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Bonjour, L’absence d’ombrés dans les pêches électriques suppose que la population est sur le déclin et que l’espèce à beaucoup de mal à réaliser son cycle biologique complet sur la zone malgré des zones favorables. Quelques individus juvéniles et géniteurs ont été observés en dehors des données de pêches électriques (non capturés). Nous pouvons faire l’hypothèse que certaines zones très localisées sur la plaine de Bourg d’Oisans sont favorables et permettent un léger recrutement (observations visuelles directes). La « population » est à l’état relictuelle pour le moment. Le rapport d'étude est cours de rédaction. A l’heure actuelle, il n’y a pas de nouvelle prospection programmée en 2024. La bibliographie a montré à plusieurs reprises, que l’introduction d’ombre commun en présence de belles populations de truites communes peut aller sur le déclin et limiter son implantation.

ces actions dépassent apparemment l'intérêt égoiste du viandard hélas encore présent au bord de l'eau

Bonjour, toutes les actions ne peuvent être financés. Vos cotisations permettent de faire fonctionner la Fédération (salariés, infrastructure, empoissonnements, etc...). C'est la part de produit la plus importante avec les subventions.

Bonjour, L’écrevisse à pattes blanches semble très opportuniste, avec cependant une tendance à la « carnivorie » (macroinvertébrés, tétards, alevins, avec quelques cas de cannibalisme) marquée chez les jeunes. Les plus vieux individus incluent plus fréquemment des plantes aquatiques et des feuilles en décomposition à leur repas. Il ne semble pas y avoir de préférences sur les espèces de plantes aquatiques consommées, du moment que celles-ci sont faciles d’accès. Pour aller plus loin sur les mœurs de l’espèce : www.tandfonline.com/doi/full/10.1080/11250000701248688 Et encore plus loin (première partie de cette thèse) : tel.archives-ouvertes.fr/tel-00117200/document Bonne journée

Bonjour, Attention avec les noms communs, c'est parfois un peu le bazar, et c'est particulièrement vrai avec les écrevisses ! L'écrevisse dîtes "à pattes rouges", Astacus astacus, est une espèce autochtone en France : elle n'est donc aucunement soumise à une obligation de destruction et sa pêche est strictement réglementée (réglementation variable selon le département). Elle n'est cependant pas présente sur le département de l'Isère (quelques étangs privés en abriteraient). L'écrevisse "de Louisiane", Procambarus clarkii, est parfois appelée "écrevisse rouge" (traduction littérale du nom anglais, "red swamp crayfish"). Celle-ci est effectivement classée sur la liste des espèces exotiques envahissantes (EEE) : sa destruction en cas de capture est obligatoire (la flambée au pastis étant un moyen de destruction légitime pour l'espèce). Là encore, l'espèce n'est pas présente en Isère, sauf quelques étangs privés. A noter qu'une troisième espèce porte un nom pouvant porter à confusion : l'écrevisse "à taches rouges" (Faxonius rusticus). Découverte pour la première fois en France en 2019 et originaire des États-Unis (comme la Louisiane), elle n'est pour le moment signalée qu'en Aveyron. Les trois espèces présentes en Isère pour le moment sont : l'écrevisse à pattes blanches, l'écrevisse signal, et l'écrevisse américaine (Faxonius limosus). Pour reconnaître facilement les espèces d'écrevisses les plus communes, voir ce petit guide fait par nos collègues du 54 : www.peche-54.fr/518-guide-d-identification-des-ecrevisses.htm

@@federationdepechedelisere3891 Merci pour les infos