Ahhh oui ça m'a plu! Merci les garçons! Je me permet une mini inspiration en vous écoutant. Je crois q c est de Daniel Kanneman...a moi ça me "cale bien": "L'intuition, en fait, c est notre experience personelle avec l objet en question et n a ríen a voir avec quelque chose d'esotherique".
C'est naïf, ce que je vais dire là, ou essayer de dire. Mais quand tu parles, Hendrik, de faire prendre conscience de nos limites, est-ce que, sans poser forcément d'étiquettes, cerner un peu plus son fonctionnement, sa structure, sans parler d'étiquettes (oui, on n'est pas des colis postaux :) ne peut pas aider à se défaire le plus possible d'un schéma installé dans l'enfance ? Imaginons qu'un ou une enfant n'a pu survivre qu'en se soumettant, se faire la chose de ou des autres, sa défense, obsolète, était pourtant la seule réaction qu'il a pu mettre en oeuvre parce qu'un aucun choix ne lui était laissé. On peut même se demander dans quelle mesure c'était un "choix" mais plutôt ce qu'on lui a imposé d'être ou de ne pas être. Parlant de l'hystérie, Christiane Olivier disait que l'hystérique s'identifiait au désir de l'autre. Je ne sais pas si elle a tort ou pas mais lorsqu'il y a eu une emprise extrême, le rapport à l'autre se fait dans la domination/soumission et tout le problème vient que ce fonctionnement perdure dans le temps, plus cruellement lorsqu'il y a eu un ou des traumatismes sidérants pour l'enfant. Ce que la psychanalyse appelle, je pense, la répétition. Quand on a aucune conscience de la façon dont on a été construit/déconstruit, avoir ne serait-ce qu'une vague idée des mécanismes défensifs/imposés qui se sont mis en place, est-ce que ça ne peut pas faire partie du processus thérapeutique, permettre, au moins un peu, d'aider à se "visualiser" ? Pour m'exprimer autrement, imaginons un piège dont on voudrait se défaire, ne faut-il pas d'abord en comprendre le mécanisme pour s'en libérer ? Sinon, faire comment ? Un loup prêt à se manger la patte entraîne une amputation un peu regrettable et radicale. Mais ce n'était peut-être pas le sujet que tu abordais. J'ai essayé d'être claire mais je doute d'y être arrivée ! :)
Ahhh oui ça m'a plu! Merci les garçons! Je me permet une mini inspiration en vous écoutant. Je crois q c est de Daniel Kanneman...a moi ça me "cale bien": "L'intuition, en fait, c est notre experience personelle avec l objet en question et n a ríen a voir avec quelque chose d'esotherique".
Pour aller plus loin : ua-cam.com/video/Y0wY4eyhqUk/v-deo.html
Moi j approuve la Franchise, oui c est utile de savoir qu on est obsessionnel justement pour que l on arrête de s obsessionner sur certains sujets.
Eh oui la prise de conscience : c'est certainement le phénomène commun a toute psychothérapie efficiente !
Super. Et ce petit son rocky là "psychothérapy" il sort d'ou ? aha
Haha ! C'est bon hein ?
C'est une reprise des Ramones par Skid Row : ua-cam.com/video/utTYOcULe_Y/v-deo.htmlsi=0bXq-UovT2Pt_Trm
C'est naïf, ce que je vais dire là, ou essayer de dire. Mais quand tu parles, Hendrik, de faire prendre conscience de nos limites, est-ce que, sans poser forcément d'étiquettes, cerner un peu plus son fonctionnement, sa structure, sans parler d'étiquettes (oui, on n'est pas des colis postaux :) ne peut pas aider à se défaire le plus possible d'un schéma installé dans l'enfance ? Imaginons qu'un ou une enfant n'a pu survivre qu'en se soumettant, se faire la chose de ou des autres, sa défense, obsolète, était pourtant la seule réaction qu'il a pu mettre en oeuvre parce qu'un aucun choix ne lui était laissé. On peut même se demander dans quelle mesure c'était un "choix" mais plutôt ce qu'on lui a imposé d'être ou de ne pas être. Parlant de l'hystérie, Christiane Olivier disait que l'hystérique s'identifiait au désir de l'autre. Je ne sais pas si elle a tort ou pas mais lorsqu'il y a eu une emprise extrême, le rapport à l'autre se fait dans la domination/soumission et tout le problème vient que ce fonctionnement perdure dans le temps, plus cruellement lorsqu'il y a eu un ou des traumatismes sidérants pour l'enfant. Ce que la psychanalyse appelle, je pense, la répétition. Quand on a aucune conscience de la façon dont on a été construit/déconstruit, avoir ne serait-ce qu'une vague idée des mécanismes défensifs/imposés qui se sont mis en place, est-ce que ça ne peut pas faire partie du processus thérapeutique, permettre, au moins un peu, d'aider à se "visualiser" ? Pour m'exprimer autrement, imaginons un piège dont on voudrait se défaire, ne faut-il pas d'abord en comprendre le mécanisme pour s'en libérer ? Sinon, faire comment ? Un loup prêt à se manger la patte entraîne une amputation un peu regrettable et radicale. Mais ce n'était peut-être pas le sujet que tu abordais. J'ai essayé d'être claire mais je doute d'y être arrivée ! :)
Moi je n'ai pas tout compris mais ça ne veut pas forcément dire que ce n'est pas clair !
En gros, il parle de la thérapie des schémas de Jeffrey Young.