LES CARTES POSTALES NOUS PARLENT DE L'EDITEUR DE CARTES SEMI MODERNES JOMONE EN ALGERIE
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- Опубліковано 14 жов 2024
- Une série de cartes postales semi-modernes furent éditées dans les années 1950, au format 10x14 cm, par Jomone, un photographe professionnel installé à Alger. Il s’agit de clichés de qualité, véritables photos au bromure, glacées, soit monochromes, soit colorisées, représentant des lieux très animés, notamment les rues de la Casbah d’Alger. Ces cartes sont dentelées, ce qui n’apparaîtra pas dans ce diaporama. Au verso, est imprimé Edition Jomone, soit 2 rue Levacher, soit 35 rue Mogador, dans le même quartier d’Alger.
À l’Indépendance de l’Algérie, en 1962, Jomone sortit plusieurs séries de cartes postales, souvent présentées en blocs intitulés « Souvenir de l’Indépendance » et commémorant ce jour de liesse, occasion de figer à jamais sur le papier une société en plein bouleversement. D’autres séries furent éditées à l’occasion de l’anniversaire du 1er Novembre et du premier anniversaire de l’Indépendance, colorisées.
La colorisation consistait à ajouter de la couleur à des clichés en noir et blanc, afin de les rendre plus réels ou à des fins artistiques. L’usage de cette technique remonte au milieu du 19ème siècle à une époque où les vraies photos en couleurs étaient très rares. Les photographes colorisaient à la main les photographies monochromes qui apparaissent en très grand nombre dans ce diaporama. L’âge d’or de la photographie colorée à la main se situe entre 1900 et 1940, ce qui donne une indication quant à la date d’édition des cartes présentées. À partir des années 1950, l’arrivée des films de couleur laissa de côté les cartes coloriées à la main avec toutefois leur retour dans les années 1960 comme nous le voyons avec la série « Souvenir de l’Indépendance ». Plusieurs techniques de colorisation furent employées : des teintures dans les années 1860 ; l’aquarelle appliquée à la brosse douce, qui obscurcissait les détails ; les huiles ; les crayons et pastels qui nécessitaient une haute qualification du coloriste.
Le gérant de Jomone fut Georges Pitsch, 2 rue Levacher, photographe et résistant, appartenant aux Compagnons du 8 Novembre 1942, des patriotes qui, dans la nuit du 7au 8 novembre de cette année 1942, organisés en troupe sous le nom « d’opération Torch », se mobilisèrent en Algérie et au Maroc pour faciliter le débarquement des alliés américains et britanniques, cela afin de neutraliser les représentants des forces de Vichy.
Les cartes postales semi-modernes JOMONE nous transportent dans toute la diversité de l’Algérie. En accompagnement de ce diaporama, nous suivrons le conseil du regretté Cheikh Liamine Haimoune qui nous quitta en 2019 à l’âge de 72ans. « Vous vouliez écouter, hein ! » dit-il et nous l’écouterons interpréter Djazaïr ya Hbibti (Algérie mon amour) dont il est l’auteur et le compositeur. Dans un style plus actuel, l’Algerino chantera « Algérie mi Amor » et nous entendrons la partie instrumentale de « ya dif Allah » qui nous rappellera le maître de la chanson chaâbi algérienne, El Hadj M'hamed El Anka, surnommé à juste titre « le Cardinal ».
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Dommage mais tout sa à pratiquement disparu plus rien avoir avec l Algérie de maintenant
Slt marine, êtes vous Française ?? Ou bien pieds noirs
Bonsoir. Je ne suis pas Pied-Noir ; je n'ai connu l'Algérie qu'au lendemain de son Indépendance.
Super mais je connais toutes ses cartes postales je les achète sur Delcampe et ailleurs moi j’ai toutes les régions d’Algérie des plus rares surtouts la Kabylie qui plus souffert du colonialisme
Vous êtes sûrement une ancienne d’Alger moi je préfère les cartes postales de bab el oued