Les origines du pilote automatique
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- Опубліковано 15 жов 2024
- "Depuis quand, comment et surtout pourquoi a-t-on créé ça ?" Vous ne vous êtes peut-être jamais posé la question. Qu’importe ! Lui a la réponse… David Castello-Lopes remonte, avec humour, aux origines d’un objet de notre quotidien. Aujourd'hui, le pilote automatique.
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Pour répondre à la question de Matthieu Noel : Airbus a fait la démonstration de la faisabilité d'un décollage automatique, mais l'intérêt opérationnel est, pour l'instant, inexistant : les avions commerciaux ne sont donc pas équipés pour. Le pilote automatique des avions de ligne modernes peut fonctionner de la montée à l'atterrissage, freinage compris. Les pilotes automatiques les plus modernes peuvent aussi gérer des situations dégradées telles que la descente d'urgence en cas de dépressurisation, ou l'évitement d'une collision.
NÉANMOINS, pour prendre l'exemple de l'atterrissage automatique : l'aéroport doit lui aussi être équipé. Et, surtout, son utilisation nécessite la mise en place de procédures particulières qui diminuent considérablement le débit du trafic aérien, car on doit éviter que l'avion précédent ne perturbe les signaux radioélectriques reçus par l'avion suivant. Sauf exception, on n'utilise donc l'atterrissage automatique qu'en cas de brouillard, et la limitation du trafic aérien dans cette configuration occasionne des retards. Dans l'immense majorité des cas, le pilote humain est peut être moins précis, mais pourtant plus efficace que son homologue électronique et donc l'atterrissage est réalisé manuellement.
Et pour répondre à Michel le comptable : un pilote automatique est aussi stupide qu'un lave linge. Le lave linge ne lave le linge seul que parce que vous l'avez bien programmé. Votre pull en cachemire n'en ressort pas en format poupée car vous avez sélectionné la température adéquate. Le lave linge vous facilite le travail, mais nécessite une action de votre part, et un savoir faire pour l'utiliser. Le pilote automatique, c'est pareil. Il se programme, il se configure, et on surveille qu'il fasse bien ce qu'on lui a demandé. Et en cas de coupure électrique ou de tache particulièrement complexe, il faut encore savoir laver son linge à la main.
Totalement, je recommande les channels "TheFlightChannel" et "Mini Air Crash Investigation", certes dans la langue de Bill Gates à défaut de celle de William Shakespeare... ;)
Ça aide à comprendre l'extrême complexité et les différentes tâches des pilotes en situation de crise, mais qu'aussi les outils maintenant informatiques destiné à leur simplifier la vie peuvent à certains moment rendre les situations et surtout leur évaluation bien plus complexes.
"des interventions qui interviennent" ... c'était bô :) merci :)
Merci à Michel le comptable à l origine de cette chronique
Très belle Lapalissade : 06:13 "s'il y a des vents latéraux, il y a des interventions qui interviennent".
Vous êtes trop cool à entendre tous ensemble merci
Gyroscope en 1912 c'est dingue... sur les Mirage y'a une centrale inertielle c'est EXACTEMENT le même principe...
Expliquer le principe de fonctionnement d'un gyroscope c'est en effet très chaud...
On peut faire des démonstrations simples avec une toupie ou une roue de vélo. Mais le principe physique complet derrière l'effet gyroscopique est à base de termes physiques et mathématiques pas très agréables à l'oreille.
La raison pour laquelle les frères Wright sont davantage considérés comme les pères de l’aéronautique qu’Ader, c’est surtout qu’ils ont été les premiers capables de contrôler leur appareil en vol, ce dont Ader était incapable. En somme, l’exploit d’Ader doit plus à un coup de chance qu’à une vraie compréhension des enjeux physiques, alors que les frères Wright ont mis au point des principes encore en vigueur aujourd’hui. Si on avait continué à faire des avions comme Ader, on n’y serait jamais arrivé.
En fait, cela fait très longtemps qu’on sait faire des vols entièrement automatiques, mais cela ne suffit pas : il faut garantir une fiabilité suffisante pour l’utilisation commerciale. Et enfin, toutes les procédures de sécurité, pour le moment, sont pensées pour être réalisées par deux pilotes. Ils sont encore, pour le moment, indispensables
En même temps il faut bien commencer par quelque chose. Paris ne s'est pas faite en un jour et Ader lui-même n'espérait probablement pas construire un "vrai" avion rapidement.
@@Charles25192 tout à fait. Cela n’enlève rien au mérite d’Ader, mais je crois que ce n’est pas lui faire insulte que de reconnaître que l’apport des frères Wright était bien supérieur
Le pilote automatique des voitures comporte plein d'histoire aussi... Je penses d'ailleurs à un gars qui avait prit le champ avec son Véhicule Récréatif car il avait mis le pilote automatique pour ensuite aller se faire un café à l'arrière! Le pilote automatique ne remplace pas le conducteur mais l'assiste dans sa conduite. Encore là, les choses électroniques ont parfois des problèmes et ça prend quelqu'un pour les réparer.
Vive David Castello Lopez
Il n'est pas entièrement faux de dire qu'un pilote de ligne c'est un pousse-bouton. Il faut comprendre qu'un avion de ligne ça se programme bien plus que ça ne se pilote et que le pilote ne va tenir le manche au plus que quelques minutes. Et je ne suis pas en train de dire que les pilotes de ligne ne savent pas piloter mais qu'ils n'ont pas beaucoup l'occasion en réel de le faire.
Oula, effectivement ce n'est pas simple l'aéronautique...
Santos dumond à crié l'avion
une toupie le gyroscope