Ellen Hertz : "Androcène. Quel est le genre de l'Anthropocène ?" (2022)

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  • Опубліковано 3 лис 2024

КОМЕНТАРІ • 1

  • @henryb6009
    @henryb6009 2 роки тому

    Bonjour.
    Je souhaiterais ici répondre à la question qui était posée aux hommes (qui n'ont pas vraiment eu la parole dans ce moment quelque peu humiliant) où on leur demandait "que faites-vous?" en donnant par exemple le problème du petro-masculinisme de la classe ouvrière, qui selon Mme Hertz est l'effet d'un rapport entre hommes et pas seulement entre hommes et femmes. Pus généralement donc, il s'agit de répondre à la question de qu'est-ce que je fais contre ce modèle masculin qui a peur de la vulnérabilité, qui désir la maîtrise, phantasme l'autonomie et qui souhaite dominer:
    - Comme la plupart d'entre nous et vous y compris, cette domination, je la subis, de l'extérieur et de l'intérieur. Sinon, j'ai fait des études en sciences sociales pour comprendre et lutter contre la domination de l'homme par l'homme (ce qui de mon point de vue comprend aussi les femmes), mais je ne perçois pas d'horizon révolutionnaire pointer. J'ai été militant en diverses occasions et de diverse façons. Des choses changent pour le bien et d'autres me désespèrent. Je me suis ensuite tourné vers une forme de spiritualité par laquelle j'ai compris des choses exprimées par Ghandi et Timothy Leary: aucune révolution extérieure n'est possible sans révolution intérieure. Ayant découvert les multiples freins de ma psyché et de mes conditionnements profonds au changement, j'ai rapidement réévalué mon désir passé de "faire changer le monde". Je pense avoir compris que je n'ai aucune chance de faire changer le monde si je n'arrive pas à me changer radicalement moi-même.
    - Ce que je fais, je reviens donc sur deux trois choses ayant été dites dans cette conférence et d'autres sur lesquelles il aurait fallu insister pour que le propos fasse un peu plus de sens: il n'y a pas de masculinité dominante-problématique sans son pendant féminin (dominé ou pas) qui est tout autant problématique. Sinon, il y a fort à parier que ces espèces d'hommes dysfonctionnelles disparaissent d'elles-mêmes en étant tout bonnement écartées de la reproduction transgénérationnelle. Ma fois, c'est sans doute un biais des études de genre que de voir un problème culturel chez les hommes uniquement. On pourrait inclure dans l'équation le problème culturel porté par certaines femmes, ainsi que des propension génétiques explicatives de comportements différenciés entre hommes et femmes. Sur ce dernier point, les études de genre feraient bien de cesser de nier les évidences qui s'accumulent, si elles ne souhaitent pas tomber au rang de pseudo science universitaire au même titre que le créationnisme.
    - Quand Trump distribue à d'autres hommes le titre de "looser", vous vous demandez ce que les hommes peuvent perdre et que les femmes ne peuvent pas perdre parce que vous supposer qu'elles ont peut-être déjà perdu ou qu'elles sont éventuellement au-delà. Là-aussi je suis surpris de ne pas en entendre d'avantage, parce que cela me semble évident. Perdre la domination (et l'apparence de domination), perdre une certaine image de la masculinité, c'est perdre non seulement le pouvoir qui y est associée, mais aussi et surtout l'accès aux femmes, qui est, me semble t il, le seul motif presque universellement omniprésent de la domination. Il me semble avoir lu ça dans mes cours d'anthropologie culturelle et sociale: les hommes (mâles) s'échangent principalement des mots, des objets et des femmes...
    Personnellement, ma peur d'être un loser m'a été transmise par ma mère. Et j'ai investi un fort désir d'autonomie pour échapper à son emprise qui était quelque peu malsaine. Mes relation avec les femmes m'ont montré que les femmes n'aiment pas les hommes vulnérables, surtout lorsque les vulnérabilités sont persistantes. La soif de maîtrise vient peut-être de ce désir de conjurer la vulnérabilité qui est souvent inacceptable pour l'autre sexe. Et clairement, tout le registre des faiblesse est inacceptable face à la plupart des hommes. Comme je ne peux pas compter sur grand monde, je compte surtout sur moi-même pour trouver les ressources psychiques, émotionnelles et matérielles nécessaires à mon existence.
    Toujours à ce sujet, heureusement une femme a pris la parole dans le public pour souligner ce problème essentiel, qui est réellement celui sur lequel la plupart des femmes ont prise: l'érotisation des hommes dominants et l'éducation des enfant.
    Est-il nécessaire de rappeler qu'une femme a souvent un pouvoir de domination sur l'homme par l'accès qu'elle lui donne ou non au sexe? A ce sujet les chinois parlent de force yin.
    Non sans ironie, vous avez relevé votre attrait passé pour Marlon Brando et le fait que vous n'aviez pas remarqué une scène de viol dans "un tramway nommé désir" (Je n'ai pas vu le film, donc je ne peux pas juger de cette scène).
    Donc, je vous retourne ici la question qui s'impose:
    - que faites vous pour que les femmes ne soient plus attirées pour des hommes masquant leur vulnérabilité, désirant maîtriser, souhaitant l'autonomie? Que faites-vous contre l'attrait féminin démontré pour les types masculins ayant des traits narcissiques, sociopathes et psychopathes? Que faites-vous pour que les femmes ne soient plus attirées par les hommes au statu social supérieur au leur? Et surtout, pour rester plus précisément dans le thème de cette vidéo, que faites vous concernant l'attrait de certaines femme pour des hommes roulant dans des grosses cylindrées? Et que faites vous contre l'attrait de certaines des femmes qui ont gravi les échelons de la hiérarchie sociale, au sujet de leur goût pour ces mêmes grosses cylindrées?
    - Comment encouragez vous les femme à utiliser leur pouvoir de séduction pour érotiser massivement les autres hommes ou mieux, tous les hommes sans discrimination? Il y a fort à parier que dans ce monde idéal, la domination masculine paraisse quelque peu désuète.
    - Que faites-vous, mis à part de poser le problème en dehors de vous-même?
    J'espère que vous voudrez bien m'excuser l’agacement que j'ai manifesté dans ce message.
    Merci pour cette conférence qui contient des choses fort intéressantes.