Відео

J'aime beaucoup Metronomics sur téléphone, et Twin Clicks sur Mac. N'importe quel logiciel peut faire l'affaire, du moment que le logiciel n'est pas limité à 40 ou 50 bpm, c'est l'essentiel, sinon on ne peut pas pratiquer les exercices de tempo intérieur* qui se font à 10 - 30 bpm. *Exemple d'exercice de ce type : on veut travailler notre régularité à 120 bpm, on va mettre le métronome à 30, il ne battra qu'un temps de la mesure à 120 bpm, ce qui nous force à rester stable. Un logiciel du type Metronome Connect ou SoundBrenner avec un séquenceur intégré permettant de réduire au silence ou accentuer des temps au sein de la mesure est aussi très bien. Et time guru pour pratiquer les métriques impaires ou les rythmiques claviques, c'est top !

Bonjour Franck, en effet, le Sol# de mon 1er exemple à 8'18 est soit le chromatisme de la gamme be-bop de Do majeure, soit l'approche de la 5te de D-7. Je préfère la première option, si jamais vous retirez le reste de la phrase et ne gardez que Do Mi Sol Si Sol# La, on est clairement sur de la gamme be-bop.

@@jazzcomposer-fr effectivement

Bonjour, je l'explique à partir de 7'10 dans la vidéo. Ce sont les tensions et résolutions de la tonalité, contenues dans les accords du 2 5 1. Ce sont ces notes sur lesquelles baser notre discours, comme je le montre avec l'exemple de Phil Woods, qui les camoufle dans sa phrase en les mettant en résonance d'un accord à l'autre. Si ce n'est pas clair n'hésitez pas à me demander des infos plus spécifiques, mais j'ai besoin de savoir quelle info précise manque pour vous :)

Bonjour Arnold, si tu les veux en version papier, le mieux est que tu m'envoies ton adresse postale à louis@jazzcomposer.fr, comme ça je te ferai un devis personnalisé. Si tu les veux seulement en pdf, tu peux les commander sur jazzcomposer.fr directement. Le choix de l'option se fait en bas du formulaire de paiement :)

@@jazzcomposer-fr ok merci

Bonjour Matthieu, ravi d'en apprendre plus sur ton parcours et merci pour ton partage d'expérience ! J'ai également appris de cette manière, en écoutant, relevant, reproduisant beaucoup de thèmes ou solos... et en découvrant la théorie par la suite. Ça m'a quand même bien aidé à comprendre les outils utilisés par les compositeurs et solistes, et passer un palier dans ma propre pratique. C'est ce que je cherche à transmettre avec ce genre de vidéos, mes méthodes, mon site en général ! Mais c'est une approche parmi d'autres, complémentaire à la transmission orale (ce que quelques personnes peinent à comprendre et se plaignent de ne trouver que de la théorie dans mes contenus... Bref) J'écouterai Joan Mar Sauqué, je ne connais pas, merci de la suggestion :)

En tout cas, je me suis donné du mal pour la réaliser 😉 !!

Merci pour ton commentaire François ! En effet, c'est le désavantage de ce formidable outil qu'est la talbature (moi même je suis mille fois plus à l'aise pour déchiffrer en tablatures à la guitare !!). Toutefois ne passe pas trop vite ton chemin, car comme tu as pu le voir, il n'y a pas non plus des tonnes et des tonnes de notes à lire (pour chaque plan, il ne faut lire que... le plan ! Le reste c'est la même phrase mise en situation, ou transposée, ou variée) ! Et tu peux voir ça comme un entraînement au déchiffrage, une phrase par semaine, c'est un rythme pépère ! J'ai aussi veillé à ce qu'on puisse aborder ces méthodes à l'oreille. Comme je le montre dans la vidéo, pour chaque plan, je le joue en augmentant progressivement sa vitesse sur le 1er play-back 🙂

90% des guitaristes qui débutent, oui...

Excellent ! Bonne illustration de comment une phrase voyage d'un solo à l'autre, d'une génération à une autre, ce serait intéressant que des guitaristes actuels s'en emparent et la mettent en valeur ! J'essaie de le faire à mon échelle avec un plan sur la gamme par tons joué originellement par Dizzy Gillespie, repris par Clifford Brown et entendu chez Wynton Marsalis 😉. C'est drôle au fil des exemples comme ils utilisent cette phrase aussi bien en début de grille sur un 1er degré qu'en fin de grille sur un 251, encore une belle illustration que si on a une phrase qui sonne, on peut la caser presque où on veut !!!! J'évoquais ce phénomène dans mon article sur le jeu horizontal : jazzcomposer.fr/jeu-horizontal-improvisez-facilement-sans-penser-aux-accords/ Merci du partage !

Bonjour Jack, oui le contenu théorique de cette vidéo est développé dans mon cours "Harmonie Jazz : de la Théorie à l'Improvisation". On découvre les mécanismes des tonalités majeure puis mineure, et comment les modes s'y intègrent dans un 3e temps. Les méthodes "13 plans pour maîtriser les ii V I" se concentrent sur cette progression incontournable, le cours est un petit peu plus général, donc je recommande d'avoir les deux ! 😉

Merci pour ton commentaire ! Oui à Croq'notes. Ce sont les libraires les plus sympa que j'ai pu rencontrer, rien que pour passer un bon moment dans leur librairie, ça vaut le coup de se déplacer 😉 Et s'ils sont en rupture de stocks, n'hésite pas à leur dire de m'en commander (mais je pense qu'ils m'auraient prévenu). D'avance, bon apprentissage !

Barney Kessel faisait d'ailleurs des emprunts qu'il intégrait dans ses solos.

Ah bon?!

@@tuituit7901 C'est un gag en jazz de faire des citations. Déjà, dans les thèmes be-bop qui sont démarqués de standards, on peut citer deux mesures de l'original (ex. citer How hight the moon sur Ornitology ou citer What is this thing called love sur Hot house) après un gag au 15e degré est de citer des extraits de différents thèmes dont les phrases des paroles (qu'on ne chante pas mais que l'amateur averti reconnaitra) font une espèce de texte qui a du sens (par exemple, écoutez les thèmes que cite Bill Evans sur sa version de "How about you" dans "Conversation with myself"... ces citations "parlent" toutes de ville et de saisons). Après, on peut aussi citer le chorus mythique de X ou Y. Dans mon cas, quand je joue "So what" je cite toujours le début du solo de Miles sur Kind of Blues, sur "Body and Soul", je débute mon solo sur le A avec la paraphrase que joue Hawkins sur sa verion culte et sur le pont je joue note pour note le pont de Nat King Cole (fausse impro qu'on entend dans tous ses enregistrements du thème), sur "My favorite thing", je cite le début de solo sur une seule note & les espèce de gamme à la Satie (pain volontaire ou involontaire inclus... Une note est si on s'en tient à la théorie harmonique un "canard" mais elle sonne) de McCoy Tyner, sur Nardis, je joue en début de solo, les phrases en triolets de noires d'Evans dans la version avec LaFaro et Motian.... En fait, c'est un peu "private jokes" pour initiés mais c'est mieux que de jouer des gammes ou des "licks" à la con. Et en boeuf, il y a toujours au moins un gars qui "a compris" et rebondit sur ta citation (en citant, une autre phrase du morceau dont est tiré ta citation dans son propre chorus).

Coltrane aurait dit : « 10 ans, pour apprendre la théorie depuis 10 ans pour l’oublier.. »

Coltrane aurait dit : « 10 ans, pour apprendre la théorie depuis 10 ans pour l’oublier.. »

Merci beaucoup pour ton retour, ça me fait bien plaisir ! 🙂

@@jazzcomposer-fr J'ai meme "couru" acheter t'es cours sur le 251 majeur en numerique que je viens de recevoir . J'envisage aussi de me procurer le cours sur l harmonie . tu es super pédagogue , genial , sans fioritures inutiles ; bref je me repete ( c'est l'age) mais tu es clair , net et precis , simple et humble , tous ce que j'aime , bravo c'est la grande classe Peu etre qu'un jour je serais moi aussi un "jazzman" ? Soit fort

@@leroidesgueux Parfait !! J'espère que toutes ces ressources t'aideront dans ta progression 🙂 Je ne doute pas qu'avec autant de motivation, tu arriveras sans problème à le devenir ! À ce propos, si devenir un jazzman implique seulement d'interpréter et improviser la musique avec les codes et la culture des jazzmen qui nous entourent et nous précèdent, il n'y a qu'à écouter, répéter, et se lancer ! En tout cas, j'essaie de donner les outils les plus aboutis possible pour aider à y parvenir 😉

Merci Stéphane ! Oui, pendant ce "warmup", il est plus en train de travailler une grille (All The Things en l'occurence) que vraiment "s'échauffer", mais ses phrases sont dingues !!

Avec grand plaisir ! Et je suis également très sensible à son souci d'exprimer un maximum d'émotions en peu de notes, c'est appréciable...

Merci Pierre ! Je suis bien d'accord ;)

Merci pour votre commentaire qui me fait bien plaisir Stéphanie ! Ravi que Miles soit une inspiration pour les trompettistes mais aussi les vocalistes, s'en inspirer ne peut amener que de belles choses dans nos interprétations... Pour plus de vidéos sur l'improvisation jazz (comment structurer un solo, comment sonner "be-bop", comment improviser sur un accord, comment s'en sortir sur les tempo up...), par ici : ua-cam.com/video/taagGrXD4vA/v-deo.html&pp=gAQBiAQB

Hahaha merci Joel ! On se recroise vite sur scène !! ;)

@@jazzcomposer-fr Avec grand plaisir!!! 🥁🥁

Check this out : ua-cam.com/video/hxJiyYNk5-A/v-deo.html

Miles et Michel ont quand même une chose en commun... L'amour de la sape de bon goût !!!

C'est une poupée qui fait non non non non non !!!

Merci Fabrice !!

Bonjour Ange, Merci beaucoup pour ton retour ! Je ne pense pas faire l'analyse de Jean-Pierre pour diverses raisons personnelles (la version originelle n'est pas à mon goût, je préfère le jeu de Miles avant les années 60...), et parce que beaucoup des conseils que je pourrai donner se trouvent déjà dans cette vidéo, qui est une analyse de Miles (encore lui !) sur So What : ua-cam.com/video/oc9QBQN6Q3Q/v-deo.htmlsi=OIEP3WvJI6FO3KFx (C'est la 1re de la chaîne !) Par contre, aucun souci pour te donner des indications précises sur cet accord de A7. Pas facile de trouver l'inspi sur un accord, par chance, comme pour les accords -7, les accords 7 peuvent provenir de plein de modes (autrement dit : on peut faire sonner plein de modes dessus !). Envoie-moi un mail à louis@jazzcomposer.fr, je te ferai parvenir des parts des modes, ce serait trop long à mettre ici. À tout de suite !

Avec grand plaisir Gabriel, si vous avez une question précise sur une notion qui vous pose problème dans votre pratique, n'hésitez pas !

Merci pour ton retour François, ravi que ça t'ait plu !!

Merci beaucoup Pierre, c'est toujours une joie de recevoir tes retours 😉

Bonjour, je trouve votre critique envers Miles Davis un peu dure, notamment lorsqu'on considère le contexte historique. En 1959, il est au sommet de sa carrière, il enregistre Kind of Blue et révolutionne le jazz en introduisant le modal. C'est bien le dernier jazzman qu'on peut considérer comme "lourd" ou "peu créatif" ! Quant à Lee Morgan, étant moi-même trompettiste, j'ai étudié en profondeur son jeu et bien qu'il soit excellent trompettiste, il me fait l'effet d'un Clifford Brown avec une touche d'esbroufe. Woody Shaw est beaucoup plus intéressant, mais seulement concernant ses compositions et son jeu d'improvisateur. Il n'est pas particulièrement reconnu pour ses interprétations de mélodies de standards (ce qui est quand même le sujet ici). Écoutez son album "Solid", les exposés de thèmes sont assez convenus et "prétexte" à l'impro derrière. Je comprends tout à fait qu'on puisse ne pas aimer le jeu de Miles Davis, ou John Coltrane, ou Thelonious Monk... (Pour ma part, je n'aime pas Sonny Rollins, alors...!), mais de la à nier sa créativité et son génie, ce n'est pas acceptable ! 😉

Génial ! Tu peux aussi aller voir mon site jazzcomposer.fr, tu y trouveras ton bonheur niveau théorie. Et si tu as une question précise sur un sujet épineux de ta pratique du jazz, n'hésite pas, si je peux t'aiguiller, ce sera avec plaisir !

Merci beaucoup !!!

Merci Émile !

Je pense que vous ratez le but de ma vidéo. J'ai choisi cet exposé de thème d'Autumn Leaves précisément parce qu'il représente un cas d'école de l'interprétation mélodique dans le jazz traditionnel, en dépassant une simple ornementation (sujet que j'élude d'ailleurs dans mon analyse). Et trouver un exemple aussi équilibré n'est pas chose aisée, car comme vous le soulignez si j'avais choisi 'Round Midnight ou My Funny Valentine (version "4 and More"), comme il y prend beaucoup de libertés avec la mélodie, le seul conseil que l'on pourrait en tirer serait "faites ce que vous voulez tout en rappelant quelques notes du thème, et ça marchera", super constructif pour les musiciens qui cherchent à améliorer leur jeu ! Et si la même analyse peut être faite sur un exposé de thème joué par Louis Armstrong, je serai ravi de la découvrir, n'hésitez pas à me partager le lien vers un de vos contenus pédagogiques 🙂

Oui, j'adore m'inspirer d'autres instrumentistes que le mien pour trouver des nouvelles idées, de nouvelles sonorités... Arve Henriksen ou Nguyen Lê sont autant d'exemples de musiciens qui transcendent leurs instruments en s'inspirant d'autres !

Bonjour Franck, faites-le test, jouez des croches parfaitement égales sur votre instrument, en les jouant toutes à la même intensité. Recommencez en essayant de conserver cette égalité, mais en accentuant légèrement le contretemps. On a l'impression que ça swingue ! Entre nous, ce petit exercice est bien plus utile que l'explication traditionnelle du swing qui est en fait une découpe ternaire avec noire de triolet pour la 1re croche et croche de triolet pour la 2de croche. Si je leur présente ça comme ça, mes élèves swinguent comme des savates ! Mais, nous sommes d'accord, l'une ou l'autre des explications ne présente qu'une vision incomplète du swing qui est avant tout un ressenti, et qui perd totalement de son intérêt à être quantifié. Pour swinguer, pas de secret, il faut écouter écouter écouter, relever, rejouer avec les instrumentistes... Mais, pour revenir là-dessus, le swing n'est pas forcément ternaire, ré-écoutez donc Chet dans ses dernières années (sur Nardis dans l'album Candy par exemple (live)). Quand il joue des petits motifs rythmiques pêchus en croches, il est plutôt ternaire, mais dès qu'il se lance dans une longue phrase dans ce débit, il frise le binaire. Ça donne un côté très nonchalant, comme s'il se plaçait laid-back, sans vraiment l'être. Dexter Gordon est un bon exemple également. Au plaisir !

Je fais partie d une école de jazz sur Paris et j ai la chance d avoir les plus grands profs dans le domaine du swing. Pas une école internet. Prof, élève dans la même salle et chacun mouille la chemise. Donc je joue swing. Et comme vous le dite si bien en jouant binaire et en accentuant le contre temps on donne l illusion du swing. Je fais parfaitement la différence entre binaire, binaire faux swing, ternaire, shuffle et swing. Je n ai pas besoin d un rappel de votre part à ce sujet. Le jazz lorqu il est joué binaire n est pas swing et pourtant ça groove. Donc il ne faut pas confondre le groove et le swing. Je vous conseille d écouter les pros qui expliquent comment jouer swing, il y en a sur UA-cam et surtout qui expliquent les différentes interactions entre les différents musiciens. Basse, guitare,batterie,cuivre. Et surtout qui expliquent le truc en jouant. Bien cordialement

@@franckchalland1348 Je trouve aussi que le swing de Davis est un peu le degré zéro du swing, mais s'il y a à redire, ce qui est normal, surtout en musique, on peut le dire de façon constructive, et proposer d'aller vers plus de précision et de complexité dans les prochaines vidéos sans être trop méchant. Il est possible que comme vous le dites les tutos vidéo qui sont des monologues aient des limites, mais je me mets à la place du créateur de cette vidéo, qui se prend cette critique, alors qu'il n'a pas fait plus mal qu'un autre ... il a probablement voulu "vulgariser" ... comme tout le monde. Erreur fatale ! Je m'adresse donc à jazzcomposer : n'hésitez pas à être plus technique, à faire des séries, même des vidéos courtes, où vous expliqueriez les nuances, où vous corrigerez ce uqe vous avez dit avant, etc ... un truc vivant quoi ! si vous êtes sincère et délibérément subjectif, c'est ça la plus important faire le choix de la subjectivité, vos vidéos seront plus intéressantes. Car, en réalité, les gens qui regardent les tutos cherchent rarement un tuto pour s'en servir de tuto, ils veulent voir quelqu'un qui parle d'un sujet qu'ils aiment. Bref, continuez à faire des vidéos, et n'ayez pas peur de la complexité, des nuances, des contradictions, des addendum (on ne voit jamais d'addendum sur youtube, bizarre non ?) UA-cam, ce n'est pas la télé.

@franckchalland1348 Merci pour votre CV, voici le mien car vous n'avez visiblement pas pris le temps de vous renseigner sur mon parcours : J'ai étudié au Centre de Musiques Didier Lockwood, une des meilleures écoles européennes en particulier sur ce sujet du rythme que j'ai pratiqué en "mouillant le maillot" tous les lundis pendant 3 ans face à André Charlier. Aujourd'hui, j'interviens dans le type d'école dans lequel vous prenez des cours (école ARPEJ, CRD de Montreuil...). Concernant les interactions entre les différents musiciens au sein d'un groupe, en plus d'en avoir longuement discuté avec les pointures du CMDL, j'ai pratiqué la contrebasse et la guitare à un niveau professionnel et touché un peu la batterie et le piano, ça se passe de commentaires. Je suis surpris que mon explication du swing vous ait paru rabaissante, ce n'était pas mon but, ne connaissant pas votre niveau je préfère d'emblée être pédagogue et vous partager mon savoir, au cas où ça puisse vous permettre de progresser. Et, s'il vous plaît, ne dénigrez pas "l'école internet" tout en me suggérant ensuite "d'écouter les pros qui expliquent comment jouer swing [...] sur UA-cam", ça frise le ridicule. J'espère que vous serez plus agréable quand nous nous croiserons en boeuf dans les clubs parisiens. Bien cordialement

@recorrel Merci pour vos encouragements, ils sont importants pour garder un esprit positif face aux critiques faciles et non constructives ! Concernant le swing de Davis, je veux bien concéder qu'en 1956, c'est pas dingue (son solo sur Bag's Groove par exemple, c'est un peu la fête à la saucisse), mais concernant cet enregistrement, dire que c'est le "degré zéro du swing", c'est fort de café ! Sa manière de swinguer est certes moins explosive et spectaculaire qu'un Clark Terry ou Harry "Sweets" Edison par exemple, mais ça swingue bel et bien.

Je dirais plutôt que c'est juste la 6 de l'accord et que c'est un rapelle de la ligne de basse de l'intro

Comme le dit justement @romeoperrin7524, Fa# est la 6te majeure de l'accord A-6 (La, Do, Mi, Fa#). Cette note est utilisée pour enrichir le 1er degré de tonalité mineure, en substitution de la 7e. Voici l'explication théorique : Le 1er degré de tonalité mineure est joué "par défaut" avec une couleur -6 par les jazzmen, car la couleur min-maj7 (La, Do, Mi, Sol#) est trop dissonante et la couleur -7 (La, Do, Mi, Sol) est trop molle est ne colle pas au contexte grave et sérieux de la tonalité mineure. Donc, quelle que soit la 7e, elle n'est pas satisfaisante ! Deux choix s'offrent aux jazzmen : Jouer ce 1er degré seulement à 3 sons (A-, La Do Mi) (ce qui est parfaitement valide et très utilisé), ou bien le jouer avec cette 6te majeure, donnant une couleur à 4 sons riche sans être dissonante. Enfin... Comme vous le soulignez justement, le triton entre 6te et 3ce est quand même tendu ! D'où le côté émotionnellement chargé de cette couleur. Cet accord (-6) se retrouve dans le mode dorien, ou dans le mode mineur mélodique. Par défaut, dans la grille d'un standard de jazz tonal comme Autumn Leaves, on joue le 1er degré de tona mineure avec la gamme mineure mélodique. Mais dans le contexte de cette version particulière, nous sommes en 1959, en plein pendant la période modale de Miles (Kind of Blue sort la même année !), donc lui et sa section rythmique le jouent avec le mode dorien ! (Concrètement, seule une note change, la 7e (Do en dorien, Do# en mineur mélodique). Mais ça change tout !) Quand on écoute l'intro, on se rend bien compte du "feeling modal" apporté par le mode dorien. S'ils avaient joué la même chose en mineur mélodique, ça aurait donné une sonorité plus proche de l'intro de Summertime par exemple (A-6, B-6 qui s'alternent). La construction de la tonalité mineure est un sujet complexe car on pioche dans plusieurs gammes pour la former, pour plus d'infos là-dessus : jazzcomposer.fr/tonalite-mineure-demelons-ce-veritable-sac-de-noeuds/

@@jazzcomposer-fr merci ☺️

Avec plaisir ! 🎺🙂

Merci pour votre retour, c'est un plaisir de lire que ce que je partage vous est utile !

De rien Doris, au plaisir ! 😉

Ravi que ce soit utile !! 🙂

Avec plaisir !

Avec plaisir Patricia !! Si tu as une interrogation, une remarque, n'hésite pas à m'en faire part :)

Bonjour Pierre, merci beaucoup pour ton commentaire qui me fait bien plaisir ! Concernant la transpo, je tâche de parler au plus grand nombre, donc je m'adresse le plus possible en Ut, même avec un instrument qui transpose en Si bémol... De cette manière, si quelqu'un essaye de suivre les exemples sur son instrument (ce que j'encourage à faire !), comme statistiquement, il y a plus de chance qu'il joue en Ut plutôt qu'en Si bémol ou Mi b..., sa compréhension va être facilitée car il n'a pas de transpo à faire. Également, je pars du principe que les instrumentistes transpositeurs ont plus de facilités à re-transposer en Ut... Même si je suis d'accord avec toi, dire Do et jouer Ré même de mon côté ça fait de sacrés nœuds dans la tête !!! Il faudrait que je donne mes exemples à la trompette en Ut, ça clôturerait le débat 😉😉😉 En tout cas merci encore pour tes encouragements, et si tu as une suggestion, une question précise sur une notion qui coince dans ta pratique... N'hésite pas à m'en faire part !

Bonjour Pascal, merci beaucoup pour ton commentaire qui me fait plaisir ! Concernant Clifford Brown, c'était indéniablement un génie, mais je pense qu'on peut trouver plus "surdoué" que lui ! (Joey Alexander, Sergei Nakariakov, Eldar Djangirov...) De mon point de vue, son talent venait avant tout du fait qu'il travaillait comme un forcené (la première chose qu'il faisait le matin -> trompette, ce jusqu'au soir). On a un enregistrement de lui en train de travailler, je ne sais pas si tu l'as déjà entendu ?? ua-cam.com/video/V0pi5_FtYhg/v-deo.html

@@jazzcomposer-fr oui j'ai écouté il s'entraîne et ne fais pas de gammes. Que des phrases complexes. J'ai à ta disposition la méthode de son professeur. Robert lowerie. A tout hasard.

@@pascalfedo1624Ah super j'avais vu tourner une pub sur facebook pour cette méthode, ça m'avait intrigué ! En quoi consiste-t'elle ? Ça vaut le coup selon toi ?

@@jazzcomposer-fr c'est une méthode de l'époque. En la travaillant , on reconnais les enclosures de Clifford. Je l ai en pdf.

Merci beaucoup Roody !!

Merci pour ton commentaire qui me fait chaud au coeur, même par -14° 😉😉😉

Avec grand plaisir !! 😄

Merci Anne ! Ravi que cela t'ait intéressé, si tu as une suggestion, n'hésite pas 🙂

En effet, pas facile de jouer à cette vitesse, il faut travailler les fondamentaux (gammes, arpèges...), être capable de les jouer à grande vitesse, et ensuite baisser considérablement de tempo pour tout assembler... À force de le faire, on développe des automatismes qui nous sauvent la mise à ce genre de tempos !

Merci beaucoup !

Bonjour ! Merci pour votre commentaire, je ne suis pas d'accord avec cette thèse du "mieux vaut se taper une centaine de soli au lieu d'en disséquer un", on en apprend beaucoup plus en étudiant peu de choses dans le détail qu'en survolant plein de choses, c'est du bon sens. Concernant le relevé de solo, c'est une compétence importante à développer mais tout le monde n'a pas le temps ni l'envie de le faire (beaucoup de mes élèves ont déjà soufflé leurs 80 printemps !). Ce que ma chaîne UA-cam propose est une facilité pour le musicien amateur, pour qui une part non négligeable du boulot est faite et qui n'a plus qu'à pratiquer pour progresser. Bien pratique pour les musiciens en herbe qui cherchent avant tout à se faire plaisir, et non à révolutionner le genre (dans ce cas là, en effet, il faut bosser en profondeur !). Et ravi d'en apprendre plus sur votre parcours, si vous avez une question particulière sur l'harmonie, la théorie, l'analyse, n'hésitez pas, je serai ravi de vous aiguiller !

Une ghost note est une note dont on perçoit l'attaque rythmique mais peu voire pas la hauteur de note (les notes étouffées à la guitare sont bien représentatives). Ici, sur une trompette, c'est plus un effet de timbre, la note est moins "pleine" et plus "effacée" qu'une note normale. Une appoggiature est une fioriture qui date du baroque, c'est une note très rapide qui précède la note principale, généralement au demi-ton inférieur. Clifford en met partout ! Ce sont les notes inscrites en petit avec la hampe barrée sur la partition. En analyse harmonique, ce terme désigne également une note étrangère à l'harmonie (je te passe les détails !). Pour plus d'infos sur ces ornements baroques qui s'invitent dans le be-bop, je te renvoie à cette vidéo : ua-cam.com/video/VwzEjfUnvjU/v-deo.html&pp=ygUXcGFzcXVhbGUgZ3Jhc3NvIGFuYWx5c2U%3D À bientôt !