L'embuscade de Château-Rouge - Février 1940 - Reportage France 3

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  • Опубліковано 7 лют 2025
  • Le 17 février, des associations d'histoire vivante (PRRA 40, LE MIROIR, GRCA, D'EXCELLENTS FRANCAIS, ARDENNES 44, NORMANDIE BRETAGNE 30-40, CASEMATES DU HUBERBUSCH) ont rendu hommage aux 21 soldats Français tués à CHATEAU-ROUGE (57) dans la nuit du 18 au 19 février 1940, lors de la "drôle de guerre".
    L'HISTORIQUE ;
    "Il fait un froid terrible comme seuls sont en général les hivers de guerre. Le thermomètre descend chaque nuit entre -20 et -30 degrés. Mais peu importe, il s'agit de respecter les ordres et de renseigner le commandement sur la nature et l'importance des travaux effectués par les Allemands en bordures de la frontière.
    Les 3 groupes francs du régiment ont été chargés de cette mission. Le gel ayant immobilisé 2 camions sur 3, le départ de la base arrière en direction de la frontière va s'effectuer en 3 mouvements.
    L'unique camion ira déposer un premier groupe, qui reviendra chercher le suivant. Le 3e groupe franc parti plus tôt effectuera le trajet à pieds, ouvrant ainsi la route et pouvant éventuellement servir de couverture. Nous savons, hélas, qu'il n'en fut rien, car il était trop loin lorsque le drame s'est produit. Le sort voulu que ce soit le groupe du 1er bataillon qui embarque vers 23h à VAUDRECHING, la base arrière.
    23 gradés et hommes vêtus de blanc se blottissent sous la bâche, tandis que le Lieutenant BABELOT et les deux conducteurs occupent la cabine. Tous feux éteints, le véhicule traverse BOUZONVILLE, ALZING et passe à la hauteur de la ferme Sainte Marie tenue par une de nos sections.
    Après un coude prononcé de la route, ceux de la cabine distinguent dans le clair de lune deux hommes au milieu de la chaussée qui font de grands gestes. Croyant qu'il s'agit de gars regagnant un point d'appui, le conducteur stoppe.
    Alors une violente fusillade partant des fossés bordant la route crible le véhicule de balles mortelles.
    C'est le classique guet-apens. L'ennemi assaille le véhicule et complète son œuvre de mort, en jetant des grenades à l'intérieur. Un carnage, mais un survivant indemne par miracle parvient à se dégager et à poursuivre les adversaires qui s'éloignent rapidement à travers la campagne. Tirant au Fusil-Mitrailleur, notre homme fait mouche puisque des traces de sang seront remarquées sur la neige.
    Il donne ensuite l'alerte à Sainte-Marie:
    20 hommes ont été massacrés
    5 sont gravement blessés
    1 seul est indemne
    Voilà ce que fut cette pénible affaire. Un coup de main hardi d'un groupe franc allemand à travers nos avant-postes clairsemés en avant de la ligne Maginot.
    Un de ces coups de main sans pitié, auxquels nous nous étions réciproquement habitués, Français et Allemands."

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