Si vous appréciez mes vidéos au Dolmen, mon nouveau livre devrait également vous plaire. Vous pouvez le commander ici : amzn.eu/d/gcrI2V1 J'y consacre notamment un chapitre entier à cette question du ressentiment et comment s'en défaire par le haut (et pour de bon). Bonne lecture, vous m'en direz des nouvelles.
Bonjour j'écoute tes messages depuis quelques semaines peut-être un mois et aujourd'hui j'ai décidé de te présenter ma gratitude. Quand j'ai commencé à t'écouter je me suis demandée comment ça se fait que je ne te connaissais pas avant mais j'ai compris que c'était exactement à ce moment qu'il fallait que je te rencontre. Moi j'étais quelqu'un qui se trouvait au 3eme sous-sol depuis mon enfance et à moment j'ai ressenti que ce n'était pas la voie en réalité je l'avais toujours su mais je n'avais pas encore de véritables confrontation avec la vie donc j'étais trop fière dans ma posture de supériorité😅 j'aimais ça. Alors j'ai commencé à monter parceque là-bas c'était trop facile et hideux , j'écoutais toutes formes d'enseignement et bien sûr les vendeurs de rêves 🙂 et je suis arrivé au 1er sous-sol. Là j'ai bloqué vu que j'étais pas sociable je savais qu'il fallait y remédier mais comment ? J'ai bloqué pendant une semaine je regardais l'épreuve et je disais quand je vais la surmonter, obligé je dirai merci chaque seconde de ma vie ! C'était vraiment la 1ere fois où après une semaine je ne trouve pas la clé en moi. 🙂🙂🙂 Alors je t'ai rencontré ta première vidéo que j'ai écouté qui est apparu dans l'accueil c'était celle où tu parles des vendeurs de rêves je l'ai écouté en pleurant j'étais troublé. J'ai compris que là je prenais LA direction. Descendre de mon château de ma royauté devenir un être humain je tremblais à la vue de la vie que je devais désormais emprunter j'ai pensé à reculer mais ce n'était plus possible😅 soit je restais sur place ce qui est inenvisageable soit j'avançais. J'ai laissé le trône je t'assure j'étais très en hauteur sur ce trône très en hauteur. Je suis arrivé sur la terre je m'adapte en sachant que bientôt je regarderai ces efforts utiles de maintenant avec beaucoup de compassion. La 2eme vidéo que j'écoute de toi c'était la rage l'ange déchu il fallait que je me libère cette vidéo m'a beaucoup marqué j'ai commencé à comprendre qui tu es et j'ai écouté les autres... Les mots sont moindres mais merci❤
J'aimerais avoir ton avis sur les anges au sens littéral ce sujet m'a toujours titillé est-ce qu'ils existent de la façon dont on a toujours essayé de nous les présenter
Commande est passée ❤ Dans cette vidéo, j'aurais apprécié avoir des clés plus concrètes pour sortir des niveaux -1, -2 et -3 Le drame est conté avec beaucoup d'efficacité et suscite l'effroi envers ce petit soi même étriqué et indicible. Cet enfant capricieux qui hurle de rage dans son coin et qu'on fait taire par conformisme. Tu m'as donné envie de lire l'Esprit Souterrain, merci !
Je me suis reconnu dans beaucoup de chose, mais je vois bien les progrès que j'ai pu faire pour en sortir. Merci pour ton travail, ça aide à se repérer et à comprendre qu'on est sur le bon chemin
Qu'importe la destination, le cheminement est beaucoup plus attractif et puis, jusqu'où irons nous 🤔🤔🤔??? À chaque intersection nous devons choisir sans "panneaux indicateurs"... Alors comment savoir si cela aurait été plus judicieux de prendre l' "autre"🤔...😉😉😉
Contrairement à ce que tout le monde cherche à dire, ces passages que vous décrivez et qui concernent énormément de personnes ne sont pas seulement issus d'une complaisance ou d' un confort egotique plaisant. C' est aussi parfois dû à de l' épuisement, de la crainte ou du découragement. Parfois, c'est l' état de santé ou le mode de vie de la personne qui crée un cercle vicieux. J' ai beaucoup d' admiration pour vos travaux toujours très intéressants mais pour cette vidéo ci j' ai l' impression d' entendre les éternels sermons qu' on fait aux depressifs: " ta maladie c' est parce dans le fond ça te plaît d' être un martyr et un torturé, dans le fond, tu ne veux pas être heureux car ça te rend important..." en réalité n' importe qui qui a le choix préfère être intéressant en faisant rire les autres, en se valorisant ou en partageant un moment sympa. Ceux qui ne le font pas n' en ont pas la force pour une raison ou une autre. Et il vaut 10000 fois mieux un Tibo inshape qui maladroitement te remonte à coup de "OSEF, ta depression !" Plutôt que des gens qui t' expliquent que tu y trouves ton compte.
@@89senn des fois quand les gens se forcent à voir du monde et sortir quand même même s'ils n'ont pas envie, ils réussissent à changer leur mode de vie qui peut entamer un cercle vertueux ou ils ont un événement qui les remontent mais évidemment il n' existe pas un remède sur mesure pour tout le monde. Il y a des périodes de vies où on porte sa croix mais tout peux évoluer avec le temps, même le malheur. Il vaut mieux dans ces cas-là aller voir le pote qui t' invite juste à boire un coup ou sortir quelque part pour te changer les idées même si ça ne fait pas de miracle qu'un "ami" qui va te faire une analyse psychologique de comptoir pour t' expliquer que tu es responsable voir te plaît dans ta situation. Si c'est le cas tu saura vite qu'il cherche à se rassurer plutôt qu' à te rendre service
Alors je suis d’accord avec l’entiereté de ton commentaire excepté pour la comparaison entre la «These » de Tibo In shape et celle de cette vidéo. Il vaut mieux 1000 fois mettre un Homme en face de ses contradictions afin qu’il combatte son déni intérieur plutôt que de l’encourager à occulter les causes profondes de son malheur et de son ressentiment face à la vie.
@@kwoingducker8083 sauf si la cause hypothétique c' est: "ça te plaît ". Non seulement c'est faux mais ça culpabilise encore plus une personne qui n' en a surtout pas besoin.
La dépression est une maladie de l'humeur. La logique peut mener très loin, dans des raisonnements extrêmement complexes et sans faute, mais c'est toujours l'humeur qui décide dans quelle direction, et tout raisonnement humain a pour prémisse une émotion mouvante. Lorsqu'elle est négative, cela mène au ressentiment. Il faut d'abord guérir son humeur, et ensuite petit à petit on aura de nouvelles prémisses sur lesquelles bâtir une nouvelle vision du monde, ça se fait très naturellement au fur et à mesure qu'on guérit. Il faut cesser de penser que la logique et le raisonnement mènent à des solutions quand le problème est émotionnel, ça ne peut pas fonctionner. Voilà ce que j'ai appris après 10 ans de dépression. Oui le ressentiment aide à survivre quand on va mal, on s'y accroche, et je suis heureuse de l'avoir eu pour survivre à des nuits bien difficiles. Néanmoins le ressentiment n'est qu'un mécanisme de survie, un symptôme, la dépression n'est pas une maladie qui se guérit avec de la logique ou de la pensée. Courage à tous ceux qui sont en plein dedans
Je ne déteste pas le monde, mais j'avoue que j'ai beaucoup de mal avec la banalité de la vie. Je n'aime pas parler de tout et de rien, parce que ça ne m'aide pas à avancer, parce qu'on me rappelle que je n'ai pas coché les cases et que si j'attends trop longtemps pour me décider à prendre un chemin, je risque de rater le train… Tout le monde s'inquiète, bien plus que moi, tout le monde me pèse avec des conseils qui finalement pourraient s'appliquer à n'importe qui, sans prendre en compte mes possibilités réelles sur le marché de l'emploi. J'essaye des choses juste pour me donner bonne conscience, mais dans le fond, j'ai le sentiment que l'on veut juste me mettre dans une case, me prêter des compétences, ou même des idées qui ne sont pas les miennes et finalement, c'est par là que j'ai l'impression d'être seule contre tous. Je sais que je ne peux plus passer ma vie à me demander : "Où est-ce que ça a foiré ?" Je sais que je dois passer à l'action, mais j'ai souvent l'impression que je n'ai plus le droit à l'erreur. On me voit déjà dans la peau de telle ou telle personne, alors que je ne suis qu'un explorateur, que j'ai envie de voir tout ce qu'il m'est possible de faire. Au lieu de cela on me dit : "Tu es bien gentil mon garçon, mais IL FAUT te décider maintenant ! Il faut gagner ta vie, il faut commencer à cocher les cases et à rassurer ton monde !" C'est pour ça que je m'éloigne de celui-ci pour être en paix, loin de ceux qui me connaissent et pour aller à la découverte de moi-même auprès de gens qui me connaissent moins, qui me jugent pour la personne que je suis actuellement et qui ne seront pas biaisés par mes échecs passés. J'ai tourné le dos à beaucoup de gens, et même si je parviens à avoir une mère situation, je ne suis pas certain de vouloir revenir en arrière parce que je pourrais me surprendre à voir dans leurs yeux l'homme perdu et un peu torturé que je cherche à fuir en me mettant en action.
Super témoignage je vous assure, merci de partager votre ressenti par rapport à votre vécu 😊. C'est vraiment pas facile j'en conviens pleinement je vous assure que moi aussi j'ai connu cette (longue) période de turpitudes et à vraie dire, je pensais ne jamais en voir le bout ni être capable de me relever. Nous sommes tous concernés par ça, beaucoup fuient la réalité au-travers des tâches de la vie quotidienne pour se donner bonne conscience, se prêtent à la sur-consommation de multimédias ou d'objets et plaisirs matériels très futiles et non salvateur car ce ne sont que les symptômes que l'on traite et non la cause qui parfois est indétectable si l'on veut pas conscientiser le problème, faire une vraie introspection, être authentique, certains que je connais ont recours aux blagues, vannes tout le monde et ne cherche qu'à rabaisser et critiquer autrui, le regard uniquement tourné vers l'extérieur mais je vous raconte pas l'état dans lequel ces gens sont. Complètement ravagés par le ressentiment, la peur, la comparaison, le mal-être qu'ils ne parviennent plus à cacher. Je les appelle les tireurs de flèches, ils tirent des flèches sur les autres et disent qu'ils rigolent, pour oublier car leurs vies est trop triste et ne sont que des coquilles vides 😢.
@@John-u4o2d Justement je cherche les nouvelles expériences l'inconfort, l'aventure, mais ce qu'on me dit actuellement c'est "Vous pouvez faire ça, mais il faut que ce soit cohérent avec le projet que nous avons décidé avec vous en amont." Sauf que je n'ai pas forcément envie d'être cohérent, j'aimerais avoir un peu plus le droit à l'erreur, le droit d'échouer, mais la société, les institutions me disent : "Vous êtes gentil monsieur, mais il faut vous ranger maintenant, vous n'avez plus 20 ans." C'est aussi ce qui fait que je me suis coupé de beaucoup de monde, parce que quand tu dis : "J'ai quitté la fac après 4 ans d'études, ça m'enlève un poids." et qu'on te répond : "Tu as gaché ton potentiel, c'est dommage, tu aurais pu faire un effort !" Vous comprenez bien que ça donne des envie de meurtres... 😅 Je dis ça avec une certaine légèreté aujourd'hui, parce que je vais mieux et que j'ai malgré tout, j'ai le luxe de pouvoir avancer à mon rythme et j'apprends à relativiser les échecs, à les voir différemment... Cela dit, je pense à ceux et celles pour qui c'est plus compliqué, qui font du tout ou rien et qui n'ont en plus pas le soutien dont ils auraient besoin pour rebondir ou même ceux qui ont peur comme vous le disiez... Changer implique de renoncer à certaines choses et ce n'est pas toujours simples de tomber sur des personnes qui soient réellement prêtes à aider ou même à écouter sans jugements. Bref, bon courage à ceux et celles qui sont en chemin et les autres, je pense que si vous êtes ici vous êtes un minimum curieux, donc rapprochez vous de personnes qui vous inspirent, qui vous poussent à vous questionner, à vous ouvrir à agir et forcez vous à aller vers les gens, c'est globalement ce qui me sauve aujourd'hui beaucoup de maux qu'ils soient physiques ou mentaux.
@@odjiramirez85 Je ne peux pas les blâmer, j'ai été comme ça aussi, pas non plus au point de détester le monde entier, mais certains comportements m'insupportaient, certains sujets me mettaient hors de moi, mais aujourd'hui j'apprends à mettre des mots sur tout ça, à aller vers les gens, à ravaler ma fierté aussi, tout en m'affirmant plus dans des situations ou je peux me le permettre. J'ai encore un long chemin, je vais encore me prendre des portes, mais je ne peux plus me permettre d'attendre sans rien faire et de me plaindre.
@@John-u4o2dnon, il y a juste des personnes qui ont besoin de déployer leurs intérêts au delà du métro boulot dodo/ gosses (attention je les aime bien et je ne critique pas ceux qui en font, ce qui pèse c'est la norme et les automatismes), crédit, facture et la prochaine bagnole / maison / vacances pour tout gros projets.... Cette banalité qui convient à beaucoup de gens, ne convient pas à beaucoup d'autres....
Je me retrouve particulièrement dans votre témoignage, ce qui est aussi rassurant qu'attristant. Cela m'évoque la citation de Werber "Ce n'est pas parce-que vous êtes nombreux à avoir tort que vous avez raison.".
A la différence que cet écrivain génial qui a mis sa peau sur la table, a joué sa vie ( sens propre et figuré) et a incarné et vécu au profond ce qu'il écrit .
Entre vingt et trente ans je me sentais invincible : on m'aurait dit qu'un jour il m'arriverait la même chose qu'aux autres, et que je perdrai foi en la vie - et la foi tout court - j'aurais éclaté de rire, tellement cette foi, malgré les épreuves, avait été la chose la plus stable de mon existence. J'ai grandi dans l'ombre d'un beau-père terrifiant (et je me suis barrée de chez moi à vingt ans pour échapper à sa sinistre influence et je me suis assumée seule par la suite). Mais j'avais toujours été habitée par une mystérieuse joie de vivre, sans cause précise, une sorte de lumière intérieure. Au point qu'à l'âge de onze ans, lorsque je suis entrée en 6ème, personne n'aurait pu deviner que j'étais victime de maltraitance : la responsable des 6èmes, qui me prenait sans doute pour une oie blanche trop protégée (seule explication de la joie dans un tel monde, à ses yeux, visiblement...), m'avait surnommée très aimablement "la ravie de la crèche"... Si elle avait su, je crois qu'elle aurait fait affreusement pénitence pendant un mois (elle était bonne soeur) ! 😊 Car non, ma joie de vivre ne devait rien à une quelconque forme d'ingénuité ou d'inexpérience quant à l'existence du mal. Mais c'est le propre de la foi - peu importe laquelle -, ou d'une certaine vie intérieure peut-être, que de conférer ce genre de force. Pourtant, à ma propre surprise, ça a fini moi aussi par me rattraper passé la trentaine. Peut-être parce que le diable est le plus malin dans ce monde, qu'il nous triture jusqu'à ce qu'il trouve notre faille, qu'il sait que la vie est courte, mais en même temps suffisamment longue, et qu'il ne doute pas qu'il réussira à éteindre notre lumière à l'usure. Et peut-être aussi - incidemment - parce que des enfants qu'on viole et qu'on assassine, des souffrances abominables et innombrables que l'humanité a coutume de subir, des scènes de films d'horreur dont on nous bombarde continuellement, plus la méchanceté, la malveillance, les meurtres dépourvus de scrupules et de regrets, y compris en masse (8 millions de morts par an ne serait-ce que pour l'industrie du tabac, le tout en toute impunité), la destruction systématique de tout ce que l'on aime et qui nous rend heureux (la nature, la beauté, la liberté...), etc., cela me semble un peu plus grave, un peu moins "embourgeoisé", qu'une légère déception infligée à une vision un peu trop idéaliste du monde !... Une déception, ça se surmonte ; un traumatisme, une véritable dépression ou une désespérance profonde, c'est un peu plus dur ! C'est là où Dostoïevski, tout fin psychologue qu'il était, n'était néanmoins pas un vrai psy...
Hello, j’ai lu ton témoignage et il résonne très fort en moi. J’avais aussi la joie de vivre petite et ado, mais les maladies psy m’ont mise à terre à la trentaine.
Tout se surmonte. Que ça soit dur, un peu moins dur ou bien plus dur, comme tu dis... Même les mal-êtres insurmontables se surmontent. Tout dépend de toi. Tu peux rire de mon commentaire avec amertume et mépris avant de choisir de rester au sous-sol, ou tu peux me croire, et entamer une longue (mais Beaucoup plus courte que tu ne le crois, si tu t'y mets vraiment) remontée vers la lumière du jour :) Si je te l'affirme avec une telle certitude, c'est bien parce que moi aussi, comme beaucoup de gens, je suis descendu bien bas dans ce sous-sol. Mais là encore, si tu t'y plais vraiment, il te suffit de te convaincre que mon histoire ne fut pas aussi difficile que la tienne et que celle-ci est bel et bien insurmontable, pour gagner le droit d'y rester sans trop t'en vouloir à toi-même :)
Vous vous êtes sans doute épuisée psychologiquement. Remonter la pente prendra du temps (des années sans doute), mais on y arrive. De toute façon, soit on se relève, soit on décède.
Cette vidéo est une bouffée d'air noir , qui donne envie d'air pur , quel beau contraste tu arrives à insuffler. Je ne cesse de m'en délecter, de ces prises de consciences piquantes et stimulantes. Un immense merci , hâte de commander ton livre très prochainement.
Même effet.... Sans être au niveau de ce qu'il mentionnait, j'ai réalisé que j'en prennais la route. Ca m'a chamboulé... Toutes mes relations amicales sont revenues en face de moi et j'ai eu envie de rectifier le tir sur pas mal d'éléments, notamment accepter que les gens ne soient pas exactement comme ce que l'on imaginait d'eux 🙂
Je comprends tellement. Je suis une sorte de pacifique, positif, un brin idéaliste. Mais lutter, imposer mes idées n'a jamais été mon fort, c'est même l'inverse de ma façon de pensée. Je vis avec l'idée que l'homme est bon, et avec le poids de ce qu'il peut être. J'ai vu des tonnes de documentaires sur les guerres et leurs atrocités. Adolescent je rêvais de rencontrer des extraterrestres plus intelligents et meilleurs que nous. Mais la guerre, comme la bassesse humaine me revienne dans les dents. Je suis à la fois au 4eme niveau et à la fois toujours aimant. J'ai un fils plein de chaleur humaine et je me rends compte que les enfants n'ont pas ces barrières. Je suis atteint d'un cancer, la vie, la mort, tout ça révèle une nature profondément humaine. De vivre dans la trentaine un mal qui vous tue, vous rapproche de la vie. Ainsi beaucoup de gens deviennent plus attentif, plus doux. Le monde n'est pas fait d'enfoirés, la plupart des gens ne vous souhaitent pas le malheur. Les gens sont finalement des enfants qui coexistent en jouant un rôle. Je me suis mis à prendre d'avantage plaisir à être dans ce monde. Mais je vis dans une solitude qui fait écho à cet épisode. J'ai conscience qu'il est confortable de penser que le monde doit nous appeler, qu'on est mieux et que personne ne veut de nous. Mais si nous ne brillons pas c'est que nous n'en faisons pas l'effort. Si nous ne sommes pas aimés, c'est peut-être par peur d'être blessé et d'un manque de confiance autant en soi qu'en l'autre. On se pense génie et géant sans en vouloir la place. C'est dur de se dire qu'on a juste pas fait les bons choix, ou pas assez fait d'efforts. Nous cessons de nous émerveiller et nous consommons ce qui nous apaise un temps. Je suis seul, je suis en traitement, et forcément je doute qu'on voit derrière l'homme malade et blessé. La maladie vous offrant un parapluie confortable comme argument pour ne pas agir. Ce n'est pas de votre faute, c'est la maladie. Pourtant, la mort quand elle rôde vous révèle à vous même. Les instants deviennent importants. Il faut essayer de construire des moments importants (modestement) pour soi, puis pour les autres. Biensûr, on n'a pas tous le caractère pour aider et sauver, mais on peut dire merci. Merci aux gens qui importe comme à ceux qui acceptent d'être là avec nous. J'ai compris mes faiblesses, mais être un poids ne m'oblige pas à la passivité. J'aide ceux qui m'aide, je remercie aussi. Ouvrir mon cœur est la seule chose qui me reste, en faite ça me pèse de dire aux gens que je les aime. Je m'étais collé une honte, un poids, mais sourire en remerciant c'est la seule arme qui me reste. C'est la seule arme que je peux accepter d'utiliser. Donc je vous remercie pour cette réflexion, je remercie aussi ceux qui auront pris le temps à me lire. Je vous souris timidement et de bon cœur en vous souhaitant le meilleur. Ayez le courage de vivre et d'aimer les instants importants.
Merci à toi Julien c'est très intéressant de lire ton commentaire. Une empreinte de lumière. Je te souhaite beaucoup de bonnes choses. Il y a une phase qui me rend si heureux que je voudrais te la partagé. la voici : "J'ai la dimension de se que je vois"
je ne lis ce commentaire que maintenant, mais quelle émotions... j'ai versé ma petite larme, ouvrir notre coeur est peut être la seule chose qu'il nous restera à la fin
Bien que, dans cette vidéo, tout soit globalement bien travaillé, du format à l'élocution, il faut, malheureusement, reconnaître que les travaux de cet écrivain qui est Dostoïevski, peu importe le degré d'éminence qu'on lui donne, sur ce sujet, sont indigestes et relèvent plus d'une entreprise de culpabilisation des gens malheureux que d'une analyse brillante. Il est impensable d'imaginer, dans l'immédiat, que des gens puissent se complaire dans le ressentiment et le seul appât que ces gens trouvent à l'isolement est celui du réconfort de ne pas se forcer à vivre en société avec des gens qui ne conviennent pas à leurs idéaux. Ce n'est pas de l'élitisme, c'est un mécanisme de défense. J'aime l'analyse, la philosophie et toutes les choses qui permettent la réflexion sur des choses parfois même contre-intuitives comme le fait d'envisager la complaisance dans certaines formes de mélancolies mais le fait de globaliser le cheminement pour chacune des entités est non-seulement dangereux mais aussi improductif. Il serait bon de prendre en considération que ces gens ne sont pas des poètes torturés qui recherchent une forme de validation auprès de gens qu'ils considéreraient inférieurs mais qu'ils ont des raisons d'être comme ils sont. En plus d'être abordé maladroitement, le sujet semble tirer sur une ambulance.
Je viens de découvrir ta chaîne aujourd’hui, je souhaite apporter ma contribution à ta vidéo et pour moi il te manque encore un étage que j’intitulerais : étage -5 « l’abysse ou bien les enfers » . Je m’explique je vais essayer d’être le plus synthétique possible : de mes 0 à 18 ans, j’ai vécu une enfance heureuse (voyage, premier de la classe , bac scientifique avec mention etc…) . J’ai eu une enfance que beaucoup aurait aimé avoir . Cependant arrivé à mes 18 ans, je suis rentré en prépa ingénieur que je n’ai pas terminé. Et la la descente aux enfers commence . J’ai l’impression d’avoir raté ma vie d’avoir déçu toute ma famille mes parents etc et j’ai des idées noires… apeurés , mes parents m’envoient, sur les conseils d’un médecin psychiatre, à l’hôpital psychiatrique. De mes 18 à 25 ans je vis 7 ans en enfer alternant entre les phases où je suis interné et les autres où je souhaite quitter ce monde. Lors de ma plus longue hospitalisation(5 mois d’affilé) , lors d’un accès de Colère on mon cerveau reptilien prends le dessus, je frappe les infirmiers et me retrouve au cachot(en cellule d’isolement) nu comme un ver , pendant 25 jours d’affilé , sans pot de chambre pour pourvoir uriner ou faire la grosse commission , sans mes lunettes (myope). On m’a détruit physiquement, psychologiquement on m’a anéanti… je pensais mourir la bas ou être enfermé à vie . Aujourd’hui à 31 ans , 6 ans après ces 7 années infernales , j’ai remonté la pente , je suis ambulancier en cdi , j’ai une fiancé , je retrouve du plaisir à la vie et ma rôle d’homme . Voilà , désolé pour ce pavé, mais j’espère qu’il pourra aider certaines personne . Merci pour cette vidéo .
@@Noan-qc6rq la vie est plus belle maintenant car je suis sorti de cet enfer et j’essaie de voir le bon en toute chose; désormais je ne m’attarde plus sur ce qui ne vas pas . C’est ça la vrai clé du bonheur. Prendre en considération les choses de la vie telles qu’elles sont , et décider de voir le meilleur partout .
Est ce que tu peux décrire la phase où tu as arrêté ton Master ? Pour toi c'est du à quoi? Ça m'intéresse, j'ai pas la même enfance mais le même itinéraire arrêt d'études hôpital etc..
Mon ressenti est le suivant : je ne supporte plus l’autorité, les obligations, les administrations, le comportement des personnes dans cette société malade où tout le monde gesticule dans tout les sens et pour rien, les gens n’ont plus d’âmes. Quelle tristesse humanité.
Ah oui ! Ça c’est moi. Je déteste les gens depuis que je suis toute petite. D’ailleurs, ça se voit certainement puisque je n’ai jamais su garder d’amis dans ma vie. Quoi que je fasse.
J'ai garder mes amis de maternelle. J'adore l'humanité. Mais j'adore aussi sa haine. Capable du meilleur comme du pire. Les forces et les faiblesses, l'humain en lui même et fascinant.
Je pensais être plus bas dans les sous sols... Finalement, ce n'est pas de la haine que j'ai, mais de la colère. Mon sauveur, c'est l'enfant exalté et rêveur que je n'ai jamais abandonné, et malgré la colère je reste plein d'amour. Ce n'est pas le monde qui est laid, mais l'humain (ne pas confondre avec l'individu !). Si vous cherchez la beauté, cherchez du côté des choses simples de la vie.
J'ai l'impression que plus tu sais des choses sur le monde et sur le futur qui approche, plus tu deviens depressif car tu sais que les gens en general ne changeront jamais
Qui a dit que notre époque manque d'intellectuels, de philosophes et de grands penseurs....en voilà un qui je pense émerge du brouhaha du monde des médias... bravo et encore une fois merci le Dolmen pour cet épisode de très grande qualité.
Et bien pour ma part...je suis relativement en marge de la société, je ne sort plus beaucoup,j'ai un regard plutot blasé sur le monde,sur la bêtise ambiante...sur l'humanité qui part en vrille...et ca me va plutot bien. Pour appuyer mon propos, je cite je ne sais plus qui qui disait en somme : "Etre bien adapté à une société profondement disfonctionelle, n'est pas forcement un signe de bonne santé mentale. " Voilà voila....
Tu cites un gars qui pense comme toi, ça ne peut pas appuyer ton propos 🤷🏻 En revanche, tu as l’air d’y trouver ton compte, comme Etienne l’a dit dans la vidéo
J'y trouve mon compte... plutôt oui, je résumerais ça par du stoïcisme ,ou encore l' "amor fati " de Nietzshe. le théâtre permanent de la société,j'y ai pris place par le passé, maisj'y arrive plus 🤷♂️ Mais j'ai la chance de vivre en pleine nature et de faire un taff qui me plaît, donc loin de péter les plombs, et je ne déteste pas du tout les gens,mais plutôt la société . Le jeux .@@diodemaque7763
Oui j'ai essayée de m'adapter et comme vous j'ai préférée me complaire à me mettre en retrait c'est pas faute d'avoir essayée... Avant c'était peut être plus facile car il y avait des transmissions de savoirs faire mais aujourd'hui il n'y a même plus ça...
J'ai la sensation que vous allez me dire que je fais preuve de ressentiment après avoir lu mon commentaire. Ça peut être vite infernal comme espace de reflexion mais ça reste hautement fécond. Merci pour ce travail qui secoue la fourmilière. Ce que j'ai compris du ressentiment, c'est que c'est une manière d'être qui se cheville à un point de rupture passé. Ce point de rupture, il faut le regarder froidement, tenter le regard sociologique en le replaçant dans un contexte bien particulier (l’Occident, la modernité, le système économique capitaliste libéral et autoritaire, la machine à vapeur, la société de consommation, l’industrialisation de masse lente et progressive, la diminution du sentiment religieux la société du spectacle, et dans une mesure plus actuelle, l’héritage des trente inglorieuses et le monde de la post-vérité…). J'ai la sensation que lorsque l'on parle de ressentiment, on oublie souvent sa valeur performative, la vitalité qu'il déploie, mais aussi son rapport hautement sensible et conséquentiel avec les structures sociales et leurs empreintes, sur les corps structurés qui les habitent. Je vous trouve dure. Dure avec ceux qui vivent avec une puissance d'agir diminuée par leurs propres affects qui, ne nous prenons pas pour des sur-hommes décérébrés, nous dépassent tous. Certains savent mieux les transvaluer que d’autres c’est indéniable; et encore que. Qui suis-je pour juger. Vous parlez de rabougrissement et implicitement vous condamnez ce fait. Ne trouvez-vous pas cela réducteur ? Lorsque vous parlez de rabougrissement, vous risquez de tomber dans une vision pathologisante des choses; une vision qui à tendance à accuser le sort en s’arrêtant sur l’idée de folie, de démence ou encore de « trouble ». Personne ne se rabougrit, tout le monde tente de faire avec son corps et ses capacités héritées et acquises. La vie n'est pas décevante; la vie est intense. Cette intensité vécue, éprouvée par les corps, à un certain point de l’existence, développent des mécanismes de défense et cela concerne tout le monde, c’est-à-dire tout sujet pensant qui tente de s’émanciper. Sans tomber dans la morale d’esclave, un sujet politique est toujours soumis à des instances dominantes qui vont automatiquement générer instincts de protection et repli sur soi. Ces mécanismes de protection il faudrait, là aussi, les regarder attentivement (et, peut-être, dans un monde terre-à-terre, tout tendrement) et ce avant de plonger dans le monde des essences ou sauter simplement à pied joint dans un tunnel imaginaire ou fantasmagorique (les démons/daimon de Socrate, la part monstrueuse, les idées bien arrêtées, déjà formées, qui sont extraites de la lecture de romans). Il y a des innombrables parcours de vies qui temoignent que le ressentiment n’est pas une chose que l’on a ou que l’on a pas, ce n’est pas un virus. C’est une réaction à une frustration qui peut somme toute être assez simple. Meme si les passions les plus enervées qu’il soulèvent sont destructrices, et tout particulièrement le sentiment de vengeance, le ressentiment peut triompher sous sa forme la plus manifeste (la mauvaise conscience) chez certain d’entre nous, et ça fait glisser forcément, doucement vers le stade d’anomalie. Un chemin s’ouvre. C’est aussi, dans les deux sens, un manque d’attention vécu vicéralement, une forme singulière de désamour qui empêche. Et ce n’est pas forcément une mauvaise chose, ni une bonne d’ailleurs. L’individu qui en a conscience va s’engager plus profondément dans l’individuation. C’est ma capacité à aimer et à se laisser aimer qui est diminuée et les causes sont le plus souvent structurelles. Capacités diminuées donc, qu’il faudrait réparer, penser, que l’on soit seul-e ou accompagné-e. Faudrait-il condamner toutes les personnes qui se rabougrissent selon vous, agiter des peurs et des angoisses chez certains, ceux les plus sensibles, et en un sens, ne pas leur laisser le temps d'aller au bout de ce chemin sereinement, de traverser ce processus de reconquête qui permet justement de trouver sa puissance d'agir affirmative, d’inventer les capacités qui vont m’aider à dépasser ce ressentiment et ainsi, par ce fait incroyable progressif, lent, douloureux, lumineux, accoucher de soi sans péridurale: vivre sa vie en vérité, fort de son vécu. Ça demande beaucoup de courage il faut le dire. C'est une phase de travail qui peut prendre toute une vie, un an, un mois, une semaine, une rencontre. Le ressentiment va beaucoup plus loin que ce qu’annonce le titre et l’image de votre vidéo, qui, je le pense sincèrement, dans le contexte de UA-cam, rajoute de la souffrance où il y en a déjà. Mais cela n’est pas votre problème je peux tout à fait le comprendre. Je respecte votre style. Le contenu de votre vidéo est bien plus riche et je vous en remercie. Les sources qui ont nourri ce commentaire : FW Nietzsche, C Bobin, F. Bégaudeau, G Simpson, C Fleury, J. Rancière. M. Scheler… Il y a aussi, bien sûr, la chaine UA-cam Le Dolmen ; emoji merci de m’avoir lu, veuillez m'excuser pour les imprecisions qui auraient pu malmener votre patience. bonne journée sur terre
Je suis impressionné par ta capacités à trouver les mots justes. T'entendre ainsi décrire avec précisions ce que je ressens, ça m'a déjà enlevé un poids. Merci
Magnifique et terrifiant...je sors lentement de mon souterrain à 43 ans. 10 ans que jai pris la décision d'en sortir! Plus on y est resté, plus il est long et douloureux de s'en extirper. Moi aussi jai ecrit mon premier livre qui m'a aidé...si on ressort trop vite du trou, on s'écorche, on se blesse, on se racle les chairs jusqu'à l'os et on est blessé et nu sous le soleil. Il faut donc s'armer de patience et d'outils pour sortir de son gouffre sans trop de casse mais il y en aura. LA première des choses en effet c'est l'honnêteté avec soi et c'est très dur...peu de personne le sont... attention aux pieges, les vieux schémas reviennent vite et on a vite fait de replonger! (Peu de personnes le sont...donc moi oui donc moi je suis mieux que les autres et...bim retour case départ !😅). MERCI beaucoup pour cette vidéo ! Achat du livre prévu ❤❤❤
ne pas oublier qu’il existe aussi des gens qui aiment la solitude. Non pas qu’elle leur apporte de quoi se nourrir de leur maux mais plutôt se libérer d’un monde oppressant rt maquillé. Je me reconnais dans les 2 premiers étages décrits, mais en aucun cas je souhaite la reconnaissance par tout moyen. Le monde est décevant certes, cela peut prendre très longtemps a voir et encore plus à admettre mais le « retrait » n’entraîne pas toujours si profond. Même, il est bénéfique pour certains et peut vous guider vers des sentiers inconnus que peux de gens suggèreraient dans une quête de « bonheur » et de l’épanouissement de soi. Vidéo très nourrissante bravo monsieur
Tout à fait et il me semble que c'est la partie manquante de cette vidéo (et autres nuances nécessaires). Me semble que c'est un peu fort de déclarer: "rater sa vie." Vidéo forte intéressante sinon et belle écriture chapeau !
Depuis toujours, la solitude m'a accompagné comme une ombre fidèle. Dès mon enfance, à l'école primaire, je me suis toujours senti décalé par rapport aux autres. Ce ressenti, profond et persistant, m'a souvent poussé à me questionner sur ma place dans ce monde. Pourquoi étais-je venu au monde ? Pourquoi devais-je subir tant de jalousie, tant de moqueries ? Ces questions tourbillonnaient dans mon esprit, sans jamais trouver de réponses satisfaisantes. Mais avec le temps, j'ai appris à voir cette solitude non pas comme une malédiction, mais comme une opportunité. Une opportunité de me connaître moi-même, de développer ma propre vision du monde, indépendante et unique. J'ai réalisé que chaque moquerie, chaque regard envieux, était en réalité le reflet des insécurités des autres, et non les miennes. J'ai appris à puiser dans ma solitude une force, un moteur pour avancer et me construire un chemin propre, loin des sentiers battus. Aujourd'hui, je sais que ma différence est une richesse, que ma solitude a été le terreau de ma créativité. Et si parfois le doute s'insinue encore, je me rappelle que c'est dans le silence de ma solitude que j'ai trouvé les plus belles réponses à mes questions existentielles.```
Il ne critique pas la solitude dans sa vidéo mais l’isolement quasi complet de la vie en société de son propre fait et non pas l’isolement subit😉 Moi aussi la solitude me fait du bien, je n’aime pas la foule mais j’ai une vie sociale à côté.
La solitude est une quiétude lorsque elle est choisi, lorsque l'on nous propose la rencontre et que lon dispose de la solitude. La solitude subit est un fardeau qui peut devenir quotidien. Et à ce moment, on se déconnecte du monde, on en devient fou car ne discutant avec personne sincèrement, on tombe d'accord avec soit même, ce qui peut etre catastrophique.
Quelle perle vidéographique... La justesse des mots est envoutante, et associée au visuel, à la voix et à la musique, presque hypnotisante. Merci d'apporter de la poésie et de la profondeur à cette plateforme
Je viens de regarder cette vidéo en entier. Sur la forme, le contenu proposé est excellent. Une diction claire, un montage autant dynamique qu'épuré. Les illustrations choisies sont très intéressantes. En bref, c'est du travail de qualité. Sur le fond cependant, j'aurais matière à critiquer. Cela fait un moment maintenant que je vous ai découvert, et j'ai le sentiment, dans chaque contenu proposé, que malgré une prose indéniablement bonne, vous sonnez un peu creux. Les phrases récitées, prises indépendamment les unes des autres, pourraient bien fonctionner et donner matière à réflexion, cependant je trouve que prises toutes en même temps, elles forment une mélasse réthorique dont un message clair n'arrive pas à sortir. La morale donnée dans cette vidéo ne me satisfait pas non plus. D'une part dire que l'on passe tous par un sous terrain mental me semble éloigné de la réalité. D'autre part dire que l'humain du sous-sol s'y complairait toujours et en tout temps me semble également faux. Le message de fin m'a fait lever les yeux au ciel. D'un côté de par le message moralisateur de dire à la personne au plus bas que si elle elle y reste, c'est par choix. Si ce n'était que cela, cela ne me dérangerait pas trop. En tant que dépressif, on entend ce message partout, on s'y habitue, à force. Mais couplé à cela le fait de nous donner comme solution unique pour s'en sortir un livre que vous avez écrit, je trouve, ne reflète pas tous les possibles, et la démarche me semble un peu trop intéressée. Je continuerai à regarder votre contenu, vous avez le mérite de vous être trouvé une audience que vous inspirer, et vos idées, bien que manquant de clarté et ne touchant pas toujours juste à mon goût, gardent une bonne intention. Je n'ai fait que partager ici mes impressions, ne les prenez pas trop cœur, mon but n'est pas de vous démoraliser. J'espère cependant vous amener réflexion sur le fond de ce que vous dites, que je juge insatisfaisant pour l'instant. Dans tous les cas, que vous acceptiez ma critique ou non, continuez à créer, vous avez encore beaucoup de potentiel à développer.
Je pense qu'il est tiraillé entre le message qu'il veut porter et sa recherche esthétique, le résultat peut être un peu mielleux par moment, mais c'est le soucis que jeune plume nous rencontrons tous
Une vidéo qui vaut bien 10h de consultation chez un psy. Je me suis retrouvé malheureusement mais il faut un bon diagnostic pour trouver le bon remède. Alors merci🙂😉
Heureusement, que j'ai regardé ce "podcast" très révélateur de la profondeur de nos pensées les plus proches de notre réalité que beaucoup rejettent...👍
Je dois dire que cette vidéo a été l'équivalent de 15 séances avec mon psy. Merci du fond de mon cœur élitiste et rabougri, confortable dans un malheur habituel, connu ; inconfortable à l'idée de s'ouvrir. Magnifique. Je découvre ta chaîne par "hasard", alors que j'atteins doucement le dernier sous-sol. Vraiment. Encore. Merci.
Le pessimisme a été une brique indispensable à nos avancées. Si nous avions tous été trop heureux de jouer avec des gourdins et s'habiller de peaux de bêtes, nous y serions encore. Je me suis beaucoup reconnu dans les premiers étages mais pas dans les derniers. J'ai beau avoir beaucoup de ressentiment, je garde espoir que les choses peuvent s’améliorer à la fois dans ma vie et la société. Je pourrais m'auto-persuader que j'ai une vie formidable et avoir un semblant de bonheur mais danser la javanaise sur une planète qui brûle est pour moi encore plus grotesque. Ce serait considéré comme de la romance de ma part selon Dostoïevski mais il était d'une autre époque, et son analyse terrible sur les derniers étages me laisse penser (peut-être à tort) qu'il s'est contenté d'observer et juger quelqu'un plutôt que constater sur lui-même. Il donne une vision trop négative du ressentiment. Oui on se pourrie individuellement mais on est indispensables au progrès d'une société. Il est important de rappeler aux bienheureux que ça pourrait être encore mieux si on arrêtait de patauger dans la merde. L'erreur à ne pas faire est justement de renoncer à partager nos idées en décalage en s'isolant trop. Même si ces idées plombent l'ambiance, il finira toujours par en ressortir quelque-chose de meilleur. Rien que les exprimer permet déjà de les soulager et, avec de la chance, on aura le bonus que ça aie servi à quelque-chose. Courage aux râleurs et aux insatisfaits ! Sinon trop content d'avoir découvert cette chaîne. Voyez, tomber sur du contenu intéressant et de qualité au milieu d'un océan de contenu sans grand intérêt. Une raison de plus d’espérer.
Ce raisonnement est fallacieux car on en sait tout simplement rien. Si ça se trouve nous n'aurions déjà plus de guerre, ni de pauvreté ni autant de disparités des richesses.
Je resumerai les grandes phases de la vie ainsi : - 0 à 10ans : decouverte du monde en etant dans sa bulle et protègé par ses parents (forme d'insouciance) - 10 à 20ans : adolescence, voulant s'emanciper de ses parents et decouvrant la relation a l'autre (phase compliquée car il est demandé de nous affirmer face a l'autre tout en decouvrant la dureté de ce monde) -> premier voile qui se leve 20 a 30ans -> centré sur soi, on avance vivant encore dans une certaine illusion mais qui est utile pour se construire personnellement 30 a 40ans -> 2e voile qui se leve : on decouvre reellement ce qui sous-tend ce monde et les comportements des hommes et soi-meme. On commence a voir le monde et soi meme tels qu'ils sont. Surtout le cote sombre. Donc grosse claque 40 a 50ans -> j'en suis pas la mais je suppose qu'une maturité arrive ou on accepte le monde tel qu'il est (digestion terminée) et on essaie de passee a l'action. Moins centré sur soi qu'a l'age de 20-30ans
Je suis admiratif de votre capacité à rendre les concepts complexes accessibles. Toutefois, votre approche sur le sujet me laisse perplexe. En mettant l'accent sur l'exclu comme étant une maladie de ce monde , alors que je pense plutôt que c'est la société dans son ensemble qui est malade. Je crois que chacun a le droit de trouver son bonheur, même en marge de la société. Néanmoins, je partage votre conviction qu'un lien social, aussi ténu soit-il, est essentiel au bien-être de tout individu.
Je n'ai jamais commenté sous une vidéo youtube mais celle ci en vaut largement la peine. J'ai toujours été un peu timide mais ça s'est rapidement transformé en anxiété sociale quand je suis rentrée au lycée, mais il y a avait autre chose, comme un sentiment de haine envers l'autre que je n'arrivais pas vraiment à décrire. J'ai 17 ans, et j'ai vécu beaucoup de déceptions par rapport aux autres, à ma famille, mes amis... et j'ai commencé à les détester, je me disais constamment que l'humain était un être ignoble, sans cœur. J'ai fini par complètement me renfermer sur moi même, et à passer le maximum de mon temps seule, car je n'aime pas interragir avec les autres. En conséquence je parlais mal, et j'initiais en quelque sorte les disputes... Aujourd'hui je me tiens toujours aussi loin des autres, mais j'ai réussi à sortir de ma tête ces mauvaises pensées qui arrivent à chaque fois qu'un autre me blesse, et j'ai arrêté de mépriser le monde (même si des fois ça reste compliqué), car au fond, je me sentais mal de penser de cette manière. Merci beaucoup pour ce joyau qu'est ta vidéo, et je souhaite à toutes les personnes qui s'y identifie de remonter la pente et de réapprendre à apprécier le monde tel qu'il est. 🫶🏻
J’ai 20 ans. Je donnerais bcp pour avoir 16-17 ans à nouveau. Enjoy life. Na laisse pas l’aigreur l’emporter sur les magnifiques relations que tu peux nouer au lycée. Ou dans les études sup. En tout cas bonne chance pour la suite de ton bac si t’es en première ou en terminale!
Je reconnais mon moi d’autrefois dans l’etage 3. Et puis un jour j’ai décidé de vivre. De prendre ma vie en main. D’arrêter d’attendre et j’ai commencé à entreprendre. Je suis parti en Australie, tout seul. Je me suis forcé a parler à des gens, j’ai fini par oublier de faire attention à comment me comporter, j’ai commencé à m’ouvrir au monde et cela m’a changé a tout jamais. Aujourd’hui je suis un peu entre l’étage 1 et 2 lorsque j’ai des périodes sombre, mais globalement je suis moi. Et tout ca pour dire, vivez !
Très bonne vidéo. Elle synthétise parfaitement l’œuvre de Dostoyevsky qui m’avait particulièrement touché, lors de mes lectures solitaires en Sicile. La narration y joue aussi, félicitations. Personnellement, le problème majeur auquel j’étais confronté (j’y suis encore) était celui du mode d’action. Je pense sincèrement que beaucoup d’hommes des sous-sols aimeraient profondément en sortir, mais ils ne savent ps comment agir sur le réel. Les relations sociales sont de plus en plus éphémères, le goût pour la poésie et la lecture semble s’effilocher, l’amour n’a plus rien à voir avec celui dont on rêve tous… Difficile pour ces rêveurs, hantés par un sentiment de nostalgie indescriptible, de sortir de leur zone de confort. Vous avez juste cependant, si nous voulons sortir de ces tréfonds, ce mouvement ne peut venir que de nous mêmes.
J'ai passé 6 ans dans la fosse après 20ans au -3, en apprenant à accepter mes faiblesses j'apprend à en sortir, il est tôt pour le dire, mais si sur ma route ne ce met aucuns nouvel obstacle que je ne puisse surmonté, alors il y à espoir que l'on puisse sortir de cette fosse. C'est drôle que cette vidéo arrive à ce moment précis de ma vie. Bon courage pour la suite, acceptez d'être heureux quand l'occasion ce présente à vous.
Je ne suis pas sûr de ce que je viens de voir un peu comme se regarder dans un miroir pour la première fois depuis longtemps terrifiant et jouissif a la fois merci tous de même
Je suis dépressif. C'est un mal qui est là, invisible, incompréhensible par celui qui ne le porte pas. La dépression n'est pas une 'déprime' comme j'ai déjà entendu. C'est un ennemi chimique et destructeur, qui ne vous laisse de repos qu'à des moments tellement rares que vous vous en souvenez. J'ai toujours comparé ce mal à une sensation de 'noyade en chute libre'. Affronter la vie avec ce poids insupportable fait de vous un guerrier. Mais quel triste guerrier, condamné à se battre seul..avec lui même. La dépression est constante mais fonctionne par phases d'intensité. Vous sentez ces phases s'enclencher. Votre ressenti change, en fonction de l'intensité de l'anxiété qui se montre et qui est le seul signe palpable de ce maudit malheur. Être dépressif, c'est être constamment en deuil, le deuil de soi même. Vous ne pouvez vous voir que mort, et y avez tellement pensé que vous avez créé cette réalité. Vous êtes mort. Vivant, mais mort. Tout est sombre, gris, toute interaction sociale vous pousse vers le coté de la scène. Votre survie dans la mort en dépend. En public, la dépression vous fait vous sentir nu, laid, indésiré, trop voyant. Chimique. Le dépressif est alcoolique, son mal n'est pas visible, est inavouable car honteux car incompris et donc jugé, et les rechutes sont nombreuses et se font en silence. Peu à peu vous vous éloignez des hommes pour accueillir pleinement ce mal qui vous pousse à lui ouvrir les bras. La tristesse est votre seul amie. Une amie qui vous enchaîne un peu plus à chaque embrassade. Votre visage avec les années reflète cette tristesse et vous n'avez plus besoin de fuir les hommes, car ce sont les hommes qui vous fuient. C'est maintenant marqué sur votre front. Vous lui appartenez, et elle ne vous abandonnera jamais.. à moins que.
Oh !😯😟😳c’est dur de te sentir si mal ..tu ne peux pas rester ainsi avec ces idées noires c’est terrible ce que tu dis ...tu te dis comme mort tu n’as envie de rien d’autre ..c’est une souffrance insupportable ,je te comprends ,je ressens ce désespoir en toi et cela me touche terriblement ..des fois c’est la vie et ses coups durs ,ses coups bas qui nous ont fusillés et anéantis petit à petit ..moi j’ai l’impression d’avoir été maudite dès mon enfance comme si une fée carabosse se serait penchée sur mon berceau ..hypersensible et émotive puis poissarde ..tu en prends toujours plein la gueule ..alors à force ça rend aigri ,haineux ,colérique acariâtre ...mais je ressens qd mm des émotions vitales mm si pas terribles toi il me semble que tu ne ressens plus rien ...des fois c’est la chimie du cerveau c’est tout ,tu ne ressens plus du tout l’hormone du bonheur,ce sentiment lointain je m’en souviens mais moi aussi il m’a quitté ..ce doit être un problème de neuro transmetteurs ,sécrétion d’endorphine ..enfin il y a des médocs tout de mm ,ça aide ..parfois sans tes béquilles tu ne peux plus avancer ..pas le choix pour moi ..faut durer ..je prends du Prozac et du xanax ,antidépresseur et anxiolytique pour continuer jour après jour le même labeur absurde ..mais bon ,que veux tu ?...c’est ainsi ..pas le choix SDB tu as des enfants meme ta mort ne t’appartient plus ..d’autant que ma grande ne sera jms autonome car handicapée ..alors ..tu vois ,fais comme moi ,prends RDV avec un psy qui te convient ..dès fois ça passe pas ..et une ordonnance avec un traitement adapté t’aidera ..moi j’avais l’angoisse et l’impression que quelqu’un derrière me serrer la gorge !!..merci le Xanax !..je peux à nouveau respirer 😊😌enfin on se pousse ,on s’accroche ,c’est pas tous les jours faciles ..pense qu’il y a toujours plus malheureux ..moi je pense souvent à relativiser ma malchance et ma souffrance et ça m’aide car je sais qu’il y en a qui vivent tellement pire ...Courage et donne moi de tes nouvelles .bye 😌🙂
Pas de médicaments , c est abrutissant ! Le sport , n importe lequel , seul de préférence pour ma part Même du footing Ça libère des endorphines de la dopamine qui réduit vle stress et agit comme un antidépresseur ! Même faire du vélo d appartement pendant seulement 5 minutes par jour peut être surprenant
Je suis la femme des sous-terrains 🙋🏻♀️ étage 4. Je n’aime que la compagnie des chats et des livres. Les humains me dégoûtent tous les jours. Pas plus tard qu’hier, j’ai vu un mec mettre un coup de pied à son chien! Je suis autiste avec de multiples co-conditions psy et ce que tu décris à 21:27, c’est l’histoire de ma vie. Je ne sais pas faire socialement et je ressasse pendant des jours des conversations pénibles qui datent d’il y a 10 ans 😅
@@lucius9742 Et la misandrie, n'est-ce pas un piège que la maigre intelligence que tu possèdes devrait éviter ? Je le dis en tant qu'homme autiste, mais est-ce que ça importe vraiment qu'un individu ait donné un coup de pied à un chien ? Quelle bassesse d'esprit faut-il pour ne pas comprendre que les autres aussi ont leurs différences et leur parcours qui les ont façonnés ? Ah oui, pardon, la femme se croit toujours au centre du monde... Vous êtes simplement des godiches spé bac L, option médiocrité, qui se pensent intellectuels en agrémentant inutilement leur vocabulaire pour masquer leur incapacité à s'élever par le talent ou le travail. Comme toutes les minettes, vous rêviez d'être la plus belle et vous avez fini par devenir la poubelle. Arrêtez de chercher à donner de la profondeur à votre esprit pour compenser celle qui vous manque dans votre vulve. Vous incarnez l'essence même du féminisme dans toute sa splendeur. La superficialité sans aspérité. Vous sucez le prof principal au collège et ensuite vous vous retrouvez mal rasés avec des chats. Vous avez raison, ne remettez surtout pas en question votre position, vous détenez SEULES le monopole de ce qu'est "l'intelligence et le bon goût" ! Prétentieuse.
T’inquiète pas …!on est bien ds les sous terrains aussi ..!😌👍protégées de tous les bêtes et méchants ..les pires de la race humaine ..et ils sont nombreux ..moi je préfère la musique au casque à fond isolée de tout et les cochons d’Inde et les tortues !!!Toi ce sont les livres et les chats 🤷♀️😌👌le mec qui met un coup de pied à son chien ….dans ton sous terrain ,au moins ,tu ne le vois pas ..ça t’évite d’avoir envie de lui mettre un coup de poing en pleine gueule .c’est bien déjà ..😌👍
C est la société qui rend les gens comme cela et ce sont les "elites" qui la façonne. Bientôt les gens de l étage -4 auront la possibilité technologique de renier leur humanité, le choix du non être, le choix du néant, les premiers humanoides.
Merci pour cette vidéo qui évoque nombre de points dans lesquelles je me reconnais. Malgré cela, je pense être légitime dans mon dégoût vis-à-vis de mes congénères qui prennent des décisions anti-ecologiques et cruelles envers les animaux chaque jour alors même que je fais des efforts qui me coûtent beaucoup, socialement et individuellement (vegan, anti-consumeriste, consommateur local, prend pas la voiture, achète en friperie etc... ). Je ne compte pas laisser la bêtise des autres ruiner mon bonheur, mais je ne compte pas non plus nier leur bêtise par une pseudo-humilité qui serait une exaction intellectuelle. Je continuerai d'être miséricordieux, ouvert, sympathique, vis-à-vis d'eux, mais je ne m'affranchirai jamais tout à fait d'un certain sentiment de supériorité morale et intellectuelle qui est peut-être une source de satisfaction pour moi, mais qui en est une uniquement à défaut de pouvoir ressentir la satisfaction d'une unité morale avec une grande partie de la société je pense.
Jamais une vidéo m'avait autant touché, je me suis reconnu surtout au niveau 3 c'était à la fois terrifiant et rassurant de prendre conscience de tout cela. J'ai commandé votre livre pour explorer le sujet et entamer une remontée.
Cette vidéo m’a vraiment fait réfléchir 🤔. -1 après ma première déception amoureuse. Sans s’en rendre compte le mécanisme se met en place et on descend de plus en plus bas. Merci pour cette vision des abysses que je ne veux pas visiter. Merci pour tes vidéos ❤
Bonsoir, merci pour ces précieux conseil que je vais mettre en pratique afin de rater ma vie le plus vite possible, je pense avoir déjà beaucoup avancé sur ce sujet mais vos indications vont me permettre d'aller plus loin.
Je viens de finir Martin Eden il y a peu et depuis je sens qu une compréhension nouvelle de certaines problèmatiques s'est enclenchée, cette vidéo tombe à point pour nourrir mon levain :)
C’est une gifle cette vidéo, c’est incroyable comment tu racontes ça bien. J’ai était attirer par la vidéo par curiosité pour m’améliorer et ça m’a fait me rendre compte des choses que je n’avais même pas capter ou que je refuser d’admettre.
Je suis tomber sur cette vidéo et sur ta chaîne un peux par hasard,autant dire qu'après visionnage je me pose toute un tas de question sur la vie et le monde en général. La narration est exceptionnel c'est a la fois prenant et relaxant,super boulot.
Hier j'écoutais ceci... Et aujourd'hui j'ai acquis "S'Anomaliser : Démissionnez du monde" ; j'ai désormais hâte de découvrir votre essai. Merci d'exister et de transmettre votre expérience, c'est précieux, pour des gens comme nous...
Je la regarde une nouvelle fois après un mois et bordel j'ai une perception totalement différente de moi ( positivement ) mais un contraste immense ! Je ne sais pas si c'est un déclic depuis cette vidéo mais c'est ultra choquant, merci pour cette masterclass.
Merci pour ta vidéo qui m’aide pour comprendre ma psyché intérieure ! Cela va me permettre d’avoir le courage d’agir pour devenir quelqu’un de meilleur.
Je pense que cette vidéo est d'utilité publique et devrait être adressé à tous ces jeunes talentueux qui n'actualisent pas leur potentiel, bien souvent par paresse, anti-conformisme, indécision, ou un mélange des 3. L'écueil du snobisme dépressif est réel et prive la société de personnes talentueuses qui pourraient l'améliorer tout en se rendant un peu moins misérable. Il faut essayer, agir, même si dans l'action on est sans doute moins virtuose que l'on s'imaginait l'être dans nos lubies solitaires. Peu importe, l'humilité est le premier pas pour s'améliorer ensuite et dépasser non pas les autres, mais plutôt soi-même. Courage à tous, et même si cela heurtera sans doute l'ego d'une personne qui lira ce commentaire ;) go vegan, go sober.
Je ne saurais dire si je suis arrivé à l'étage -3 ou -4... peut-être -3.5, j'aurai tellement de choses à dire mais ça prendrait beaucoup trop de temps et pour ma part je me fiche d'écrire ma souffrance qui ne m'intéresse même pas mais qui me suit partout, néanmoins cette vidéo a été intéressante car évidemment personne ne peut se vanter d'avoir le plus mal, soit par modestie ou par peur d'être attaqué si on a le malheur d'y songe, et de toute manière même si nous étions réellement les plus malheureux du monde... qu'est-ce que ça changerait ? il n'y aurait rien à gagner et le monde continuerait à avancer en vous marchant dessus. Si certains arrivent à remonter la pente grâce à ce type de vidéos eh bien tant mieux (même si à titre personnel peu m'importe, on essaie tous de paraître pour de bonnes personnes qui pensent aux autres avant nous-mêmes mais au final c'est soit par réflexe, soit par espérance... se disant que quelqu'un aura un jour, la bonne idée de penser à nous et de nous offrir ce qu'on a toujours secrètement voulu.) Voila je ne vais pas continuer, tout ce que j'espère c'est que lorsque ce mensonge qu'on appelle la vie se terminera, chacun puisse obtenir ce qui lui revient de droit comme ça aurait dû être le cas dans ce monde. Il n'y a rien de plus infâme que de devoir se battre pour des choses qu'on mérite et de voir d'autres les avoir et plus encore sans rien faire... Mais avant j'aimerai finir sur ceci : Rater sa vie, qu'est-ce que ça veut dire ? Peu importe ce que vous ferez le résultat demeurera le même, vous pouvez vous bercer d'illusions, vous avez le droit, mais la réalité finit toujours par avoir le dessus j'en sais quelque chose, au final réussir/rater sa vie est juste un prétexte pour accepter ce monde et le vivre, sauf que pour certains dont je fais parti... je n'ai aucune envie d'accepter ce monde, je suis peut-être narcissique et estime que le monde devrait tourner autour de moi (bien que je ne le pense absolument pas) mais je refuse d'être celui qui perd, celui qui est utilisé, celui qui doit se battre 10x plus pour avoir 10x moins, celui qui doit toujours faire semblant, celui qui doit être le héros, celui qui fait sans se plaindre en bref, celui qui doit être parfait/sans failles et ce quoi qu'il arrive uniquement car ce monde en a décidé ainsi, obéir à une chimère qui ne sait qu'infliger la souffrance en faisait passer ça pour des épreuves obligatoires (pas obligatoires pour tous visiblement) très peu pour moi. Je ne mérite peut-être pas le bonheur, mais je mérite le droit d'y avoir droit...
Je prend vraiment du plaisir a écouter tes videos, le fond est réellement profond mais la forme intensifie tes propos, et font echos je commente cette vidéo, mais pcq ca fait un petit moment que je les regardes et j’ai me suis dit qu’il fallait que je témoigne de mon engagement sur tes vidéos et ce, peux importe le sujet abordé ! Merci!
J'ai été élevée par une personne dans l'étage 4, et qui est une machine à rendre les gens comme elle. J'ai donc assisté à la transformation lente (et cachée : ces personnes veut qu'on s'intéresse à elle mais refuse de demander de l'aide car elles sont "au-delà" de ça) d'une autre personne qui est maintenant à l'étage 3. Ce qui m'impressionne, c'est que les termes et les expressions utilisées dans cette vidéo sont exactement celles qu'on utilisait pour les décrire, sans rien connaître de la condition. "Se complaire dans son malheur" "Mélasse", etc. Comme le dit la vidéo, ce qui me sauve, c'est que j'ai très vite accepté ma propre complaisance et j'ai voulu passer à autre chose. Je reconnais prendre du plaisir dans ma fainéantise, mais c'est aussi parce que ça demande une énergie énorme de me mettre en mouvement. J'en ai conscience, je l'accepte, ce n'est pas un péché au fond. Accepter ça, c'est ne pas s'épuiser dans les reproches et la culpabilité. C'est donc s'allouer de l'énergie pour faire des trucs cools. :D
Putain mais t'as quel âge toi môme, pour raconter si précisément, avec tant de clairvoyance, la vie de tant et tant de mes frères... et de moi même? Bravo. Admiratif je suis.
Selon moi, le remords est l'une des émotions les plus difficiles à surmonter. Il devient vite une douleur constante qui empêche de lâcher prise. En tandem avec l'orgueil, ils forment un piège infernal qui consume de l'intérieur jusqu'à ce que le corps capitule dans un syndrome dépressif. C'est un manque de confiance en soi, une obstination... préférant mourir plutôt que de jouer le jeu du monde. Je ne peux pas changer le monde, mais je peux vivre libéré d'espoirs illusoires en me concentrant sur ce qui me fait du bien. Apprendre à vivre sans attendre qu'on me dise que c'est bien.
"Vous êtes responsable de votre propre enfantement". J'aime bien cette phrase. Ça rejoint un peu celle -ci : " Dieu ne fera pas pour vous ce que vous pouvez faire vous même".
Meilleure interprétation de ‘carnets de sous-sol’ ! Tu as dis tout ce que je voulais entendre. Tu es tellement intelligent ! Je te félicite et je te remercie 😊
Merci, encore, tes descriptions des "hommes des sous sols" sont justes et précises. Je me suis particulièrement reconnu dans l'homme indirect. La nuance est que la souffrance générée par cet état n'a par contre occasioné aucun plaisir ni confort. C'est surtout l'apprivoisement de la voix intérieure, de son rapport à soi qui a permis de se sortir de cette passe. Je te rejoins sur le reste.
le ressentiment est légitime. Ce n'est pas lui qui vous gâche la vie mais bien les injustices dont vous êtes victime et qui ne sont jamais réparées. Nuance.
Il y a là peut être un point de désaccord, ce que tu dis ça serait de dire c'est pas ma faute mais seulement celle des autres 😅 Je ne suis pas sûr que la leçon que tu en tire soit si philosophique, et ne permet pas l'introspection ?
@@pierreouabdelkader6273 CE N'EST PAS DU TOUT CE QUE JE DIS. Seulement les autres aussi ont parfois leur responsabilité et quand les injustices demeurent le ressentiment est légitime. Quant à la philosophie elle ne résout rien, pas plus que la culpabilité malheureusement. Ce qui est très curieux ce que dans notre société gynocentrique seules les femmes ont le droit au statut de victime et de considérer que les autres et les hommes en particulier sont responsables de tout. Si elles ont ce droit, je l'ai aussi car nous sommes égaux.
Le ressentiment m'a permis de faire des choix et de rayer des relations de ma vie qui sur le long terme m'ont apporté plus de points négatifs que positifs. Donc, pour répondre au titre de la vidéo, le ressentiment ne gâche pas la vie, il l'agrémente seulement. Libre à chacun d'y trouver son interprétation.
Malheureusement je me reconnais beaucoup dans cette vidéo. Du haut de mes 22 ans ce qui a déclencher ce ressentiment est la perte de ma mère quand j'avais 17 ans, je me suis pris une claque de la vie et une bonne quantité de maturité d'un seul coup. Après ça quand je voyez mes amis ou mon entourage profiter de la vie pleinement je les enviée, je me disais et me dis parfois encore que je suis condamné à vivre ce manque émotionnel et cette solitude jusqu'à la mort. J'ai du mal à profiter et oublier tout les malheur de ce monde car cela fait partie de la réalité. Faisant le maximum pour me construire intérieurement chaque jours et atteindre une sorte de perfection inatteignable, je me dit parfois que j'adorerait être un imbéciles heureux, depuis cette évènement tragique à créer un décalage de valeurs et de principes avec les personnes de ma génération.
On a exactement les mêmes pensées, les mêmes ressentis, et le même âge que toi mais moi c'est dû à de la maltraitance vécue par ma mère et du fait que je vivais avec elle, seul, fils unique, rien de bon malheureusement...... Je ne peux te souhaiter, comme à moi, que de continuer le chemin vers le dépassement de soi, pour enfin sortir la tête hors de l'eau, mais sans jamais perdre aucun principe ! Se battre jusqu'à la fin car c'est ça la vie aussi, sinon autant s'arrêter là, non ? Si on est en vie, c'est que l'on désire vivre, alors faisons de notre mieux pour !
Wow... Je suis si heureuse d'avoir découvert tes vidéos! ( très feld up le montage je surkiff). Je ne lis pas (du tout) de littérature classique mais ça donne envie de m'y mettre! Tu écris si bien et tout le trajet de l'homme des sous-terrains est super. Parfois aussi je me sens aigrie quand je passe une mauvaise journée et je me laisse aller aux ruminations sur des gens qui m'ont fait du mal dans le passé...Parfois même je pense que je suis une ratée et que quelque part je mérite bien chaque mauvaise chose qu'on m'a faites. Je penserai à cette vidéo quand je me sentirais comme ça car au fond rien ne vaut l'amour, l'insouciance et le tourbillon de la vie! (et nik le reste ont choisi le bonheur nous ❤ )
Ce qui est décrit je le connais bien, bcp trop bien. On en sort pas seul parce qu’on est malade. D’ailleurs on est pas bête tout ce qui est raconté on le sait. Il faut surtout trouver la force de se faire aider ce qui est loin d’être facile.
J'ai pas encore démarré la vidéo, mais je devine déjà qu'on va parler de l'un de mes livres préférés de tout les temps. Ça va être une demi heure très agreable.
Je viens de découvrir ta chaine et j'ai l'impression que @Feldup a piraté mon cerveau. L'esthétique est incroyable, le script super bien travaillé, masterclass
Je me reconnais énormément dans ta vidéo. J'ai commencé à sombrer dès l'école primaire et encore plus une fois au collège/premier lycée (harcèlement scolaire). Je pense que j'étais arrivé à l'étage 2. Après un changement d'établissement (et des expériences à côtés qui m'ont aidé à relativiser ou voir d'un autre angle mon malheur), je suis remonté à l'étage 1 (voir même je dirais que j'ai pu sortir la tête de l'eau durant mon année de terminal). C'est arrivé à la fac que j'ai rechuté, car j'ai détesté cette période de vie (j'avais l'impression que mes études ne menaient à rien et je détestais la mentalité étudiante), sans compter les problèmes à côtés qui se sont enchainé (décès d'une personne qui comptait énormément pour moi, maladie, déceptions amoureuses à foisons, des gens que je considérais comme des amis qui m'ont fait des coups tordus...). Je pense clairement que j'étais arrivé à un moment à l'étage 3. C'est une fois mes études terminée et une fois dans le monde du travail que j'ai pu remonter. Selon les moments de ma vie je suis entre la tête hors de l'eau et l'étage 2 (actuellement étant en recherche d'emploi, je me situerais selon les jours, entre l'étage 1 et 2).
Si vous appréciez mes vidéos au Dolmen, mon nouveau livre devrait également vous plaire. Vous pouvez le commander ici : amzn.eu/d/gcrI2V1
J'y consacre notamment un chapitre entier à cette question du ressentiment et comment s'en défaire par le haut (et pour de bon).
Bonne lecture, vous m'en direz des nouvelles.
Bonjour j'écoute tes messages depuis quelques semaines peut-être un mois et aujourd'hui j'ai décidé de te présenter ma gratitude. Quand j'ai commencé à t'écouter je me suis demandée comment ça se fait que je ne te connaissais pas avant mais j'ai compris que c'était exactement à ce moment qu'il fallait que je te rencontre. Moi j'étais quelqu'un qui se trouvait au 3eme sous-sol depuis mon enfance et à moment j'ai ressenti que ce n'était pas la voie en réalité je l'avais toujours su mais je n'avais pas encore de véritables confrontation avec la vie donc j'étais trop fière dans ma posture de supériorité😅 j'aimais ça. Alors j'ai commencé à monter parceque là-bas c'était trop facile et hideux , j'écoutais toutes formes d'enseignement et bien sûr les vendeurs de rêves 🙂 et je suis arrivé au 1er sous-sol. Là j'ai bloqué vu que j'étais pas sociable je savais qu'il fallait y remédier mais comment ? J'ai bloqué pendant une semaine je regardais l'épreuve et je disais quand je vais la surmonter, obligé je dirai merci chaque seconde de ma vie ! C'était vraiment la 1ere fois où après une semaine je ne trouve pas la clé en moi. 🙂🙂🙂 Alors je t'ai rencontré ta première vidéo que j'ai écouté qui est apparu dans l'accueil c'était celle où tu parles des vendeurs de rêves je l'ai écouté en pleurant j'étais troublé. J'ai compris que là je prenais LA direction. Descendre de mon château de ma royauté devenir un être humain je tremblais à la vue de la vie que je devais désormais emprunter j'ai pensé à reculer mais ce n'était plus possible😅 soit je restais sur place ce qui est inenvisageable soit j'avançais. J'ai laissé le trône je t'assure j'étais très en hauteur sur ce trône très en hauteur. Je suis arrivé sur la terre je m'adapte en sachant que bientôt je regarderai ces efforts utiles de maintenant avec beaucoup de compassion. La 2eme vidéo que j'écoute de toi c'était la rage l'ange déchu il fallait que je me libère cette vidéo m'a beaucoup marqué j'ai commencé à comprendre qui tu es et j'ai écouté les autres... Les mots sont moindres mais merci❤
J'aimerais avoir ton avis sur les anges au sens littéral ce sujet m'a toujours titillé est-ce qu'ils existent de la façon dont on a toujours essayé de nous les présenter
Commande est passée ❤
Dans cette vidéo, j'aurais apprécié avoir des clés plus concrètes pour sortir des niveaux -1, -2 et -3
Le drame est conté avec beaucoup d'efficacité et suscite l'effroi envers ce petit soi même étriqué et indicible.
Cet enfant capricieux qui hurle de rage dans son coin et qu'on fait taire par conformisme.
Tu m'as donné envie de lire l'Esprit Souterrain, merci !
Mec 😂 c'est toi qui a mis le dernier album de Nick Cave en pub ou tu choisi pas?
Peut être la première fois de ma vie ou je vénère une pub
Signé Jean Charles De la Palmidad , l' Ameride , Amer je t'aime bien p'tit gars
Je me suis reconnu dans beaucoup de chose, mais je vois bien les progrès que j'ai pu faire pour en sortir. Merci pour ton travail, ça aide à se repérer et à comprendre qu'on est sur le bon chemin
Qu'importe la destination, le cheminement est beaucoup plus attractif et puis, jusqu'où irons nous 🤔🤔🤔??? À chaque intersection nous devons choisir sans "panneaux indicateurs"... Alors comment savoir si cela aurait été plus judicieux de prendre l' "autre"🤔...😉😉😉
Contrairement à ce que tout le monde cherche à dire, ces passages que vous décrivez et qui concernent énormément de personnes ne sont pas seulement issus d'une complaisance ou d' un confort egotique plaisant. C' est aussi parfois dû à de l' épuisement, de la crainte ou du découragement. Parfois, c'est l' état de santé ou le mode de vie de la personne qui crée un cercle vicieux. J' ai beaucoup d' admiration pour vos travaux toujours très intéressants mais pour cette vidéo ci j' ai l' impression d' entendre les éternels sermons qu' on fait aux depressifs: " ta maladie c' est parce dans le fond ça te plaît d' être un martyr et un torturé, dans le fond, tu ne veux pas être heureux car ça te rend important..." en réalité n' importe qui qui a le choix préfère être intéressant en faisant rire les autres, en se valorisant ou en partageant un moment sympa. Ceux qui ne le font pas n' en ont pas la force pour une raison ou une autre. Et il vaut 10000 fois mieux un Tibo inshape qui maladroitement te remonte à coup de "OSEF, ta depression !" Plutôt que des gens qui t' expliquent que tu y trouves ton compte.
Je suis dépressif est effectivement je suis épuisé, je n’arrive plus à rien et je n’arrive pas à m’en sortir malgré mes tentatives pour aller mieux.
@@89senn des fois quand les gens se forcent à voir du monde et sortir quand même même s'ils n'ont pas envie, ils réussissent à changer leur mode de vie qui peut entamer un cercle vertueux ou ils ont un événement qui les remontent mais évidemment il n' existe pas un remède sur mesure pour tout le monde. Il y a des périodes de vies où on porte sa croix mais tout peux évoluer avec le temps, même le malheur. Il vaut mieux dans ces cas-là aller voir le pote qui t' invite juste à boire un coup ou sortir quelque part pour te changer les idées même si ça ne fait pas de miracle qu'un "ami" qui va te faire une analyse psychologique de comptoir pour t' expliquer que tu es responsable voir te plaît dans ta situation. Si c'est le cas tu saura vite qu'il cherche à se rassurer plutôt qu' à te rendre service
Alors je suis d’accord avec l’entiereté de ton commentaire excepté pour la comparaison entre la «These » de Tibo In shape et celle de cette vidéo.
Il vaut mieux 1000 fois mettre un Homme en face de ses contradictions afin qu’il combatte son déni intérieur plutôt que de l’encourager à occulter les causes profondes de son malheur et de son ressentiment face à la vie.
@@kwoingducker8083 sauf si la cause hypothétique c' est: "ça te plaît ". Non seulement c'est faux mais ça culpabilise encore plus une personne qui n' en a surtout pas besoin.
La dépression est une maladie de l'humeur. La logique peut mener très loin, dans des raisonnements extrêmement complexes et sans faute, mais c'est toujours l'humeur qui décide dans quelle direction, et tout raisonnement humain a pour prémisse une émotion mouvante. Lorsqu'elle est négative, cela mène au ressentiment.
Il faut d'abord guérir son humeur, et ensuite petit à petit on aura de nouvelles prémisses sur lesquelles bâtir une nouvelle vision du monde, ça se fait très naturellement au fur et à mesure qu'on guérit. Il faut cesser de penser que la logique et le raisonnement mènent à des solutions quand le problème est émotionnel, ça ne peut pas fonctionner.
Voilà ce que j'ai appris après 10 ans de dépression. Oui le ressentiment aide à survivre quand on va mal, on s'y accroche, et je suis heureuse de l'avoir eu pour survivre à des nuits bien difficiles. Néanmoins le ressentiment n'est qu'un mécanisme de survie, un symptôme, la dépression n'est pas une maladie qui se guérit avec de la logique ou de la pensée. Courage à tous ceux qui sont en plein dedans
Je ne déteste pas le monde, mais j'avoue que j'ai beaucoup de mal avec la banalité de la vie. Je n'aime pas parler de tout et de rien, parce que ça ne m'aide pas à avancer, parce qu'on me rappelle que je n'ai pas coché les cases et que si j'attends trop longtemps pour me décider à prendre un chemin, je risque de rater le train…
Tout le monde s'inquiète, bien plus que moi, tout le monde me pèse avec des conseils qui finalement pourraient s'appliquer à n'importe qui, sans prendre en compte mes possibilités réelles sur le marché de l'emploi.
J'essaye des choses juste pour me donner bonne conscience, mais dans le fond, j'ai le sentiment que l'on veut juste me mettre dans une case, me prêter des compétences, ou même des idées qui ne sont pas les miennes et finalement, c'est par là que j'ai l'impression d'être seule contre tous.
Je sais que je ne peux plus passer ma vie à me demander : "Où est-ce que ça a foiré ?" Je sais que je dois passer à l'action, mais j'ai souvent l'impression que je n'ai plus le droit à l'erreur. On me voit déjà dans la peau de telle ou telle personne, alors que je ne suis qu'un explorateur, que j'ai envie de voir tout ce qu'il m'est possible de faire.
Au lieu de cela on me dit : "Tu es bien gentil mon garçon, mais IL FAUT te décider maintenant ! Il faut gagner ta vie, il faut commencer à cocher les cases et à rassurer ton monde !"
C'est pour ça que je m'éloigne de celui-ci pour être en paix, loin de ceux qui me connaissent et pour aller à la découverte de moi-même auprès de gens qui me connaissent moins, qui me jugent pour la personne que je suis actuellement et qui ne seront pas biaisés par mes échecs passés.
J'ai tourné le dos à beaucoup de gens, et même si je parviens à avoir une mère situation, je ne suis pas certain de vouloir revenir en arrière parce que je pourrais me surprendre à voir dans leurs yeux l'homme perdu et un peu torturé que je cherche à fuir en me mettant en action.
Super témoignage je vous assure, merci de partager votre ressenti par rapport à votre vécu 😊. C'est vraiment pas facile j'en conviens pleinement je vous assure que moi aussi j'ai connu cette (longue) période de turpitudes et à vraie dire, je pensais ne jamais en voir le bout ni être capable de me relever. Nous sommes tous concernés par ça, beaucoup fuient la réalité au-travers des tâches de la vie quotidienne pour se donner bonne conscience, se prêtent à la sur-consommation de multimédias ou d'objets et plaisirs matériels très futiles et non salvateur car ce ne sont que les symptômes que l'on traite et non la cause qui parfois est indétectable si l'on veut pas conscientiser le problème, faire une vraie introspection, être authentique, certains que je connais ont recours aux blagues, vannes tout le monde et ne cherche qu'à rabaisser et critiquer autrui, le regard uniquement tourné vers l'extérieur mais je vous raconte pas l'état dans lequel ces gens sont. Complètement ravagés par le ressentiment, la peur, la comparaison, le mal-être qu'ils ne parviennent plus à cacher. Je les appelle les tireurs de flèches, ils tirent des flèches sur les autres et disent qu'ils rigolent, pour oublier car leurs vies est trop triste et ne sont que des coquilles vides 😢.
@@John-u4o2d Justement je cherche les nouvelles expériences l'inconfort, l'aventure, mais ce qu'on me dit actuellement c'est "Vous pouvez faire ça, mais il faut que ce soit cohérent avec le projet que nous avons décidé avec vous en amont." Sauf que je n'ai pas forcément envie d'être cohérent, j'aimerais avoir un peu plus le droit à l'erreur, le droit d'échouer, mais la société, les institutions me disent : "Vous êtes gentil monsieur, mais il faut vous ranger maintenant, vous n'avez plus 20 ans."
C'est aussi ce qui fait que je me suis coupé de beaucoup de monde, parce que quand tu dis : "J'ai quitté la fac après 4 ans d'études, ça m'enlève un poids." et qu'on te répond : "Tu as gaché ton potentiel, c'est dommage, tu aurais pu faire un effort !"
Vous comprenez bien que ça donne des envie de meurtres... 😅 Je dis ça avec une certaine légèreté aujourd'hui, parce que je vais mieux et que j'ai malgré tout, j'ai le luxe de pouvoir avancer à mon rythme et j'apprends à relativiser les échecs, à les voir différemment... Cela dit, je pense à ceux et celles pour qui c'est plus compliqué, qui font du tout ou rien et qui n'ont en plus pas le soutien dont ils auraient besoin pour rebondir ou même ceux qui ont peur comme vous le disiez... Changer implique de renoncer à certaines choses et ce n'est pas toujours simples de tomber sur des personnes qui soient réellement prêtes à aider ou même à écouter sans jugements.
Bref, bon courage à ceux et celles qui sont en chemin et les autres, je pense que si vous êtes ici vous êtes un minimum curieux, donc rapprochez vous de personnes qui vous inspirent, qui vous poussent à vous questionner, à vous ouvrir à agir et forcez vous à aller vers les gens, c'est globalement ce qui me sauve aujourd'hui beaucoup de maux qu'ils soient physiques ou mentaux.
@@odjiramirez85 Je ne peux pas les blâmer, j'ai été comme ça aussi, pas non plus au point de détester le monde entier, mais certains comportements m'insupportaient, certains sujets me mettaient hors de moi, mais aujourd'hui j'apprends à mettre des mots sur tout ça, à aller vers les gens, à ravaler ma fierté aussi, tout en m'affirmant plus dans des situations ou je peux me le permettre. J'ai encore un long chemin, je vais encore me prendre des portes, mais je ne peux plus me permettre d'attendre sans rien faire et de me plaindre.
@@John-u4o2dnon, il y a juste des personnes qui ont besoin de déployer leurs intérêts au delà du métro boulot dodo/ gosses (attention je les aime bien et je ne critique pas ceux qui en font, ce qui pèse c'est la norme et les automatismes), crédit, facture et la prochaine bagnole / maison / vacances pour tout gros projets....
Cette banalité qui convient à beaucoup de gens, ne convient pas à beaucoup d'autres....
Je me retrouve particulièrement dans votre témoignage, ce qui est aussi rassurant qu'attristant. Cela m'évoque la citation de Werber "Ce n'est pas parce-que vous êtes nombreux à avoir tort que vous avez raison.".
Bordel j'ai jamais été aussi bien décrit dans une vidéo, chapeau bas.
C clair, je m'y reconnais aussi.
@@mbl2344y'a plus qu'à ravaler son égo et bien se remettre en question comme il faut ...
@@clomachero3044 allons y 🫡
A la différence que cet écrivain génial qui a mis sa peau sur la table, a joué sa vie ( sens propre et figuré) et a incarné et vécu au profond ce qu'il écrit .
😊😊😊
Entre vingt et trente ans je me sentais invincible : on m'aurait dit qu'un jour il m'arriverait la même chose qu'aux autres, et que je perdrai foi en la vie - et la foi tout court - j'aurais éclaté de rire, tellement cette foi, malgré les épreuves, avait été la chose la plus stable de mon existence. J'ai grandi dans l'ombre d'un beau-père terrifiant (et je me suis barrée de chez moi à vingt ans pour échapper à sa sinistre influence et je me suis assumée seule par la suite). Mais j'avais toujours été habitée par une mystérieuse joie de vivre, sans cause précise, une sorte de lumière intérieure. Au point qu'à l'âge de onze ans, lorsque je suis entrée en 6ème, personne n'aurait pu deviner que j'étais victime de maltraitance : la responsable des 6èmes, qui me prenait sans doute pour une oie blanche trop protégée (seule explication de la joie dans un tel monde, à ses yeux, visiblement...), m'avait surnommée très aimablement "la ravie de la crèche"... Si elle avait su, je crois qu'elle aurait fait affreusement pénitence pendant un mois (elle était bonne soeur) ! 😊 Car non, ma joie de vivre ne devait rien à une quelconque forme d'ingénuité ou d'inexpérience quant à l'existence du mal. Mais c'est le propre de la foi - peu importe laquelle -, ou d'une certaine vie intérieure peut-être, que de conférer ce genre de force.
Pourtant, à ma propre surprise, ça a fini moi aussi par me rattraper passé la trentaine. Peut-être parce que le diable est le plus malin dans ce monde, qu'il nous triture jusqu'à ce qu'il trouve notre faille, qu'il sait que la vie est courte, mais en même temps suffisamment longue, et qu'il ne doute pas qu'il réussira à éteindre notre lumière à l'usure. Et peut-être aussi - incidemment - parce que des enfants qu'on viole et qu'on assassine, des souffrances abominables et innombrables que l'humanité a coutume de subir, des scènes de films d'horreur dont on nous bombarde continuellement, plus la méchanceté, la malveillance, les meurtres dépourvus de scrupules et de regrets, y compris en masse (8 millions de morts par an ne serait-ce que pour l'industrie du tabac, le tout en toute impunité), la destruction systématique de tout ce que l'on aime et qui nous rend heureux (la nature, la beauté, la liberté...), etc., cela me semble un peu plus grave, un peu moins "embourgeoisé", qu'une légère déception infligée à une vision un peu trop idéaliste du monde !... Une déception, ça se surmonte ; un traumatisme, une véritable dépression ou une désespérance profonde, c'est un peu plus dur ! C'est là où Dostoïevski, tout fin psychologue qu'il était, n'était néanmoins pas un vrai psy...
Non, Dostoïevsky n'était pas un psy, il était bien plus que ça ☝
Hello, j’ai lu ton témoignage et il résonne très fort en moi. J’avais aussi la joie de vivre petite et ado, mais les maladies psy m’ont mise à terre à la trentaine.
Tout se surmonte. Que ça soit dur, un peu moins dur ou bien plus dur, comme tu dis... Même les mal-êtres insurmontables se surmontent. Tout dépend de toi. Tu peux rire de mon commentaire avec amertume et mépris avant de choisir de rester au sous-sol, ou tu peux me croire, et entamer une longue (mais Beaucoup plus courte que tu ne le crois, si tu t'y mets vraiment) remontée vers la lumière du jour :)
Si je te l'affirme avec une telle certitude, c'est bien parce que moi aussi, comme beaucoup de gens, je suis descendu bien bas dans ce sous-sol. Mais là encore, si tu t'y plais vraiment, il te suffit de te convaincre que mon histoire ne fut pas aussi difficile que la tienne et que celle-ci est bel et bien insurmontable, pour gagner le droit d'y rester sans trop t'en vouloir à toi-même :)
@@Emi_72Quelles genre de maladie as-tu subit ?
Vous vous êtes sans doute épuisée psychologiquement. Remonter la pente prendra du temps (des années sans doute), mais on y arrive. De toute façon, soit on se relève, soit on décède.
Cette vidéo est une bouffée d'air noir , qui donne envie d'air pur , quel beau contraste tu arrives à insuffler. Je ne cesse de m'en délecter, de ces prises de consciences piquantes et stimulantes.
Un immense merci , hâte de commander ton livre très prochainement.
Même effet.... Sans être au niveau de ce qu'il mentionnait, j'ai réalisé que j'en prennais la route. Ca m'a chamboulé... Toutes mes relations amicales sont revenues en face de moi et j'ai eu envie de rectifier le tir sur pas mal d'éléments, notamment accepter que les gens ne soient pas exactement comme ce que l'on imaginait d'eux 🙂
Je comprends tellement. Je suis une sorte de pacifique, positif, un brin idéaliste. Mais lutter, imposer mes idées n'a jamais été mon fort, c'est même l'inverse de ma façon de pensée. Je vis avec l'idée que l'homme est bon, et avec le poids de ce qu'il peut être. J'ai vu des tonnes de documentaires sur les guerres et leurs atrocités. Adolescent je rêvais de rencontrer des extraterrestres plus intelligents et meilleurs que nous. Mais la guerre, comme la bassesse humaine me revienne dans les dents.
Je suis à la fois au 4eme niveau et à la fois toujours aimant. J'ai un fils plein de chaleur humaine et je me rends compte que les enfants n'ont pas ces barrières.
Je suis atteint d'un cancer, la vie, la mort, tout ça révèle une nature profondément humaine. De vivre dans la trentaine un mal qui vous tue, vous rapproche de la vie. Ainsi beaucoup de gens deviennent plus attentif, plus doux. Le monde n'est pas fait d'enfoirés, la plupart des gens ne vous souhaitent pas le malheur. Les gens sont finalement des enfants qui coexistent en jouant un rôle.
Je me suis mis à prendre d'avantage plaisir à être dans ce monde.
Mais je vis dans une solitude qui fait écho à cet épisode. J'ai conscience qu'il est confortable de penser que le monde doit nous appeler, qu'on est mieux et que personne ne veut de nous. Mais si nous ne brillons pas c'est que nous n'en faisons pas l'effort. Si nous ne sommes pas aimés, c'est peut-être par peur d'être blessé et d'un manque de confiance autant en soi qu'en l'autre. On se pense génie et géant sans en vouloir la place. C'est dur de se dire qu'on a juste pas fait les bons choix, ou pas assez fait d'efforts.
Nous cessons de nous émerveiller et nous consommons ce qui nous apaise un temps.
Je suis seul, je suis en traitement, et forcément je doute qu'on voit derrière l'homme malade et blessé. La maladie vous offrant un parapluie confortable comme argument pour ne pas agir. Ce n'est pas de votre faute, c'est la maladie. Pourtant, la mort quand elle rôde vous révèle à vous même. Les instants deviennent importants.
Il faut essayer de construire des moments importants (modestement) pour soi, puis pour les autres. Biensûr, on n'a pas tous le caractère pour aider et sauver, mais on peut dire merci. Merci aux gens qui importe comme à ceux qui acceptent d'être là avec nous.
J'ai compris mes faiblesses, mais être un poids ne m'oblige pas à la passivité. J'aide ceux qui m'aide, je remercie aussi. Ouvrir mon cœur est la seule chose qui me reste, en faite ça me pèse de dire aux gens que je les aime. Je m'étais collé une honte, un poids, mais sourire en remerciant c'est la seule arme qui me reste. C'est la seule arme que je peux accepter d'utiliser.
Donc je vous remercie pour cette réflexion, je remercie aussi ceux qui auront pris le temps à me lire. Je vous souris timidement et de bon cœur en vous souhaitant le meilleur. Ayez le courage de vivre et d'aimer les instants importants.
Merci à toi Julien c'est très intéressant de lire ton commentaire. Une empreinte de lumière. Je te souhaite beaucoup de bonnes choses. Il y a une phase qui me rend si heureux que je voudrais te la partagé. la voici : "J'ai la dimension de se que je vois"
je ne lis ce commentaire que maintenant, mais quelle émotions... j'ai versé ma petite larme, ouvrir notre coeur est peut être la seule chose qu'il nous restera à la fin
« je suis une créature émotionnelle
On ne dit pas à l océan atlantique de se contrôler
Ne me secouez pas je suis pleine de larmes »
Merci.
Courage.
La vraie vie c'est après...
Courage et force à toi ne désespère jamais et sache que de près ou de loin il y a toujours des personnes qui te soutienne et t'aime
Bien que, dans cette vidéo, tout soit globalement bien travaillé, du format à l'élocution, il faut, malheureusement, reconnaître que les travaux de cet écrivain qui est Dostoïevski, peu importe le degré d'éminence qu'on lui donne, sur ce sujet, sont indigestes et relèvent plus d'une entreprise de culpabilisation des gens malheureux que d'une analyse brillante. Il est impensable d'imaginer, dans l'immédiat, que des gens puissent se complaire dans le ressentiment et le seul appât que ces gens trouvent à l'isolement est celui du réconfort de ne pas se forcer à vivre en société avec des gens qui ne conviennent pas à leurs idéaux. Ce n'est pas de l'élitisme, c'est un mécanisme de défense.
J'aime l'analyse, la philosophie et toutes les choses qui permettent la réflexion sur des choses parfois même contre-intuitives comme le fait d'envisager la complaisance dans certaines formes de mélancolies mais le fait de globaliser le cheminement pour chacune des entités est non-seulement dangereux mais aussi improductif.
Il serait bon de prendre en considération que ces gens ne sont pas des poètes torturés qui recherchent une forme de validation auprès de gens qu'ils considéreraient inférieurs mais qu'ils ont des raisons d'être comme ils sont.
En plus d'être abordé maladroitement, le sujet semble tirer sur une ambulance.
Vivre est déjà une réussite en soi.
Voilà c'est tout pour moi, faîtes en ce que vous voulez.
Courage ❤
mieux vaut etre une fausse couche des fois
@@fouwniseurdeson😂😂😂 C'est tellement vrai 👍🙋🏼♀️
Je perçois aussi cela.
La vie est un cadeau, peu importe qu'on soit dans le bien ou mal.
Mouais, pas pour tout le monde ça c'est certain... mais si ça vous donne du courage pour mieux avancer dans ce cas c'est bien
Je viens de découvrir ta chaîne aujourd’hui, je souhaite apporter ma contribution à ta vidéo et pour moi il te manque encore un étage que j’intitulerais : étage -5 « l’abysse ou bien les enfers » . Je m’explique je vais essayer d’être le plus synthétique possible : de mes 0 à 18 ans, j’ai vécu une enfance heureuse (voyage, premier de la classe , bac scientifique avec mention etc…) . J’ai eu une enfance que beaucoup aurait aimé avoir . Cependant arrivé à mes 18 ans, je suis rentré en prépa ingénieur que je n’ai pas terminé. Et la la descente aux enfers commence . J’ai l’impression d’avoir raté ma vie d’avoir déçu toute ma famille mes parents etc et j’ai des idées noires… apeurés , mes parents m’envoient, sur les conseils d’un médecin psychiatre, à l’hôpital psychiatrique. De mes 18 à 25 ans je vis 7 ans en enfer alternant entre les phases où je suis interné et les autres où je souhaite quitter ce monde. Lors de ma plus longue hospitalisation(5 mois d’affilé) , lors d’un accès de Colère on mon cerveau reptilien prends le dessus, je frappe les infirmiers et me retrouve au cachot(en cellule d’isolement) nu comme un ver , pendant 25 jours d’affilé , sans pot de chambre pour pourvoir uriner ou faire la grosse commission , sans mes lunettes (myope). On m’a détruit physiquement, psychologiquement on m’a anéanti… je pensais mourir la bas ou être enfermé à vie . Aujourd’hui à 31 ans , 6 ans après ces 7 années infernales , j’ai remonté la pente , je suis ambulancier en cdi , j’ai une fiancé , je retrouve du plaisir à la vie et ma rôle d’homme . Voilà , désolé pour ce pavé, mais j’espère qu’il pourra aider certaines personne . Merci pour cette vidéo .
Merci pour ton témoignage, tu peux être fière de ta résilience, elle est visiblement très forte, belle continuation dans ta nouvelle vie!
@@clem-s7v merci pour ton soutien , courage à toi également .
Merci pour ce commentaire fascinant, je suis de tout cœur avec toi.
J'espère que la vie est plus belle maintenant
@@Noan-qc6rq la vie est plus belle maintenant car je suis sorti de cet enfer et j’essaie de voir le bon en toute chose; désormais je ne m’attarde plus sur ce qui ne vas pas . C’est ça la vrai clé du bonheur. Prendre en considération les choses de la vie telles qu’elles sont , et décider de voir le meilleur partout .
Est ce que tu peux décrire la phase où tu as arrêté ton Master ?
Pour toi c'est du à quoi?
Ça m'intéresse, j'ai pas la même enfance mais le même itinéraire arrêt d'études hôpital etc..
J'ai rarement été touché aussi profondément par les paroles d'un inconnu... merci
Mon ressenti est le suivant : je ne supporte plus l’autorité, les obligations, les administrations, le comportement des personnes dans cette société malade où tout le monde gesticule dans tout les sens et pour rien, les gens n’ont plus d’âmes.
Quelle tristesse humanité.
Je suis d’accord pour moi la vie actuelle est erronée, elle est réellement pourrie de tout part
Ce tout le monde dont tu fais partie.
@@itsseyzix2549 Tu connais une autre vie que la vie actuelle?
@@rmzmssmd5410 oui la mienne 😉
@@rmzmssmd5410 Malheureusement 😉
Mention honorable pour les introductions des différents étages, l’ambiance est prenante, c’est merveilleux ! 🥰
Ah oui ! Ça c’est moi. Je déteste les gens depuis que je suis toute petite. D’ailleurs, ça se voit certainement puisque je n’ai jamais su garder d’amis dans ma vie. Quoi que je fasse.
YoShiiYaki, j'ai hâte de vous rencontrer !
Je ai l'humanité
@@livralivraisonadomicile2492casse toi alors
J'ai garder mes amis de maternelle.
J'adore l'humanité.
Mais j'adore aussi sa haine.
Capable du meilleur comme du pire.
Les forces et les faiblesses, l'humain en lui même et fascinant.
Je pensais être plus bas dans les sous sols...
Finalement, ce n'est pas de la haine que j'ai, mais de la colère.
Mon sauveur, c'est l'enfant exalté et rêveur que je n'ai jamais abandonné, et malgré la colère je reste plein d'amour.
Ce n'est pas le monde qui est laid, mais l'humain (ne pas confondre avec l'individu !). Si vous cherchez la beauté, cherchez du côté des choses simples de la vie.
Amen!
Comment ça l'humain ?
J'ai l'impression que plus tu sais des choses sur le monde et sur le futur qui approche, plus tu deviens depressif car tu sais que les gens en general ne changeront jamais
Cette vidéo fait partie des meilleurs que j'ai pu écouter et visionner de toute ma vie, merci pour cela !
Qui a dit que notre époque manque d'intellectuels, de philosophes et de grands penseurs....en voilà un qui je pense émerge du brouhaha du monde des médias... bravo et encore une fois merci le Dolmen pour cet épisode de très grande qualité.
Et bien pour ma part...je suis relativement en marge de la société, je ne sort plus beaucoup,j'ai un regard plutot blasé sur le monde,sur la bêtise ambiante...sur l'humanité qui part en vrille...et ca me va plutot bien.
Pour appuyer mon propos, je cite je ne sais plus qui qui disait en somme :
"Etre bien adapté à une société profondement disfonctionelle, n'est pas forcement un signe de bonne santé mentale. "
Voilà voila....
Tu cites un gars qui pense comme toi, ça ne peut pas appuyer ton propos 🤷🏻
En revanche, tu as l’air d’y trouver ton compte, comme Etienne l’a dit dans la vidéo
Krishnamurti
J'y trouve mon compte... plutôt oui, je résumerais ça par du stoïcisme ,ou encore l' "amor fati " de Nietzshe.
le théâtre permanent de la société,j'y ai pris place par le passé, maisj'y arrive plus 🤷♂️
Mais j'ai la chance de vivre en pleine nature et de faire un taff qui me plaît, donc loin de péter les plombs, et je ne déteste pas du tout les gens,mais plutôt la société .
Le jeux .@@diodemaque7763
Oui j'ai essayée de m'adapter et comme vous j'ai préférée me complaire à me mettre en retrait c'est pas faute d'avoir essayée... Avant c'était peut être plus facile car il y avait des transmissions de savoirs faire mais aujourd'hui il n'y a même plus ça...
C’est les commentaires les plus nourrissants qu’il m’a été donné de lire sur UA-cam ❤
Pour une hypersensible comme moi qui n'arrive pas souvent à mettre les mots sur mes maux. Votre vidéo est géniale ! Merci
J'ai la sensation que vous allez me dire que je fais preuve de ressentiment après avoir lu mon commentaire. Ça peut être vite infernal comme espace de reflexion mais ça reste hautement fécond.
Merci pour ce travail qui secoue la fourmilière.
Ce que j'ai compris du ressentiment, c'est que c'est une manière d'être qui se cheville à un point de rupture passé. Ce point de rupture, il faut le regarder froidement, tenter le regard sociologique en le replaçant dans un contexte bien particulier (l’Occident, la modernité, le système économique capitaliste libéral et autoritaire, la machine à vapeur, la société de consommation, l’industrialisation de masse lente et progressive, la diminution du sentiment religieux la société du spectacle, et dans une mesure plus actuelle, l’héritage des trente inglorieuses et le monde de la post-vérité…). J'ai la sensation que lorsque l'on parle de ressentiment, on oublie souvent sa valeur performative, la vitalité qu'il déploie, mais aussi son rapport hautement sensible et conséquentiel avec les structures sociales et leurs empreintes, sur les corps structurés qui les habitent.
Je vous trouve dure. Dure avec ceux qui vivent avec une puissance d'agir diminuée par leurs propres affects qui, ne nous prenons pas pour des sur-hommes décérébrés, nous dépassent tous. Certains savent mieux les transvaluer que d’autres c’est indéniable; et encore que. Qui suis-je pour juger. Vous parlez de rabougrissement et implicitement vous condamnez ce fait. Ne trouvez-vous pas cela réducteur ? Lorsque vous parlez de rabougrissement, vous risquez de tomber dans une vision pathologisante des choses; une vision qui à tendance à accuser le sort en s’arrêtant sur l’idée de folie, de démence ou encore de « trouble ». Personne ne se rabougrit, tout le monde tente de faire avec son corps et ses capacités héritées et acquises. La vie n'est pas décevante; la vie est intense.
Cette intensité vécue, éprouvée par les corps, à un certain point de l’existence, développent des mécanismes de défense et cela concerne tout le monde, c’est-à-dire tout sujet pensant qui tente de s’émanciper. Sans tomber dans la morale d’esclave, un sujet politique est toujours soumis à des instances dominantes qui vont automatiquement générer instincts de protection et repli sur soi. Ces mécanismes de protection il faudrait, là aussi, les regarder attentivement (et, peut-être, dans un monde terre-à-terre, tout tendrement) et ce avant de plonger dans le monde des essences ou sauter simplement à pied joint dans un tunnel imaginaire ou fantasmagorique (les démons/daimon de Socrate, la part monstrueuse, les idées bien arrêtées, déjà formées, qui sont extraites de la lecture de romans). Il y a des innombrables parcours de vies qui temoignent que le ressentiment n’est pas une chose que l’on a ou que l’on a pas, ce n’est pas un virus. C’est une réaction à une frustration qui peut somme toute être assez simple. Meme si les passions les plus enervées qu’il soulèvent sont destructrices, et tout particulièrement le sentiment de vengeance, le ressentiment peut triompher sous sa forme la plus manifeste (la mauvaise conscience) chez certain d’entre nous, et ça fait glisser forcément, doucement vers le stade d’anomalie. Un chemin s’ouvre. C’est aussi, dans les deux sens, un manque d’attention vécu vicéralement, une forme singulière de désamour qui empêche. Et ce n’est pas forcément une mauvaise chose, ni une bonne d’ailleurs. L’individu qui en a conscience va s’engager plus profondément dans l’individuation. C’est ma capacité à aimer et à se laisser aimer qui est diminuée et les causes sont le plus souvent structurelles. Capacités diminuées donc, qu’il faudrait réparer, penser, que l’on soit seul-e ou accompagné-e.
Faudrait-il condamner toutes les personnes qui se rabougrissent selon vous, agiter des peurs et des angoisses chez certains, ceux les plus sensibles, et en un sens, ne pas leur laisser le temps d'aller au bout de ce chemin sereinement, de traverser ce processus de reconquête qui permet justement de trouver sa puissance d'agir affirmative, d’inventer les capacités qui vont m’aider à dépasser ce ressentiment et ainsi, par ce fait incroyable progressif, lent, douloureux, lumineux, accoucher de soi sans péridurale: vivre sa vie en vérité, fort de son vécu.
Ça demande beaucoup de courage il faut le dire. C'est une phase de travail qui peut prendre toute une vie, un an, un mois, une semaine, une rencontre. Le ressentiment va beaucoup plus loin que ce qu’annonce le titre et l’image de votre vidéo, qui, je le pense sincèrement, dans le contexte de UA-cam, rajoute de la souffrance où il y en a déjà. Mais cela n’est pas votre problème je peux tout à fait le comprendre. Je respecte votre style. Le contenu de votre vidéo est bien plus riche et je vous en remercie.
Les sources qui ont nourri ce commentaire : FW Nietzsche, C Bobin, F. Bégaudeau, G Simpson, C Fleury, J. Rancière. M. Scheler… Il y a aussi, bien sûr, la chaine UA-cam Le Dolmen ; emoji merci de m’avoir lu, veuillez m'excuser pour les imprecisions qui auraient pu malmener votre patience. bonne journée sur terre
c'est parti pour une belle introspection de 30 min Merci
Je suis impressionné par ta capacités à trouver les mots justes.
T'entendre ainsi décrire avec précisions ce que je ressens, ça m'a déjà enlevé un poids.
Merci
Je pense comme toi que la terre doit exploser, et l'humanité doit disparaître de paire.
Tu as des mots qui feraient chavirer le coeur des âmes détruites, merci de contribuer a rallumer les flammes intérieures de notre génération
"Heureux les simples d'esprits !" voilà ce que se disent les hommes du Souterrain. Merci pour cette vidéo ! Continue comme ça mec ! 👍
Magnifique et terrifiant...je sors lentement de mon souterrain à 43 ans. 10 ans que jai pris la décision d'en sortir! Plus on y est resté, plus il est long et douloureux de s'en extirper. Moi aussi jai ecrit mon premier livre qui m'a aidé...si on ressort trop vite du trou, on s'écorche, on se blesse, on se racle les chairs jusqu'à l'os et on est blessé et nu sous le soleil. Il faut donc s'armer de patience et d'outils pour sortir de son gouffre sans trop de casse mais il y en aura. LA première des choses en effet c'est l'honnêteté avec soi et c'est très dur...peu de personne le sont... attention aux pieges, les vieux schémas reviennent vite et on a vite fait de replonger! (Peu de personnes le sont...donc moi oui donc moi je suis mieux que les autres et...bim retour case départ !😅). MERCI beaucoup pour cette vidéo ! Achat du livre prévu ❤❤❤
J'avais bien besoin de cette vidéo parceque ma haine envers les autres (exceptés ma famille et mes amis) m'étouffe.
J'ai jamais lu un commentaire autant en adéquation avec son pseudo 😂
Bon courage! Il faut parvenir à changer d'air.
@@NnSrnmkr hahahaha on essaie d'être lucide
@@passantparhasard merci beaucoup
Peut être pas encore au point de m'étouffer mais parfois sidérée je comprends votre commentaire, et on respirent. Bonne journée
ne pas oublier qu’il existe aussi des gens qui aiment la solitude. Non pas qu’elle leur apporte de quoi se nourrir de leur maux mais plutôt se libérer d’un monde oppressant rt maquillé.
Je me reconnais dans les 2 premiers étages décrits, mais en aucun cas je souhaite la reconnaissance par tout moyen.
Le monde est décevant certes, cela peut prendre très longtemps a voir et encore plus à admettre mais le « retrait » n’entraîne pas toujours si profond. Même, il est bénéfique pour certains et peut vous guider vers des sentiers inconnus que peux de gens suggèreraient dans une quête de « bonheur » et de l’épanouissement de soi.
Vidéo très nourrissante bravo monsieur
Tout à fait et il me semble que c'est la partie manquante de cette vidéo (et autres nuances nécessaires). Me semble que c'est un peu fort de déclarer: "rater sa vie." Vidéo forte intéressante sinon et belle écriture chapeau !
Depuis toujours, la solitude m'a accompagné comme une ombre fidèle. Dès mon enfance, à l'école primaire, je me suis toujours senti décalé par rapport aux autres. Ce ressenti, profond et persistant, m'a souvent poussé à me questionner sur ma place dans ce monde. Pourquoi étais-je venu au monde ? Pourquoi devais-je subir tant de jalousie, tant de moqueries ?
Ces questions tourbillonnaient dans mon esprit, sans jamais trouver de réponses satisfaisantes. Mais avec le temps, j'ai appris à voir cette solitude non pas comme une malédiction, mais comme une opportunité. Une opportunité de me connaître moi-même, de développer ma propre vision du monde, indépendante et unique.
J'ai réalisé que chaque moquerie, chaque regard envieux, était en réalité le reflet des insécurités des autres, et non les miennes. J'ai appris à puiser dans ma solitude une force, un moteur pour avancer et me construire un chemin propre, loin des sentiers battus.
Aujourd'hui, je sais que ma différence est une richesse, que ma solitude a été le terreau de ma créativité. Et si parfois le doute s'insinue encore, je me rappelle que c'est dans le silence de ma solitude que j'ai trouvé les plus belles réponses à mes questions existentielles.```
Il ne critique pas la solitude dans sa vidéo mais l’isolement quasi complet de la vie en société de son propre fait et non pas l’isolement subit😉
Moi aussi la solitude me fait du bien, je n’aime pas la foule mais j’ai une vie sociale à côté.
La solitude est une quiétude lorsque elle est choisi, lorsque l'on nous propose la rencontre et que lon dispose de la solitude. La solitude subit est un fardeau qui peut devenir quotidien. Et à ce moment, on se déconnecte du monde, on en devient fou car ne discutant avec personne sincèrement, on tombe d'accord avec soit même, ce qui peut etre catastrophique.
@@demond7159 je suis totalement d’accord avec toi ! C’est pour ça qu’il faut toujours se rapprocher des gens qui ont l’aire isolés
Magnifique, personne ne parle de ce genre de choses merci
Quelle perle vidéographique... La justesse des mots est envoutante, et associée au visuel, à la voix et à la musique, presque hypnotisante. Merci d'apporter de la poésie et de la profondeur à cette plateforme
Je viens de regarder cette vidéo en entier. Sur la forme, le contenu proposé est excellent. Une diction claire, un montage autant dynamique qu'épuré. Les illustrations choisies sont très intéressantes. En bref, c'est du travail de qualité.
Sur le fond cependant, j'aurais matière à critiquer. Cela fait un moment maintenant que je vous ai découvert, et j'ai le sentiment, dans chaque contenu proposé, que malgré une prose indéniablement bonne, vous sonnez un peu creux. Les phrases récitées, prises indépendamment les unes des autres, pourraient bien fonctionner et donner matière à réflexion, cependant je trouve que prises toutes en même temps, elles forment une mélasse réthorique dont un message clair n'arrive pas à sortir. La morale donnée dans cette vidéo ne me satisfait pas non plus. D'une part dire que l'on passe tous par un sous terrain mental me semble éloigné de la réalité. D'autre part dire que l'humain du sous-sol s'y complairait toujours et en tout temps me semble également faux. Le message de fin m'a fait lever les yeux au ciel. D'un côté de par le message moralisateur de dire à la personne au plus bas que si elle elle y reste, c'est par choix. Si ce n'était que cela, cela ne me dérangerait pas trop. En tant que dépressif, on entend ce message partout, on s'y habitue, à force. Mais couplé à cela le fait de nous donner comme solution unique pour s'en sortir un livre que vous avez écrit, je trouve, ne reflète pas tous les possibles, et la démarche me semble un peu trop intéressée.
Je continuerai à regarder votre contenu, vous avez le mérite de vous être trouvé une audience que vous inspirer, et vos idées, bien que manquant de clarté et ne touchant pas toujours juste à mon goût, gardent une bonne intention. Je n'ai fait que partager ici mes impressions, ne les prenez pas trop cœur, mon but n'est pas de vous démoraliser. J'espère cependant vous amener réflexion sur le fond de ce que vous dites, que je juge insatisfaisant pour l'instant. Dans tous les cas, que vous acceptiez ma critique ou non, continuez à créer, vous avez encore beaucoup de potentiel à développer.
Je pense qu'il est tiraillé entre le message qu'il veut porter et sa recherche esthétique, le résultat peut être un peu mielleux par moment, mais c'est le soucis que jeune plume nous rencontrons tous
L'écrivain est fou,c'est pourquoi son oeuvre est extraordinaire...Il transcende la vie.
Une vidéo qui vaut bien 10h de consultation chez un psy. Je me suis retrouvé malheureusement mais il faut un bon diagnostic pour trouver le bon remède. Alors merci🙂😉
Votre vidéo est d'une poésie qui m'est extraordinaire. Le choix des mots, les peintures. Splendide.
Heureusement, que j'ai regardé ce "podcast" très révélateur de la profondeur de nos pensées les plus proches de notre réalité que beaucoup rejettent...👍
Je dois dire que cette vidéo a été l'équivalent de 15 séances avec mon psy. Merci du fond de mon cœur élitiste et rabougri, confortable dans un malheur habituel, connu ; inconfortable à l'idée de s'ouvrir.
Magnifique. Je découvre ta chaîne par "hasard", alors que j'atteins doucement le dernier sous-sol.
Vraiment. Encore. Merci.
vous m'aviez fait pleurer enormement au debut entre le texte et la musuque sublimes tellement vrais pour moi :(
Quel travail formidable. J'y retrouve les Carnet du sous-sol bien sûr mais aussi une part de ma vie.
Le pessimisme a été une brique indispensable à nos avancées. Si nous avions tous été trop heureux de jouer avec des gourdins et s'habiller de peaux de bêtes, nous y serions encore. Je me suis beaucoup reconnu dans les premiers étages mais pas dans les derniers. J'ai beau avoir beaucoup de ressentiment, je garde espoir que les choses peuvent s’améliorer à la fois dans ma vie et la société. Je pourrais m'auto-persuader que j'ai une vie formidable et avoir un semblant de bonheur mais danser la javanaise sur une planète qui brûle est pour moi encore plus grotesque. Ce serait considéré comme de la romance de ma part selon Dostoïevski mais il était d'une autre époque, et son analyse terrible sur les derniers étages me laisse penser (peut-être à tort) qu'il s'est contenté d'observer et juger quelqu'un plutôt que constater sur lui-même. Il donne une vision trop négative du ressentiment. Oui on se pourrie individuellement mais on est indispensables au progrès d'une société. Il est important de rappeler aux bienheureux que ça pourrait être encore mieux si on arrêtait de patauger dans la merde. L'erreur à ne pas faire est justement de renoncer à partager nos idées en décalage en s'isolant trop. Même si ces idées plombent l'ambiance, il finira toujours par en ressortir quelque-chose de meilleur. Rien que les exprimer permet déjà de les soulager et, avec de la chance, on aura le bonus que ça aie servi à quelque-chose. Courage aux râleurs et aux insatisfaits ! Sinon trop content d'avoir découvert cette chaîne. Voyez, tomber sur du contenu intéressant et de qualité au milieu d'un océan de contenu sans grand intérêt. Une raison de plus d’espérer.
Ce raisonnement est fallacieux car on en sait tout simplement rien.
Si ça se trouve nous n'aurions déjà plus de guerre, ni de pauvreté ni autant de disparités des richesses.
Je resumerai les grandes phases de la vie ainsi :
- 0 à 10ans : decouverte du monde en etant dans sa bulle et protègé par ses parents (forme d'insouciance)
- 10 à 20ans : adolescence, voulant s'emanciper de ses parents et decouvrant la relation a l'autre (phase compliquée car il est demandé de nous affirmer face a l'autre tout en decouvrant la dureté de ce monde) -> premier voile qui se leve
20 a 30ans -> centré sur soi, on avance vivant encore dans une certaine illusion mais qui est utile pour se construire personnellement
30 a 40ans -> 2e voile qui se leve : on decouvre reellement ce qui sous-tend ce monde et les comportements des hommes et soi-meme. On commence a voir le monde et soi meme tels qu'ils sont. Surtout le cote sombre. Donc grosse claque
40 a 50ans -> j'en suis pas la mais je suppose qu'une maturité arrive ou on accepte le monde tel qu'il est (digestion terminée) et on essaie de passee a l'action. Moins centré sur soi qu'a l'age de 20-30ans
40 - 50 est ma plus belle décennie :)
Je suis admiratif de votre capacité à rendre les concepts complexes accessibles. Toutefois, votre approche sur le sujet me laisse perplexe. En mettant l'accent sur l'exclu comme étant une maladie de ce monde , alors que je pense plutôt que c'est la société dans son ensemble qui est malade. Je crois que chacun a le droit de trouver son bonheur, même en marge de la société. Néanmoins, je partage votre conviction qu'un lien social, aussi ténu soit-il, est essentiel au bien-être de tout individu.
À chaque fois que je vois une nouvelle vidéo publié je sais d'avance que je vais passer un bon moment 😊 merci pour tout...
Je n'ai jamais commenté sous une vidéo youtube mais celle ci en vaut largement la peine.
J'ai toujours été un peu timide mais ça s'est rapidement transformé en anxiété sociale quand je suis rentrée au lycée, mais il y a avait autre chose, comme un sentiment de haine envers l'autre que je n'arrivais pas vraiment à décrire.
J'ai 17 ans, et j'ai vécu beaucoup de déceptions par rapport aux autres, à ma famille, mes amis... et j'ai commencé à les détester, je me disais constamment que l'humain était un être ignoble, sans cœur. J'ai fini par complètement me renfermer sur moi même, et à passer le maximum de mon temps seule, car je n'aime pas interragir avec les autres. En conséquence je parlais mal, et j'initiais en quelque sorte les disputes...
Aujourd'hui je me tiens toujours aussi loin des autres, mais j'ai réussi à sortir de ma tête ces mauvaises pensées qui arrivent à chaque fois qu'un autre me blesse, et j'ai arrêté de mépriser le monde (même si des fois ça reste compliqué), car au fond, je me sentais mal de penser de cette manière.
Merci beaucoup pour ce joyau qu'est ta vidéo, et je souhaite à toutes les personnes qui s'y identifie de remonter la pente et de réapprendre à apprécier le monde tel qu'il est. 🫶🏻
J’ai 20 ans. Je donnerais bcp pour avoir 16-17 ans à nouveau. Enjoy life. Na laisse pas l’aigreur l’emporter sur les magnifiques relations que tu peux nouer au lycée. Ou dans les études sup. En tout cas bonne chance pour la suite de ton bac si t’es en première ou en terminale!
Je reconnais mon moi d’autrefois dans l’etage 3. Et puis un jour j’ai décidé de vivre. De prendre ma vie en main. D’arrêter d’attendre et j’ai commencé à entreprendre. Je suis parti en Australie, tout seul. Je me suis forcé a parler à des gens, j’ai fini par oublier de faire attention à comment me comporter, j’ai commencé à m’ouvrir au monde et cela m’a changé a tout jamais. Aujourd’hui je suis un peu entre l’étage 1 et 2 lorsque j’ai des périodes sombre, mais globalement je suis moi. Et tout ca pour dire, vivez !
Très bonne vidéo.
Elle synthétise parfaitement l’œuvre de Dostoyevsky qui m’avait particulièrement touché, lors de mes lectures solitaires en Sicile.
La narration y joue aussi, félicitations.
Personnellement, le problème majeur auquel j’étais confronté (j’y suis encore) était celui du mode d’action. Je pense sincèrement que beaucoup d’hommes des sous-sols aimeraient profondément en sortir, mais ils ne savent ps comment agir sur le réel.
Les relations sociales sont de plus en plus éphémères, le goût pour la poésie et la lecture semble s’effilocher, l’amour n’a plus rien à voir avec celui dont on rêve tous…
Difficile pour ces rêveurs, hantés par un sentiment de nostalgie indescriptible, de sortir de leur zone de confort. Vous avez juste cependant, si nous voulons sortir de ces tréfonds, ce mouvement ne peut venir que de nous mêmes.
J'ai passé 6 ans dans la fosse après 20ans au -3, en apprenant à accepter mes faiblesses j'apprend à en sortir, il est tôt pour le dire, mais si sur ma route ne ce met aucuns nouvel obstacle que je ne puisse surmonté, alors il y à espoir que l'on puisse sortir de cette fosse. C'est drôle que cette vidéo arrive à ce moment précis de ma vie. Bon courage pour la suite, acceptez d'être heureux quand l'occasion ce présente à vous.
Je ne suis pas sûr de ce que je viens de voir un peu comme se regarder dans un miroir pour la première fois depuis longtemps terrifiant et jouissif a la fois merci tous de même
Je suis dépressif. C'est un mal qui est là, invisible, incompréhensible par celui qui ne le porte pas. La dépression n'est pas une 'déprime' comme j'ai déjà entendu. C'est un ennemi chimique et destructeur, qui ne vous laisse de repos qu'à des moments tellement rares que vous vous en souvenez.
J'ai toujours comparé ce mal à une sensation de 'noyade en chute libre'. Affronter la vie avec ce poids insupportable fait de vous un guerrier. Mais quel triste guerrier, condamné à se battre seul..avec lui même.
La dépression est constante mais fonctionne par phases d'intensité. Vous sentez ces phases s'enclencher. Votre ressenti change, en fonction de l'intensité de l'anxiété qui se montre et qui est le seul signe palpable de ce maudit malheur. Être dépressif, c'est être constamment en deuil, le deuil de soi même. Vous ne pouvez vous voir que mort, et y avez tellement pensé que vous avez créé cette réalité. Vous êtes mort. Vivant, mais mort. Tout est sombre, gris, toute interaction sociale vous pousse vers le coté de la scène. Votre survie dans la mort en dépend. En public, la dépression vous fait vous sentir nu, laid, indésiré, trop voyant. Chimique. Le dépressif est alcoolique, son mal n'est pas visible, est inavouable car honteux car incompris et donc jugé, et les rechutes sont nombreuses et se font en silence. Peu à peu vous vous éloignez des hommes pour accueillir pleinement ce mal qui vous pousse à lui ouvrir les bras. La tristesse est votre seul amie. Une amie qui vous enchaîne un peu plus à chaque embrassade. Votre visage avec les années reflète cette tristesse et vous n'avez plus besoin de fuir les hommes, car ce sont les hommes qui vous fuient. C'est maintenant marqué sur votre front. Vous lui appartenez, et elle ne vous abandonnera jamais.. à moins que.
Oh !😯😟😳c’est dur de te sentir si mal ..tu ne peux pas rester ainsi avec ces idées noires c’est terrible ce que tu dis ...tu te dis comme mort tu n’as envie de rien d’autre ..c’est une souffrance insupportable ,je te comprends ,je ressens ce désespoir en toi et cela me touche terriblement ..des fois c’est la vie et ses coups durs ,ses coups bas qui nous ont fusillés et anéantis petit à petit ..moi j’ai l’impression d’avoir été maudite dès mon enfance comme si une fée carabosse se serait penchée sur mon berceau ..hypersensible et émotive puis poissarde ..tu en prends toujours plein la gueule ..alors à force ça rend aigri ,haineux ,colérique acariâtre ...mais je ressens qd mm des émotions vitales mm si pas terribles toi il me semble que tu ne ressens plus rien ...des fois c’est la chimie du cerveau c’est tout ,tu ne ressens plus du tout l’hormone du bonheur,ce sentiment lointain je m’en souviens mais moi aussi il m’a quitté ..ce doit être un problème de neuro transmetteurs ,sécrétion d’endorphine ..enfin il y a des médocs tout de mm ,ça aide ..parfois sans tes béquilles tu ne peux plus avancer ..pas le choix pour moi ..faut durer ..je prends du Prozac et du xanax ,antidépresseur et anxiolytique pour continuer jour après jour le même labeur absurde ..mais bon ,que veux tu ?...c’est ainsi ..pas le choix SDB tu as des enfants meme ta mort ne t’appartient plus ..d’autant que ma grande ne sera jms autonome car handicapée ..alors ..tu vois ,fais comme moi ,prends RDV avec un psy qui te convient ..dès fois ça passe pas ..et une ordonnance avec un traitement adapté t’aidera ..moi j’avais l’angoisse et l’impression que quelqu’un derrière me serrer la gorge !!..merci le Xanax !..je peux à nouveau respirer 😊😌enfin on se pousse ,on s’accroche ,c’est pas tous les jours faciles ..pense qu’il y a toujours plus malheureux ..moi je pense souvent à relativiser ma malchance et ma souffrance et ça m’aide car je sais qu’il y en a qui vivent tellement pire ...Courage et donne moi de tes nouvelles .bye 😌🙂
Pas de médicaments , c est abrutissant !
Le sport , n importe lequel , seul de préférence pour ma part
Même du footing
Ça libère des endorphines de la dopamine qui réduit vle stress et agit comme un antidépresseur !
Même faire du vélo d appartement pendant seulement 5 minutes par jour peut être surprenant
Dieu merci je me suis arreté a l'étage 1 , et puis j'ai retrouvé du sens . Bravo pour ton travail
Mardi soir, 19h13, venir écouter l’homélie du Père Étienne 🙏🏼
Merci.
merci mon vieux, ton contenu me fait un bien fou
Je suis la femme des sous-terrains 🙋🏻♀️ étage 4. Je n’aime que la compagnie des chats et des livres. Les humains me dégoûtent tous les jours. Pas plus tard qu’hier, j’ai vu un mec mettre un coup de pied à son chien!
Je suis autiste avec de multiples co-conditions psy et ce que tu décris à 21:27, c’est l’histoire de ma vie. Je ne sais pas faire socialement et je ressasse pendant des jours des conversations pénibles qui datent d’il y a 10 ans 😅
@@lucius9742 Et la misandrie, n'est-ce pas un piège que la maigre intelligence que tu possèdes devrait éviter ? Je le dis en tant qu'homme autiste, mais est-ce que ça importe vraiment qu'un individu ait donné un coup de pied à un chien ? Quelle bassesse d'esprit faut-il pour ne pas comprendre que les autres aussi ont leurs différences et leur parcours qui les ont façonnés ? Ah oui, pardon, la femme se croit toujours au centre du monde...
Vous êtes simplement des godiches spé bac L, option médiocrité, qui se pensent intellectuels en agrémentant inutilement leur vocabulaire pour masquer leur incapacité à s'élever par le talent ou le travail.
Comme toutes les minettes, vous rêviez d'être la plus belle et vous avez fini par devenir la poubelle. Arrêtez de chercher à donner de la profondeur à votre esprit pour compenser celle qui vous manque dans votre vulve. Vous incarnez l'essence même du féminisme dans toute sa splendeur. La superficialité sans aspérité.
Vous sucez le prof principal au collège et ensuite vous vous retrouvez mal rasés avec des chats. Vous avez raison, ne remettez surtout pas en question votre position, vous détenez SEULES le monopole de ce qu'est "l'intelligence et le bon goût" ! Prétentieuse.
Il y a des personnes qui ont de la valeur.
@@didierlefrancois6658 La seule valeur qu'on veut bien leur donner.
T’inquiète pas …!on est bien ds les sous terrains aussi ..!😌👍protégées de tous les bêtes et méchants ..les pires de la race humaine ..et ils sont nombreux ..moi je préfère la musique au casque à fond isolée de tout et les cochons d’Inde et les tortues !!!Toi ce sont les livres et les chats 🤷♀️😌👌le mec qui met un coup de pied à son chien ….dans ton sous terrain ,au moins ,tu ne le vois pas ..ça t’évite d’avoir envie de lui mettre un coup de poing en pleine gueule .c’est bien déjà ..😌👍
C est la société qui rend les gens comme cela et ce sont les "elites" qui la façonne. Bientôt les gens de l étage -4 auront la possibilité technologique de renier leur humanité, le choix du non être, le choix du néant, les premiers humanoides.
Merci pour cette vidéo qui évoque nombre de points dans lesquelles je me reconnais. Malgré cela, je pense être légitime dans mon dégoût vis-à-vis de mes congénères qui prennent des décisions anti-ecologiques et cruelles envers les animaux chaque jour alors même que je fais des efforts qui me coûtent beaucoup, socialement et individuellement (vegan, anti-consumeriste, consommateur local, prend pas la voiture, achète en friperie etc... ). Je ne compte pas laisser la bêtise des autres ruiner mon bonheur, mais je ne compte pas non plus nier leur bêtise par une pseudo-humilité qui serait une exaction intellectuelle. Je continuerai d'être miséricordieux, ouvert, sympathique, vis-à-vis d'eux, mais je ne m'affranchirai jamais tout à fait d'un certain sentiment de supériorité morale et intellectuelle qui est peut-être une source de satisfaction pour moi, mais qui en est une uniquement à défaut de pouvoir ressentir la satisfaction d'une unité morale avec une grande partie de la société je pense.
Mec tu est le meilleur on dirai que tu arrive a lire dans mon âme
Tes vidéos sont un vrai vent de fraîcheur dans mon quotidien
Jamais une vidéo m'avait autant touché, je me suis reconnu surtout au niveau 3 c'était à la fois terrifiant et rassurant de prendre conscience de tout cela.
J'ai commandé votre livre pour explorer le sujet et entamer une remontée.
Merci pour ce texte . La dépression des autres , ça me rend courageux
Tu es une mauvaise personne
Cette vidéo m’a vraiment fait réfléchir 🤔. -1 après ma première déception amoureuse. Sans s’en rendre compte le mécanisme se met en place et on descend de plus en plus bas. Merci pour cette vision des abysses que je ne veux pas visiter. Merci pour tes vidéos ❤
Bonsoir,
merci pour ces précieux conseil que je vais mettre en pratique afin de rater ma vie le plus vite possible, je pense avoir déjà beaucoup avancé sur ce sujet mais vos indications vont me permettre d'aller plus loin.
Je viens de finir Martin Eden il y a peu et depuis je sens qu une compréhension nouvelle de certaines problèmatiques s'est enclenchée, cette vidéo tombe à point pour nourrir mon levain :)
Toi t’abordes TOUJOURS des sujets qui me PASSIONNENT
Merci pour cette vidéo, je me suis reconnu. Je pense lire ce livre de Dostoïevski.
Merci. Votre analyse pour des cas particuliers me fait comprendre que je n'en suis pas et me rassure.
C’est une gifle cette vidéo, c’est incroyable comment tu racontes ça bien. J’ai était attirer par la vidéo par curiosité pour m’améliorer et ça m’a fait me rendre compte des choses que je n’avais même pas capter ou que je refuser d’admettre.
@@TT-xd2fu je pense qu’on m’a très bien compris mais excuse moi haha
Je me souviendrai de la première écoute de cette vidéo. L'ambiance, la bande sonore, votre diction... Un archétype mis en évidence.
Je suis tomber sur cette vidéo et sur ta chaîne un peux par hasard,autant dire qu'après visionnage je me pose toute un tas de question sur la vie et le monde en général.
La narration est exceptionnel c'est a la fois prenant et relaxant,super boulot.
Hier j'écoutais ceci... Et aujourd'hui j'ai acquis "S'Anomaliser : Démissionnez du monde" ; j'ai désormais hâte de découvrir votre essai. Merci d'exister et de transmettre votre expérience, c'est précieux, pour des gens comme nous...
Bonne découverte 👁
Je la regarde une nouvelle fois après un mois et bordel j'ai une perception totalement différente de moi ( positivement ) mais un contraste immense !
Je ne sais pas si c'est un déclic depuis cette vidéo mais c'est ultra choquant, merci pour cette masterclass.
Merci pour ta vidéo qui m’aide pour comprendre ma psyché intérieure ! Cela va me permettre d’avoir le courage d’agir pour devenir quelqu’un de meilleur.
Je pense que cette vidéo est d'utilité publique et devrait être adressé à tous ces jeunes talentueux qui n'actualisent pas leur potentiel, bien souvent par paresse, anti-conformisme, indécision, ou un mélange des 3. L'écueil du snobisme dépressif est réel et prive la société de personnes talentueuses qui pourraient l'améliorer tout en se rendant un peu moins misérable. Il faut essayer, agir, même si dans l'action on est sans doute moins virtuose que l'on s'imaginait l'être dans nos lubies solitaires. Peu importe, l'humilité est le premier pas pour s'améliorer ensuite et dépasser non pas les autres, mais plutôt soi-même. Courage à tous, et même si cela heurtera sans doute l'ego d'une personne qui lira ce commentaire ;) go vegan, go sober.
Meilleure vidéo de sensibilisation . Depuis le Burkina Faso. Un grand merci !
Je ne saurais dire si je suis arrivé à l'étage -3 ou -4... peut-être -3.5, j'aurai tellement de choses à dire mais ça prendrait beaucoup trop de temps et pour ma part je me fiche d'écrire ma souffrance qui ne m'intéresse même pas mais qui me suit partout, néanmoins cette vidéo a été intéressante car évidemment personne ne peut se vanter d'avoir le plus mal, soit par modestie ou par peur d'être attaqué si on a le malheur d'y songe, et de toute manière même si nous étions réellement les plus malheureux du monde... qu'est-ce que ça changerait ? il n'y aurait rien à gagner et le monde continuerait à avancer en vous marchant dessus.
Si certains arrivent à remonter la pente grâce à ce type de vidéos eh bien tant mieux (même si à titre personnel peu m'importe, on essaie tous de paraître pour de bonnes personnes qui pensent aux autres avant nous-mêmes mais au final c'est soit par réflexe, soit par espérance... se disant que quelqu'un aura un jour, la bonne idée de penser à nous et de nous offrir ce qu'on a toujours secrètement voulu.)
Voila je ne vais pas continuer, tout ce que j'espère c'est que lorsque ce mensonge qu'on appelle la vie se terminera, chacun puisse obtenir ce qui lui revient de droit comme ça aurait dû être le cas dans ce monde. Il n'y a rien de plus infâme que de devoir se battre pour des choses qu'on mérite et de voir d'autres les avoir et plus encore sans rien faire... Mais avant j'aimerai finir sur ceci :
Rater sa vie, qu'est-ce que ça veut dire ? Peu importe ce que vous ferez le résultat demeurera le même, vous pouvez vous bercer d'illusions, vous avez le droit, mais la réalité finit toujours par avoir le dessus j'en sais quelque chose, au final réussir/rater sa vie est juste un prétexte pour accepter ce monde et le vivre, sauf que pour certains dont je fais parti... je n'ai aucune envie d'accepter ce monde, je suis peut-être narcissique et estime que le monde devrait tourner autour de moi (bien que je ne le pense absolument pas) mais je refuse d'être celui qui perd, celui qui est utilisé, celui qui doit se battre 10x plus pour avoir 10x moins, celui qui doit toujours faire semblant, celui qui doit être le héros, celui qui fait sans se plaindre en bref, celui qui doit être parfait/sans failles et ce quoi qu'il arrive uniquement car ce monde en a décidé ainsi, obéir à une chimère qui ne sait qu'infliger la souffrance en faisait passer ça pour des épreuves obligatoires (pas obligatoires pour tous visiblement) très peu pour moi.
Je ne mérite peut-être pas le bonheur, mais je mérite le droit d'y avoir droit...
Je prend vraiment du plaisir a écouter tes videos, le fond est réellement profond mais la forme intensifie tes propos, et font echos je commente cette vidéo, mais pcq ca fait un petit moment que je les regardes et j’ai me suis dit qu’il fallait que je témoigne de mon engagement sur tes vidéos et ce, peux importe le sujet abordé !
Merci!
J'ai été élevée par une personne dans l'étage 4, et qui est une machine à rendre les gens comme elle. J'ai donc assisté à la transformation lente (et cachée : ces personnes veut qu'on s'intéresse à elle mais refuse de demander de l'aide car elles sont "au-delà" de ça) d'une autre personne qui est maintenant à l'étage 3. Ce qui m'impressionne, c'est que les termes et les expressions utilisées dans cette vidéo sont exactement celles qu'on utilisait pour les décrire, sans rien connaître de la condition. "Se complaire dans son malheur" "Mélasse", etc. Comme le dit la vidéo, ce qui me sauve, c'est que j'ai très vite accepté ma propre complaisance et j'ai voulu passer à autre chose. Je reconnais prendre du plaisir dans ma fainéantise, mais c'est aussi parce que ça demande une énergie énorme de me mettre en mouvement. J'en ai conscience, je l'accepte, ce n'est pas un péché au fond. Accepter ça, c'est ne pas s'épuiser dans les reproches et la culpabilité. C'est donc s'allouer de l'énergie pour faire des trucs cools. :D
Putain mais t'as quel âge toi môme, pour raconter si précisément, avec tant de clairvoyance, la vie de tant et tant de mes frères... et de moi même?
Bravo. Admiratif je suis.
Selon moi, le remords est l'une des émotions les plus difficiles à surmonter. Il devient vite une douleur constante qui empêche de lâcher prise. En tandem avec l'orgueil, ils forment un piège infernal qui consume de l'intérieur jusqu'à ce que le corps capitule dans un syndrome dépressif.
C'est un manque de confiance en soi, une obstination... préférant mourir plutôt que de jouer le jeu du monde.
Je ne peux pas changer le monde, mais je peux vivre libéré d'espoirs illusoires en me concentrant sur ce qui me fait du bien. Apprendre à vivre sans attendre qu'on me dise que c'est bien.
Wow, la vidéo m'a été recommandé pile au bon moment.😮
Une masterclass ultime, merci pour tout ❤
On ne peut pas rater sa vie, car il n'y aucun prix décerné à la fin.
On peut avoir des regrets
@@Moutardos267 Si on a le temps de voir la mort arrivé, ce qui est un privilège, la plupart mourrons sans le savoir, pas le temps d'avoir des regrets.
Tout à fait
"Vous êtes responsable de votre propre enfantement". J'aime bien cette phrase. Ça rejoint un peu celle -ci : " Dieu ne fera pas pour vous ce que vous pouvez faire vous même".
J’ai lu « enchantement ». Ça aurait été plus intéressant
Meilleure interprétation de ‘carnets de sous-sol’ ! Tu as dis tout ce que je voulais entendre. Tu es tellement intelligent ! Je te félicite et je te remercie 😊
Votre récit peut emmener l'homme à plus loin. Merci, d'Ouzbékistan ❤
Merci, encore, tes descriptions des "hommes des sous sols" sont justes et précises. Je me suis particulièrement reconnu dans l'homme indirect.
La nuance est que la souffrance générée par cet état n'a par contre occasioné aucun plaisir ni confort.
C'est surtout l'apprivoisement de la voix intérieure, de son rapport à soi qui a permis de se sortir de cette passe.
Je te rejoins sur le reste.
Incroyable cette vidéo , je me suis reconnu jusqu a l’étape 3 c’est fou
Merci pour ton travail, je n'ai jamais étais déçu par une seule de tes vidéos.
Merci du soutien 🙋🏼♂️
Idaime'
le ressentiment est légitime. Ce n'est pas lui qui vous gâche la vie mais bien les injustices dont vous êtes victime et qui ne sont jamais réparées. Nuance.
Il y a là peut être un point de désaccord, ce que tu dis ça serait de dire c'est pas ma faute mais seulement celle des autres 😅
Je ne suis pas sûr que la leçon que tu en tire soit si philosophique, et ne permet pas l'introspection ?
@@pierreouabdelkader6273 CE N'EST PAS DU TOUT CE QUE JE DIS. Seulement les autres aussi ont parfois leur responsabilité et quand les injustices demeurent le ressentiment est légitime. Quant à la philosophie elle ne résout rien, pas plus que la culpabilité malheureusement. Ce qui est très curieux ce que dans notre société gynocentrique seules les femmes ont le droit au statut de victime et de considérer que les autres et les hommes en particulier sont responsables de tout. Si elles ont ce droit, je l'ai aussi car nous sommes égaux.
Le ressentiment m'a permis de faire des choix et de rayer des relations de ma vie qui sur le long terme m'ont apporté plus de points négatifs que positifs. Donc, pour répondre au titre de la vidéo, le ressentiment ne gâche pas la vie, il l'agrémente seulement. Libre à chacun d'y trouver son interprétation.
tu as mis des mots sur mes pensées sans même savoir que j’en avais besoin et qu’elles existaient
tes vidéos sont salvatrices, merci ❤❤
Malheureusement je me reconnais beaucoup dans cette vidéo. Du haut de mes 22 ans ce qui a déclencher ce ressentiment est la perte de ma mère quand j'avais 17 ans, je me suis pris une claque de la vie et une bonne quantité de maturité d'un seul coup. Après ça quand je voyez mes amis ou mon entourage profiter de la vie pleinement je les enviée, je me disais et me dis parfois encore que je suis condamné à vivre ce manque émotionnel et cette solitude jusqu'à la mort. J'ai du mal à profiter et oublier tout les malheur de ce monde car cela fait partie de la réalité. Faisant le maximum pour me construire intérieurement chaque jours et atteindre une sorte de perfection inatteignable, je me dit parfois que j'adorerait être un imbéciles heureux, depuis cette évènement tragique à créer un décalage de valeurs et de principes avec les personnes de ma génération.
On a exactement les mêmes pensées, les mêmes ressentis, et le même âge que toi mais moi c'est dû à de la maltraitance vécue par ma mère et du fait que je vivais avec elle, seul, fils unique, rien de bon malheureusement......
Je ne peux te souhaiter, comme à moi, que de continuer le chemin vers le dépassement de soi, pour enfin sortir la tête hors de l'eau, mais sans jamais perdre aucun principe !
Se battre jusqu'à la fin car c'est ça la vie aussi, sinon autant s'arrêter là, non ? Si on est en vie, c'est que l'on désire vivre, alors faisons de notre mieux pour !
Wow... Je suis si heureuse d'avoir découvert tes vidéos! ( très feld up le montage je surkiff). Je ne lis pas (du tout) de littérature classique mais ça donne envie de m'y mettre! Tu écris si bien et tout le trajet de l'homme des sous-terrains est super. Parfois aussi je me sens aigrie quand je passe une mauvaise journée et je me laisse aller aux ruminations sur des gens qui m'ont fait du mal dans le passé...Parfois même je pense que je suis une ratée et que quelque part je mérite bien chaque mauvaise chose qu'on m'a faites. Je penserai à cette vidéo quand je me sentirais comme ça car au fond rien ne vaut l'amour, l'insouciance et le tourbillon de la vie! (et nik le reste ont choisi le bonheur nous ❤ )
Édifiant, comme à chaque épisode ! Merci 🙏 je vais commander le livre
Je suis bien content d'avoir ce genre de contenu en recommandation . Merci
Ce qui est décrit je le connais bien, bcp trop bien. On en sort pas seul parce qu’on est malade. D’ailleurs on est pas bête tout ce qui est raconté on le sait. Il faut surtout trouver la force de se faire aider ce qui est loin d’être facile.
J'ai pas encore démarré la vidéo, mais je devine déjà qu'on va parler de l'un de mes livres préférés de tout les temps. Ça va être une demi heure très agreable.
Je viens de découvrir ta chaine et j'ai l'impression que @Feldup a piraté mon cerveau. L'esthétique est incroyable, le script super bien travaillé, masterclass
Je me suis reconnu jusqu'à l'étage 3... Puis j'ai reconnu beaucoup d'autre gens ...
t’as réussi à remonter ?
@@nael6268 j'y travail beaucoup mais c'est très dur
Je ne suis pas tomber en depression mais c'est vrai que j'ai certains points qu'ils cités jusqu'à l'étage 3
@@shine_beatsmoi profondément à l’étage 3 puis survolant l’étage 4 en vrai c’est tt simple la vie c’est ça la clé
Je me reconnais énormément dans ta vidéo.
J'ai commencé à sombrer dès l'école primaire et encore plus une fois au collège/premier lycée (harcèlement scolaire). Je pense que j'étais arrivé à l'étage 2.
Après un changement d'établissement (et des expériences à côtés qui m'ont aidé à relativiser ou voir d'un autre angle mon malheur), je suis remonté à l'étage 1 (voir même je dirais que j'ai pu sortir la tête de l'eau durant mon année de terminal).
C'est arrivé à la fac que j'ai rechuté, car j'ai détesté cette période de vie (j'avais l'impression que mes études ne menaient à rien et je détestais la mentalité étudiante), sans compter les problèmes à côtés qui se sont enchainé (décès d'une personne qui comptait énormément pour moi, maladie, déceptions amoureuses à foisons, des gens que je considérais comme des amis qui m'ont fait des coups tordus...). Je pense clairement que j'étais arrivé à un moment à l'étage 3.
C'est une fois mes études terminée et une fois dans le monde du travail que j'ai pu remonter. Selon les moments de ma vie je suis entre la tête hors de l'eau et l'étage 2 (actuellement étant en recherche d'emploi, je me situerais selon les jours, entre l'étage 1 et 2).