Je crois que j'ai définitivement apprécié quand vous avez dit : il n'a pas besoin de diagnostic pour être légitime quand on souffre. Un très grand merci.
Ouai mais quand même, c'est socialement beaucoup plus commode d'avoir un diag pour qu'enfin ça déclenche de l'indulgence, on qu'on passe directement de "X a vraiment toujours un pet de travers et ne se bouge pas le cul, c'est un gros stressé - lol" à "ouai mais c'est normal le pauvre, il est diagnostiqué D, c'est cool d'avoir un pote D". Mon petit frère, depuis qu'il a été diagnostiqué TSA (sans déficience intellectuelle / haut-niveau), il revit complètement, il a eu des aménagements qu'il n'aurait jamais eu, et ces souffrances (liés à certaines difficultés sociales) sont en chute libre, et les regards portés sur lui ont radicalement changé.
Être HP c'est devenu un running gag dans mon entourage. Le rapprochement avec l'astrologie est plutôt cool, on aime se voir dans des cases, voir sa vie au travers de prismes, faire des quizz sur "quel personnage de cette série est-tu?". C'est agréable, mais attention à ne pas vous faire carresser dans le sens du poil, quand on vous dit que vous êtes HP juste pour vous vendre des vieux bouquins
T'as déjà cité le meilleur livre sur le sujet mais si y en a qui préfère les vidéos, y a Stéphanie aubertin qui a fait des vidéos et son interview avec méta de choc est très bien.
@@memilouh6889 je pense qu'il parle du livre en description de Nicolas Gauvrit, c'est un bouquin type textbook sur le haut potentiel qui a l'air assez solide niveau sources et tout ça, parce qu'il y a effectivement des recherches sur le fonctionnement cognitif chez les personnes jugées HP
Merci pour cette vidéo !! Je me bats depuis des années avec mon entourage amical à déconstruire toute cette "religion" construits par des" entrepreneurs de l'hpi". Je pense que l'on sous estime les dégâts que toute cette mouvance a créee...
Un vrai commentaire pour te remercier pour cette vidéo que j'ai regardé jusqu'au bout :) Elle est très complète, pédagogique, et répond sans juger à toutes les questions sur le sujet. Je suis particulièrement touchée parce qu'un de mes anciens patron a été "diagnostiqué" HPI par la psy la plus célèbre de France à ce sujet il y a quelques années, et m'a fortement encouragé à me faire "diagnostiquer" également dans la foulée, ce que j'ai refusé. 2 de mes anciennes collègues ont également été "diagnostiquées", toujours par la même psy (et toujours encouragées par le patron...), et j'ai assisté à tout ça très mal à l'aise. Je n'arrivais pas à mettre le doigt sur ce qui me dérangeait, mais je crois que c'est simplement ce que vous racontez : être HPI n'est pas un diag en tant que tel. J'étais d'autant plus gênée à l'époque que nous étions plusieurs collègues à suspecter fortement un TSA chez l'une des "diag" HPI de la boite, et nous étions très gênés que cette dernière nous répète presque au quotidien que si elle était différente, c'était uniquement liées à son QI, sans chercher de piste pour mieux vivre ses différences. Bref, la finalité c'est que je reste toujours mal à l'aise avec ce sujet, mais merci pour m'apporter quelques pions pour argumenter au besoin.
Hello ! Ça fait un petit moment que vous demandez de parler de haut potentiel et d’hypersensibilité, n’étant pas spécialiste du domaine, je suis allée à Lyon discuter de tout ça avec une neuropsychologue 🔥 Et grosso modo, si ça va pas pour X ou Y raison et que vous souffrez, pensez à en parler à un spécialiste ♥️
Merci de rappeler que ces tests sont d'ordres professionnels, scientifiques, sérieux, qu'ils ont une utilité spécifique qui est d'aider à déterminer un trouble ou comment si adapter. Chaque test : hypersensible, type médiateur etc c'est "sympatique" à un repas entre amis par exemple mais ne détermine en aucun cas qui tu es en permanence! la globalité de ton individualité est vaste, modulable, évolutive et perméable souvent à un contexte, un environnement etc tu écoutes les réseaux 80% des gens sont HPI/HPE, empat etc etc à mes yeux ça montre surtout ce qu'ils ont "envie" d'être et de "paraitre" socialement !
@@leachoue oui bien sûr, comme je l'ai dit plus haut c'est "sympa" à essayer, d'ailleurs je l'ai fais aussi : type avocat et hpi/hpe ... mais ça doit rester pour le loisir, pour développer et enrichir la discussion et non être pris comme quelque chose déterminant qui tu es et expliquant tous tes comportements. tant que cela ouvre à la réflexion ou bien pousse à chercher à mieux se connaître c'est tout bénèf ! c'est un support non un résultat non une vérité !! sauf que beaucoup s'arrête à cela et là ça peut devenir problématique pour eux et je trouve ça dommage surtout lorsque c'est associé à une souffrance qu'ils croient du coup expliquer grâce à cela...💗
Comment fait-on pour faire des test scientifiques en psychologie ? Je ne vois pas vraiment comment peut-on palier au problème de l'exprerience test (groupe test) et la ré-expérimentation selon le même principes ? La psycho s'est toujours heurté à la scien e pour des raisons d'éthique je souhaiterais savoir où ça en est. Ce n'est pas le fait de publier des études avec plein de chiffres pour que ce soit une science fiable, je vous invite à faire des recherches en anti-psychiatrie de miguel benasayag qui remet en cause la pertinence des théorie au goût du jour. J'ai vu part des étudiants les méthodes de psycho pour faire leurs études j'ai souvent trouvé ça très approximatif en comparaison des travaux universitaires des facs de science
J'ajouterai aussi que banaliser et ultra médiatiser ces questionnements, c'est presque de la pub pour les psys... Tout en lissant la souffrance des gens qui subissent leur certain décalage en question de communication ou d'émotions.
Une vidéo accessible à un large public mais restant très complète avec des informations faisant consensus dans la communauté scientifique... MERCI ! (étant prof de psycho je la conseillerai +++ cette vidéo aux étudiants ❤️)
@Fafarlouche salut je me permet de te répondre à partir de ce qui est dit dans la vidéo , déjà tu n’as pas à te sentir honteux d’avoir lâché tes études ni être jaloux des « génies et des geek » chaque personne est comme elle est et à son intelligence , ensuite si tu écoute bien il y a un moment où elles parlent des études et où elles expliquent bien que être hpi et réussir ou rater ces études ne veux rien dire , tu peux avoir des facilités en étant hpi mais cela ne veux pas forcément dire que tu réussiras tes études c’est un ensemble de paramètre en espérant t’avoir aider Bonne journee
Super cool cette vidéo ! En tant que HPI, ça fait du bien d'entendre ça, parce que pour être honnête les autodiags sont proéminents avec leur façon subjective de voir les choses quand on ramène le sujet à la science et c'est assez épuisant...
Top enfin une vidéo en rapport avec le HPI qui remet à plat les réelles fondements du QI et les possibilités d'influence par rapport à ses diagnostic !
Merci pour cette vidéo, elle m'a permis de mieux comprendre certaines choses. Et grâce à ça, je sais que la psychologue qui m'a diagnostiqué HPI m'avait donné qq informations erronées, malheureusement, comme le fonctionnement en arborescence, etc. (je ne dis pas qu'elle m'a raconté n'importe quoi, juste qu'elle a cette vision proche de l'HS des HP). À cause de ça, il m'est arrivée plusieurs fois que ma mère me rabâche que j'ai une manière de penser différentes comme si elle essayait inconsciemment de me mettre dans une case pour mieux me comprendre. Super vidéo sinon
MERCI de parler du fait que HPI et hypersensibilité c'est une étiquette mignonne et sympa qui cache souvent un trouble mental ou physique. Le gros problème de "l'hypersensibilité" c'est que les gens confondent beaucoup pleurer, ne pas être un robot froid et ne pas toujours maîtriser ses émotions Et ne pas supporter des bruits du quotidien, des lumières, des difficultés de sommeil liées à ça, ne pas aimer toute une catégorie de textures de nourriture etc
@@pattedechat2457non, il ne confond pas. L'hypersensibilité est bien une exacerbation du sensoriel et non de l'émotionnel. On parle bien et depuis plusieurs dizaines d'années, notamment dans les diagnostiques troubles du spectre autistique, d'hypersensibilité à la lumière ou au bruit. L'éventuelle hypersensibilité émotionnelle est une émergence récente d'une frange étroite de la psychanalyse qui n'a pas encore de fondement scientifique.
C'est une excellente vidéo, j'ai été diagnostiquée toute petite et les parents avaient tellement tendance à diagnostiquer eux-mêmes leur enfants que je pensais être dans la normalité totale alors que pourtant j'avais 0 compétence sociale et que je voyais que ça clochait. Puis en grandissant on se rend compte que c'est pas si important que ça et que les auto-diagnostiqués souffrent d'un mal-être la grande majorité du temps. Bref, excellente vidéo et on voit tout le travail de montage et c'est vraiment impressionnant
Merci pour cette vidéo ! Dans le cadre de mon diag d'autisme au CRA de Paris j'ai dû me taper cette fameuse WAIS qui est réalisée en une journée entre différents autres tests (ADOS, test de lecture de l'état d'esprit dans les yeux). Si l'hétérogénéité est un indicateur de TSA askip j'ai trouvé que, du reste, la WAIS était davantage stigmatisante que révélatrice dans mon cas. Premièrement tout le test a l'allure d'un examen scolaire, ce qui a été profondément trigger pour moi (exercices avec bonnes vs mauvaises réponses, notation chiffrée, chronométrage, analyse de qui je suis à partir des résultats). Ce test est éprouvant (8h sur place en comptant le déjeuner et les temps d'attente) et les conclusions sont balancées en 5 min. Et alors que j'avais une dyscalculie évidente qui n'a pas du tout été évoquée, je me suis entendue dire que quand bien même j'étais autiste au vu des résultats, la WAIS montrait une compensation du handicap grâce à mon QI verbal (140). Ce qui est complètement faux. En réalité ce chiffre mettait en exergue ma nécessité de développer mon verbal pour ne pas trop perdre en légitimité en société, et ainsi me retrouver déshumanisée et perdre en droit ou en liberté. Ayant toujours été para-normale (à côté de la norme) il m'a semblé très vite vital de m'exprimer avec un vocabulaire large pour me défendre des violences validistes et élitistes. D'autant que ce verbal s'est renforcé aussi par une pratique accrue chez mes parents puisque maltraitée psychologiquement et émotionnellement pendant plusieurs années. Je reste autiste au quotidien. Savoir oraliser en des termes plus variés me protège en effet de l'institutionnalisation mais en aucun cas ne m'aide en situation sociale. Cela me vaut bien des insultes d'ailleurs (insensible, hautaine, ennuyante, hypocrite, etc.) ainsi que des violences sexistes et validistes (une femme ne peut pas paraître intelligente, une patiente ne peut pas utiliser le vocabulaire du médecin ou détailler finement sans émotion ses symptômes). Ce test n'a fait que renforcer ma difficulté à me définir socialement et psychologiquement car il me fait passer pour quelqu'un de privilégié par son intellect et donc prémuni de tout handicap. Il donne raison à toutes les personnes qui minimisent mes souffrances sous prétexte que je m'exprime bien, ainsi qu'aux personnes qui veulent voir en moi un génie. Mais guess what, il donne aussi raison à toutes les personnes qui me répètent que je ne fais pas assez, qui je pourrais faire mieux etc. car mon QI est de 120 (soit entre normale et surdouée). Ce chiffre me hante et je dois encore aujourd'hui apprendre à m'en détacher alors même qu'il fait l'objet d'une curiosité déplacée dans les rapports sociaux.
Le diagnostic est posé par des gens de la norme, ayant une infime compréhension de ce qu'est l'autisme en réalité, oubliant qu'il y a un être sensible en face. Ils font des conclusions erronées, parce qu'ils ont comme référence leur mode de fonctionnement. Je n'ai pas passé de test WAIS, ma neuropsy m'a dit que c'est fait surtout pour vérifier qu'il n'y ait pas de déficience mentale et vu que j'ai un bac+8, elle ne souhaitait pas m'infliger des heures de tests pour pas grand chose. Pour ma part, ce sont mes diplômes qui posent problèmes aux autres, j'évite donc d'en parler, j'évite également de parler de moi.
Yes, +1 Lunelie, et plus globalement il faut rien attendre des institutions comme ça t'es pas déçue, surtout en tant que meuf/afab si nb. Après en me mettant à leur place je me dis que c'est peut-être pas possible de déterminer ce qui est masking et ton auto-masking de ce qui est ton vrai toi, et encore moins si tu as utilisé ton masking pour en faire une force et du coup à une relation complèxe avec ça. C'est pour ça qu'au fond je préfère voir le diag comme un bout de papier qui peut être utile circonstenciellement, juste de l'utilitarisme bateau, il doit être contextualisé dans un framework validiste mème si bienveillant et très pertinent sur certains points, à nous d'utiliser nos super pouvoirs de pattern-seekers lol, on peut voir ou sont les patterns validistes, et ou est ce que ça nous apprend des trucs super utiles sur nous mèmes, savoir aussi que d'ici 10 ans les critères de l'instant de notre diag seront en partie obsolète et les nouveaux auront surement effacé quelques layers de validisme. Bref, un diag est avant tout un bout de papier, ni inutile ni absolu, et d'avantage axé à améliorer ses chances d'accès au bien être matériel, l'auto-diag, l'auto-analyse et la commu sont bien plus importants et pertinents concernant le bien-être existentiel.
Salut, je voulais savoir comment tu as su que tu rentrais de le TSA car comme toi j’ai une très grande hétérogénéité, de 58 points (de 85 à 143) donc je ne rentre pas dans la case de hpi (116 global) mais pas commun non plus du coup mon chiffre me hante aussi et j’aimerais bien en savoir un peu plus, ma psy pense que j’ai des tda mais j’ai pas encore passé les tests du coup jsp. Quels sont les symptômes du TSA ?
Super vidéo qui démonte plein de trucs importants ! Cependant, j’aurais quelques petites choses à dire au sujet de l’autisme, étant directement concernée. En fait, le spectre de l’autisme n’est pas vraiment une échelle allant de « léger » à « sévère », comme on l’entend souvent - certains parlent aussi de « haut niveau de fonctionnement », ou « bas niveau de fonctionnement ». Ce continuum allant de « génie asocial » à « cas désespéré », dans l’imaginaire collectif, pose plusieurs problèmes : - il ne correspond pas à une réalité objective, observable : le diagnostic dépend en fait fortement de la subjectivité du professionnel (les critères ne sont pas standardisés) ; et d’ailleurs, ces termes ne sont pas vraiment employé (d’après mon expérience) : on parle plutôt de niveau 1, 2 et 3 de support nécessaire, qui diffère selon chaque catégorie du diag (communication et interactions sociales; comportements, activités, intérêts restreints/répétitifs) - le « niveau de fonctionnement » est fluctuant au cours de la vie, et même au cours d’une seule journée ; exemple : je ne parlais quasiment pas étant enfant, mais je n’ai aucun problème avec ça maintenant ; aujourd’hui, j’ai d’énormes problèmes d’organisation personnelle (à tel point qu’il me serait très difficile de vivre seule), ce qui n’était pas du tout le cas quand j’étais plus jeune - il perpétue des perceptions caricaturales et déshumanisantes de l’autisme : c’est assez désagréable de se voir catégoriser en fonction de son « niveau de fonctionnement » ; franchement, si on va par-là, je fonctionne trèèès mal au quotidien, et pourtant on me qualifierait probablement d’ « autiste Asperger » : cela conduit à sous-estimer les difficultés auxquelles tous les autistes font face, et en même temps, à dévaloriser tout autiste « sévère », c’est-à-dire, dans la pensée des gens, qui ne parle pas, a de fréquents meltdowns, etc… franchement, personne ne parle de personne neurotypique à « haut niveau (ou bas) de fonctionnement » ! Il y a beaucoup d’autres critiques à faire, mais il vaut peut-être mieux dire que l’autisme se conçoit plutôt comme un cercle chromatique : c’est un fonctionnement neurologique à part, où chaque personne autiste occupe une place différente, mais sans qu’il y ait d’« échelle ». C’est un modèle correspondant au concept de la neurodiversité. Il y a un très bon article là-dessus, sur le blog Autistiquement : « Autisme : 5 raisons d’abandonner les étiquettes de fonctionnement ». Aussi, je suis bien désolée de dire qu’Atypical n’est pas vraiment une bonne représentation de l’autisme ^^’ (bon, toujours meilleure que Sheldon Cooper, c’est sûr…). Il y a un autre article qui en parle très bien (en anglais, désolée ), intitulé « Atypical Fell Short as Both Autistic Representation and Entertainment. At Least It Was Eclipsed During Its Own Time », dans le Time Magazine, disponible en ligne. Voilà, j’espère que ça aura pu aider ! Malheureusement, l’autisme est un sujet assez mal connu (surtout en France), même au sein des domaines de la psychologie et de la psychiatrie ; merci d’en avoir parlé !
Merci des infos ! J’ai fait mon travail de recherche sur le sujet de l’autisme en 3eme année, j’en ai fait 2 et j’ai bossé dans une association avec des enfants ayant des troubles légers aussi pour les accompagner à diverses activités ! C’est vrai que c’est ma connu en France, après c’était pas le sujet de la vidéo ^^
Vraiment merci d'avoir répété à plusieurs reprises que les difficultés émotionnelles/sociales ont le plus souvent une cause autre que le HPI. J'ai eu beaucoup de mal à regarder cette vidéo : j'ai subi d'importantes maltraitances enfant, et le parent qui en était responsable a déclaré que j'étais HPI/hypersensible, et que c'était la raison de mes difficultés comme l'angoisse chronique, la dépression, la disparition de la parole, puis des TS à la fin de l'adolescence. J'ai eu le droit de consulter, mais ce parent ne voulait payer que pour une psy spécialiste du HPI (et comme elle était très chère, c'était ensuite le cercle de culpabilisation et de violences justifiées par le fait que je coutais trop, etc.), qui, pendant deux séances, m'a fait passé des tests qui ne m'ont pas permis de parler mais seulement de donner raison à ce parent. Encore aujourd'hui : Les coups, les humiliations, les crises de colères soudaines, les insultes, es menaces d'abandon, les explications détaillées sur pourquoi "personne ne m'aimerait jamais et tout le monde me voulait du mal" si j'avais le malheur de recevoir un compliment, etc. : je l'aurais "mieux pris" si j'avais été moins "sensible". En fait, c'est un moyen de négation des émotions et du récit vécu comme un autre. En réalité, une fois adulte et capable de consulter des psy généralistes - qui n'avaient pas la réponse à la question de l'origine de mes difficultés avant même de m'avoir entendue -, j'ai pu réaliser que je suis un cas d'école d'enfant maltraité.e (même si bien sur, pour tout un chacun, la construction de la personnalité est multifactorielle). Je me doute que tout le monde ne va pas se reconnaître dans mon histoire. C'est simplement que j'ai une peur et un dégout irrationnels de ce "diagnostic" et des dégâts qu'il pourrait causer, notamment quand je pense que ce qui m'est arrivé s'est passé bien avant que ce test ne soit à la mode. Si vous avez des difficultés sociales/émotionnelles qui vous empêchent de vivre comme vous le voudriez, le mieux est encore d'aller voir un psy et de faire un vrai travail. C'est un peu moins sexy et un peu plus douloureux, mais ça peut permettre d'avancer réellement.
Je vous comprends, dans ma famille aussi le "HPI" a servi à dissimuler de la maltraitance :/ Et je disjoncte complètement quand je vois des parents reproduire ce schéma sur leur enfant. C'est quasi du Munchausen par procuration : des parents et des psys qui font croire aux gamins qu'ils sont "différents", "malades" etc...
Elle tombe à pique et elle est génial cette vidéos , elle répond à mes incertitudes du moment concernant ma personne et les test , merci beaucoup pour cette vidéo
Merci infiniment pour cette vidéo... J'ai toujours pataugé dans cette histoire de HPI. Pour mes parents ça n'avait aucun sens et malgré les conseils de l'entourage, je ne le passerais que si je le réclamais... Ce que j'ai fait l'an dernier et, ensuite, j'ai vraiment cru comprendre ce que ça voulait dire, parce que je me renseignais énormément... Et au final plus je me suis renseignées et plus j'ai vu les "spécialistes" se contredire, paraître de plus en plus louches, voire être surveillés pour dérive sectaires ( mais je vise personne hein. Hum. ), plus j'ai cherché de sens et moins il n'y en avait. Et je suis bien passée par la phase "ma vie est dure car je suis une poète maudite et incomprise, 99,9% de la population est moins intelligente que moi"... Bref, insupportable. Mais tout me donnait raison, et je trouve très peu de gens parmi ceux de mon entourage qui se disent HPI qui trouvent les moyens de remettre en question cette idée qu'ils sont inadaptés, hypersensibles, parce qu'ils ont réussi un test souvent classiste et validiste, et surtout qu'ils n'iront jamais mieux parce qu'être HPI signerait une sorte de fatalité... Je suis désolée pour ce pavé assez, hum... Autobiographique ? Tout ça pour dire qu'entendre parler de HPI maintenant ne fait plus résonner en moi que de la colère, et que cette vidéo me réconcilie un peu avec cette notion, et que j'en suis reconnaissante. Au passage je découvre ta chaîne, et ce avec grand plaisir.
j'aurais pas pu mieux résumé ! pareil ici, ça m'a aidé à me sentir mieux quand j'étais adolescente mais la vraie révélation a été pour moi de découvrir que je suis autiste ! c'est beaucoup plus difficile je trouve de se questionner sur une neurodivergence telle que l'autisme, l'hyperactivité, la bipolarité etc... que de se dire HP (qui est vu comme très valorisant et regroupe pleeein de caractéristiques vagues) donc personnellement ces histoires de QI m'ont juste fait perdre du temps en boostant mon égo inutilement. Ça a vraiment perdu son sens quand j'ai commencé mes études en psychologie d'ailleurs, rien de tel que de connaître l'origine du test de QI pour se rendre compte que son utilisation n'a pas de sens ! Bref merci pour ton commentaire parce que je me sens assez seule dans ce vécu et ressenti donc c'est cool de voir que d'autres gens partagent ce point de vue 😁
Moi sa m'a toujours degouté ma mere l'avait passé enfant et ils ont decouvert qu'elle etait legerement en dessous de la moyenne toute sa vie elle sest sentie inferieure, quelle gachie. Je pisse sur ce test qui je pense ne fait que montrer une seule forme d'intelligence, et en plus tres lié au milieu socio economique et valide
J'ai l'impression qu'aujourd'hui être bien dans sa peau, ne pas avoir de troubles etc c'est tellement ringard et que c'est mieux d'avoir des troubles, d'être "spécial" etc. Cette vidéo au delà de rétablir la vérité et vraiment déculpabilisante :)
Quand ma prof sur le HPI nous a appris/a vachement insisté sur les pensées en arborescence et sur l'hypersensibilité : 🤯 Merci beaucoup pour cette vidéo ! Ça permet de déconstruire un peu des idées, de vulgariser encore ces sujets, bref, mercii à vous deux ! ❤️
Eh bien, franchement, chapeau bas ! Concrètement je n'ai rien appris, MAIS, la manière dont c'est abordé, recadré tranquillement, ça fait vraiment du bien. Vidéo riche et rare, d'utilité publique même je dirais... Si les choses pouvaient être aussi claires dans les têtes de beaucoup de personnes, on éviterait bien des fausses routes ! Je garde précieusement la vidéo en favoris, à l'occasion je pense qu'elle me servira. Merci beaucoup pour ce travail qui n'en a pas forcément l'air sous ses allures de conversation, et qui pourtant est très précieux ! PS : un abonné de plus, et c'est très rare que je fasse cette démarche.
Ah! Enfin quelqu'un qui casse ces mythes, merci, on se croirait entouré de HPI et HPE...d'ailleurs en HPI si cela ne représente que 2% on se doute qu'il y a un décalage avec les hypersensibles qui représenteraient 30% de la population française, c'est assez logique...
Je regardais tes vidéos il y a des années, je me rappelle encore de « je n’ai jamais embrassé » 😭 je viens de retomber 6 ans après sur ta chaîne et ça fait trop plaisir puré
Merci pour cette vidéo tellement éclairante 😍 il y a quelques mois j'avais un certain mal être et je n'arrivais pas trop à mettre le doigt dessus.... A ressurgit les questions sur mon hpi potentiel (plusieurs personnes hpi m'ont déjà dit : "t'es HP toi, c'est sur" genre bien sur, t'arrive à me diagnostiquer en 2-2... Sans études ni test... Breeef, déjà en me disant ca tu remets vachement en cause la crédibilité de ton propre qi mais pas grave, bon mais quand même ce type de remarque ca questionne un peu :) donc c'était resté dans un petit coin de ma tête). Puis un ami qui était en galère et venait de se refaire tester hpi (il avait eu un test dans l'enfance) parce que profond questionnement intérieur et remise en cause sur son parcours pro... Et bon là il m'incitait à me faire tester. Mais je voyais vrmt pas en quoi ca allait m'apporter des réponses de savoir que je sois à 110-120-130-135... Juste pour cocher la case >130 ? Et après ? Donc j'ai vu une neuropsy vite fait mais au final j'ai jugé que vrmt ca me servirait à rien. Je sais que je suis juste très curieuse, que j'ai tendance à me lasser des choses et je me pose bcp de questions existencielles et j'ai pas besoin de faire un test pour ca ^^' Donc je me suis plutôt dit : bah comment faire pour que dans la suite de ma vie je puisse adapter mon boulot à mon fonctionnement. Et du coup ca confirme bien mon idée : - les HPI sont souvent associés à cette image problématique car forcément ce sont ceux qui galères qui consultent alors que dans les faits il y a une grosse part d'HPI qui le vivent très bien :-D - ce test ne me servira à rien :-D Merciiiii
En tant que psychologue, cela me fait beaucoup de bien ce genre de vidéo qui remet les pendules à l'heure pour un grand public auquel on vend énormément de bullshit sur ces sujets.
Super vidéo que j'attendais !! Merci pour le travail que tu as fourni. Tout est vraiment clair dans ta vidéo, j'arrivais pas à trouver un contenu purement explicatif sur ce qu'est le HPI/HPE sur ytb. Et pas des vidéos de "gourou de la douance" qui t'expliquent que tu es HP si tu as cliqué sur la vidéo Merci 😊 et joyeux anniversaire en retard !
Mais ultra intéressant comme vidéo j’ai beau croiser mes sources à ce sujet rarement sont ceux qui vont à l’encontre de ce qui est conventionnellement dit au sujet des HPI. J’ai appris beaucoup de choses !
D'expérience, je peux dire qu'il y a quand-même des différences dans la façon de penser face aux problèmes. J'utilise du frontal, puis du essais-erreur et enfin de l’exploration. Le "truc", c'est que je le fais vite, donc la question "comment tu sais ça", elle arrive souvent. Et lorsque je suis depuis quelques années avec des collègues, on me prête des pouvoirs de divination que je n'ai pas. Ça devient de plus en plus difficile pour l’entourage professionnel de faire la différence entre savoir et vouloir à un point tel que je dois argumenter sur les raisons de mon ignorances. Il y a aussi le fameux "pourquoi tu ne m'aides pas si tu sais que je vais mettre une heure et que tu vas le faire en cinq minutes ?". Donc forcément, pour pas mal de choses, je sors des excuses comme "appris durant mes étude, vue une vidéo là dessus, j'ai lu ça un jour". Puis, oui, il y a les mauvais jours ou je dis clairement "C'est trop compliqué a comprendre sauf si tu as quelques heures" et quand la personne est vexée, je rentre dans les explications où je sautes quelques éléments triviaux qui sont généralement incompris pour que la personne demande (si elle est de bonne foi) et à partir de là, je sais si c'est une perte de temps. Mais même les personnes de bonne foi finissent par abandonner quand ils voient le temps qui passe. À un moment, il faut connaître ses limites et les accepter. À mon travail, j'ai demandé à ne pas être en contact avec les clients, sauf si c'est technique. Je suis très mauvais avec la gestion des clients (être faux cul en gros, le tact et enjoliver une erreur de la compagnie) en échange, je fais des gros projets à tour de bras et tout seul. J'ai déjà essayé d'expliquer je je traitait l'information beaucoup plus rapidement, que j'apprenais beaucoup plus rapidement et que oui, c'est normal qu'après dix minutes, je revienne déjà avec des critiques et des questions sur les projets. Mais ça passe très, très mal car les gens entendent: "Je suis supérieur, t'es juste con". La solution, je pose mes remarques en passant, sans insister. Puis quelques semaines plus tard je fais des observations qui, comme par magie, ressemblent fortement à mes prédictions. Ça passe beaucoup mieux. L'autre truc pas mal aussi, c'est que quand je dis une connerie, c'est quasi une célébration. Au début, ça me chauffait pas mal, maintenant je dis juste "oui, oui, je peux aussi avoir tord". Et mon comportement a fortement changé avec le temps. Quand j'avais 8-10 ans, je trouvais tout le monde assez con et je le disais. À un moment, ça n'allait plus donc on m'a expliqué que les gens ne sont pas "cons", ils ont juste besoin de plus de temps pour arriver au même endroit. Que je dois faire preuve de patience. En grandissant, j'ai bien compris que "plus de temps", ça veut aussi dire "tellement de temps que c'est hors de portée", ça craint de dire ça, mais c'est un fait. Ce que ça m'a aussi apporté, c'est un profond respect pour ceux qui essaient et font de gros efforts. Ça m'a aussi appris a respecter tout le monde. J'ai aussi été foutu à la porte d'un cours de math car je motivais trop le prof a avancer et je répondais trop vite aux questions. Le prof m'avait dit d'attendre 2 minutes avant de répondre et (un peu connement), je chronométrais puis prenais plaisir a répondre en disant "le temps est écoulé" ou d'autres conneries du genre et parfois en rigolant (je prenais ça comme un jeu, mais ça passait plus comme de la prétention). Donc le prof m'a donné le contenu du cours et m'a dit d'étudier chez moi, tranquillement. Ça a été le cours le plus court ^^ Un autre prof en supérieur m'a invité a faire mieux que lui, donc je suis sortit de la classe avec un camarade qui a osé me suivre et on a fait mieux que le prof. Celui-ci est resté honnête et nous a fait passer. En secondaire inférieur, j'étais connu dans l''établissement comme élève travailleur (des cours comme histoire et religion, j'avais des 60%) car je gagnais des prix aux concours donc je représentait bien l'école. Idem en secondaire supérieur, où j'ai même eu une éducatrice qui a remis un prof en place devant moi après qu'il ait osé me traiter de voleur. En haute école, ça à été différent. J'ai eu droit à "Si je suis en voiture et que je te croise, je te roule dessus" car j'avais déjà des connaissances, du coup des bonnes notes et une petite charge de travail. En prime, j'aidais des 3èemes alors que je n’étais qu'en première. Et surtout, à la rentrée, quand on a voulu nous intimider et qu'on nous a demandé pourquoi on était là, je l'avais mauvaise donc j'ai répondu: "Je suis là pour les papiers" (diplômes). Ce qui était le cas... Ce jour là, j'ai divisé les profs. Certains me détestaient car j'étais prétentieux et d'autre admiraient ma détermination/force. Donc j'ai eu une prof a qui j'ai fais la guerre et je gagnais chaque bataille. Donc elle m'a dit que de toutes façon, elle me mettrait zéro. Ce qu'elle a fait et je n'ai même pas râlé. J'ai pris le zéro en sachant que j'allais avoir une distinction, ce qui était un bon 🖕. Encore mieux que d'essayer de ruiner sa carrière, d'autant que c'était une bonne prof pour le cours qu'elle donnait. J'ai eu quelques profs dont l'oral c'était "les autres examens, ça va ? Tu va faire quoi pendant les vacances ?". J'ai même eu des profs qui sont passé en mode "hard core" pour réveiller la classe. Un prof de physique commence son cours en mode "Christian, t'étais malade, donc tu dois faire l'interrogation. Tu peux expliquer les questions " puis j'ai expliqué et le prof a sortit un "vous voyez que c'était faisable". C'était les questions à pète. La prof de biologie avait une dent contre moi car elle avait dit des conneries et je l'avais corrigé. Je râlais aussi pour les travail de groupe, car le mieux était que je fasse tout. Donc elle a apporté des test psychotechniques. Ces tests sont assez simples, donc quand j'ai vu la feuille, j'ai fais la remarque: "Ah, mais ça c'est facile, si vous voulez on fait deux groupes, moi et puis le reste de la classe". Puis j'ai fait un sans faute et je rigolait sachant que le reste de la classe ne ferait pas de sans faute vu qu'ils discuteront et que certains items étaient un peu relevés (surtout le spatial). Pour le boulot, pareil. Sur mon CV, je listais tout ce que je sais faire "bien". C'était trop long et prétentieux. Donc je ne trouvais rien. Je m'inscrit à une formation et on doit passer des tests. L'un des tests contenait une analogie foireuse...Donc j'ai fais la remarque avant de choisir le réponse attendue. Pour une autre formation, on nous fait asseoir n'importe comment dans une salle, puis on nous donne un questionnaire psychotechnique. Je remplis le truc en 10 minutes, puis je demande si je peux aller à l'ITV vu que j'ai fini. On me prend la feuille puis quelques minutes plus tard je vais à l'ITV où on me dit que j'ai triché, mais qu'ils ne savent pas comment. Donc j'explique que non, que je traite l'info plus rapidement. Donc on m'offre de m'inscrire à la suite de la formation afin que je puisse aller au même rythme vu que j'aurai un retard a rattraper. En sortant de là, je veux m’inscrire et on me dit qu'il faut que je fasse le premier module. J'explique la situation, mais ils ne veulent rien entendre. La seule formation que j'ai pu faire, c'est par ce que j'ai pleuré tellement je n'en pouvait plus. Je devais littéralement mentir (jouer au con, mais correctement) si je voulais rentrer. Donc entre deux pleurs, j'ai expliqué que je sais que j'ai fais un sans faute et que je suis bien au delà du niveau, mais que je peux aussi aider les formateurs et que ce qui m'intéresse, c'est d'être placé car j'ai exactement le même soucis en interview. Quand le gars te sors "Qu'est-ce que vous avez fait qui est impressionnant ?" et que la réponse est du genre "Je ne sais pas trop, j'ai gagné un prix du rotary club pour la meilleur évolution dans la vie, une médaille de bronze au concours de sciences internationale avec la cryptographie quantique et j'ai définis les process qualité, les métriques et crée un système automatisé de reporting durant mon stage de fin d'études. Quand j'étais étudiant, j'ai implémenté un système d’authentification basé sur des polynômes avant que ça devienne populaire pour les banques et je suis l'un des premiers à offrir un navigateur à onglet...". Ben le gars il se dit "Quel mytho". Le gens comparent toujours a eux-même, avec un peu de chance à ce qui est le plus commun. Mais rarement ils se disent qu'il y a des outliers. Donc il faut aussi savoir déformer la vérité et se dire "en fait, je suis humble". (l'humilité, ce n'est pas ça!) Et les soucis, c'est pas propre aux HP. Il suffit, la plupart du temps, d'être en dehors des 66%. Par exemple, t'es trop grand, pas de bol, tu devras te baisser à pas mal d'endroits. T'es trop petit, pas de bol, t'a intérêt à te mettre tout devant au ciné. Alors quand t'es dans le dernier pourcent, c'est encore plus marqué. Donc être HP, ça conditionne quand-même pas mal de choses... C’était les tranches de vie, proposés par Christian 🤣
Coucou ! Merci pour cette vidéo agréable et éclairante ! J'aurais appris au moins une chose : l'effet barnum. Dont la comparaison avec l'astrologie est en effet parfaitement pertinente. En effet, nous avons tous en partie besoin de deux choses dans nos vie : tout d'abord, s'assurer de la prédictibilité des événéments qui vont nous arriver ("demain, je ne vais pas mourir dans un accident de voiture") ; et ensuite, de préférence, s'assurer que le futur ne pue pas trop la merde (en gros, qu'il va nous arriver des choses bien). Ce qui explique effectivement le succès des contenus de vulgarisation plus ou moins sérieux sur le HPI ou l'hypersensibilité. Ça explique aussi l'engouement autour de la "pensée en arborescence". Pour autant, je n'éliminerais pas aussi vite cette dernière théorie pour ma part. Il y a un effet que je nommerais rhétorique pour ma part : en effet, on peut avoir envie de s'identifier à cela. Mais au-delà de ça, tu l'as dit toi-même, c'est une notion "agréable" pour expliquer ce qui semble être le bazar qui règne là-haut, dans le cerveau de certains. Je suis d'accord avec la neuro-psy : on a pas la possibilité d'avoir plusieurs pensées en même temps. On est par contre capable de faire jouer un automatisme, tout en pensant (comme lorsqu'on roule en voiture en écoutant la radio). Mais personnellement, ce n'est pas ça que je nommerais "pensée en arborescence" (avoir plusieurs pensées simultanément). Je dirais plutôt qu'il y a trois façons possibles de théoriser ce "fonctionnement" (en admettant qu'il existe) : • Le premier fait référence au cheminement mental. Là, où on peut imaginer que la moyenne des personnes vont habituellement d'un point A à un point Z (autrement dit, du début à la fin d'une tâche mentale). D'autres vont plutôt passer de A à G, puis revenir à D, avant de découper littéralement D en D1, D2 et D3, avant de se souvenir de leur point de départ. Ce qui explique pourquoi ce trait est fréquemment associé aux personnes créatives (qui, littéralement, ne se contentent pas de suivre le plan). Mais aussi pourquoi un tel fonctionnement peut être questionné en terme d'efficacité dans la vie de tous les jours (où on a généralement besoin de faire les choses de A à Z). Autrement dit, ça pose aussi la question de l'attention et de la distractabilité, ce qui est encore autre chose). • Une deuxième façon de le théoriser, ce serait de parler de quantités d'informations engrangés par le cerveau. Là-dessus, il me semble qu'on a montré que les autistes étaient en moyenne sur-stimulées par leur environement. Or, il existe certains traits communs entre les TSA et HPI. • Une troisième façon de théoriser la pensée en arborescence, ce serait de la rapporter à la vitesse de traitement de l'information. On peut supposer qu'un stockage d'informations abondantes accompagné d'une vitesse de traitement élevé peut amener à cette impression de sens commun d'un fouilli généralisé des pensées paradoxalement accompagné d'une bonne capacité à les analyser. Pardon ! On dirait que je me suis encore emporté en commentaire. Tout cela n'est bien sûr que pure théorie. Et je ne dispose d'aucune formation scientifique dans le domaine. Encore merci pour tout ! Bisous
Alors pour l’hypersensibilité, perso je suis hpi et j’ai toujours eu une sensibilité accrue aux bruits, lumière, toucher, aux sensations chaud/froid etc et je faisais le lien… donc je suis un peu étonnée, je vais creuser ça. Et pour moi ce qui caractérise le Hpi c’est aussi une capacité à voir les choses différemment, comprendre plusieurs sens à des trucs qui sont sensées faire sens commun et du coup se taper la honte etc… Mais trop contente de voir que tu soies au portes du paradis ! J’ai aussi un QI verbal bien plus élevé que la logique et la mémoire de travail haha
Hypersensibilité sensorielle, et compréhension décalée dans la communication, ça me fait penser à des troubles du spectre de l'autisme :) N'hésite pas à creuser dans ce sens !
Ce que vous dites, Eléonore, s'entend pour vous et éventuellement pour les personnes hp que vous avez peut-être rencontrées. Mais ce n'est pas une constante. Il y a de plus en plus d'études sur le hpi, et il n'y a pas d'associations réelles entre hpi et traits de personnalité ou difficultés dans la vie. C'est variable... Ce que ne veut pas dire que vous ne pouvez pas rencontrer des gens qui ont les mêmes difficultés que vous. Simplement ces difficultés ne sont pas spécifiquement liées à votre mode de traitement de l'information ou de raisonnement.
Ça m'a beaucoup éclairée! Je ne me suis jamais faite " diagnostiquée " mais à une période j'étais tombée sur le terme d'hypersensibilité en tapant mes ressentis et émotions sur internet. Je m'identifiais donc un peu comme ça. Mais depuis quelques années je ne me sens plus du tout comme tel!
Excellent contenu ! Encore une fois, tu ne restes pas dans du superficiel, on ne peut qu'imaginer le travail de recherche, de montage... en amont et c'est clairement rafraichissant !
Je me souviens quand mes parents m'ont fait passé un test de QI quand j'avais 8 ans. A l'époque, j'avais des difficultés scolaires et l'impression d'être arrivé a la limite de mes capacités. Avec un résultat de 124, j'ai été déclaré "surdoué" et, en ce basent sur ces résultats et leurs apriori, mes parents ont alors décidé que mes problèmes venaient d'un manque d'effort et de bonne volonté. 20 ans plus tard, je suis dépressif, légèrement suicidaire, et je n'arrive plus a mettre le moindre effort dans quoi que ce soit. Voila comment un seul test de QI a gâché ma vie.
Je te souhaite bon courage. Sois combattif pour ton avenir, fais tout pour aller mieux et prends sur toi un maximum pour guérir. J'pense que c'est une étape très difficile psychologiquement mais une fois que ta combattivité t'aura mené à une solution pour reconstruire ta vie, je pense que tu seras profondément fier de toi et tu (re)trouvera plein de sensations saines (je pense que c'est parce que certaines de nos qualités (re)font surface) qui te pousseront vers le haut. C'est en tous cas ce que je vis personnellement. Ne lâche rien, je suis sûr que tu as plein de choses en toi qui te rendront fier plus tard!!!
Au risque de répéter ce qui a déjà été dit dans la vidéo : la Haut Potentiel Intellectuel n'est pas un diagnostic, juste un indicateur. Je peux comprendre par conséquent la mauvaise "interprétation" de vos parents, considérant que c'était peut-être de votre faute. Une attitude qu'on peut retrouver également dans l'entourage des personnes dépressives : "Mais c'est que tu ne fais pas d'efforts", etc. Bien entendu, ça n'aide pas vraiment. Mais on a pas toujours le soutien qu'on souhaiterait. Tout ça pour dire qu'un HPI ne fait pas de vous nécessairement un génie ; mais à l'inverse, ce n'est pas une explication suffisante pour expliquer une certaine souffrance (voir justement ce qui est rappelé en vidéo : les vidéos à la mode selon lesquelles "je vais mal" = "c'est parce que je suis surdoué"). Les HPI, comme n'importe qui, peuvent avoir à affronter des problèmatiques personnelles (et connaître par exemple des périodes dépressives). Il se peut aussi dans certains cas que d'autres troubles soient à l'origine des problèmes rencontrées par un HPI (notamment TSA ou TDAH). Je précise au passage que je ne suis pas un professionnel de santé. Mon avis vaut donc pour ce qu'il est.
De ce que tu dis, je pense que ce sont les attentes de tes parents, non reliées à ta réalité, qui t'on foutu dedans... Peut-être avaient-ils, comme beaucoup, un focus sur les résultats aux évaluations, sans vraiment chercher à savoir où tu en étais qualitativement dans tes acquis, en donc sans pouvoir prendre un peu de distance sur ces évaluations nécessairement imparfaites... Je ne les juge pas, ils ont fait comme beaucoup, comme ils ont cru bien faire certainement, mais aussi sans réel besoin de comprendre, beaucoup de parents sont déroutés face à un individu qui se construit... En tout cas pour toi, j'ai envie de dire qu'il faudrait que tu parviennes à créer tes propres repères, pour savoir te fixer toi même tes attentes. En faisant tes expériences, tes projets, à ta mesure, selon comment tu te sens des affinités dans telle ou telle activité, sans trop te poser de questions autres que " j'aimerais mieux comprendre comment fonctionne telle ou telle chose" par exemple. Tu devrais inévitablement finir par constater que, oui, des capacités, tu en as, comme beaucoup, et que l'aspect motivationnel a un impact, et peut être en partie "contrôlé" en dosant ses "défis" (je n'aime pas trop ce terme, il me paraît explicite mais je préfèrerais "aventures" ou quelque chose de ce style)... Oublie (facile à dire) cette fausse route du test, ce n'est qu'un nombre, recentre-toi qualitativement sur tes centres d'intérêts, c'est vraiment tout ce que je te souhaite.
Je crois que je me suis mal fait comprendre : Ce que je voulais dire par mon poste c'est que, à la suite d'un test de QI, certaines personnes (dont mes parents ont fait partie) peuvent se concentrer sur ces résultats et tirer des conclusions hâtives. Comme par exemple (pour mes parents) : "il a les capacités, il lui manque juste la volonté de les utiliser". Cela pousse ces personnes à ignorer le vrai problème et à ne pas rechercher de solution à celui-ci. Pire ! Cela peut aggraver une situation déjà difficile. C'est ce que je voulais souligner en parlant des conséquences que ce comportement de leur part avait eu sur moi. Et, aussi, je sais que pour beaucoup d'entre vous, l'idée de ne pas être capable de se motiver à faire quoi que ce soit doit sembler surréaliste, mais c'est une réalité avec laquelle je suis obligé de vivre chaque jour et contre laquelle je dois constamment me battre. Ce n'est pas quelque chose de récent, ou qui va et vient par moment. Mais une chose qui s'est développée sur plusieurs années d'expérience négative, de mon enfance jusqu'à l'âge adulte et dont les conséquences continuent d'être présentes à chaque instant de ma vie. Si je veux réussir à sortir de ça, simplement me répéter "c'est rien, ça va passer. Demain ça ira mieux. Je ne dois juste pas abandonner" ne suffit pas. Au contraire, ça me donne plutôt l'impression que je fais mal les choses et que je sabote moi-même mes chances de guérison. Parfois, c'est dur pour moi d'expliquer à quel point le monde est effrayant quand tout le monde semble toujours savoir quoi faire et où aller dans la vie et pas moi...
Super vidéo vraiment un énorme travail dernière et une neuropsy incroyable, elle est toute mimi et semble être une personne bienveillante ! Bravo Léa pour ce gros projet ! Tu peux être très fière et oublie le "peux mieux faire", c'était parfait ! 😘
Je suis comme toi Lea, je suis une quiche en culture générale, mais pour le reste, je sais que je suis vive et éveillée, avec une capacité d'analyse assez fine, bien que j'aie mes biais, comme tout le monde. J'assume complètement ce manque de culture générale car j'ai développé d'autres domaines où je suis pointue, alors c'est ok. Tu dois peut-être ressentir la même chose. Tu produis un travail de qualité, merci pour tes vidéos ❤
Merci mille fois cette vidéo était tellement intéressante ! Je suis tombée dans le piège il y a 5 ans de me prendre pour une « HP » et puis j’ai commencé à voir le nombre de personnes qui s’identifiaient à cette catégorie autour de moi et sur les réseaux et là je me suis dit « mmmmmhhh » 🤔🤔. Y’aurait pas un effet barnum là dedans ? Cette vidéo répond à toutes mes interrogations et plus encore ! Pas de pensée en arborescence ?! Oh mon dieu je ne suis donc pas « spéciale » 🤣🤣🤣
La pensée parallèle EXISTE, je connais deux personnes de mon entourage chez qui c'est le cas (une personne proche et un ami d'ami). Je dis parallèle et non en arborescence car ces deux personnes peuvent suivre et comprendre deux flux articulés (texte, parole, lecture ou écoute) EN MÊME TEMPS. (et encore 2 n'est pas une limite absolue). Je ne pensais pas ça possible jusqu'à ce que j'en parle en détail avec ces personnes. Les deux ont une intelligence supérieure et s'ennuient très facilement, on les retrouve souvent en train de faire plein de trucs à la fois (jeu vidéo, lecture, film, discussion...). Celui que je connais bien s'ennuyait mortellement en classe s'il ne lisait pas en même temps, et il avait les meilleures notes sans travailler (je n'exagère pas). Bref une autre façon de penser existe. Je ne sais pas dans quelle mesure ce parallélisme accru se confond avec la fameuse pensée en arborescence mais il me semblait utile d'apporter ce témoignage à la question. Et je précise que ces personnes pensent en parallèle évidemment. Celui que je connais peut explorer simultanément plusieurs pistes dans la résolution d'un problème mathématique par exemple, ce qui lui permet d'aboutir à la solution plus vite. (mode de pensée qui ne s'arrête jamais évidemment, même dans la vie quotidienne) Voilà.
Franchement la video est super. Ça démystifie ce truc de hpi. Qu'on le soit ou pas ce n'est pas normal de vouloir toujours mettre des gens "au dessus" des autres. Une façon de l'être humain de se conforter dans son besoin de supériorité 👍
En tant qu'autiste TPB, qd les gens me disent fièrement qu'iels sont hypersensibles et que c'est un super-pouvoir et que c'est trop bien, ça m'énerve si fort, c'est pas marrant à vivre au quotidien et faut des années de psychothérapie pour bosser dessus de sorte à ce que ce ne soit plus dysfonctionnel 🙄 merci pour la vidéo !
J'ai trouvé cette vidéo très intéressante. Toute la partie sur l'hypersensibilité me parle beaucoup car, sur un forum, des membres ont parlé de cela. Évidemment parce qu'ils se considèrent hypersensibles, que personne ne peut les comprendre, etc. Si on avance des conseils et notamment que cela peut-être dû à tout un tas de choses qu'il serait bon d'explorer, on se fait tout de suite jeter parce qu'évidemment, cela montre à quel point nous on n'a rien compris à leur hypersensibilité, qu'on les juge, les discrédite, bla bla bla... C'est un peu pareil pour les personnes qui s'auto-diagnostiquent de tel ou tel trouble (notamment de l'autisme) ou pathologie mais qui ne veulent jamais aller se faire diagnostiquer par un professionnel. Voilà, voilà... Merci donc pour cette vidéo et pour la révélation de votre résultat qui doit expliquer bien des choses dans votre vie. 😉🌸
Tout est possible. Une prof m'a dit que je serais peut-être hpi juste parce que je me montrais curieuse en classe et que je posais bcp de question. Ce qui me dérange avec cette histoire c'est quon veuille promouvoir un type de personnalité comme étant supérieur alors que tout le monde est capable de se depasser si on est dans les bonnes conditions.
Super video! Vraiment bien expliquée et scientifique, ça manque sur youtube! Pour la souffrance des HPI est-ce que ce n'est pas quand même plus fréquente que le HPI ressente de la souffrance de part le décalage avec les autres enfants (ou plus tard avec les collègues au travail ou autre)? S'il est rejeté des autres ou s'il a du mal à créer des liens ? Sans que ce soit directement lié à son intelligence mais aux conséquences éventuelles de celle-ci (bons résultats à l'école d'où rejet, ou capacités plus importantes et donc impatience avec les autres, etc...)
Pour le test officiel franchement j'ai fait les tests jeunes sur Internet gratuit je les ai refait adulte de façon officielle et les résultats étaient identiques. En revanche, le test chez le pro permettait de voir les quotients par catégorie et donc de façon plus fine. C'était pas inintéressant cependant je trouve que le HPI ça n'est pas que focus intelligent. Finalement la spécialité est ailleurs. Merci en tout cas de décortiquer le processus clinique. En revanche, le problème du test et de la nomination de cette spécificité c'est de suggérer que y aurait des gens plus et des gens moins alors que c'est pas la question c'est juste différent. Ça peut être tout à fait completaire car les forces et les faiblesses sont différentes. Là où ça pose des fois des problèmes, c'est les moments d'incompréhension parce que les processus de fonctionnement sont quand même un peu différent. Les hpi sont potentiellement créatifs mais pas forcément de bons exécutant par exemple. Le processus d'apprentissage est un peu différent aussi. D'où le fait que la réussite sociale n'est pas forcément corrélé au QI.
Affirmer que les tests d'internet sont fiables parce que vous avez constaté les mêmes résultats est très hasardeux.. Je peux aussi vous dire que moi j'ai fait les tests d'internet vers 2013, et un test officiel en 2016 et que l'écart était significatif (15 points de plus pour le test officiel). Dans ces cas là, qui de nous deux a raison, qui a tort ?
Super intéressant! Content d avoir vu la vidéo on m a d écris en tant que personnalité zèbre perso je m y reconnaît plutôt vaguement c est un stretch mais je pense plutôt que J’ai un autisme léger depuis très jeunes j ai eu une obsession pour les fourmilles et les abeilles 😑 et pour chercher à comprendre comment la vie fonctionne est ce que ça fait de moi un genie non mais une chose y a rien de mal à apprendre à se connaître ! Puis quand je vois certaine personne qui se dis HPI HPE je vais être honnête je me pause des question des comportements vraiment douteux… moi j aimerait une vidéo sur les gens hautement intuitive et la connexion de l’intuition avec l’empathie, comment intuition est considéré par les psychologues, aussi pourrait t’on d écrire la créativité par ce que j ai l impression qu’on a pas tous la même définition de la créativité par ce que les anglo-saxons d écrivent les personnes creative assez spécifiquement « gifted leader » et y a tout une façon d être pour tomber dans cette catégorie ils ont charismatique on une personnalité dite sunshine yellow ils ont fascinant agissent en tant que role model breff est ce que que je peux just dm j ai trop de question en faite ! Dsl pour les fautes d orthographe je suis de Londres 😅 et dernière question quand quelqu’un est dites zèbre « gifted » honnêtement c est innée çà se voit non ? Y a pas de test à faire ils on en générale très mature passionné élégant dans leur façon d être extrêmement empathetic, good team player, curieuse intelligente dans leur façon de voire les chose non ? Ou je me trompe ? Ça ferait parti de l intelligence fluide ?
J'ai 26 ans, un QI verbale à 125 et le reste des catégories entre 110 et 115. Et ça à ruiné mon enfance... Je suis dyscalculique. Ce qui fait que j'avais beaucoup de facilité à l'école mais que mes moyennes en maths et autres matières scientifiques, faisaient chuter ma moyenne. Scolarité classique sans redoublement, jamais eu une seule punition, ni heures de colles. Mais trop discrète pour le coups. Très grande timide je ne supoortait pas de parler à des adultes (ça n'a pas changé...comment ça à 26 ans je suis une adulte aussi ? 🤣). Le problème c'était en matière de relation. Je détestais jouer avec les autres, je trouvais la corde à sauté, le "trap-trap", le loup glacé etc nul. Je ne comprenais pas qu'on puisse s'amuser si il y avait un perdant (une mini justiciaire la gosse mdr), du coups je restais seule sur les bancs pour lire pendant les récrés, et je calculais personne en cours. J'adorai apprendre mais je n'aimais pas aller à l'école. Fusionnelle avec ma maman, je voyais chaque jour d'école comme un déchirement de la quitter. Je me sentais en insécurité total sans elle. Je suis une grande anxieuse depuis aussi loin que je m'en souvienne. Plus tard au collège j'étais "la chelou", les gens étaient fan de Justin Bieber qui venait de sortir "baby", avaient des ceintures "le temps des cerises" des vêtements "guess" "little marcel", et moi j'étais habillée en noir avec des clous et j'écoutais du métal. Encore une fois j'étais seule donc. Puis j'ai subis du harcelement en 2008. En 4e j'ai donc été scolarisé par correspondance car j'ai développer une phobie scolaire, une agoraphobie, une émétophobie, une germophobie, une annorexie secondaire (dû à l'émétophobie), des terreurs nocturnes, des crises d'angoisse, et même des phases délirantes, puis des TS. J'ai donc commencer à suivre une thérapie, à prendre des médocs (anxiolitique, antipsychotique, antidepresseurs, somnifère, et un truc pour ralentir le coeur). S'en ai suivit des longues années de combat pour m'en sortir. Pour trouver le bon traitement. Pour vivre une vie normale. Quand j'ai enfin réussi à sortir de chez moi, à 15 ans, j'ai rencontré mon 1er amour, un PN qui m'a fait vire un enfer. Je suis retombée encore plus bas. À la différence que maintenant je sortais de chez moi, trop, tout le temps. Mélangeant médocs, alcool, drogue, nuit blanches, privation de nourriture. Puis boulimie hyperphagie me faisait dépasser les 110kg (Bon ceci dit j'ai vécu une super jeunesse pleine de souvenirs). Entre temps je suis aller jusqu'en terminale de BEP par correspondance toujours mais j'ai arrêter avant de passer le diplome, par amour (enfin par manipulation surtout). Quand j'ai enfin eu le déclic de m'éloigner de ce mec, de me sortir les doigts pour avoir un travail, le permis, un logement, perdre du poids. J'avais 23 ans. Je me suis donc auto détruite, auto sabotée pendant 9 ans. Aujourd'hui je travail (dans les écoles, sacrément comique ça après une phobie scolaire), j'ai le permis, j'ai un apparte en location seule, je sors raisonnablement les weekends et j'ai perdu 30kg (il m'en reste entre 20 et 30 à perdre, j'verrai à quel moment j'me sens le mieux). Mais je suis toujours sous traitement. Et en ce moment dans une phase d'épuisement mental (fatigue importante mais insmonie, hypersensibilité (provisoire dû à mon état), irritabilité, tremblements, migraine, trouble de la mémoire, trouble de la parole, trouble de la vision, arythmie cardiaque, malaises vagaux). Et je suis fermée à l'amour. J'ai une peur de l'abandon, un manque de confiance en moi, une peur de souffrir. J'me dis que si un mec sors avec moi, ça sera en attendant de trouver mieux et que si il dit qu'il m'aime, il ment. Donc ça fait 6 ans que je suis célibataire et ça me va complètement. En amitié pareil, je n'ai pas eu de déception, mes vrais amis sont peu, mais là depuis plus de 10 ans, mais je n'arrive pas a faire rentrer de nouvelles personne dans mon cercle. Je ne m'attache plus, je n'ai aucun interêt pour les autres (seul mes amis et ma famille compte, pour eux je ferai tout). Quand aux gens en général, je les fuis. Je fais le drive, ne vais jamais en ville, commande par internet. Moins y'a de gens mieux je me porte. J'ai toujours des avis et des gouts différents de la majorité, mais cette différence est devenu une force. Mes proches m'aiment comme ça. Enfaite j'ai l'impression d'avoir trop souffert, et d'avoir suffisement de problème classique dans la vie (payer les factures quand je vis avec moins de 700euros par mois, par exemple), sans me rajouter des problèmes avec les relations. Fin voilà petit pavé pour raconter que parfois sans être HPI, juste un Q.I plus haut que la norme, on s'attend a un intello, qui fera sciences po, en ne voyant que des avantages. Alors que parfois, c'est un gros handicap. Pour moi ça en a été un pour le sociale, les relations humaines, tout ça pour stopper mes études à 17 ans sans diplôme...
Bcp de points communs avec toi, en particulier cette sensation de "décalage" dans l'enfance et l'isolement volontaire comme mode de vie pas très sociable MDR. Toutefois il n'est jamais trop tard pour réaliser son potentiel, reprendre des études, faire une VAE ou une formation (prise en charge par l'état, les pubs là-dessus abondent en ce moment histoire de bien continuer à flinguer l'éducation nationale...) et faire cadrer son job avec ses qualités et ses aspirations. Belle vie et beau chemin à toi !
On a un an d’écart et je me revois au collège avec Justin Bieber, la tecktonik tout ça.. J’étais comme toi, on se foutait de ma gueule car j’étais gothique. 25 ans et je me sens toujours pas adulte. Tu es atteinte du TPL?
Bon , j'ai quand même pas mal de points communs avec cette histoire très touchante , avec quelques différences mais à 95% identique (effet Barnum surement) , et le problème c'est que j'arrive à la phase "stoppage des études à 17 ans" genre potentiellement demain ... Et honnêtement , je rejoins entièrement ta pensée , je me permet aussi de rajouter mon grain de sable personnel vu que je me heurte à ce problème aujourd'hui : se faire comprendre par une personne qui n'a pas eu les informations nécessaires sur ce sujet (comme cette vidéo) est assez complexe , car la personne va en premier lieu penser que la faute a ce handicap , c'est que tu n'y met pas assez du tien , alors il faut lui expliquer , et si la personne n'est pas comprehensive à celà , il y aura immédiatement un jugement ou une tension . Rajouter à ça la complexité de la sociabilisation , et les autres problèmes que celà apporte , le mélange sera très épineux
J'y vois une base de conditions neurodeveloppementales (ça veut dire potentiellement autisme-tda-h et les dys) non-diagnostiquées (je pense au mooins l'autisme) qui génère le bullying sur lequel se base tout le cercle vicieux de troubles additionnels qui s'auto-alimentent, comme chez plein de femmes et d'afabs. Le HPI au dela de la simple mesure du QI c'est du bullshit marketté pour maman bourge qui cherche à savoir pourquoi son enfant est différent, et comme l'autisme pendant longtemps était vue de façon masculine clichée sans prendre en compte l'influence des déterminants patriarcaux, idem pour le TDA-H, les garçons outcasts qui rentrent pas dans le rang sont plus diags vers un trouble neurodev, la ou les filles sont dirigées vers des trucs pseudo-scientifiques comme le HPI, ou récupèrent les miettes en ayant juste le dys comme diag; puis les traumas ajoutent des boucles de dépressions, TCA et souvent les troubles qu'on associe plus aux femmes comme borderline et tout. Courage à toi si tu t'en es sortie, pour celles (à priori) qui sont dans cette boucle en cette moment, j'espère qu'aller chercher la source du coté autisme-tra/h-dys pour comprendre la source pourra vous aider.
Oooooh mais merci 😍😍 (je pense que Léa est traumatisée par le filtre à ajouter ensuite, je suis pas certaine qu'elle se relance dans l'aventure très prochainement 😂)
Quant aux défauts listés, Je suis introvertie casanière mais pas phobique sociale, ni tempérament anxieux mais calme et pourtant je suis tombée dans l'anxiété généralisé à trop m'inquiéter d'un torticoli qui passait pas. Je suis introvertie casanière mais j'ai confiance en moi, bonne estime de moi, je me connais, je sais me remettre en question, tempérament calme et pourtant je suis plus sensible au stress (ça je ne le savais pas) mais avant je dormais bien, je suis tombée dans l'anxiété généralisé à cause d'insomnies que j'ai jamais fait et j'avais pas d'anxiété avant. Et je ne suis pas une éponge aux émotions des autres, bien sûr on est susceptible sur certaines choses, moi par rapport à ma mère qui râle, critique h24, donne des ordres et je déteste l'hypocrisie des autres et les gens qui reprochent des choses et erreurs aux autres qu'ils ont déjà fait et font encore, en gros les gens qui critiquent les autres avec reproches sans balayer devant sa porte et sans se remettre en question.
Difficile de dire si cette vidéo m'a aidé ou m'a juste encore plus enfoncé sur la possibilité que je sois HP, j'ai commencé à faire mes recherches lorsque ma mère m'a annoncé qu'elle me pensait surdouée à ma naissance mais sans aller plus loin. J'ai évidemment eu une enfance assez compliquée avec énormément d'incompréhension de la part de mes camarades et des adultes et au final je ne me comprenais pas moi-même. Par contre rien de "génie" venant de moi je n'arrive pas à me dire si je suis plus douée que les autres car je me suis toujours sentie moyenne voire en retard. Mais j'ai toujours eu ce ressenti bizarre en moi comme si personne n'avait jamais eu le même mode de pensée que le mien mon adolescence était donc un calvaire et j'arrivais (encore maintenant) qu'à avoir des amis qui étaient en recherche constante de leur personnalité. C'est pourquoi l'auto-diagnostic de la douance me permettait au moins de mettre un mot sur ma pensée plutôt "à part" et mes remises en question avec toujours un doute sur ce test qui me paraît trop "intellectuel" car je n'ai pas l'impression d'aller plus vite que les autres ou en tout cas je ne m'en souviens pas et je me remets sans cesse en question sur ma culture générale et mon vocabulaire car même si j'essaye de toujours l'enrichir j'ai quand même l'impression de ne rien connaître et d'être toujours à la marge sans savoir s'exprimer socialement (pas de la timidité juste un effort considérable pour trouver mes mots). Encore aujourd'hui j'aime à penser que je le suis sans l'être (et je précise aussi que je ne présente pas de trouble du spectre de l'autisme ou de problèmes d'attention...)
Top cette vidéo ! J'ai juste l'impression que 80% de la population des réseaux est HPI... alors que derrière cela il y a aussi les HPI qui se découvrent à l'âge adulte après des difficultés et qui sont "repérés" lors d'une psychothérapie. La pièce de puzzle qui explique pas mal de choses. Ce cheminement n'est pas évident et que tout le monde s'y identifie est très frustrant. En tout cas cela permet juste de pouvoir expliquer certaines choses, apprendre à mieux se connaître, connaître son fonctionnement ! Rien de plus :)
C'est intéressant tout ça, mais j'ai l'impression que ça me fait régresser dans ma compréhension de moi même (tant mieux, si cette compréhension était fausse). J'ai passé un test de QI vers 14 ans, les résultats étaient sans appel (est-ce que ça se fait de donner son QI comme ça venu de nul part? Bonne question.. C'est peut-être utile pour la compréhension de mon témoignage..), 154. Ça faisait des années que je me sentais mal par rapport aux autres. C'est cette fameuse sensation de "décalage" que vous ridiculisez dans cette vidéo, à la différence que je n'étais pas la seule à la ressentir puisqu'en général les enfants de mon âge me trouvaient (et les ados de mon âge encore aujourd'hui) "bizarre" (c'est presque mon deuxième nom). En fait, ce qui complique ma compréhension de moi-même c'est cette idée selon laquelle le HPI n'est pas un problème en soit. Que ce n'est pas ça qui fait souffrir. Mais alors, dans ces cas là qu'est-ce qui me fait souffrir ? Les psychologues et les psychiatres que j'ai rencontrés quand ils ont commencé à diagnostiquer ma dépression n'ont jamais trouvé de cause. Moi j'avais mes propres idées: "c'est le décalage", "c'est mon inaptitude à m'accorder avec les autres", "c'est ce monde de merde où tout le monde souffre", etc. J'ai eu droit à des anamnèses (il faut le dire, j'ai eu une petite enfance un peu mouvementée), des médicaments en tout genres (anxiolytiques, antidépresseurs, stabilisateurs d'humeur), des psys et encore des psys. Finalement, ce qui m'a vraiment aidée, ça a été d'intégrer un établissement scolaire pour enfants précoces (George Gusdorf à Paris), en première, après deux ans d'hôpitaux psy et de phobie scolaire (alors que j'ai toujours été une excellente élève). Je vais mieux maintenant, je suis en première année d'études sup. Mais le décalage revient, le mal être aussi. C'est bête, mais avec tout ça j'ai du mal à croire que mon HPI ne puisse pas être en soit une source de souffrance. Ou alors j'aurais un autre problème non diagnostiqué, introuvé malgré 5 ans de thérapies ? Bref, ça me questionne.
Tout d'abord je suis désolée si vous avez eu l'impression que votre ressenti de décalage était ridiculisé dans cette vidéo car ça n'est du tout le message que nous souhaitions faire passer. Il y a plusieurs choses dans votre message. Tout d'abord votre QI est particulièrement élevé. Ce score s'éloigne de manière importante des 130, et représente beaucoup beaucoup moins que 2,3% des personnes. Un QI de 130 et un QI de 154 c'est clairement très différent et il est vrai que pendant cette vidéo nous n'avons pas parlé des très haut potentiel intellectuel. Votre ressenti de décalage est légitime (il l'aurait aussi été avec un QI de 130, évidemment). Votre fonctionnement peut certainement en partie expliquer ce ressenti et les émotions qui y sont liées (impossible de dire de quelle manière, cela nécessiterait une analyse qualitative de vos résultats). Ensuite, vous signifiez aussi que vous avez eu des problématiques durant votre enfance, et des difficultés psys. Elles sont possiblement en lien avec votre ressenti de décalage (ou pas.. peut être sont elles en lien avec des évènements survenus durant l'enfance, peut être est ce un mélange des deux etc..). Impossible à dire dans un cadre non professionnel. Quoiqu'il en soit, votre souffrance est légitime et si votre ressenti vous semble expliquer vos difficultés vous avez probablement raison. Vous êtes la seule personne à avoir accès à tout ça, et vous vous connaissez mieux que personne. Bon courage pour la suite j'espère avoir pu répondre en partie à vos questionnements
J’ai aussi eu ce sentiment en regardant cette vidéo, et j’ai également un parcours très similaire au votre… sans avoir eu d’expériences psy avant l’âge de 25 ans, et avec un diagnostic tombé à l’âge de… 36 ans… il m’aura fallu donc 10 ans de consultation psy de tout genre, en passant par un neurologue entre autre, pour pouvoir mettre le doigt sur mon „décalage“ pour ne pas dire „problème“. Tout ça pour dire qu’une vidéo, même très juste dans la définition et très intéressante, ne définit pas votre expérience, vos difficultés ou votre personne, mais donne peut-être simplement des éléments de compréhension sur un sujet souvent galvaudé.
@Ferret au moins un diagnostic véridique à fini par être posé, c'est l'essentiel ! Même si je peux comprendre que ce genre d'errance diagnostic puisse être difficile à vivre (d'autant qu'il est dommage que dans beaucoup de cas, les spécialistes arrêtent de chercher une fois un premier diagnostic posé..). Néanmoins, si vous avez passé un test de QI qui a montré un HPI, je ne pense pas que le diagnostic "autisme" annihile la caractéristique Haut potentiel intellectuel. Qu'en pensez-vous ?
L'hypersensibilité implique la sensorialité, c'est pas juste au niveau émotif: odeur, bruits, lumière, toucher etc. donc oui ça peut clairement ressembler à des symptômes du spectre autistique! Ce qui est intéressant c'est de voir que maintenant c'est "trendy" d'être hypersensible ou HP, alors qu'il y a 15ans, fallait surtout pas en parler... J'enseigne au Royaume Uni et limite dans ma classe tout le monde a un "diagnostic " (sans avoir consulté forcément de professionnel)... et bien gérer 33 ados dont plus de la moitié a une "particularité psy" franchement c'est dur... En tout cas merci d'avoir fait cette vidéo informative et bien construite :D Super travail!
@@leachoue oui, quand il y a un vrai diagnostique et qu'ils donnent aux profs des moyens pour aider les élèves c'est super :D mais dans la plupart des cas on a un diagnostique mais aucun moyen d'aide à notre disposition :( donc on avance à tâtons à base de questionnaires 'qu'est ce qui fonctionne avec untel, comment untel se comporte dans votre leçon, quelles stratégies avez-vous mis en place"etc.
Pour commencer, joyeux anniversaire en retard ! :D Ta vidéo me parle évidemment beaucoup (sinon je ne me serais pas retrouvée à regarder tes vidéos, j'imagine). J'aime remettre en question ce que je pense, et ce que tu dis sur l'hypersensibilité m'apparaît très juste et va me permettre de minimiser ce phénomène. Je me retrouve effectivement dans ce "symptôme" (du coup), comme beaucoup, mais je n'ai jamais osé exprimer clairement "je suis hypersensible", sans doute pour cette histoire d'effet Barnum. Et MERCI de dire qu'il est compliqué de se définir alors qu'on ne sait pas comment les autres ressentent les choses et qu'on ne peut donc que difficilement se comparer en matière de sensations... Pour cette raison je déteste les autotests du genre "arrivez-vous à comprendre les émotions des autres ? Oui ou non ?" (euh ben j'aime à dire que oui, mais j'en sais rien... ça veut dire quoi déjà cette question ?) Ta vidéo me donnerais envie de rebondir sur plein de choses :D Je pense que l'on pourrait discuter des heures toutes les deux ! On a sans doute pas mal de points communs, notamment celui d'être transfuge de classe, et donc tout ce qui en découle sans doute ? Si tu passes par là, que par hasard tu es Parisienne et que le sentiment était partagé, je serais ravie de faire ta connaissance (je sonne désespérée, là ? Bon, c'est possible, j'ai un niveau social proche de 0 et je tente sans trop de succès d'en sortir...haha...)
Les MBTI en vrai c'est un bon moyen de se développer personnellement, un peu à la manière de l'hypersensibilité c'est de se dire "je suis tel type, voilà mes points forts et les faiblesses, comment j'améliore tout ça" et non pas "je suis ça depuis la naissance, j'abandonne tant pis". Mais du coup, les test pour se diagnostiquer un type ça pue, comme vous l'avez dit, on le fait tel jour on a un résultat spécial et le lendemain on a pas du tout le même. Du coup, ce qui est intéressant c'est de faire des recherches et de s'auto analyser. Je suppose que tu es un peu réticente (je m'adresse à Léa), je le comprend très bien, mais en vrai te renseigner un peu et dire ce que tu en penses en vidéo serait très intéressant ! J'aime beaucoup tes analyses, même si même en te renseignant tu gardes un point de vu reticent face au sujet, ça restera intéressant. Enfin voilà, c'était une super vidéo, merci pour votre partage les filles !
Vidéo très intéressante, je suis tombée dessus par une reco et je pensais pas tout regarder au vu de sa longueur, mais je me suis surprise à l'avoir suivie du début jusqu'à la fin ! C'est complet, et surtout l'approche professionnelle de Confidences de Psy apporte des éléments que l'on trouve peu dans d'autres vidéos. Je ne commente que rarement sur yt mais une question me taraude : vous critiquez vivement le "test MBTI", pourtant c'est un indicateur (et non un test) inventé par deux psychologues d'après les travaux de Jung, et réellement utilisé en management/recrutement. Vous contestez la méthode scientifique ? Vous parlez d'effet Barnum mais peut-être est-ce dû à la superficialité des quizz trouvés sur internet qui servent plus à s'amuser et manquent de profondeur ? Je suis pas une fervente fan du MBTI, mais ça me semblait quand même déjà plus fondé et solide que l'astrologie 🤔
Je vais revenir sur une image à 27:17 à propos du Spectre de l'autisme. Le fait de parler de sévérité de l'autisme sur une ligne est déconseillée par les personnes concernées. Le diagnostic de l'autisme se fait sur pleins de facteurs et chacun d'entre eux peut être plus ou moins affirmé ou non. Une personne peut ne pas avoir de déficience intellectuelle mais souffrir de sensibilité sensorielle et de troubles de la communication très fort qui peuvent être handicapant. Et de l'autre côté une personne avec une déficience intellectuelle mais des troubles sensorielles moins envahissants sera perçu avec un autisme plus sévère ? Cela n'a pas tellement de sens et catégorise les individus n'ont pas en fonction de la manière dont leur troubles les handicap mais en fonction de leur quotient intellectuel. Les personnes concernées proposent plutôt l'utilisation de l'image d'un cercle sur lesquels certains au bord sont légendé comme des capacités et donc chaque personne peut se positionner sur ce véritable Spectre. Voilà ceci étant dit, je trouve la vidéo super intéressante et enrichissante ! Merci pour ce travail !
J'ai vomi 2 fois en lisant "je pense trop" de Petitcolin. C'est faux mais si j'avais vomi sur le bouquin ça aurait au moins eu l'avantage que je sois le dernier à lire l'exemplaire de la bibliothèque familiale. Par ailleurs ConfidenceDePsy évoque une absence de lien entre HPI et souffrance psychologique. Mon prof de psychologie de la motivation a dit l'inverse : "ceux qui sont les plus intelligents sont plus à même de développer une dépression" (je précise, plus à même =//= de "développent toujours". Et je précise aussi, l'article cité en source parle du trouble anxieux et pas du trouble de la dépression, qui est celui qui m'intéresse). Du coup je serais intéressé par une revue systématique sur le sujet si vous en avez une sous la main, j'arrive pas à en trouver en ligne.
Flatterie de l'ego et valoralisation sociale par le QI.HP etc.. Par contre,diagnostiqué enfant,ca peut vraiment aider,ouvrir des portes,une acceptation.
moi personnellement je viens d'un milieu socio économique moyen et pourtant j'ai eu accés à la culture , il ne faut plus forcement aller au cinéma , tout est disponible sur internet à des prix dérisoires et la plupart des musée sont gratuits ect le fait de devoir avoir de l'argent pour avoir de la culture est à mon sens un mythe bien encré
Avoir internet + un ordinateur + affirmer que la culture n’a pas de prix : en 2017, 9 millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté .. Après tu peux avoir accès à la culture et ne pas non plus savoir écrire correctement, ou ne pas connaître plein de mots … et que des gens viennent te dire : roh ça va je viens d’un milieu socio moyen et pourtant je sais écrire correctement Ce qui n’a aucun sens hein … mais toujours plus simple de pointer les faiblesses de l’autre plutôt que de voir les siennes malheureusement :(
On m'a fait passer les tests au collège parce que j'avais des résultats très hétérogènes sur mon bulletin et les profs soupçonnaient que j'étais déficiente (Des 10/20 et des 19/20 en fonction de mon affinité avec la matière). Ils ont demandé à mes parents qui ont donné leur accord pour me faire passer les tests, sans m'en parler et on m'a présenté ça comme un jeu qui n'aurait "aucune influence sur ma scolarité". Bien entendu, lorsque la psy m'a dit ca, je ne l'ai pas cru une seconde et je me suis concentrée, même si je n'ai pas pu m'empêcher de m'amuser à certains moments. Bon. Quand mes parents ont reçu les résultats ils ont pleuré et m'ont félicitée en disant qu'ils me laisseraient tranquille maintenant mais n'ont rien voulu me dire. Plus tard, ma mère m'a dit que le résultat était un qi très haut et m'a parlé du HPI, ce qui m'a fait me sentir bizarre pendant un petit moment, je dois l'avouer. C'était tentant d'expliquer mon décalage avec les autres comme ça. (D'ailleurs j'ai aussi eu le droit aux phrases "Tu penses trop", "Tu te prends trop la tête" etc...). J'aurais quand même aimé pouvoir en reparler avec la psychologue après coup, je ne sais pas si c'est possible de la retrouver et si elle aurait toujours mes résultats parce que je n'ai rien de plus que les autres mais je serais curieuse de voir où sont mes lacunes.
Les gens ne prennent plus le temps pour rien. N'importe qui pourrait pratiquer n'importe quelle activité intellectuelle ou artistique pendant un an et le grand public le confondrait avec un professionnel. Pas étonnant que les "hauts potentiels" pullulent dans un contexte pareil. Pour moi ce sont juste les gens qui ne gâchent pas leur vie.
Petite on nous avait fait passer un test de QI à l'école, tous dans la même salle, sans explications autre que "on mesure votre intelligence". J'en garde un très mauvais souvenir surtout sachant que pour aller plus vite les enseignants donnaient les "bonnes réponses" et c'était à nous de corriger (donc à 10 ans) ce qui a conduit tous les élèves à se comparer ! Les étiquettes étaient posées sur nous sur la base d'un test très mal fait et absolument pas révélateur sachant que il y avait des épreuves ne correspondant pas à nos âges
Pour répondre à la question "C’est quoi le meilleur livre?" ? Peut-être mon dernier livre : Surdoué quelle chance ! j'ai synthétisé la plupart des études scientifiques j'avais interrogé aussi les différents mythes en 2016 dans mon deuxième livre : Les surdoués atteints de haut potentiel.
Super vidéo ! Ça debunk carrément le sujet et ça fait du bien ! J'imagine que c'est une mauvaise idée de réaliser ce test dans une seconde langue ? Ça fait une dizaine d'années que je postpose mais là je vis dans un pays anglo-saxon donc bon. Et aussi, j'imagine qu'un diagnostic de tda/h peut impacter le résultat ? Est-ce que des substitutions sont utilisées ?
Merci 🤗. En effet ça peut biaiser les résultats à certaines épreuves, et les normes sont faites en fonction d'une culture donnée, le mieux c'est d'attendre de "rentrer", si vous rentrez un jour 😉. Oui un diag de tda/h peut impacter certaines épreuves mais la.e neuropsy le verra, et ça ne posera pas de "souci". L'idée de mesurer le QI c'est d'avoir une représentation globale du fonctionnement intellectuel, le tda/h a une influence donc, comme dans la vie quotidienne, et sera probablement repéré dans les épreuves (et c'est normal !).
@@confidencesdepsy2302 Merci beaucoup pour ta réponse, ça a du sens en effet ! Depuis j'ai commenté, on m'a recommandé une neuropsy à Sydney qui est francophone et je pense qu'elle fait les "assessments" dans les 2 langues. Ça faisait des années que je cherchais mais vu que le nombre d'années d'étude n'est pas le même, les diplômé.e.s français.e.s n'avaient pas accès à la profession. Elle, elle a étudié à Sydney ! Bonne pioche !
Le QI... Ça sert surtout à mettre en évidence des déficiences intellectuelles pour pouvoir aider les enfants qui en souffrent avec des prises en charge adaptées. On est à une époque où l'on fait passer des tonnes de tests de QI à tous les enfants de bonnes familles qui présentent un trouble quel qu'il soit. Aussi, on se retrouve avec une sur représentation des HPI dans les familles socialement favorisées (j'ai pu le constater pour avoir travaillé dans deux structures hospitalières où le recrutement de patients se faisait dans des milieux parisiens d'un niveau socio culturel élevé) et bien souvent ce test n'apporte rien cliniquement. Les familles s'y accrochent comme un chien à son os ; et soit les enfants deviennent suffisants, soit ils explosent en plein vol du fait de la lourdeur des attentes familiales/ sociales liées à ce résultat. De plus... D'un point de vue politique, c'est effectivement un test qui vise à légitimer la domination sociale des puissants sur les autres car il y a l'idée que le QI est intrinsèquement lié à la réussite économique. Et bien qu'il y ait une corrélation, il n'y a pas toujours un lien de causalité. Il y a de grands paradoxes qui émergent en lien avec la passation de ces tests : on dit que le QI est fixe ou presque durant toute sa vie, qu'il est peu influencé par les paramètres contextuels, qu'il est donc essentiellement inné. Et en même temps on s'accorde pour dire que le fait de s'entraîner aux tests, améliore significativement les résultats à ces mêmes tests. Aussi on dit dans la vidéo que comme la vidéaste présente un trouble anxieux elle a été perturbée par les questions de mémoire et enfin on mesure la culture générale et cela a une incidence sur le QI. La culture générale est très largement liée au milieu social dans lequel le sujet évolue, aussi ça n'a rien d'inné mais tout d'acquis ou du moins en bonne partie. De plus, passez ce test après avoir pris de la ritaline et en ayant dormi 8h puis une autre fois en ayant fait une nuit blanche, les résultats seront à coup sûr bien différents. Les neuropsys qui font passer ces tests en sont d'ailleurs bien conscients et ajustent leur interprétation de ces tests en fonction de ces données. Tout cela pour dire que le test de Q.I est loin d'être aussi pertinent qu'on voudrait le croire. La plupart des spécialistes, psychiatres, et psychologues formés à la psychopathologie et qui ont une expérience du terrain ont conscience de cela. Et je n'évoquerai même pas l'aspect business derrière la passation de ces tests, et la possible dérive d'une passation/évaluation complaisante.
Nouvelle vidéo sur la chaîne « le pervers narcissique n’existe pas » 🔥 : ua-cam.com/video/qGANR9P5BC4/v-deo.html
Je crois que j'ai définitivement apprécié quand vous avez dit : il n'a pas besoin de diagnostic pour être légitime quand on souffre. Un très grand merci.
♥️♥️
Ouai mais quand même, c'est socialement beaucoup plus commode d'avoir un diag pour qu'enfin ça déclenche de l'indulgence, on qu'on passe directement de "X a vraiment toujours un pet de travers et ne se bouge pas le cul, c'est un gros stressé - lol" à "ouai mais c'est normal le pauvre, il est diagnostiqué D, c'est cool d'avoir un pote D".
Mon petit frère, depuis qu'il a été diagnostiqué TSA (sans déficience intellectuelle / haut-niveau), il revit complètement, il a eu des aménagements qu'il n'aurait jamais eu, et ces souffrances (liés à certaines difficultés sociales) sont en chute libre, et les regards portés sur lui ont radicalement changé.
Être HP c'est devenu un running gag dans mon entourage. Le rapprochement avec l'astrologie est plutôt cool, on aime se voir dans des cases, voir sa vie au travers de prismes, faire des quizz sur "quel personnage de cette série est-tu?". C'est agréable, mais attention à ne pas vous faire carresser dans le sens du poil, quand on vous dit que vous êtes HP juste pour vous vendre des vieux bouquins
Oui on aime être caresser dans le sens du poil ^^
Si au quizz "quel personnage de série Es-Tu?" On tu réponds "Tu es HP", ouais, on veut te vendre des vieux bouquins... et des baguettes 🧙♂️
@@denisdenis-pt3co ptdr
T'as déjà cité le meilleur livre sur le sujet mais si y en a qui préfère les vidéos, y a Stéphanie aubertin qui a fait des vidéos et son interview avec méta de choc est très bien.
C’est quoi le meilleur livre?
Perso j'attends d'ailleurs votre vidéo sur ce sujet :)
@@memilouh6889 je pense qu'il parle du livre en description de Nicolas Gauvrit, c'est un bouquin type textbook sur le haut potentiel qui a l'air assez solide niveau sources et tout ça, parce qu'il y a effectivement des recherches sur le fonctionnement cognitif chez les personnes jugées HP
@@dowdidik Merci pour la ref :)
Merci pour cette vidéo !! Je me bats depuis des années avec mon entourage amical à déconstruire toute cette "religion" construits par des" entrepreneurs de l'hpi". Je pense que l'on sous estime les dégâts que toute cette mouvance a créee...
Un vrai commentaire pour te remercier pour cette vidéo que j'ai regardé jusqu'au bout :) Elle est très complète, pédagogique, et répond sans juger à toutes les questions sur le sujet. Je suis particulièrement touchée parce qu'un de mes anciens patron a été "diagnostiqué" HPI par la psy la plus célèbre de France à ce sujet il y a quelques années, et m'a fortement encouragé à me faire "diagnostiquer" également dans la foulée, ce que j'ai refusé. 2 de mes anciennes collègues ont également été "diagnostiquées", toujours par la même psy (et toujours encouragées par le patron...), et j'ai assisté à tout ça très mal à l'aise. Je n'arrivais pas à mettre le doigt sur ce qui me dérangeait, mais je crois que c'est simplement ce que vous racontez : être HPI n'est pas un diag en tant que tel. J'étais d'autant plus gênée à l'époque que nous étions plusieurs collègues à suspecter fortement un TSA chez l'une des "diag" HPI de la boite, et nous étions très gênés que cette dernière nous répète presque au quotidien que si elle était différente, c'était uniquement liées à son QI, sans chercher de piste pour mieux vivre ses différences.
Bref, la finalité c'est que je reste toujours mal à l'aise avec ce sujet, mais merci pour m'apporter quelques pions pour argumenter au besoin.
Hello ! Ça fait un petit moment que vous demandez de parler de haut potentiel et d’hypersensibilité, n’étant pas spécialiste du domaine, je suis allée à Lyon discuter de tout ça avec une neuropsychologue 🔥
Et grosso modo, si ça va pas pour X ou Y raison et que vous souffrez, pensez à en parler à un spécialiste ♥️
Pourriez vous recommandez un bon neuropsychologue à Lyon ?
Merci de rappeler que ces tests sont d'ordres professionnels, scientifiques, sérieux, qu'ils ont une utilité spécifique qui est d'aider à déterminer un trouble ou comment si adapter. Chaque test : hypersensible, type médiateur etc c'est "sympatique" à un repas entre amis par exemple mais ne détermine en aucun cas qui tu es en permanence! la globalité de ton individualité est vaste, modulable, évolutive et perméable souvent à un contexte, un environnement etc
tu écoutes les réseaux 80% des gens sont HPI/HPE, empat etc etc à mes yeux ça montre surtout ce qu'ils ont "envie" d'être et de "paraitre" socialement !
Après je peux comprendre qu’on trouve ça marrant ! Mais c’est vrai que scientifiquement y a des tests prévu surtout si on va pas bien !
@@leachoue oui bien sûr, comme je l'ai dit plus haut c'est "sympa" à essayer, d'ailleurs je l'ai fais aussi : type avocat et hpi/hpe ... mais ça doit rester pour le loisir, pour développer et enrichir la discussion et non être pris comme quelque chose déterminant qui tu es et expliquant tous tes comportements. tant que cela ouvre à la réflexion ou bien pousse à chercher à mieux se connaître c'est tout bénèf ! c'est un support non un résultat non une vérité !! sauf que beaucoup s'arrête à cela et là ça peut devenir problématique pour eux et je trouve ça dommage surtout lorsque c'est associé à une souffrance qu'ils croient du coup expliquer grâce à cela...💗
@@cg.carine2056 HPE n'existe pas si jamais.
Comment fait-on pour faire des test scientifiques en psychologie ? Je ne vois pas vraiment comment peut-on palier au problème de l'exprerience test (groupe test) et la ré-expérimentation selon le même principes ? La psycho s'est toujours heurté à la scien e pour des raisons d'éthique je souhaiterais savoir où ça en est. Ce n'est pas le fait de publier des études avec plein de chiffres pour que ce soit une science fiable, je vous invite à faire des recherches en anti-psychiatrie de miguel benasayag qui remet en cause la pertinence des théorie au goût du jour. J'ai vu part des étudiants les méthodes de psycho pour faire leurs études j'ai souvent trouvé ça très approximatif en comparaison des travaux universitaires des facs de science
J'ajouterai aussi que banaliser et ultra médiatiser ces questionnements, c'est presque de la pub pour les psys... Tout en lissant la souffrance des gens qui subissent leur certain décalage en question de communication ou d'émotions.
Une vidéo accessible à un large public mais restant très complète avec des informations faisant consensus dans la communauté scientifique... MERCI ! (étant prof de psycho je la conseillerai +++ cette vidéo aux étudiants ❤️)
Oh merci beaucoup !!
Rien ne pourrait me faire plus plaisir !!! 😁❤️
@Fafarlouche salut je me permet de te répondre à partir de ce qui est dit dans la vidéo , déjà tu n’as pas à te sentir honteux d’avoir lâché tes études ni être jaloux des « génies et des geek » chaque personne est comme elle est et à son intelligence , ensuite si tu écoute bien il y a un moment où elles parlent des études et où elles expliquent bien que être hpi et réussir ou rater ces études ne veux rien dire , tu peux avoir des facilités en étant hpi mais cela ne veux pas forcément dire que tu réussiras tes études c’est un ensemble de paramètre en espérant t’avoir aider
Bonne journee
Super cool cette vidéo ! En tant que HPI, ça fait du bien d'entendre ça, parce que pour être honnête les autodiags sont proéminents avec leur façon subjective de voir les choses quand on ramène le sujet à la science et c'est assez épuisant...
Top enfin une vidéo en rapport avec le HPI qui remet à plat les réelles fondements du QI et les possibilités d'influence par rapport à ses diagnostic !
Merci pour cette vidéo, elle m'a permis de mieux comprendre certaines choses. Et grâce à ça, je sais que la psychologue qui m'a diagnostiqué HPI m'avait donné qq informations erronées, malheureusement, comme le fonctionnement en arborescence, etc. (je ne dis pas qu'elle m'a raconté n'importe quoi, juste qu'elle a cette vision proche de l'HS des HP). À cause de ça, il m'est arrivée plusieurs fois que ma mère me rabâche que j'ai une manière de penser différentes comme si elle essayait inconsciemment de me mettre dans une case pour mieux me comprendre.
Super vidéo sinon
MERCI de parler du fait que HPI et hypersensibilité c'est une étiquette mignonne et sympa qui cache souvent un trouble mental ou physique. Le gros problème de "l'hypersensibilité" c'est que les gens confondent beaucoup pleurer, ne pas être un robot froid et ne pas toujours maîtriser ses émotions
Et ne pas supporter des bruits du quotidien, des lumières, des difficultés de sommeil liées à ça, ne pas aimer toute une catégorie de textures de nourriture etc
Je pense que toi tu confonds hypersensibilité sur le plan émotionnel et hypersensibilité sur le plan sensoriel :)
@@pattedechat2457non, il ne confond pas. L'hypersensibilité est bien une exacerbation du sensoriel et non de l'émotionnel.
On parle bien et depuis plusieurs dizaines d'années, notamment dans les diagnostiques troubles du spectre autistique, d'hypersensibilité à la lumière ou au bruit.
L'éventuelle hypersensibilité émotionnelle est une émergence récente d'une frange étroite de la psychanalyse qui n'a pas encore de fondement scientifique.
C'est une excellente vidéo, j'ai été diagnostiquée toute petite et les parents avaient tellement tendance à diagnostiquer eux-mêmes leur enfants que je pensais être dans la normalité totale alors que pourtant j'avais 0 compétence sociale et que je voyais que ça clochait. Puis en grandissant on se rend compte que c'est pas si important que ça et que les auto-diagnostiqués souffrent d'un mal-être la grande majorité du temps. Bref, excellente vidéo et on voit tout le travail de montage et c'est vraiment impressionnant
Merci pour cette vidéo ! Dans le cadre de mon diag d'autisme au CRA de Paris j'ai dû me taper cette fameuse WAIS qui est réalisée en une journée entre différents autres tests (ADOS, test de lecture de l'état d'esprit dans les yeux). Si l'hétérogénéité est un indicateur de TSA askip j'ai trouvé que, du reste, la WAIS était davantage stigmatisante que révélatrice dans mon cas.
Premièrement tout le test a l'allure d'un examen scolaire, ce qui a été profondément trigger pour moi (exercices avec bonnes vs mauvaises réponses, notation chiffrée, chronométrage, analyse de qui je suis à partir des résultats). Ce test est éprouvant (8h sur place en comptant le déjeuner et les temps d'attente) et les conclusions sont balancées en 5 min.
Et alors que j'avais une dyscalculie évidente qui n'a pas du tout été évoquée, je me suis entendue dire que quand bien même j'étais autiste au vu des résultats, la WAIS montrait une compensation du handicap grâce à mon QI verbal (140). Ce qui est complètement faux. En réalité ce chiffre mettait en exergue ma nécessité de développer mon verbal pour ne pas trop perdre en légitimité en société, et ainsi me retrouver déshumanisée et perdre en droit ou en liberté. Ayant toujours été para-normale (à côté de la norme) il m'a semblé très vite vital de m'exprimer avec un vocabulaire large pour me défendre des violences validistes et élitistes. D'autant que ce verbal s'est renforcé aussi par une pratique accrue chez mes parents puisque maltraitée psychologiquement et émotionnellement pendant plusieurs années. Je reste autiste au quotidien. Savoir oraliser en des termes plus variés me protège en effet de l'institutionnalisation mais en aucun cas ne m'aide en situation sociale. Cela me vaut bien des insultes d'ailleurs (insensible, hautaine, ennuyante, hypocrite, etc.) ainsi que des violences sexistes et validistes (une femme ne peut pas paraître intelligente, une patiente ne peut pas utiliser le vocabulaire du médecin ou détailler finement sans émotion ses symptômes).
Ce test n'a fait que renforcer ma difficulté à me définir socialement et psychologiquement car il me fait passer pour quelqu'un de privilégié par son intellect et donc prémuni de tout handicap. Il donne raison à toutes les personnes qui minimisent mes souffrances sous prétexte que je m'exprime bien, ainsi qu'aux personnes qui veulent voir en moi un génie. Mais guess what, il donne aussi raison à toutes les personnes qui me répètent que je ne fais pas assez, qui je pourrais faire mieux etc. car mon QI est de 120 (soit entre normale et surdouée).
Ce chiffre me hante et je dois encore aujourd'hui apprendre à m'en détacher alors même qu'il fait l'objet d'une curiosité déplacée dans les rapports sociaux.
Le diagnostic est posé par des gens de la norme, ayant une infime compréhension de ce qu'est l'autisme en réalité, oubliant qu'il y a un être sensible en face. Ils font des conclusions erronées, parce qu'ils ont comme référence leur mode de fonctionnement.
Je n'ai pas passé de test WAIS, ma neuropsy m'a dit que c'est fait surtout pour vérifier qu'il n'y ait pas de déficience mentale et vu que j'ai un bac+8, elle ne souhaitait pas m'infliger des heures de tests pour pas grand chose.
Pour ma part, ce sont mes diplômes qui posent problèmes aux autres, j'évite donc d'en parler, j'évite également de parler de moi.
Yes, +1 Lunelie, et plus globalement il faut rien attendre des institutions comme ça t'es pas déçue, surtout en tant que meuf/afab si nb. Après en me mettant à leur place je me dis que c'est peut-être pas possible de déterminer ce qui est masking et ton auto-masking de ce qui est ton vrai toi, et encore moins si tu as utilisé ton masking pour en faire une force et du coup à une relation complèxe avec ça.
C'est pour ça qu'au fond je préfère voir le diag comme un bout de papier qui peut être utile circonstenciellement, juste de l'utilitarisme bateau, il doit être contextualisé dans un framework validiste mème si bienveillant et très pertinent sur certains points, à nous d'utiliser nos super pouvoirs de pattern-seekers lol, on peut voir ou sont les patterns validistes, et ou est ce que ça nous apprend des trucs super utiles sur nous mèmes, savoir aussi que d'ici 10 ans les critères de l'instant de notre diag seront en partie obsolète et les nouveaux auront surement effacé quelques layers de validisme. Bref, un diag est avant tout un bout de papier, ni inutile ni absolu, et d'avantage axé à améliorer ses chances d'accès au bien être matériel, l'auto-diag, l'auto-analyse et la commu sont bien plus importants et pertinents concernant le bien-être existentiel.
Salut, je voulais savoir comment tu as su que tu rentrais de le TSA car comme toi j’ai une très grande hétérogénéité, de 58 points (de 85 à 143) donc je ne rentre pas dans la case de hpi (116 global) mais pas commun non plus du coup mon chiffre me hante aussi et j’aimerais bien en savoir un peu plus, ma psy pense que j’ai des tda mais j’ai pas encore passé les tests du coup jsp. Quels sont les symptômes du TSA ?
Super vidéo qui démonte plein de trucs importants ! Cependant, j’aurais quelques petites choses à dire au sujet de l’autisme, étant directement concernée.
En fait, le spectre de l’autisme n’est pas vraiment une échelle allant de « léger » à « sévère », comme on l’entend souvent - certains parlent aussi de « haut niveau de fonctionnement », ou « bas niveau de fonctionnement ». Ce continuum allant de « génie asocial » à « cas désespéré », dans l’imaginaire collectif, pose plusieurs problèmes :
- il ne correspond pas à une réalité objective, observable : le diagnostic dépend en fait fortement de la subjectivité du professionnel (les critères ne sont pas standardisés) ; et d’ailleurs, ces termes ne sont pas vraiment employé (d’après mon expérience) : on parle plutôt de niveau 1, 2 et 3 de support nécessaire, qui diffère selon chaque catégorie du diag (communication et interactions sociales; comportements, activités, intérêts restreints/répétitifs)
- le « niveau de fonctionnement » est fluctuant au cours de la vie, et même au cours d’une seule journée ; exemple : je ne parlais quasiment pas étant enfant, mais je n’ai aucun problème avec ça maintenant ; aujourd’hui, j’ai d’énormes problèmes d’organisation personnelle (à tel point qu’il me serait très difficile de vivre seule), ce qui n’était pas du tout le cas quand j’étais plus jeune
- il perpétue des perceptions caricaturales et déshumanisantes de l’autisme : c’est assez désagréable de se voir catégoriser en fonction de son « niveau de fonctionnement » ; franchement, si on va par-là, je fonctionne trèèès mal au quotidien, et pourtant on me qualifierait probablement d’ « autiste Asperger » : cela conduit à sous-estimer les difficultés auxquelles tous les autistes font face, et en même temps, à dévaloriser tout autiste « sévère », c’est-à-dire, dans la pensée des gens, qui ne parle pas, a de fréquents meltdowns, etc… franchement, personne ne parle de personne neurotypique à « haut niveau (ou bas) de fonctionnement » !
Il y a beaucoup d’autres critiques à faire, mais il vaut peut-être mieux dire que l’autisme se conçoit plutôt comme un cercle chromatique : c’est un fonctionnement neurologique à part, où chaque personne autiste occupe une place différente, mais sans qu’il y ait d’« échelle ». C’est un modèle correspondant au concept de la neurodiversité.
Il y a un très bon article là-dessus, sur le blog Autistiquement : « Autisme : 5 raisons d’abandonner les étiquettes de fonctionnement ».
Aussi, je suis bien désolée de dire qu’Atypical n’est pas vraiment une bonne représentation de l’autisme ^^’ (bon, toujours meilleure que Sheldon Cooper, c’est sûr…). Il y a un autre article qui en parle très bien (en anglais, désolée ), intitulé « Atypical Fell Short as Both Autistic Representation and Entertainment. At Least It Was Eclipsed During Its Own Time », dans le Time Magazine, disponible en ligne.
Voilà, j’espère que ça aura pu aider ! Malheureusement, l’autisme est un sujet assez mal connu (surtout en France), même au sein des domaines de la psychologie et de la psychiatrie ; merci d’en avoir parlé !
Oui oui oui oui oui.
Chu totalement d'accord avec toi ✌️
Merci des infos ! J’ai fait mon travail de recherche sur le sujet de l’autisme en 3eme année, j’en ai fait 2 et j’ai bossé dans une association avec des enfants ayant des troubles légers aussi pour les accompagner à diverses activités ! C’est vrai que c’est ma connu en France, après c’était pas le sujet de la vidéo ^^
Vraiment merci d'avoir répété à plusieurs reprises que les difficultés émotionnelles/sociales ont le plus souvent une cause autre que le HPI.
J'ai eu beaucoup de mal à regarder cette vidéo : j'ai subi d'importantes maltraitances enfant, et le parent qui en était responsable a déclaré que j'étais HPI/hypersensible, et que c'était la raison de mes difficultés comme l'angoisse chronique, la dépression, la disparition de la parole, puis des TS à la fin de l'adolescence.
J'ai eu le droit de consulter, mais ce parent ne voulait payer que pour une psy spécialiste du HPI (et comme elle était très chère, c'était ensuite le cercle de culpabilisation et de violences justifiées par le fait que je coutais trop, etc.), qui, pendant deux séances, m'a fait passé des tests qui ne m'ont pas permis de parler mais seulement de donner raison à ce parent.
Encore aujourd'hui : Les coups, les humiliations, les crises de colères soudaines, les insultes, es menaces d'abandon, les explications détaillées sur pourquoi "personne ne m'aimerait jamais et tout le monde me voulait du mal" si j'avais le malheur de recevoir un compliment, etc. : je l'aurais "mieux pris" si j'avais été moins "sensible". En fait, c'est un moyen de négation des émotions et du récit vécu comme un autre.
En réalité, une fois adulte et capable de consulter des psy généralistes - qui n'avaient pas la réponse à la question de l'origine de mes difficultés avant même de m'avoir entendue -, j'ai pu réaliser que je suis un cas d'école d'enfant maltraité.e (même si bien sur, pour tout un chacun, la construction de la personnalité est multifactorielle).
Je me doute que tout le monde ne va pas se reconnaître dans mon histoire. C'est simplement que j'ai une peur et un dégout irrationnels de ce "diagnostic" et des dégâts qu'il pourrait causer, notamment quand je pense que ce qui m'est arrivé s'est passé bien avant que ce test ne soit à la mode.
Si vous avez des difficultés sociales/émotionnelles qui vous empêchent de vivre comme vous le voudriez, le mieux est encore d'aller voir un psy et de faire un vrai travail. C'est un peu moins sexy et un peu plus douloureux, mais ça peut permettre d'avancer réellement.
Oh ça me retourne le coeur :( je te souhaite plein de courage alors ♥️
Je vous comprends, dans ma famille aussi le "HPI" a servi à dissimuler de la maltraitance :/ Et je disjoncte complètement quand je vois des parents reproduire ce schéma sur leur enfant. C'est quasi du Munchausen par procuration : des parents et des psys qui font croire aux gamins qu'ils sont "différents", "malades" etc...
Elle tombe à pique et elle est génial cette vidéos , elle répond à mes incertitudes du moment concernant ma personne et les test , merci beaucoup pour cette vidéo
Merci infiniment pour cette vidéo... J'ai toujours pataugé dans cette histoire de HPI. Pour mes parents ça n'avait aucun sens et malgré les conseils de l'entourage, je ne le passerais que si je le réclamais... Ce que j'ai fait l'an dernier et, ensuite, j'ai vraiment cru comprendre ce que ça voulait dire, parce que je me renseignais énormément... Et au final plus je me suis renseignées et plus j'ai vu les "spécialistes" se contredire, paraître de plus en plus louches, voire être surveillés pour dérive sectaires ( mais je vise personne hein. Hum. ), plus j'ai cherché de sens et moins il n'y en avait. Et je suis bien passée par la phase "ma vie est dure car je suis une poète maudite et incomprise, 99,9% de la population est moins intelligente que moi"... Bref, insupportable. Mais tout me donnait raison, et je trouve très peu de gens parmi ceux de mon entourage qui se disent HPI qui trouvent les moyens de remettre en question cette idée qu'ils sont inadaptés, hypersensibles, parce qu'ils ont réussi un test souvent classiste et validiste, et surtout qu'ils n'iront jamais mieux parce qu'être HPI signerait une sorte de fatalité... Je suis désolée pour ce pavé assez, hum... Autobiographique ? Tout ça pour dire qu'entendre parler de HPI maintenant ne fait plus résonner en moi que de la colère, et que cette vidéo me réconcilie un peu avec cette notion, et que j'en suis reconnaissante. Au passage je découvre ta chaîne, et ce avec grand plaisir.
Merci beaucoup et bienvenue ! 🥰
j'aurais pas pu mieux résumé ! pareil ici, ça m'a aidé à me sentir mieux quand j'étais adolescente mais la vraie révélation a été pour moi de découvrir que je suis autiste ! c'est beaucoup plus difficile je trouve de se questionner sur une neurodivergence telle que l'autisme, l'hyperactivité, la bipolarité etc... que de se dire HP (qui est vu comme très valorisant et regroupe pleeein de caractéristiques vagues) donc personnellement ces histoires de QI m'ont juste fait perdre du temps en boostant mon égo inutilement. Ça a vraiment perdu son sens quand j'ai commencé mes études en psychologie d'ailleurs, rien de tel que de connaître l'origine du test de QI pour se rendre compte que son utilisation n'a pas de sens ! Bref merci pour ton commentaire parce que je me sens assez seule dans ce vécu et ressenti donc c'est cool de voir que d'autres gens partagent ce point de vue 😁
Moi sa m'a toujours degouté ma mere l'avait passé enfant et ils ont decouvert qu'elle etait legerement en dessous de la moyenne toute sa vie elle sest sentie inferieure, quelle gachie. Je pisse sur ce test qui je pense ne fait que montrer une seule forme d'intelligence, et en plus tres lié au milieu socio economique et valide
J'ai l'impression qu'aujourd'hui être bien dans sa peau, ne pas avoir de troubles etc c'est tellement ringard et que c'est mieux d'avoir des troubles, d'être "spécial" etc. Cette vidéo au delà de rétablir la vérité et vraiment déculpabilisante :)
"S'il a une idée de merde, elle sera juste plus rapide à arriver, mais ça reste une idée de merde en fait" :D C'est brillant XD
haha
Je suis psy en CH et MERCI enfin un peu d'informations pertinentes ! Super vidéo :-)
Bon courage et force ♥️
Quand ma prof sur le HPI nous a appris/a vachement insisté sur les pensées en arborescence et sur l'hypersensibilité : 🤯
Merci beaucoup pour cette vidéo ! Ça permet de déconstruire un peu des idées, de vulgariser encore ces sujets, bref, mercii à vous deux ! ❤️
Déjà, savoir que ce n'est pas une idée partagée dans d'autres pays, ça permet de relativiser beaucoup ce genre de "connaissances".
Merci pour cette super vidéo ! C'était trop intéressant :) Le format interview avec une spécialiste est vraiment PASSIONNANT.
😁😘
Eh bien, franchement, chapeau bas ! Concrètement je n'ai rien appris, MAIS, la manière dont c'est abordé, recadré tranquillement, ça fait vraiment du bien. Vidéo riche et rare, d'utilité publique même je dirais... Si les choses pouvaient être aussi claires dans les têtes de beaucoup de personnes, on éviterait bien des fausses routes ! Je garde précieusement la vidéo en favoris, à l'occasion je pense qu'elle me servira.
Merci beaucoup pour ce travail qui n'en a pas forcément l'air sous ses allures de conversation, et qui pourtant est très précieux !
PS : un abonné de plus, et c'est très rare que je fasse cette démarche.
Merci beaucoup pour votre retour !! 🤗
Ah! Enfin quelqu'un qui casse ces mythes, merci, on se croirait entouré de HPI et HPE...d'ailleurs en HPI si cela ne représente que 2% on se doute qu'il y a un décalage avec les hypersensibles qui représenteraient 30% de la population française, c'est assez logique...
Je regardais tes vidéos il y a des années, je me rappelle encore de « je n’ai jamais embrassé » 😭 je viens de retomber 6 ans après sur ta chaîne et ça fait trop plaisir puré
Ohhh 🥺
Hyper intéressant, ça fait plaisir d'avoir du contenu sérieux sur ces sujets
Enfin quelqu’un qui en parle!
wow je connaissais pas ni l'une ni l'autre et je tombe sur du contenu de qualité dans un format inatendu! Bien joué les filles!
Oh merci beaucoup !
Merci !!! ☺️
Merci pour cette vidéo tellement éclairante 😍 il y a quelques mois j'avais un certain mal être et je n'arrivais pas trop à mettre le doigt dessus.... A ressurgit les questions sur mon hpi potentiel (plusieurs personnes hpi m'ont déjà dit : "t'es HP toi, c'est sur" genre bien sur, t'arrive à me diagnostiquer en 2-2... Sans études ni test... Breeef, déjà en me disant ca tu remets vachement en cause la crédibilité de ton propre qi mais pas grave, bon mais quand même ce type de remarque ca questionne un peu :) donc c'était resté dans un petit coin de ma tête). Puis un ami qui était en galère et venait de se refaire tester hpi (il avait eu un test dans l'enfance) parce que profond questionnement intérieur et remise en cause sur son parcours pro... Et bon là il m'incitait à me faire tester. Mais je voyais vrmt pas en quoi ca allait m'apporter des réponses de savoir que je sois à 110-120-130-135... Juste pour cocher la case >130 ? Et après ? Donc j'ai vu une neuropsy vite fait mais au final j'ai jugé que vrmt ca me servirait à rien. Je sais que je suis juste très curieuse, que j'ai tendance à me lasser des choses et je me pose bcp de questions existencielles et j'ai pas besoin de faire un test pour ca ^^'
Donc je me suis plutôt dit : bah comment faire pour que dans la suite de ma vie je puisse adapter mon boulot à mon fonctionnement.
Et du coup ca confirme bien mon idée :
- les HPI sont souvent associés à cette image problématique car forcément ce sont ceux qui galères qui consultent alors que dans les faits il y a une grosse part d'HPI qui le vivent très bien :-D
- ce test ne me servira à rien :-D
Merciiiii
En tant que psychologue, cela me fait beaucoup de bien ce genre de vidéo qui remet les pendules à l'heure pour un grand public auquel on vend énormément de bullshit sur ces sujets.
Super vidéo que j'attendais !! Merci pour le travail que tu as fourni. Tout est vraiment clair dans ta vidéo, j'arrivais pas à trouver un contenu purement explicatif sur ce qu'est le HPI/HPE sur ytb. Et pas des vidéos de "gourou de la douance" qui t'expliquent que tu es HP si tu as cliqué sur la vidéo
Merci 😊 et joyeux anniversaire en retard !
Aaah oui moi aussi je trouvais ça très flou ! En vrai je savais pas du tout la diff entre HPE et HP non plus avant de tourner cette vidéo ^^
Mais ultra intéressant comme vidéo j’ai beau croiser mes sources à ce sujet rarement sont ceux qui vont à l’encontre de ce qui est conventionnellement dit au sujet des HPI. J’ai appris beaucoup de choses !
Merci à toi 😁
D'expérience, je peux dire qu'il y a quand-même des différences dans la façon de penser face aux problèmes. J'utilise du frontal, puis du essais-erreur et enfin de l’exploration. Le "truc", c'est que je le fais vite, donc la question "comment tu sais ça", elle arrive souvent. Et lorsque je suis depuis quelques années avec des collègues, on me prête des pouvoirs de divination que je n'ai pas. Ça devient de plus en plus difficile pour l’entourage professionnel de faire la différence entre savoir et vouloir à un point tel que je dois argumenter sur les raisons de mon ignorances.
Il y a aussi le fameux "pourquoi tu ne m'aides pas si tu sais que je vais mettre une heure et que tu vas le faire en cinq minutes ?".
Donc forcément, pour pas mal de choses, je sors des excuses comme "appris durant mes étude, vue une vidéo là dessus, j'ai lu ça un jour".
Puis, oui, il y a les mauvais jours ou je dis clairement "C'est trop compliqué a comprendre sauf si tu as quelques heures" et quand la personne est vexée, je rentre dans les explications où je sautes quelques éléments triviaux qui sont généralement incompris pour que la personne demande (si elle est de bonne foi) et à partir de là, je sais si c'est une perte de temps. Mais même les personnes de bonne foi finissent par abandonner quand ils voient le temps qui passe. À un moment, il faut connaître ses limites et les accepter.
À mon travail, j'ai demandé à ne pas être en contact avec les clients, sauf si c'est technique. Je suis très mauvais avec la gestion des clients (être faux cul en gros, le tact et enjoliver une erreur de la compagnie) en échange, je fais des gros projets à tour de bras et tout seul.
J'ai déjà essayé d'expliquer je je traitait l'information beaucoup plus rapidement, que j'apprenais beaucoup plus rapidement et que oui, c'est normal qu'après dix minutes, je revienne déjà avec des critiques et des questions sur les projets. Mais ça passe très, très mal car les gens entendent: "Je suis supérieur, t'es juste con". La solution, je pose mes remarques en passant, sans insister. Puis quelques semaines plus tard je fais des observations qui, comme par magie, ressemblent fortement à mes prédictions. Ça passe beaucoup mieux.
L'autre truc pas mal aussi, c'est que quand je dis une connerie, c'est quasi une célébration. Au début, ça me chauffait pas mal, maintenant je dis juste "oui, oui, je peux aussi avoir tord".
Et mon comportement a fortement changé avec le temps. Quand j'avais 8-10 ans, je trouvais tout le monde assez con et je le disais. À un moment, ça n'allait plus donc on m'a expliqué que les gens ne sont pas "cons", ils ont juste besoin de plus de temps pour arriver au même endroit. Que je dois faire preuve de patience.
En grandissant, j'ai bien compris que "plus de temps", ça veut aussi dire "tellement de temps que c'est hors de portée", ça craint de dire ça, mais c'est un fait.
Ce que ça m'a aussi apporté, c'est un profond respect pour ceux qui essaient et font de gros efforts. Ça m'a aussi appris a respecter tout le monde.
J'ai aussi été foutu à la porte d'un cours de math car je motivais trop le prof a avancer et je répondais trop vite aux questions. Le prof m'avait dit d'attendre 2 minutes avant de répondre et (un peu connement), je chronométrais puis prenais plaisir a répondre en disant "le temps est écoulé" ou d'autres conneries du genre et parfois en rigolant (je prenais ça comme un jeu, mais ça passait plus comme de la prétention). Donc le prof m'a donné le contenu du cours et m'a dit d'étudier chez moi, tranquillement. Ça a été le cours le plus court ^^
Un autre prof en supérieur m'a invité a faire mieux que lui, donc je suis sortit de la classe avec un camarade qui a osé me suivre et on a fait mieux que le prof. Celui-ci est resté honnête et nous a fait passer.
En secondaire inférieur, j'étais connu dans l''établissement comme élève travailleur (des cours comme histoire et religion, j'avais des 60%) car je gagnais des prix aux concours donc je représentait bien l'école. Idem en secondaire supérieur, où j'ai même eu une éducatrice qui a remis un prof en place devant moi après qu'il ait osé me traiter de voleur.
En haute école, ça à été différent. J'ai eu droit à "Si je suis en voiture et que je te croise, je te roule dessus" car j'avais déjà des connaissances, du coup des bonnes notes et une petite charge de travail. En prime, j'aidais des 3èemes alors que je n’étais qu'en première. Et surtout, à la rentrée, quand on a voulu nous intimider et qu'on nous a demandé pourquoi on était là, je l'avais mauvaise donc j'ai répondu: "Je suis là pour les papiers" (diplômes). Ce qui était le cas...
Ce jour là, j'ai divisé les profs. Certains me détestaient car j'étais prétentieux et d'autre admiraient ma détermination/force. Donc j'ai eu une prof a qui j'ai fais la guerre et je gagnais chaque bataille. Donc elle m'a dit que de toutes façon, elle me mettrait zéro. Ce qu'elle a fait et je n'ai même pas râlé. J'ai pris le zéro en sachant que j'allais avoir une distinction, ce qui était un bon 🖕. Encore mieux que d'essayer de ruiner sa carrière, d'autant que c'était une bonne prof pour le cours qu'elle donnait.
J'ai eu quelques profs dont l'oral c'était "les autres examens, ça va ? Tu va faire quoi pendant les vacances ?".
J'ai même eu des profs qui sont passé en mode "hard core" pour réveiller la classe. Un prof de physique commence son cours en mode "Christian, t'étais malade, donc tu dois faire l'interrogation. Tu peux expliquer les questions " puis j'ai expliqué et le prof a sortit un "vous voyez que c'était faisable". C'était les questions à pète.
La prof de biologie avait une dent contre moi car elle avait dit des conneries et je l'avais corrigé. Je râlais aussi pour les travail de groupe, car le mieux était que je fasse tout.
Donc elle a apporté des test psychotechniques. Ces tests sont assez simples, donc quand j'ai vu la feuille, j'ai fais la remarque: "Ah, mais ça c'est facile, si vous voulez on fait deux groupes, moi et puis le reste de la classe". Puis j'ai fait un sans faute et je rigolait sachant que le reste de la classe ne ferait pas de sans faute vu qu'ils discuteront et que certains items étaient un peu relevés (surtout le spatial).
Pour le boulot, pareil. Sur mon CV, je listais tout ce que je sais faire "bien". C'était trop long et prétentieux. Donc je ne trouvais rien. Je m'inscrit à une formation et on doit passer des tests. L'un des tests contenait une analogie foireuse...Donc j'ai fais la remarque avant de choisir le réponse attendue.
Pour une autre formation, on nous fait asseoir n'importe comment dans une salle, puis on nous donne un questionnaire psychotechnique. Je remplis le truc en 10 minutes, puis je demande si je peux aller à l'ITV vu que j'ai fini. On me prend la feuille puis quelques minutes plus tard je vais à l'ITV où on me dit que j'ai triché, mais qu'ils ne savent pas comment. Donc j'explique que non, que je traite l'info plus rapidement. Donc on m'offre de m'inscrire à la suite de la formation afin que je puisse aller au même rythme vu que j'aurai un retard a rattraper. En sortant de là, je veux m’inscrire et on me dit qu'il faut que je fasse le premier module. J'explique la situation, mais ils ne veulent rien entendre.
La seule formation que j'ai pu faire, c'est par ce que j'ai pleuré tellement je n'en pouvait plus. Je devais littéralement mentir (jouer au con, mais correctement) si je voulais rentrer. Donc entre deux pleurs, j'ai expliqué que je sais que j'ai fais un sans faute et que je suis bien au delà du niveau, mais que je peux aussi aider les formateurs et que ce qui m'intéresse, c'est d'être placé car j'ai exactement le même soucis en interview. Quand le gars te sors "Qu'est-ce que vous avez fait qui est impressionnant ?" et que la réponse est du genre "Je ne sais pas trop, j'ai gagné un prix du rotary club pour la meilleur évolution dans la vie, une médaille de bronze au concours de sciences internationale avec la cryptographie quantique et j'ai définis les process qualité, les métriques et crée un système automatisé de reporting durant mon stage de fin d'études. Quand j'étais étudiant, j'ai implémenté un système d’authentification basé sur des polynômes avant que ça devienne populaire pour les banques et je suis l'un des premiers à offrir un navigateur à onglet...". Ben le gars il se dit "Quel mytho".
Le gens comparent toujours a eux-même, avec un peu de chance à ce qui est le plus commun. Mais rarement ils se disent qu'il y a des outliers. Donc il faut aussi savoir déformer la vérité et se dire "en fait, je suis humble". (l'humilité, ce n'est pas ça!)
Et les soucis, c'est pas propre aux HP. Il suffit, la plupart du temps, d'être en dehors des 66%. Par exemple, t'es trop grand, pas de bol, tu devras te baisser à pas mal d'endroits. T'es trop petit, pas de bol, t'a intérêt à te mettre tout devant au ciné. Alors quand t'es dans le dernier pourcent, c'est encore plus marqué.
Donc être HP, ça conditionne quand-même pas mal de choses...
C’était les tranches de vie, proposés par Christian 🤣
Je compatis ! Bonne route à vous.
Coucou !
Merci pour cette vidéo agréable et éclairante ! J'aurais appris au moins une chose : l'effet barnum. Dont la comparaison avec l'astrologie est en effet parfaitement pertinente. En effet, nous avons tous en partie besoin de deux choses dans nos vie : tout d'abord, s'assurer de la prédictibilité des événéments qui vont nous arriver ("demain, je ne vais pas mourir dans un accident de voiture") ; et ensuite, de préférence, s'assurer que le futur ne pue pas trop la merde (en gros, qu'il va nous arriver des choses bien).
Ce qui explique effectivement le succès des contenus de vulgarisation plus ou moins sérieux sur le HPI ou l'hypersensibilité. Ça explique aussi l'engouement autour de la "pensée en arborescence".
Pour autant, je n'éliminerais pas aussi vite cette dernière théorie pour ma part. Il y a un effet que je nommerais rhétorique pour ma part : en effet, on peut avoir envie de s'identifier à cela. Mais au-delà de ça, tu l'as dit toi-même, c'est une notion "agréable" pour expliquer ce qui semble être le bazar qui règne là-haut, dans le cerveau de certains.
Je suis d'accord avec la neuro-psy : on a pas la possibilité d'avoir plusieurs pensées en même temps. On est par contre capable de faire jouer un automatisme, tout en pensant (comme lorsqu'on roule en voiture en écoutant la radio).
Mais personnellement, ce n'est pas ça que je nommerais "pensée en arborescence" (avoir plusieurs pensées simultanément).
Je dirais plutôt qu'il y a trois façons possibles de théoriser ce "fonctionnement" (en admettant qu'il existe) :
• Le premier fait référence au cheminement mental. Là, où on peut imaginer que la moyenne des personnes vont habituellement d'un point A à un point Z (autrement dit, du début à la fin d'une tâche mentale). D'autres vont plutôt passer de A à G, puis revenir à D, avant de découper littéralement D en D1, D2 et D3, avant de se souvenir de leur point de départ. Ce qui explique pourquoi ce trait est fréquemment associé aux personnes créatives (qui, littéralement, ne se contentent pas de suivre le plan). Mais aussi pourquoi un tel fonctionnement peut être questionné en terme d'efficacité dans la vie de tous les jours (où on a généralement besoin de faire les choses de A à Z). Autrement dit, ça pose aussi la question de l'attention et de la distractabilité, ce qui est encore autre chose).
• Une deuxième façon de le théoriser, ce serait de parler de quantités d'informations engrangés par le cerveau. Là-dessus, il me semble qu'on a montré que les autistes étaient en moyenne sur-stimulées par leur environement. Or, il existe certains traits communs entre les TSA et HPI.
• Une troisième façon de théoriser la pensée en arborescence, ce serait de la rapporter à la vitesse de traitement de l'information. On peut supposer qu'un stockage d'informations abondantes accompagné d'une vitesse de traitement élevé peut amener à cette impression de sens commun d'un fouilli généralisé des pensées paradoxalement accompagné d'une bonne capacité à les analyser.
Pardon ! On dirait que je me suis encore emporté en commentaire. Tout cela n'est bien sûr que pure théorie. Et je ne dispose d'aucune formation scientifique dans le domaine.
Encore merci pour tout !
Bisous
Alors pour l’hypersensibilité, perso je suis hpi et j’ai toujours eu une sensibilité accrue aux bruits, lumière, toucher, aux sensations chaud/froid etc et je faisais le lien… donc je suis un peu étonnée, je vais creuser ça.
Et pour moi ce qui caractérise le Hpi c’est aussi une capacité à voir les choses différemment, comprendre plusieurs sens à des trucs qui sont sensées faire sens commun et du coup se taper la honte etc…
Mais trop contente de voir que tu soies au portes du paradis ! J’ai aussi un QI verbal bien plus élevé que la logique et la mémoire de travail haha
Hypersensibilité sensorielle, et compréhension décalée dans la communication, ça me fait penser à des troubles du spectre de l'autisme :) N'hésite pas à creuser dans ce sens !
C'est plutôt de l'hyper esthesie 😉 enfin sur ce que j'en sais. Et rien a voir directement avec de l'autisme...
Ce que vous dites, Eléonore, s'entend pour vous et éventuellement pour les personnes hp que vous avez peut-être rencontrées. Mais ce n'est pas une constante. Il y a de plus en plus d'études sur le hpi, et il n'y a pas d'associations réelles entre hpi et traits de personnalité ou difficultés dans la vie. C'est variable... Ce que ne veut pas dire que vous ne pouvez pas rencontrer des gens qui ont les mêmes difficultés que vous. Simplement ces difficultés ne sont pas spécifiquement liées à votre mode de traitement de l'information ou de raisonnement.
Ça m'a beaucoup éclairée!
Je ne me suis jamais faite " diagnostiquée " mais à une période j'étais tombée sur le terme d'hypersensibilité en tapant mes ressentis et émotions sur internet. Je m'identifiais donc un peu comme ça. Mais depuis quelques années je ne me sens plus du tout comme tel!
Excellent contenu ! Encore une fois, tu ne restes pas dans du superficiel, on ne peut qu'imaginer le travail de recherche, de montage... en amont et c'est clairement rafraichissant !
Je me souviens quand mes parents m'ont fait passé un test de QI quand j'avais 8 ans. A l'époque, j'avais des difficultés scolaires et l'impression d'être arrivé a la limite de mes capacités.
Avec un résultat de 124, j'ai été déclaré "surdoué" et, en ce basent sur ces résultats et leurs apriori, mes parents ont alors décidé que mes problèmes venaient d'un manque d'effort et de bonne volonté.
20 ans plus tard, je suis dépressif, légèrement suicidaire, et je n'arrive plus a mettre le moindre effort dans quoi que ce soit.
Voila comment un seul test de QI a gâché ma vie.
Non vous auriez eu des problèmes quand-même sans être surdoué. Les difficultés scolaires sont mal gérées.
Je te souhaite bon courage. Sois combattif pour ton avenir, fais tout pour aller mieux et prends sur toi un maximum pour guérir. J'pense que c'est une étape très difficile psychologiquement mais une fois que ta combattivité t'aura mené à une solution pour reconstruire ta vie, je pense que tu seras profondément fier de toi et tu (re)trouvera plein de sensations saines (je pense que c'est parce que certaines de nos qualités (re)font surface) qui te pousseront vers le haut. C'est en tous cas ce que je vis personnellement. Ne lâche rien, je suis sûr que tu as plein de choses en toi qui te rendront fier plus tard!!!
Au risque de répéter ce qui a déjà été dit dans la vidéo : la Haut Potentiel Intellectuel n'est pas un diagnostic, juste un indicateur. Je peux comprendre par conséquent la mauvaise "interprétation" de vos parents, considérant que c'était peut-être de votre faute. Une attitude qu'on peut retrouver également dans l'entourage des personnes dépressives : "Mais c'est que tu ne fais pas d'efforts", etc. Bien entendu, ça n'aide pas vraiment. Mais on a pas toujours le soutien qu'on souhaiterait.
Tout ça pour dire qu'un HPI ne fait pas de vous nécessairement un génie ; mais à l'inverse, ce n'est pas une explication suffisante pour expliquer une certaine souffrance (voir justement ce qui est rappelé en vidéo : les vidéos à la mode selon lesquelles "je vais mal" = "c'est parce que je suis surdoué"). Les HPI, comme n'importe qui, peuvent avoir à affronter des problèmatiques personnelles (et connaître par exemple des périodes dépressives). Il se peut aussi dans certains cas que d'autres troubles soient à l'origine des problèmes rencontrées par un HPI (notamment TSA ou TDAH).
Je précise au passage que je ne suis pas un professionnel de santé. Mon avis vaut donc pour ce qu'il est.
De ce que tu dis, je pense que ce sont les attentes de tes parents, non reliées à ta réalité, qui t'on foutu dedans... Peut-être avaient-ils, comme beaucoup, un focus sur les résultats aux évaluations, sans vraiment chercher à savoir où tu en étais qualitativement dans tes acquis, en donc sans pouvoir prendre un peu de distance sur ces évaluations nécessairement imparfaites... Je ne les juge pas, ils ont fait comme beaucoup, comme ils ont cru bien faire certainement, mais aussi sans réel besoin de comprendre, beaucoup de parents sont déroutés face à un individu qui se construit...
En tout cas pour toi, j'ai envie de dire qu'il faudrait que tu parviennes à créer tes propres repères, pour savoir te fixer toi même tes attentes. En faisant tes expériences, tes projets, à ta mesure, selon comment tu te sens des affinités dans telle ou telle activité, sans trop te poser de questions autres que " j'aimerais mieux comprendre comment fonctionne telle ou telle chose" par exemple. Tu devrais inévitablement finir par constater que, oui, des capacités, tu en as, comme beaucoup, et que l'aspect motivationnel a un impact, et peut être en partie "contrôlé" en dosant ses "défis" (je n'aime pas trop ce terme, il me paraît explicite mais je préfèrerais "aventures" ou quelque chose de ce style)...
Oublie (facile à dire) cette fausse route du test, ce n'est qu'un nombre, recentre-toi qualitativement sur tes centres d'intérêts, c'est vraiment tout ce que je te souhaite.
Je crois que je me suis mal fait comprendre :
Ce que je voulais dire par mon poste c'est que, à la suite d'un test de QI, certaines personnes (dont mes parents ont fait partie) peuvent se concentrer sur ces résultats et tirer des conclusions hâtives.
Comme par exemple (pour mes parents) : "il a les capacités, il lui manque juste la volonté de les utiliser".
Cela pousse ces personnes à ignorer le vrai problème et à ne pas rechercher de solution à celui-ci.
Pire ! Cela peut aggraver une situation déjà difficile. C'est ce que je voulais souligner en parlant des conséquences que ce comportement de leur part avait eu sur moi.
Et, aussi, je sais que pour beaucoup d'entre vous, l'idée de ne pas être capable de se motiver à faire quoi que ce soit doit sembler surréaliste, mais c'est une réalité avec laquelle je suis obligé de vivre chaque jour et contre laquelle je dois constamment me battre.
Ce n'est pas quelque chose de récent, ou qui va et vient par moment. Mais une chose qui s'est développée sur plusieurs années d'expérience négative, de mon enfance jusqu'à l'âge adulte et dont les conséquences continuent d'être présentes à chaque instant de ma vie.
Si je veux réussir à sortir de ça, simplement me répéter "c'est rien, ça va passer. Demain ça ira mieux. Je ne dois juste pas abandonner" ne suffit pas. Au contraire, ça me donne plutôt l'impression que je fais mal les choses et que je sabote moi-même mes chances de guérison.
Parfois, c'est dur pour moi d'expliquer à quel point le monde est effrayant quand tout le monde semble toujours savoir quoi faire et où aller dans la vie et pas moi...
Super vidéo vraiment un énorme travail dernière et une neuropsy incroyable, elle est toute mimi et semble être une personne bienveillante ! Bravo Léa pour ce gros projet ! Tu peux être très fière et oublie le "peux mieux faire", c'était parfait ! 😘
♥️♥️♥️ merci bcp bcp !
Ooooh merci beaucoup 😘😘♥️
C'est tellement intéressant, passionnant d'être éclairé sur tout ça ! Merci à vous deux 👏🏻👏🏻
Merci à toi 😁
😘😘
Actuellement en deuxième année de psychologie, on étudie toujours la pensée en arborescence. Merci à vous de donner un autre point de vue de l’hpi !
Bonjour, puis-je vous demander dans quelle université est-ce enseigné ?
@@nadinekirchgessner6662 Celle de Caen
Comme on parle toujours d'acide lactique dans les études concernant le sport. 😏
"Enfin non, J'vais pas dire que c'est comme l'astrologie, parce qu'ils vont m'peter la gueule" -Léa. 2021 😭
Je suis comme toi Lea, je suis une quiche en culture générale, mais pour le reste, je sais que je suis vive et éveillée, avec une capacité d'analyse assez fine, bien que j'aie mes biais, comme tout le monde. J'assume complètement ce manque de culture générale car j'ai développé d'autres domaines où je suis pointue, alors c'est ok. Tu dois peut-être ressentir la même chose. Tu produis un travail de qualité, merci pour tes vidéos ❤
Merci mille fois cette vidéo était tellement intéressante ! Je suis tombée dans le piège il y a 5 ans de me prendre pour une « HP » et puis j’ai commencé à voir le nombre de personnes qui s’identifiaient à cette catégorie autour de moi et sur les réseaux et là je me suis dit « mmmmmhhh » 🤔🤔. Y’aurait pas un effet barnum là dedans ? Cette vidéo répond à toutes mes interrogations et plus encore ! Pas de pensée en arborescence ?! Oh mon dieu je ne suis donc pas « spéciale » 🤣🤣🤣
Hahah on est tous spécial à notre façon ♥️ hehe
La pensée parallèle EXISTE, je connais deux personnes de mon entourage chez qui c'est le cas (une personne proche et un ami d'ami).
Je dis parallèle et non en arborescence car ces deux personnes peuvent suivre et comprendre deux flux articulés (texte, parole, lecture ou écoute) EN MÊME TEMPS. (et encore 2 n'est pas une limite absolue).
Je ne pensais pas ça possible jusqu'à ce que j'en parle en détail avec ces personnes. Les deux ont une intelligence supérieure et s'ennuient très facilement, on les retrouve souvent en train de faire plein de trucs à la fois (jeu vidéo, lecture, film, discussion...). Celui que je connais bien s'ennuyait mortellement en classe s'il ne lisait pas en même temps, et il avait les meilleures notes sans travailler (je n'exagère pas).
Bref une autre façon de penser existe. Je ne sais pas dans quelle mesure ce parallélisme accru se confond avec la fameuse pensée en arborescence mais il me semblait utile d'apporter ce témoignage à la question.
Et je précise que ces personnes pensent en parallèle évidemment. Celui que je connais peut explorer simultanément plusieurs pistes dans la résolution d'un problème mathématique par exemple, ce qui lui permet d'aboutir à la solution plus vite. (mode de pensée qui ne s'arrête jamais évidemment, même dans la vie quotidienne)
Voilà.
merci! j'aime beaucoup ta chaîne qui déconstruit des mythes!
Vraiment très intéressant 🤗 et ton résultat ne m’étonne PAS DU TOUT ❤️😘
Ohhh t’es adorable ♥️
Franchement la video est super. Ça démystifie ce truc de hpi. Qu'on le soit ou pas ce n'est pas normal de vouloir toujours mettre des gens "au dessus" des autres. Une façon de l'être humain de se conforter dans son besoin de supériorité 👍
En tant qu'autiste TPB, qd les gens me disent fièrement qu'iels sont hypersensibles et que c'est un super-pouvoir et que c'est trop bien, ça m'énerve si fort, c'est pas marrant à vivre au quotidien et faut des années de psychothérapie pour bosser dessus de sorte à ce que ce ne soit plus dysfonctionnel 🙄 merci pour la vidéo !
J'ai trouvé cette vidéo très intéressante. Toute la partie sur l'hypersensibilité me parle beaucoup car, sur un forum, des membres ont parlé de cela. Évidemment parce qu'ils se considèrent hypersensibles, que personne ne peut les comprendre, etc. Si on avance des conseils et notamment que cela peut-être dû à tout un tas de choses qu'il serait bon d'explorer, on se fait tout de suite jeter parce qu'évidemment, cela montre à quel point nous on n'a rien compris à leur hypersensibilité, qu'on les juge, les discrédite, bla bla bla...
C'est un peu pareil pour les personnes qui s'auto-diagnostiquent de tel ou tel trouble (notamment de l'autisme) ou pathologie mais qui ne veulent jamais aller se faire diagnostiquer par un professionnel. Voilà, voilà...
Merci donc pour cette vidéo et pour la révélation de votre résultat qui doit expliquer bien des choses dans votre vie. 😉🌸
Tout est possible. Une prof m'a dit que je serais peut-être hpi juste parce que je me montrais curieuse en classe et que je posais bcp de question. Ce qui me dérange avec cette histoire c'est quon veuille promouvoir un type de personnalité comme étant supérieur alors que tout le monde est capable de se depasser si on est dans les bonnes conditions.
MILLE MERCI POUR CETTE VIDÉO D'UTILITÉ PUBLIQUE
Merci beaucoup à vous 🤗
Super video! Vraiment bien expliquée et scientifique, ça manque sur youtube! Pour la souffrance des HPI est-ce que ce n'est pas quand même plus fréquente que le HPI ressente de la souffrance de part le décalage avec les autres enfants (ou plus tard avec les collègues au travail ou autre)? S'il est rejeté des autres ou s'il a du mal à créer des liens ? Sans que ce soit directement lié à son intelligence mais aux conséquences éventuelles de celle-ci (bons résultats à l'école d'où rejet, ou capacités plus importantes et donc impatience avec les autres, etc...)
Du coup comme expliqué non, c'est des personnes qui même avec un décalage (ce qui n'est pas non plus la majorité) arrive globalement à s'adapter :)
Super vidéo, et @confidencesdepsy tu es merveilleuse, si pédagogue et pro 🌸
❤️❤️❤️ infini merci 😘
Pour le test officiel franchement j'ai fait les tests jeunes sur Internet gratuit je les ai refait adulte de façon officielle et les résultats étaient identiques. En revanche, le test chez le pro permettait de voir les quotients par catégorie et donc de façon plus fine. C'était pas inintéressant cependant je trouve que le HPI ça n'est pas que focus intelligent. Finalement la spécialité est ailleurs. Merci en tout cas de décortiquer le processus clinique. En revanche, le problème du test et de la nomination de cette spécificité c'est de suggérer que y aurait des gens plus et des gens moins alors que c'est pas la question c'est juste différent. Ça peut être tout à fait completaire car les forces et les faiblesses sont différentes. Là où ça pose des fois des problèmes, c'est les moments d'incompréhension parce que les processus de fonctionnement sont quand même un peu différent. Les hpi sont potentiellement créatifs mais pas forcément de bons exécutant par exemple. Le processus d'apprentissage est un peu différent aussi. D'où le fait que la réussite sociale n'est pas forcément corrélé au QI.
Affirmer que les tests d'internet sont fiables parce que vous avez constaté les mêmes résultats est très hasardeux..
Je peux aussi vous dire que moi j'ai fait les tests d'internet vers 2013, et un test officiel en 2016 et que l'écart était significatif (15 points de plus pour le test officiel).
Dans ces cas là, qui de nous deux a raison, qui a tort ?
Super intéressant! Content d avoir vu la vidéo on m a d écris en tant que personnalité zèbre perso je m y reconnaît plutôt vaguement c est un stretch mais je pense plutôt que J’ai un autisme léger depuis très jeunes j ai eu une obsession pour les fourmilles et les abeilles 😑 et pour chercher à comprendre comment la vie fonctionne est ce que ça fait de moi un genie non mais une chose y a rien de mal à apprendre à se connaître ! Puis quand je vois certaine personne qui se dis HPI HPE je vais être honnête je me pause des question des comportements vraiment douteux… moi j aimerait une vidéo sur les gens hautement intuitive et la connexion de l’intuition avec l’empathie, comment intuition est considéré par les psychologues, aussi pourrait t’on d écrire la créativité par ce que j ai l impression qu’on a pas tous la même définition de la créativité par ce que les anglo-saxons d écrivent les personnes creative assez spécifiquement « gifted leader » et y a tout une façon d être pour tomber dans cette catégorie ils ont charismatique on une personnalité dite sunshine yellow ils ont fascinant agissent en tant que role model breff est ce que que je peux just dm j ai trop de question en faite ! Dsl pour les fautes d orthographe je suis de Londres 😅 et dernière question quand quelqu’un est dites zèbre « gifted » honnêtement c est innée çà se voit non ? Y a pas de test à faire ils on en générale très mature passionné élégant dans leur façon d être extrêmement empathetic, good team player, curieuse intelligente dans leur façon de voire les chose non ? Ou je me trompe ? Ça ferait parti de l intelligence fluide ?
Video super intéressante, bravo lea pour ce travail encore une fois 👏🏻
Merci !!
Très intéressant GG Léa, c'est cool d'intégrer des pros à tes vidéos ^^
Oui meme pour moi, ça m'apporte beaucoup !!!
J'ai 26 ans, un QI verbale à 125 et le reste des catégories entre 110 et 115. Et ça à ruiné mon enfance...
Je suis dyscalculique. Ce qui fait que j'avais beaucoup de facilité à l'école mais que mes moyennes en maths et autres matières scientifiques, faisaient chuter ma moyenne. Scolarité classique sans redoublement, jamais eu une seule punition, ni heures de colles. Mais trop discrète pour le coups. Très grande timide je ne supoortait pas de parler à des adultes (ça n'a pas changé...comment ça à 26 ans je suis une adulte aussi ? 🤣).
Le problème c'était en matière de relation. Je détestais jouer avec les autres, je trouvais la corde à sauté, le "trap-trap", le loup glacé etc nul. Je ne comprenais pas qu'on puisse s'amuser si il y avait un perdant (une mini justiciaire la gosse mdr), du coups je restais seule sur les bancs pour lire pendant les récrés, et je calculais personne en cours. J'adorai apprendre mais je n'aimais pas aller à l'école. Fusionnelle avec ma maman, je voyais chaque jour d'école comme un déchirement de la quitter. Je me sentais en insécurité total sans elle. Je suis une grande anxieuse depuis aussi loin que je m'en souvienne.
Plus tard au collège j'étais "la chelou", les gens étaient fan de Justin Bieber qui venait de sortir "baby", avaient des ceintures "le temps des cerises" des vêtements "guess" "little marcel", et moi j'étais habillée en noir avec des clous et j'écoutais du métal. Encore une fois j'étais seule donc. Puis j'ai subis du harcelement en 2008. En 4e j'ai donc été scolarisé par correspondance car j'ai développer une phobie scolaire, une agoraphobie, une émétophobie, une germophobie, une annorexie secondaire (dû à l'émétophobie), des terreurs nocturnes, des crises d'angoisse, et même des phases délirantes, puis des TS. J'ai donc commencer à suivre une thérapie, à prendre des médocs (anxiolitique, antipsychotique, antidepresseurs, somnifère, et un truc pour ralentir le coeur). S'en ai suivit des longues années de combat pour m'en sortir. Pour trouver le bon traitement. Pour vivre une vie normale. Quand j'ai enfin réussi à sortir de chez moi, à 15 ans, j'ai rencontré mon 1er amour, un PN qui m'a fait vire un enfer. Je suis retombée encore plus bas. À la différence que maintenant je sortais de chez moi, trop, tout le temps. Mélangeant médocs, alcool, drogue, nuit blanches, privation de nourriture. Puis boulimie hyperphagie me faisait dépasser les 110kg (Bon ceci dit j'ai vécu une super jeunesse pleine de souvenirs). Entre temps je suis aller jusqu'en terminale de BEP par correspondance toujours mais j'ai arrêter avant de passer le diplome, par amour (enfin par manipulation surtout). Quand j'ai enfin eu le déclic de m'éloigner de ce mec, de me sortir les doigts pour avoir un travail, le permis, un logement, perdre du poids. J'avais 23 ans. Je me suis donc auto détruite, auto sabotée pendant 9 ans.
Aujourd'hui je travail (dans les écoles, sacrément comique ça après une phobie scolaire), j'ai le permis, j'ai un apparte en location seule, je sors raisonnablement les weekends et j'ai perdu 30kg (il m'en reste entre 20 et 30 à perdre, j'verrai à quel moment j'me sens le mieux). Mais je suis toujours sous traitement. Et en ce moment dans une phase d'épuisement mental (fatigue importante mais insmonie, hypersensibilité (provisoire dû à mon état), irritabilité, tremblements, migraine, trouble de la mémoire, trouble de la parole, trouble de la vision, arythmie cardiaque, malaises vagaux).
Et je suis fermée à l'amour. J'ai une peur de l'abandon, un manque de confiance en moi, une peur de souffrir. J'me dis que si un mec sors avec moi, ça sera en attendant de trouver mieux et que si il dit qu'il m'aime, il ment. Donc ça fait 6 ans que je suis célibataire et ça me va complètement.
En amitié pareil, je n'ai pas eu de déception, mes vrais amis sont peu, mais là depuis plus de 10 ans, mais je n'arrive pas a faire rentrer de nouvelles personne dans mon cercle. Je ne m'attache plus, je n'ai aucun interêt pour les autres (seul mes amis et ma famille compte, pour eux je ferai tout).
Quand aux gens en général, je les fuis. Je fais le drive, ne vais jamais en ville, commande par internet. Moins y'a de gens mieux je me porte.
J'ai toujours des avis et des gouts différents de la majorité, mais cette différence est devenu une force. Mes proches m'aiment comme ça.
Enfaite j'ai l'impression d'avoir trop souffert, et d'avoir suffisement de problème classique dans la vie (payer les factures quand je vis avec moins de 700euros par mois, par exemple), sans me rajouter des problèmes avec les relations.
Fin voilà petit pavé pour raconter que parfois sans être HPI, juste un Q.I plus haut que la norme, on s'attend a un intello, qui fera sciences po, en ne voyant que des avantages. Alors que parfois, c'est un gros handicap. Pour moi ça en a été un pour le sociale, les relations humaines, tout ça pour stopper mes études à 17 ans sans diplôme...
Bcp de points communs avec toi, en particulier cette sensation de "décalage" dans l'enfance et l'isolement volontaire comme mode de vie pas très sociable MDR. Toutefois il n'est jamais trop tard pour réaliser son potentiel, reprendre des études, faire une VAE ou une formation (prise en charge par l'état, les pubs là-dessus abondent en ce moment histoire de bien continuer à flinguer l'éducation nationale...) et faire cadrer son job avec ses qualités et ses aspirations. Belle vie et beau chemin à toi !
On a un an d’écart et je me revois au collège avec Justin Bieber, la tecktonik tout ça.. J’étais comme toi, on se foutait de ma gueule car j’étais gothique. 25 ans et je me sens toujours pas adulte. Tu es atteinte du TPL?
Bon , j'ai quand même pas mal de points communs avec cette histoire très touchante , avec quelques différences mais à 95% identique (effet Barnum surement) , et le problème c'est que j'arrive à la phase "stoppage des études à 17 ans" genre potentiellement demain ...
Et honnêtement , je rejoins entièrement ta pensée , je me permet aussi de rajouter mon grain de sable personnel vu que je me heurte à ce problème aujourd'hui : se faire comprendre par une personne qui n'a pas eu les informations nécessaires sur ce sujet (comme cette vidéo) est assez complexe , car la personne va en premier lieu penser que la faute a ce handicap , c'est que tu n'y met pas assez du tien , alors il faut lui expliquer , et si la personne n'est pas comprehensive à celà , il y aura immédiatement un jugement ou une tension .
Rajouter à ça la complexité de la sociabilisation , et les autres problèmes que celà apporte , le mélange sera très épineux
J'y vois une base de conditions neurodeveloppementales (ça veut dire potentiellement autisme-tda-h et les dys) non-diagnostiquées (je pense au mooins l'autisme) qui génère le bullying sur lequel se base tout le cercle vicieux de troubles additionnels qui s'auto-alimentent, comme chez plein de femmes et d'afabs.
Le HPI au dela de la simple mesure du QI c'est du bullshit marketté pour maman bourge qui cherche à savoir pourquoi son enfant est différent, et comme l'autisme pendant longtemps était vue de façon masculine clichée sans prendre en compte l'influence des déterminants patriarcaux, idem pour le TDA-H, les garçons outcasts qui rentrent pas dans le rang sont plus diags vers un trouble neurodev, la ou les filles sont dirigées vers des trucs pseudo-scientifiques comme le HPI, ou récupèrent les miettes en ayant juste le dys comme diag; puis les traumas ajoutent des boucles de dépressions, TCA et souvent les troubles qu'on associe plus aux femmes comme borderline et tout.
Courage à toi si tu t'en es sortie, pour celles (à priori) qui sont dans cette boucle en cette moment, j'espère qu'aller chercher la source du coté autisme-tra/h-dys pour comprendre la source pourra vous aider.
C’est très intéressant ! Merci Léa et merci à confidencedepsy ! 😘❤️
😘😘
Honnêtement quand j'ai commencé à voir des vidéos de "zèbre" sur youtube, j'ai rapidement commencer à me dire "Ok, effet Barnum"
Super vidéo, merci d'apporter ces informations claires encore trop peu relayées !
🙏🏻🙏🏻
félicitation pour tout le travail sur cette video !! Elle était hyper intéressante
Merci beaucoup
On part sur une vidéo d’intérêt général ! Merci Léa et Confidences de Psy (la dream team clairement) pour ce contenu de ✨qualité ✨
♥️♥️
❤️❤️ merci à toi ☺️
Confidencedepsy dans une vidéo UA-cam c'est trop cool ! Si y en a d'autres je dis pas non 😏
Oooooh mais merci 😍😍 (je pense que Léa est traumatisée par le filtre à ajouter ensuite, je suis pas certaine qu'elle se relance dans l'aventure très prochainement 😂)
Hahaha 🤪
Pas le temps de regarder maintenant, mais je mets précieusement en attente. Si ça aborde et recadre le bullshit habituel, je vais me régaler !
Merci pour cette vidéo qui va me faire économiser bien de la salive désormais!
Super vidéo bien travaillée et très pédagogique. ☺️
Merci bien :)
Quant aux défauts listés, Je suis introvertie casanière mais pas phobique sociale, ni tempérament anxieux mais calme et pourtant je suis tombée dans l'anxiété généralisé à trop m'inquiéter d'un torticoli qui passait pas. Je suis introvertie casanière mais j'ai confiance en moi, bonne estime de moi, je me connais, je sais me remettre en question, tempérament calme et pourtant je suis plus sensible au stress (ça je ne le savais pas) mais avant je dormais bien, je suis tombée dans l'anxiété généralisé à cause d'insomnies que j'ai jamais fait et j'avais pas d'anxiété avant. Et je ne suis pas une éponge aux émotions des autres, bien sûr on est susceptible sur certaines choses, moi par rapport à ma mère qui râle, critique h24, donne des ordres et je déteste l'hypocrisie des autres et les gens qui reprochent des choses et erreurs aux autres qu'ils ont déjà fait et font encore, en gros les gens qui critiquent les autres avec reproches sans balayer devant sa porte et sans se remettre en question.
Ah ben cette vidéo me confirme ce que je pensais 🤗♾️
Difficile de dire si cette vidéo m'a aidé ou m'a juste encore plus enfoncé sur la possibilité que je sois HP, j'ai commencé à faire mes recherches lorsque ma mère m'a annoncé qu'elle me pensait surdouée à ma naissance mais sans aller plus loin. J'ai évidemment eu une enfance assez compliquée avec énormément d'incompréhension de la part de mes camarades et des adultes et au final je ne me comprenais pas moi-même. Par contre rien de "génie" venant de moi je n'arrive pas à me dire si je suis plus douée que les autres car je me suis toujours sentie moyenne voire en retard. Mais j'ai toujours eu ce ressenti bizarre en moi comme si personne n'avait jamais eu le même mode de pensée que le mien mon adolescence était donc un calvaire et j'arrivais (encore maintenant) qu'à avoir des amis qui étaient en recherche constante de leur personnalité. C'est pourquoi l'auto-diagnostic de la douance me permettait au moins de mettre un mot sur ma pensée plutôt "à part" et mes remises en question avec toujours un doute sur ce test qui me paraît trop "intellectuel" car je n'ai pas l'impression d'aller plus vite que les autres ou en tout cas je ne m'en souviens pas et je me remets sans cesse en question sur ma culture générale et mon vocabulaire car même si j'essaye de toujours l'enrichir j'ai quand même l'impression de ne rien connaître et d'être toujours à la marge sans savoir s'exprimer socialement (pas de la timidité juste un effort considérable pour trouver mes mots). Encore aujourd'hui j'aime à penser que je le suis sans l'être (et je précise aussi que je ne présente pas de trouble du spectre de l'autisme ou de problèmes d'attention...)
Surdouée à la naissance 😂😂 non ben pas besoin de test pour toi c'est bon 😂
Top cette vidéo ! J'ai juste l'impression que 80% de la population des réseaux est HPI... alors que derrière cela il y a aussi les HPI qui se découvrent à l'âge adulte après des difficultés et qui sont "repérés" lors d'une psychothérapie. La pièce de puzzle qui explique pas mal de choses. Ce cheminement n'est pas évident et que tout le monde s'y identifie est très frustrant. En tout cas cela permet juste de pouvoir expliquer certaines choses, apprendre à mieux se connaître, connaître son fonctionnement ! Rien de plus :)
Super video vraiment!! Bravo
Moi j'adore ce filtre :D
😁😁
Merci pour cette vidéo très informative qui aborde le sujet sensible qu'est l'hypersensibilité 😊 (sans mauvais de jeux de mots 😛)
Merci à toi 😊
Ouahou merci pour cette remise de pied sur terre 😂
C'est intéressant tout ça, mais j'ai l'impression que ça me fait régresser dans ma compréhension de moi même (tant mieux, si cette compréhension était fausse). J'ai passé un test de QI vers 14 ans, les résultats étaient sans appel (est-ce que ça se fait de donner son QI comme ça venu de nul part? Bonne question.. C'est peut-être utile pour la compréhension de mon témoignage..), 154.
Ça faisait des années que je me sentais mal par rapport aux autres. C'est cette fameuse sensation de "décalage" que vous ridiculisez dans cette vidéo, à la différence que je n'étais pas la seule à la ressentir puisqu'en général les enfants de mon âge me trouvaient (et les ados de mon âge encore aujourd'hui) "bizarre" (c'est presque mon deuxième nom).
En fait, ce qui complique ma compréhension de moi-même c'est cette idée selon laquelle le HPI n'est pas un problème en soit. Que ce n'est pas ça qui fait souffrir.
Mais alors, dans ces cas là qu'est-ce qui me fait souffrir ? Les psychologues et les psychiatres que j'ai rencontrés quand ils ont commencé à diagnostiquer ma dépression n'ont jamais trouvé de cause. Moi j'avais mes propres idées: "c'est le décalage", "c'est mon inaptitude à m'accorder avec les autres", "c'est ce monde de merde où tout le monde souffre", etc.
J'ai eu droit à des anamnèses (il faut le dire, j'ai eu une petite enfance un peu mouvementée), des médicaments en tout genres (anxiolytiques, antidépresseurs, stabilisateurs d'humeur), des psys et encore des psys.
Finalement, ce qui m'a vraiment aidée, ça a été d'intégrer un établissement scolaire pour enfants précoces (George Gusdorf à Paris), en première, après deux ans d'hôpitaux psy et de phobie scolaire (alors que j'ai toujours été une excellente élève).
Je vais mieux maintenant, je suis en première année d'études sup. Mais le décalage revient, le mal être aussi.
C'est bête, mais avec tout ça j'ai du mal à croire que mon HPI ne puisse pas être en soit une source de souffrance.
Ou alors j'aurais un autre problème non diagnostiqué, introuvé malgré 5 ans de thérapies ?
Bref, ça me questionne.
Tout d'abord je suis désolée si vous avez eu l'impression que votre ressenti de décalage était ridiculisé dans cette vidéo car ça n'est du tout le message que nous souhaitions faire passer. Il y a plusieurs choses dans votre message. Tout d'abord votre QI est particulièrement élevé. Ce score s'éloigne de manière importante des 130, et représente beaucoup beaucoup moins que 2,3% des personnes. Un QI de 130 et un QI de 154 c'est clairement très différent et il est vrai que pendant cette vidéo nous n'avons pas parlé des très haut potentiel intellectuel. Votre ressenti de décalage est légitime (il l'aurait aussi été avec un QI de 130, évidemment). Votre fonctionnement peut certainement en partie expliquer ce ressenti et les émotions qui y sont liées (impossible de dire de quelle manière, cela nécessiterait une analyse qualitative de vos résultats). Ensuite, vous signifiez aussi que vous avez eu des problématiques durant votre enfance, et des difficultés psys. Elles sont possiblement en lien avec votre ressenti de décalage (ou pas.. peut être sont elles en lien avec des évènements survenus durant l'enfance, peut être est ce un mélange des deux etc..). Impossible à dire dans un cadre non professionnel. Quoiqu'il en soit, votre souffrance est légitime et si votre ressenti vous semble expliquer vos difficultés vous avez probablement raison. Vous êtes la seule personne à avoir accès à tout ça, et vous vous connaissez mieux que personne. Bon courage pour la suite j'espère avoir pu répondre en partie à vos questionnements
Merci Madame, j'ai eu le même ressenti sur la vidéo. Ça fait du bien de lire votre commentaire.
J’ai aussi eu ce sentiment en regardant cette vidéo, et j’ai également un parcours très similaire au votre… sans avoir eu d’expériences psy avant l’âge de 25 ans, et avec un diagnostic tombé à l’âge de… 36 ans… il m’aura fallu donc 10 ans de consultation psy de tout genre, en passant par un neurologue entre autre, pour pouvoir mettre le doigt sur mon „décalage“ pour ne pas dire „problème“. Tout ça pour dire qu’une vidéo, même très juste dans la définition et très intéressante, ne définit pas votre expérience, vos difficultés ou votre personne, mais donne peut-être simplement des éléments de compréhension sur un sujet souvent galvaudé.
@Ferret au moins un diagnostic véridique à fini par être posé, c'est l'essentiel ! Même si je peux comprendre que ce genre d'errance diagnostic puisse être difficile à vivre (d'autant qu'il est dommage que dans beaucoup de cas, les spécialistes arrêtent de chercher une fois un premier diagnostic posé..).
Néanmoins, si vous avez passé un test de QI qui a montré un HPI, je ne pense pas que le diagnostic "autisme" annihile la caractéristique Haut potentiel intellectuel. Qu'en pensez-vous ?
L'hypersensibilité implique la sensorialité, c'est pas juste au niveau émotif: odeur, bruits, lumière, toucher etc. donc oui ça peut clairement ressembler à des symptômes du spectre autistique! Ce qui est intéressant c'est de voir que maintenant c'est "trendy" d'être hypersensible ou HP, alors qu'il y a 15ans, fallait surtout pas en parler... J'enseigne au Royaume Uni et limite dans ma classe tout le monde a un "diagnostic " (sans avoir consulté forcément de professionnel)... et bien gérer 33 ados dont plus de la moitié a une "particularité psy" franchement c'est dur... En tout cas merci d'avoir fait cette vidéo informative et bien construite :D Super travail!
Par contre le royaume uni est bien plus avance sur les TSA que nous (pas très compliqué en vrai ..)
@@leachoue oui, quand il y a un vrai diagnostique et qu'ils donnent aux profs des moyens pour aider les élèves c'est super :D mais dans la plupart des cas on a un diagnostique mais aucun moyen d'aide à notre disposition :( donc on avance à tâtons à base de questionnaires 'qu'est ce qui fonctionne avec untel, comment untel se comporte dans votre leçon, quelles stratégies avez-vous mis en place"etc.
@@kow5265 a oui je comprends :(
MERCI !
D'utilité publique ! Merci :)
Pour commencer, joyeux anniversaire en retard ! :D
Ta vidéo me parle évidemment beaucoup (sinon je ne me serais pas retrouvée à regarder tes vidéos, j'imagine). J'aime remettre en question ce que je pense, et ce que tu dis sur l'hypersensibilité m'apparaît très juste et va me permettre de minimiser ce phénomène. Je me retrouve effectivement dans ce "symptôme" (du coup), comme beaucoup, mais je n'ai jamais osé exprimer clairement "je suis hypersensible", sans doute pour cette histoire d'effet Barnum. Et MERCI de dire qu'il est compliqué de se définir alors qu'on ne sait pas comment les autres ressentent les choses et qu'on ne peut donc que difficilement se comparer en matière de sensations... Pour cette raison je déteste les autotests du genre "arrivez-vous à comprendre les émotions des autres ? Oui ou non ?" (euh ben j'aime à dire que oui, mais j'en sais rien... ça veut dire quoi déjà cette question ?)
Ta vidéo me donnerais envie de rebondir sur plein de choses :D Je pense que l'on pourrait discuter des heures toutes les deux ! On a sans doute pas mal de points communs, notamment celui d'être transfuge de classe, et donc tout ce qui en découle sans doute ? Si tu passes par là, que par hasard tu es Parisienne et que le sentiment était partagé, je serais ravie de faire ta connaissance (je sonne désespérée, là ? Bon, c'est possible, j'ai un niveau social proche de 0 et je tente sans trop de succès d'en sortir...haha...)
Ohhh je pourrais aussi en parler des heures ^^
Les MBTI en vrai c'est un bon moyen de se développer personnellement, un peu à la manière de l'hypersensibilité c'est de se dire "je suis tel type, voilà mes points forts et les faiblesses, comment j'améliore tout ça" et non pas "je suis ça depuis la naissance, j'abandonne tant pis". Mais du coup, les test pour se diagnostiquer un type ça pue, comme vous l'avez dit, on le fait tel jour on a un résultat spécial et le lendemain on a pas du tout le même. Du coup, ce qui est intéressant c'est de faire des recherches et de s'auto analyser.
Je suppose que tu es un peu réticente (je m'adresse à Léa), je le comprend très bien, mais en vrai te renseigner un peu et dire ce que tu en penses en vidéo serait très intéressant ! J'aime beaucoup tes analyses, même si même en te renseignant tu gardes un point de vu reticent face au sujet, ça restera intéressant.
Enfin voilà, c'était une super vidéo, merci pour votre partage les filles !
Vidéo très intéressante, je suis tombée dessus par une reco et je pensais pas tout regarder au vu de sa longueur, mais je me suis surprise à l'avoir suivie du début jusqu'à la fin ! C'est complet, et surtout l'approche professionnelle de Confidences de Psy apporte des éléments que l'on trouve peu dans d'autres vidéos. Je ne commente que rarement sur yt mais une question me taraude : vous critiquez vivement le "test MBTI", pourtant c'est un indicateur (et non un test) inventé par deux psychologues d'après les travaux de Jung, et réellement utilisé en management/recrutement. Vous contestez la méthode scientifique ? Vous parlez d'effet Barnum mais peut-être est-ce dû à la superficialité des quizz trouvés sur internet qui servent plus à s'amuser et manquent de profondeur ? Je suis pas une fervente fan du MBTI, mais ça me semblait quand même déjà plus fondé et solide que l'astrologie 🤔
Superbe vidéo !! Mercii
Je vais revenir sur une image à 27:17 à propos du Spectre de l'autisme.
Le fait de parler de sévérité de l'autisme sur une ligne est déconseillée par les personnes concernées. Le diagnostic de l'autisme se fait sur pleins de facteurs et chacun d'entre eux peut être plus ou moins affirmé ou non. Une personne peut ne pas avoir de déficience intellectuelle mais souffrir de sensibilité sensorielle et de troubles de la communication très fort qui peuvent être handicapant. Et de l'autre côté une personne avec une déficience intellectuelle mais des troubles sensorielles moins envahissants sera perçu avec un autisme plus sévère ?
Cela n'a pas tellement de sens et catégorise les individus n'ont pas en fonction de la manière dont leur troubles les handicap mais en fonction de leur quotient intellectuel.
Les personnes concernées proposent plutôt l'utilisation de l'image d'un cercle sur lesquels certains au bord sont légendé comme des capacités et donc chaque personne peut se positionner sur ce véritable Spectre.
Voilà ceci étant dit, je trouve la vidéo super intéressante et enrichissante ! Merci pour ce travail !
J'ai vomi 2 fois en lisant "je pense trop" de Petitcolin. C'est faux mais si j'avais vomi sur le bouquin ça aurait au moins eu l'avantage que je sois le dernier à lire l'exemplaire de la bibliothèque familiale.
Par ailleurs ConfidenceDePsy évoque une absence de lien entre HPI et souffrance psychologique. Mon prof de psychologie de la motivation a dit l'inverse : "ceux qui sont les plus intelligents sont plus à même de développer une dépression" (je précise, plus à même =//= de "développent toujours". Et je précise aussi, l'article cité en source parle du trouble anxieux et pas du trouble de la dépression, qui est celui qui m'intéresse). Du coup je serais intéressé par une revue systématique sur le sujet si vous en avez une sous la main, j'arrive pas à en trouver en ligne.
Flatterie de l'ego et valoralisation sociale par le QI.HP etc..
Par contre,diagnostiqué enfant,ca peut vraiment aider,ouvrir des portes,une acceptation.
Merci pour cette vidéo !!
moi personnellement je viens d'un milieu socio économique moyen et pourtant j'ai eu accés à la culture , il ne faut plus forcement aller au cinéma , tout est disponible sur internet à des prix dérisoires et la plupart des musée sont gratuits ect
le fait de devoir avoir de l'argent pour avoir de la culture est à mon sens un mythe bien encré
Avoir internet + un ordinateur + affirmer que la culture n’a pas de prix : en 2017, 9 millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté ..
Après tu peux avoir accès à la culture et ne pas non plus savoir écrire correctement, ou ne pas connaître plein de mots … et que des gens viennent te dire : roh ça va je viens d’un milieu socio moyen et pourtant je sais écrire correctement
Ce qui n’a aucun sens hein … mais toujours plus simple de pointer les faiblesses de l’autre plutôt que de voir les siennes malheureusement :(
On m'a fait passer les tests au collège parce que j'avais des résultats très hétérogènes sur mon bulletin et les profs soupçonnaient que j'étais déficiente (Des 10/20 et des 19/20 en fonction de mon affinité avec la matière).
Ils ont demandé à mes parents qui ont donné leur accord pour me faire passer les tests, sans m'en parler et on m'a présenté ça comme un jeu qui n'aurait "aucune influence sur ma scolarité".
Bien entendu, lorsque la psy m'a dit ca, je ne l'ai pas cru une seconde et je me suis concentrée, même si je n'ai pas pu m'empêcher de m'amuser à certains moments.
Bon.
Quand mes parents ont reçu les résultats ils ont pleuré et m'ont félicitée en disant qu'ils me laisseraient tranquille maintenant mais n'ont rien voulu me dire.
Plus tard, ma mère m'a dit que le résultat était un qi très haut et m'a parlé du HPI, ce qui m'a fait me sentir bizarre pendant un petit moment, je dois l'avouer.
C'était tentant d'expliquer mon décalage avec les autres comme ça. (D'ailleurs j'ai aussi eu le droit aux phrases "Tu penses trop", "Tu te prends trop la tête" etc...).
J'aurais quand même aimé pouvoir en reparler avec la psychologue après coup, je ne sais pas si c'est possible de la retrouver et si elle aurait toujours mes résultats parce que je n'ai rien de plus que les autres mais je serais curieuse de voir où sont mes lacunes.
Ah oui je comprends tellement ..
Les gens ne prennent plus le temps pour rien. N'importe qui pourrait pratiquer n'importe quelle activité intellectuelle ou artistique pendant un an et le grand public le confondrait avec un professionnel. Pas étonnant que les "hauts potentiels" pullulent dans un contexte pareil. Pour moi ce sont juste les gens qui ne gâchent pas leur vie.
Ma soeur est "Asperger" et elle est pas HPI pour autant. Merci d'avoir mis les point sur les i.
Petite on nous avait fait passer un test de QI à l'école, tous dans la même salle, sans explications autre que "on mesure votre intelligence". J'en garde un très mauvais souvenir surtout sachant que pour aller plus vite les enseignants donnaient les "bonnes réponses" et c'était à nous de corriger (donc à 10 ans) ce qui a conduit tous les élèves à se comparer ! Les étiquettes étaient posées sur nous sur la base d'un test très mal fait et absolument pas révélateur sachant que il y avait des épreuves ne correspondant pas à nos âges
Ouhaaah c'était y a combien de temps ?
Je suis toujours étonné par le cerveau humain. C'est vraiment fascinant
Pour répondre à la question "C’est quoi le meilleur livre?" ? Peut-être mon dernier livre : Surdoué quelle chance ! j'ai synthétisé la plupart des études scientifiques j'avais interrogé aussi les différents mythes en 2016 dans mon deuxième livre : Les surdoués atteints de haut potentiel.
Pour résumer, méfions nous de l'effet Barnum😊
Ça nous fera garder notre argent hah
Super vidéo ! Ça debunk carrément le sujet et ça fait du bien !
J'imagine que c'est une mauvaise idée de réaliser ce test dans une seconde langue ? Ça fait une dizaine d'années que je postpose mais là je vis dans un pays anglo-saxon donc bon.
Et aussi, j'imagine qu'un diagnostic de tda/h peut impacter le résultat ? Est-ce que des substitutions sont utilisées ?
Merci 🤗. En effet ça peut biaiser les résultats à certaines épreuves, et les normes sont faites en fonction d'une culture donnée, le mieux c'est d'attendre de "rentrer", si vous rentrez un jour 😉. Oui un diag de tda/h peut impacter certaines épreuves mais la.e neuropsy le verra, et ça ne posera pas de "souci". L'idée de mesurer le QI c'est d'avoir une représentation globale du fonctionnement intellectuel, le tda/h a une influence donc, comme dans la vie quotidienne, et sera probablement repéré dans les épreuves (et c'est normal !).
Des substitutions peuvent tout à fait être utilisées oui (elles sont limitées en nombre pour que le QI garde du sens).
@@confidencesdepsy2302 Merci beaucoup pour ta réponse, ça a du sens en effet !
Depuis j'ai commenté, on m'a recommandé une neuropsy à Sydney qui est francophone et je pense qu'elle fait les "assessments" dans les 2 langues. Ça faisait des années que je cherchais mais vu que le nombre d'années d'étude n'est pas le même, les diplômé.e.s français.e.s n'avaient pas accès à la profession. Elle, elle a étudié à Sydney ! Bonne pioche !
Vraiment trop drôle!
Le QI... Ça sert surtout à mettre en évidence des déficiences intellectuelles pour pouvoir aider les enfants qui en souffrent avec des prises en charge adaptées. On est à une époque où l'on fait passer des tonnes de tests de QI à tous les enfants de bonnes familles qui présentent un trouble quel qu'il soit. Aussi, on se retrouve avec une sur représentation des HPI dans les familles socialement favorisées (j'ai pu le constater pour avoir travaillé dans deux structures hospitalières où le recrutement de patients se faisait dans des milieux parisiens d'un niveau socio culturel élevé) et bien souvent ce test n'apporte rien cliniquement. Les familles s'y accrochent comme un chien à son os ; et soit les enfants deviennent suffisants, soit ils explosent en plein vol du fait de la lourdeur des attentes familiales/ sociales liées à ce résultat.
De plus... D'un point de vue politique, c'est effectivement un test qui vise à légitimer la domination sociale des puissants sur les autres car il y a l'idée que le QI est intrinsèquement lié à la réussite économique. Et bien qu'il y ait une corrélation, il n'y a pas toujours un lien de causalité.
Il y a de grands paradoxes qui émergent en lien avec la passation de ces tests : on dit que le QI est fixe ou presque durant toute sa vie, qu'il est peu influencé par les paramètres contextuels, qu'il est donc essentiellement inné. Et en même temps on s'accorde pour dire que le fait de s'entraîner aux tests, améliore significativement les résultats à ces mêmes tests. Aussi on dit dans la vidéo que comme la vidéaste présente un trouble anxieux elle a été perturbée par les questions de mémoire et enfin on mesure la culture générale et cela a une incidence sur le QI. La culture générale est très largement liée au milieu social dans lequel le sujet évolue, aussi ça n'a rien d'inné mais tout d'acquis ou du moins en bonne partie. De plus, passez ce test après avoir pris de la ritaline et en ayant dormi 8h puis une autre fois en ayant fait une nuit blanche, les résultats seront à coup sûr bien différents. Les neuropsys qui font passer ces tests en sont d'ailleurs bien conscients et ajustent leur interprétation de ces tests en fonction de ces données. Tout cela pour dire que le test de Q.I est loin d'être aussi pertinent qu'on voudrait le croire. La plupart des spécialistes, psychiatres, et psychologues formés à la psychopathologie et qui ont une expérience du terrain ont conscience de cela. Et je n'évoquerai même pas l'aspect business derrière la passation de ces tests, et la possible dérive d'une passation/évaluation complaisante.
Dans tout ce que vous dites y'a pas mal de choses qu'on explique dans la vidéo non ? ;)