Bonjour Laurent. Merci pour ces distinctions fines et pertinentes. Je me permets d'ajouter ma pierre à l'édifice. Une bonne partie de la confusion vient du fait qu'on utilise le terme besoin en éludant ce qui devrait suivre afin d'être spécifique : besoin pour... En effet, il n'y a pas de besoin en soi. On a besoin d'air pour vivre, besoin d'argent pour acheter quelque chose au supermarché... Si on parle de besoin, en soi, on parle d'une abstraction et donc on est 'hors sol'. Amitiés
Ce que je propose donc dans cette vidéo, c'est que tout ce qui n'est pas "pour vivre" n'est pas un besoin, mais une aspiration ou une envie. Par exemple, la phrase "avoir besoin d'argent pour acheter" pourrait induire dans l'esprit de quelqu'un que l'argent est un besoin, même si c'est pour acheter (et pas pour vivre). Sauf que l'on n'a pas besoin d'acheter (ni de monnaie) ! :) La monnaie et l'achat sont 2 impositions, mais ce ne sont en rien des besoins réels pour un humain.
« Aspiration », j'adore ! J'aurai dû y penser... « avoir de la richesse sémantique enrichie la vie », comme s'est bien dit. Je trouvait qu'il manquait une clarification/« mise en conscience » à propos de l'ambition dans vos vidéos, c'est chose faite (enfin, pour ma pomme). Pour ma part, je mettrai à plat mes propres « aspirations » dès que faire ce peut.
Mon Dieu oui je l'ai vu cette vidéo horrible !!!!, c'est comme si il avait été arraché a un truc essentiel, et le pire ce manque de compréhension, soutien et moquerie , ça me donnais mal au ventre ... Et cette Gravité engendré par cet attachement matériel.... c'est Triste ...et quand j'aperçois comment il est entouré... jlui trouve même l'excuse d'en être arrivé là... Monde Cruel... Merci ton approche m'accompagne à compartimenté c'est pas simple je trouve .Quand tu explique j'aime bien et en plus on a même droit à ce Bonus de chants des oiseaux hihi Super ton partage , c'est clair et concis ,Merci pour ton investissement et ce partage d'idée d'Anne-Cécile fort bien respecter 😊✨🙏 c'est beau ça "Aspirer" j'aime bien c'est le souffle vitale aussi 😉( je taquine je sais que c'est ta démarche de bien mettre de façon Bienveillante a sa place le" besoin" vitale physiologique , les envies, des aspirations de façon distinctes et je viens expret rajouter du vitale dessus hihi !) Lumineusement 🌞✨🙏🌼🤸♀️
Video très très instructive. Je comprends mieux comment les besoins vitaux et les envies à cause de la sémantique peuvent être reconnus par le cerveau et traités par le système emotionnel avec le même état d alerte, Merci beaucoup 👍
Salut Laurent, J'ai une nuance a apporter en proposition a ta vidéo déjà très nuancée mais qui est sûrement "exceptionnelle" selon les cas. Dans ma situation de vie ayant une santé qui m'empêchait littéralement de vivre et d'être libre, il m'a fallu par exemple trouver des activités et des consommations spécifiques pour que mon train de vie soit suffisamment améliorée et vivable pour envisager le minimum en activité de vie possible sans dépendre du monde médical. Pour moi qui ne l'étaient pas avant, exemple je devais porter des couches, faire des lavements tous les 2 jours, prendre des laxatifs etc du a une malformation. Les médecins m'avaient dit que ça serait pour toujours étant enfant et a un moment j'ai "désobéis" aux médecins, famille, sans prévenir pendant l'adolescence et j'ai essayé de trouver des solutions, pour aujourd'hui en arriver a ne dépendre que de "betteraves" a manger tous les midis, et de sport quasi quotidien (musculation) ça avait été un processus très long, plusieurs années pour arriver a un équilibre puisque mon intestin n'est pas innervé du tout, ce qui fait oscillé entre chiasse et constipation. Et du coup dans cet angle là je le vis réellement comme si ma vie dépendait de ça, de ces activités et de ces consommations + hygiène de vie, étant donné que si j'arrête tout je reviens a la situation initiale. Donc je le situerais dans la case besoin vitale car ça a également des conséquences physiques (je peux en mourir), mais d'un autre côté c'est également une aspiration de liberté, du coup je me situerais en amont des aspirations, comme un prérequis pour envisager d'autres aspirations, "un requirement"
La nuance est que, puisque tu dis que tu pourrais mourir de cette situation biologique, alors c'est un besoin d'éviter les conséquences mortelles de cette situation biologique. Par contre, cette situation biologique a AUSSI des conséquences non mortelles et c'est alors une aspiration (avec les sémantiques que je propose) de faire en sorte de t'occuper d'éviter ces AUTRES conséquences. Le mental pourrait faire l'amalgame entre TOUTES les conséquences de cette situation biologique au lieu de les distinguer comme je viens simplement de le faire.
@LaurentMartinez je vois ce que tu veux dire, du coup ça a l'air pertinent de le voir comme une "jauge" a 3 repères comme tu le décris, tout a gauche les envies qui n'ont pas d'effet ni psychologique ni physique, au milieu les aspirations qui ont simplement des conséquences psychologiques, et a l'extrême droite les besoins (qui comme tu dis ont des conséquences physiques puisqu'on peut en mourir) et dans ce champ entre aspirations et besoin il y'a des situations qui ont a la fois des conséquences physiques et psychologiques, et physiques qui peuvent entraîner la mort (l'extrême de la consequence physique). Car en fait dans la conscience que tu donnes sur ce sujet on élude les "conséquences physiques non vitales direct" mais qui pour un humain restent vitales dans bien des situations. Exemple la personne qui n'a pas de jambes ne peut pas survivre si elle doit fuir une catastrophe naturelle, alors du coup le fait qu'elle cherche a améliorer ses conditions pour être souveraine pour prévoir une telle situation (ou même d'autres car finalement dépendre d'autres gens en permanence dans notre societe peut vite conduire a d'autres conséquences tout autant pas souhaitable qui ont des conséquences physiques non mortelles et mortelles) avait t'elle une aspiration a etre autonome ou avait-elle le besoin d'être autonome vu que ça peut a la fois avoir des conséquences physiques mortelles et non mortelles. Dans mon cas par exemple l'ancien mode dans lequel j'étais plus jeune (j'ai oublié de le préciser sur mon précédent commentaire, sorry ahah) c'était mortel si je n'avais pas de traitement, mais ce même traitement avait avait des conséquences physiques sur moi, et au long terme a force d'avoir beaucoup de constipation/diarrhée on abime l'anus qui lui même engendre des infections urinaires etc qui peuvent devenir mortel/très handicapant pour quelqu'un comme moi qui n'a qu'un rein. Et je pense que le fait de scinder les deux comme tu proposes dans ton précédent commentaire n'est pas le plus nuancé dans le sens où c'est indirectement en lien : si j'ai l'aspiration a être souverain et autonome indirectement c'est parce que d'un point de vu santé au long terme c'est néfaste et on peut y voir des conséquences mortelles, c'est les deux en même temps, pas l'un et l'autre et indirectement ça donne une liberté qui est également recherchée comme je disais mais ça reste parce que d'un point de vu physique c'est pas vivable. Ce que je veux surtout nuancer c'est que certaines situations ont des conséquences physiques non mortelles ET psychologiques en même temps qui sont + impactantes que des situations "d'aspiration" qui n'ont que des impacts psychologiques, et je pense pas qu'on puisse mettre dans le même panier les impacts psychologiques et les impacts psychologiques liés à un impact physique tangible qui est factuellement limitant dans le monde sensoriel, c'est + que simplement de l'ordre du mental, puisque dans le cas d'un handicap la personne n'a pas vraiment le choix de vivre physiquement les contraintes de son handicap, donc c'est au-delà d'une aspiration et on le voit bien : les personnes qui ne se résignent pas sur leur santé ont ensuite accès aux envies simple de la vie et ou aspirations quelles n'auraient pas pu envisager avant ce prérequis, donc ca me paraît observable que c'est + impactant qu'une aspiration et qu'à la fois c'est indissociable. Dans mon cas j'avais jamais eu l'envie de pouvoir manger plus régulièrement ce dont j'ai envie avant ça car c'était pas possible, une fois que j'ai amélioré mes conditions j'ai ces envies et je les vis, également j'ai une aspiration a être libre, mais le prérequis pour cette aspiration c'était d'être en capacité d'être souverain sur mes besoins vitaux qui étaient liés à des contraintes physiques qui sont de l'ordre du vital, autrement mes actions pour la liberté n'étaient pas possible a entamer ou même envisager avant ça.
Ou alors ca peut-être une aspiration a avoir accès a bien plus d'aspirations et d'envies, ça paraît aussi pertinent, mais étant donné qu'on peut pas prévoir les conséquences au préalable ou imaginer que ces envies/aspirations soient possible un jour j'ai pas l'impression que ce soit ça
Du coup j'appellerai + ça dès "prérequis" a d'avantages d'aspirations/envies car l'impact physique a des conséquences plus importants que juste psychologique étant donné qu'elle restreint effectivement les possibilités des individus sur ce qu'ils peuvent créer, faire, devenir souverain physiquement etc donc également sur tout le reste qui est + léger et qui sont en l'occurrence les aspirations et envies
"Les mots on en a besoin pour communiquer" (20 ème minute) mais si la communication n'est qu'une envie et non un besoin... comment les mots pourraient-ils être un besoin et non une envie?
Oui, c'est un loupé de ma part. Il y a énormément de réflexes langagiers qui utilisent le mot "besoin" dans tous les sens, dans notre culture. On dirait que nous sommes des enfants avec des tonnes de besoins, pour un oui, pour un non. Le mot "besoin" est dans de nombreuses phrases et expressions habituelles. Ceci dit, ta remarque manque de rigueur pour autant. Je n'ai pas dit que le besoin était la communication, j'ai dit que le besoin était les mots. Les mots ne sont pas non plus spécialement une envie. La communication est certainement une aspiration. Si je m'étais exprimé avec rigueur, j'aurais dît que les mots sont nécessaires à la communication. Ici, avec les mots, la question n'est ni le besoin, ni l'aspiration, ni l'envie. Le vois-tu ? ;)
@Laurent Martinez Ma remarque ne se voulait pas rigoureuse mais plutôt rigolote... ;-) je te rejoins concernant les mots je crois qu'il n'est ni question d'envie ni question de besoin mais plutôt question de moyens. Maintenant si je deviens rigoureuse tu n'as pas dit que les mots étaient le besoin (ce que tu as écrit en me répondant) tu as dit qu'on en avait besoin. Ce qui n'est pas du tout la même chose. Nous n'avons pas besoin d'un besoin. Qu'en penses-tu?
J'écoute tes vidéos avec enthousiasme et j'apprécie beaucoup ton approche matérialiste de la nature humaine. ("Le réel est plus fort que toi!") Je comprends que tu veuilles définir les besoins en contradiction avec les soi-disant besoins suggérés par le capitalisme: argent, travail, consommation, ..etc qui sont, bien sur, les injonctions d'une société perverse et non des besoins primordiaux de l'être humain . Mais cela ressemble à jeter le bébé avec l'eau du bain: même si d'autres ont une mauvaise utilisation du mot besoin, il n'est pas nécessaire de rejeter le terme lui-même. Je pense que la nature humaine est une nature sociale qui engendre des besoins comme la communication, l'entraide et la solidarité, par exemple. Définir les nécessitées humaines sociales et culturelles comme des aspirations pourrait mener à penser qu'elles peuvent être négligées. C'est justement ce que fait le néo-libéralisme qui réduit le minimum vital aux besoins physiologiques!
Maguy, je ne jette rien, je distingue, c'est tout ! :) Il s'agit aussi d'inclure tout le délire de la dépendance affective qui fait que des tas de gens vivent comme existentiels des tas d'aspirations qui n'ont rien d'existentielles. ;)
Confondre ses besoins réels avec des aspirations relationnelles est donc un très grave problème que j'observe depuis 17 ans à aider les humains et c'est pourquoi je propose ce recadrage ! ;)
Bonjour Laurent. Merci pour ces distinctions fines et pertinentes. Je me permets d'ajouter ma pierre à l'édifice. Une bonne partie de la confusion vient du fait qu'on utilise le terme besoin en éludant ce qui devrait suivre afin d'être spécifique : besoin pour... En effet, il n'y a pas de besoin en soi. On a besoin d'air pour vivre, besoin d'argent pour acheter quelque chose au supermarché... Si on parle de besoin, en soi, on parle d'une abstraction et donc on est 'hors sol'. Amitiés
Ce que je propose donc dans cette vidéo, c'est que tout ce qui n'est pas "pour vivre" n'est pas un besoin, mais une aspiration ou une envie.
Par exemple, la phrase "avoir besoin d'argent pour acheter" pourrait induire dans l'esprit de quelqu'un que l'argent est un besoin, même si c'est pour acheter (et pas pour vivre). Sauf que l'on n'a pas besoin d'acheter (ni de monnaie) ! :) La monnaie et l'achat sont 2 impositions, mais ce ne sont en rien des besoins réels pour un humain.
« Aspiration », j'adore ! J'aurai dû y penser... « avoir de la richesse sémantique enrichie la vie », comme s'est bien dit. Je trouvait qu'il manquait une clarification/« mise en conscience » à propos de l'ambition dans vos vidéos, c'est chose faite (enfin, pour ma pomme). Pour ma part, je mettrai à plat mes propres « aspirations » dès que faire ce peut.
Heureuses aspirations à toi ! ;)
Mon Dieu oui je l'ai vu cette vidéo horrible !!!!, c'est comme si il avait été arraché a un truc essentiel, et le pire ce manque de compréhension, soutien et moquerie , ça me donnais mal au ventre ... Et cette Gravité engendré par cet attachement matériel....
c'est Triste ...et quand j'aperçois comment il est entouré... jlui trouve même l'excuse d'en être arrivé là... Monde Cruel...
Merci ton approche m'accompagne à compartimenté c'est pas simple je trouve .Quand tu explique j'aime bien et en plus on a même droit à ce Bonus de chants des oiseaux hihi
Super ton partage , c'est clair et concis ,Merci pour ton investissement et ce partage d'idée d'Anne-Cécile fort bien respecter 😊✨🙏 c'est beau ça "Aspirer" j'aime bien c'est le souffle vitale aussi 😉( je taquine je sais que c'est ta démarche de bien mettre de façon Bienveillante a sa place le" besoin" vitale physiologique , les envies, des aspirations de façon distinctes et je viens expret rajouter du vitale dessus hihi !)
Lumineusement 🌞✨🙏🌼🤸♀️
Bienvenue ! ;)
Video très très instructive. Je comprends mieux comment les besoins vitaux et les envies à cause de la sémantique peuvent être reconnus par le cerveau et traités par le système emotionnel avec le même état d alerte,
Merci beaucoup 👍
C'est ça ! Nous n'avons pas assez conscience de l'impact de nos concepts sur nos réflexes comportementaux et émotionnels. :)
Salut Laurent,
J'ai une nuance a apporter en proposition a ta vidéo déjà très nuancée mais qui est sûrement "exceptionnelle" selon les cas.
Dans ma situation de vie ayant une santé qui m'empêchait littéralement de vivre et d'être libre, il m'a fallu par exemple trouver des activités et des consommations spécifiques pour que mon train de vie soit suffisamment améliorée et vivable pour envisager le minimum en activité de vie possible sans dépendre du monde médical. Pour moi qui ne l'étaient pas avant, exemple je devais porter des couches, faire des lavements tous les 2 jours, prendre des laxatifs etc du a une malformation. Les médecins m'avaient dit que ça serait pour toujours étant enfant et a un moment j'ai "désobéis" aux médecins, famille, sans prévenir pendant l'adolescence et j'ai essayé de trouver des solutions, pour aujourd'hui en arriver a ne dépendre que de "betteraves" a manger tous les midis, et de sport quasi quotidien (musculation) ça avait été un processus très long, plusieurs années pour arriver a un équilibre puisque mon intestin n'est pas innervé du tout, ce qui fait oscillé entre chiasse et constipation. Et du coup dans cet angle là je le vis réellement comme si ma vie dépendait de ça, de ces activités et de ces consommations + hygiène de vie, étant donné que si j'arrête tout je reviens a la situation initiale. Donc je le situerais dans la case besoin vitale car ça a également des conséquences physiques (je peux en mourir), mais d'un autre côté c'est également une aspiration de liberté, du coup je me situerais en amont des aspirations, comme un prérequis pour envisager d'autres aspirations, "un requirement"
Quel est ton avis sur cet exemple ?
La nuance est que, puisque tu dis que tu pourrais mourir de cette situation biologique, alors c'est un besoin d'éviter les conséquences mortelles de cette situation biologique.
Par contre, cette situation biologique a AUSSI des conséquences non mortelles et c'est alors une aspiration (avec les sémantiques que je propose) de faire en sorte de t'occuper d'éviter ces AUTRES conséquences.
Le mental pourrait faire l'amalgame entre TOUTES les conséquences de cette situation biologique au lieu de les distinguer comme je viens simplement de le faire.
@LaurentMartinez je vois ce que tu veux dire, du coup ça a l'air pertinent de le voir comme une "jauge" a 3 repères comme tu le décris, tout a gauche les envies qui n'ont pas d'effet ni psychologique ni physique, au milieu les aspirations qui ont simplement des conséquences psychologiques, et a l'extrême droite les besoins (qui comme tu dis ont des conséquences physiques puisqu'on peut en mourir) et dans ce champ entre aspirations et besoin il y'a des situations qui ont a la fois des conséquences physiques et psychologiques, et physiques qui peuvent entraîner la mort (l'extrême de la consequence physique).
Car en fait dans la conscience que tu donnes sur ce sujet on élude les "conséquences physiques non vitales direct" mais qui pour un humain restent vitales dans bien des situations.
Exemple la personne qui n'a pas de jambes ne peut pas survivre si elle doit fuir une catastrophe naturelle, alors du coup le fait qu'elle cherche a améliorer ses conditions pour être souveraine pour prévoir une telle situation (ou même d'autres car finalement dépendre d'autres gens en permanence dans notre societe peut vite conduire a d'autres conséquences tout autant pas souhaitable qui ont des conséquences physiques non mortelles et mortelles) avait t'elle une aspiration a etre autonome ou avait-elle le besoin d'être autonome vu que ça peut a la fois avoir des conséquences physiques mortelles et non mortelles.
Dans mon cas par exemple l'ancien mode dans lequel j'étais plus jeune (j'ai oublié de le préciser sur mon précédent commentaire, sorry ahah) c'était mortel si je n'avais pas de traitement, mais ce même traitement avait avait des conséquences physiques sur moi, et au long terme a force d'avoir beaucoup de constipation/diarrhée on abime l'anus qui lui même engendre des infections urinaires etc qui peuvent devenir mortel/très handicapant pour quelqu'un comme moi qui n'a qu'un rein.
Et je pense que le fait de scinder les deux comme tu proposes dans ton précédent commentaire n'est pas le plus nuancé dans le sens où c'est indirectement en lien : si j'ai l'aspiration a être souverain et autonome indirectement c'est parce que d'un point de vu santé au long terme c'est néfaste et on peut y voir des conséquences mortelles, c'est les deux en même temps, pas l'un et l'autre et indirectement ça donne une liberté qui est également recherchée comme je disais mais ça reste parce que d'un point de vu physique c'est pas vivable.
Ce que je veux surtout nuancer c'est que certaines situations ont des conséquences physiques non mortelles ET psychologiques en même temps qui sont + impactantes que des situations "d'aspiration" qui n'ont que des impacts psychologiques, et je pense pas qu'on puisse mettre dans le même panier les impacts psychologiques et les impacts psychologiques liés à un impact physique tangible qui est factuellement limitant dans le monde sensoriel, c'est + que simplement de l'ordre du mental, puisque dans le cas d'un handicap la personne n'a pas vraiment le choix de vivre physiquement les contraintes de son handicap, donc c'est au-delà d'une aspiration et on le voit bien : les personnes qui ne se résignent pas sur leur santé ont ensuite accès aux envies simple de la vie et ou aspirations quelles n'auraient pas pu envisager avant ce prérequis, donc ca me paraît observable que c'est + impactant qu'une aspiration et qu'à la fois c'est indissociable.
Dans mon cas j'avais jamais eu l'envie de pouvoir manger plus régulièrement ce dont j'ai envie avant ça car c'était pas possible, une fois que j'ai amélioré mes conditions j'ai ces envies et je les vis, également j'ai une aspiration a être libre, mais le prérequis pour cette aspiration c'était d'être en capacité d'être souverain sur mes besoins vitaux qui étaient liés à des contraintes physiques qui sont de l'ordre du vital, autrement mes actions pour la liberté n'étaient pas possible a entamer ou même envisager avant ça.
Ou alors ca peut-être une aspiration a avoir accès a bien plus d'aspirations et d'envies, ça paraît aussi pertinent, mais étant donné qu'on peut pas prévoir les conséquences au préalable ou imaginer que ces envies/aspirations soient possible un jour j'ai pas l'impression que ce soit ça
Du coup j'appellerai + ça dès "prérequis" a d'avantages d'aspirations/envies car l'impact physique a des conséquences plus importants que juste psychologique étant donné qu'elle restreint effectivement les possibilités des individus sur ce qu'ils peuvent créer, faire, devenir souverain physiquement etc donc également sur tout le reste qui est + léger et qui sont en l'occurrence les aspirations et envies
"Les mots on en a besoin pour communiquer" (20 ème minute) mais si la communication n'est qu'une envie et non un besoin... comment les mots pourraient-ils être un besoin et non une envie?
Oui, c'est un loupé de ma part. Il y a énormément de réflexes langagiers qui utilisent le mot "besoin" dans tous les sens, dans notre culture. On dirait que nous sommes des enfants avec des tonnes de besoins, pour un oui, pour un non. Le mot "besoin" est dans de nombreuses phrases et expressions habituelles.
Ceci dit, ta remarque manque de rigueur pour autant. Je n'ai pas dit que le besoin était la communication, j'ai dit que le besoin était les mots. Les mots ne sont pas non plus spécialement une envie. La communication est certainement une aspiration. Si je m'étais exprimé avec rigueur, j'aurais dît que les mots sont nécessaires à la communication. Ici, avec les mots, la question n'est ni le besoin, ni l'aspiration, ni l'envie. Le vois-tu ? ;)
@@LaurentMartinez avant de pouvoir te répondre, je préfère éclairer un point. Je n'ai pas écrit que tu avais dit que le besoin était la communication.
@Laurent Martinez
Ma remarque ne se voulait pas rigoureuse mais plutôt rigolote... ;-) je te rejoins concernant les mots je crois qu'il n'est ni question d'envie ni question de besoin mais plutôt question de moyens.
Maintenant si je deviens rigoureuse tu n'as pas dit que les mots étaient le besoin (ce que tu as écrit en me répondant) tu as dit qu'on en avait besoin. Ce qui n'est pas du tout la même chose. Nous n'avons pas besoin d'un besoin.
Qu'en penses-tu?
J'écoute tes vidéos avec enthousiasme et j'apprécie beaucoup ton approche matérialiste de la nature humaine. ("Le réel est plus fort que toi!") Je comprends que tu veuilles définir les besoins en contradiction avec les soi-disant besoins suggérés par le capitalisme: argent, travail, consommation, ..etc qui sont, bien sur, les injonctions d'une société perverse et non des besoins primordiaux de l'être humain . Mais cela ressemble à jeter le bébé avec l'eau du bain: même si d'autres ont une mauvaise utilisation du mot besoin, il n'est pas nécessaire de rejeter le terme lui-même. Je pense que la nature humaine est une nature sociale qui engendre des besoins comme la communication, l'entraide et la solidarité, par exemple. Définir les nécessitées humaines sociales et culturelles comme des aspirations pourrait mener à penser qu'elles peuvent être négligées. C'est justement ce que fait le néo-libéralisme qui réduit le minimum vital aux besoins physiologiques!
Maguy, je ne jette rien, je distingue, c'est tout ! :) Il s'agit aussi d'inclure tout le délire de la dépendance affective qui fait que des tas de gens vivent comme existentiels des tas d'aspirations qui n'ont rien d'existentielles. ;)
@@LaurentMartinez oui, sur ce dernier point je suis d'accord avec toi.
Confondre ses besoins réels avec des aspirations relationnelles est donc un très grave problème que j'observe depuis 17 ans à aider les humains et c'est pourquoi je propose ce recadrage ! ;)