l'espoir et de la confiance dans la classe élite de la société. Madame Duflo est intéressante et admirable par son parcours, son intelligence intellectuelle, par sa simplicité dans le fait de se dire d'une façon tellement naturelle dans ses questionnements, dans son engagement, je dirais face à contribuer dans la mesure de son possible aux multiples problèmes qui se posent et participer à la solution dans ceux qui relèvent de ses compétences.
C'est bien d'avoir des grands projets, mais si vous n'avez pas de financements, aucun ne seraient réalisables. Le nerf de la guerre est toujours l'argent. Qui le détient?
Entendre parler cette remarquable économiste nobellisée de moustiquaires était parfaitement réjouissant!
Belle entrevue que j'ai beaucoup apprécié écouter. Je me dois cependant noter une forme de contradiction. Mme Duflo est experte dans l'application des méthodes des études randomisées contrôlées à des questions sociales, ce qui une approche féconde justement parce que ces phénomènes sont empreints d'une multitude de facteurs confondants que ce modèle méthodologique permet d'équilibrer.
Or lorsqu'elle justifie la politique monétaire inflationniste des pays occidentaux, elle compare la reprise économique entre ceux-ci et les pays en développement. Mais c'est incroyablement difficile de conclure quoi que ce soit en comparant des groupes de pays si différents sur d'innombrables autres facteurs !
Il serait déjà préférable de trouver des pays occidents qui n'ont pas eu la même approche monétaire pendant la pandémie et plutôt comparé leurs reprises économiques. (Je pense à la Suisse, mais y en a-t-il d'autres ?)
En effet, je m'incline devant ses compétences et son intelligence, par contre il me semble qu'elle simplifie la comparaison entre pays à quelques facteurs
Et ben tous les bras cassés qui font de la télé comme vous là vous donnez votre salaire aux pauvres, ça va vite et irradié, sauf que c’est vous qui serez pauvres après
Vraiment pas convaincu ... Je comprends mieux cependant mon étonnement sur ses travaux mais aussi son éthique protestante. Je reste circonspect sur la qualité des normaliens dont la carrière sur autoroute en pilotage automatique me semble tenir sur une belle dissertation faite à l'âge de 20 ans (j'aime bien le "je ne suis pas macroéconomiste" à 23:00 : tu l'a dit bouffie !).
A 15:00, je trouve gonflé de prendre comme exemple de qualité les tests Pfizer fait à l'arrache avec des annonces battues en brèche dès la diffusion du vaccin.
A 26:00 "on n'a pas mis autant d'argent qu'en 2008 pour le COVID " : elle plaisante ? Il ne lui vient pas en tête que les populations ont largement été payés pour rester sur leur canapé et que l'arrêt de la production participe à l’appauvrissement ?