Barbara - Nantes (Bobino 1965).
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- Опубліковано 18 вер 2024
- "Nantes" (Barbara).
Bobino, 19 septembre 1965.
Pierre Nicolas, contrebasse.
Joss Baselli, accordéon.
Le 21 décembre 1959, Barbara se rendit à l'hôpital de Nantes pour y veiller son père qui venait de mourir. Il avait quitté sa famille dix ans plus tôt, la laissant sans nouvelles.
Le 28 décembre de cette même année, elle écrit les quatre premières lignes d'un texte, qu'elle abandonne mais ne retouchera pas.
Ce n'est que le 4 novembre 1963 qu'elle rédige en hâte la totalité de la chanson, sur une mélodie qu'elle vient de trouver. Elle la chante pour la première fois le lendemain, mardi 5 novembre 1963, au Théâtre des Capucines, dans le cadre des "Mardis de la Chanson".
Ah Barbara merveilleuse....
Une Sublime Chanson, d'Une Immense Interprète Déchirante de Sensibilité !C'est un Bonheur de Tristesse de l'entendre !
En quelques mots vous avez tout dit....L'émotion à fleur de peau...J'ai eu la chance de la voir sur scène,la communion avec son public....Artistiquement, Barbara est pour moi....Ma plus belle histoire d'amour.
Sublime!
merci à Michel portal pour cette superbe chanteuse au RDV de l'Erdre septembre 2022....
Extraordinaire, merveilleux
Respect madame
Sublime
merci Madame ...
Merci
L histoirede Barbara , petite.femme.de.son.papa.in'cestueux
Écoutez "Nantes"
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Il pleut sur Nantes
Donne-moi la main
Le ciel de Nantes
Rend mon c'ur chagrin
Un matin comme celui-là
Il y a juste un an déjà
La ville avait ce teint blafard
Lorsque je sortis de la gare
Nantes m'était encore inconnue
Je n'y étais jamais venue
Il avait fallu ce message
Pour que je fasse le voyage:
"Madame soyez au rendez-vous
Vingt-cinq rue de la Grange-au-Loup
Faites vite, il y a peu d'espoir
Il a demandé à vous voir."
A l'heure de sa dernière heure
Après bien des années d'errance
Il me revenait en plein c'ur
Son cri déchirait le silence
Depuis qu'il s'en était allé
Longtemps je l'avais espéré
Ce vagabond, ce disparu
Voilà qu'il m'était revenu
Vingt-cinq rue de la Grange-au-Loup
Je m'en souviens du rendez-vous
Et j'ai gravé dans ma mémoire
Cette chambre au fond d'un couloir
Assis près d'une cheminée
J'ai vu quatre hommes se lever
La lumière était froide et blanche
Ils portaient l'habit du dimanche
Je n'ai pas posé de questions
A ces étranges compagnons
J'ai rien dit, mais à leurs regards
J'ai compris qu'il était trop tard
Pourtant j'étais au rendez-vous
Vingt-cinq rue de la Grange-au-Loup
Mais il ne m'a jamais revue
Il avait déjà disparu
Voilà, tu la connais l'histoire
Il était revenu un soir
Et ce fut son dernier voyage
Et ce fut son dernier rivage
Il voulait avant de mourir
Se réchauffer à mon sourire
Mais il mourut à la nuit même
Sans un adieu, sans un "je t'aime"
Au chemin qui longe la mer
Couché dans le jardin des pierres
Je veux que tranquille il repose
Je l'ai couché dessous les roses
Mon père, mon père
Il pleut sur Nantes
Et je me souviens
Le ciel de Nantes
Rend mon c'ur chagrin
ces peres géniteurs , qui cassent l'image de votre enfance
😓😢😥