Merci pour cette interview sur la plus grande chanson sur les Hippies (avec l'Ile de White...) ! Paix à l'âme de Graeme Allwright, grand homme, grand Hippie et grand chanteur.
Génial Maxime, intelligent, sensible, amant des belles choses, des idées justes, de la meilleure musique. Quand Brassens est mort en octobre 1981 j'ai pleuré toute la journée, consciente d'une perte réelle que la France subissait ce jour-là. Merci Maxime et continuez de chanter.
J'aime aussi bcp brassens,j'ai aimé Maxime cependant quand vous dites que ce dernier avait "des idées justes" ne pensez-vous pas qu'il pourrait y avoir de la part de cette génération un minimum de remise en question justement par rapport à toutes leurs erreurs ?
@@jean-luczero7114 : Si je peux me permettre, je répondrai à la place de Diniz Carlos - qui ne l'a pas fait et un an plus tard : oui, il faudrait apporter certaines nuances sur l'idéologie générale de cette génération et la situation de l'époque. Mais c'est le cas de toutes les époques (les années 20 étaient très loin d'être "folles" pour tout le monde ^^). Les intentions étaient bonnes, certes, mais aussi irréalistes (utopiques selon le terme approprié), pas toujours pertinentes, parfois même un peu hypocrite. Si on prend par exemple l'analyse que fait un écrivain contemporain comme Houellebecq sur la génération des soixante-huitards dans Les Particules Elementaires et notamment à travers la (mauvaise) mère du personnage de Bruno qui a été jeune à l'époque des hippies, on y voit une femme égocentrique, superficielle, mère démissionnaire (parce que avoir un enfant, c'est se sentir vieille, donc on l'abandonne), vivant dans le culte pathétique de la jeunesse "éternelle" (ce qui implique Botox et Cie) et du "jouir sans entraves" qui, contrairement à ce que l'on a pu dire, n'est pas une philosophie viable ni enviable et encore moins responsable. Hors, elle est le pur produit de cette génération 60's-70's que bcp ont tendance à trop idéaliser. Houellebecq note - tout aussi justement - que ce sont ces gens de la "flower power" (du moins une partie d'entre eux) qui sont devenus les yuppies des années-fric des 80's en plein regaenisme et tatchérisme. Ils ont contribué à la socité hyper consumériste que nous connaissons aujourd'hui mais aussi au culte du corps jeune et beau (et posons-nous la question, que ce soit dans les 60's et 70's ou les 80's : qu'en était-il pour les moches ? Ou disons les gens qui ne correspondaient pas à un certain archétype physique). Ne soyons pas naïfs : que ce soient les hippies, les yuppies ou encore notre époque consumériste, la loi naturelle a toujours été la même au-delà de ces belles idées d'amour, paix & fraternité, etc... : il a toujours existé et existera toujours une sélection non seulement de classe sociale mais de catégories "naturelles" bien établies. Si je vous voulais parler crûment comme un Houellecq : les beaux baisent avec les beaux, les moyens avec les moyens et les moches... se branlent dans leur coin ! Et cette vérité socio-historique était aussi vrai chez les hippies que chez les autres générations, peut-être même davantage encore. Le vieux clivage alpha-bêta-oméga régnait également - si j'ose dire ^^ - chez les partisans de l'égalité ! Il en est de même du pacifisme, toujours appréhendé de manière trop simpliste et caricaturale (paix & amour, une fois encore) : là aussi, il faudrait tenir compte de pas mal de nuances, voir de contradictions du type "je fais passer mon message pacifiste... par la violence ^^". Ce serait faux - je me suis bien renseigné sur la question ! - d'imaginer tous les baba-cool de la fin des 60's et début 70's comme des bisounours alanguis ne rêvant que d'harmonie et de câlins : caricature encore ! Il faut s'informer un peu sur les mouvements radicaux de cette époque pour prendre conscience de l'extrême violence qui régnait alors et pas toujours pour de bonnes raisons ou selon des méthodes acceptables. Il y a aussi les préoccupations écologiques, certes là encore louables a priori, mais qui dès l'époque hippie était déjà devenue une sorte de terrorisme idéologique digne d'un système totalitaire... plutôt ironique pour des gens se réclamant de la liberté absolue. Idem pour l'idéologie végétarienne et bien d'autres... Il serait trop long de développer tout cela ici. Contentons-nous de retenir deux choses : primo, les chansons de Maxime Le Forestier (comme il le dit lui-même) sont le reflet d'une certaine époque, oui, mais disons que ses chansons ont tendance a édulcoré un peu la réalité de cette époque, réalité évidemment bien plus complexe que ne peut le retranscrire une chanson. Secundo - et ce n'est pas le moins important des points - une chanson est certes le reflet d'une société mais SURTOUT celui d'un INDIVIDU, avec sa sensibilité et ses idées propres, qui ne sont pas censées être le porte parole/porte drapeau de toute une génération. C'est affaire de personne (d'un artiste également) plutôt que d'un collectif. Par ailleurs, l'idéologie définie souvent comme collectiviste des hippies, baba-cools et autres, n'empêchait pas pour autant - et paradoxalement - une sensibilité également individualiste. On retrouvera d'ailleurs cet individualisme - dans un contexte sociologique différent- et surtout son application dans les 80's et plus tard, y compris chez les anciens baba-cools qu'évoque Houellebecq (mais il n'est pas le seul : je le cite car il est le plus connu mais bcp de sociologues ont étudié cette question de manière plus approfondie et... moins partial, comme Pascal Bruckner par exemple, j'y reviens plus bas...) et dont le personnage de la mère de Bruno dans le roman est un bon exemple. Au final, ceux que l'on appelle - de manière assez simpliste car ils n'ont jamais formé de communauté structurée mais se retrouvaient juste liés par des idées communes... et souvent brouillonnes - les "baba-cools" n'étaient pas que des idéalistes fleur-bleue (comme la maison ^^). Certains d'entre eux ont aussi apportés le libéralisme sauvage, le culte de la jeunesse (et la détestation de la maturité), le "toujours jouir" et ses dérives, le consumérisme, l'élitisme de la beauté et du corps, toutes choses si bien décrites dans les chansons de Radiohead ("Fake plastic trees" par exemple) et la série télé Nip/Tuck. C'est aussi à eux - du moins certains - que nous devons ce "monde de plastique". Contre-sens ? Pas forcément. De même que le libéralisme sexuel a mené au libéralisme économique, l'idéologie libertaire a mené à une certaine aliénation sociale faites par la désagrégation des structures établies en les remplaçant par... un grand vide en fait. Celui que nous connaissons aujourd'hui. Attention : je ne suis pas un défenseur du "vieux monde", un réac nostalgique à la Zemmour, très loin de là. Je me contente de constater les dérives d'une certaine idéologie moins idéale qu'on la présente encore de nos jours et qui nous ont mené aussi, ironiquement, à la société actuelle. Enfin, je conseillerai la lecture de certains essais de Pascal Bruckner qui a bien analysé l'idéologie héritée des "années hippies" comme "La Tentation de l'Innocence", "L'Euphorie perpétuelle" ainsi que le roman "Les Voleurs de Beauté" qui, sous forme de thriller psychologique et à travers le vieux couple monstrueux d'anciens "baba cools" obsédés par leur jeunesse enfuie (et le faisant payer aux jeunes de notre époque ^^) est un vrai pamphlet sur le sujet. Evidemment, nous sommes là très loin d'un Maxime Le Forestier qui préfère sans doute n'en retenir que le meilleur (alors oui, comme vous dites, il y a sans doute là-dedans un certain refus de se remettre en question). Mais comme je l'ai dit plus haut, Maxime précise bien qu'il n'était pas un "vrai" hippie/baba cool : il reste avant tout un artiste - qui par essence refuse généralement tout "embrigadement" même pour la bonne cause - et a épousé certaines de ces idées qui correspondaient aux siennes en tant qu'individu, artiste et... être humain. Quant à la Vérité, elle est toujours composée de nombreuses facettes, n'est-ce pas ? ;)
En voyant ce titre de vidéo j'ai pensé tout de suite à penser aux paroles d'une des chansons de Maxime Le Forestier: On était nés sur des ruines...The times were changing....On pouvait planter des fleurs...On voulait juste des jours meilleurs, juste des jours meilleurs. Et d'une certaine façon, ça reste d'actualité...C'est un plaisir de l'entendre s'exprimer en partageant ces tranches de vies.
Je ne croyais pas en un monde meilleur , mais nous aurions éviter pire . . Il y avait parmi nous des philosophes et des poétes . Amour et Paix , oui c ' était 'cool' . .
ça aurait pu le faire ...si y avait pas eu des réacs , des banquiers , des patrons et des politiques qui tirent à boulets rouges sur la jeunesse ! on nous a bien manipulés en " inventant une crise "...celle du pétrole et l'immgration qui est arrivé en masse grace au patronnat !...comme d'hab...merci patrons !
ben oui ...je vois que t'as rien compris à ton époque ! ne pas comprendre mai/juin 68 avec le peuple dans la rue , comme un Sarkozy , c'est loupé la meilleure partie du siècle 68/78..Les accords dans les entreprises .de libération de la parole , Charlie Hebdo , de la création artistique ( chansons et cinémas de qualité , des mouvements " peace and Love " les hippies qui partaien en stop aux indes ou Katmandou , maintenant une partie part faire le Djihadd .tu saisis la nuance ! Woddstock ou es tu ? ..Lis Kerouac " sur la route " !....et pour casser tout ça ! les PATRONS avec les banquiers et politiques , of course ) ! ont " inventés" une crise du pétrole ...ce qui permettait de rebattre les cartes ! ben oui ...la paix ça rapporte pas ! ça consomme pas ! ..maintenant on a 10 millions de pauvres en France , 50 Millions de chomeurs en Europe ! les patrons avec la mondialisation et délocalisations peuvent jongler avec ça ! !
Tu as parfaitement compris le jeu ignoble du patronat : Probléme, réaction, solution ! Créer un problème pour susciter une réaction demandant un remède, puis proposer une solution qui nous arrange qui n'aurait jamais été envisagée sans ce problème qu'on a créé de toute pièce. C'est l'infecte manière de faire de la bourgeoisie... Vive le RIC et le mandat impératif !
C'était une belle époque , les hippies , on cherchait l'amour la fraternité la liberté, on partageait loin du matérialisme , refusant d'entrer dans le moule d'une société de consommation qui nous attirait guère. On rêvait d'autre chose, de liberté de voyages d' aventures , de bonheur , de bien être ...etc, que reste t- il de tout ça aujourd'hui , rien . Chacun est reparti de son côté , beaucoup sont morts d'overdose ou suicidé car peu adapté à ce monde décadent de l'époque , n'ayant pas trouvé un sens à leur vie , ni leur véritable identité . Quelle tristesse . Et si ceux là voyait le monde d'aujourd'hui ils en seraient extrêmement déçus et reconnaîtraient qu'ils ne s'étaient pas trompé sur cette société qu'ils dénonçaient et qui est allé de mal en pis.
On revait d'un monde ideal qui a exister le temps qu'on etait jeunes , antimaterialistic , irealiste et naif et puis on a ete rattrape par le temps et la realite de la vie . Marriage, des enfants et chacun est repartie de son cote comme un chapitre d;un livre qui de termine et un autre chapitre qui commence ou recommence .
Je croyais ou du moins j'espérais en un monde meilleur mais je n'avais pas compris que pour changer le monde il fallait d'abord changer soi - même et changer son coeur.
j'ai 8 ans de moins que maxime mais oui meme le mome de la bof generation que j'etais , croyais au monde meilleur ! et ? ah oui maxime je suis aussi musicien et depuis 45 ans !
Ahhh Brassens il en parle avec admiration et respect comme chaque fan de Brassens, merci Maxime.
Merci pour cette interview sur la plus grande chanson sur les Hippies (avec l'Ile de White...) !
Paix à l'âme de Graeme Allwright, grand homme, grand Hippie et grand chanteur.
Génial Maxime, intelligent, sensible, amant des belles choses, des idées justes, de la meilleure musique. Quand Brassens est mort en octobre 1981 j'ai pleuré toute la journée, consciente d'une perte réelle que la France subissait ce jour-là. Merci Maxime et continuez de chanter.
J'aime aussi bcp brassens,j'ai aimé Maxime cependant quand vous dites que ce dernier avait "des idées justes" ne pensez-vous pas qu'il pourrait y avoir de la part de cette génération un minimum de remise en question justement par rapport à toutes leurs erreurs ?
@@jean-luczero7114 : Si je peux me permettre, je répondrai à la place de Diniz Carlos - qui ne l'a pas fait et un an plus tard : oui, il faudrait apporter certaines nuances sur l'idéologie générale de cette génération et la situation de l'époque. Mais c'est le cas de toutes les époques (les années 20 étaient très loin d'être "folles" pour tout le monde ^^). Les intentions étaient bonnes, certes, mais aussi irréalistes (utopiques selon le terme approprié), pas toujours pertinentes, parfois même un peu hypocrite. Si on prend par exemple l'analyse que fait un écrivain contemporain comme Houellebecq sur la génération des soixante-huitards dans Les Particules Elementaires et notamment à travers la (mauvaise) mère du personnage de Bruno qui a été jeune à l'époque des hippies, on y voit une femme égocentrique, superficielle, mère démissionnaire (parce que avoir un enfant, c'est se sentir vieille, donc on l'abandonne), vivant dans le culte pathétique de la jeunesse "éternelle" (ce qui implique Botox et Cie) et du "jouir sans entraves" qui, contrairement à ce que l'on a pu dire, n'est pas une philosophie viable ni enviable et encore moins responsable. Hors, elle est le pur produit de cette génération 60's-70's que bcp ont tendance à trop idéaliser. Houellebecq note - tout aussi justement - que ce sont ces gens de la "flower power" (du moins une partie d'entre eux) qui sont devenus les yuppies des années-fric des 80's en plein regaenisme et tatchérisme. Ils ont contribué à la socité hyper consumériste que nous connaissons aujourd'hui mais aussi au culte du corps jeune et beau (et posons-nous la question, que ce soit dans les 60's et 70's ou les 80's : qu'en était-il pour les moches ? Ou disons les gens qui ne correspondaient pas à un certain archétype physique). Ne soyons pas naïfs : que ce soient les hippies, les yuppies ou encore notre époque consumériste, la loi naturelle a toujours été la même au-delà de ces belles idées d'amour, paix & fraternité, etc... : il a toujours existé et existera toujours une sélection non seulement de classe sociale mais de catégories "naturelles" bien établies. Si je vous voulais parler crûment comme un Houellecq : les beaux baisent avec les beaux, les moyens avec les moyens et les moches... se branlent dans leur coin !
Et cette vérité socio-historique était aussi vrai chez les hippies que chez les autres générations, peut-être même davantage encore. Le vieux clivage alpha-bêta-oméga régnait également - si j'ose dire ^^ - chez les partisans de l'égalité !
Il en est de même du pacifisme, toujours appréhendé de manière trop simpliste et caricaturale (paix & amour, une fois encore) : là aussi, il faudrait tenir compte de pas mal de nuances, voir de contradictions du type "je fais passer mon message pacifiste... par la violence ^^".
Ce serait faux - je me suis bien renseigné sur la question ! - d'imaginer tous les baba-cool de la fin des 60's et début 70's comme des bisounours alanguis ne rêvant que d'harmonie et de câlins : caricature encore ! Il faut s'informer un peu sur les mouvements radicaux de cette époque pour prendre conscience de l'extrême violence qui régnait alors et pas toujours pour de bonnes raisons ou selon des méthodes acceptables.
Il y a aussi les préoccupations écologiques, certes là encore louables a priori, mais qui dès l'époque hippie était déjà devenue une sorte de terrorisme idéologique digne d'un système totalitaire... plutôt ironique pour des gens se réclamant de la liberté absolue. Idem pour l'idéologie végétarienne et bien d'autres...
Il serait trop long de développer tout cela ici. Contentons-nous de retenir deux choses : primo, les chansons de Maxime Le Forestier (comme il le dit lui-même) sont le reflet d'une certaine époque, oui, mais disons que ses chansons ont tendance a édulcoré un peu la réalité de cette époque, réalité évidemment bien plus complexe que ne peut le retranscrire une chanson.
Secundo - et ce n'est pas le moins important des points - une chanson est certes le reflet d'une société mais SURTOUT celui d'un INDIVIDU, avec sa sensibilité et ses idées propres, qui ne sont pas censées être le porte parole/porte drapeau de toute une génération. C'est affaire de personne (d'un artiste également) plutôt que d'un collectif. Par ailleurs, l'idéologie définie souvent comme collectiviste des hippies, baba-cools et autres, n'empêchait pas pour autant - et paradoxalement - une sensibilité également individualiste. On retrouvera d'ailleurs cet individualisme - dans un contexte sociologique différent- et surtout son application dans les 80's et plus tard, y compris chez les anciens baba-cools qu'évoque Houellebecq (mais il n'est pas le seul : je le cite car il est le plus connu mais bcp de sociologues ont étudié cette question de manière plus approfondie et... moins partial, comme Pascal Bruckner par exemple, j'y reviens plus bas...) et dont le personnage de la mère de Bruno dans le roman est un bon exemple.
Au final, ceux que l'on appelle - de manière assez simpliste car ils n'ont jamais formé de communauté structurée mais se retrouvaient juste liés par des idées communes... et souvent brouillonnes - les "baba-cools" n'étaient pas que des idéalistes fleur-bleue (comme la maison ^^). Certains d'entre eux ont aussi apportés le libéralisme sauvage, le culte de la jeunesse (et la détestation de la maturité), le "toujours jouir" et ses dérives, le consumérisme, l'élitisme de la beauté et du corps, toutes choses si bien décrites dans les chansons de Radiohead ("Fake plastic trees" par exemple) et la série télé Nip/Tuck.
C'est aussi à eux - du moins certains - que nous devons ce "monde de plastique".
Contre-sens ? Pas forcément.
De même que le libéralisme sexuel a mené au libéralisme économique, l'idéologie libertaire a mené à une certaine aliénation sociale faites par la désagrégation des structures établies en les remplaçant par... un grand vide en fait. Celui que nous connaissons aujourd'hui. Attention : je ne suis pas un défenseur du "vieux monde", un réac nostalgique à la Zemmour, très loin de là. Je me contente de constater les dérives d'une certaine idéologie moins idéale qu'on la présente encore de nos jours et qui nous ont mené aussi, ironiquement, à la société actuelle.
Enfin, je conseillerai la lecture de certains essais de Pascal Bruckner qui a bien analysé l'idéologie héritée des "années hippies" comme "La Tentation de l'Innocence", "L'Euphorie perpétuelle" ainsi que le roman "Les Voleurs de Beauté" qui, sous forme de thriller psychologique et à travers le vieux couple monstrueux d'anciens "baba cools" obsédés par leur jeunesse enfuie (et le faisant payer aux jeunes de notre époque ^^) est un vrai pamphlet sur le sujet.
Evidemment, nous sommes là très loin d'un Maxime Le Forestier qui préfère sans doute n'en retenir que le meilleur (alors oui, comme vous dites, il y a sans doute là-dedans un certain refus de se remettre en question). Mais comme je l'ai dit plus haut, Maxime précise bien qu'il n'était pas un "vrai" hippie/baba cool : il reste avant tout un artiste - qui par essence refuse généralement tout "embrigadement" même pour la bonne cause - et a épousé certaines de ces idées qui correspondaient aux siennes en tant qu'individu, artiste et... être humain.
Quant à la Vérité, elle est toujours composée de nombreuses facettes, n'est-ce pas ? ;)
En voyant ce titre de vidéo j'ai pensé tout de suite à penser aux paroles d'une des chansons de Maxime Le Forestier:
On était nés sur des ruines...The times were changing....On pouvait planter des fleurs...On voulait juste des jours meilleurs, juste des jours meilleurs.
Et d'une certaine façon, ça reste d'actualité...C'est un plaisir de l'entendre s'exprimer en partageant ces tranches de vies.
Un poète merveilleux .
tu parles !
@@DanielAubert22041947 tu chantes, aussi
Un delice de t ecouter..
Je ne croyais pas en un monde meilleur , mais nous aurions éviter pire . . Il y avait parmi nous des philosophes et des poétes . Amour et Paix , oui c ' était 'cool' . .
Oui, on rêvait en des jours meilleurs, et ses songes nous transportaient, vers des pays merveilleux. Merci, Maxime.
Un homme simple normal humble et chaleureux.
humble je n'en suis pas si sûr quand je vois son absence totale de remise en cause à propos de toutes ses erreurs passées.
Je l'aime bcp Maxime Le Forestier il est tellement simple et il a un regard si doux 💙
C'est Une Maison Bleue est éternelle car elle parle d'une sorte de terre promise, d'un âge d'or qui touche tout le monde.
Maxime est un grand monsieur
ça aurait pu le faire ...si y avait pas eu des réacs , des banquiers , des patrons et des politiques qui tirent à boulets rouges sur la jeunesse ! on nous a bien manipulés en " inventant une crise "...celle du pétrole et l'immgration qui est arrivé en masse grace au patronnat !...comme d'hab...merci patrons !
ben oui ...je vois que t'as rien compris à ton époque ! ne pas comprendre mai/juin 68 avec le peuple dans la rue , comme un Sarkozy , c'est loupé la meilleure partie du siècle 68/78..Les accords dans les entreprises .de libération de la parole , Charlie Hebdo , de la création artistique ( chansons et cinémas de qualité , des mouvements " peace and Love " les hippies qui partaien en stop aux indes ou Katmandou , maintenant une partie part faire le Djihadd .tu saisis la nuance ! Woddstock ou es tu ? ..Lis Kerouac " sur la route " !....et pour casser tout ça ! les PATRONS avec les banquiers et politiques , of course ) ! ont " inventés" une crise du pétrole ...ce qui permettait de rebattre les cartes ! ben oui ...la paix ça rapporte pas ! ça consomme pas ! ..maintenant on a 10 millions de pauvres en France , 50 Millions de chomeurs en Europe ! les patrons avec la mondialisation et délocalisations peuvent jongler avec ça ! !
Tu as parfaitement compris le jeu ignoble du patronat : Probléme, réaction, solution !
Créer un problème pour susciter une réaction demandant un remède, puis proposer une solution qui nous arrange qui n'aurait jamais été envisagée sans ce problème qu'on a créé de toute pièce.
C'est l'infecte manière de faire de la bourgeoisie... Vive le RIC et le mandat impératif !
Ouiiii! Nous toutes ✊🏽😜
Maxime,vous souvenez vous du ranch st anne sur les hauteurs de Marseille??
C'était une belle époque , les hippies , on cherchait l'amour la fraternité la liberté, on partageait loin du matérialisme , refusant d'entrer dans le moule d'une société de consommation qui nous attirait guère. On rêvait d'autre chose, de liberté de voyages d' aventures , de bonheur , de bien être ...etc, que reste t- il de tout ça aujourd'hui , rien . Chacun est reparti de son côté , beaucoup sont morts d'overdose ou suicidé car peu adapté à ce monde décadent de l'époque , n'ayant pas trouvé un sens à leur vie , ni leur véritable identité . Quelle tristesse . Et si ceux là voyait le monde d'aujourd'hui ils en seraient extrêmement déçus et reconnaîtraient qu'ils ne s'étaient pas trompé sur cette société qu'ils dénonçaient et qui est allé de mal en pis.
On revait d'un monde ideal qui a exister le temps qu'on etait jeunes , antimaterialistic , irealiste et naif et puis on a ete rattrape par le temps et la realite de la vie . Marriage, des enfants et chacun est repartie de son cote comme un chapitre d;un livre qui de termine et un autre chapitre qui commence ou recommence .
Oui, on croyait vraiment à la venue d'un monde meilleur...
Je croyais ou du moins j'espérais en un monde meilleur mais je n'avais pas compris que pour changer le monde il fallait d'abord changer soi - même et changer son coeur.
Ah Nikos Essuie glace, une pointure de l'interview 🤣😂
Les Pioniers d'aujourd'hui...
il a changé
j'ai 8 ans de moins que maxime mais oui meme le mome de la bof generation que j'etais , croyais au monde meilleur ! et ? ah oui maxime je suis aussi musicien et depuis 45 ans !