Poulenc : Gloria en sol majeur (Choeur et Orchestre philharmonique de Radio France)
Вставка
- Опубліковано 28 жов 2019
- L'Orchestre philharmonique de Radio France dirigé par Mikko Franck et le Choeur de Radio France interprètent le Gloria de Francis Poulenc. extrait du concert donné le 12 octobre 2019 à l'auditorium de la Maison de la Radio.
Lauren Michelle soprano
Antoine Tamestit alto
Frank Braley piano
Lauren Michelle soprano
Cyril Verhulst ténor
Nicolas Baldeyrou clarinette
Catherine Cournot piano
Chœur de Radio France
Martina Batič chef de chœur
Orchestre Philharmonique de Radio France
Mikko Franck direction
À la mort de son épouse Natalie en 1942, le chef d’orchestre Serge Koussevitzky avait créé à sa mémoire la Koussevitzky Music Foundation qui allait commander de grandes œuvres du XXe siècle comme le Concerto pour orchestre de Bartók, l’opéra Peter Grimes de Britten, la Troisième Symphonie de Copland, le Quatuor à cordes « Ainsi la nuit » de Dutilleux ou la Turangalîla-Symphonie de Messiaen. Installée aux États-Unis, la fondation poursuivit son action de soutien à la création contemporaine après la mort de Koussevitzky en 1951.
C’est ainsi que huit années plus tard, elle proposa d’écrire une nouvelle œuvre à Poulenc, qui composa son Gloria. « D’abord, ils m’ont demandé une symphonie. Je leur ai dit que je n’étais pas fait pour les symphonies. Ensuite, ils m’ont demandé un concerto pour orgue. Je leur ai dit que j’en avais déjà fait un et que je ne voulais pas en écrire un autre. Finalement, ils m’ont dit : “Très bien, alors faites ce que vous voulez“ ! »
Si la mort de son père en 1917 avait éloigné Poulenc du catholicisme de son enfance, celle du compositeur Pierre-Octave Ferroud, tué dans un accident de voiture en 1936, allait le conduire vers un pèlerinage à Rocamadour qui ravivera sa foi, et lui inspirera la première de ses œuvres religieuses, les Litanies à la Vierge noire. Sa dévotion à Marie se retrouvera également dans un Salve Regina, et surtout dans son poignant Stabat Mater écrit à la mémoire du peintre et décorateur Christian Bérard. Auteur en 1937 d’une Messe en sol majeur qui contient comme il se doit un Gloria, le compositeur utilisera la même tonalité dans ce Gloria de 1959 qu’il isole de la messe comme le firent jadis Monteverdi, Vivaldi, Charpentier, Haendel ou Mendelssohn.
Pour Hervé Lacombe, dans le mouvement introductif dont les premières notes semblent citer le début de la Sérénade pour piano de Stravinsky, « ce Dieu siégeant en majesté que représente Poulenc est un Dieu souverain, impressionnant, tel qu’il apparaît dans les représentations de la « Majestas Domini » de l’époque romane […] Le n°2 “Laudamus te“ est plus franchement jubilatoire et les contretemps de l’accompagnement renforcent l’atmosphère populaire. Cette pièce a pu choquer lors de la première parisienne. »
Poulenc écrira à ce sujet : « Mon Gloria […] est une grande symphonie chorale. La deuxième partie a fait scandale. Je me demande pourquoi : j’ai pensé simplement, en l’écrivant, à ces fresques de [Benozzo] Gozzoli où les Anges tirent la langue et aussi à ces graves bénédictins que j’ai vus un jour jouer au football. » Laissant courir sa verve et son imagination, Poulenc fait ici allusion aux fresques du XVe siècle de la Chapelle des Mages au palais Medici-Riccardi de Florence, dans lesquels Gozzoli représente des anges chanteurs dont les bouches ouvertes laissent deviner la langue.
C’est au troisième mouvement, « Domine Deus », que Poulenc fait entrer la soprano. Pour la création à Boston en 1961, le chef français Charles Munch avait choisi Adela Addison, interprète majeure de la scène américaine, et dont le grand public entendait alors la voix au cinéma dans l’adaptation de l’opéra Porgy and Bess des frères Gershwin. Songeant à la soprano italienne Rosanna Carteri qui chanta la création française, Poulenc précisa dans une lettre du 28 juillet 1960 à Leonard Burkat, administrateur artistique de l’orchestre : « La soliste doit avoir la voix exacte de Desdémone [dans l’opéra Otello de Verdi], c’est-à-dire un aigu chaud mais pianissimo. »
Ce Gloria est suffoquant de beauté. Lauren Michelle est très convaincante.
I. Gloria 0:32
II. Laudamus te 3:17
III. Domine Deus 6:25
IV. Domine fili unigenite 10:52
V. Domine Deus, Agnus Dei 12:38
VI. Qui sedes ad dexteram Patris 18:39
¡Bellísima interpretación, muchas gracias!
Soliste : Lauren Michelle, soprano.
Omagoodness, as we say in West Virginia (USA)... I've never heard the final bars of this Mass-movement cantata received with so much reverent silence. This is the most tastefully accompanied performance I've heard in a while, and the avoidance of over-playing (particularly in the winds and brass) makes the balance work perfectly; for once, I don't think OPRF's spiffy sound engineering is the primary reason. Maestro Franck's tempos are blessedly un-draggy and prove that you don't need glacial tempos in the slow movements. Lauren Michelle's un-showy solos are utterly perfect, and yes, she makes them look deceptively easy. The chorus stays in perfect time throughout, and I've never heard a live performance of the Laudamus Te, with its insistent back-beats, come off so cleanly. God bless you all!
Lauren Michelle has a lovely voice and her interpretation of the Poulenc Gloria is excellent.
A little jewel of a work, both deeply profane and profoundly sacred. The shimmering calm of the ending is a uplifting and comforting experience. I think that the soloist felt this, as I fancy those are tears that I see on her face and that she wipes away after the highly charged moment of silence when the work fades a niente. I think the audience felt it too: the auditorium is completely silent.
what a GLORIOUS performance... and HOW I adore this work!!!! Poulenc FOREVER!
What a sparkling gem! Wonderful piece, performed gorgeously! Bravo à tutti!
If ever a work could be said to sum-up the French tradition of timbre, lyricism, poise, elegance and charm (with a little insouciance & melancholie thrown in) it would be this... with just a hint of Stravinsky to further spice the mix. Bravo M. Poulenc!
merveilleuse interprétation et très belle voix solo.
Exquisite singing this early morning in the sacred space between the end of the old year and 2022. Thank you, from my heart, Martha in Maine USA
Thank you for comment Martha !
I've had this as an earworm fragment for weeks now. This performance was the perfect cure!
Quelle merveilleuse interprétation !
La musique adoucit les moeurs, nous a-t-on toujours dit, classique et sacrée, qui plus est. Certains savants connaisseurs, fort critiques, devraient se le rappeler. Et éviter les hurlements quand on nous offre du beau. Alléluia !
Heavenly Poulenc treasure! No one in the composing world like Poulenc.
"Gloria" is one of his best! Beautiful combination of lyric beauty, humor and outright satire!
Poulenc is adverse to deep tragedy, but in his earthy way he bounces his way from heaven to hell and and back to earth in such an entrancing way.
He captures what great choral music should be!
Poulenc wrote two great operas, DIALOGUES DES CARMELITES and LA VOIX HUMAINE, that arguably show that he was hardly "averse to deep tragedy," in the world both of the spirit and of the ego. And what about his STABAT MATER?
@@treesny Oops, you are absolutely right and I am wrong!
there are few moments in music as rapturously beautiful in sound as the last few minutes of this piece!
Domine Deus the HARMONIES! Poulenc saw GOD
If he didn't see God he surely heard the music of heaven.
the chords at the end of the laudamus te blow my mind every time. "LAUDA- LAUDA- LAUDAMUS TE!"
MAGNIFIQUE !!!
A good rule of thumb with the Poulenc Gloria: you should have twice as many choir singers as you do orchestra players. It's a big piece and they're working hard to sing over the orchestra and fill the hall. They did well considering they aren't on risers and are kind of shoved in the back in the dark. This is why choirs need unions too.
Yes! Stunning!
Perfect
This performance is CURTIS material.
Magnifique!
Magnifique interprétation. Malheureusement, il faut lire presque tous les commentaires pour ttrouver le nom de cette émouvante soliste.
Fantastique
lovely
She made me sob!
A revisit for me on vocal study...absolutely exquisite.
It's perfectly.
Very moving - superb musicianship by all - Bravissimo!!!
Superbe, mais c'est scandaleux de ne pas mentionner la soprano Lauren Michelle
J'ai me suis fait la même remarque que vous... Pourquoi ne pas la nommer. Elle est très intéressante. Elle a exactement la voix recherchée, c'est-à-dire « un aigu chaud mais pianissimo »...!
Juste pr y mettre un petit grain à moudre... Le nom de tous les musiciens de l'orchestre et du chœur😉
ça a du être corrigé depuis car c'est écrit en présentation de la vidéo et sur le générique de fin...
Si elle est nommé dans la description, comme tout les autres chanteurs .
@@maximebar2460 oui depuis que nous l’avons signalé.
Un commentaire dans la langue d'origine ....
Mille fois d'accord avec le commentaire de @mezzotenor (final bars ....).
Un bémol laïc pour la conclusion quand même. A secular flat for conclusion though.
Marvellous! On a trivial note, it seems a bit unfair that the singer had to stand all the time, while the conductor gets a seat. I suspect that the spectacular cut of her dress would have been spoilt if she had sat down.
Also I don't think she would have sat even if she was given the opportunity to, as singing while on a chair is very suboptimal for breath control unless you're very upright.
Мы это произведение в хоре поём
C’est Lauren Michelle.
Presse le x pour l’information !
C'est vraiment scandaleux de ne pas dévoiler le nom de cette soprano extraordinaire!
Bonjour, il s'agit de Lauren Michelle (c'est ajouté dans la notice), merci pour votre retour, Cordialement
who is a female violinist sitting next to concertmaster?
her name??
Virginie Buscail
@@jeancharlesrolland
merci
Admirable. Mais cette merveilleuse soprano pourrait prendre une chaise dans les mouvements où elle ne chante pas.
they couldn't have gotten a chair for this poor lady?
Peace for Ukraine and Russia
Qui chante en solo ?
Soliste Lauren Michelle
soliste ,Lauren Michelle
c en latin ?
Trumpet 1 missing notes like in all orchestra
Everybody has a bad day now and then. I'm studying this piece for a performance in about a month, and as the principal trumpet, I'm sweating some of these intervals already.
@@guyjclark That's fair but youd think with an ego like most trumpet players have they wouldnt miss so many notes all the time
Je trouve totalement inadmissible que le nom de la soliste n'apparaisse nulle part. Serait-ce parce qu'elle est noire ?
😂 L'accusation de racisme directe, sans vaseline
Commentaire d abord significatif et ensuite stupide.
Donnez donc son nom !
Is it just me or does this composition sound like sour milk?
It's absolutely just you
ce nul tout sa meme depasser 20k