@@ErickStafford Voyons donc, il faut ne pas avoir de respect pour l'intelligence de la jeune génération pour penser qu'elle va prend une blague de Trump au sérieux.
Merci Génération OUI pour ce superbe cadeau de Noël 🎄 Excellente entrevue, comme d’habitude! On note à chaque épisode encore plus de maturité professionnelle dans le ton, les questions, la cadence. Vous êtes un incontournable du paysage politique québécois 💙 Toutes mes félicitations, bien hâte de voir ce que vous nous réserverez comme surprises en 2025 😁 Joyeux Noël pis bonne année à vous tous et toutes! 🙏🏼
Lisée a l'aura d'un vieux sage, la verve d'un poête au sommet de son art et l'élégance décomplexée d'un aristocrate du 18e siècle. Malheureusement c'est des qualités que notre société n'a pas appris à valoriser mais il a cette passion inébranlable et cette confiance en son propos qui déstabilise le plus fervent fédéraliste!! Il fût en politique au mauvais moment (2018)... Ce qu'il révèle est superbe!!
Toujours plaisant de voir des jeunes de la génération suivant la mienne porter le noble combat québécois. Je suis de la génération qui lui manquait 3-4-5 ans pour voter en 1995...
18:48 La question que j’aurais voulu poser à Lisée à ce moment: Pourquoi alors opter encore une fois pour le référendum comme moyen d’accession si on sait bien que le Canada se « dope » illégalement d’une manière ou d’une autre à chaque tentative?
Parce que si on utilise un autre moyen qu'un vote démocratique via un référendum, la création du nouvel état risque de ne pas être reconnue ni par le Canada ni à l'international. L'échec de l'indépendance de la Catalogne est un bon exemple. Ce n'est pas un chemin facile et il faut tenir ce vote le plus tôt possible parce qu'avec notre poids démographique qui diminue, il va devenir pratiquement impossible d'accéder à l'indépendance dans 20 ou 30 ans.
@@danwoodmaster Un référendum n'est qu'un moyen parmi d'autres pour atteindre le 50%+1 au sein de l'électorat, qui permettrait ensuite aux élus québécois de voter une déclaration d'indépendance - rien à voir avec les conditions que le Canada ou cette fameuse communauté internationale (qui au juste?) mettrait de l'avant comme une condition obligatoire à l'indépendance. L'usage du référendum est une histoire péquisto-péquiste et n'est absolument pas un impératif en matière de relations internationales, ni de près, ni de loin.
J'ajouterais que dans le détail, l'usage du référendum au PQ vient de Jacques-Yvan Morin, qui s'est inspiré du référendum anglais pour l'adhésion au marché commun européen dans les années 70. Autrement dit, le PQ a copié le parlementarisme anglais pour prévenir le fait que les Canadiens attaqueraient le principe référendaire par la suite. Bref, le référendum fut choisit non pas parce qu'il était efficace d'un point de vue stratégique ou tactique mais uniquement en pensant à ce qu'on allait pouvoir répondre aux Canadiens quand ils allaient chialer ... Bref, c'est mince, très mince, et on voit le résultat aujourd'hui, d'ailleurs! Bref non, les référendums n'ont aucune valeur en relation internationale, c'est un truc d'usage interne, de A à Z. (Mais en plus, en fonction du droit britannique/canadien, les référendums n'ont aucune valeur légale, c'est, dans la loi, purement consultatif - contrairement aux référendums suisses, qui sont exécutifs - un référendum provincial, c'est essentiellement un sondage avec ben du budget, mais légalement, ça a la même valeur qu'une partie de quilles ou vos photos de vacances ...)
Je suis solidaire, mes ça me plaît énormément quand les électeurs quittent la CAQ pour le PQ et quand les Anglophones dans les quartiers urbains quittent le PLQ, que ce soit pour QS, le PVQ, ou le PQ.
Québec, dans le concert des Nations comme pays, n'est pas uniquement pour les Québécois de souche de langue française, il doit l'être pour tous ceux qui ont choisi d'y vivre en français et de rester ici. Pour y arriver, il reste à convaincre les sceptiques, soit les anglophones (qui ont voté à 99,5% pour le NON en 1995), les allophones et nouveaux arrivants (qui ont voté à 95% pour le NON en 1995) et les fédéralistes de tout acabit. La donne n'étant plus la même que lors du second Référendum sur l'indépendance du Québec, la tâche de PSPP et du Parti Québécois pour convaincre tout ce monde s'avère colossale. Un troisième échec serait fatal pour la Nation québécoise, s'instaurerait ainsi un climat d'hostilité envers ceux, celles qui auront empêché le Québec de devenir un pays. La bataille n'est pas gagnée, il faut que tous ceux et celles qui croient au pays, mettent l'épaule à la roue, pour y arriver. Le Canada ne laissera pas se départir du Québec si facilement, du fait qu'il sera automatiquement déclassé des pays riches desquels il fait partie (au 9e rang est-il à l'heure actuelle), privé de quelque 23 % de son PIB (PPA), le Québec étant la 2e économie du pays après l'Ontario. Selon les données de Statistique Canada, corroborées par l'Institut de la statistique du Québec, le PIB PPA du Québec avec ses 9 millions d'habitants, s'élève à 504,5 milliards de $CA en 2023-2024, équivalant au PIB (PPA) de l'Espagne, avec ses 48 millions d'habitants.
Enfin quelqu'un qui a les pieds sur terre. Je suis indépendantiste mais le PQ croit qu'un sondage plus anti-caq est celui qui annonce les lendemains qui chantent. Et tous ces nouveaux immigrants francophones sont venus au Canada et ne cherchent pas la chicane...bon courage.
En 1992 pour être exact. Cela portait sur une proposition de renouvellement de la Constitution canadienne. Un espèce d’Accord du Lac Meech dilué. C’était un référendum pan-canadien.
@@generationoui À 12 minutes il dit "C'est la même raison qu'en 33, en 62, en 80 ou 95". Je me demande à quoi il fait référence pour les deux premières dates. Excellent podcast btw c'était vraiment intéressant!
@@MaxXXx-80-95- J'ai cherché un peu sur google et en 1933 il y a eu un référendum en Australie et en 1962 en Algérie. Il fait référence à ces évènements pour signifier que la raison est la même chaque fois qu'un peuple décide de son avenir. J'aurais juste aimé avoir la référence exacte.
Je ne comprends pas cette obsession pour l'avis de la France concernant l'indépendance. La "part québécoise" de la dette canadienne (qui est au nom du Canada, donc) est autour de 200 milliards. S'ils veulent qu'on la paie, ils vont devoir nous reconnaître. Eh voilà, pas besoin de s'inquiéter de l'avis de la France. Quand les fédéralistes disent que la dette d'un Québec indépendant va augmenter, c'est faux, on paie déjà "notre" part de la dette canadienne par le détour de l'impôt fédéral. Alors non seulement c'est faux, mais en plus, tout ce qu'ils font en disant ça, c'est nous menacer de nous reconnaître si jamais on se sépare. Et pendant ce temps, on s'inquiète de l'avis de la France comme si celui-ci changeait quoique ce soit de toute façon.
Pour que l’indépendance soit effective, cela passe par une reconnaissance internationale. La France semble l’un de nos meilleurs alliés. Qu’en penses-tu? Le Canada pourrait tout faire pour ne pas reconnaître le résultat et refuser toute discussion.
@generationoui Quand un pays se sépare, soit l'État quitté reconnait le nouveau pays, soit il ne le fait pas. S'il le reconnait, alors tout les autres pays le reconnaissent, s'il ne le reconnait pas, alors là, c'est du cas par cas au gré des alliances du moment. Donc, à mon sens, et je ne vois pas comment il pourrait en être autrement, "notre" part de la dette canadienne garantie que le Canada va s'empresser de nous reconnaître, pour nous la faire payer. Donc, la reconnaissance internationale, elle est là. Qu'est-ce que la France a à voir là-dedans? Et qu'est-ce qu'elle y pourrait? Comment la France pourrait forcer le Canada à nous reconnaître? Et combien son appuis coûterait? (Eh oui, de Gaulle avait des vue sur l'uranium québécois, il a même signé des protocoles de recherche avec Johnson après sa déclaration) Aussi, quand on parle de la supposée importance de l'appuis de la France suite à une victoire référendaire, on parle du "Grand jeu de M.Parizeau", selon les mots de Lisée dans une autre entrevue. Le plan était donc d'avoir une déclaration rapide de la France reconnaissant le Québec, ce qui forcerait la main (par orgueil!) aux Américains qui ne voudraient (supposément) pas voir la France reconnaître le Québec avant eux. C'était vraiment ça le plan, sans blague là. Donc, en s'intéressant encore à la France de la même manière qu'en 1995, on espère qu'une tactique secrète qui aurait dû fonctionner en 1995 fonctionnera tel que prévu si jamais on se retrouverait dedans le même problème. Bref, disons que je ne suis pas exactement convaincu de ce cadre d'analyse, tout comme il me semble certain que le Québec a tout ce qu'il faut pour ne pas avoir besoin de l'appuis d'aucun pays étranger pour exister. (Et on pourrait aussi parler de la Voie maritime du St-Laurent, qui fait vivre une partie de Toronto et de l'économie de l'Ontario, ou du fait que l'électricité québécoise fait fonctionner une partie considérable du nord-est des États-Unis. Alors l'importance de l'avis de la France, ou de l'Espagne ou de la Malaisie, j'ai beau chercher, je ne vois pas trop!)
"Le Canada pourrait tout faire pour ne pas reconnaître le résultat et refuser toute discussion." Oui, c'est ce qu'ils vont dire pour faire peur, bien sûr! Mais il faut voir les échanges sur la dette pendant le rérendum de 1995. Paul Martin, alors ministre des finances, exigeait des garanties comme quoi on allait payer, c'est pour dire ... Avec "notre" part de la dette canadienne (qui est totalement à leur nom et aucunement aux nôtres), on a le gros bout du baton. Duceppe s'amusait même à le rappeler aux Canadiens lors d'une tournée dans l'ouest en 1997.
@@madaneau La France pour démarrer le processus de reconnaissance internationale. Ça en prend un qui sera le premier, et la France est toute désignée pour ce rôle. Et bien sûr que le Canada a intérêt à négocier honnêtement sur la reconnaissance du Québec-pays s'il veut aussi une négociation de bonne foi sur le partage de la dette.
@@roccococolombo2044 Désolé, je ne comprends toujours pas, c'est avec le Canada qu'on a un problème, pas avec la France. On a les moyens de nous faire reconnaître par le Canada sans l'aide d'aucun pays, par nos propres moyens, pourquoi on aurait besoin de la France? Et si jamais la France refuserait cette aide qu'on lui demande de bon coeur de gratuitement, on fait quoi? Mitterand et Sarkozy étaient contre l'indépendance du Québec, on fait quoi si après avoir pris plus de 25 ans pour faire un troisième référendum, et à supposer qu'on le gagne, si le gouvernement français à ce moment-là est contre l'indépendance? Non seulement on a pas besoin de l'aide de la France pour forcer Ottawa à nous reconnaître, mais en plus, on mise sur le fait qu'ils vont être pour (alors que ça n'a aucune importance) tout en ne prévoyant rien si jamais ils sont contre. J'ai beau chercher, il n'y a rien de logique là-dedans. Le Québec aime la France et inversement, mais on a quand même pas besoin d'eux.
Je me suis toujours demandé pourquoi M. Lisée lorsque vous aviez l'opportunité de faire le saut pour le Québec libre, vous vous êtes campé à gauche avec vos boîtes à lunch et cette insipide de Joliette Véronique Hivon qui aurait dû être à QS! L'indépendance ne se fera pas avec des entourloupes, les gens ne sont pas dupes. Malgré vos talents, vous êtes passé à côté en voulant être plus blanc que blanc avec Véronique Hivon! Terrible le spectacle que vous avez offert aux indépendantistes.
Le problème avec l'Indépendance c'est depuis l'éclatement des familles , la flamme ne s'est plus transmise aux jeunes générations. De plus personne ne semble avoir noté que le parti nationaliste écossais s'est effondré après une décision de Westminster d'interdire un référendum . Le fédéral a la loi Dion qui octroie le droit de regard sur la question référendaire. Ils pourront faire la même chose. Je suis pour l'Indépendance mais nous sommes menés par des gens qui croient ds la pensée magique. Et pour bien connaître le Danemark , ils ont une histoire millénaire et a toujours été indépendant. Ce qui n'est pas le cas du Québec.
Tu oublies dans l'équation les 82 milliards $ d'impôts, de redevances et de taxes que le Québec envoie à Ottawa, pour un retour de 13 milliards $ en péréquation. D'où sort ton 50 milliards $ de déficit ?
@@DanielLefrançois-q2r Le prix à payer pour rester au sein du Canada ? Renoncer d'abord au droit de disposer de nous-mêmes et de notre liberté en tant que Nation, subir le mépris constant des Québec-bashers des provinces anglophones, du fait de notre singularité liée à notre langue et culture françaises, menacées à moyen terme, noyées dans le multiculturalisme canadian imposé au Québec et lié à l'immigration de masse, dont la province n'a pas le contrôle absolu, avec les conséquences que l'on connaît à l'heure actuelle sur nos services à la population en matières de logements, d'éducation et de santé particulièrement, sans compter notre appauvrissement et montée de la criminalité liées à ce phénomène récent. Payer en double les services gouvernementaux sans compter l’empiétement d'Ottawa sur les services de juridiction provinciale. Demeurer dans le Canada coûte au Québec 82 milliards $, pour un retour de 13 milliards via la péréquation. Spoliation par Ottawa des revenus des droits de passage aériens, terrestres, ferroviaires et maritimes sur le territoire. La liste est longue du prix à payer pour rester au Canada, à comparer aux avantages que l'on en soutire, comme deuxième économie au pays, dont le PIB (PPA) de 504 milliards en 2023-2024, équivaut à celui de l'Espagne, avec ses 48 millions d'habitants. Ne serait-ce que pour ces quelques raisons, le Québec devrait être indépendant pour sa survie dans le concert des nations.
Le projet d'indépendance du Québec est un projet non pas d'ouverture du Québec sur le monde mais plutôt un projet d'isolement du Québec. Un petit pays officiellement unilingue français inséré entre deux grands états à majorité d'expression anglaise avec des frontières tout autour, l'enfermant derrière un cordon de polices et des douanes. Un autre Honduras en Amérique du Nord avec un dollar à 50 cents. Jamais je m'humilierais à avoir à présenter un passeport pour entrer sur un territoire où sont nés mes grand-parents.
@brunolagace7822 la Suisse se débrouille très bien et plein d'autres pays de petite dimension. Un État indépendant ne signifie pas frontière fermée : voilà bien cette tendance toute fédéraliste à dénaturer un projet lorsqu'on y est opposé... De toute manière, le Canada a ses propres frontières et il n'est pas fermé au monde entier. Franchement. Et le territoire où sont nés vos grands-parents a pratiqué des politiques d'intolérance honteuse envers le français. J'ai travaillé dans ces territoires et j'ai pu en observer les résultats catastrophiques.
@@andrevaudrin3164 Oui c'est vrai mais la Suisse est indépendante et multiethnique depuis 500 ans . Ici on quémande depuis 250 ans... Ils ont toujours été neutres et leur économie est fondée sur les banques et leur secret bancaire qui permet aux tyrans et autres mafias de cacher leurs turpitudes.
Quelle est l'influence de la GRC sur la politique québécoise, quelle rôle la GRC a-t-elle eu durant les deux référendums. Cette question aurait dû être posé à Lisée, lui qui était journaliste.
Et l'influence des USA qui l'ont joué hypocrite comme d'habitude. Et je vous rappelle que Québec et ses 500,000 habitants a voté 50 %-50 % en 95. Il s'est perdu là le référendum...
Je suis moi-même indépendantiste. Lisée a été de ceux qui ont calmé les ardeurs de Parizeau. Il a été celui qui a fortement suggéré de prendre Bouchard dans l'équipe. D'en faire le négociateur en chef... Bouchard a chié sur l'indépendance une fois premier ministre. Il a scrappé le réseau de la santé en forçant Marois à faire des coupes irresponsables!
L'appui de la jeune génération sera primordial pour réaliser l'indépendance. Bravo pour votre podcast, très bonne entrevue !
Oui, c’est un élément clé. Merci pour vos bons mots! 🙌
La jeune génération c en calis l'indépendance ils apprennent l'anglais ils parlent l'anglais ils veulent un 51 une états
Quand les boumeurs vont crever le Québec vas grandir
Thetford mines qui a mis les écoles plein damiante au Québec vous avez scraper les écoles du quebec
@@ErickStafford Voyons donc, il faut ne pas avoir de respect pour l'intelligence de la jeune génération pour penser qu'elle va prend une blague de Trump au sérieux.
Merci Génération OUI pour ce superbe cadeau de Noël 🎄 Excellente entrevue, comme d’habitude! On note à chaque épisode encore plus de maturité professionnelle dans le ton, les questions, la cadence. Vous êtes un incontournable du paysage politique québécois 💙 Toutes mes félicitations, bien hâte de voir ce que vous nous réserverez comme surprises en 2025 😁 Joyeux Noël pis bonne année à vous tous et toutes! 🙏🏼
Excellente entrevue. La vidéo mérite d'être partagée !
Merci beaucoup! On compte sur toi! 🤝
Petit message pour le référencement car vous le méritez amplement. Vive le Québec livre !
Merci beaucoup! C’est un petit geste qui nous aide beaucoup! Vive le Québec libre ⚜️
Merci merci tellement contente de cet entrevue
Merci beaucoup de vos encouragements 🙏
Je vous ai toujours admiré pour votre professionnalisme,
Merci beaucoup 🤩
Quel épisode! Bravo!
Merci beaucoup 🤩
Je me battrai toute ma vie pour ma liberté, VIVE le QUÉBEC LIBRE et INDÉPENDANT.
Merci! On continue ✊
Tellement interessant et brillant!! Merci !
Merci à vous 🙏
Votre rôle au Mordus est très important. Continuez !
On a hâte de le retrouver aux Mordus!
Lisée a l'aura d'un vieux sage, la verve d'un poête au sommet de son art et l'élégance décomplexée d'un aristocrate du 18e siècle. Malheureusement c'est des qualités que notre société n'a pas appris à valoriser mais il a cette passion inébranlable et cette confiance en son propos qui déstabilise le plus fervent fédéraliste!! Il fût en politique au mauvais moment (2018)... Ce qu'il révèle est superbe!!
Bons propos à son sujet...je n'aurais pu dire mieux !
Toujours plaisant de voir des jeunes de la génération suivant la mienne porter le noble combat québécois. Je suis de la génération qui lui manquait 3-4-5 ans pour voter en 1995...
Quelle élégance, ce Monsieur Lisée !
Il a été très généreux de son temps et de ses connaissances! 🙏
merci une nouvelle abonnée
Bienvenue dans le camp du OUI ⚜️
Vive le Québec libre ❤
Oui! On va l’avoir notre pays ⚜️
Vive le Québec libre⚜️
O U I ⚜️
Je suis un grand indépendantiste. J’aimerais venir à votre podcast
18:48 La question que j’aurais voulu poser à Lisée à ce moment: Pourquoi alors opter encore une fois pour le référendum comme moyen d’accession si on sait bien que le Canada se « dope » illégalement d’une manière ou d’une autre à chaque tentative?
Parce que si on utilise un autre moyen qu'un vote démocratique via un référendum, la création du nouvel état risque de ne pas être reconnue ni par le Canada ni à l'international. L'échec de l'indépendance de la Catalogne est un bon exemple. Ce n'est pas un chemin facile et il faut tenir ce vote le plus tôt possible parce qu'avec notre poids démographique qui diminue, il va devenir pratiquement impossible d'accéder à l'indépendance dans 20 ou 30 ans.
@@danwoodmaster Un référendum n'est qu'un moyen parmi d'autres pour atteindre le 50%+1 au sein de l'électorat, qui permettrait ensuite aux élus québécois de voter une déclaration d'indépendance - rien à voir avec les conditions que le Canada ou cette fameuse communauté internationale (qui au juste?) mettrait de l'avant comme une condition obligatoire à l'indépendance.
L'usage du référendum est une histoire péquisto-péquiste et n'est absolument pas un impératif en matière de relations internationales, ni de près, ni de loin.
J'ajouterais que dans le détail, l'usage du référendum au PQ vient de Jacques-Yvan Morin, qui s'est inspiré du référendum anglais pour l'adhésion au marché commun européen dans les années 70. Autrement dit, le PQ a copié le parlementarisme anglais pour prévenir le fait que les Canadiens attaqueraient le principe référendaire par la suite. Bref, le référendum fut choisit non pas parce qu'il était efficace d'un point de vue stratégique ou tactique mais uniquement en pensant à ce qu'on allait pouvoir répondre aux Canadiens quand ils allaient chialer ... Bref, c'est mince, très mince, et on voit le résultat aujourd'hui, d'ailleurs!
Bref non, les référendums n'ont aucune valeur en relation internationale, c'est un truc d'usage interne, de A à Z.
(Mais en plus, en fonction du droit britannique/canadien, les référendums n'ont aucune valeur légale, c'est, dans la loi, purement consultatif - contrairement aux référendums suisses, qui sont exécutifs - un référendum provincial, c'est essentiellement un sondage avec ben du budget, mais légalement, ça a la même valeur qu'une partie de quilles ou vos photos de vacances ...)
@@madaneauN’était-ce pas plutôt Claude Morin?
@@madaneau C'est votre droit de critiquer le processus d'un référendum pour accéder à l'indépendance mais j'aimerais bien connaître votre solution.
je vous recommande fortement d'invité Benjamin Tremblay de 7Jours sur terres.
C’est dans nos plans 😉
M. Lisée aurait pu faire un très bon PM, ne serait-ce qu'en pensant aux derniers PMs de ces dernières années.
En effet! 😉
Je suis solidaire, mes ça me plaît énormément quand les électeurs quittent la CAQ pour le PQ et quand les Anglophones dans les quartiers urbains quittent le PLQ, que ce soit pour QS, le PVQ, ou le PQ.
C’est un grand projet rassembleur tout partie confondu!!
Québec, dans le concert des Nations comme pays, n'est pas uniquement pour les Québécois de souche de langue française, il doit l'être pour tous ceux qui ont choisi d'y vivre en français et de rester ici. Pour y arriver, il reste à convaincre les sceptiques, soit les anglophones (qui ont voté à 99,5% pour le NON en 1995), les allophones et nouveaux arrivants (qui ont voté à 95% pour le NON en 1995) et les fédéralistes de tout acabit. La donne n'étant plus la même que lors du second Référendum sur l'indépendance du Québec, la tâche de PSPP et du Parti Québécois pour convaincre tout ce monde s'avère colossale. Un troisième échec serait fatal pour la Nation québécoise, s'instaurerait ainsi un climat d'hostilité envers ceux, celles qui auront empêché le Québec de devenir un pays. La bataille n'est pas gagnée, il faut que tous ceux et celles qui croient au pays, mettent l'épaule à la roue, pour y arriver.
Le Canada ne laissera pas se départir du Québec si facilement, du fait qu'il sera automatiquement déclassé des pays riches desquels il fait partie (au 9e rang est-il à l'heure actuelle), privé de quelque 23 % de son PIB (PPA), le Québec étant la 2e économie du pays après l'Ontario. Selon les données de Statistique Canada, corroborées par l'Institut de la statistique du Québec, le PIB PPA du Québec avec ses 9 millions d'habitants, s'élève à 504,5 milliards de $CA en 2023-2024, équivalant au PIB (PPA) de l'Espagne, avec ses 48 millions d'habitants.
C'est là qu'on voit que des tortillas c'est pas payant.
Enfin quelqu'un qui a les pieds sur terre. Je suis indépendantiste mais le PQ croit qu'un sondage plus anti-caq est celui qui annonce les lendemains qui chantent. Et tous ces nouveaux immigrants francophones sont venus au Canada et ne cherchent pas la chicane...bon courage.
Il y a eu un référendum en 1933? J'ai pas saisi
En 1992 pour être exact. Cela portait sur une proposition de renouvellement de la Constitution canadienne. Un espèce d’Accord du Lac Meech dilué. C’était un référendum pan-canadien.
@@generationoui À 12 minutes il dit "C'est la même raison qu'en 33, en 62, en 80 ou 95".
Je me demande à quoi il fait référence pour les deux premières dates. Excellent podcast btw c'était vraiment intéressant!
@@cyprn6600 Moi en tout cas je n'ai pas connaissance qu'il y ait eu un événement marquant sur la souveraineté du Québec en 1933... 🤔
Sous le libéral Taschereau, j'en doute...
@@MaxXXx-80-95- J'ai cherché un peu sur google et en 1933 il y a eu un référendum en Australie et en 1962 en Algérie.
Il fait référence à ces évènements pour signifier que la raison est la même chaque fois qu'un peuple décide de son avenir.
J'aurais juste aimé avoir la référence exacte.
Je ne comprends pas cette obsession pour l'avis de la France concernant l'indépendance. La "part québécoise" de la dette canadienne (qui est au nom du Canada, donc) est autour de 200 milliards. S'ils veulent qu'on la paie, ils vont devoir nous reconnaître. Eh voilà, pas besoin de s'inquiéter de l'avis de la France.
Quand les fédéralistes disent que la dette d'un Québec indépendant va augmenter, c'est faux, on paie déjà "notre" part de la dette canadienne par le détour de l'impôt fédéral. Alors non seulement c'est faux, mais en plus, tout ce qu'ils font en disant ça, c'est nous menacer de nous reconnaître si jamais on se sépare. Et pendant ce temps, on s'inquiète de l'avis de la France comme si celui-ci changeait quoique ce soit de toute façon.
Pour que l’indépendance soit effective, cela passe par une reconnaissance internationale. La France semble l’un de nos meilleurs alliés. Qu’en penses-tu?
Le Canada pourrait tout faire pour ne pas reconnaître le résultat et refuser toute discussion.
@generationoui Quand un pays se sépare, soit l'État quitté reconnait le nouveau pays, soit il ne le fait pas. S'il le reconnait, alors tout les autres pays le reconnaissent, s'il ne le reconnait pas, alors là, c'est du cas par cas au gré des alliances du moment.
Donc, à mon sens, et je ne vois pas comment il pourrait en être autrement, "notre" part de la dette canadienne garantie que le Canada va s'empresser de nous reconnaître, pour nous la faire payer. Donc, la reconnaissance internationale, elle est là. Qu'est-ce que la France a à voir là-dedans? Et qu'est-ce qu'elle y pourrait? Comment la France pourrait forcer le Canada à nous reconnaître? Et combien son appuis coûterait? (Eh oui, de Gaulle avait des vue sur l'uranium québécois, il a même signé des protocoles de recherche avec Johnson après sa déclaration)
Aussi, quand on parle de la supposée importance de l'appuis de la France suite à une victoire référendaire, on parle du "Grand jeu de M.Parizeau", selon les mots de Lisée dans une autre entrevue. Le plan était donc d'avoir une déclaration rapide de la France reconnaissant le Québec, ce qui forcerait la main (par orgueil!) aux Américains qui ne voudraient (supposément) pas voir la France reconnaître le Québec avant eux. C'était vraiment ça le plan, sans blague là. Donc, en s'intéressant encore à la France de la même manière qu'en 1995, on espère qu'une tactique secrète qui aurait dû fonctionner en 1995 fonctionnera tel que prévu si jamais on se retrouverait dedans le même problème. Bref, disons que je ne suis pas exactement convaincu de ce cadre d'analyse, tout comme il me semble certain que le Québec a tout ce qu'il faut pour ne pas avoir besoin de l'appuis d'aucun pays étranger pour exister.
(Et on pourrait aussi parler de la Voie maritime du St-Laurent, qui fait vivre une partie de Toronto et de l'économie de l'Ontario, ou du fait que l'électricité québécoise fait fonctionner une partie considérable du nord-est des États-Unis. Alors l'importance de l'avis de la France, ou de l'Espagne ou de la Malaisie, j'ai beau chercher, je ne vois pas trop!)
"Le Canada pourrait tout faire pour ne pas reconnaître le résultat et refuser toute discussion."
Oui, c'est ce qu'ils vont dire pour faire peur, bien sûr! Mais il faut voir les échanges sur la dette pendant le rérendum de 1995. Paul Martin, alors ministre des finances, exigeait des garanties comme quoi on allait payer, c'est pour dire ...
Avec "notre" part de la dette canadienne (qui est totalement à leur nom et aucunement aux nôtres), on a le gros bout du baton. Duceppe s'amusait même à le rappeler aux Canadiens lors d'une tournée dans l'ouest en 1997.
@@madaneau La France pour démarrer le processus de reconnaissance internationale. Ça en prend un qui sera le premier, et la France est toute désignée pour ce rôle. Et bien sûr que le Canada a intérêt à négocier honnêtement sur la reconnaissance du Québec-pays s'il veut aussi une négociation de bonne foi sur le partage de la dette.
@@roccococolombo2044 Désolé, je ne comprends toujours pas, c'est avec le Canada qu'on a un problème, pas avec la France. On a les moyens de nous faire reconnaître par le Canada sans l'aide d'aucun pays, par nos propres moyens, pourquoi on aurait besoin de la France?
Et si jamais la France refuserait cette aide qu'on lui demande de bon coeur de gratuitement, on fait quoi? Mitterand et Sarkozy étaient contre l'indépendance du Québec, on fait quoi si après avoir pris plus de 25 ans pour faire un troisième référendum, et à supposer qu'on le gagne, si le gouvernement français à ce moment-là est contre l'indépendance?
Non seulement on a pas besoin de l'aide de la France pour forcer Ottawa à nous reconnaître, mais en plus, on mise sur le fait qu'ils vont être pour (alors que ça n'a aucune importance) tout en ne prévoyant rien si jamais ils sont contre.
J'ai beau chercher, il n'y a rien de logique là-dedans. Le Québec aime la France et inversement, mais on a quand même pas besoin d'eux.
Je me suis toujours demandé pourquoi M. Lisée lorsque vous aviez l'opportunité de faire le saut pour le Québec libre, vous vous êtes campé à gauche avec vos boîtes à lunch et cette insipide de Joliette Véronique Hivon qui aurait dû être à QS! L'indépendance ne se fera pas avec des entourloupes, les gens ne sont pas dupes. Malgré vos talents, vous êtes passé à côté en voulant être plus blanc que blanc avec Véronique Hivon! Terrible le spectacle que vous avez offert aux indépendantistes.
avec tous le monde
Le problème avec l'Indépendance c'est depuis l'éclatement des familles , la flamme ne s'est plus transmise aux jeunes générations. De plus personne ne semble avoir noté que le parti nationaliste écossais s'est effondré après une décision de Westminster d'interdire un référendum . Le fédéral a la loi Dion qui octroie le droit de regard sur la question référendaire. Ils pourront faire la même chose. Je suis pour l'Indépendance mais nous sommes menés par des gens qui croient ds la pensée magique.
Et pour bien connaître le Danemark , ils ont une histoire millénaire et a toujours été indépendant. Ce qui n'est pas le cas du Québec.
Je vais me battre jusqu’à ma mort pour le quebec !!
✊⚜️
Y'avait des question juteuses qui auraient pu être posées. Vous avez été complaisants, trop amis.
Le détail c'est 11 milliards de déficits ou 50 milliard
Tu oublies dans l'équation les 82 milliards $ d'impôts, de redevances et de taxes que le Québec envoie à Ottawa, pour un retour de 13 milliards $ en péréquation. D'où sort ton 50 milliards $ de déficit ?
@@m.boivin8671 100 % raison
C'est quoi le prix à payer pour rester dans le Canada ?
@@DanielLefrançois-q2r Le prix à payer pour rester au sein du Canada ? Renoncer d'abord au droit de disposer de nous-mêmes et de notre liberté en tant que Nation, subir le mépris constant des Québec-bashers des provinces anglophones, du fait de notre singularité liée à notre langue et culture françaises, menacées à moyen terme, noyées dans le multiculturalisme canadian imposé au Québec et lié à l'immigration de masse, dont la province n'a pas le contrôle absolu, avec les conséquences que l'on connaît à l'heure actuelle sur nos services à la population en matières de logements, d'éducation et de santé particulièrement, sans compter notre appauvrissement et montée de la criminalité liées à ce phénomène récent. Payer en double les services gouvernementaux sans compter l’empiétement d'Ottawa sur les services de juridiction provinciale. Demeurer dans le Canada coûte au Québec 82 milliards $, pour un retour de 13 milliards via la péréquation. Spoliation par Ottawa des revenus des droits de passage aériens, terrestres, ferroviaires et maritimes sur le territoire. La liste est longue du prix à payer pour rester au Canada, à comparer aux avantages que l'on en soutire, comme deuxième économie au pays, dont le PIB (PPA) de 504 milliards en 2023-2024, équivaut à celui de l'Espagne, avec ses 48 millions d'habitants. Ne serait-ce que pour ces quelques raisons, le Québec devrait être indépendant pour sa survie dans le concert des nations.
Le projet d'indépendance du Québec est un projet non pas d'ouverture du Québec sur le monde mais plutôt un projet d'isolement du Québec. Un petit pays officiellement unilingue français inséré entre deux grands états à majorité d'expression anglaise avec des frontières tout autour, l'enfermant derrière un cordon de polices et des douanes. Un autre Honduras en Amérique du Nord avec un dollar à 50 cents. Jamais je m'humilierais à avoir à présenter un passeport pour entrer sur un territoire où sont nés mes grand-parents.
@brunolagace7822 la Suisse se débrouille très bien et plein d'autres pays de petite dimension. Un État indépendant ne signifie pas frontière fermée : voilà bien cette tendance toute fédéraliste à dénaturer un projet lorsqu'on y est opposé... De toute manière, le Canada a ses propres frontières et il n'est pas fermé au monde entier. Franchement.
Et le territoire où sont nés vos grands-parents a pratiqué des politiques d'intolérance honteuse envers le français. J'ai travaillé dans ces territoires et j'ai pu en observer les résultats catastrophiques.
Un pays bc moins étroit que ton cerveau
@@andrevaudrin3164 Oui c'est vrai mais la Suisse est indépendante et multiethnique depuis 500 ans . Ici on quémande depuis 250 ans... Ils ont toujours été neutres et leur économie est fondée sur les banques et leur secret bancaire qui permet aux tyrans et autres mafias de cacher leurs turpitudes.
Avec novabus la fillierre batrie ou bombardier
C'est bien mais peu d'abonnés, peu de views, peu d'impact.
Chaque chose en son temps. Il y a un début à tout. Notre croissance se passe très bien et nous en sommes fiers 😉
À quel point la game est rendue?
3ème prolongation et on perd par deux buts...
Quelle est l'influence de la GRC sur la politique québécoise, quelle rôle la GRC a-t-elle eu durant les deux référendums. Cette question aurait dû être posé à Lisée, lui qui était journaliste.
Et l'influence des USA qui l'ont joué hypocrite comme d'habitude. Et je vous rappelle que Québec et ses 500,000 habitants a voté 50 %-50 % en 95. Il s'est perdu là le référendum...
Je suis moi-même indépendantiste. Lisée a été de ceux qui ont calmé les ardeurs de Parizeau. Il a été celui qui a fortement suggéré de prendre Bouchard dans l'équipe. D'en faire le négociateur en chef... Bouchard a chié sur l'indépendance une fois premier ministre. Il a scrappé le réseau de la santé en forçant Marois à faire des coupes irresponsables!
Lisée a probablement été un artisan de la défaite et peut-être un complice.
En 98, Bouchard aurait pu faire l'indépendance, les sondages le donnait GAGNANT! Il n'a rien fait en bon conservateur qu'il était.....
Faut sortir les vidanges. On veut les vraies réponses. Que pense-t-il de Normand Lester? Etc...