[EXTRAIT] LE SACRE DU PRINTEMPS by Vaslav Nijinski (Alice Renavand)
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- Опубліковано 5 гру 2021
- Un air de Russie parcourt cette soirée de danse, qui mêle deux grands classiques du répertoire et une création. Avec Rhapsody, Frederick Ashton met à l’honneur la tradition classique sur une partition vive et colorée du compositeur russe Rachmaninov. Ancienne danseuse et collaboratrice artistique de la Batsheva Dance Company, Sharon Eyal réinterprète une oeuvre emblématique des Ballets russes, L’Après-midi d’un faune, à l’occasion de sa première création pour les danseurs du Ballet de l’Opéra, sur une musique de Debussy. De retour sur la scène de l’Opéra depuis sa dernière programmation en 1995, Le Sacre du printemps de Nijinski met en scène des tableaux de la Russie païenne au son de la musique fascinante de Stravinsky.
Les Étoiles, les Premiers Danseurs et le Corps de Ballet de l’Opéra
Orchestre de l’Opéra national de Paris
Plus d'informations sur www.operadeparis.fr/saison-21...
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An air of Russia pervades this evening of dance which combines two great repertoire classics and a new work. Frederick Ashton’s Rhapsody honours the classical tradition to a lively and colourful score by the Russian composer Rachmaninov. Former dancer and artistic collaborator of the Batsheva Dance Company, Sharon Eyal reinterprets an emblematic work of the Ballets Russes, L’Après-midi d’un faune, in her first creation for the dancers of the Paris Opera Ballet, to music inspired by Debussy. Last performed in 1995, Nijinsky’s The Rite of Spring returns to the stage of the Paris Opera, offering us scenes from pagan Russia to Stravinsky’s compelling music.
Les Étoiles, les Premiers Danseurs et le Corps de Ballet de l’Opéra
Orchestre de l’Opéra national de Paris
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Le Sacre du printemps est une œuvre pour ballet et orchestre du compositeur russe Igor Stravinsky. Le Sacre est une rupture avec le ballet traditionnel grâce à la chorégraphie de Vaslav Nijinsky. Ce ballet n'a cessé de fasciner les chorégraphes du monde entier, à tel point qu'il existe aujourd'hui plus de 200 versions du Sacre. Symbole de modernité, de révolution, d'abandon des codes classiques, ce ballet aura marqué l'histoire de l'art. Chef-d'œuvre d'énergie musicale, cette composition fait preuve d'un réseau d'inventivité absolument prodigieux. De la synthèse de tous les éléments musicaux opérée par Stravinsky naît une multiplicité esthétique qui privilégie intensément les effets acoustiques et la force dramatique. L'idée originale de sa composition déploie la force brutale d'un orchestre symphonique traité de manière révolutionnaire. Stravinsky souhaitait une œuvre musicale provocatrice et iconoclaste, à contre-courant de la tradition. La composition qui a exacerbé le chromatisme au plus haut point, les harmonies âpres, les sonorités brutes, naissent de la création de blocs instrumentaux puissants, qui s'entrechoquent ou se complètent, de la richesse des timbres d'un orchestre élargi ainsi que de l'usage de modes de jeu qui poussent les sons à l'extrême, émancipant la rythmique et libérant l'harmonie tonale de ses pivots classico-romantiques. Stravinsky juxtapose et accumule ses idées musicales en flux contrastés qui interagissent les uns avec les autres et créent un perpétuel accroissement de l'énergie dégagée dont celle-ci va cristalliser une approche innovante essentielle à la modernité de la musique du XXe siècle. La notoriété tourmentée de l'œuvre en son temps n'hésite plus à en faire aujourd'hui l'un des piliers du modernisme musical. Citation de Yuri Buenaventura : « Danser, c'est comme parler en silence. C’est dire plein de choses sans dire un mot. » *Lucien*
Incroyable étoile Alice Renavand! quelle technique, et quelle émotion elle vit et fait naître en nous! Elle va tellement me manquer!
Cela serait quand même sympathique que l'Opéra daigne indiquer les interprètes dans leur clips - dans cet extrait, la très charismatique Alice Renavand. Merci à l'ONP d'avoir corrigé cet oubli!
@@Marie-kx3jk Oui évidement....mais comme dans un orchestre, en général les programmes n'indiquent que le nom des solistes...
Vous avez raison dans quel monde vivons nous ????
Interesting video .
ce court extrait rappelle les Noces de Brosnilawa Nijinska coreo scénographie folklore Russe l'ambiance. .
Nous avons assisté hier soir à ce ballet et qu'elle déception!
Les danseurs ne sont pas en cause mais quelle pietre mise en scène. Comme disait un spectateur croisé à la sortie "la pire soirée à l'opéra depuis de longues années ".
Analyse partagée.
Oui peut-être mais c'est version est la plus proche de l'originale d'après les notations de Nijinski - la version du Joffrey Ballet est similaire...on est loin de la version de Béjart et de Bausch, mais celle-çi est sans doute plus authentique.
😍
This is a different Nijinsky choreography that Joffrey Ballet saved. It lacks the repetitive theme and structure that's common to this specific choreo. Marinksy theatre does an amazing job. Unfortunately this was disappointing from the Paris Opera
The choreography doesn’t look like the Hodson reconstruction. Is this a different choreography?
This is Dominique Brun's um..."interpretation". The similarities to the recovered Nijinsky choreography are embarrassing. Daria Pavlenko: ua-cam.com/video/vOJaQJKD87g/v-deo.html
On est vraiment très loin de la version de Maurice Béjart! C'est vraiment plan plan! A la russe. On comprend pourquoi Noureev a quitté ce pays.
Maurice Béjart et Pina Bausch : quelle triste époque ! Ils ont complètement dénaturé l'essence du ballet avec leurs acrobaties martiennes. *LM*
Moi, je préfère beaucoup plus la version de Pina Bausch, c'est beaucoup plus barbare, sauvage, et se correspond beaucoup plus à la musique. Par contre, je trouve cette version trop moelleuse, et il y a un vrai manque de sauvagerie...la chorégraphie c'est terrible!
Alice Renavand est une très belle danseuse, mais je n'aime pas du tout cette chorégraphie et cette version du Sacré du Printemps, je préfère beaucoup plus la version de Pina Bausch, qui nous montre un caractère de plus sauvage, agressif, violent, barbare, et féroce.
Après tout, c'est Le Sacrifice, dans lequel l'élue danse violemment, sauvagement, et de toute façon barbare, jusqu'à ce qu'elle meure tout d'un coup. Cette version, c'est trop classique, raffinée, moelleuse, et timide, et ne montre pas le vrai caractère de la musique ni l'histoire.
C'est une histoire de goût sans doute. Cette version se rapproche le plus de la version originale d'après les notations de Nijinski et de sa soeur. Le Joffrey Ballet de Chicago offre une version similaire. On aime ou on aime pas mais. Même si ces 3 ballets portent le même nom et partagent la même partition, ils sont complètement différents. Tout à fait d'accord pour AR - c'est une magnifique danseuse très musicale et charismatique.