Sur Insta ou en open mic, les néo-poétesses ouvrent la voix | Tracks | ARTE
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- Опубліковано 20 тра 2024
- A ceux qui cloisonnent le monde littéraire, elles pourraient dire de manger leurs morts. A la place, elles nous invitent à manger leurs mots. Sur Instagram, entre deux verres, au hasard d’un open mic. Une nouvelle scène poétique, très largement féminine, fait tomber les barrières d’un genre littéraire souvent considéré pompeux et élitiste. Elles sont plus cash, plus accessibles, plus crues, sans oublier d’être drôles. De Rim Battal à Yrsa Daley Ward, Tracks part à la rencontre des néo-poétesses qui posent des mots là où on leur a trop souvent dit de se taire.
🖋️ Rim Battal : / rimbattal
🖋️ Yrsa Daley-Ward : / yrsadaleyward
🎤 Mange tes mots : / mange.tes.mots
🖋️ Héloïse Brézillon : / heloisebrezillon
🖋️ Margot Ferrera : / margot_galatee
X et Excès (de Rim Battal) : www.castorastral.com/livre/x-...
La Vie Précieuse (de Yrsa Daley-Ward) : www.editions-lacroisee.fr/liv...
00:00 - Introduction
00:57 - Parler de tout, même de porno
05:04 - Amener la poésie là où elle n’était pas
09:40 - De nouvelles formes de poésie, plus accessibles et ouvertes
13:16 - Le printemps des poétesses
#poésie #poetry #arte
www.arte.tv/fr/videos/116040-...
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Wow trop bien, c'est si important de mettre la lumière sur ce mouvement en plein essor. Ma vision de la poésie a vraiment changé depuis que j'ai rencontré ce petit monde
❤🔥Big love poétesses des temps modernes Merci j' adore tellement
Super reportage ! Ça fait plaisir et ça fait du bien ❤
💘💘💘💘 tant d’amour pour vous 💘💘💘💘
Reportage fort intéressant. Je découvre Yrsa, Kaur. De mon côté je fais du #SLAM-UP...
🔥🔥🔥🔥
C'est génial sociologiquement parlant !
"Une poésie beaucoup moins bourgeoise", mais ce sont des bourgeoises, la bourgeoisie cool comme dit Begeaudeau.
Une déclinaison, une mise a jour "branché" de la bourgeoisie.
Elles vivent à Paris, elles ont le look de" bourgeoise cool citadine de gauche sociétale", le vocabulaire farci d'éléments de langage, les pseudos combats, le vocabulaire, la thune etc...
Oui ce n'est pas la bourgeoisie façon Francois Fillon, la bourgeoisie old school, cul serré, mais plutôt la bourgeoisie façon Arte ou Quotidien, lectrice des Inrocks, Tsugi, elles vont à We Love Green, feuillettent Vogue, mangent bio, gentrifient les quartiers populaires (Belleville, Ménilmontant), car ils sont tellement pittoresques !
Concernant les thèmes de ces poétesses, ils sont on ne peut plus bourgeois cool ! Rien de bien révolutionnaire donc.
Ici, on parle de cul évidemment, de corps et maternité (le féminisme bourgeois oblige.) !
On est bien loin de la lutte des classes, du champ social, non, pas assez chic, pas assez Paris, pas assez coo,l bande de prolos de province, bande de ploucs !
Au moins, peu importent les débats, on parle des poétesses. Donc peut-être on pourra grâce à ça parler des poëtesses non parisiennes, non riches, non neurotypiques… un vaste champ est ouvert.
Au-delà des âmes égarées
Il y a ces amours oubliés
Ces situations désespérées
Les mots qui n'ont pu être dit
Les relations non sauvées
Et ceux qu'ils se sont dit
Espoir d'un amour animé
Les cœurs, eux, désabusés.
Les Français(e)s et cette obsession de ne surtout pas paraître bourgeois(e)s. A en devenir fous/folles/faux/fausses
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Libéré sarkosy
trop bien j'adore les néo concepts j'espère que vous allez parler du néo-sommeil ou la néo-domestication du feu
Merci Arte; elles assurent, elles régalent, c'est cool. Mais, franchement, faut qu'on vous dise : entre poètes un peu expérimentées, votre vidéo est cringe. La poésie n'a jamais été bourgeoise ou plus élitiste que la littérature... Même si l'Education nationale essaye de le faire croire. Surtout, c'est pas en montrant un enregistrement en studio et une soirée dans un bar de Ménilmontant que vous allez montrer que la poésie est pop ! 99% des poètes sont dans la misère et sont peu médiatisés. Mais quand même un peu plus qu'avant : de petites recherches suffisent à trouver leurs traces, sur Internet. Sur l'archive libre "ubuweb" pour la poésie sonore et l'histoire de la poésie performée; sur une infinité de sites, blogs, forums, tous les réseaux depuis leurs débuts; dans la rue et à peu près n'importe quel espace public... #printantifa
oui...enfin.... la poésie n'est pas bourgeoise forcément, (ce n'est d'ailleurs pas ce que dit ce reportage) mais elle est quand même beaucoup moins visible que la littérature, non? Vous dites vous même qu'il faut faire des recherches pour en trouver des traces. Je trouve ça bien qu'on en parle, ne boudons pas notre plaisir, je ne comprends pas pourquoi vous trouvez cela malaisant et je n'ai trouvé aucune arrière pensée dans ces petites pastilles de fraîcheur.
@@chrysis60Le truc malaisant, c'est la méconnaissance évidente de l'histoire de la poésie; ce n'est pas un problème d'arrière-pensée mais un problème de superficialité... Ce n'est pas contre les poétesses choisies mais à propos du cadrage de l'ensemble ("spoken words" plutôt que poésie sonore & perfs; présenter la poésie porno comme nouvelle alors qu'elle existe depuis tjs; cibler le milieu parisien; etc.) Je me fais l'écho d'une conversation bcp moins diplomatique ayant cours sur les réseaux de nombreu·ses poètes et qui, en gros, dénonce le manque de situation du reportage. Oui, c'est frais, je le reconnais mais bcp de mes potes/collègues y voient surtout qq chose de détaché de la réalité...
Bonjour, je suis l'autrice du reportage. Permettez-moi de répondre. La question de la superficialité est intéressante mais je suis très tranquille avec ça car l'intention n'était pas, dans les quinze minutes imparties, de faire une revue exhaustive de l'histoire de la poésie et toutes ses ramifications, mais de montrer en quoi elle peut encore aujourd'hui parler à la jeunesse, ce qui est l'angle de Tracks. Alors oui, tout a toujours existé dans les arts et chaque génération réinvente en permanence des concepts déjà explorés par les précédentes, mais il m'a semblé qu'il y a actuellement un bouillonnement assez réjouissant que j'avais envie de montrer, tout simplement. Bien sûr la poésie a toujours parlé de sexe, mais Rim Battal explore notre rapport à la consommation de vidéos pornos, ce qui offre un nouveau regard, sur ce sujet de société. Personne ne l'a fait comme elle, puisque chaque artiste a un regard unique et forcément "nouveau". Bien sûr, les médias ont un biais de "nouveauté", on cherche à caractériser ce qui est novateur, comme l'irruption de la poésie sur les réseaux sociaux. Je ne le nie pas. Mais ce reportage ne se veut pas objectif: il ne s'agit pas ici d'une thèse universitaire ni d'un documentaire historique mais de poser mon regard, forcément subjectif, forcément incomplet, mais assumé, sur cette scène que je fréquente et que j'ai étudiée. C'est un regard qui peut sembler détaché de la réalité de certains, mais pas de celle des personnes que j'ai pris soin d'interroger. Bien sûr, il a fallu faire des choix, avec différentes contraintes que je vous épargne. Ce n'est pas facile de travailler des sujets si vastes avec autant de matière. Nous aurions effectivement pu aller à Marseille, Lyon ou dans un village, mais nous avons en l'occurrence choisi d'incarner la diversité de ce milieu notamment par Yrsa Daley Ward qui vient d'une petite ville du Nord de l'Angleterre. Et puis les poétesses et poètes qui s'expriment sur instagram comme dans les scènes ouvertes (même parisiennes) ne vivent pas forcément à Paris. (personnellement, je vis en banlieue, suis née à Roubaix, et j'ai entre temps pas mal voyagé et pas que dans des capitales) . Il est d'ailleurs précisé au commentaire que ce genre de scènes existe ailleurs qu'à Paris, bien qu'il faut reconnaitre que la vie poétique y est particulièrement active. Mange Tes Mots est tout de même une référence depuis 6 ans et leur travail mérite d'être salué. Bref, on peut toujours faire mieux et plus complet, mais je n'ai pas à rougir de ce modeste reportage qui n'avait d'autre ambition que de mettre en valeur une partie de la scène poétique actuelle et retranscrire l'enthousiasme qu'elle me procure. Si cela a pu donner envie à quelques jeunes de s'intéresser à ce champ souvent craint, alors c'est tant mieux. Je salue au passage le travail de tous les poètes et poétesses qui oeuvrent depuis des années dans l'ombre à ouvrir le champ poétique. Je n'ai pas vu les échanges sur Facebook mais vous pouvez y partager cette réponse, si elle peut répondre à certaines interrogations. Merci et tant mieux si la poésie débat: c'est qu'elle est bien vivante. En espérant que la joie de créer l'emporte sur les aigreurs. @@PhiPoePsy
@@elisebronsart160Merci pour cette longue réponse ! Oui, elle n'a jamais été aussi vivante ! Ce débat peut être vu comme une suite de ceux suscités par "le printemps des poètes" (que vous avez probablement vu passer, avec tribunes, etc.) J'ai beaucoup fréquenté les milieux poétiques dans les années 2010 (un brin moins récemment) et j'ai l'impression que ce Tracks arrive comme un "too little too late" pour beaucoup de personnes... Ce n'est pas vous qui êtes visée dans les critiques mais plutôt Arte et, plus encore, les principaux médias... Pour finir, j'aimerais aussi préciser qu'en tant que poètes & poétesses, nous sommes des hypersensibles saisis de synesthésies donc les émotions sont vives (ça peut être la colère face à certains privilèges, les injustices,... comme la joie des rencontres). Content d'avoir pu médier/lier certaines conversations ! 🙂
Peut-on être poète aujourd’hui sans être Queer chauve ou Queer chevelu ? Que la poésie se démocratise est une excellente chose ! Qu’elle se fasse le relai publicitaire des grandes enseignes pour encenser l’esprit du temps , non ! Le poète est autre chose que l’homme sandwich du K. Cette poésie est trop militante, trop segmentée, trop orientée pour que j’y souscrive . Des influenceuses qui aguichent avec une prose facile en jouant de vocalises et autres ondulations tendancieuses , certes; des poétesses …mouais. Toutes ne se valent pas ; il doit certainement y avoir dans le lot de belles plumes ( ou de beaux micros , il faut bien que l’image colle à l’époque), je ne le nie pas. Si ce message passe ( ce qui n’est pas certain), il me vaudra certainement ( il y a des attaques tellement prévisibles) l’accusation trop facile de phallocrate. Tout ça parce que je dis que cette poésie pour exister doit d’abord cocher toutes les cases de la bienséance contemporaine voire extrême -contemporaine. Cette « néo-poésie » (rien que cette appellation mériterait d’être interrogée) qu’est-ce sinon une fusion (et dif-fusion) entre Koons et les FEMEN, l’avatar denier cri du K financier , un tentacule de plus sur le marché de l’art. Ainsi donc, pour les néo-cerbères de la poésie, les choses se résumeraient à un débat avorté entre d’un côté les phallocrates et de l’autre les moulocrates. Pour moi , nous en sommes encore à une phase expérimentale de la poésie. Celle-ci ne se pourra dire telle qu’une fois suffisamment consciente de soi, c’est-à-dire déprise du chiqué cosmétique , quand elle n’aura pas besoin de faire l’article, de se placer comme un produit. En un mot quand elle cessera de chanter pour ses maîtres et financeurs.
ptdrrrrrr t'es dans le complot, pète un coup mon reuf, c'est une dinguerie de se donner autant de mal pour paraître intelligent tout en exposant à ce point sa bêtise
@@Kylar75 ah oui, je l’oubliais celle-là ; l’accusation de « complotiste »! Ne manque plus que celle de « facho » ( qui devrait arriver incessamment sous peu) et je serais habillé pour l’hiver prochain. J’attendais ( si j’attendais quelque chose) des critiques plus affûtées. Mais bon. Respire et cesse de voir des complots partout bien qu’il en existe. Pour ma part, mon cœur est assez large pour accepter l’existence des uns et des autres . L’éclectisme qui prévaut dans la nature et que j’épouse par toutes les fibres de mon être me défend de me faire le chantre d’une monoculture.
P.S: je ne suis pas ton « reuf ». Ton nom n’est pas inscrit sur mon livret de famille et mon père bien que doté d’une réputation de Don Juan a veillé à ne pas faire d’enfant dans le dos de ma mère qui, elle, fut d’une fidélité sans tache. Je te prierais donc de te balancer sur d’autres branches que celles de mon arbre généalogique. Merci à toi.
Prolo ? Cest des bourges parisiennes..@@Kylar75
@@alejandrogillick6788 Tu les connais jean-michel bégaudeau ? Le docu présente 1 artiste née au Maroc qui a fait des études de journalisme à Casablanca. Une deuxieme artiste britanique prolo (mère infirmière). Les deux ont des pages wikipédia, suffit de faire 2 clics. Et le troisième tiers est sur une asso bénévole qui donne la parole à toutes les personnes qui le désirent dans un bar. C'est pas parce que t'as compris de travers histoire de ta bêtise qu'il faut la ramener en faisant de grandes analyses sur un sujet que t'as découvert y a 20 minutes