Sarah Montard, déportée de France au camp d’Auschwitz-Birkenau

Sarah Montard, née Lichtsztejn, a été déportée à l’âge de 16 ans par le convoi 75 parti le 30 mai 1944 du camp de Drancy à destination du camp d’Auschwitz-Birkenau. Elle vit sa déportation avec sa mère, Maria Lichtsztejn. Dans le camp, Sarah effectue d’abord des corvées ponctuelles : vider les latrines, transporter des briques et tapisser les cadavres de chaux vive. Elle est ensuite affectée avec sa mère aux « Ausserkommando » pour construire des routes et effectuer des travaux agricoles à l’extérieur. A la fin du mois d’octobre 1944, Sarah est séparée de Maria et envoyée au camp d’Auschwitz I. Mère et fille se retrouvent dans une marche de la mort qui suit l’évacuation du camp d’Auschwitz-Birkenau. Elles sont à nouveau entassées dans des wagons en direction du camp de Bergen-Belsen. Sarah y attrape le typhus. Elle est rapatriée à Paris avec sa mère le 24 avril 1945, une dizaine de jours après la libération de Bergen-Belsen. Sarah publie un récit de sa vie : « Chassez les papillons noirs. Récit d’une survivante des camps de la mort nazis » (éd. Le Manuscrit, 2012).
Ce témoignage a été recueilli par le Mémorial de la Shoah en 2004.
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Sarah Montard birthed Lichtsztejn, deported from France to Auschwitz-Birkenau camp, survivor
Sarah Montard, birthed Lichtsztejn, was deported at the age of 16 by convoy 75, which left the Drancy camp on May 30, 1944 for the Auschwitz-Birkenau camp. She lived through her deportation with her mother, Maria Lichtsztejn. In the camp, Sarah's first tasks included emptying latrines, transporting bricks and lining corpses with quicklime. She was then assigned with her mother to the “Ausserkommando” to build roads and do agricultural work outside of the camp. At the end of October 1944, Sarah is separated from Maria and sent to the Auschwitz I camp. Mother and daughter were reunited on one death March following the evacuation of the Auschwitz-Birkenau camp. Once again, they were crammed into wagons bound for the Bergen-Belsen camp. Sarah caught typhus there. She is repatriated to Paris with her mother on April 24, 1945, ten days after the liberation of Bergen-Belsen. Sarah publishes an account of her life: “Chassez les papillons noirs. Récit d'une survivante des camps de la mort nazis” (ed. Le Manuscrit, 2012).
This testimony was collected by the Mémorial de la Shoah in 2004.
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