Les Diakhankés sont membres d'une communauté d'origine soninké. Cette communauté a été fondée en 1059 par le patriarche El Hadj Salim Souare[3], plus couramment appelé Diakha Laye Souare ou Mbemba Laye Souare[4]. Le mouvement diakhanké, qui se veut basé sur l'expansion pacifiste de l'islam, est apparu au xive siècle et s'est développé surtout pendant le règne de Kankou Moussa, empereur du Mandé. Diakha Laye est originaire de la ville de Diaka dans le Macina. Après de longues pérégrinations, il est passé par le Diafounou, le Saloum (Sénégal) pour enfin s'installer dans le Bambouk, sur la rive du Bafing. Il fonda une localité à laquelle il donna le nom de son village d'origine, « Diakha ». Cette localité qu’il a fondé à l’aide de ses 3 cousins maternels (Kharou Mahmoud Fofana-Guirassy, Tounlé Fadiga, Dramé-Bâ) s'appelle Bambougou-Diakha ; le premier s'appelant Macina-Diakha[5]. La communauté diakhanké s'articule à l'origine autour de quatre clans soninké : Souaré (Tandia-Sambakhès) ;Dramé (Kandji Missané) ;Fofana-Guirassy ;Fadiga (Dibassy). Ces quatre clans fondateurs sont appelés « Les Quatre foyers » (ou « boloun naano » ou « boulou naano »). À ces quatre clans se sont ajoutés entre autres les Diakhité-Kaba, les Sylla, les Diaby-Gassama,les Dansokho, les Diakhaby, les Badio, les Sakho, , etc. Ces derniers furent, semble-t-il, les autochtones des diakhankés[réf. souhaitée] qui, en tant que hôtes, reçurent et vénérèrent leurs frères d'ethnie (les quatre clans ci-haut mentionnés) comme ce fut la coutume des diakhankés depuis toujours[réf. souhaitée]. On trouve aussi d'autres patronymes comme les Minté, les Diaouné, les Touré, les Simakha, les Kadiakhé (Makhannéra), les Cissé. L'instabilité politique qu'a subi l'empire du Manding due aux nombreuses guerres d'indépendance de ses provinces, a provoqué le déclin de Bambougou Diakha. Les Diakhankés se sont dès lors dispersés notamment vers le Sénégal oriental, dans les provinces du Boundou, Dantilia, Niokolo et Wulli, etc. Certains ont suivi les routes commerciales des Dioula. Des villages ont été fondés par les marabouts diakhankés. Les Dramé se sont installés à Goundiour, les Diaby à Didé, les Diakhité à Toumboura et Dieylani, les Sylla à Bani Israël, etc. Tous ces villages sénégalais étaient de grands centres d'enseignement religieux[réf. souhaitée]. Les guerres de conquête coloniale opposant d'une part El Hadj Oumar Tall et Mamadou Lamine Dramé, et d'autre part l'armée coloniale française ont provoqué une nouvelle dispersion des Diakhankés. La ville de Touba en Guinée a été fondée au début du xixe siècle (1815) par un autre Salim, surnommé Karamokhoba Diaby Gassama, originaire de Didé au Sénégal. Touba a été le centre principal du mouvement Diakhanké jusqu'à l'arrestation par l'administration coloniale, de Karan Sankoung, arrière-petit-fils de Karamokhoba en mars 1911. Il s'est ensuivi un autre mouvement de dispersion des gens de Touba vers le Sud du Sénégal, la Guinée-Bissau, la Côte d'Ivoire, etc. Les Diakhankés se sont toujours, conformés à la doctrine de El Hadj Salim Souare, opposés à toute forme de guerre (conquête ou Djihad). Ils se sont toujours occupés de l'enseignement pacifique (Heera sila) de l'Islam. Mais ils étaient aussi capables de se défendre de façon très directe, raison pour laquelle ils sont craints et respectés de tous[réf. souhaitée]. Les Diakhankés sont appelés Toubaka en Guinée, Azer en Mauritanie, Wangara en milieu Haoussa, Suwarians (de Souaré) par les Anglais. Selon la légende[Laquelle ?], certains clans Diakhankés descendraient des compagnons du Prophète[réf. souhaitée]. C'est ainsi que les Dramé seraient des descendants de Salman al Farissi, les Fofana-Guirassy de Abou Bakr, les Diaby de Omar Bin Khattab, les Sylla de al Abbas[réf. souhaitée]. Ces dires restent tout de même probables[réf. souhaitée] dû au fait que la ville de Macina Dia était une ville carrefour qui donnait sur le Sahel à l'est et au nord et sur l'Afrique subsaharienne au sud. Il est aussi reconnu que lors de leur arrivée en Afrique, certains hommes de l'armée de Oqba Ibn Nafi Al Fihri prirent pour épouses et pour concubines des femmes africaines berbères pour certains et sarakholé, peul ou d'autres ethnies encore, pour d'autres[réf. souhaitée]. Les historiens eux-mêmes[Lesquels ?], qu'ils soient Arabes ou non, attestent de plusieurs mélanges de ce genre au cours de l'histoire[réf. souhaitée]. Ces mélanges alléguées sont fortement discutables devant l'absence de preuves concluantes[Interprétation personnelle ?]. Certaines personnes[Lesquelles ?] mettent en doute l'origine arabe des Diakhankés, en interprétant ça comme une volonté de leur part de se dissocier des polythéistes et d'autres « mécréants » noirs africains[réf. souhaitée]. Malgré la sagesse de leur analyse, ils ne peuvent pas apporter de preuve solide historique qui réfuterait les origines arabe et/ou berbère de certains clans Diakhankés Sarakhollés et peuls. Pour beaucoup de chercheurs et d'anthropologues, les Diakhankés n'ont rien à voir ou à avoir avec des origines arabes ou berbères (ils ne sont ni plus ni moins que des Africains, comme toutes les autres populations noires du continent africain). L'installation des Diakhanké en milieu mandingue leur a fait perdre leur langue d'origine le sarakholé, cependant certains diakhankés installés en milieu sarakhollé parlent encore cette langue tels que les diakhanké du Sénégal oriental ou encore ceux toujours installés en territoire Malien. Les Diakhankés sont donc pour la plupart des Sarakhollés établis en milieu mandingue. Les Diakhankés, commencent toujours l’exégèse (tafsir) du Coran en langue Sarakhollé.
Les Diakhankés sont membres d'une communauté d'origine soninké. Cette communauté a été fondée en 1059 par le patriarche El Hadj Salim Souare[3], plus couramment appelé Diakha Laye Souare ou Mbemba Laye Souare[4]. Le mouvement diakhanké, qui se veut basé sur l'expansion pacifiste de l'islam, est apparu au xive siècle et s'est développé surtout pendant le règne de Kankou Moussa, empereur du Mandé. Diakha Laye est originaire de la ville de Diaka dans le Macina. Après de longues pérégrinations, il est passé par le Diafounou, le Saloum (Sénégal) pour enfin s'installer dans le Bambouk, sur la rive du Bafing. Il fonda une localité à laquelle il donna le nom de son village d'origine, « Diakha ». Cette localité qu’il a fondé à l’aide de ses 3 cousins maternels (Kharou Mahmoud Fofana-Guirassy, Tounlé Fadiga, Dramé-Bâ) s'appelle Bambougou-Diakha ; le premier s'appelant Macina-Diakha[5]. La communauté diakhanké s'articule à l'origine autour de quatre clans soninké : Souaré (Tandia-Sambakhès) ; Dramé (Kandji Missané) ; Fofana-Guirassy ; Fadiga (Dibassy). Ces quatre clans fondateurs sont appelés « Les Quatre foyers » (ou « boloun naano » ou « boulou naano »). À ces quatre clans se sont ajoutés entre autres les Diakhité-Kaba, les Sylla, les Diaby-Gassama,les Dansokho, les Diakhaby, les Badio, les Sakho, , etc. Ces derniers furent, semble-t-il, les autochtones des diakhankés[réf. souhaitée] qui, en tant que hôtes, reçurent et vénérèrent leurs frères d'ethnie (les quatre clans ci-haut mentionnés) comme ce fut la coutume des diakhankés depuis toujours[réf. souhaitée]. On trouve aussi d'autres patronymes comme les Minté, les Diaouné, les Touré, les Simakha, les Kadiakhé (Makhannéra), les Cissé. L'instabilité politique qu'a subi l'empire du Manding due aux nombreuses guerres d'indépendance de ses provinces, a provoqué le déclin de Bambougou Diakha. Les Diakhankés se sont dès lors dispersés notamment vers le Sénégal oriental, dans les provinces du Boundou, Dantilia, Niokolo et Wulli, etc. Certains ont suivi les routes commerciales des Dioula. Des villages ont été fondés par les marabouts diakhankés. Les Dramé se sont installés à Goundiour, les Diaby à Didé, les Diakhité à Toumboura et Dieylani, les Sylla à Bani Israël, etc. Tous ces villages sénégalais étaient de grands centres d'enseignement religieux[réf. souhaitée]. Les guerres de conquête coloniale opposant d'une part El Hadj Oumar Tall et Mamadou Lamine Dramé, et d'autre part l'armée coloniale française ont provoqué une nouvelle dispersion des Diakhankés. La ville de Touba en Guinée a été fondée au début du xixe siècle (1815) par un autre Salim, surnommé Karamokhoba Diaby Gassama, originaire de Didé au Sénégal. Touba a été le centre principal du mouvement Diakhanké jusqu'à l'arrestation par l'administration coloniale, de Karan Sankoung, arrière-petit-fils de Karamokhoba en mars 1911. Il s'est ensuivi un autre mouvement de dispersion des gens de Touba vers le Sud du Sénégal, la Guinée-Bissau, la Côte d'Ivoire, etc. Les Diakhankés se sont toujours, conformés à la doctrine de El Hadj Salim Souare, opposés à toute forme de guerre (conquête ou Djihad). Ils se sont toujours occupés de l'enseignement pacifique (Heera sila) de l'Islam. Mais ils étaient aussi capables de se défendre de façon très directe, raison pour laquelle ils sont craints et respectés de tous[réf. souhaitée]. Les Diakhankés sont appelés Toubaka en Guinée, Azer en Mauritanie, Wangara en milieu Haoussa, Suwarians (de Souaré) par les Anglais. Selon la légende[Laquelle ?], certains clans Diakhankés descendraient des compagnons du Prophète[réf. souhaitée]. C'est ainsi que les Dramé seraient des descendants de Salman al Farissi, les Fofana-Guirassy de Abou Bakr, les Diaby de Omar Bin Khattab, les Sylla de al Abbas[réf. souhaitée]. Ces dires restent tout de même probables[réf. souhaitée] dû au fait que la ville de Macina Dia était une ville carrefour qui donnait sur le Sahel à l'est et au nord et sur l'Afrique subsaharienne au sud. Il est aussi reconnu que lors de leur arrivée en Afrique, certains hommes de l'armée de Oqba Ibn Nafi Al Fihri prirent pour épouses et pour concubines des femmes africaines berbères pour certains et sarakholé, peul ou d'autres ethnies encore, pour d'autres[réf. souhaitée]. Les historiens eux-mêmes[Lesquels ?], qu'ils soient Arabes ou non, attestent de plusieurs mélanges de ce genre au cours de l'histoire[réf. souhaitée]. Ces mélanges alléguées sont fortement discutables devant l'absence de preuves concluantes[Interprétation personnelle ?]. Certaines personnes[Lesquelles ?] mettent en doute l'origine arabe des Diakhankés, en interprétant ça comme une volonté de leur part de se dissocier des polythéistes et d'autres « mécréants » noirs africains[réf. souhaitée]. Malgré la sagesse de leur analyse, ils ne peuvent pas apporter de preuve solide historique qui réfuterait les origines arabe et/ou berbère de certains clans Diakhankés Sarakhollés et peuls. Pour beaucoup de chercheurs et d'anthropologues, les Diakhankés n'ont rien à voir ou à avoir avec des origines arabes ou berbères (ils ne sont ni plus ni moins que des Africains, comme toutes les autres populations noires du continent africain). L'installation des Diakhanké en milieu mandingue leur a fait perdre leur langue d'origine le sarakholé, cependant certains diakhankés installés en milieu sarakhollé parlent encore cette langue tels que les diakhanké du Sénégal oriental ou encore ceux toujours installés en territoire Malien. Les Diakhankés sont donc pour la plupart des Sarakhollés établis en milieu mandingue. Les Diakhankés, commencent toujours l’exégèse (tafsir) du Coran en langue Sarakhollé.
Fier d être Tounkara ❤🎉
Les Diakhankés sont membres d'une communauté d'origine soninké. Cette communauté a été fondée en 1059 par le patriarche El Hadj Salim Souare[3], plus couramment appelé Diakha Laye Souare ou Mbemba Laye Souare[4]. Le mouvement diakhanké, qui se veut basé sur l'expansion pacifiste de l'islam, est apparu au xive siècle et s'est développé surtout pendant le règne de Kankou Moussa, empereur du Mandé.
Diakha Laye est originaire de la ville de Diaka dans le Macina. Après de longues pérégrinations, il est passé par le Diafounou, le Saloum (Sénégal) pour enfin s'installer dans le Bambouk, sur la rive du Bafing. Il fonda une localité à laquelle il donna le nom de son village d'origine, « Diakha ». Cette localité qu’il a fondé à l’aide de ses 3 cousins maternels (Kharou Mahmoud Fofana-Guirassy, Tounlé Fadiga, Dramé-Bâ) s'appelle Bambougou-Diakha ; le premier s'appelant Macina-Diakha[5].
La communauté diakhanké s'articule à l'origine autour de quatre clans soninké :
Souaré (Tandia-Sambakhès) ;Dramé (Kandji Missané) ;Fofana-Guirassy ;Fadiga (Dibassy).
Ces quatre clans fondateurs sont appelés « Les Quatre foyers » (ou « boloun naano » ou « boulou naano »). À ces quatre clans se sont ajoutés entre autres les Diakhité-Kaba, les Sylla, les Diaby-Gassama,les Dansokho, les Diakhaby, les Badio, les Sakho, , etc. Ces derniers furent, semble-t-il, les autochtones des diakhankés[réf. souhaitée] qui, en tant que hôtes, reçurent et vénérèrent leurs frères d'ethnie (les quatre clans ci-haut mentionnés) comme ce fut la coutume des diakhankés depuis toujours[réf. souhaitée]. On trouve aussi d'autres patronymes comme les Minté, les Diaouné, les Touré, les Simakha, les Kadiakhé (Makhannéra), les Cissé.
L'instabilité politique qu'a subi l'empire du Manding due aux nombreuses guerres d'indépendance de ses provinces, a provoqué le déclin de Bambougou Diakha. Les Diakhankés se sont dès lors dispersés notamment vers le Sénégal oriental, dans les provinces du Boundou, Dantilia, Niokolo et Wulli, etc. Certains ont suivi les routes commerciales des Dioula. Des villages ont été fondés par les marabouts diakhankés. Les Dramé se sont installés à Goundiour, les Diaby à Didé, les Diakhité à Toumboura et Dieylani, les Sylla à Bani Israël, etc. Tous ces villages sénégalais étaient de grands centres d'enseignement religieux[réf. souhaitée].
Les guerres de conquête coloniale opposant d'une part El Hadj Oumar Tall et Mamadou Lamine Dramé, et d'autre part l'armée coloniale française ont provoqué une nouvelle dispersion des Diakhankés. La ville de Touba en Guinée a été fondée au début du xixe siècle (1815) par un autre Salim, surnommé Karamokhoba Diaby Gassama, originaire de Didé au Sénégal. Touba a été le centre principal du mouvement Diakhanké jusqu'à l'arrestation par l'administration coloniale, de Karan Sankoung, arrière-petit-fils de Karamokhoba en mars 1911. Il s'est ensuivi un autre mouvement de dispersion des gens de Touba vers le Sud du Sénégal, la Guinée-Bissau, la Côte d'Ivoire, etc.
Les Diakhankés se sont toujours, conformés à la doctrine de El Hadj Salim Souare, opposés à toute forme de guerre (conquête ou Djihad). Ils se sont toujours occupés de l'enseignement pacifique (Heera sila) de l'Islam. Mais ils étaient aussi capables de se défendre de façon très directe, raison pour laquelle ils sont craints et respectés de tous[réf. souhaitée].
Les Diakhankés sont appelés Toubaka en Guinée, Azer en Mauritanie, Wangara en milieu Haoussa, Suwarians (de Souaré) par les Anglais.
Selon la légende[Laquelle ?], certains clans Diakhankés descendraient des compagnons du Prophète[réf. souhaitée]. C'est ainsi que les Dramé seraient des descendants de Salman al Farissi, les Fofana-Guirassy de Abou Bakr, les Diaby de Omar Bin Khattab, les Sylla de al Abbas[réf. souhaitée]. Ces dires restent tout de même probables[réf. souhaitée] dû au fait que la ville de Macina Dia était une ville carrefour qui donnait sur le Sahel à l'est et au nord et sur l'Afrique subsaharienne au sud. Il est aussi reconnu que lors de leur arrivée en Afrique, certains hommes de l'armée de Oqba Ibn Nafi Al Fihri prirent pour épouses et pour concubines des femmes africaines berbères pour certains et sarakholé, peul ou d'autres ethnies encore, pour d'autres[réf. souhaitée]. Les historiens eux-mêmes[Lesquels ?], qu'ils soient Arabes ou non, attestent de plusieurs mélanges de ce genre au cours de l'histoire[réf. souhaitée]. Ces mélanges alléguées sont fortement discutables devant l'absence de preuves concluantes[Interprétation personnelle ?]. Certaines personnes[Lesquelles ?] mettent en doute l'origine arabe des Diakhankés, en interprétant ça comme une volonté de leur part de se dissocier des polythéistes et d'autres « mécréants » noirs africains[réf. souhaitée].
Malgré la sagesse de leur analyse, ils ne peuvent pas apporter de preuve solide historique qui réfuterait les origines arabe et/ou berbère de certains clans Diakhankés Sarakhollés et peuls. Pour beaucoup de chercheurs et d'anthropologues, les Diakhankés n'ont rien à voir ou à avoir avec des origines arabes ou berbères (ils ne sont ni plus ni moins que des Africains, comme toutes les autres populations noires du continent africain). L'installation des Diakhanké en milieu mandingue leur a fait perdre leur langue d'origine le sarakholé, cependant certains diakhankés installés en milieu sarakhollé parlent encore cette langue tels que les diakhanké du Sénégal oriental ou encore ceux toujours installés en territoire Malien. Les Diakhankés sont donc pour la plupart des Sarakhollés établis en milieu mandingue. Les Diakhankés, commencent toujours l’exégèse (tafsir) du Coran en langue Sarakhollé.
Quelle est l'histoire des diakhanke
Bien d'accord je vous envoie sur les commentaires
Les Diakhankés sont membres d'une communauté d'origine soninké. Cette communauté a été fondée en 1059 par le patriarche El Hadj Salim Souare[3], plus couramment appelé Diakha Laye Souare ou Mbemba Laye Souare[4]. Le mouvement diakhanké, qui se veut basé sur l'expansion pacifiste de l'islam, est apparu au xive siècle et s'est développé surtout pendant le règne de Kankou Moussa, empereur du Mandé.
Diakha Laye est originaire de la ville de Diaka dans le Macina. Après de longues pérégrinations, il est passé par le Diafounou, le Saloum (Sénégal) pour enfin s'installer dans le Bambouk, sur la rive du Bafing. Il fonda une localité à laquelle il donna le nom de son village d'origine, « Diakha ». Cette localité qu’il a fondé à l’aide de ses 3 cousins maternels (Kharou Mahmoud Fofana-Guirassy, Tounlé Fadiga, Dramé-Bâ) s'appelle Bambougou-Diakha ; le premier s'appelant Macina-Diakha[5].
La communauté diakhanké s'articule à l'origine autour de quatre clans soninké :
Souaré (Tandia-Sambakhès) ;
Dramé (Kandji Missané) ;
Fofana-Guirassy ;
Fadiga (Dibassy).
Ces quatre clans fondateurs sont appelés « Les Quatre foyers » (ou « boloun naano » ou « boulou naano »). À ces quatre clans se sont ajoutés entre autres les Diakhité-Kaba, les Sylla, les Diaby-Gassama,les Dansokho, les Diakhaby, les Badio, les Sakho, , etc. Ces derniers furent, semble-t-il, les autochtones des diakhankés[réf. souhaitée] qui, en tant que hôtes, reçurent et vénérèrent leurs frères d'ethnie (les quatre clans ci-haut mentionnés) comme ce fut la coutume des diakhankés depuis toujours[réf. souhaitée]. On trouve aussi d'autres patronymes comme les Minté, les Diaouné, les Touré, les Simakha, les Kadiakhé (Makhannéra), les Cissé.
L'instabilité politique qu'a subi l'empire du Manding due aux nombreuses guerres d'indépendance de ses provinces, a provoqué le déclin de Bambougou Diakha. Les Diakhankés se sont dès lors dispersés notamment vers le Sénégal oriental, dans les provinces du Boundou, Dantilia, Niokolo et Wulli, etc. Certains ont suivi les routes commerciales des Dioula. Des villages ont été fondés par les marabouts diakhankés. Les Dramé se sont installés à Goundiour, les Diaby à Didé, les Diakhité à Toumboura et Dieylani, les Sylla à Bani Israël, etc. Tous ces villages sénégalais étaient de grands centres d'enseignement religieux[réf. souhaitée].
Les guerres de conquête coloniale opposant d'une part El Hadj Oumar Tall et Mamadou Lamine Dramé, et d'autre part l'armée coloniale française ont provoqué une nouvelle dispersion des Diakhankés. La ville de Touba en Guinée a été fondée au début du xixe siècle (1815) par un autre Salim, surnommé Karamokhoba Diaby Gassama, originaire de Didé au Sénégal. Touba a été le centre principal du mouvement Diakhanké jusqu'à l'arrestation par l'administration coloniale, de Karan Sankoung, arrière-petit-fils de Karamokhoba en mars 1911. Il s'est ensuivi un autre mouvement de dispersion des gens de Touba vers le Sud du Sénégal, la Guinée-Bissau, la Côte d'Ivoire, etc.
Les Diakhankés se sont toujours, conformés à la doctrine de El Hadj Salim Souare, opposés à toute forme de guerre (conquête ou Djihad). Ils se sont toujours occupés de l'enseignement pacifique (Heera sila) de l'Islam. Mais ils étaient aussi capables de se défendre de façon très directe, raison pour laquelle ils sont craints et respectés de tous[réf. souhaitée].
Les Diakhankés sont appelés Toubaka en Guinée, Azer en Mauritanie, Wangara en milieu Haoussa, Suwarians (de Souaré) par les Anglais.
Selon la légende[Laquelle ?], certains clans Diakhankés descendraient des compagnons du Prophète[réf. souhaitée]. C'est ainsi que les Dramé seraient des descendants de Salman al Farissi, les Fofana-Guirassy de Abou Bakr, les Diaby de Omar Bin Khattab, les Sylla de al Abbas[réf. souhaitée]. Ces dires restent tout de même probables[réf. souhaitée] dû au fait que la ville de Macina Dia était une ville carrefour qui donnait sur le Sahel à l'est et au nord et sur l'Afrique subsaharienne au sud. Il est aussi reconnu que lors de leur arrivée en Afrique, certains hommes de l'armée de Oqba Ibn Nafi Al Fihri prirent pour épouses et pour concubines des femmes africaines berbères pour certains et sarakholé, peul ou d'autres ethnies encore, pour d'autres[réf. souhaitée]. Les historiens eux-mêmes[Lesquels ?], qu'ils soient Arabes ou non, attestent de plusieurs mélanges de ce genre au cours de l'histoire[réf. souhaitée]. Ces mélanges alléguées sont fortement discutables devant l'absence de preuves concluantes[Interprétation personnelle ?]. Certaines personnes[Lesquelles ?] mettent en doute l'origine arabe des Diakhankés, en interprétant ça comme une volonté de leur part de se dissocier des polythéistes et d'autres « mécréants » noirs africains[réf. souhaitée].
Malgré la sagesse de leur analyse, ils ne peuvent pas apporter de preuve solide historique qui réfuterait les origines arabe et/ou berbère de certains clans Diakhankés Sarakhollés et peuls. Pour beaucoup de chercheurs et d'anthropologues, les Diakhankés n'ont rien à voir ou à avoir avec des origines arabes ou berbères (ils ne sont ni plus ni moins que des Africains, comme toutes les autres populations noires du continent africain). L'installation des Diakhanké en milieu mandingue leur a fait perdre leur langue d'origine le sarakholé, cependant certains diakhankés installés en milieu sarakhollé parlent encore cette langue tels que les diakhanké du Sénégal oriental ou encore ceux toujours installés en territoire Malien. Les Diakhankés sont donc pour la plupart des Sarakhollés établis en milieu mandingue. Les Diakhankés, commencent toujours l’exégèse (tafsir) du Coran en langue Sarakhollé.
@@MISSIRAHTOUNKARATV si vous pouvez le traduire en diakhanke pour se qui ne peut pas lire le français
Et les diakhanke
Oui
@@MISSIRAHTOUNKARATV l'histoire générale des diakhanke que vous voulons savoir ont vous remerci
Inchalla vous verrez merci à vous
@@MISSIRAHTOUNKARATV ces a nous de vous remercier
J'entend les gens dir que les diakhanke sont des soninke( sarakhoule)