Un passionné qui nous régal. Je viens de terminer son livre sur la Bretagne "Metro Breizh" et c'est incroyable et ça fait plaisir de découvrir, re-découvrir l'histoire de ce mtte région qu'est la Bretagne.
Je n'aime pas forcément son point de vue sur tous les sujets mais sur ce sujet, il a raison. Un territoire qui a toujours, dans sa partie la plus à l'ouest, parlé une langue (Le Breton) a changé de langue (le français) en 80 ans. On ne fait pas cela à moins d'y être contraint. Beaucoup de nos anciens ont pu nous transmettre les récits de leurs souffrances endurées à l'école pour ne plus qu'ils parlent leur langue maternelle. Ur vezh ! Ne vo ket disoñjet ganeomp ar pezh c'hoarvezet gant ar re gozh pa oant bihan! Ret eo deomp bezañ lo'chus da gomz brezhoneg un tammig e pep-lec'h.
Notre Lorant Deutsche National a une manière de nous parler de la géographie de nos beaux territoires français, que le monde entier nous envie, via l'évocation fort intéressante et instructive de leur parcours historique (lien géographie/histoire) vraiment remarquable et passionnante de bout en bout : Un pur régal d'érudition dont on ne se lasse jamais et pour lequel on lui adresse toutes nos félicitations 👏 et gratitude éternelle 🙏 ! Meilleurs souhaits et bon courage pour son Tour de la France par ses villes emblématiques évoqué qui est un projet vraiment top digne des plus grands aventuriers/découvreurs et que je soutiens pleinement : À ne pas en douter, ce sera sûrement encore une nouvelle réussite populaire à son actif, comme ses précédentes réalisations. Cordialement. 🇨🇵
Oui bien sûr, c'est pour cela qu'ils sont à fond immigration et ne font aucune différence entre un allogène né en Bretagne et un breton ethnique 🙄. Non, sérieusement la Bretagne, c'est du même niveau que le reste des français, ça en est au stade final du Grand Remplacement.
@@Saint-Claire_88 Notre Hymne breton, que j'ai l'amabilité de vous traduire ici en français, commence par ces mots : "Nous, Bretons de Cœur, aimons notre VRAI Pays !", c'est à dire la Bretagne, où l'on considère qu'il est bien plus important d'être Bretons de Cœur que Bretons de Sang ! Je vous laisse à votre psychose maniacodépressive du Grand Remplacement, car moi je me considère comme irremplaçable. Et je ne suis même pas "100% Breton pure-souche" ! Seule ma grand-mère paternelle était 100% Bretonne issue des migrations Brittoniques médiévales en provenance de l'Île-de-Bretagne vers l'Armorique. Côté grand-père paternel nous sommes Normands (comme quoi, entre Bretagne et Normandie, ça peut fonctionner !) et du côté de ma mère c'est le Nord/Picardie (je déteste dire "Hauts-de-France"). Vous, vous êtes un "ethnique" d'où ça ???
Je pense malheureusement la majorité des bretonnes ne connaissaient pas et ne s'intéressent pas à l'histoire de la Bretagne car sinon ont serait un pays et pas une région soumisse au centralisme français.
@@ffaganskouarneg5897 avant de nous considérer comme un Pays voire comme une Nation, encore faudrait-il que nous nous considérions comme une Entité Territoriale Indivisible, incluant donc le Pays Nantais (actuelle Loire-Atlantique). Parler de Bretagne SANS y inclure le 44 est hors-sujet. Parler d'Autonomie ou d'Indépendance SANS parler de Réunification Administrative est hors-sujet. Parler de Région Bretagne en excluant un cinquième de son Territoire et davantage encore de sa Population est hors-sujet.
@@FabriceBEAUDOIN Je ne voie pas le rapport avec ce que j'ai dit. Mais justement le département Loire inférieur à été retirer de la Bretagne par un décret ministériel de 1956 en créant de toute pièce la région Pays de la Loire. Ce qui est anti démocratique mais bon les Bretons son pour beaucoup inculte à l'histoire de la Bretagne qui ne savent pas que le pays de Nantes est depuis plus de 11 siècles Bretons même pire il y a une parti des Bretons qui sont contre la réunification sans même savoir pourquoi. Ce qui revient au faite de dire la majorité des Bretons ne connaissent pas et ne s'intéresse pas à l'histoire de Bretagne car sinon ont serait déjà un pays.
@@agencenikoandco etait ****** la culture ETAIT de gauche ! moi même je votais a gauche fut un temps mais aujourd’hui la gauche est un trou noir rempli de merdes qui chient sur tout ce qui a du sens !
@@Cougnamama-el1dp oui, ensemble c’est de gauche et en rajoutant + 19% union de gauche la Bretagne est donc majoritairement gauchiste 😅 wikipedia >> Ensemble !, de son nom complet Ensemble ! Mouvement pour une alternative de gauche, écologiste et solidaire, est un parti politique français. Il est lancé le 23 novembre 2013 lors d’assises nationales à Saint-Denis, par Les Alternatifs, Convergences et alternative, la Fédération pour une alternative sociale et écologique, la Gauche anticapitaliste, une large majorité des militants de Gauche unitaire et des personnalités précédemment non-membres d'une organisation politique4,5.
Lorant Deutsch ,en ce jour de grâce ( an Mil ...) reçoit adoubement . Est fait chevalier de la Blanche Hermine. Sera libre de toute circulation de Fougères à Clisson... via Loire-Armorique (44 tables de pierre ?)😅
Quand ? C'est un brin une vue de l'esprit quand sans le partenaire économique de son voisin... N'envoyait-elle pas sa fine fleur étudier chez ce même voisin ?
@@Maagus Du IVe au Xe siècle, le clergé breton allait plutôt étudier en Irlande et au Pays de Galles. Un nombre importants de monastères francs et d'écoles y ont été fondés par des Irlandais. Ce n'est qu'après la destruction du Royaume de BRetagne par les Normands (poussés par les Francs : Ste-Clair-sur-Epte 911) que l'influence franque devint de plus en plus forte. Mais nous étions toujours un Etat indépendant en 1485, avec notre diplomatie internationale, notre armée, notre flotte et notre administration. Nous avons conservé notre parlement national breton jusqu'en 1790, année durant laquelle il fut dissout illégalement par l'Etat étranger français. Nous avons notre propre drapeau et notre propre hymne national. Nous somme reconnus internationalement comme l'une des six NATIONS celtiques.
@@argroazvrezhon7656 Je connais le discours pancèletique, construction de la Celtomanie. Je doute que les IVe et Ve siècle en Irlande alors ravagée par les Scots, ce qui poussa précisément les populations à migrer et volontiers en Armorique, eurent été une époque propice à la quiétude des études, a fortiori « internationales »… Des moines irlandais ont bien fait passage, m’enfin le christianisme était déjà alors bien installé et plus volontiers sous l’influence de Nantes et de Tour. Ensuite, faut quand même rester prudent : faire de Saint Budoc, par exemple, un personnage historique… Voilà un moine gaëlique dont l’histoire est mise sur papier rien que 10 siècles après sa supposée existence, qui aurait traversé la Manche sur une « auge en pierre » pour débarquer à Porspoder fonder une église, qu’on n’a jamais retrouvée et où la plus vieille ne date pas d’avant le XVe… J’crois que là on peut dire sans trop s’aventurer que le doute est permis… Oui sur le papier la Bretagne fut indépendante. En réalité, dans un rapport de puissance de 1 à 10 avec son voisin cela reste purement juridique : ses exportations, européennes et massives, ne concernaient pas toute la paysannerie. D’ailleurs, il conviendrait là encore de distinguer le monde du fermage et celui du domaine congéable, ce dernier étant largement dépendant du commerce terrestre. Dès 1460, pour reprendre Jérôme Cucarull, « l’essor économique breton est ensuite brisé par les troubles politiques, et le redémarrage n’a pas lieu avant les années 1500. Mais même pendant la période de prospérité, les problèmes structurels limitent cet essor, notamment dans le domaine économique. […] Le négoce et le capitalisme bretons restent à une échelle fort modeste. En fait, les bretons sont plus des transporteurs que des négociants. Ils travaillent souvent pour le compte de marchands étrangers, et leur domaine se limite à la Manche et au Golfe de Gascogne. », (Histoire économique et sociale de la Bretagne, éd. Jean-paul Gisserot, 2002, p. 27-28.). Le chancelier Guillaume Chauvin avait bien compris cette dépendance et l’inéluctable. Moins conservateurs, et surtout dans la souffrance économique, les nobles bretons vengeront sa mort en faisant exécuter Pierre Landais anti-français. Episode qui dit bien que la société bretonne n’était alors pas tout à fait au diapason des ambitions de ses ducs qui défendaient surtout leur héritage familial plutôt que l’intérêt du peuple… Anne osa tout de même envoyer mercenaires contre les bretons réfractaires à la levée de sa taxe de guerre… Une sorte de « despote éclairée » avant l’heure ^^’ Il faudra expliquer en quoi la motion Clermont-Tonnerre fût illégale. Le décret du 4 août a bel et bien été voté par la Constituante. Ce sont les parlementaires bretons (sauf un) qui se mirent dans l’illégalité en refusant de le reconnaître, et se sont sabordés en arguant qu’ils ne le signeraient qu’après l’approbation du peuple breton tandis qu’ils ne le consultèrent jamais... Ils ont pu largement argumenter lors des séances du 8 au 11 janvier 1790 qui a tranché juridiquement l’affaire. Il ne s’agissait pour une aristocratie de gesticulations pour maintenir ses privilèges sous couvert de défense du peuple. Peuple qui l’entendit d’une autre oreille comme en témoigne le ralliement de nombreuses municipalités bretonnes au décret du 4 août (cf. Yvon Le Gall, Patriotisme et provincialisme en Bretagne (1788-1790), dans Annales de Bretagne et des Pays de l’Ouest, Tome 96, 1989). Je ne m’attarderai pas sur les origines douteuses d’un drapeau adopté qu’en 1923, et d’un hymne adopté qu’en 2021... En faire un lien avec le duché et la Province ne manquerait pas de ridicule. Plus triste, le GHD a occulté le vrai drapeau historique, le Kroaz Du, et tend à faire oublier que chaque pays historique breton en détient un, rappelant qu’ils ont eux aussi une identité originale qui ne saurait se fondre dans la mièvre celtitude édulcorée que vous tentez de vendre. Pardonnez-moi, mais je n’ai pas vu le siège « celte » à l’ONU. Vous l’aurez compris, je suis moins "sensible" (permettez la litote) aux reconstructions façon Disney et bondieuseries de Philippe Abjean, qu'au travail - disons moins politisé - plus attaché aux modestes à travers les âges d’Alain Croix °sourire°
Bonjour, encore une fois oui sur la papier il est indéniable qu'il y a une indépendance juridique avec des institutions, une législation, une monnaie propre, etc. Mais ce serait gommer l'influence française jusqu'au coeur de cet Etat. Outre les éléments déjà cités, sans même parler de la dynastie capétienne des des ducs, il y avait un parti pro-français bien réel qui ira jusqu'à faire exécuter le propre chancelier de François II et fera en sorte que les nobles bretons lui tournent le dos... La Lorraine n'est pas bien comparable du fait de la proximité des Etats allemands qui furent toujours des contre-balances à l'influence française... Bonne journée =)
@@Maagus Et alors ? L'influence française en Bretagne ne serait pas à gommer justement ? C'est justement cette influence française qui a détruit et asservit notre pays pour en faire le peuple particulièrement mal dans sa peau que nous sommes aujourd'hui !
Et quels creusets ont voulu se donner les régionnalistes : le drapeau de Marchal Morvan et l'hymne du néo-druide Jaffrenou : deux antisémites patentés tous deux condamnés à la Libération. Il y avait peut-être mieux à faire.
Je pense que vous devriez fréquenter des sources d'époque pour vous rendre compte que l'Ancien Régime, cela n'était pas le Club Med pour le Tiers État...
Mais la Bretagne est toujours un PAYS ! La Bretagne a été un état-nation souverain et indépendant jusqu'au 16ème siècle. C'était un pays riche et prospère ainsi qu'une puissance maritime extrêmement importante servant de carrefour atlantique entre le sud et le nord de l'Europe. Sa flotte de commerce, appuyée par la 3ème flotte de guerre d'Europe, relâchait dans tous les ports depuis la Baltique jusqu'en Méditerranée. Les vaisseaux battant pavillon "KROAZ DU ERMINIGED" (Pavillon herminé à croix noire) parcouraient toutes les routes maritimes. Elle est devenue une Province d'états "réputée étrangère" du Royaume de France jusqu'au 4 août 1789, date à laquelle on a interdit au peuple breton de disposer de lui-même. 1789 est la fin de la nationalité bretonne. C'est le commencement de la Grande Escroquerie fransouze. L'annexion de la Bretagne par la France ne s'est pas fait par hasard mais à la suite d'une grave défaite militaire de l'Armée Bretonne (Bataille de St-Aubin-du-Cormier). Effectivement, l'Histoire de l'Etat breton est très similaire à celle de l'Etat portugais. La Différence, c'est que la Bretagne a été prise entre deux feux, à savoir l'Angleterre d'un côté et de l'autre la France alors que le Portugal n'a dû faire face qu'à un seul ogre, l'Espagne. D'ailleurs, au début de l'occupation française, beaucoup de marins de la flotte militaire bretonne ont rejoint le Portugal, ne supportant pas la présence des français. Des bretons sont devenus Grands Amiraux de la flotte portugaise. La réunion à la France a ruiné la Bretagne dont l'axe économique et géopolitique est le même que celui de la Grande-Bretagne depuis la plus lointaine préhistoire. Il aurait mieux valu que l'on devienne anglais. Mais ne perdons pas tout espoir. Au rythme où la France est en train de s'écrouler, les beaux jours de l'indépendance peuvent revenir. Comme disait un écrivain breton : "Au fond de chaque vrai breton, il y a la nostalgie de l'indépendance, un petit sentiment pour la France...et le grand regret de ne pas être anglais !" BREIZH DIZARLC'H !
Discutable : si vous avez raison, Louis XIV a bel et bien ruiné la Bretagne pour financer ses guerres, la réunion à la couronne a d'abord tout a fait été favorable pour l'économie bretonne. L'indépendance était plutôt une indépendance sur le papier avec des privilèges consentis : c'est comme dire que la Mongolie est indépendante de la Chine. Certes. M'enfin les rapports de puissance sont sans commune mesure et la dépendance économique et culturelle du duché envers la Royaume fut une réalité : l'aristocratie bretonne allait s'éduquer dans les universités et cours françaises... Ce qui ne posaient pas de problème à l'époque. Ces questions d'identités et de revendications d'appartenance sont tout à fait contemporaines. Cependant vous omettez le redressement économique breton sous l'égide du CELIB qui fut financé bien au-delà de ses exigences par l'Etat français : le Radôme à Pleumeur-Bodou, construit dans cet élan, est un témoin intéressant à visiter, si vous en avez l'occasion.
En effet avant la révolution elle restait une province "réputée étrangère" avec une indépendance très forte dans de nombreux domaines. Les bretons ont enclenché la révolution, avec des idéaux de libéralisme et de modernité, les jacobins sectaire ont apporté la terreur et réprimé les peuples et les libertés...
et bien d'accord, l'indépendance ne viendra pas principalement des revendications bretonnes (ou autre) mais du délitement de l'état français, qui s'écroulera sous propre poids, comme l'URSS en son temps
@@glegof999 Je partage votre opinion. Les français sont persuadés que l'hexagone est éternel et qu'il date des diplodocus. En réalité, la France actuelle ne remonte qu'au 18ème siècle, voire au 19ème siècle (rattachement de la Savoie). Les évènements des 30 dernières années dans l'est de l'Europe démontre que la France, construction "récente, peut se déliter comme l'Union Soviétique après un grand choc. Je pense que l'islam va être, avec l'Union Européenne, l'un des facteurs de l'explosion française.
@@glegof999 C'est occulter des prémices comme la révolte des farines ou l'influence américaine. Dans quels domaines les départements bretons étaient-ils indépendants ? Les idées républicaines ont vite gagné les villes bretonnes, pas les campagnes. L'exemple du ministre Guizot voulant financer un enseignement en breton pour éviter les retards scolaires, alors que les républicains de Saint-Brieuc s'y opposèrent fermement, illustre la caducité de tout manichéisme sur le sujet.
L'histoire par les anecdotes (insignifiantes par définition), par les clichés (les menhirs), par les imprécisions (l'étymologie de Carnac). C'est divertissant et digeste, et tant pis si on n'apprend rien ou presque. Le vendeur est divertissant et passe bien à l'image. Si la Bretagne et son histoire vous intéressent vraiment, lisez plutôt Joël Cornette.
Lorant a raison. La Bretagne aurait du etre un Pays. En tout cas pour moi qui ne suis pas breton, la Bretagne offre les plus beaux paysages interieurs ou de la côte en France.
Le problème de la Bretagne c'est qu'on n'en connaît pas les limites, les tenants de la "bretagne historique" ne disent jamais à quelle période de l'histoire ils font référence... On pourrait même mettre Naples en Bretagne vu que Anne de Bretagne a été reine de Naples. La Bretagne est constituée de 4 départements créés en 1790 à la suppression des provinces et est devenue une région sous petain en 1941.
Détrompez vous !! les Bretons et les historiens connaissent très bien les limites de la Bretagne née en 851 par le traité d'Angers à la suite de la bataille de Jengland Beslé et morte en 1532 avec son rattachement au royaume de France après la défaite de l'armée Bretonne en 1488 et ses 6000 morts. Un traité sera conclu avec la France à Vannes pour que la Bretagne conserve une certaine autonomie. Ce traité sera bafoué par les jacobins en 1790 à la révolution. On peut également prendre connaissance de toutes les villes Bretonnes qui siégeaient aux états de Bretagne en tapant sur google " états de Bretagne " et Naples n'en fait pas partie. C'est clair précis et très bien documenté !!
@patrice-g5i la Bretagne serait donc le seul endroit du monde où les frontières sont figées depuis plus de 1000 ans... En 867 le Cotentin a été intégré à la Bretagne, pourquoi ne le revendiquez-vous pas au titre de la Bretagne historique ? À l'époque les îles Anglo Normandes faisaient aussi partie de la Bretagne pourquoi ne les revendiquez vous pas au titre de la Bretagne historique ? La région Bretagne d'aujourd'hui date de 1941, époque où beaucoup d'autonomistes bretons étaient de fervents soutien de Petain car il avait mis l'état français à place de la République honnie par les autonomistes. Oui en 1790 les traités royaux n'ont plus été reconnu et c'est très bien comme ça, la royauté absolue de droit divin vous manque ? Quand au jacobinisme c'est ce qui permet aujourd'hui à tous les citoyens de la république d'avoir les mêmes droits, où qu'ils soient. Imaginez par exemple le coût de l'alimentation électrique de l'île de Sein...
Avec sa définition toutes les régions de France auraient pu être un pays! L'occitanie, la Bourgogne, la normandie, etc.... tout le monde avait sa langue, sa monnaie, ses mesures, sa justice..... mais tout le monde était vassal du roi de France. Ça s'appelle la féodalité, c'est la base.
Libre, m'enfin pour aller quémander subsides pour financer sa population plus vieillissante que dans d'autres territoires : là ça crie moins à l'indépendance... °sourire°
Pib, surface, population, niveau d'études, production, ressources,..., la Bretagne, de Ouessant à Clisson, dépasse bien des pays d'Europe et du monde. Aucun doute, nous n'aurions, dans un autre contexte politique, pas besoin de la France. Ce sont les institutions françaises qui nous maintiennent dans une situation de vassalité.
@@m.e.k.5342 Le dernier colloque des autonomistes de Carhaix semble vous démentir. La Bretagne souffre d'une population plus vieillissante que le reste du territoire, et d'un manque d'équipements énergétiques. En outre, pas même les indépendantistes, personne n'a cru bon dresser les comptes publics de la Bretagne. Le seul plan économique du PB est de mettre la main sur le port Nantes Saint Nazaire pour capter les flux de la mondialisation à l'aide d'avantage fiscaux : un dumping à l'irlandaise. C'est-à-dire inscrire encore un peu plus la Bretagne dans la globalisation, tandis ces mêmes nationalistes la pointe du doigt (à raison) comme diluante pour les cultures. Paie ta cohérence ! Ça explique les scores électoraux des indépendantistes sur leur propre terre...
@@Maagus Population vieillissante non pas du tout juste que les Bretons vont souvent ailleurs pour les étude et le travail, combien de Breton à Paris depuis l'exode rurale ? Mais ça c'est le problème de la centralisation à la Française car au final la Bretagne n'est pas la seule a en souffrir même le Grand Est commence à perdre des habitants. Comment se fait-il que les école Diwan se développe si la population est vieillissante ? De plus en plus de jeunes réapprennent le Breton là ou à l'époque la République l'interdisait, la France voulait détruire toutes les langues, culture régional, Ils ont faillit détruire à jamais un patrimoine culturelle quasi 2 fois plus anciennes que la France. Vous pensé que seule Alain Stivell et Tri Yann ou Nolwenn chante en Breton c'est mal connaitre les jeunes talent comme Triskill ayant fait le Yaouank à Rennes l'un des plus gros fest-noz du pays.
@@jeremylankou3523 L’INSEE me paraît un outil fiable et je tire mes données de là : peut-être en avez-vous d’autres. La Bretagne vieillit bel et bien. Le solde migratoire interrégional y est positif. Deux fois plus d’entrées que de sorties. Seulement 2 % de la population bretonne émigre, à 80 % pour la capitale, et ce qui ne représente que 5 % des personnes en âge de travailler : donc oui des bretons émigrent, mais cela reste un épiphénomène. Et c’est aisément compréhensible car c’est un territoire attractif avec de l’emploi : 6 % de demandeurs d’emploi contre 7,1 au national, un large panel d’emplois pour classe moyenne (commerce, assurance…). Par conséquent, un projet d’indépendance pose la question du financement de la protection sociale et de la dépendance. Les militants ne sont pas des idiots : si l’aventure était réaliste depuis les 70 ans de militantisme, une telle décision aurait été chiffrée par prospective et pour asséner argument massue. Tel n’est pas le cas. Penchez-vous sur le sujet pour vérifier : même pour une éventuelle Bretagne à 5, les militants bretons ne s’y sont pas frottés. En effet en 2022, la région Bretagne et la Loire Atlantique lancèrent et cofinancèrent une étude d’impact sur le rattachement : personne n’a répondu ! Ils ont été contraints d’aller chercher un cabinet d’audit britannique dont les conclusions… n’ont conclu à rien. Coût : 130 000 euros pour rien. L’occasion de découvrir qu’une telle décision n’a même pas été chiffrée par les militants eux-mêmes en 70 ans ! C’est se moquer du monde. "Comment se fait-il que les école Diwan se développe si la population est vieillissante ?" Plusieurs raisons : d’abord un réel capital sympathie pour la région et l’imaginaire breton, compréhensible. Ensuite, une propagande régionaliste qui rencontre un petit public. Mais surtout la crise de l’Education Nationale et les difficultés des écoles catholiques rurales en pertes de moyens. En ville, cela permet à une classe moyenne et cadre supp’ de mettre sa progéniture là où il n’y a pas trop de métèques et d’affirmer un entre-soi maquillé en appétence culturelle. Vous pouvez vérifier les IPS (indice de positionnement social) en Bretagne : CQFD ^^’ En milieu rural, c’est différent : Diwan gagne du terrain sur le privé catholique et profite d’une EN malmenée depuis des décennies . Le régionalisme profite toujours des crises de l’État. De plus en plus de jeunes réapprennent le Breton là ou à l'époque la République l'interdisait, la France voulait détruire toutes les langues, culture régional, Ils ont faillit détruire à jamais un patrimoine culturelle quasi 2 fois plus anciennes que la France. Vous pensé que seule Alain Stivell et Tri Yann ou Nolwenn chante en Breton c'est mal connaitre les jeunes talent comme Triskill ayant fait le Yaouank à Rennes l'un des plus gros fest-noz du pays. La République n’a pas interdit le breton, seulement dans les écoles et à l’Église : ainsi que l’alsacien. Et pas les autres langues. Et non, ce n’était pas à dessein de destruction. Ça, c’est la ritournelle nationaliste. Mais les sources historiques disent autre chose. Je peux développer, sources à l’appui, si cela vous intéresse. Pour répondre à votre attaque, il est embarrassant, quand on a pu mené une émission sur le Metal tout en se faisant écho de l’Emsav, de ne pas citer Belenos, groupe de Black Metal mythique qui a célébré les terres bretonnes : en vieux breton, qui plus est. Ce qui change des celti-clichés à la Triskill qui s’en tire quand ils arrêtent d’essayer de faire du Metal. Leur son de grat’ et leurs riffs… franchement… Y’a un peu d’espoir quand ça part un peu en prog djent, mais le mélange de ce foutoir : nan franchement, ça ne le fait pas. N’est pas Tuatha de Danann qui veut u_u Si vous tenez à avoir une ref’ en néo-celte (non Metal), optez pour les vieux Omnia. Bref, gardez-vous de présumer ce que je sais ;-)
@@karadoc1er16 Bah non, j'ai des papiers français et j'aime la Bretagne. Mais lorsque je lis les commentaires je me rends compte que beaucoup de gens sont comme moi, français.. et breton,. Sans doute pas vous. Maintenant en regardant mon nom de famille, je garderais mon identité bretonne sur mes papiers français jusqu'au bout.
@@marcleyaouanc3878 je suis occitan, et j'habite la Bretagne depuis très longtemps. Et quand j'entends des bêtises pareilles parlant de ''français de papier '', je sais que que tout ce que vous nous préparez, c'est une balkanisation de notre pays. Vous fantasmez sur des choses qui n' apporterons que la division. Quand on a la chance de vivre dans un pays comme la France, on devrait mentionner cette identité en priorité, ne serait ce que par reconnaissance du ventre.
Et que la Bretagne dégage de Saint-Malo. Saint-Malo a toujours affirmé sa différence par rapport à la Bretagne, et a même déclaré son indépendance par le passé. Je rappelle la devise de Saint-Malo: "ni Français ni Breton, Malouin suis". Donc dégagez.
🤣🤣Plus de CAF, de flics français, d'armée françaises pour protéger vos miches, plus d'hôpitaux, vous allez donc aussi remboursez tout l'argent que la France a dépensé dans votre pays ?? Ok on fait ça quand qu'on vous voit couler dans la merde ?? Les bretons indépendantistes sont clairement des gros couillons qui n'ont rien dans la tête. i
@@damiendubois353 Tu dis ça parce que tu es breton, comme les français disent que les bretons sont français. Hypocrite. N'oublie jamais la devise de Saint-Malo: "Ni français ni breton, Malouin suis".
Merci pour ce fou rire. Vérifiez quand même les informations ou invitez des historiens contradictoires, avant de laisser libre court aux propos d'un acteur. La Bretagne (la vraie), n'est pas ce qu'on imagine. Le reste, une bonne partie à toujours plus ou moins vécu en relation avec le royaume franc. Puis le royaume de France.
Oui, la Bretagne doit être un pays, sans énergie puisque les bretons n'ont jamais voulu du nucléaire ce qui impose l'exploitation de la dernière centrale thermique à Cordemais qui pollue la Loire Atlantique (qui n'a jamais ete la Bretagne), pour un retour aux nostalgiques de l'ancien régime, pour un territoire sans autoroute, sans impôt intelligent comme la taxe carbone, peuplé d'individus qui ne supportent personne s'il n'edt pas breton, qui a instrumentalise les vendéens qui se sont fait massacrer à leur place par la Révolution, imposteur peuple de la mer qui ne l'a jamais ete au contraire des basques ou des normands, vite hors de la France qui n'a pas besoin de ce territoire réfractaire à l'intérêt général national et à une contribution même infime à la richesse du pays. Brassens parlait des imbéciles heureux qui sont nés seul que part, l'irruption du Gwenadu dans toutes les diffusions des JO où illustre bien cet adage.
J'ai rarement lu un tel concentré de bêtises en si peu de lignes, c'est un marin qui vous écris, nous sommes huit membres d'équipage, avec seulement un marseillais et un normand, à cette exception prêt, nous sommes tous Bretons, notre peuple est bien de la mer, elle tient nôtre péninsule dans son giron. Et cela a beau vous embêter mais un jour nous aurons toutes les cartes en main pour prendre le large... Ciao bye
Un heureux mariage entre la Bretagne et la France ? Une conquête, une acculturation, un génocide linguistique, un ethnicide. Voilà l'heureux mariage. Combien de personnes parlent breton aujourd'hui ?
En histoire, le "aurait dû" n'existe pas. Les choses se sont faites, de par des mécanismes qui se sont étalés sur des siècles. L'histoire est pragmatique, elle ne se réécrit pas.
"Karn" veut dire "tas de pierres" (cf gaélique écossais càrn), mais c'est un vieux mot qu'on n'utilise plus. Mais est-ce que "Carnac" vient bien de là ? Est-ce que les gens auraient appelé "tas de pierre" ou "lieu des tas de pierres" un lieu "sacré" comme Carnac ? Faut voir. La toponymie est une science très compliquée avec énormément de zones d'ombre...
@@gerald-dw7vp Peut-être une fois l'usage sacré de ces "pierres" ayant disparu (avant même l'arrivée des Celtes), ces alignements ne correspondaient plus à rien dans l'esprit des habitants du lieu, c'étaient bien dès lors des "tas de pierres" (et la racine Carn que vous signalez est dans ce cas tout à fait probante comme racine de Carnac). Bien à vous.
@@SRosiereJ Mais ce ne sont pas des tas ! Enfin à certains endroits de Carnac, il y a des tumulus, qui sont un peu des tas de pierres, mais y a de la terre dessus donc on ne le voit pas... Dire que les alignements ne correspondaient plus à rien dans l'esprit des habitants, c'est un peu surprenant, déjà parce qu'il est possible que des croyances se soient transmises y compris jusqu'à l'époque celtique, et en réalité, il y en a même certaines qui se sont transmises jusqu'au début du XXe siècle... Ca m'étonnerait que les alignements aient été traités avec mépris au point de les appeler "tas de pierres". D'autant que le nom "Carnac" est certainement ancien.
en fait pour être pointilleux, la Gaule n'existait pas vraiment, ce sont les romains qui ont nommé ainsi le territoire oú vivaient une multitude de tribus celtes qui s'organisaient en confédérations et ne sont jamais considéré comme un peuple et n'ont jamais formé un état. Il appartenaient à la même civilisation, avec des coutumes et des croyances communes mais c'est tout.
Pas du tout,les bretons ne sont pas des gaulois,ce sont des britons et même les gaulois d'Armorique ressemblaient bien plus à des celtes de grande'-bretagne que de france métropolitaine celtique
@@Maagus J'aime bien comment les gens ont une idée réductrice de la Bretagne. La petite longere en pierre au toit d'ardoise avec les volets bleus. La Bretagne est bien plus multiple et variée que le simple cliché colporté par les touristes. Renseignez vous, et vous comprendrez la raison pour laquelle Clisson ne ressemble à aucune autre localité bretonne. Et Olivier de Clisson dans l'histoire bretonne, c'est du poulet ?
@@TheDenislamalice Vous pouvez éviter la condescendance. Il ne vous aura pas échappé que le connétable de France est mort il y a quelques siècles, et que sa mère était poitevine. De fait, à part son château, enfin sa seconde muraille, son pont que tout le monde pense romain à tord, et sa halle que les clissonnais n'identifient point d'ordinnaire au duché, la ville bat plus volontiers au rythme de son passé post-révolutionnaire de style et ses modernités, sinon de son emblématique vallée. Outre son caractère de marche, pendant la période ducale, qui en a tempéré l'acculturation bretonne. Tout ceci pour dire que vous éludez la question : quelles sont les pratiques culturelles bretonnes de nos jours cultivées à Clisson ?
@@TheDenislamalice J'ajouterai que si à Nantes des régionalistes osent se présenter aux élections, pour faire 2,5%, ma fibre bretonne clissonnaise est si prégnante qu'ils ne se risquent même pas à un candidat.
@@Maagus Je vous invite à vous rendre dans les quartiers populaires de Rennes, Brest et Lorient par exemple, pour constater que tout le monde se sent concerné par la culture bretonne. 🤣 En vérité, beaucoup moins qu'à Clisson. De Fougères à Clisson, ça fait référence à la chanson du poėte, écoutez la, vous aurez une chance de comprendre mes propos.
Morceaux d'histoire de France: Le déclin des langues autres que le Français sur le sol hexagonal est du à une politique organisée d'interdiction par l'exclusion dans l'enseignement publique et privé, fait uniquement en français, ce, au moins dès1881-82 (lois J.Ferry). Interdiction qui existait déjà partiellement depuis la Terreur Révolutionnaire. Cela durera jusqu'aux années 1960, soit au total 180 ans d'interdiction !!). Ainsi, Anatole de Monzie (Minist de l'instruction publique, 1925) disait-il : «Pour l'unité linguistique de la France, la langue bretonne doit disparaître». De même, on appréciera le propos de G.Pompidou en 1972: « il n’y a pas de place pour les langues et cultures régionales dans une France qui doit marquer l’Europe de son sceau ». Il paraît évident que l'instruction aurait tout à fait pu se faire dans les deux langues (maternelle et de l'état comme c'est le cas dans de nombreux pays (Québec, Suisse, GB, Italie, Espagne...) Sources: 1Thèse: R. Milin 2022 Univ. Rennes II: Du sabot au crâne de singe : les méthodes vexatoires d’implantation du français dans les écoles de France et d’Afrique francophone subsaharienne seriemono.ca/wp-content/uploads/2020/09/SMSH_22_Rozenn_Milin.pdf 2 Article: La France, un rapport compliqué avec les langues, fév 2016 theconversation.com/la-france-un-rapport-complique-avec-les-langues-53851 3 Article: Langue bretonne, nation française, République jacobine et perspective européenne, Francis Favereau 1994, in Revue internationale d'éducation de Sèvres. journals.openedition.org/ries/4231
Bonsoir, plusieurs erreurs dans ce procès à charge qui ne restitue ni les complexités ni les contextes d'époque. Les républicains ne se sont pas levés un matin, comme ça, en se méfiant sans raison du breton (et de l'alsacien, au fait). Je me permets d'éclairer les contextes d'époque. D'abord les évènements pendant la RF : La politique linguistique pendant la Révolution suit le contexte politique, une ouverture inclusive dans l’espoir de défaire la paysannerie des griffes des pouvoirs d’Ancien Régime, puis un clair raidissement quand cet espoir a été douché par les réactions à la constitution civile du clergé et la mort du roi. Je développe. En 1789, le français n'étant pratiquement pas parlé dans les campagnes et très peu usité dans les territoires frontaliers (un quart des Français ignorait totalement cette langue et un dixième seulement la parlait couramment, si on se réfère à l’Abbé Grégoire), la première politique linguistique de la Révolution affiche une grande tolérance, portée par l'enthousiasme général. Elle apparaît comme un acte politique fondamental sans lequel la Révolution ne serait pas. Il s'agit de propager les idées révolutionnaires. Dès le mois de juin 1790, la Constitution décide que tous les décrets seront traduits dans toutes les langues régionales, affichés et lus en places publiques, comme je l’ai précédemment évoqué. À l’instar des États généraux, elle engage une dynamique de traduction (en « bas-breton ») des divers textes de loi (17/1/1790), augmente les salaires des enseignants bilingues (14/5/1790) et assure le paiement de commissions pour la traduction de ses décrets (6/11/1792 - « en idiomes vulgaires bas-breton, basque, etc. »), cf. Andreo Merser, 1789 hag ar brezoneg, Brud nevez, 1989. En effet en Basse-Bretagne, comme au Pays basque, le seul médiateur entre le nouveau pouvoir central et le peuple paysan est le recteur de paroisse, qui informe publiquement ses ouailles lors du prône dominical. La traduction officielle assure donc une ombre de contre-pouvoir, avec l’espoir parfois exprimé qu’une paysannerie désormais éclairée (dans sa langue donc) se détachera mécaniquement de ses prêtres réactionnaires... « Le désir de s'informer et de participer aux mouvements politiques est vif mais les envois de traductions sont lacunaires et décalés dans le temps. L'Assemblée nationale se heurte au manque de traducteurs, aux coûts élevés des traductions (salaires, papiers, impressions, transports) et à la lenteur de l'acheminement des lois à destination. », Marie-Clémence Perrot, « La politique linguistique pendant la Révolution française », dans la revue les Mots, n°52, septembre 1997, pp. 158-167. Talleyrand dans son rapport sur la politique linguistique déclare pour trancher : « Une singularité frappante de l'état dont nous sommes affranchis est sans doute que la langue nationale, qui chaque jour étendait ses conquêtes au-delà des limites de la France, soit restée au milieu de nous inaccessible à un si grand nombre de ses habitants. […] Les écoles primaires mettront fin à cette étrange inégalité : la langue de la Constitution et des lois y sera enseignée à tous ; et cette foule de dialectes corrompus (ndr : par l’église et l’aristocratie), dernier reste de la féodalité, sera contraint de disparaître : la force des choses le commande » (Rapport sur l'instruction publique, fait au nom du Comité de Constitution à l'Assemblée nationale, les 10, 11 et 19 septembre 1791 ) Tout basculera avec la chouannerie et la première coalition. Barrère déclare alors : « Le fédéralisme et la superstition parlent bas-breton : l’émigration et la haine de la République parlent allemand ; la contre-révolution parle l’italien, et le fanatisme parle le basque. Cassons ces instruments de dommage et d’erreur. », Rapport du Comité de Salut public sur les idiomes, du 8 pluviôse an II - 27/1/1794. Cependant, la loi ne suit pas les déclarations parfois enflammées qui témoignent aussi du péril qui menace la République auquel répondra l’extrémisme de la Terreur. Ainsi, le décret du 27 brumaire an III (17 novembre 1794) indique bien que « L’enseignement se fera en langue française. L’idiome du pays ne pourra être employé que comme un moyen auxiliaire. ».
Suite concernant le XIXe : En 1833, le ministre Guizot promulgue sa loi sur l’école : le « français sera seul en usage dans l'école. Le maître s'efforcera par des descriptions, par de fréquentes explications et surtout par son exemple, de former les élèves à l'usage habituel de cette langue. Néanmoins, dans les communes où le catéchisme breton est seul usité, l'instituteur enseignera ce catéchisme. Il pourra aussi employer la langue bretonne comme moyen de traduction. ». C'est alors le contexte jusqu'en 1902. La loi Ferry de 1882, qui restreint l’enseignement au français, ne sera jamais appliquée. En effet : "En pratique, la politique officielle a été fluctuante, faisant preuve de souplesse, jusqu’en 1870 et même jusqu’en 1897, sinon sur les principes, du moins dans les faits. Ainsi que le reconnaît l’Inspecteur Primaire de Brest dans son rapport de 1863, 'nous ne pouvons interdire d’une manière absolue l’usage du breton, même dans nos écoles publiques.' Contrairement à beaucoup d’idées reçues, infiniment nombreux ont été les cas où il apparaît que le breton a été présent dans les écoles. On peut même considérer que, tout au long du XIXe siècle au moins, avec ou sans la bénédiction des autorités académiques, le breton a généralement été - au minimum - un auxiliaire indispensable de l’enseignement." BROUDIC Fañch "La puissante ténacité de l’obstacle de la langue bretonne" dans LIEUTARD, Hervé (dir.) et VERNY, Marie-Jeanne (dir.), L’école française et les langues régionales, éd. PUM, Montpellier 2007. La défaite de Sedan, la montée des nationalismes et l'exacerbation des tensions entre Eglise et Etat avec un anticléricalisme violent changeront la donne. Dans une circulaire du 30 octobre 1890, Charles Dumay, directeur des cultes (contexte du Concordat), s'adresse aux "préfets des départements en situation de dissidence linguistique" pour s'alarmer que "les prêtres qui devraient avoir à coeur de seconder les instituteurs publics et d'aider à la diffusion de langue nationale, s'appliquent, au contraire, à maintenir des coutumes qui, ainsi que l'expérience ne l'a que trop montré, peuvent n'être pas sans danger au point de vue de l'unité nationale". Plusieurs décrets d'interdits des langues locales seront pris, mais jamais appliqués. En effet, les radicaux au pouvoir, à l'instar de Waldeck-Rousseau sont plutôt modérés.
Epilogue avec l'affirmation de l'Etat autour des débats sur la laïcité : Tout change début XXe avec la loi sur les associations de 1901 et le débat sur les congrégations religieuses qui se voient refuser en partie la liberté d'association qui sera soumise à autorisation de l'Etat. Rappelons que nous sommes aussi en plein débat sur la séparation de l'Eglise et de l'Etat. Cependant Waldeck-Rousseau tergiverse, le débat traîne et au législatives la gauche triomphe : Emile Combes arrive au pouvoir. Il tient l’enseignement congréganiste comme opaque, obscurantiste, à la botte de Rome et anti-républicain. Bref, un laïcard. Le 27 juin 1902, il ordonne la fermeture de 120 établissements congréganistes ouverts sans autorisation depuis la promulgation de la loi 1901. Sur les 64 établissements congréganistes concernés dans le Finistère, 38, tous tenus par la congrégation des Filles du Saint-Esprit, prennent le parti de s’opposer à la mesure de Combes. Les écoles publiques sont déjà, à l'époque, désargentée et font pâle figure face à l'opulence de l'Eglise qui soigne ses établissements : la population incline tout naturellement vers le confort de sa progéniture, au-delà des idéologies. Emile Combes fait expulser les religieuses. Des manifestations s'y opposent, des instituteurs publics sont bousculés... La presse régionale et l'aristocratie excitent la foule et l’exhorte à réagir avec plus de véhémence. A Saint-Méen, les choses s'enveniment et la troupe est envoyée : heureusement, il n'y aura que des blessés. Les religieuses trouveront astuces pour revenir enseigner : elles se sécularisent. Plus qu'agacé, Emile Combes décide que le budget des cultes ne peut plus rémunérer que "les services faits dans notre langue nationale". Il décide par circulaire du 29 septembre 1902 que désormais le maire devait certifier que le curé, desservant ou vicaire de la paroisse "est Français ou naturalisé Français et a fait, au cours du trimestre qui vient de s’écouler, les instructions religieuses, y compris le catéchisme, en français". Cf. Jean Balcou, Les Bretons et la Séparation : 1795-2005, éd. PUR, Rennes 2006. Ce qui n'est pas sans rappeler quelques mesures d'E. Macron sur les imams de nos jours pour illustrer "l'ambiance" de l'époque... Trois ans plus tard, les députés adoptent la loi de Séparation de l’Église et de l’État. Les députés bretons, dans leur majorité, votent contre. Cela ne fera qu'appuyer les suspicions et la péjoration du breton. Il est donc fâcheux d'avoir omis ces contextes. Car il est clair que les langues locales se sont retrouvées au milieu de l'affrontement de l'Eglise et de l'Etat : il serait bien partisan de ne blâmer que l'Etat, même si les laïcards se sont montrés particulièrement teigneux. Le clergé, omnipotent en Bretagne, en a largement usé pour se maintenir puis pour se poser en défenseur de "l'identité bretonne". "[…] le souffle révolutionnaire et le laïcisme corrupteur [ont] jeté des taches sur la blancheur de ses hermines" écrira Henri Le Floch, recteur du Séminaire français de Rome, défenseur de positions antimodernistes, antilibérales et antidémocratiques, qui formera 60 évêques. Le catholicisme romain se métamorphosera localement en catholicisme breton, célébrant les celtes, la langue bretonne... en même temps qu'il cherche à se rapprocher de la jeunesse (scoutisme etc.). On se mettra dès 1905 à Nantes à célébrer Saint Anne, on fera des messes en bretons dans les années 20 et 30. En 1925 une journée diocésaine réunit à Nantes 80 000 manifestants contre la politique laïque du Cartel des gauches. Alors que l’évêque de Nantes Le Fer de la Motte refuse, en opposition au pape, de condamner l’Action française... Tout ceci achèvera d'associer langue locale et conservatismes religieux. Cf. TEINTURIER Sara, "Les métamorphoses du catholicisme breton au XXe siècle. L'exemple de l'enseignement privé catholique à Nantes, dans Parlement[s], Revue d'histoire politique, vol. hs10, no. 2, 2014, pp. 103-117. Le développement du français moyen puis classique et concomitant avec le déploiement des Etats modernes. Il ne fut jamais une lutte directe contre les patois à des fins nationalistes, sauf pour quelques députés du XIXe siècle. Les langues bretonnantes se retrouveront discréditées à nouveau lorsqu'elles furent réemployées en arme politique par le nationalisme Breton et la résistance catholique à sa déprise sur la socité. Ce qui éclaire la citation d'Anatole de Monzie, laïcard qui fut évidemment irrité par les évènements de Nantes, tandis que son début d'engagement politique fut à l'époque de la manifestation sanglante à Nantes de 1903 de la part des catholiques papistes. Dans les années 20 les idées régionalistes, conquises par un penchant maurrassien et aux mains d'une aristocratie se popularise et se transforment sous la houlette d'une jeune clique (Morvan, Mordrel, Lainé etc. etc.) en un militantisme inspiré par le fascisme italien (dont Breiz Atao saluera les exploits) qui prétendra renouveler et raviver les arts bretons et sa langue. Dans ce sens, et j'en terminerai là-dessus, Roparz Hemon, artisan de la diffusion de "l'entente des écrivains" qui accouchera en 1941 du peurunvan, sous les encouragements du ministre Jérôme Carcopino, fut clair sur ses intentions : "Al levrioù-skol, al levrioù gouiziegezh, al lezennoù ha kement skrid uhel a zo ret e buhez ur bobl ne vezont savet e bro ebet e yezh ar gwrac'hed kozh". Ainsi qualifie-t-il les patois... De fait, l'histoire n'est pas aussi manichéenne qu'il serait pratique de le faire croire. Bonne soirée et merci aux courageux qui ont tout lu ^^'
Re salutations une monnaie nationale bretonne BZH avec un drapeau et triskel dessinée sur la pièce une monnaies avec un métal couleurs verts sui se régénére et une monnaie européenne garder les 2 monnaies nationales et continentale merci ++ ( voir aussi monnaie locale , départementale , régionale , nationale , continentale , mondiale , spatiale , inter-spatiale , inter-galaxie , inter-univers pour l espace ).
🇫🇷✍️ Heu ! Oui . Heu! Bon . . Heu! Moi , je suis de la Bretagne. Et toi . Ah! D' accord , tu es aussi breton , oui , comme moi . . . Ah! Ben merde alors , on est breton tout les deux . Comme ça , oui .oui . Par hasard . Bon , alors , t' habites ou ? Ah! Juste à côté. ? Ou ça ? Ah! Juste à côté de chez moi . Ah! Ben merde alors , fallait me le dire tout de suite . Bon .moi , j'ai un bateau 🚢 et toi , Ah! Tu sais nager . Bon , ben tu vois on peut maintenant prendre les voiles. . Et VIVE LA BRETAGNE
ça commençait bien, Lorant recadrait tout le monde sur ce qu'est la Bretagne du peuple breton et d'un seul coup, pufff, c'est fini, on nous parle des vieilles pierres erigées avant même la présence d'un celte en Europe de l'ouest...emballez c'est pesé!
Re hello et le retour de la monnaie nationale le franc toutes en gardant la monnaie l euro avec un empereur européen toutes en gardant le parlement européen et le commissaire et le retour des rois et reine de toutes les civilisation comme aux royaume-Unis toutes en sauvegardant les république démocratique et les différents parties politiques et préserver les langues locales , départementale , régionale , nationale , continentale , mondiale , spaciale , inter-galaxie , inter-univers etc...etc... pour l espace merci ++
La Normandie a une histoire plus passionnante que celle de Bretagne …les normands on du vrai sang … Les bretons sont tellement mélangés qu’il ne savent plus s’il il sont anglais ou normands….
La Bretagne sera toujours un pays nous avons rien à voire avec la France notre langue notre culture même notre pluie n'a rien à voire avec la pluie français 😂
Breton et ancien étudiant d'histoire, je suis affligé par la publicité donnée à Lorant Deutch. Il aurait été un excellent historien au moment des Lavisse et autres concepteurs de l'histoire nationaliste.
Toujours plus facile d'inviter des vulgarisateurs médiatiques que de véritables historiens, universitaires et chercheurs, qui font un boulot de dingue dans l'anonymat. C'est triste, mais voilà à quoi en est réduit le service public de nos jours. A la rigueur scientifique et la nuance, on préfère le sensationnalisme et l'événementiel...
Son livre et plutôt bon, peu de monde connait l'histoire de bretagne, il fait juste sa pub , qu'est ce qui te dérange en tant qu' "ancien étudiant d'histoire" 😂😂
@@lamedusevanillodermique3328 Qu'il prétendre faire de l'Histoire alors qu'il n'est pas apte à le faire. A vrai dire il ne vaut. même pas un vulgarisateur. Qu'on le lise ou qu'on lise le petit Lavisse et c'est du même acabit.
@@quinctiusflamininus9747 Je ne peux vraiment juger que ce qu'il dit sur la langue bretonne puisque c'est mon domaine, et je me souviens qu'il avait écrit pas mal de conneries. Apparemment sur le reste aussi, donc...
Le gallo n'est ni plus ni moins qu'un patois dérivé du Français. C'est juste la langue des descendants de colons francs. Rien à voir avec le Breton celtique,ne vous en déplaise
Lui et Stéphane Bern, et on s'étonne que la France aille mal. Vive le roi. Ces 2 bonshommes sont historiens comme moi je suis archevêque . Je suis athée dieu merci.
On peut y ajouter Franck Ferrand. Je ne suis pas athée mais je suis entièrement d'accord avec vous. Donner une tribune à ces vulgarisateurs, alors que de vrais universitaires font un travail remarquable dans l'anonymat. . . C'est affligeant et inquiétant sur l'état des rapports des médias à la connaissance et la culture.
@@johantibere8830 Ils rentrent pas dans les détails qui demandent des études universitaires.....J'ai été étudiant en histoire. Ils partagent une passion avec des connaissances suffisantes pour partager leurs passions au public, on va pas s'en plaindre.......
@@davidkhan354 Il n'en demeure pas moins que son discours contient une vision politique, conservatrice et régionaliste, qu'il est de bon aloi d'éclairer pour que les non connaisseurs puissent prendre recul.
@@Maagus Hmm.... Personnellement, je n'ai jamais vu d'historien exempt de biais idéologique... Et puis, on achève une période de 60 ans où l'historiographie majoritaire à l'université a été républicaine, moderne et pro-révolutionnaire... Après la poussiéreuse hégémonie contre-révolutionnaire des Michelet et Bainvillle, c'était tout à fait nécessaire pour traverser le XXe siècle... Mais nous abordons aujourd'hui une nouvelle ère de notre histoire où nous avons à nouveau besoin d'un "roman national" pour puiser les forces nécessaires à notre survie en tant que Nation. Je ne suis donc pas étonné de ce retour en force des commentateurs historiques plutôt conservateurs. C'est l'éternel balancier des âges...
@@le_roi_nu Vous omettez la bibliographie de et autour de l'ICES... Le besoin ne m'apparaît pas être dans un Roman National national fantasque mais dans un Etat et les moyens matériels d'édifier à sa citoyenneté.
La Bretagne, un pays.... MDR ! La Bretagne catholique et bolloréiste. Ce serait super. Praut Président, Hanouna premier ministre. Ker ne veut pas dire pierre mais lieu habité... Kreiz Ker, centre ville. La langue bretonne n'existe pas. Le Trégor, le Léon, le Finistère, le Morbihan sont des langues qui se ressemblent mais ne sont pas langue unique.
Penn-leue! Komz a rez brezhoneg evit lavarout ar pezh a llarez?? Je parle breton et comprends aussi bien ma mère, bretonnante de naissance du 56 que le Breton du Léon ou Le Breton bigouden. Les gens qui ont le culot d'affirmer des trucs de façon aussi péremptoire sont en général ceux qui s'y connaissent le moins.
@@dany_frg Le monsieur faisait allusion à l'affaire de Carnac, où on a fait croire à la destruction de "39 menhirs". Cela a été le bal des pleureuses, hurlant au "génocide mémoriel breton". En fait, il ne s'agissait que de murets parcellaires courants dans le coin et ayant fait l'objet d'une étude en 2015. Les identitaires bretons partent en cacahuète au moindre truc. A Bouvron, ils ont manifesté pour la sauvegarde d'un linteau de cheminée croulant dans la maison de campagne d'un secrétaire de duc breton... Imaginez un défilé pour la sauvegarde de la coiffeuse de Brigitte Macron ^^"
Helas la Bretagne a perdu ces couilles en 14 -18 Le plus grand nombre de morts furent les bretons. Les tirailleurs senegalais tous aussi honorables qu'il soit ,sont loins derrière
@@glams89 Il y a beaucoup de statistiques ethniques et régionales sur les fatalités pendant la 1ere guerre mondiale. A l'époque celles-ci étaient courantes et légales et officielles. Nous on a eu de la chance. Dans le hameau de ma grand-mère tous les mobilisés sont revenus vivants (fait exceptionel) et ont erigé une petite chapelle, très belle, en remerciement de ce miracle à la Vierge Marie.
Pas que la Bretagne, @22lr357, toute la France rurale a sévèrement morflé en 14-18. Le département à avoir compté le plus de morts en proportion de sa population fut la Lozère, la Corse, un département unique à l'époque, venant en seconde position.
@@remoraexocet bha si est c'est du communautarisme on est dans l UE parler votre breton entre vous mais ne l'imposez a l école de la république française de toutes façon parler anglais cantonais espagnol ol italien ou allemand c'est Beauce plus utilise que parler breton quel recruteur demande le breton. ???????
@@guillaumelegouais6987 Je n’aime pas les religionaliste Et je n’aime pas que les impôts payent des école publique en breton En occitans ou autre langue régionale ancienne et plus du tout utilisé dans l’administration
@@Pellija4321 Et bah rendez les indépendants,eux n'ont pas à payés d'impôts pour que des gens comme vous ne tolère pas leur culture alors qu'ils ne vous ont rien demandé et encore moins quand vous n'êtes pas concernée!
Un passionné qui nous régal. Je viens de terminer son livre sur la Bretagne "Metro Breizh" et c'est incroyable et ça fait plaisir de découvrir, re-découvrir l'histoire de ce mtte région qu'est la Bretagne.
Ia Bretagne est un pays ! avec plusieurs region et accent,.
Merci Lorant pour tes explications et la passion que tu partages
Merci à toute l équipe d'avoir invité Mr lorant Deutsche.
Une bonne reconversion pour Laurent Deutche 😊
C'est passionnant d'écouter des gens passionnés.
Merci Tom !
J'ADORE
J'apprends beaucoup avec lui
Merci ☺️ vive la Bretagne❤
c'est un régal de l'écouter ... j'adore
Merci Laurent 🙏🏼
Tu as tout à fait raison
Au top lorant ! avec lui et quoi que l'on fasse,,,l'histoire et les histoires de notre France s'ingèrent avec plaisir !
Voire s insere ! Non ?
Ce mec est passionné et génial
un passionné de la France sa deviens tellement rare a notre époque !!!! continu comme ça Laurent …
de la Bretagne... de la bretagne. D'ailleurs, il s'appelle Lorànt, pas Laurent.
je ne savais pas qu' il y avait deux façon d 'écrire Laurent !!!@@Aegirios
Il ne s'appelle pas Laurent.@@christophemaiden3907
Laurent Deutch est un bricoleur de l histoire.
@@jeanclaudenuage3677 qu'est ce que tu veut dire par là ?? bricoleur de l histoire ??..
La Bretagne à été un pays etc restera toujours un pays pour tout les breton vivent là Bretagne et les bretons
capitale : Nantes
La Bretagne avait deux capitale nantes pour là politique et Rennes pour l, économie etc vive là Bretagne indépendant
3 capitales avec Vannes pour la justice
@@patricklavenant3847 et là, un chanteur de Belgique, bombarde: " 🎶 alors...on vanne 🎶on juge à Vannes...🎶
@@armor3556 on l'avait jamais faite... top...
Je n'aime pas forcément son point de vue sur tous les sujets mais sur ce sujet, il a raison. Un territoire qui a toujours, dans sa partie la plus à l'ouest, parlé une langue (Le Breton) a changé de langue (le français) en 80 ans. On ne fait pas cela à moins d'y être contraint. Beaucoup de nos anciens ont pu nous transmettre les récits de leurs souffrances endurées à l'école pour ne plus qu'ils parlent leur langue maternelle. Ur vezh ! Ne vo ket disoñjet ganeomp ar pezh c'hoarvezet gant ar re gozh pa oant bihan! Ret eo deomp bezañ lo'chus da gomz brezhoneg un tammig e pep-lec'h.
Notre Lorant Deutsche National a une manière de nous parler de la géographie de nos beaux territoires français, que le monde entier nous envie, via l'évocation fort intéressante et instructive de leur parcours historique (lien géographie/histoire) vraiment remarquable et passionnante de bout en bout : Un pur régal d'érudition dont on ne se lasse jamais et pour lequel on lui adresse toutes nos félicitations 👏 et gratitude éternelle 🙏 ! Meilleurs souhaits et bon courage pour son Tour de la France par ses villes emblématiques évoqué qui est un projet vraiment top digne des plus grands aventuriers/découvreurs et que je soutiens pleinement : À ne pas en douter, ce sera sûrement encore une nouvelle réussite populaire à son actif, comme ses précédentes réalisations. Cordialement. 🇨🇵
❤
Les Bretons sont très intéressés par leur histoire et plus largement par leur identité.
Oui bien sûr, c'est pour cela qu'ils sont à fond immigration et ne font aucune différence entre un allogène né en Bretagne et un breton ethnique 🙄. Non, sérieusement la Bretagne, c'est du même niveau que le reste des français, ça en est au stade final du Grand Remplacement.
@@Saint-Claire_88 Notre Hymne breton, que j'ai l'amabilité de vous traduire ici en français, commence par ces mots : "Nous, Bretons de Cœur, aimons notre VRAI Pays !", c'est à dire la Bretagne, où l'on considère qu'il est bien plus important d'être Bretons de Cœur que Bretons de Sang ! Je vous laisse à votre psychose maniacodépressive du Grand Remplacement, car moi je me considère comme irremplaçable. Et je ne suis même pas "100% Breton pure-souche" ! Seule ma grand-mère paternelle était 100% Bretonne issue des migrations Brittoniques médiévales en provenance de l'Île-de-Bretagne vers l'Armorique. Côté grand-père paternel nous sommes Normands (comme quoi, entre Bretagne et Normandie, ça peut fonctionner !) et du côté de ma mère c'est le Nord/Picardie (je déteste dire "Hauts-de-France"). Vous, vous êtes un "ethnique" d'où ça ???
Je pense malheureusement la majorité des bretonnes ne connaissaient pas et ne s'intéressent pas à l'histoire de la Bretagne car sinon ont serait un pays et pas une région soumisse au centralisme français.
@@ffaganskouarneg5897 avant de nous considérer comme un Pays voire comme une Nation, encore faudrait-il que nous nous considérions comme une Entité Territoriale Indivisible, incluant donc le Pays Nantais (actuelle Loire-Atlantique). Parler de Bretagne SANS y inclure le 44 est hors-sujet. Parler d'Autonomie ou d'Indépendance SANS parler de Réunification Administrative est hors-sujet. Parler de Région Bretagne en excluant un cinquième de son Territoire et davantage encore de sa Population est hors-sujet.
@@FabriceBEAUDOIN Je ne voie pas le rapport avec ce que j'ai dit. Mais justement le département Loire inférieur à été retirer de la Bretagne par un décret ministériel de 1956 en créant de toute pièce la région Pays de la Loire. Ce qui est anti démocratique mais bon les Bretons son pour beaucoup inculte à l'histoire de la Bretagne qui ne savent pas que le pays de Nantes est depuis plus de 11 siècles Bretons même pire il y a une parti des Bretons qui sont contre la réunification sans même savoir pourquoi. Ce qui revient au faite de dire la majorité des Bretons ne connaissent pas et ne s'intéresse pas à l'histoire de Bretagne car sinon ont serait déjà un pays.
Ce qu'est devenu la France est à pleurer, restons unis Bretons protégeons notre culture et identité .
Vous voulez protéger votre culture et votre identité alors que vous votez en majorité a gauche ? 😂
@@hisawka9266la culture a tjs été de gauche ! Inculte
@@agencenikoandco etait ****** la culture ETAIT de gauche ! moi même je votais a gauche fut un temps mais aujourd’hui la gauche est un trou noir rempli de merdes qui chient sur tout ce qui a du sens !
@@hisawka9266 C'est faux regarde les dernières elections legislatives, ensemble 39% RN 31% pas très gauche tout ça 😂😂
@@Cougnamama-el1dp oui, ensemble c’est de gauche et en rajoutant + 19% union de gauche la Bretagne est donc majoritairement gauchiste 😅 wikipedia >> Ensemble !, de son nom complet Ensemble ! Mouvement pour une alternative de gauche, écologiste et solidaire, est un parti politique français. Il est lancé le 23 novembre 2013 lors d’assises nationales à Saint-Denis, par Les Alternatifs, Convergences et alternative, la Fédération pour une alternative sociale et écologique, la Gauche anticapitaliste, une large majorité des militants de Gauche unitaire et des personnalités précédemment non-membres d'une organisation politique4,5.
Lorant Deutsch ,en ce jour de grâce ( an Mil ...) reçoit adoubement . Est fait chevalier de la Blanche Hermine. Sera libre de toute circulation de Fougères à Clisson... via Loire-Armorique (44 tables de pierre ?)😅
La Bretagne était un pays indépendant
Quand ? C'est un brin une vue de l'esprit quand sans le partenaire économique de son voisin... N'envoyait-elle pas sa fine fleur étudier chez ce même voisin ?
@@Maagus Du IVe au Xe siècle, le clergé breton allait plutôt étudier en Irlande et au Pays de Galles. Un nombre importants de monastères francs et d'écoles y ont été fondés par des Irlandais. Ce n'est qu'après la destruction du Royaume de BRetagne par les Normands (poussés par les Francs : Ste-Clair-sur-Epte 911) que l'influence franque devint de plus en plus forte. Mais nous étions toujours un Etat indépendant en 1485, avec notre diplomatie internationale, notre armée, notre flotte et notre administration. Nous avons conservé notre parlement national breton jusqu'en 1790, année durant laquelle il fut dissout illégalement par l'Etat étranger français. Nous avons notre propre drapeau et notre propre hymne national. Nous somme reconnus internationalement comme l'une des six NATIONS celtiques.
@@argroazvrezhon7656 Je connais le discours pancèletique, construction de la Celtomanie. Je doute que les IVe et Ve siècle en Irlande alors ravagée par les Scots, ce qui poussa précisément les populations à migrer et volontiers en Armorique, eurent été une époque propice à la quiétude des études, a fortiori « internationales »… Des moines irlandais ont bien fait passage, m’enfin le christianisme était déjà alors bien installé et plus volontiers sous l’influence de Nantes et de Tour. Ensuite, faut quand même rester prudent : faire de Saint Budoc, par exemple, un personnage historique… Voilà un moine gaëlique dont l’histoire est mise sur papier rien que 10 siècles après sa supposée existence, qui aurait traversé la Manche sur une « auge en pierre » pour débarquer à Porspoder fonder une église, qu’on n’a jamais retrouvée et où la plus vieille ne date pas d’avant le XVe… J’crois que là on peut dire sans trop s’aventurer que le doute est permis…
Oui sur le papier la Bretagne fut indépendante. En réalité, dans un rapport de puissance de 1 à 10 avec son voisin cela reste purement juridique : ses exportations, européennes et massives, ne concernaient pas toute la paysannerie. D’ailleurs, il conviendrait là encore de distinguer le monde du fermage et celui du domaine congéable, ce dernier étant largement dépendant du commerce terrestre. Dès 1460, pour reprendre Jérôme Cucarull, « l’essor économique breton est ensuite brisé par les troubles politiques, et le redémarrage n’a pas lieu avant les années 1500. Mais même pendant la période de prospérité, les problèmes structurels limitent cet essor, notamment dans le domaine économique. […] Le négoce et le capitalisme bretons restent à une échelle fort modeste. En fait, les bretons sont plus des transporteurs que des négociants. Ils travaillent souvent pour le compte de marchands étrangers, et leur domaine se limite à la Manche et au Golfe de Gascogne. », (Histoire économique et sociale de la Bretagne, éd. Jean-paul Gisserot, 2002, p. 27-28.). Le chancelier Guillaume Chauvin avait bien compris cette dépendance et l’inéluctable. Moins conservateurs, et surtout dans la souffrance économique, les nobles bretons vengeront sa mort en faisant exécuter Pierre Landais anti-français. Episode qui dit bien que la société bretonne n’était alors pas tout à fait au diapason des ambitions de ses ducs qui défendaient surtout leur héritage familial plutôt que l’intérêt du peuple… Anne osa tout de même envoyer mercenaires contre les bretons réfractaires à la levée de sa taxe de guerre… Une sorte de « despote éclairée » avant l’heure ^^’
Il faudra expliquer en quoi la motion Clermont-Tonnerre fût illégale. Le décret du 4 août a bel et bien été voté par la Constituante. Ce sont les parlementaires bretons (sauf un) qui se mirent dans l’illégalité en refusant de le reconnaître, et se sont sabordés en arguant qu’ils ne le signeraient qu’après l’approbation du peuple breton tandis qu’ils ne le consultèrent jamais... Ils ont pu largement argumenter lors des séances du 8 au 11 janvier 1790 qui a tranché juridiquement l’affaire. Il ne s’agissait pour une aristocratie de gesticulations pour maintenir ses privilèges sous couvert de défense du peuple. Peuple qui l’entendit d’une autre oreille comme en témoigne le ralliement de nombreuses municipalités bretonnes au décret du 4 août (cf. Yvon Le Gall, Patriotisme et provincialisme en Bretagne (1788-1790), dans Annales de Bretagne et des Pays de l’Ouest, Tome 96, 1989).
Je ne m’attarderai pas sur les origines douteuses d’un drapeau adopté qu’en 1923, et d’un hymne adopté qu’en 2021... En faire un lien avec le duché et la Province ne manquerait pas de ridicule. Plus triste, le GHD a occulté le vrai drapeau historique, le Kroaz Du, et tend à faire oublier que chaque pays historique breton en détient un, rappelant qu’ils ont eux aussi une identité originale qui ne saurait se fondre dans la mièvre celtitude édulcorée que vous tentez de vendre. Pardonnez-moi, mais je n’ai pas vu le siège « celte » à l’ONU. Vous l’aurez compris, je suis moins "sensible" (permettez la litote) aux reconstructions façon Disney et bondieuseries de Philippe Abjean, qu'au travail - disons moins politisé - plus attaché aux modestes à travers les âges d’Alain Croix °sourire°
Bonjour, encore une fois oui sur la papier il est indéniable qu'il y a une indépendance juridique avec des institutions, une législation, une monnaie propre, etc. Mais ce serait gommer l'influence française jusqu'au coeur de cet Etat. Outre les éléments déjà cités, sans même parler de la dynastie capétienne des des ducs, il y avait un parti pro-français bien réel qui ira jusqu'à faire exécuter le propre chancelier de François II et fera en sorte que les nobles bretons lui tournent le dos... La Lorraine n'est pas bien comparable du fait de la proximité des Etats allemands qui furent toujours des contre-balances à l'influence française... Bonne journée =)
@@Maagus Et alors ? L'influence française en Bretagne ne serait pas à gommer justement ? C'est justement cette influence française qui a détruit et asservit notre pays pour en faire le peuple particulièrement mal dans sa peau que nous sommes aujourd'hui !
La Bretagne a un drapeau, un hymne, un territoire, 2 langues.
Et quels creusets ont voulu se donner les régionnalistes : le drapeau de Marchal Morvan et l'hymne du néo-druide Jaffrenou : deux antisémites patentés tous deux condamnés à la Libération. Il y avait peut-être mieux à faire.
à quoi ça sert si t'es pas indépendant...
Et des hommes violents
@@perrotabad8385 à ne pas oublier qu'on l'a été, pour ne pas oublier non plus qu'on le redeviendra 😀
Et oui on a le Gwenn ha du , le bro Gozh ma Zadou , et Le Breton et le gallo breizh atao
La France devrait être une royauté !!! Avec de vrais valeurs et de vrais règles et une justice digne de ceux nom
Je pense que vous devriez fréquenter des sources d'époque pour vous rendre compte que l'Ancien Régime, cela n'était pas le Club Med pour le Tiers État...
La bretagne est un pays 😅
AURAIT PU ÊTRE...
La Bretagne est un pays sans état depuis 1532.
Tout à fait d’accord avec vous
Ultra intéressant ce mec
Bonne chance !. 🙏✌️ !.
Nous sommes bretons, fiers, chauvins, enviés, et nous avons raison.
Comme Loïc 😁
Et pas têtus ! Non mais,...😅
La Bretagne EST un pays.
Pays de bretagne libre et indépendant !
Deutsh qualité 😉
Mais la Bretagne est toujours un PAYS ! La Bretagne a été un état-nation souverain et indépendant jusqu'au 16ème siècle.
C'était un pays riche et prospère ainsi qu'une puissance maritime extrêmement importante servant de carrefour atlantique entre le sud et le nord de l'Europe.
Sa flotte de commerce, appuyée par la 3ème flotte de guerre d'Europe, relâchait dans tous les ports depuis la Baltique jusqu'en Méditerranée. Les vaisseaux battant pavillon "KROAZ DU ERMINIGED" (Pavillon herminé à croix noire) parcouraient toutes les routes maritimes. Elle est devenue une Province d'états "réputée étrangère" du Royaume de France jusqu'au 4 août 1789, date à laquelle on a interdit au peuple breton de disposer de lui-même.
1789 est la fin de la nationalité bretonne.
C'est le commencement de la Grande Escroquerie fransouze.
L'annexion de la Bretagne par la France ne s'est pas fait par hasard mais à la suite d'une grave défaite militaire de l'Armée Bretonne (Bataille de St-Aubin-du-Cormier).
Effectivement, l'Histoire de l'Etat breton est très similaire à celle de l'Etat portugais. La Différence, c'est que la Bretagne a été prise entre deux feux, à savoir l'Angleterre d'un côté et de l'autre la France alors que le Portugal n'a dû faire face qu'à un seul ogre, l'Espagne.
D'ailleurs, au début de l'occupation française, beaucoup de marins de la flotte militaire bretonne ont rejoint le Portugal, ne supportant pas la présence des français.
Des bretons sont devenus Grands Amiraux de la flotte portugaise.
La réunion à la France a ruiné la Bretagne dont l'axe économique et géopolitique est le même que celui de la Grande-Bretagne depuis la plus lointaine préhistoire. Il aurait mieux valu que l'on devienne anglais.
Mais ne perdons pas tout espoir. Au rythme où la France est en train de s'écrouler, les beaux jours de l'indépendance peuvent revenir.
Comme disait un écrivain breton : "Au fond de chaque vrai breton, il y a la nostalgie de l'indépendance, un petit sentiment pour la France...et le grand regret de ne pas être anglais !"
BREIZH DIZARLC'H !
Discutable : si vous avez raison, Louis XIV a bel et bien ruiné la Bretagne pour financer ses guerres, la réunion à la couronne a d'abord tout a fait été favorable pour l'économie bretonne. L'indépendance était plutôt une indépendance sur le papier avec des privilèges consentis : c'est comme dire que la Mongolie est indépendante de la Chine. Certes. M'enfin les rapports de puissance sont sans commune mesure et la dépendance économique et culturelle du duché envers la Royaume fut une réalité : l'aristocratie bretonne allait s'éduquer dans les universités et cours françaises... Ce qui ne posaient pas de problème à l'époque. Ces questions d'identités et de revendications d'appartenance sont tout à fait contemporaines. Cependant vous omettez le redressement économique breton sous l'égide du CELIB qui fut financé bien au-delà de ses exigences par l'Etat français : le Radôme à Pleumeur-Bodou, construit dans cet élan, est un témoin intéressant à visiter, si vous en avez l'occasion.
En effet avant la révolution elle restait une province "réputée étrangère" avec une indépendance très forte dans de nombreux domaines. Les bretons ont enclenché la révolution, avec des idéaux de libéralisme et de modernité, les jacobins sectaire ont apporté la terreur et réprimé les peuples et les libertés...
et bien d'accord, l'indépendance ne viendra pas principalement des revendications bretonnes (ou autre) mais du délitement de l'état français, qui s'écroulera sous propre poids, comme l'URSS en son temps
@@glegof999 Je partage votre opinion. Les français sont persuadés que l'hexagone est éternel et qu'il date des diplodocus. En réalité, la France actuelle ne remonte qu'au 18ème siècle, voire au 19ème siècle (rattachement de la Savoie). Les évènements des 30 dernières années dans l'est de l'Europe démontre que la France, construction "récente, peut se déliter comme l'Union Soviétique après un grand choc. Je pense que l'islam va être, avec l'Union Européenne, l'un des facteurs de l'explosion française.
@@glegof999 C'est occulter des prémices comme la révolte des farines ou l'influence américaine. Dans quels domaines les départements bretons étaient-ils indépendants ? Les idées républicaines ont vite gagné les villes bretonnes, pas les campagnes. L'exemple du ministre Guizot voulant financer un enseignement en breton pour éviter les retards scolaires, alors que les républicains de Saint-Brieuc s'y opposèrent fermement, illustre la caducité de tout manichéisme sur le sujet.
La Bretagne EST bien un pays.
Lorãnt, mange, ça va être froid!
L'histoire par les anecdotes (insignifiantes par définition), par les clichés (les menhirs), par les imprécisions (l'étymologie de Carnac). C'est divertissant et digeste, et tant pis si on n'apprend rien ou presque. Le vendeur est divertissant et passe bien à l'image. Si la Bretagne et son histoire vous intéressent vraiment, lisez plutôt Joël Cornette.
Ce mec est un trésor national.
Un hasard tellement malheureux
Lorant a raison. La Bretagne aurait du etre un Pays. En tout cas pour moi qui ne suis pas breton, la Bretagne offre les plus beaux paysages interieurs ou de la côte en France.
Breizh dizalc'h atao!
Il parle car il a à manger à côté 😂
Le problème de la Bretagne c'est qu'on n'en connaît pas les limites, les tenants de la "bretagne historique" ne disent jamais à quelle période de l'histoire ils font référence... On pourrait même mettre Naples en Bretagne vu que Anne de Bretagne a été reine de Naples.
La Bretagne est constituée de 4 départements créés en 1790 à la suppression des provinces et est devenue une région sous petain en 1941.
Détrompez vous !! les Bretons et les historiens connaissent très bien les limites de la Bretagne née en 851 par le traité d'Angers à la suite de la bataille de Jengland Beslé et morte en 1532 avec son rattachement au royaume de France après la défaite de l'armée Bretonne en 1488 et ses 6000 morts. Un traité sera conclu avec la France à Vannes pour que la Bretagne conserve une certaine autonomie. Ce traité sera bafoué par les jacobins en 1790 à la révolution. On peut également prendre connaissance de toutes les villes Bretonnes qui siégeaient aux états de Bretagne en tapant sur google " états de Bretagne " et Naples n'en fait pas partie. C'est clair précis et très bien documenté !!
@patrice-g5i la Bretagne serait donc le seul endroit du monde où les frontières sont figées depuis plus de 1000 ans...
En 867 le Cotentin a été intégré à la Bretagne, pourquoi ne le revendiquez-vous pas au titre de la Bretagne historique ? À l'époque les îles Anglo Normandes faisaient aussi partie de la Bretagne pourquoi ne les revendiquez vous pas au titre de la Bretagne historique ? La région Bretagne d'aujourd'hui date de 1941, époque où beaucoup d'autonomistes bretons étaient de fervents soutien de Petain car il avait mis l'état français à place de la République honnie par les autonomistes.
Oui en 1790 les traités royaux n'ont plus été reconnu et c'est très bien comme ça, la royauté absolue de droit divin vous manque ?
Quand au jacobinisme c'est ce qui permet aujourd'hui à tous les citoyens de la république d'avoir les mêmes droits, où qu'ils soient. Imaginez par exemple le coût de l'alimentation électrique de l'île de Sein...
Rennes ❤
Avec sa définition toutes les régions de France auraient pu être un pays! L'occitanie, la Bourgogne, la normandie, etc.... tout le monde avait sa langue, sa monnaie, ses mesures, sa justice..... mais tout le monde était vassal du roi de France. Ça s'appelle la féodalité, c'est la base.
la PROVENCE aussi !!!!!
Tout comme la Corse
La Bretagne EST un pays à part entière.C'est la France qui est une annexe de la Bretagne .😅😅😅.Breizh da viken
Bevet Breizh dizalc'h, digabestr ha dieub!
Betag an Trec'h!!!
Libre, m'enfin pour aller quémander subsides pour financer sa population plus vieillissante que dans d'autres territoires : là ça crie moins à l'indépendance... °sourire°
Pib, surface, population, niveau d'études, production, ressources,..., la Bretagne, de Ouessant à Clisson, dépasse bien des pays d'Europe et du monde.
Aucun doute, nous n'aurions, dans un autre contexte politique, pas besoin de la France.
Ce sont les institutions françaises qui nous maintiennent dans une situation de vassalité.
@@m.e.k.5342 Le dernier colloque des autonomistes de Carhaix semble vous démentir. La Bretagne souffre d'une population plus vieillissante que le reste du territoire, et d'un manque d'équipements énergétiques. En outre, pas même les indépendantistes, personne n'a cru bon dresser les comptes publics de la Bretagne. Le seul plan économique du PB est de mettre la main sur le port Nantes Saint Nazaire pour capter les flux de la mondialisation à l'aide d'avantage fiscaux : un dumping à l'irlandaise. C'est-à-dire inscrire encore un peu plus la Bretagne dans la globalisation, tandis ces mêmes nationalistes la pointe du doigt (à raison) comme diluante pour les cultures. Paie ta cohérence !
Ça explique les scores électoraux des indépendantistes sur leur propre terre...
@@Maagus Population vieillissante non pas du tout juste que les Bretons vont souvent ailleurs pour les étude et le travail, combien de Breton à Paris depuis l'exode rurale ?
Mais ça c'est le problème de la centralisation à la Française car au final la Bretagne n'est pas la seule a en souffrir même le Grand Est commence à perdre des habitants.
Comment se fait-il que les école Diwan se développe si la population est vieillissante ?
De plus en plus de jeunes réapprennent le Breton là ou à l'époque la République l'interdisait, la France voulait détruire toutes les langues, culture régional, Ils ont faillit détruire à jamais un patrimoine culturelle quasi 2 fois plus anciennes que la France.
Vous pensé que seule Alain Stivell et Tri Yann ou Nolwenn chante en Breton c'est mal connaitre les jeunes talent comme Triskill ayant fait le Yaouank à Rennes l'un des plus gros fest-noz du pays.
@@jeremylankou3523 L’INSEE me paraît un outil fiable et je tire mes données de là : peut-être en avez-vous d’autres. La Bretagne vieillit bel et bien. Le solde migratoire interrégional y est positif. Deux fois plus d’entrées que de sorties. Seulement 2 % de la population bretonne émigre, à 80 % pour la capitale, et ce qui ne représente que 5 % des personnes en âge de travailler : donc oui des bretons émigrent, mais cela reste un épiphénomène. Et c’est aisément compréhensible car c’est un territoire attractif avec de l’emploi : 6 % de demandeurs d’emploi contre 7,1 au national, un large panel d’emplois pour classe moyenne (commerce, assurance…). Par conséquent, un projet d’indépendance pose la question du financement de la protection sociale et de la dépendance. Les militants ne sont pas des idiots : si l’aventure était réaliste depuis les 70 ans de militantisme, une telle décision aurait été chiffrée par prospective et pour asséner argument massue. Tel n’est pas le cas. Penchez-vous sur le sujet pour vérifier : même pour une éventuelle Bretagne à 5, les militants bretons ne s’y sont pas frottés. En effet en 2022, la région Bretagne et la Loire Atlantique lancèrent et cofinancèrent une étude d’impact sur le rattachement : personne n’a répondu ! Ils ont été contraints d’aller chercher un cabinet d’audit britannique dont les conclusions… n’ont conclu à rien. Coût : 130 000 euros pour rien. L’occasion de découvrir qu’une telle décision n’a même pas été chiffrée par les militants eux-mêmes en 70 ans ! C’est se moquer du monde.
"Comment se fait-il que les école Diwan se développe si la population est vieillissante ?"
Plusieurs raisons : d’abord un réel capital sympathie pour la région et l’imaginaire breton, compréhensible. Ensuite, une propagande régionaliste qui rencontre un petit public. Mais surtout la crise de l’Education Nationale et les difficultés des écoles catholiques rurales en pertes de moyens. En ville, cela permet à une classe moyenne et cadre supp’ de mettre sa progéniture là où il n’y a pas trop de métèques et d’affirmer un entre-soi maquillé en appétence culturelle. Vous pouvez vérifier les IPS (indice de positionnement social) en Bretagne : CQFD ^^’ En milieu rural, c’est différent : Diwan gagne du terrain sur le privé catholique et profite d’une EN malmenée depuis des décennies . Le régionalisme profite toujours des crises de l’État.
De plus en plus de jeunes réapprennent le Breton là ou à l'époque la République l'interdisait, la France voulait détruire toutes les langues, culture régional, Ils ont faillit détruire à jamais un patrimoine culturelle quasi 2 fois plus anciennes que la France. Vous pensé que seule Alain Stivell et Tri Yann ou Nolwenn chante en Breton c'est mal connaitre les jeunes talent comme Triskill ayant fait le Yaouank à Rennes l'un des plus gros fest-noz du pays.
La République n’a pas interdit le breton, seulement dans les écoles et à l’Église : ainsi que l’alsacien. Et pas les autres langues. Et non, ce n’était pas à dessein de destruction. Ça, c’est la ritournelle nationaliste. Mais les sources historiques disent autre chose. Je peux développer, sources à l’appui, si cela vous intéresse.
Pour répondre à votre attaque, il est embarrassant, quand on a pu mené une émission sur le Metal tout en se faisant écho de l’Emsav, de ne pas citer Belenos, groupe de Black Metal mythique qui a célébré les terres bretonnes : en vieux breton, qui plus est. Ce qui change des celti-clichés à la Triskill qui s’en tire quand ils arrêtent d’essayer de faire du Metal. Leur son de grat’ et leurs riffs… franchement… Y’a un peu d’espoir quand ça part un peu en prog djent, mais le mélange de ce foutoir : nan franchement, ça ne le fait pas. N’est pas Tuatha de Danann qui veut u_u Si vous tenez à avoir une ref’ en néo-celte (non Metal), optez pour les vieux Omnia. Bref, gardez-vous de présumer ce que je sais ;-)
Pourquoi "aurais dû" et non pas "aurait pû" ?
Français sur le papier, breton de cœur.
Rarement entendu une bêtise pareille 😅
@@karadoc1er16 Bah non, j'ai des papiers français et j'aime la Bretagne. Mais lorsque je lis les commentaires je me rends compte que beaucoup de gens sont comme moi, français.. et breton,. Sans doute pas vous. Maintenant en regardant mon nom de famille, je garderais mon identité bretonne sur mes papiers français jusqu'au bout.
@@marcleyaouanc3878 je suis occitan, et j'habite la Bretagne depuis très longtemps.
Et quand j'entends des bêtises pareilles parlant de ''français de papier '', je sais que que tout ce que vous nous préparez, c'est une balkanisation de notre pays.
Vous fantasmez sur des choses qui n' apporterons que la division.
Quand on a la chance de vivre dans un pays comme la France, on devrait mentionner cette identité en priorité, ne serait ce que par reconnaissance du ventre.
@@karadoc1er16 Vous y habitez ? Moi j'y suis né.
@@karadoc1er16 Et je n'ai jamais eu aucun problème d'organisation type Lander ( région) en Allemagne plutôt qu'une organisation jacobine de la France.
Quel dommage 😢
Lorànt : Vient à METZ (DIVODURUM)
Que la france degage de Bretagne au plus vite !
Tu t'appelles Damien Dubois 😂et tu parles de dégager la France
Espèce de clown
Et que la Bretagne dégage de Saint-Malo. Saint-Malo a toujours affirmé sa différence par rapport à la Bretagne, et a même déclaré son indépendance par le passé. Je rappelle la devise de Saint-Malo: "ni Français ni Breton, Malouin suis".
Donc dégagez.
🤣🤣Plus de CAF, de flics français, d'armée françaises pour protéger vos miches, plus d'hôpitaux, vous allez donc aussi remboursez tout l'argent que la France a dépensé dans votre pays ?? Ok on fait ça quand qu'on vous voit couler dans la merde ?? Les bretons indépendantistes sont clairement des gros couillons qui n'ont rien dans la tête. i
@@ouechmaggle992 Les malouins sont Bretons lol.
@@damiendubois353 Tu dis ça parce que tu es breton, comme les français disent que les bretons sont français. Hypocrite.
N'oublie jamais la devise de Saint-Malo: "Ni français ni breton, Malouin suis".
On pourrait avoir un petit bout de à toute berzingue sur une chaîne nationale ... Mais bon on préfère nous servir du marseillais et compagnie
Ouais chez pas peut être
Merci pour ce fou rire. Vérifiez quand même les informations ou invitez des historiens contradictoires, avant de laisser libre court aux propos d'un acteur.
La Bretagne (la vraie), n'est pas ce qu'on imagine.
Le reste, une bonne partie à toujours plus ou moins vécu en relation avec le royaume franc. Puis le royaume de France.
historiquement on peut dire que se sont les Belges de l'Ouest
Sympathique en diable, et quel enthousiasme communicatif !
Oui, la Bretagne doit être un pays, sans énergie puisque les bretons n'ont jamais voulu du nucléaire ce qui impose l'exploitation de la dernière centrale thermique à Cordemais qui pollue la Loire Atlantique (qui n'a jamais ete la Bretagne), pour un retour aux nostalgiques de l'ancien régime, pour un territoire sans autoroute, sans impôt intelligent comme la taxe carbone, peuplé d'individus qui ne supportent personne s'il n'edt pas breton, qui a instrumentalise les vendéens qui se sont fait massacrer à leur place par la Révolution, imposteur peuple de la mer qui ne l'a jamais ete au contraire des basques ou des normands, vite hors de la France qui n'a pas besoin de ce territoire réfractaire à l'intérêt général national et à une contribution même infime à la richesse du pays.
Brassens parlait des imbéciles heureux qui sont nés seul que part, l'irruption du Gwenadu dans toutes les diffusions des JO où illustre bien cet adage.
J'ai rarement lu un tel concentré de bêtises en si peu de lignes, c'est un marin qui vous écris, nous sommes huit membres d'équipage, avec seulement un marseillais et un normand, à cette exception prêt, nous sommes tous Bretons, notre peuple est bien de la mer, elle tient nôtre péninsule dans son giron. Et cela a beau vous embêter mais un jour nous aurons toutes les cartes en main pour prendre le large... Ciao bye
Il est fou ce mec
« Les folies sont les seules qu’on ne regrette jamais » O.W.
La Bretagne et l'Ecosse ont sauvé la France pendant la guerre de cent ans. Ironiquement sans eux la France aurait pu devenir Anglaise.
Un heureux mariage entre la Bretagne et la France ? Une conquête, une acculturation, un génocide linguistique, un ethnicide. Voilà l'heureux mariage. Combien de personnes parlent breton aujourd'hui ?
Faire un croisade pour libéré l'Armorique 😂😂 ils sont pire que les Maures.. 😂😂😂
Vous voulez sans doute dire un "Etat" et non un "pays".
Et n en déplaise au cardinal richelieu la bretagne ne sera plus sous la couronne de france 😂😂😂😂
44breizh
En histoire, le "aurait dû" n'existe pas. Les choses se sont faites, de par des mécanismes qui se sont étalés sur des siècles. L'histoire est pragmatique, elle ne se réécrit pas.
La pierre en breton c'est "men", pas ker ou kar. Et tas, c'est plutôt "bern". Je ne vois pas de tas de pierre dans Carnac...
"Karn" veut dire "tas de pierres" (cf gaélique écossais càrn), mais c'est un vieux mot qu'on n'utilise plus. Mais est-ce que "Carnac" vient bien de là ? Est-ce que les gens auraient appelé "tas de pierre" ou "lieu des tas de pierres" un lieu "sacré" comme Carnac ? Faut voir. La toponymie est une science très compliquée avec énormément de zones d'ombre...
@@gerald-dw7vp Peut-être une fois l'usage sacré de ces "pierres" ayant disparu (avant même l'arrivée des Celtes), ces alignements ne correspondaient plus à rien dans l'esprit des habitants du lieu, c'étaient bien dès lors des "tas de pierres" (et la racine Carn que vous signalez est dans ce cas tout à fait probante comme racine de Carnac). Bien à vous.
@@SRosiereJ Mais ce ne sont pas des tas ! Enfin à certains endroits de Carnac, il y a des tumulus, qui sont un peu des tas de pierres, mais y a de la terre dessus donc on ne le voit pas...
Dire que les alignements ne correspondaient plus à rien dans l'esprit des habitants, c'est un peu surprenant, déjà parce qu'il est possible que des croyances se soient transmises y compris jusqu'à l'époque celtique, et en réalité, il y en a même certaines qui se sont transmises jusqu'au début du XXe siècle... Ca m'étonnerait que les alignements aient été traités avec mépris au point de les appeler "tas de pierres". D'autant que le nom "Carnac" est certainement ancien.
@@gerald-dw7vp il n'y connait rien a l'histoire Bretonne!!!!
La Bretagne c'est la vraie gaule, asterix et obelix.
en fait pour être pointilleux, la Gaule n'existait pas vraiment, ce sont les romains qui ont nommé ainsi le territoire oú vivaient une multitude de tribus celtes qui s'organisaient en confédérations et ne sont jamais considéré comme un peuple et n'ont jamais formé un état. Il appartenaient à la même civilisation, avec des coutumes et des croyances communes mais c'est tout.
Pas du tout,les bretons ne sont pas des gaulois,ce sont des britons et même les gaulois d'Armorique ressemblaient bien plus à des celtes de grande'-bretagne que de france métropolitaine celtique
De Fougères à Clisson.
Qui a-t-il de breton à Clisson ?
@@Maagus J'aime bien comment les gens ont une idée réductrice de la Bretagne. La petite longere en pierre au toit d'ardoise avec les volets bleus. La Bretagne est bien plus multiple et variée que le simple cliché colporté par les touristes. Renseignez vous, et vous comprendrez la raison pour laquelle Clisson ne ressemble à aucune autre localité bretonne. Et Olivier de Clisson dans l'histoire bretonne, c'est du poulet ?
@@TheDenislamalice Vous pouvez éviter la condescendance. Il ne vous aura pas échappé que le connétable de France est mort il y a quelques siècles, et que sa mère était poitevine. De fait, à part son château, enfin sa seconde muraille, son pont que tout le monde pense romain à tord, et sa halle que les clissonnais n'identifient point d'ordinnaire au duché, la ville bat plus volontiers au rythme de son passé post-révolutionnaire de style et ses modernités, sinon de son emblématique vallée. Outre son caractère de marche, pendant la période ducale, qui en a tempéré l'acculturation bretonne.
Tout ceci pour dire que vous éludez la question : quelles sont les pratiques culturelles bretonnes de nos jours cultivées à Clisson ?
@@TheDenislamalice J'ajouterai que si à Nantes des régionalistes osent se présenter aux élections, pour faire 2,5%, ma fibre bretonne clissonnaise est si prégnante qu'ils ne se risquent même pas à un candidat.
@@Maagus Je vous invite à vous rendre dans les quartiers populaires de Rennes, Brest et Lorient par exemple, pour constater que tout le monde se sent concerné par la culture bretonne. 🤣 En vérité, beaucoup moins qu'à Clisson. De Fougères à Clisson, ça fait référence à la chanson du poėte, écoutez la, vous aurez une chance de comprendre mes propos.
La Bretagne française libre avant même un bureau a Alger au même titre au elsass frei le flnc Corse est né du FLN Algérien 💪🇩🇿
La Bretagne redeviendrait indépendante que les bretons ne s'en porteraient pas plus mal.🤔😄
Rien n'est moins sûr, à moins de hausses d'impôts conséquentes, ce qui est la piste du dernier rapport autonomiste remis au gouvernement.
Morceaux d'histoire de France:
Le déclin des langues autres que le Français sur le sol hexagonal est du à une politique organisée d'interdiction par l'exclusion dans l'enseignement publique et privé, fait uniquement en français, ce, au moins dès1881-82 (lois J.Ferry). Interdiction qui existait déjà partiellement depuis la Terreur Révolutionnaire. Cela durera jusqu'aux années 1960, soit au total 180 ans d'interdiction !!).
Ainsi, Anatole de Monzie (Minist de l'instruction publique, 1925) disait-il : «Pour l'unité linguistique de la France, la langue bretonne doit disparaître». De même, on appréciera le propos de G.Pompidou en 1972: « il n’y a pas de place pour les langues et cultures régionales dans une France qui doit marquer l’Europe de son sceau ».
Il paraît évident que l'instruction aurait tout à fait pu se faire dans les deux langues (maternelle et de l'état comme c'est le cas dans de nombreux pays (Québec, Suisse, GB, Italie, Espagne...)
Sources:
1Thèse: R. Milin 2022 Univ. Rennes II: Du sabot au crâne de singe : les méthodes vexatoires d’implantation du français dans les écoles de France et d’Afrique francophone subsaharienne
seriemono.ca/wp-content/uploads/2020/09/SMSH_22_Rozenn_Milin.pdf
2 Article: La France, un rapport compliqué avec les langues, fév 2016
theconversation.com/la-france-un-rapport-complique-avec-les-langues-53851
3 Article: Langue bretonne, nation française, République jacobine et perspective européenne, Francis Favereau 1994, in Revue internationale d'éducation de Sèvres. journals.openedition.org/ries/4231
Bonsoir, plusieurs erreurs dans ce procès à charge qui ne restitue ni les complexités ni les contextes d'époque. Les républicains ne se sont pas levés un matin, comme ça, en se méfiant sans raison du breton (et de l'alsacien, au fait).
Je me permets d'éclairer les contextes d'époque. D'abord les évènements pendant la RF :
La politique linguistique pendant la Révolution suit le contexte politique, une ouverture inclusive dans l’espoir de défaire la paysannerie des griffes des pouvoirs d’Ancien Régime, puis un clair raidissement quand cet espoir a été douché par les réactions à la constitution civile du clergé et la mort du roi. Je développe. En 1789, le français n'étant pratiquement pas parlé dans les campagnes et très peu usité dans les territoires frontaliers (un quart des Français ignorait totalement cette langue et un dixième seulement la parlait couramment, si on se réfère à l’Abbé Grégoire), la première politique linguistique de la Révolution affiche une grande tolérance, portée par l'enthousiasme général. Elle apparaît comme un acte politique fondamental sans lequel la Révolution ne serait pas. Il s'agit de propager les idées révolutionnaires. Dès le mois de juin 1790, la Constitution décide que tous les décrets seront traduits dans toutes les langues régionales, affichés et lus en places publiques, comme je l’ai précédemment évoqué. À l’instar des États généraux, elle engage une dynamique de traduction (en « bas-breton ») des divers textes de loi (17/1/1790), augmente les salaires des enseignants bilingues (14/5/1790) et assure le paiement de commissions pour la traduction de ses décrets (6/11/1792 - « en idiomes vulgaires bas-breton, basque, etc. »), cf. Andreo Merser, 1789 hag ar brezoneg, Brud nevez, 1989. En effet en Basse-Bretagne, comme au Pays basque, le seul médiateur entre le nouveau pouvoir central et le peuple paysan est le recteur de paroisse, qui informe publiquement ses ouailles lors du prône dominical. La traduction officielle assure donc une ombre de contre-pouvoir, avec l’espoir parfois exprimé qu’une paysannerie désormais éclairée (dans sa langue donc) se détachera mécaniquement de ses prêtres réactionnaires... « Le désir de s'informer et de participer aux mouvements politiques est vif mais les envois de traductions sont lacunaires et décalés dans le temps. L'Assemblée nationale se heurte au manque de traducteurs, aux coûts élevés des traductions (salaires, papiers, impressions, transports) et à la lenteur de l'acheminement des lois à destination. », Marie-Clémence Perrot, « La politique linguistique pendant la Révolution française », dans la revue les Mots, n°52, septembre 1997, pp. 158-167. Talleyrand dans son rapport sur la politique linguistique déclare pour trancher : « Une singularité frappante de l'état dont nous sommes affranchis est sans doute que la langue nationale, qui chaque jour étendait ses conquêtes au-delà des limites de la France, soit restée au milieu de nous inaccessible à un si grand nombre de ses habitants. […] Les écoles primaires mettront fin à cette étrange inégalité : la langue de la Constitution et des lois y sera enseignée à tous ; et cette foule de dialectes corrompus (ndr : par l’église et l’aristocratie), dernier reste de la féodalité, sera contraint de disparaître : la force des choses le commande » (Rapport sur l'instruction publique, fait au nom du Comité de Constitution à l'Assemblée nationale, les 10, 11 et 19 septembre 1791 ) Tout basculera avec la chouannerie et la première coalition. Barrère déclare alors : « Le fédéralisme et la superstition parlent bas-breton : l’émigration et la haine de la République parlent allemand ; la contre-révolution parle l’italien, et le fanatisme parle le basque. Cassons ces instruments de dommage et d’erreur. », Rapport du Comité de Salut public sur les idiomes, du 8 pluviôse an II - 27/1/1794. Cependant, la loi ne suit pas les déclarations parfois enflammées qui témoignent aussi du péril qui menace la République auquel répondra l’extrémisme de la Terreur. Ainsi, le décret du 27 brumaire an III (17 novembre 1794) indique bien que « L’enseignement se fera en langue française. L’idiome du pays ne pourra être employé que comme un moyen auxiliaire. ».
Suite concernant le XIXe :
En 1833, le ministre Guizot promulgue sa loi sur l’école : le « français sera seul en usage dans l'école. Le maître s'efforcera par des descriptions, par de fréquentes explications et surtout par son exemple, de former les élèves à l'usage habituel de cette langue. Néanmoins, dans les communes où le catéchisme breton est seul usité, l'instituteur enseignera ce catéchisme. Il pourra aussi employer la langue bretonne comme moyen de traduction. ». C'est alors le contexte jusqu'en 1902. La loi Ferry de 1882, qui restreint l’enseignement au français, ne sera jamais appliquée. En effet :
"En pratique, la politique officielle a été fluctuante, faisant preuve de souplesse, jusqu’en 1870 et même jusqu’en 1897, sinon sur les principes, du moins dans les faits. Ainsi que le reconnaît l’Inspecteur Primaire de Brest dans son rapport de 1863, 'nous ne pouvons interdire d’une manière absolue l’usage du breton, même dans nos écoles publiques.' Contrairement à beaucoup d’idées reçues, infiniment nombreux ont été les cas où il apparaît que le breton a été présent dans les écoles. On peut même considérer que, tout au long du XIXe siècle au moins, avec ou sans la bénédiction des autorités académiques, le breton a généralement été - au minimum - un auxiliaire indispensable de l’enseignement."
BROUDIC Fañch "La puissante ténacité de l’obstacle de la langue bretonne" dans LIEUTARD, Hervé (dir.) et VERNY, Marie-Jeanne (dir.), L’école française et les langues régionales, éd. PUM, Montpellier 2007.
La défaite de Sedan, la montée des nationalismes et l'exacerbation des tensions entre Eglise et Etat avec un anticléricalisme violent changeront la donne. Dans une circulaire du 30 octobre 1890, Charles Dumay, directeur des cultes (contexte du Concordat), s'adresse aux "préfets des départements en situation de dissidence linguistique" pour s'alarmer que "les prêtres qui devraient avoir à coeur de seconder les instituteurs publics et d'aider à la diffusion de langue nationale, s'appliquent, au contraire, à maintenir des coutumes qui, ainsi que l'expérience ne l'a que trop montré, peuvent n'être pas sans danger au point de vue de l'unité nationale". Plusieurs décrets d'interdits des langues locales seront pris, mais jamais appliqués. En effet, les radicaux au pouvoir, à l'instar de Waldeck-Rousseau sont plutôt modérés.
Epilogue avec l'affirmation de l'Etat autour des débats sur la laïcité :
Tout change début XXe avec la loi sur les associations de 1901 et le débat sur les congrégations religieuses qui se voient refuser en partie la liberté d'association qui sera soumise à autorisation de l'Etat. Rappelons que nous sommes aussi en plein débat sur la séparation de l'Eglise et de l'Etat. Cependant Waldeck-Rousseau tergiverse, le débat traîne et au législatives la gauche triomphe : Emile Combes arrive au pouvoir. Il tient l’enseignement congréganiste comme opaque, obscurantiste, à la botte de Rome et anti-républicain. Bref, un laïcard. Le 27 juin 1902, il ordonne la fermeture de 120 établissements congréganistes ouverts sans autorisation depuis la promulgation de la loi 1901. Sur les 64 établissements congréganistes concernés dans le Finistère, 38, tous tenus par la congrégation des Filles du Saint-Esprit, prennent le parti de s’opposer à la mesure de Combes. Les écoles publiques sont déjà, à l'époque, désargentée et font pâle figure face à l'opulence de l'Eglise qui soigne ses établissements : la population incline tout naturellement vers le confort de sa progéniture, au-delà des idéologies. Emile Combes fait expulser les religieuses. Des manifestations s'y opposent, des instituteurs publics sont bousculés... La presse régionale et l'aristocratie excitent la foule et l’exhorte à réagir avec plus de véhémence. A Saint-Méen, les choses s'enveniment et la troupe est envoyée : heureusement, il n'y aura que des blessés. Les religieuses trouveront astuces pour revenir enseigner : elles se sécularisent. Plus qu'agacé, Emile Combes décide que le budget des cultes ne peut plus rémunérer que "les services faits dans notre langue nationale". Il décide par circulaire du 29 septembre 1902 que désormais le maire devait certifier que le curé, desservant ou vicaire de la paroisse "est Français ou naturalisé Français et a fait, au cours du trimestre qui vient de s’écouler, les instructions religieuses, y compris le catéchisme, en français". Cf. Jean Balcou, Les Bretons et la Séparation : 1795-2005, éd. PUR, Rennes 2006. Ce qui n'est pas sans rappeler quelques mesures d'E. Macron sur les imams de nos jours pour illustrer "l'ambiance" de l'époque...
Trois ans plus tard, les députés adoptent la loi de Séparation de l’Église et de l’État. Les députés bretons, dans leur majorité, votent contre. Cela ne fera qu'appuyer les suspicions et la péjoration du breton.
Il est donc fâcheux d'avoir omis ces contextes. Car il est clair que les langues locales se sont retrouvées au milieu de l'affrontement de l'Eglise et de l'Etat : il serait bien partisan de ne blâmer que l'Etat, même si les laïcards se sont montrés particulièrement teigneux. Le clergé, omnipotent en Bretagne, en a largement usé pour se maintenir puis pour se poser en défenseur de "l'identité bretonne". "[…] le souffle révolutionnaire et le laïcisme corrupteur [ont] jeté des taches sur la blancheur de ses hermines" écrira Henri Le Floch, recteur du Séminaire français de Rome, défenseur de positions antimodernistes, antilibérales et antidémocratiques, qui formera 60 évêques. Le catholicisme romain se métamorphosera localement en catholicisme breton, célébrant les celtes, la langue bretonne... en même temps qu'il cherche à se rapprocher de la jeunesse (scoutisme etc.). On se mettra dès 1905 à Nantes à célébrer Saint Anne, on fera des messes en bretons dans les années 20 et 30. En 1925 une journée diocésaine réunit à Nantes 80 000 manifestants contre la politique laïque du Cartel des gauches. Alors que l’évêque de Nantes Le Fer de la Motte refuse, en opposition au pape, de condamner l’Action française... Tout ceci achèvera d'associer langue locale et conservatismes religieux. Cf. TEINTURIER Sara, "Les métamorphoses du catholicisme breton au XXe siècle. L'exemple de l'enseignement privé catholique à Nantes, dans Parlement[s], Revue d'histoire politique, vol. hs10, no. 2, 2014, pp. 103-117.
Le développement du français moyen puis classique et concomitant avec le déploiement des Etats modernes. Il ne fut jamais une lutte directe contre les patois à des fins nationalistes, sauf pour quelques députés du XIXe siècle. Les langues bretonnantes se retrouveront discréditées à nouveau lorsqu'elles furent réemployées en arme politique par le nationalisme Breton et la résistance catholique à sa déprise sur la socité. Ce qui éclaire la citation d'Anatole de Monzie, laïcard qui fut évidemment irrité par les évènements de Nantes, tandis que son début d'engagement politique fut à l'époque de la manifestation sanglante à Nantes de 1903 de la part des catholiques papistes. Dans les années 20 les idées régionalistes, conquises par un penchant maurrassien et aux mains d'une aristocratie se popularise et se transforment sous la houlette d'une jeune clique (Morvan, Mordrel, Lainé etc. etc.) en un militantisme inspiré par le fascisme italien (dont Breiz Atao saluera les exploits) qui prétendra renouveler et raviver les arts bretons et sa langue. Dans ce sens, et j'en terminerai là-dessus, Roparz Hemon, artisan de la diffusion de "l'entente des écrivains" qui accouchera en 1941 du peurunvan, sous les encouragements du ministre Jérôme Carcopino, fut clair sur ses intentions : "Al levrioù-skol, al levrioù gouiziegezh, al lezennoù ha kement skrid uhel a zo ret e buhez ur bobl ne vezont savet e bro ebet e yezh ar gwrac'hed kozh". Ainsi qualifie-t-il les patois...
De fait, l'histoire n'est pas aussi manichéenne qu'il serait pratique de le faire croire. Bonne soirée et merci aux courageux qui ont tout lu ^^'
Re salutations une monnaie nationale bretonne BZH avec un drapeau et triskel dessinée sur la pièce une monnaies avec un métal couleurs verts sui se régénére et une monnaie européenne garder les 2 monnaies nationales et continentale merci ++ ( voir aussi monnaie locale , départementale , régionale , nationale , continentale , mondiale , spatiale , inter-spatiale , inter-galaxie , inter-univers pour l espace ).
Aucun intérêt à part coûter !
🇫🇷✍️ Heu ! Oui . Heu! Bon . . Heu! Moi , je suis de la Bretagne. Et toi . Ah! D' accord , tu es aussi breton , oui , comme moi . . . Ah! Ben merde alors , on est breton tout les deux . Comme ça , oui .oui . Par hasard . Bon , alors , t' habites ou ? Ah! Juste à côté. ? Ou ça ? Ah! Juste à côté de chez moi . Ah! Ben merde alors , fallait me le dire tout de suite . Bon .moi , j'ai un bateau 🚢 et toi , Ah! Tu sais nager . Bon , ben tu vois on peut maintenant prendre les voiles. . Et VIVE LA BRETAGNE
on dirait un serial killer
Retourne avec t enquête a 2balles
La France est constituée de nombreux pays et alors? C'est la France!
ça commençait bien, Lorant recadrait tout le monde sur ce qu'est la Bretagne du peuple breton et d'un seul coup, pufff, c'est fini, on nous parle des vieilles pierres erigées avant même la présence d'un celte en Europe de l'ouest...emballez c'est pesé!
La Normandie aurait dû être aussi un pays …là Savoie , la bourgogne….
Re hello et le retour de la monnaie nationale le franc toutes en gardant la monnaie l euro avec un empereur européen toutes en gardant le parlement européen et le commissaire et le retour des rois et reine de toutes les civilisation comme aux royaume-Unis toutes en sauvegardant les république démocratique et les différents parties politiques et préserver les langues locales , départementale , régionale , nationale , continentale , mondiale , spaciale , inter-galaxie , inter-univers etc...etc... pour l espace merci ++
Combien de temps avant que notre Laurent soit taxé de raciste ?😢
La Normandie a une histoire plus passionnante que celle de Bretagne …les normands on du vrai sang …
Les bretons sont tellement mélangés qu’il ne savent plus s’il il sont anglais ou normands….
Sois pas jaloux, on a tout de plus que vous 😅.
@@mamattleveque9720c’est pour ça qu’on leur a laissé le mont histoire qu il aient quand même un truc pour se venter …
N'importe quoi!
La Bretagne sera toujours un pays nous avons rien à voire avec la France notre langue notre culture même notre pluie n'a rien à voire avec la pluie français 😂
Mettre "langue" au singulier concernant la Bretagne est déjà embarrassant...
La Bretagne est Française point barre.
Breton et ancien étudiant d'histoire, je suis affligé par la publicité donnée à Lorant Deutch.
Il aurait été un excellent historien au moment des Lavisse et autres concepteurs de l'histoire nationaliste.
👍👍👍👍👍👍👍👍👍👍
Toujours plus facile d'inviter des vulgarisateurs médiatiques que de véritables historiens, universitaires et chercheurs, qui font un boulot de dingue dans l'anonymat. C'est triste, mais voilà à quoi en est réduit le service public de nos jours. A la rigueur scientifique et la nuance, on préfère le sensationnalisme et l'événementiel...
Son livre et plutôt bon, peu de monde connait l'histoire de bretagne, il fait juste sa pub , qu'est ce qui te dérange en tant qu' "ancien étudiant d'histoire" 😂😂
@@lamedusevanillodermique3328 Qu'il prétendre faire de l'Histoire alors qu'il n'est pas apte à le faire.
A vrai dire il ne vaut. même pas un vulgarisateur.
Qu'on le lise ou qu'on lise le petit Lavisse et c'est du même acabit.
@@quinctiusflamininus9747 Je ne peux vraiment juger que ce qu'il dit sur la langue bretonne puisque c'est mon domaine, et je me souviens qu'il avait écrit pas mal de conneries. Apparemment sur le reste aussi, donc...
Dès la première phrase, ce monsieur étale son ignorance car la Bretagne n'a pas une langue mais deux. Le gallo est l'éternel oublié.
Le gallo n'est ni plus ni moins qu'un patois dérivé du Français. C'est juste la langue des descendants de colons francs. Rien à voir avec le Breton celtique,ne vous en déplaise
Sa langue? 😂 ses langues surtout. Même pas 1 minutes et déjà première erreur. Va te coucher l'historien en carton
Passionné certes mais que de conneries il peut raconter
faut pas venir... il pleut tout l'temps...
Lui et Stéphane Bern, et on s'étonne que la France aille mal. Vive le roi. Ces 2 bonshommes sont historiens comme moi je suis archevêque . Je suis athée dieu merci.
On peut y ajouter Franck Ferrand.
Je ne suis pas athée mais je suis entièrement d'accord avec vous. Donner une tribune à ces vulgarisateurs, alors que de vrais universitaires font un travail remarquable dans l'anonymat. . . C'est affligeant et inquiétant sur l'état des rapports des médias à la connaissance et la culture.
@@johantibere8830 Ils rentrent pas dans les détails qui demandent des études universitaires.....J'ai été étudiant en histoire. Ils partagent une passion avec des connaissances suffisantes pour partager leurs passions au public, on va pas s'en plaindre.......
@@davidkhan354 Il n'en demeure pas moins que son discours contient une vision politique, conservatrice et régionaliste, qu'il est de bon aloi d'éclairer pour que les non connaisseurs puissent prendre recul.
@@Maagus Hmm.... Personnellement, je n'ai jamais vu d'historien exempt de biais idéologique... Et puis, on achève une période de 60 ans où l'historiographie majoritaire à l'université a été républicaine, moderne et pro-révolutionnaire... Après la poussiéreuse hégémonie contre-révolutionnaire des Michelet et Bainvillle, c'était tout à fait nécessaire pour traverser le XXe siècle...
Mais nous abordons aujourd'hui une nouvelle ère de notre histoire où nous avons à nouveau besoin d'un "roman national" pour puiser les forces nécessaires à notre survie en tant que Nation. Je ne suis donc pas étonné de ce retour en force des commentateurs historiques plutôt conservateurs. C'est l'éternel balancier des âges...
@@le_roi_nu Vous omettez la bibliographie de et autour de l'ICES... Le besoin ne m'apparaît pas être dans un Roman National national fantasque mais dans un Etat et les moyens matériels d'édifier à sa citoyenneté.
La Bretagne, un pays.... MDR ! La Bretagne catholique et bolloréiste. Ce serait super. Praut Président, Hanouna premier ministre. Ker ne veut pas dire pierre mais lieu habité... Kreiz Ker, centre ville. La langue bretonne n'existe pas. Le Trégor, le Léon, le Finistère, le Morbihan sont des langues qui se ressemblent mais ne sont pas langue unique.
Penn-leue! Komz a rez brezhoneg evit lavarout ar pezh a llarez?? Je parle breton et comprends aussi bien ma mère, bretonnante de naissance du 56 que le Breton du Léon ou Le Breton bigouden. Les gens qui ont le culot d'affirmer des trucs de façon aussi péremptoire sont en général ceux qui s'y connaissent le moins.
Breton toujours français jamais , malgré la francisation forcée..⚫⚪
Encore une fois, Laurent Deutsch se prête au roman national, une horreur historiographique dans son habitude.
Que voulez vous, ça n’est pas un historien universitaire. Sa veine marche bien, peu importe sa scientificité…
Ah. Un défenseur de Mr Bricolage
@@vincentt2309 comment ça ?
@@dany_frg Le monsieur faisait allusion à l'affaire de Carnac, où on a fait croire à la destruction de "39 menhirs". Cela a été le bal des pleureuses, hurlant au "génocide mémoriel breton". En fait, il ne s'agissait que de murets parcellaires courants dans le coin et ayant fait l'objet d'une étude en 2015. Les identitaires bretons partent en cacahuète au moindre truc. A Bouvron, ils ont manifesté pour la sauvegarde d'un linteau de cheminée croulant dans la maison de campagne d'un secrétaire de duc breton... Imaginez un défilé pour la sauvegarde de la coiffeuse de Brigitte Macron ^^"
@@vincentt2309 et toi du papier chiottes
Helas la Bretagne a perdu ces couilles en 14 -18
Le plus grand nombre de morts furent les bretons.
Les tirailleurs senegalais tous aussi honorables qu'il soit ,sont loins derrière
Un peu de respect s'il vous plait.
Quel est le rapport ? Tu faisais parti de l'état major pour connaître les ordres qui ont été donné?
@@glams89 Il y a beaucoup de statistiques ethniques et régionales sur les fatalités pendant la 1ere guerre mondiale. A l'époque celles-ci étaient courantes et légales et officielles. Nous on a eu de la chance. Dans le hameau de ma grand-mère tous les mobilisés sont revenus vivants (fait exceptionel) et ont erigé une petite chapelle, très belle, en remerciement de ce miracle à la Vierge Marie.
Pas que la Bretagne, @22lr357, toute la France rurale a sévèrement morflé en 14-18. Le département à avoir compté le plus de morts en proportion de sa population fut la Lozère, la Corse, un département unique à l'époque, venant en seconde position.
C est surtout que la bretagne est passé a gauche et soumision totale.
Ma famille est d'origine bretonne et a dirigée le Chili pendant 17 ans. J'ajouterai que Nantes appartient à la Bretagne.
Il est insupportable!!!
Mon rêve de lui dire ta gueule.... À petite dose.. Je sature en 10 mn...
👍👍👍 Qu'il la ferme des qu'il l'ouvre!
Regardez ailleurs
Changer de chaîne
1 bide en audience sur France 2 😂😂
Commentaire de petit zizi
@@cm-xw7lq on sent la révolution bretonnesque dans tes propos virulents, on tremble
J’ai vécu avec un Breton quelle horreur
Méchant et
violent
Mon ancienne belle mère me disait que dans des petits villages des traces de consanguinité
pas d'amalgame
@@remoraexocet
bha si
est c'est du communautarisme
on est dans l UE
parler votre breton entre vous mais ne l'imposez a l école de la république française
de toutes façon parler anglais cantonais espagnol ol italien ou allemand c'est Beauce plus utilise que parler breton quel recruteur demande le breton. ???????
@@Pellija4321 Vous êtes au moins aussi méchant que lui mais en plus arrogante,ignorante et sans réflexion
@@guillaumelegouais6987
Je n’aime pas les religionaliste
Et je n’aime pas que les impôts payent des école publique en breton
En occitans ou autre langue régionale ancienne et plus du tout utilisé dans l’administration
@@Pellija4321 Et bah rendez les indépendants,eux n'ont pas à payés d'impôts pour que des gens comme vous ne tolère pas leur culture alors qu'ils ne vous ont rien demandé et encore moins quand vous n'êtes pas concernée!
Je n’aime pas les régionalistes
Sans doute car je suis issue de l’immigration
Sans doute parce que tu es un troll.
@@DarkBloa
Non
Je rêve d un grand pays UE
Avec 2 langues parlées
Une nationale et une commune
@@Pellija4321 et ? En quoi cela s'oppose aux cultures minoritaires ?
@@DarkBloa
On a pas a le payer
Vos écoles diwan on paye vos enseignants
La Bretagne nous a apporté la crise de la vache folle