Les idéologies sont-elles vraiment dépassées ? / Politikon #8

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  • Опубліковано 21 вер 2024
  • Dans cet épisode, on s'interroge sur ce qu'est une idéologie et si on peut vraiment prétendre, comme on a pu le faire, que les idéologies sont dépassées. On va se demander aussi si on serait tous un peu idéologues sans le savoir ! A dérouler ! :)
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    BIBLIOGRAPHIE
    Bell Daniel, La fin des idéologies, PUF, 1997.
    Boudon Raymond, L’idéologie ou l’origine des idées reçues, Seuil, 1986.
    Geertz Clifford, “Ideology as a cultural system”, o, D. Apster (dir.), Ideology and Discontent, The Free Press of Glenco, 1964.
    Fukuyama Francis, La fin de l’histoire ou le dernier homme, Flammarion, 1992.
    Mannheim Karl, Idéologie et utopie, MSH, 2006.
    Marx Karl, Friedrich Engels, L’idéologie allemande, Les Editions Sociales, 2014.
    Ricoeur Paul, L’idéologie et l’utopie, Points, 2016.
    Olivier Voirol, « Idéologie : concept culturaliste et concept critique », Actuel Marx 2008/1 (n° 43), p. 62-78.
    -----------------------------------------------------------------------------
    Une partie des images utilisées provient de Wikimedia Commons.
    Les musiques sont soit des morceaux tiers libres de droit ou des compositions originales réalisées par mes soins (générique de début et de fin notamment).

КОМЕНТАРІ • 135

  • @QuestionsdHistoire
    @QuestionsdHistoire 7 років тому +43

    Du miel intellectuel... mon cerveau chauffe comme jamais à chaque visionnage de tes vidéos (et c'est tant mieux). Un grand bravo !

    • @Politikon_
      @Politikon_  7 років тому +3

      merci bien !

    • @juste_mesure
      @juste_mesure 7 років тому +1

      Du miel même dans le format : on a peur de saturer, mais on a pas tant affaire à de la monotonie qu'à de la douceur.

    • @anarkiss
      @anarkiss 7 років тому +1

      P A R E I L
      ça dégomme, j’ai furieusement envie de réouvrir plein de bouquins merci à toi !!!!!

  • @SimonClc
    @SimonClc 7 років тому +33

    Je me joins à d'autres commentateurs pour t'inciter à continuer ton très bon travail ! J'ai toujours beaucoup de plaisir à écouter ces explications posées, et je ne dirai pas objectives car on voit bien que c'est une bêtise, mais en tout cas loyales. Bonne continuation !

  • @penseespersonnelles5116
    @penseespersonnelles5116 Рік тому +1

    Cette chaîne est d'intérêt public. C'est super de voir ça sur UA-cam ! Même pour les gens formés en philo!

  • @Palak1505
    @Palak1505 7 років тому +75

    "La fin des idéologies" est une idéologie

    • @juste_mesure
      @juste_mesure 7 років тому +8

      Peut être plutôt l'expression d'une idéologie. Celle qui voudrait avoir gagné sur toutes les autres, en occurrence : le néolibéralisme (particulièrement le libéralisme d'état, à différencier du libéralisme classique)

    • @marmotteenerveeasmr4051
      @marmotteenerveeasmr4051 5 років тому +1

      Non 🤔

    • @rafikbouaouni1880
      @rafikbouaouni1880 4 роки тому +1

      Exactement.

    • @estandm
      @estandm 3 роки тому +2

      Je dirais c'est une meta idéologie (une idéologie au sujet des idéologies)

  • @kllahan78
    @kllahan78 7 років тому +9

    D'ailleurs dans cet appel au réel, Lordon avait dit quelque chose de plutôt pertinent: "Le réalisme, c'est la soumission totale et sans condition à la définition implicite du réel (ici le libéralisme/capitalisme)"

    • @DRAGONDORSS
      @DRAGONDORSS 5 років тому +2

      Le réalisme serait un fatalisme? Ou peut on être à la fois réaliste (raisonnable, factuelle...) et idéologue (utopiste, espérant...)?

  • @26yd1
    @26yd1 7 років тому +10

    L'idéologie, c'est un truc qui à la particularité de toucher à la philo comme aux neurosciences et 45 autres trucs^^
    Cette vidéo conforte d'ailleurs la mienne, que l'on ne peux pas y échapper: à mes yeux elle est créée par l'apprentissage de la vie (donc le déterminisme social et le hasard) et est cognitivement inévitable, toute idée est rattachée à un socle, une idée plus grande, mais pas infiniment, on peut définir consciemment ou non les socles les plus globaux, mais on ne peux pas échapper à fonctionner avec ces socles, et donc c'est l'ensemble de ces socles de premier niveau qui forme l'idéologie.
    Après ça conforte aussi l'idée de reprise des codes des dominants par les dominés, comme l'a montré l’élection^^, j'ai entendu dire que le concept était de Bourdieu mais j'en sais rien, ça semble une conséquence logique du déterminisme et l'analyse de Marx que je trouve pertinente.
    A partir du moment ou on donne une connotation "politique" à l'idéologie avec un vocabulaire autour du pouvoir, des rapports de domination et de classe; et une autre connotation "cognitive" à l'idéologie avec un vocabulaire autour des concepts, cognitions et idées; alors on parle de deux choses différentes sous le mème nom, et elles ne se contredisent pas. L'idéologie dont parle marx est néfaste, celle dont parlent les autres est inévitable, ce n'est ni contradictiore, ni les mèmes concepts derrière le mot idéologie.

  • @maxougripsou
    @maxougripsou 2 роки тому +1

    superbe vidéo!!!

  • @kaerriss
    @kaerriss 7 років тому +2

    Merci beaucoup pour ton travail toujours aussi bien renseigné et passionnant.
    En plus je vois que tu prends le temps de lire les commentaires, et d'y répondre, ça fait vraiment plaisir.
    Bonne continuation à toi, on te soutiens toujours !

  • @rahsanuregen8704
    @rahsanuregen8704 Рік тому

    Je réécoute c'est toujours bon de revenir aux bases.
    Merci pour votre travail

  • @gillardinpascal2494
    @gillardinpascal2494 7 років тому +4

    L’idéologie semblant structurer socialement tout groupe humain (pour le bien de tous ... ou d’une partie au détriment des autres), comment une culture philosophique (au sens large : sociologique, anthropologique, psychologique, spirituelle, ...) pourrait-elle alors offrir à chacun et à chaque groupe une « boîte à outil de libération » par rapport aux positions idéologiques.
    Il me semble (et votre travail y participe) qu’une voie libératrice consisterait à établir le plus large éventail possible des « paradigmes ontologiques » et de les organiser de manière lisible et pratique.
    Dans cette collection (non exhaustive), expliquer ensuite, pour chaque paradigme, les fondements (multiples) et les critiques de ces derniers ... de la manière la plus exhaustive.
    Développer les conséquences (positives, négatives, neutres, ...). Documenter par des exemples historiques d’application socio-culturelle quand c’est possible.
    Ne pas se limiter aux paradigmes ayant déjà marqué l’une ou l’autre société historique.
    Les œuvres de fictions pourraient aussi servir de documentation.
    Cette démarche entre dans un projet de « métaphysique » des paradigmes. Cette métaphysique permettrait à chacun de ne pas se laisser enfermer dans une idéologique particulière mais d’accéder à une approche de type « méta » qui me paraît être une intéressante opportunité de libération par rapport au formatage idéologique.
    Le point de départ consisterait à établir un éventail le plus large possible des options ontologiques accessibles à l’esprit humain.
    Par exemple, les modèles utilisés actuellement par la physique de base (atomisme, physique ondulatoire, mécanique quantique ... ou plus originaux et complexes) ont principalement un intérêt lors d’applications dans les registres techniques, qui ont porté la société industrielle et actuellement agitent l’industrie cybernétique et les médias.
    Mais ces modèles sont truffés d’incohérences ontologiques fondamentales, sans incidence dans le domaine technique, mais monstrueusement destructrices dans des registres comme les des sciences humaines ou la politique.
    Cette situation fait du « scientisme » contemporain une idéologie qui booste les progrès technologiques à l’échelle aujourd’hui planétaire mais détruit largement une bonne partie de ce qui fait la richesse de la vie humaine.
    Une métaphysique des paradigmes permettrait d’utiliser ces modèles dans leur domaine de prédilection, comme de simples outils culturels (et non des fondements idéologiques contraignants et lobotomisants), sans qu’ils ne portent leurs effets corruptifs dans des registres où ils ne sont manifestement pas pertinents.
    En l’absence de cet éventail offert par une « métaphysique des paradigmes », accessible et compréhensible, destiné à la lecture par tout citoyen, le danger vient de ce que de puissants lobbies peuvent alors imposer des paradigmes particuliers (volontairement ou non) biaisés, en les présentant comme des vérités objectives, ceci à finalité de manipulation mentale à grande échelle et d’ingénierie sociale ... orientée vers la recherche, non de l’épanouissement de tous mais plutôt de la domination d’un groupe « d’initiés » sur l’ensemble de la population.
    Il me semble que cette dernière situation soit la nôtre depuis la remise à la mode de l’atomisme vois quelques siècles, moteur indubitable de la dérive idéologique matérialiste contemporaine.
    Le déterrement de ce vieux paradigme grec ne fut pas anodin. Il avait déjà notoirement prouvé dans l’Antiquité grecque son puissant pouvoir de déstabilisation des paradigmes spiritualistes et des idéologies religieuses associées.
    Il me semble que ce paradigme atomiste (suivi au siècle dernier par d’autres paradigmes matérialistes, la matière « atomisée » y étant alors remplacée par les ondes ou les quanta d’énergie, tout aussi matériels et supposés recenser de manière exhaustive une « réalité » strictement circonscrite à l’espace, selon l’idéologie réductrice de Kant) fut sciemment imposé à l’Occident par des lobbies politiques désireux de saper l’emprise (elle aussi idéologique) des institutions religieuses catholique.
    La farce fonctionne toujours (mais sous des versions ondulatoires puis énergétiques) ...
    Cela reste de l’idéologie, fondement du scientisme matérialiste contemporain et des multiples idéologies politiques associées (du marxisme au libertarianisme).
    Je ne sais pas si mon explication est lisible ...
    Cordialement,
    pascal

  • @lololeharico12
    @lololeharico12 7 років тому

    Merci pour ce point de culture sur une sujet au combien intéressant, cela fait un bien fou ! Le travail de recherche et d'explication est impressionnant. Bonne continuation !

  • @ehesa4282
    @ehesa4282 Рік тому

    L'information d'une pretendue fin de l'idéologie est nécessairement idéologique. Comme le déterminisme des affects de Spinoza, l'idéologie est indeductible, on a le choix tout au plus, en toute conscience de notre aliénation, de nos partipris idéologiques

  • @Hiruma118
    @Hiruma118 7 років тому +3

    OUI OUI OUI ! Génial comme vidéo, j'attendais depuis longtemps des vidéastes sur la socio/politique/philo, ça manque de contenu (à mon goût) sur youtube ! Je soutiens ta démarche et j’espère vraiment que tu continueras :)
    C'est une question que je me pose souvent la légitimité de hiérarchiser les idéologies, j'ai plus ou moins aboutis à la réflexion suivante ; il faudrait une idéologie dominante qui laisse la liberté dans les choix des idéologies de chaque citoyens, utopiste ou pas ? Seul le temps me le dira ! Après avec la mondialisation qui sert de catalyseur à l'idéologie capitaliste par son omniprésence (médiatique/culturelle ...) j’espère vraiment qu'on aura le courage et la chance de changer de pensée dominante, en attendant je me contente de m'informer sur le sujet grâce à vos vidéos. Je vous remercie, c'est vraiment essentiel d'avoir de la matière pour penser.

    • @Politikon_
      @Politikon_  7 років тому +1

      merci ! pour un idéologie dominante qui laisse le choix, on pourrait faire référence pour le dire vite à Rawls et à son libéralisme politique (j'en parle dans le premier politikon - et faut pas faire attention au son pourri sur cette vidéo :) )

  • @DystoKhan
    @DystoKhan 7 років тому +7

    Excellent travail comme d'habitude ! J'ai toujours un peu de mal avec la diction qui fait assez artificielle par moment mais c'est vraiment pas important vu la qualité du propos. Bonne continuation ;)

  • @hamat7235
    @hamat7235 2 роки тому

    Vous avez oublié de citer l'avis d'Hannah Arendt sur l'idiologie et sur la philosophie en général.

  • @RemyLuciani
    @RemyLuciani 7 років тому

    Merci, je m'abonne direct. C'est la première vidéo que je regarde de toi, c'est Science4all qui a recommandé ta chaîne dans sa vidéo sur les électeurs rationnellement irrationnels. :-]

  • @_suppolithik_1651
    @_suppolithik_1651 6 років тому +1

    Elle est vraiment cool ta chaine.

    • @herveguineret
      @herveguineret 5 років тому

      Faut reconnaître une fois de plus très précis et intéressant en particulier la dictature sur le prolétariat et non pas du prolétariat.

  • @charly5229
    @charly5229 7 років тому

    Wahou ! Ce que tu fais est vraiment bien ! Continue :)

  • @eric7314
    @eric7314 2 роки тому

    Du bon travail. Mais en décalage avec le titre.
    Une idéologie est dépassée si elle n’est plus praticable dans le contexte présent, si elle manque de partisans, si elle va à rebours du sens de l’histoire. Et ça fait beaucoup de monde dont l’idéologie subit une de ces conditions défavorables. Les idéologies rouges et conservatrices en fait.

  • @democratie_et_esprit_critique
    @democratie_et_esprit_critique 6 років тому

    Beuh, mon commentaire a disparu o_O bon ben je le reposte, merci Lazarus.
    Vidéo très intéressante. Je me demande depuis longtemps pourquoi la réflexion politique est à ce point centrée sur l’économie, la production et le travail. Ce qui, à mes yeux, est une erreur : il me semble que c’est ce que pensent les gens qui dicte ce qu’ils font, et non l’inverse. Je n’ai pas encore lu Marx et ta vidéo m’éclaire sur ce point, ça semble lié à sa vision.
    Je ne nie pas le poids du système dans lequel les gens vivent, mais si un système arrive à se maintenir c’est parce qu’il produit une idéologie qu’il parvient à faire accepter par la majeure partie de la population.

  • @colinguillemois8579
    @colinguillemois8579 7 років тому

    Merci pour ces vidéos très claires et assurées (malgré un ton parfois trop informatif voire superficiel), c super !

  • @gillardinpascal2494
    @gillardinpascal2494 7 років тому

    Bonjour Politikon,
    A partir de votre matériau bibliographique (globalement, l’académisme scolaire franco-français, avec par-ci par-là une pointe de post romantisme matérialiste ou phénoménologique allemand ou de matérialisme libertarien anglo-saxon, le tout labellisé « idéologie académique française » :-) ), votre travail de synthèse est remarquable.
    Vos talents didactiques vous permettent de transmettre généreusement votre savoir et de le mettre aisément à la portée des lecteurs de vos vidéos.
    Une simple question ...
    Pourquoi, à l’heure d’une mondialisation qui est aussi culturelle, posez-vous de telles restrictions géographiques à votre bibliographie ?
    Vos vidéos peuvent notamment constituer un précieux soutien pédagogique aux étudiants français pré- ou post-bac mais de plus larges projets vous restent accessibles.
    Pourquoi ne vous donnez-vous pas comme ambition de proposer également aux lecteurs français des ouvertures philosophiques leur offrant l’opportunité de sortir de ce « carcan idéologique » ( :-) ) de la culture académique franco-française ?
    (carcan qui accessoirement révèle consécutivement son étroitesse dans l’éventail étriqué des programmes électoraux français, s’inspirant du timide académisme scolaire local).
    Ceci n’est pas un reproche mais une invitation à donner à votre travail une plus large portée éducative et culturelle, qui me semble a priori être dans vos cordes et permettrait (au moins partiellement) au peuple français de sortir de son « chauvinisme idéologique ».
    En l’absence de cette ouverture académique de référence, la littérature de la fnac véhicule des vulgarisations monstrueuses, comme par exemple les superstitions de montagnards tibétains (le pseudo-bouddhisme frelaté à la sauce chamanique bön du cousin de Serge Lama, ânonné par le petit jaune Mathieu Ricard) et autres vulgarisations marchandes comme la saga de F. Lenoir. Ces vulgarisations peu soucieuses d’intégrité intellectuelle constituent un obstacle à une intégration intelligente des cultures planétaires dans l’académisme français et plus généralement la culture citoyenne locale.
    Par votre esprit de synthèse associé à un sain esprit critique, vous pourriez aider le lecteur français, à l’aube de cette mondialisation culturelle, à ne pas s’égarer dans tous les travestissements mercantiles des philosophies planétaires, importées sous forme pervertie par des éditeurs sans scrupule.
    La vague mondiale de supports cybernétiques introduit par exemple subrepticement des éléments culturels japonais.
    Par exemple, la démarche psycho-philosophique du zen (bouddhisme un peu moins risible que les gesticulations de la marionnette de la CIA, le dalaï lama) pour tenter d’échapper à toute emprise idéologique entrerait de manière adéquate, me semble-t-il, dans le cadre de la présente vidéo.
    Une proposition parmi d’autres ...
    Merci pour vos publications.
    Bonne continuation.
    Cordialement,
    pascal

    • @Politikon_
      @Politikon_  7 років тому

      merci pour votre commentaire ! je traiterai plus tard des tentatives de décentraliser la pensée occidentale :)

    • @gillardinpascal2494
      @gillardinpascal2494 7 років тому

      Merci pour votre réponse et bon travail ... ou bonne fête du travail en attendant. :-)
      Bien à vous.

  • @victorafonso6941
    @victorafonso6941 7 років тому +1

    Très bonne vidéo ! Ta chaine complémente mes cours (Sociologie) et/ou approfondit certaines théories, parfois obscures sans explications. Ces théories ont des propos très intéressants intellectuellement , mais qui sont parfois rebutants (pour moi cf Weber par ex.) au niveau de la forme. Bonne continuation ! :)

  • @Moyo3433
    @Moyo3433 3 роки тому

    Etre objectif ne veut pas dire être libéral ou pas libéral. L'analyse objective de la réalité est un processus long à la fois difficile et émancipateur pour un individu. Selon moi, il commence quand celui-ci fait la distinction entre l'idéologie et la théorie.

  • @jeremy136
    @jeremy136 6 років тому

    Ta chaîne mérite beaucoup plus de vues ! Tu fais un travail d'analyse d'une qualité remarquable, ludique, claire, simple, de la pure éducation : à montrer en classe, comme on dit. :) Continue comme cela !

  • @joeljo1689
    @joeljo1689 3 роки тому +1

    Et le tragique Nietzschéen....

  • @benlawan3309
    @benlawan3309 7 років тому

    Vraiment bravo ! du courage et continue ainsi

  • @kurotsuofmist
    @kurotsuofmist 7 років тому

    Dans ta parodie d'image communiste avec les personnages du néo libéralisme j'ai réussi à reconnaître Friedmann, Tatcher et Reagan (la base). Mais les deux à droite je les reconnais pas... Blair ? Clinton ?
    (Au fait... vidéo claire et méga intéressante !)

    • @Politikon_
      @Politikon_  7 років тому

      kurotsuofmist c'est bien Blair et je crois reconnaitre Cameron en dernier !

  • @vodkatonyq
    @vodkatonyq 6 років тому

    je ne partage pas les positions de cette chaîne, mais je trouve les vidéos très bien faites quand même.

  • @gillardinpascal2494
    @gillardinpascal2494 7 років тому +2

    Une vidéo qui participe de nouveau à la lutte contre l'ignorance.
    A propos, y aurait-il une "réalité objective" qui soutiendrait cette "idée subjective de réel" ? :-)
    Quelle démarche intellectuelle dépassera toute idéologie ? Le questionnement perpétuel.
    Ce qui distingue le philosophe de l'idéologue (au sens péjoratif) est la proportion inversée entre questions et réponses.
    Proposition de définition "ontologique" (pléonasme de prime abord mais pas vraiment) de "la réalité" : "ce qui a un pouvoir coercitif sur les phénomènes" (lesquels ???).
    Ceci montre l’ambiguïté de cette notion de "réalité" qui dépend d'un référent externe pour sa validation.
    La "réalité en soi" en devient non seulement une hypothèse quasi ad hoc à un parti pris réaliste a priori mais surtout une aberration ontologique et logique ... à moins de trouver une définition plus fondamentale de cette "réalité" ... ce n'est pas pour demain !
    Ceci laisse alors entrevoir que la notion de "réalité" en devient difficilement absolue car relative au phénomène influencé.
    En physique, l'hypercone causal pose déjà la relativité de cette causalité donc de la notion de réalité.
    En sciences cognitives, la réflexion se révèle encore plus hasardeuse.
    Merci.
    Bonne continuation.

    • @gillardinpascal2494
      @gillardinpascal2494 7 років тому +1

      Une idée qui influence les phénomènes en devient ... réelle. :-)

    • @gillardinpascal2494
      @gillardinpascal2494 7 років тому +1

      On comprend "vite" (moins vite pourtant que les philosophies hindoue et bouddhique qui l'ont cerné bien avant nous) que la notion de "réel" est surtout conventionnelle (donc idéelle).
      Le projet de l'ontologie n'est plus de définir ce qui est "réel" et ce qui ne l'est pas, dérive idéologique (au sens péjoratif) obsolète, mais de répertorier les phénomènes (et noumènes possibles) et leurs diverses influences coercitives ("causales") mutuelles.
      La physique fondamentale (non sa vulgarisation scolaire enseignée par des profs approximatifs peu soucieux d’épistémologie et plus matheux que scientifiques ou philosophes) a d'ailleurs abandonné depuis un siècle toute possibilité d'accès à une hypothétique "réalité".
      Les physiciens rigoureux se contentent désormais d'éprouver des modèles théoriques qu'ils considèrent comme des productions mentales, des "idées", pour tester leurs conditions de validité, sans plus de prétention. Seuls les charlatans de pseudoscience et les philosophes du dimanche non avertis des sciences contemporaines affirment encore que la physique contemporaine constituerait une démarche de recherche de "la réalité".
      Pour la physique, la notion de "réalité" est définitivement rangée au registre des idées, des hypothèses de travail.
      Quant à la notion de "causalité" (ou d'influence coercitive), elle a depuis longtemps été balayée par David Hume (s'inspirant notamment de textes orientaux) qui avait déjà compris qu'une succession habituelle (même systématique) entre deux phénomènes ne fait pas du premier la "cause" du second. Cette causalité n'est qu'apparente ... la causalité, encore une idée subjective.
      L'espace temps de Minkowski offre d'ailleurs une description des phénomènes dans laquelle la notion de "temporalité causale" n'est plus un impératif scientifique. La causalité n'y devient qu'une apparence née du parcours conscient subjectif de la "flèche du temps" ... encore une idée.
      Il existe même une théorie actuelle intéressante, dite de la "double causalité", qui permet notamment d'élargir le regard dans le cadre de cette réflexion philosophique sur la notion de "réalité".
      Pour résumer, l'idée de réalité ne correspond plus aujourd'hui à une "réalité en soi" que pour celui qui n'y a jamais beaucoup réfléchi ... donc une position idéologique (au sens péjoratif).
      La fin des idéologies ? Je ne pense pas.
      Avis personnel.
      Je vous avais proposé, dans une vidéo sur l'arnaque du revenu universel (tellement universel que le programme qui le proposait a fait 6,35 % ... après une même dégelée en Suisse ; là c'est de l'idéologie pseudo-politique de bistrot magistralement péjorative !), un petit schéma d'approche ontologique des divers registres de phénomènes (et de noumènes). Si vous avez un jour le temps de vous en servir, tout ceci vous deviendra limpide.
      Bonne continuation

    • @gillardinpascal2494
      @gillardinpascal2494 7 років тому +1

      Petite expérience visuelle (partie 1)
      Lucie regarde deux carrés monochromatiques rouges identiques, que le réiste dogmatique considérera comme réels.
      Admettons pourtant, selon le réductionnisme ontologique de Kant (et contrairement aux positions scientifiques contemporaines), que cette forme carrée soit objective et participe bien d’une réalité en soi. Hypothèse de travail.
      Pour la couleur rouge (le « qualia » subjectif comme diraient les sciences cognitives), la physique a cessé depuis un siècle de l’intégrer à la réalité physique en soi. Au plan physique, un rayonnement électromagnétique émanant de chaque forme carrée envahit la pièce jusqu’à atteindre les rétines de Lucie.
      Ce rayonnement rouge, supposé porter l’information de couleur, ne se limite ainsi pas à la surface de chaque carré mais remplit l’espace environnant. C’est donc cet espace qui est rouge et non les seuls carrés ! Déjà.
      Chaque rétine de Lucie réagit aux photons du rayonnement. Chaque photon correspond à un quanta d’énergie dépendant de la fréquence du rayonnement (relation de Planck-Einstein) et la rétine est couverte de capteurs qui réagissent à des niveaux particuliers d’énergie. Un photon d’un niveau particulier sera donc perçu comme « rouge ».
      Par le principe optique de lentille du cristallin, une image « carrée énergétique » s’imprime sur chaque rétine de Lucie. Chaque image comprend deux carrés approximativement identiques.
      L’information « longueur d’onde est déjà perdu » et remplacée par un équivalent énergétique auquel a réagi chaque micro-capteur rétinien.
      Cette info énergétique est ensuite traduite par le système neuronal (à partir du nerf optique) en info électrique. L’info n’est alors plus qu’un code électrique nerveux.
      Le « rouge » n’y alors plus qu’un code électronique prêt à être traité par le cerveau.
      Le cerveau baigne dans le noir de la boîte crânienne. Aucune présence de la lueur rouge initiale (déjà purement électromagnétique ou énergétique, selon la dualité onde/énergie).
      Se déroule alors un jeu physico-chimique (traitement électronique, chimique et magnétique) de l’info par le système neuronal du cerveau.
      La forme carrée y a complètement disparu, traduite en une complexité neuronale qui ne ressemble plus en rien à la forme carrée. Quant à la notion de rouge, elle n’y est plus qu’un code physicochimique.
      Puis par le plus grand des mystères et sans aucune explication en termes de lois physiques ou scientifiques au sens large ... un phénomène toujours inexpliqué apparaît à la conscience de Lucie : elle voit deux carrés rouges identiques.
      Elle ne voit ni des quanta énergétiques, ni des ondes, encore moins sa propre structure neuronale ... elle voit deux carrés rouges. Le rouge n’y est pas la « longueur d’onde » du physicien mais un « qualia », comme le nomme les spécialistes de sciences cognitives. Un qualia est une sensation subjective apparaissant à la conscience, une sensation surajoutée à la réalité physique constituée de « quanta ».
      Pour les sciences cognitives, cette transformation de « quanta » en « qualia », opérée « entre » le cerveau et la conscience reste un mystère absolu.
      Les lois physiques concernent les relations entre les quanta (du monde physique) et peuvent décrire la suite de transformations physiques du carré rouge de départ, le rayonnement jusqu’à la rétine, la transformation par les capteurs rétiniens et (de mieux en mieux mais pas encore complètement) le traitement neuronal de l’information quantique.
      Mais aucune loi physique ne peut expliquer la transformation des quanta de la structure physique du cerveau en qualia sensible visuel comme la couleur subjective rouge de la conscience de Lucie. Cette dernière transformation ne relève pas de la physique.
      Par ailleurs, la transformation ne se limite pas à la dualité quanta/qualia.
      Il y a aussi une transformation géométrique manifeste entre la complexe structure neuronale en arborescence (aucune forme carrée n’y apparait, loin de là) et la forme carrée apparaissant à la conscience subjective de Lucie.
      Certains chercheurs en science cognitive ainsi que certains physiciens posent même l’hypothèse selon laquelle la forme participerait strictement de la conscience.
      Le monde physique (réel ?) n’aurait, aux dernières nouvelles, aucune forme. Il serait constitué d’information pure. Les notions de forme et donc d’objet ne seraient que des impressions subjectives apparaissant à la conscience Lucie.
      La notion dogmatique de « réalité » en prend ici un bon coup ! Et de la part des sciences.

    • @gillardinpascal2494
      @gillardinpascal2494 7 років тому +1

      Petite expérience visuelle (partie 2)
      Revenons à notre approche « causale » de la notion de réalité.
      Le matérialisme dogmatique pose que les qualia (le carré rouge subjectif de la conscience de Lucie) et les phénomènes psychiques dans leur ensemble ne seraient que des « épiphénomènes ». La structure physique cérébrale serait leur cause mais il n’y aurait aucune relation causale en retour des éléments de la conscience (qualia, pensées, idées, etc.) vers le cerveau.
      Le cerveau serait la cause des idées mais les idées elles-mêmes n’auraient aucune influence coercitive sur le fonctionnement physique cérébral. C’est la position matérialiste dure.
      Cette position dogmatique ne tient pas la route. Elle est radicalement invalidée par des expériences très simples, déjà par une simple réflexion sur la vision de Lucie.
      Certaines informations ne participent nullement de la structure cérébrale physique initiale lors de l’observation des deux carrés.
      D’abord, l’info selon laquelle Lucie ne voit pas en direct sa propre structure cérébrale. Cette info est manifestement non comprise dans la structure cérébrale elle-même. Evident !
      L’info selon laquelle elle voit deux formes carrées, alors que ces carrés ne sont pas inscrits dans la structure neuronale.
      L’info selon laquelle elle voit des objets en « 2D en relief avec point de vue » alors que la structure neuronale n’est pas du « 2D en relief » mais une structure « 3D » sans point de vue singulier.
      L’info selon laquelle la transformation quanta/qualia est infaillible. Lucie pourrait voir « un carré et un triangle » ou « un carré rouge et un bleu ». Ce n’est pas le cas, la transformation quanta/qualia est infaillible et cette info ne participe pas de la structure neuronale elle-même.
      Cette « idée » selon laquelle la transformation est infaillible ne peut être inscrite a priori dans le cerveau puisqu’elle concerne des éléments qui ne s’y trouvent pas.
      L’idée selon laquelle la structure du carré vu par Lucie diverge nettement de la structure arborescente neuronale ne peut non plus apparaître de manière arbitraire dans le cerveau.
      On peut allonger cette liste d’idées qui ne peuvent être la production du cerveau lui-même et qui ne peuvent non plus y être codées de manière quelconque car elles concernent des éléments participant a priori de la nature physique du cerveau.
      Pourtant ...
      Pourtant, ces idées ont manifestement une influence causale (dans le cadre de cette approche causaliste du réel) sur le cerveau de Lucie à partir du moment où elle peut les transcrire su UA-cam via un clavier d’ordinateur.
      Certaines idées ont donc manifestement une influence causale sur le cerveau et ainsi par suite sur un clavier et sur le monde dit « réel ».
      La « théorie de l’épiphénomène » concernant les idées est donc manifestement une fumisterie.
      Ce réalisme dogmatique qui soutient cette fumisterie se révèle alors comme une « idéologie » au sens péjoratif.
      Si l’on accorde le statut de « réel » à ce qui influence les phénomènes physiques, alors les idées sont « réelles ».
      La différence avec les phénomènes physiques ordinaires tient à ce que les idées ne répondent pas aux lois physiques.
      Elles répondent pourtant pour la plupart à d’autres lois, étudiées notamment par la phénoménologie de l’esprit (fort développée dans les philosophies hindoue et bouddhique).
      Cette non soumission des idées aux lois physique ne leur ôte en rien leur statut de « réalité relative » par apport au monde physique puisqu’elles peuvent l’influencer via le cerveau ... par une relation mystérieuse que les sciences cognitives commencent à étudier mais qui reste inaccessible aux investigations de la physique ordinaire.
      L’idéologie (au sens d’étude des idées) apparaît alors comme un champ d’investigation encore peu exploré ...
      Bonne continuation.
      Cordialement,
      pascal

    • @gillardinpascal2494
      @gillardinpascal2494 7 років тому +1

      Pour la philosophie orientale, la « réalité » n’est autre qu’une illusion sensorielle et idéelle.
      Se libérer de tout carcan idéologique passe non seulement par la critique libre des divers systèmes de pensée (religieux, philosophiques, politiques, naturels, ...) mais plus fondamentalement de l’idée erronée, partagée par le « commun du peuple » (surtout les diverses options du matérialisme), d’une très hypothétique « réalité » en soi.
      Le libéralisme (philosophique, politique ou économique) comme le marxisme s’inscrivent ainsi parmi les plus sournoises soumissions à l’arbitraire de l’idéologie car elles enferment l’individu dans le carcan mental le plus fermé et coercitif : la croyance dogmatique aveugle en l’existence d’une réalité non idéelle, de surplus accessible à la connaissance humaine ... alors que cette croyance participe indubitablement des idées (et des plus ineptes).
      Cet aveuglement idéologique naïf, fort répandu dans la croyance populaire, est d’ailleurs étiqueté à juste titre par les philosophies orientales « d’ignorance ».
      La « réalité » n’est pas un fait, c’est une croyance, fondée sur une construction mentale.
      Elle porte les pires idéologies car il s’agit d’une idée (fausse) déguisée fallacieusement en fait objectif premier.
      Cette auto-illusion du mental correspond à la notion orientale « d’illusion de la Māyā ».
      Politikon, je vous invite à vous libérer du carcan des idéologies occidentales en élargissant la bibliographie alimentant vos déjà très intéressantes vidéos ... à la culture planétaire.
      Cordialement,
      pascal

  • @nevermore3255
    @nevermore3255 7 років тому +2

    L'homme est condamné à être libre

    • @Politikon_
      @Politikon_  7 років тому +1

      Comme dirait Sartre ;)

    • @pierrebouyer
      @pierrebouyer 6 років тому +1

      L'Homme naît libre et partout il est dans les fers.

    • @gilgamesh2557
      @gilgamesh2557 3 роки тому

      @@pierrebouyer comme dirait Rousseau

  • @elmor8274
    @elmor8274 6 років тому

    Excellent et merci

  • @samuelbabajee4696
    @samuelbabajee4696 6 років тому +1

    Le matérialisme c est une idéologie.

  • @ibtifati
    @ibtifati 6 років тому

    C’est d’un intérêt sans bornes!! À quand un épisode plus long qui approfondit encore plus les notions ? (Cf le danger sociologique qui est trop rapide)

  • @tedy9251
    @tedy9251 7 років тому

    Très bonne vidéo, je regrette que la partie sur Marx soit un peu trop longue, prend trop de temps à aller au coeur du sujet. Du coup, les 5-6 minutes restantes ont du mal à décoller.
    J'aurais bien aimé que le sujet soit traité avec les analyses de Foucault sur la construction des idéologies en fonction de notre culture, etc : la conclusion que vous apportez y menait sans malheureusement y aboutir. Peut-être dans une prochaine vidéo ?
    Bonne continuation !

    • @Politikon_
      @Politikon_  7 років тому

      Merci pour ce commentaire ! Avec le recul, effectivement, la partie sur Marx phagocyte un peu le reste que je maitrisais moins aussi ! A suivre peut être dans un autre épisode, je verrais ! :)

  • @CyberChrist
    @CyberChrist 7 років тому +2

    #TeamStagirite ^^ POCE BLÔ !

  • @MrRomsRoms
    @MrRomsRoms 7 років тому

    Salut, je me pose une petite question peut-être débile. J'aimerais que tu m'éclaires, voici donc ma question: Si l'histoire se comprend, s'explique grâce à la lutte des classes, et soit une société où le communisme est réalisé pleinement donc on a une société sans classe, alors quid de l'histoire dans ce cas?

    • @Politikon_
      @Politikon_  7 років тому +1

      C'est plutôt une très bonne question ! A priori je dirais que ça serait effectivement la fin de l'histoire, un peu comme certains ont pensé que la démocratie libérale l'était, mais on pourrait dire que ça serait la fin de l'histoire de l'humanité dans sa lutte pour l'émancipation et que le reste serait la véritable histoire humaine débarrassée de la domination entre classes. Mais ça serait peut être surinterpréter !

    • @gillardinpascal2494
      @gillardinpascal2494 7 років тому

      Il resterait bien une "histoire" purement technique, comme l'histoire des innovations technologiques, etc., mais pas de "récit" au sens littéraire ... si aucun accident historique n'était plus possible.
      Dans la littérature, le cinéma, etc., c'est l'accident qui crée le récit alors qu'une histoire peut, au contraire, être morne si tout y est devenu prévisible Elle sera conjointement dénuée de sens.
      Il reste philosophiquement difficile de concilier déterminisme absolu et sens de l'existence.
      Un monde sans accident, réglé comme du papier à musique, serait vidé de sens et d'une lassitude extrême. Une société assez orwellienne.
      Mais bien sûr, fonder l'histoire ou le récit des sociétés humaines sur la stricte lutte des classes, voire sur la seule gestion politique, reste un réductionnisme symptomatique de la lobotomie philosophique de Marx et de ses admirateurs. Marx a déversé une somme surréaliste d'idioties mais les auteurs les plus populaires sont souvent ceux dont la pensée se prélasse suffisamment au ras des pâquerettes pour rester accessible à la simplicité populaire.
      Une pénurie mondiale d'un élément vital, une éruption volcanique, une chute de météorite, etc., se passeraient de critères politiques pour bouleverser l'histoire.
      Le grand soir de Marx reste l'expression d'un esprit monomaniaque focalisé sur un thème exclusif : la production et la consommation des biens marchands de base.
      D'ailleurs, même concernant ces biens marchands, leurs innovations et leur production sont en continuelle innovation donc leur partage instantané à l'échelle mondiale reste une fiction naïve. On sait aussi que la pénurie de certains matériaux est inévitable et que l'abondance en tout reste une utopie absurde.
      Marx parlait sans doute de l'abondance en pain et en eau mais la consommation a un rien évolué depuis.
      Même en pain et en eau, l'abondance reste un objectif incertain au niveau mondial.
      Avant 2030, par exemple, de graves pénuries des gisements mondiaux de phosphates (voir la situation future du Maroc) vont provoquer des chutes drastiques des taux de production céréalière et donc d'immenses vagues planétaires de famine. Rien n'est prévu actuellement pour affronter ce problème inévitable. Le grand soir, c'est un scénario de fiction.
      La fin de la lutte des classes ? Ce ne sera plus la dichotomie capitaliste/prolétaire mais d'autres formes plus complexes. On n'arrête pas le progrès !
      L'avenir nulle part sur Terre ne s'oriente vers une fin de la lutte des classes. Ce serait plutôt le contraire avec une ségrégation accrue entre riches et pauvres. Ségrégation internationale (murs aux frontières, etc.) ou nationale (grandes villes/ruralité) ou urbaine (quartiers chics sécurisés avec milice privée ; loyers prohibitifs).
      Les mythes de philosophie politique telles les utopies tant communistes que libertariennes existent surtout pour distraire les bobos et les ados ... sinon, plus personne n'y croit et c'est sans doute mieux ainsi car ce genre de mythes naïfs servent surtout à ne pas aborder les vrais problèmes de manière pragmatique, rationnelle et s'endormir chaque soir, la bonne conscience comblée.
      Ces mythes ont surtout un effet anxiolytique à destination des autruches : le film "Demain" offre une belle palette de fausses solutions bobos. Le problème de fond, le capitalisme, n'y est jamais attaqué de front mais mis entre parenthèse comme s'il suffisait de ne pas y penser pour que la mode s'améliore par magie.
      Cela ressemble à cette stupide fable du colibri ... qui n'a jamais éteint d'incendie mais se caresse fièrement l'ego dans le sens de la plume. Cette fable débile résume à elle seule les utopies bobos de ce film pour têtes d'oiseau, révélateur de l'idiotie populaire contemporaine.
      Ce film a fait un tabac ... et pas comme comédie au second degré mais comme étendard de la suffisance bobo. Consternant.
      Pendant ce temps, les dossiers des vrais problèmes restent fermés dans une pile qui prend des proportions alarmantes.
      .
      Cordialement,
      pascal

    • @gillardinpascal2494
      @gillardinpascal2494 7 років тому

      ... pour que le monde s'améliore par magie ...

    • @gillardinpascal2494
      @gillardinpascal2494 7 років тому

      Il y aura encore longtemps des privilégiés qui passent leurs loisirs à faire des vidéos scolaires (pas trop subversives) sur les idéologies et des humains défavorisés, ici ou ailleurs, qui subissent les conséquences destructrices de ces idéologies sans rien y comprendre.
      Si ces vidéos peuvent avoir un impact sur ce fatalisme, tant mieux.
      Mais, j'ai un sérieux doute sur ce pouvoir magique.
      Est-ce alors un tremplin pour le changement ou une énième technique de cirage de la bonne conscience (comme le film Demain) pour mieux tourner en rond dans une société capitaliste formatée et de plus en plus inégalitaire ?
      Une société où des médias voyeuristes stigmatisent et grossissent l'importance de violences ponctuelles (en faisant surtout stupidement le jeu de leurs auteurs) pour mieux détourner l'attention de méga-lobbies capitalistes (les cigarettiers, l'industrie addictive du sucre, etc.) qui engrangent des sommes monumentales en provoquant impunément chaque année des centaines de milliers de morts, dans l’indifférence médiatique générale.
      Une société où la publicité pour tout et n'importe quoi, aux conséquences sociétales criminelles (surtout envers les populations des pays du Sud qui subissent les conséquences du consumérisme du Nord), reste légale.
      Les bobos du Nord de la planète parlent de chimères comme la fin de l'histoire.
      La maman du Sud pleure son bébé de six mois qui est mort de faim ce matin.
      Ce n'est pas vers la fin de l'histoire que se dirigent les bobos du Nord, qui ne comprennent pas pourquoi des milliers de migrants affluent en Europe ... mais vers la fin de l'intelligence.
      Et cette page de l'histoire est déjà bien entamée.

  • @aporie9753
    @aporie9753 7 років тому +1

    Si tu as quelques auteurs de socio/science po assez récents sur ce sujet ça m'intéresse, je compte faire un mémoire sur ce sujet (à peu près) l'an prochain ^^

    • @Politikon_
      @Politikon_  7 років тому +5

      avec les auteurs en biblio, ça fait déjà une bonne base. Pour compléter, il y a plusieurs articles sur le sujet dans l'Actuel Marx "critiques de l'idéologie" paru en 2008. J'ai failli parler d'Habermas aussp et son . La technique et la science comme idéologie mais il fallait délimiter le sujet. Il y a Bourdieu et Boltanski aussi : La production de l'idéologie dominante. Tu peux chercher dans des bases de données comme celle du Cairn sinon pour trouver peut être des références plus récentes !

    • @aporie9753
      @aporie9753 7 років тому

      Merci =)

  • @bilallhwji7033
    @bilallhwji7033 6 років тому

    l'homme , l'intelligibilité , la conscience .. ne peuvent se passer d'_nterprétation , devant l'incomensurabilité et l'infinitude du monde , de l'objet dynamique comme dirait Peirce , un point de vue , une vision particulière , un positionnement , une intèrprétation , un fondement en foction desquels il serait possible de symboliser , de dire de représenter et se représenter le monde de façon à ce que se forme et se developpe une communauté linguistique et culturelle en fonction du processus sémiotique , l'on arrive alors à ce que Peirce appelait : interprétant final que l'on pourrait identifier à : culture , identité ... la particularité et la relativité d'un interprétant final n'est pas dénuée de sens..car une interprétation , un fondement n'est pas fortuit , il s'appuit sur une pertinence pragmatique , logique , morale... les idiologies ne se valent pas , il y a de bonnes et des mauvaises , des justes et des ..égarés.. il ne s'agit pas d'imposer et de se fier au simple critère matériel...pour juger de la meilleure idéologie , et mème sur ce pied et ce niveau de jugement , qui serait apte , placé et ayant la compétence requise pour juger , pourrait il vraiment s'émanciper des préjugés , de la programmation culturelle et médiatique , de l'éthnocentrisme occidental , de la propagande.. qui s'érigent et fonctionnent en tant qu'obstacles psychocognitifs empéchant et broyant la vision et le bon jugement ? au Maroc on a un proverbe qui dit : celui qui compte ( calcule ) seul , a toujour un gain , une marge suplémentaire à sa vaveur .

  • @olifasan
    @olifasan 7 років тому +1

    1:10 en même temps c'est pas bien de laisser des gens cribilisés seuls, dans l'indifférence la plus totale. Aidons-les, décribilisons !
    14:31 il me semble que c'était "mailles" et non "failles"
    (merci encore pour ton taf)

    • @Politikon_
      @Politikon_  7 років тому

      Héhé ! Je l'avais pas repéré ce fourchage de langue ;)

  • @etienne1908
    @etienne1908 6 років тому

    Tu expliquais le fait que Marx en créant une "idéologie du prolétariat" se contredisait mais est-ce que le fait justement de prendre en compte, non seulement la majorité des individus de cette terre mais également leurs intérêts communs dans le but de créer une société meilleure, ne se distinguent pas des autres idéologies qui favorisent forcément un groupe ou une classe sociale? Le fait est qu'en passant par la dictature du prolétariat pour atteindre le communisme on arrive à un idéal sans classe sociale (donc objectif en ce sens). De plus ce sont les puissants qui gouvernent et imposent leur domination mais ils sont eux aussi pris dans "le rouage du système" et donc ils ne voient que leur unique idéologie comme alternative quitte à aggraver les choses en inventant d'autres idéologies comme le neo-libéralisme.

  • @2084-b9o
    @2084-b9o 5 років тому +1

    parce que pour mettre au point une idéologie il faut d'abord survivre .
    Et justement nous devons survivre à 7 milliards d'habitants ce qui ne c'était jamais vu par le passé
    ua-cam.com/video/nfRbpqQu6kU/v-deo.html
    ua-cam.com/video/bDoh8zQDT38/v-deo.html
    Si si regardez les 2 vidéos avant de crier à la trivialité , à la simplicité , à l'évidence .

  • @Gobelean
    @Gobelean 7 років тому

    Encore une bonne vidéo !

  • @sidiabdelhaksbai6422
    @sidiabdelhaksbai6422 2 місяці тому

    Oui les idéologies ..idiots.
    C est dépasser

  • @pololsct9086
    @pololsct9086 7 років тому +1

    C'est vraiment Napoléon qui a donné au mot "idéologie" sa connotation négative ??

    • @Politikon_
      @Politikon_  7 років тому

      Ouep. Il visait les idéologues (Tracy, Cabanis, etc.) qui l'avaient d'abord soutenu puis rejeté après le coup d'état du 18 brumaire. Pas content, Napoléon avait alors dénoncé les réflexions des idéologues comme creuses. En sources notamment : methodos.revues.org/1843

    • @gillardinpascal2494
      @gillardinpascal2494 7 років тому

      Bonjour Polo Lsct et Politikon,
      Il me semble que cette relation entre un pragmatique comme Napoléon et ses contemporains nommés "idéologues" soit à creuser, comme exemple de réflexion sur la relation entre idées et politique (ou plus globalement pragmatisme même apolitique).
      Un angle d'analyse (parmi d'autres) pourrait être celui-ci : certaines idées fausses sont efficaces dans le rapport au « monde » (réel ou pas ? reste à « voir » ...) alors que certaines idées cohérentes sont inefficaces.
      Par exemple, un amateur de jeux vidéo joue à Super Mario : s’il commence à cogiter sur le fait qu’il se trouve dans un monde virtuel, il sera peu concentré sur le jeu et risque vite de perdre alors que s’il met l’ontologie en poche pour intégrer un état psychique dans lequel le cadre et les personnages du jeu sont perçus comme « réels » alors il y devient plus efficace.
      Ces processus psychiques sont étudiés en Orient (surtout le bouddhisme) comme « processus de réification ». Le joueur garde un certain contrôle volontaire sur ces processus (à la base automatiques et innés) dès qu’il détourne le regard de l’écran : il « réalise » que ce n’est qu’un monde virtuel. Le bouddhisme pose que même hors de l’écran, ces processus sont abusifs et que le poste de télévision n’est pas plus « réel » que le monde du jeu vidéo ou le rêve nocturne. Remarque superflue : ces processus ne doivent pas être confondus, évidemment, avec la notion de « réification littéraire », simple jeu du langage. Ici, il s’agit de processus psychique puissants et antérieurs à toute formulation littéraire. Un exercice pour se libérer de ces automatismes consiste à s’entraîner à « réaliser » que l’image « derrière » un miroir est aussi peu « réelle » que celle qui se trouve visuellement « devant ». Les deux images sont des constructions visuelles purement psychiques. La physique pose d’ailleurs aujourd’hui que d’un côté comme de l’autre, tout n’est qu’information abstraite pure, du code. C’est au stade psychosensoriel que naît l’image qui s’accompagne alors de processus de réification de celle-ci. Bref.
      Revenons à l’expérience de Lucie ... Elle se trouve dans une chambre blanche fermée et y observe une pomme verte. La physique de la lumière va conclure que le vert est partout dans la pièce et que la pomme est en fait un objet « derrière » la lumière ambiante et qui ne fait que la refléter. Ainsi pour le physicien, toute la pièce est verte ... sauf la pomme. Comme le processus sensoriel de Lucie ayant pour fonction de décoder la lumière utilise à un stade donné une lentille (le cristallin de l’œil) cette lumière ambiante répartie dans la pièce ne vient agir avec les capteurs de la rétine que sur une zone ayant une forme de pomme. C’est sur la rétine que l’inversion des zones colorées apparaît. Dans la pièce, le vert est autour de la pomme alors que sur la rétine ... c’est exactement le contraire ! (peu de chercheurs en sciences cognitives remarquent cette astuce mais elle est essentielle dans la réflexion en rapport au thème de la vidéo ... d’autant plus dans le cadre historique relatif à Napoléon).
      La rétine inverse les notions intérieur/extérieur dans ce phénomène des couleurs. Sur la rétine, c’est l’intérieur du contour de la pomme qui devient vert alors que le reste n’est pas vert.
      Une autre particularité se révèle à l’analyse : l’espace qui se trouve entre la pomme et Lucie n’a pas de couleur, il est transparent. Donc l’absence de couleur n’est pas le « noir » mais le transparent.
      Quand le « noir » apparaît-il ? Quand une zone du champ visuel est vide d’info lumineuse dirigée vers la rétine. Donc ici aucune zone de la pièce blanche. Le transparent est l’absence de couleur alors que le noir est une couleur qui a pour signification « zone du champ visuel exempte d’info lumineuse vers la rétine ».
      Si Lucie sort de la pièce en pleine nuit et regarde le ciel (hors ville et pas vers une zone dense en étoile) elle « verra du noir ».
      Particularité de ce noir « profond » ... il n’a pas de fond !
      Chaque info colorée (sauf le noir) est associée à une profondeur du champ visuel. La pomme verte est perçue par Lucie à une distance de la taille approximative de son bras.
      Mais le « fond noir » de la nuit est perçu sans fond comme infiniment loin. Il ne s’agit pas de transparent, qui est l’absence de source lumineuse « avérée » entre la pomme et Lucie.
      Le « transparent » et le « noir » traduisent tous deux l’absence de source lumineuse dans un certain espace.
      Le transparent dans une zone entre un objet (visible) et Lucie. Le noir dans une zone sans objet (visible).
      Cette bizarrerie de deux informations différentes de « qualia » (transparent et noir) vient uniquement du fonctionnement de la rétine et de la traduction des codes des images rétiniennes.
      Le transparent se trouve dans une zone (du champ visuel) où une autre couleur est présente mais de source plus éloignée que la zone.
      Le noir correspond à une zone du champ exempte d’info stimulant la rétine (capteurs non stimulés).
      Le transparent n’est pas exactement un « qualia ».
      Le transparent est une « absence de qualia » dans une zone où apparaît un qualia coloré mais plus lointain.
      Le noir est un « qualia » dans une zone dénuée d’info lumineuse.
      Ce processus visuel relève plus du système D que de la cohérence philosophique rigoureuse ... et pourtant, c’est lui qui nous permet de survivre : attraper la pomme pour la manger.
      Conclusion : avant même tout fonctionnement mental idéel, notre système sensoriel relève déjà du bricolage mais d’un bricolage pragmatique efficace dans nos opérations de survie.
      Une certaine intuition, même idéellement d’une cohérence étrange et approximative, peut se révéler efficace.
      Ceci permet d’étendre le champ de réflexion critique dans la dialectique entre « réalisme » et « idéalisme ».
      2videmment, cela devient un peu plus complexe ...
      Une métaphysique qui intègre ces réflexions permet de dépasser l’antagonisme premier, assez réducteur, « réel/idée ».
      La métaphore de la « lumière » permet par ailleurs de replacer, via ce détour par ce cadre cognitif visuel, les certitudes hâtives de cette philosophie « des lumières » dans un champ de réflexion métaphysique bien plus large et plus « mystérieux » ... comme ce « mystère » symbolisé par la « couleur noire » ...
      A votre santé !
      Cordialement,
      pascal

    • @gillardinpascal2494
      @gillardinpascal2494 7 років тому

      Observation fondamentale aux conséquences considérables en ontologie et en phénoménologie ...
      « Où se trouve le pomme verte » apparaissant à la conscience de Lucie ?
      Remarquons déjà qu’il ne s’agit pas d’un « objet 3D complet » comme la structure cérébrale.
      La structure cérébrale est un objet 3D complet sans point de vue particulier.
      La pomme verte vue par Lucie est un objet « 2D en relief avec point de vue particulier ».
      Aucune objet « 2D relief avec point de vue » ne compose l’univers 3D dans lequel est inclus le cerveau de Lucie.
      Les objets composant l’univers 3D (sans point de vue particulier, selon l’approche de la physique) sont des objets 3D (sans point de vue particulier).
      Donc la pomme vue par Lucie n’est pas un objet de l’univers.
      Par ailleurs, cette pomme est une synthèse de structure spatiale et de qualia (le qualia vert, notamment).
      Les objets de l’univers n’ont pas de qualia, leurs infos sont strictement quantiques ... dans quelque modèle physique actuel : atomisme, physique ondulatoire, physique quantique, géométrie de Riemann, espace-temps de Minkowski, relativité générale, supercordes, univers hologramme, etc.
      Ces modèles correspondent, en ésotérisme, au « réductionnisme luciférien », correspondant au réductionnisme ontologique spatial de Kant et de la philosophie des Lumières.
      Aucun modèle physique actuel n’intègre les qualia. Cela pourrait venir (un peu de patience ... :-) ). Ce n’est pas faisable ici en langage séquentiel (texte de blog), désolé.
      Cette « pomme verte » (d’autant plus 2D en relief avec point de vue) participe encore moins de la structure cérébrale de Lucie : d’abord, cette structure cérébrale est une arborescence de synapse où n’apparaît pas la forme de pomme mais surtout, dans la boîte crânienne règne une obscurité diffuse sans couleur (à la limite un rouge foncé quantique, reflet du sang si une lumière intense pouvait traverser la paroi osseuse ...).
      La « pomme verte » vue par Lucie ne se trouve ni dans l’univers hors de sa boîte crânienne, ni dans sa boîte crânienne.
      La pomme verte n’est pas « quelque part ».
      Nul besoin d’inventer l’hypothèse ad hoc « d’univers parallèles » ... la suite du cheminement métaphysique consiste à se libérer des automatismes psychiques qui associent tout objet des sens à une position.
      Comme dans le jeu vidéo (super Mario), cet automatisme montre sa pertinence dans l’action mais non dans la réflexion ontologique.
      Cette « pomme vue » peut à la limite avoir une position dans la « pièce blanche vue » par Lucie.
      Mais la « pièce blanche vue » peur se voir appliquée la même critique que la pomme. Cette « pièce blanche vue incluant une pomme vue » n’est pas quelque part.
      Comme cette « pomme vue » a bien une influence causale (« apparente » pour revenir à la critique de David Hume en concordance avec la philosophie bouddhique) a posteriori sur le cerveau de Lucie (qui peut expliquer par le langage ce qu’elle voit et qui n’est pas une stricte structure quantique 3D) et donc par suite sur le clavier de l’ordi, on peut en conclure que cette « pomme vue, 2D en relief avec qualia) est « réelle ». (Selon la définition du caractère de « réalité » comme attribué à tout être ayant une influence causale sur les phénomènes physiques.
      Cette observation contredit radicalement la théorie matérialiste de « l’épiphénomène ».
      Notons que cela reste dans une interprétation causaliste de la lecture de la séquence des événements.
      Dépasser cette interprétation nous mène à des considérations qui dépassent largement cette « petite » introduction à une ontologie méta-matérialiste (ce sera pour plus tard mais là aussi, le langage séquentiel d’un blog serait inadéquat, désolé).
      Conclusion : il existe des êtres ne participant ni de l’univers en général, ni de la structure cérébrale en particulier, des êtres « non physiques » (selon les divers modèles physiques actuellement d’usage) qui ont bien une influence causale sur l’univers physique et peuvent ainsi être considérés comme « réels ».
      Conclusion de la conclusion : les options ontologiques matérialistes constituent bien des « dérives idéologiques » au sens péjoratif.
      Croire que la réalité est strictement et totalement inclue « dans l’univers » (ou dans un méta univers spatial constitué d’univers parallèles) relève d’un réductionnisme idéologique (assez obtus en l’occurrence !).
      Nous vivons bien actuellement dans la « préhistoire de l’ontologie rationnelle », encore soumises à des superstitions matérialistes ‘idéologiquement) et à l’emprise des processus de réification (psychiquement).
      Remarque : je coupe court ici aux objections non pertinentes qui tenteraient d’insérer des options idéologiques matérialistes fondée sur des modèles, à la mode au siècle dernier, basés sur la notion « d’univers hologramme ». Pour rappel (destiné à quiconque ne maîtriserait pas l’épistémologie élémentaire liée aux principes des hologrammes, ce qui est fréquent chez les physiciens, lesquels abusent de modèles mathématico-géométriques sans compréhension des bases premières de l’ontologie), un hologramme n’a pas de qualia. Un hologramme est un phénomène d’interférence strictement quantique.
      L’hologramme est une singularité mathématico-ondulatoire d’interférence dénuée de tout qualia.
      Le qualia coloré apparait seulement a posteriori à la conscience de Lucie lorsqu’elle observe l’hologramme mais pas dans l’hologramme lui-même.
      Par ailleurs, même au plan géométrico-quantique, l’hologramme lui-même est une structure 3D sans point de vue et non une structure 2D en relief avec point de vue. C’est à la conscience de Lucie qu’apparaît a posteriori la structure 2D en relief.
      Cette précision est nécessaire car les « automatismes des processus psychiques de réification » (voir le jeu vidéo) sont assez puissants (il sont accrus par l’éducation matérialiste contemporaine) et ramènent systématiquement le méditant en ontologie à des réflexes matérialistes spatiaux (selon l.
      Il est primordial de se libérer de ces automatismes pour accéder à une recherche ontologique qui ne soit pas soumise à l’emprise « idéologique matérialiste » (au sens péjoratif).
      Bonne continuation.
      Cordialement,
      pascal

    • @NoReprensentationWithoutTax
      @NoReprensentationWithoutTax Рік тому

      @@gillardinpascal2494 Bonjour Pascal,
      J'aimerais comprendre ce que vous tentez d'expliquer. Avez vous des lectures critique du matérialisme à me conseiller ?

    • @gillardinpascal2494
      @gillardinpascal2494 Рік тому

      @@NoReprensentationWithoutTax Bonjour. Merci pour votre attention.
      Après relecture et avec le recul de cinq ans, je vois ici que ces premières tentatives d’explications restent assez absconses. Elles ont été écrites à l’époque en prose premier jet, sans grand souci d’argumentation comme ce serait le cas dans la présentation d’une thèse. Il s’agirait plutôt d’une invitation, avec les moyens limités d’un commentaire de blog (et sans schéma plus explicite), à se distancier philosophiquement des thèses réductrices matérialistes (ou physicalistes, selon une terminologie plus précise) encore en cours dans le monde académique.
      Depuis le moment de cette rédaction brouillonne, je ne tiens toujours pas de blog personnel, qui offrirait plus d’outils didactiques, mais vous pourrez trouver quelques textes un peu plus structurés, postés notamment sur le blog de l’Université de Rennes en ontologie et philosophie de l’esprit, géré par le professeur François Loth.
      Ce blog en ligne, intitulé « Métaphysique, Ontologie, Esprit », constitue en lui-même une perle pour tout intellectuel curieux en ces domaines et je vous invite à le consulter à votre loisir. Les billets de F. Loth sont assez explicites et formidablement documentés, en plus d’être particulièrement à jour quant aux thèmes présentés.
      Concernant le thème auquel vous faites ici allusion (critique du physicalisme moderne, notamment en cognition et ontologie), j’y ai posté quelques commentaires (en février 2020) en réponse à un billet (de F. Loth) analysant avec distanciation une position du cognitiviste de neuroscience, Stanislas Dehaene. Ce chercheur en neurosciences, S. Dehaene (à la mode à l’époque mais dont les thèses sont de plus en plus remises en question, notamment par le chercheur Albert Moukheiber, accessible sur UA-cam) participe d’une ancienne mouvance matérialiste, proche des thèses discutables de J-P Changeux, correspondant à la ligne idéologique (plus « scientiste à la mode matérialiste du 19e siècle » que réellement scientifique) des éditions Odile Jacob.
      Pour accéder plus facilement à ce blog, ce billet et ces commentaires particuliers, vous pouvez taper sur un moteur de recherche « gillardin ontologie ». Le lien se trouve habituellement en haut de la page web. Le billet « Le cerveau du Professeur Dehaene » vous présentera ensuite quelques commentaires en bas de texte, dont ceux des 22/23 février 2020.
      J’espère que ces commentaires plus récents vous sembleront plus lisibles.
      Quoi qu’il en soit, ce blog de l’université de Rennes propose une foule de références qui répondront à votre désir d’exploration de ces thèmes de philo et cognition.
      Bonne lecture.
      Bien à vous.

  • @seanceouverte9955
    @seanceouverte9955 4 роки тому

    Une critique cinéma qui va tout à fait dans ton sens :
    ua-cam.com/video/jJwMWkM88NI/v-deo.html
    Bravo pour ta vidéo !

  • @Wyrime
    @Wyrime 7 років тому

    Le point veux pas se faire sur Marx et Engels.

    • @Politikon_
      @Politikon_  7 років тому

      Rapide ;) ça arrive quand la vidéo vient d'être publiée. Il faut attendre un petit peu pour que ça arrive à 1080p.

    • @Wyrime
      @Wyrime 7 років тому

      Ahah, ça pose pas réellement problème, ça m'a juste amusé. Bonne vidéo en tout cas, merci pour ton travail.

  • @nessbyz7452
    @nessbyz7452 4 роки тому

    manikéisme analytique

  • @gillardinpascal2494
    @gillardinpascal2494 7 років тому +2

    Pour le primitif, tout est réel : les perceptions des sens, les idées, les images, les rêves, ...
    Poser une distinction catégorielle arbitraire et dogmatique « réel / idée » constitue déjà un premier pas dans l’idéologie (au sens péjoratif mais aussi au sens propre).
    Quant à « l’idée » d’un prolétariat non idéologique, il n’y a que la philo de bistrot de Marx pour partir dans un tel délire idéologique.
    Le prolétaire n’est pas un cyborg écervelé qui pose des actes techniques intuitifs et répétitifs.
    Le prolétaire est un être pensant et intelligent qui a appris des techniques parfois très sophistiquées et transmises par le langage utilisant une grammaire (irréductible à des catégories de mots et d’idées), des idées (principalement non intuitives dans le registre technique industriel) structurées en catégories, etc.
    La notion de classe sociale est aussi indubitablement idéologique.
    Pour sortir de telles inepties, Marx s’est probablement contenté de regarder l’usine de l’extérieur, par la fenêtre du bistrot où il racontait ses élucubrations au pilier de comptoir qui s’y ennuyait ... et qui lui était peut-être suffisamment bourré pour s’évader dans des mondes non idéologiques où la distinction réel/irréel se dissipait. :-)
    La fête du travail le premier mai ... idéologique ou pas ?
    Bon weekend.

    • @kllahan78
      @kllahan78 7 років тому +1

      Je crois que t'as lu Marx à l'envers avec un miroir, ou alors t'as rien compris, ce que voulais dire Marx c'est que le travailleur est aliéné par son travail, c'est à dire qu'il est dépossédé de sa force, de sa maîtrise qui est mise à disposition de son employeur via un lien de subordination et de soumission. Ce point de vue peut s'apparenter au déterminisme de Spinoza où l'individu se comporte en fonction des contraintes dans lesquelles il évolue

    • @gillardinpascal2494
      @gillardinpascal2494 7 років тому

      Bonjour FalCor,
      Il me semble que comprendre un commentaire constitue un préalable à sa critique.
      Les copier-coller de truismes scolaires en guise d’arguments visent surtout à rassurer leurs auteurs mais enrichissent rarement le débat.
      Si vous avez vraiment un avis original et pertinent à proposer, merci d'avance.
      En attendant, votre commentaire relevant d'une formation économique basique (aliénation du prolétariat, lutte des classes, etc..), témoigne justement d'une position réductrice critiquée par la vidéo, que vous sembleriez ainsi peiner à cerner : l'idéologie (assez scolaire ici) au sens péjoratif.
      La philosophie, contrairement à ce que semblez imaginer, ne se restreint pas à ses expressions corollaires dans un cours d'économie.
      Marx n'est pas non plus le thème cible de la vidéo, ni les idéologies économiques. Ce ne sont que des exemples explicatifs.
      Vous semblez aborder la culture par un prisme culturel particulièrement réducteur et n'avoir extrait de la vidéo et des commentaires que des flashs tronqués par ce prisme.
      Marx n'était qu'un clin d’œil didactique parmi d'autres dans cette vidéo, laquelle n'est pas focalisée sur le strict registre de l'économie.
      Elle invite à une réflexion bien plus vaste, dans laquelle s'inscrivent alors mes commentaires et qui déborde largement du registre de l'économie.
      Votre approche théorique de Marx reste par ailleurs au stade idéologique qui est justement ici critiqué. Mais cette critique échappe évidemment à tout dogmatisme académique, lequel enferme dans une prison idéologique.
      Le réductionnisme scolaire exprime exactement cette rigidité idéologique que la vidéo cherche à dépasser en ouvrant le débat vers un horizon conceptuel plus large, hors de l'académisme ...
      Votre commentaire referme ici cette porte à peine ouverte.
      Vos références ici présentées (connues de tous et superflues au débat) vous rassurent évidemment mais la pensée philosophique vivante se situe à l'extrême opposé de cette sécurité académique figée : du côté du risque, de la recherche, de l'innovation, de la critique, de la remise en question, ...
      Quant au thème du déterminisme chez Spinoza, vous semblez aussi le réduire à une approche socio-politique, comme dans un cursus scolaire d'économie mais cela ne constitue qu'un aspect mineur, philosophiquement parlant, de sa pensée.
      La notion de déterminisme, en philosophie, ne se réduit pas à un réseau de contraintes sociales (économiques et politiques), comme dans certains cursus.
      Je vous invite à vous ouvrir à une vision d'ensemble de la littérature de ces auteurs, en dehors de vos livres scolaires, pour découvrir la richesse de leur pensée.
      Cela vous permettra accessoirement de mieux comprendre certains commentaires que vous critiquer hâtivement.
      Merci toutefois d'avoir pris la peine de tenter d'y répondre mais vos copier-coller n'apportent malheureusement rien de neuf : "ce que voulait dire Marx ..." (on vous pardonnera aussi votre approche scolaire particulière de la conjugaison :-) ) ne nous apprend rien en effet. C'est justement ce genre de banalités tournant culturellement en boucle qui cristallisent les positions idéologiques plutôt que d'ouvrir le champ de la réflexion critique émancipatrice.
      Mais on le conçoit bien ... chaque chose en son temps. Il faut bien commencer par un enseignement rudimentaire avant d’accéder à une démarche critique plus mature et plus ouverte.
      Cordialement,
      pascal

    • @gillardinpascal2494
      @gillardinpascal2494 7 років тому

      Oups ! "... vous critiquez ... ". Conjugaison approximative. Au temps pour moi. :-)
      On comprend bien votre position issue de l'économie. Je ne la conteste pas mais ce n'est franchement pas du tout sous cet angle que j'abordais la critique de Marx.
      Mon commentaire empruntait la voie ouverte par la vidéo, celle de la philosophique critique (au-delà de l'économie), justement pour chercher à sortir des positions,idéologiques dogmatiques qui figent l'horizon culturel (d'autant plus dans le registre de l'économie contemporaine).
      Ce dualisme idéologique ordinaire (les méchants libéraux qui redéfinissent le réel pour opprimer les gentils travailleurs qui sont dépossédés de leur réalité ; etc., etc.) retombe justement dans le piège de la cristallisation idéologique, où Marx s'était déjà empêtré et que la vidéo propose de dépasser.
      Le problème de l'économie et de la politique contemporaine, c'est justement de s'égarer dans des définitions du réel d'une platitude philosophique sidérante. De la "philosophie de bistrot" qui enracine l'ancienne "lutte des classes" (vision qui, par ailleurs, correspond de moins en moins à nos modes de production contemporains) dans un réductionnisme culturel dénué de toute réflexion métaphysique en profondeur.
      Ce manège idéologico-politique "gauche/droite" est désormais devenu obsolète. Ce fait de société se reflète d'ailleurs nettement dans l'éclatement actuel des partis politiques traditionnels qui ont conservé discours figé sur ce dualisme désuet, un discours dépassé qui ne répond plus à une approche pertinente de la réalité sociétale d'aujourd'hui.
      Un facteur important de cet enlisement du discours politique contemporain vient principalement du fait que celui-ci a été monopolisé pendant des décennies par les économistes pour le rendre totalement inadapté à la vie concrète!te des citoyens et à leurs préoccupations quotidiennes.
      Quant à l'économie elle-même, elle emprunte largement actuellement la voie de sortie de ce réductionnisme opposant le possesseur de capital et le prolétaire. Les activités économiques (marchandes ou non) ne se limitent plus à cette grille de lecture d'hier.
      Mais plus globalement, le problème n'est plus de savoir si le discours politique doit refléter une idéologie libérale ou une idéologie de gauche (ce dualisme n'est désormais plus pertinent) ... le problème vient plus largement du fait que le discours politique doit s'émanciper de cette lorgnette économique (et pas seulement de cette grille de lecture simpliste de la lutte des classes) et retourner à la réflexion philosophique au sens large, en incluant le cadre économique sans s'y enfermer, pour s'intéresser à des thèmes citoyens qui ne peuvent évidemment se réduire à de l'économie.
      Le réductionnisme économique est une idéologie aujourd’hui obsolète.
      Vouloir enfermer la réflexion philosophique sur l'avenir de l’Humanité à ce réductionnisme économique participe déjà d'un parti pris idéologique du passé.
      Seuls les économistes semblent aujourd'hui ne l'avoir pas encore compris.
      Ramener le débat sur l'idéologie à ces références économiques désuètes ne mènera nulle part.
      Il s’agirait manifestement d'une fixation idéologique au sens péjoratif.
      L'avenir est manifestement ailleurs que dans ces chimères (idéologiques) de comptables.
      Cordialement,
      pascal

    • @gillardinpascal2494
      @gillardinpascal2494 7 років тому

      Lordon est d'ailleurs loin d'être un philosophe. Il rest avant tout un économiste.
      Quand il parle de "réalisme", il sous-entend une idéologie politico-économique et non les diverses acceptions métaphysique du terme.
      Je parlais évidemment ici de "réalisme" dans le cadre plus fondamental de l'ontologie.
      Le "réalisme" dont parle le discours économique vient d'une récupération lexicale et d'un détournement de sens qui n'a plus grand chose à voir avec le registre de la réflexion philosophique dont il a été extrait, récupération laxiste par des théoriciens économistes manquant généralement d'imagination pour donner à leurs notions dérivées un vocabulaire original et plus adéquat. La créativité n'est pas le talent premier des économistes.
      L'idéologie, au sens péjoratif, est justement familière de ce détournement sémantique et de ces dérives linguistiques.
      Initialement, la réflexion philosophique sur la notion de "réalisme" n'a rien à voir avec cette récupération idéologique superficielle par le discours des économistes.
      Ce discours économique présente en outre assez peu d'intérêt ... sauf évidemment pour les économistes eux-même, vivant culturellement en vase clos. Prison idéologique.

    • @gillardinpascal2494
      @gillardinpascal2494 7 років тому

      Désolé pour les erreurs de frappe. Je n'ai pas relu, ce n'est pas très courtois.

  • @sidiabdelhaksbai6422
    @sidiabdelhaksbai6422 2 місяці тому

    C est fini

  • @yvescostanzo8032
    @yvescostanzo8032 6 років тому

    20 / 20 🤓 on dirait que nous sommes télepathes ...?

  • @justineneveu9373
    @justineneveu9373 5 років тому

    hello super video ! mais habitue-toi à dire humains et non homme :) :)

    • @Politikon_
      @Politikon_  5 років тому

      pas faux :), j'ai tendance dire "êtres humains" depuis..

    • @justineneveu9373
      @justineneveu9373 5 років тому

      ​@@Politikon_ Quelle bonne idée

    • @Thetrotskar
      @Thetrotskar 5 років тому

      @@justineneveu9373 Pourquoi ne peut-on pas dire les Hommes, c'est exactement la même étymologie que humain il me semble non ?

  • @sylvestregagnon5681
    @sylvestregagnon5681 5 років тому

    Marx était juif. Les juifs était à la fois dominants et dominés à cette epoque. Le communisme s en prend à la bourgeoisie qui est grosso modo l ennemi à abattre. Les juifs constituait à cette époque une bourgeoisie mais en marge de l autre bourgeoisie dominante. La première rejetait la seconde. Au fond derrière le charabia du capital se cache du ressentiment et un désir de revanche.