135 | Un cours en miracles | Gottfried Sumser | traduit par Ruth-Maria Steurer

Comment guérir complètement
Lorsque nous guérissons l'esprit et que nous vivons de plus en plus dans un état de pardon, la paix imprègne notre expérience ici. Ton corps est en toi. Nous pensons cependant que nous sommes dans un corps, ce qui ne peut pas être vrai. Tant que nous penserons que nous sommes un corps, nous devrons nous défendre, mais ces défenses ne font que protéger la vanité du corps. Tant que nous nous identifions à un corps, il nous semblera réel. Si nous pardonnons la culpabilité et les peurs présentes dans notre esprit et projetées sur le corps, le corps remplira parfaitement sa fonction de moyen de communication. Dès que nous optons pour la clarté mentale, la futilité de la culpabilité et de la peur se dissout. Lorsque nous sommes contrariés, malheureux et en colère, le corps subit les conséquences de ces pensées et de ces sentiments.
S'accrocher au système de pensée de l'ego a donc un prix. Cela finira par rendre le corps malade. Lorsque nous nous sentons séparés des autres et que nous entretenons des pensées douloureuses, nous imposons au corps toute la douleur qui découle de l'idée que l'esprit est limité et fragile, séparé des autres esprits et séparé de sa source. Ce sont les pensées qui doivent être guéries si le corps doit réagir par la santé.
Ton corps n'a que cette fonction.
Seul l'esprit est mal orienté et a attribué au corps des rôles et des fonctions qu'il ne peut pas remplir. Une fois de plus, il nous est rappelé que nous devons guérir notre esprit en renonçant à notre identification avec le corps. Nous ne le faisons pas en reniant le corps, mais seulement en observant nos pensées erronées à son sujet. Nous avons donné au corps des tâches qu'il ne peut pas accomplir, mais il peut maintenant servir un autre but, à savoir l'expansion de l'amour.
"Sans défense, tu deviendras une lumière que le Ciel reconnaîtra avec reconnaissance comme sienne. Et elle te conduira plus loin sur des chemins destinés à ton bonheur, conformément à l'ancien plan qui a commencé lorsque le temps est né. Ceux qui te suivent uniront leur lumière à la tienne, et elle se multipliera jusqu'à ce que le monde entier soit illuminé de joie. Et joyeusement, nos frères écarteront leurs défenses gênantes, qui ne leur servaient à rien et ne pouvaient qu'apporter la peur et l'angoisse". L. 135
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