Merci Inès. Je confirme le propos, j’avais 10 ans quand les bulldozers ont fondu sur mon univers d’enfant. Et j’ajoute que chez moi ce fut radical car il faut préciser que les conducteurs de ces engins étaient souvent des " cow boys " ( alcoolisés) . Ils detruisaient les pommiers à 20 mètres des habitations , un puits en pierre devant la maison de mes parents . C’était de la folie !. J’ai ressenti une grande violence et à l’ adolescence c’était le sujet de conflit avec mes parents qui , eux, comme le dit Inès, avaient "dépassé " cette sensibilité. Nous avons repris la ferme....et planté beaucoup d’arbres . J’en avais vraiment besoin pour adoucir le feu de ma colère. J’ai 69 ans . Merci .
Excellente émission! Merci pour toute la pédagogie sur les changements structurels imposés aux terres et aux paysans par des politiques économiques de la rentabilité
Merci à Inès, Pierre et Léandre! Un des meilleurs cadeaux pour pouvoir réouvrir ce sujet dans ma famille d'agriculteurs. Et comme toujours, un grand merci à Mediapart d'exister
et la coordination rurale, quoiqu'elle secoue et qu'il y ait besoin de secousse... en revanche côté CAP, indispensable, voir la Confédération Paysanne, et simplement "le quotidien politique" (Geneviève Pruvost) que vivent de plus en plus de gens démonstratifs...
Bonsoir Oh combien, cette chronique est réaliste et parlante pour tous les anciens paysans même si on peut compter sur les doigts de la main les paysans et non les pantins de la FNSEA ,et autres. Et cette réalité ne concerne pas que la Bretagne mais tous les territoires ruraux de France. Merci à vous pour cet excellent travail
pendant et après le remembrement ils ont posés des drains en plastique dans les parcelles pour pouvoir travailler les champs !... ils contribuent logiquement aux inondations et encore maintenant l'on voit le ruissellement des drains dans les fossés !!!!!
Merci de mettre au jour cette histoire de violence sociale, économique, écologique et anthropologique qui est tue, même dans les milieux militants. Convaincue par l'agroécologie et la culture sur sol vivant, militante pour une sécurité sociale de l'alimentation qui donnera aux habitants et habitantes le pouvoir de décider démocratiquement des modalités de production de notre alimentation en remunérant et subventionnant les producteurs qui répondront aux critères que nous aurons définis ensemble et démocratiquement. J'espère que votre ouvrage contribuera à la prise de conscience qu'il faut s'emparer politiquement de l'alimentation, de ses enjeux multiples et défaire ce qui a été fait par un Etat autoritaire et/ou au service de l'agro business et du productivisme.
Merci Inès pour votre courage, 85% de paysans avant la première, 7 millions au sortir de la deuxième, 380000 aujourd'hui, 200000 dans 4 ans, c'est quoi l'objectif?
Très bonnes expositions. Une petite chose: Il y a trop "d'en fait". Pour éviter ça, le truc c'est de penser que vous dites "en fêtes" et cela se corrigera tout seul. Amitiés😊
Augmenter la productivité de l'agriculture était nécessaire pour parallèlement le niveau de vie des agriculteurs et agricultrices . Mais il fallait fixer des limites ( comme un code de la route) avec des aides limitées a la surface, a la production et à l'unité de travail et un statut de l'exploitation agricole adapté au niveau économique .
@@odileliege1175 t inquiète elle va faire le travail et rendre la terre inhabitable pour les humains ..elle se régénèra ensuite une fois qu'ils auront disparus...
On peut tout à fait replacer des haies, des fossés,des talus dans des endroits stratégiques pour ralentir la circulation de l'eau, rétablir de la biodiversité, augmenter l'évapotranspiration et donc baisser les températures. La taille idéale des parcelles (compromis entre taille et productivité d'un côté et intérêt environnemental de l'autre) se situe à peu près à 3 hectares((surtout en régions de coteaux). On est bien loin des parcelles gigantesques de plusieurs dizaines d'hectares où il n'y a plus de vie, où l'érosion appauvrit les sols...
C’est quand même fous que dans tous les commentaires que je lis, personne ne parle des agriculteurs. Comment voulez vous que l’on arrive à vivre si on est encore obligé de laver plus blanc que tout le monde alors qu’on ne vit déjà plus
C'est de notre histoire paysanne dont ils parlent, un mode de vie traditionnel et millénaire détruit en quelques décennies pour le lobby industriel . Mais la réalité du monde paysan n'a pas l'air de vous intéresser, trop dur sans doute d'ouvrir les yeux.
Le monde d'antan idéalisé par la bobo sphère ! L'agriculteur (la paysannerie dont je suis) cantonné à à l'isolement, la pauvreté tant qu'il permet de nourrir le peuple à bas coût. Non désolé, je préfère être agriculteur aujourd'hui qu'à l'époque de mes parents et grands parents. Et par pitié venez vivre notre quotidien avant de gloser à bon compte sur notre dos dans les médias populistes destinés aux citadins. Signé : Un agriculteur non syndiqué
Ma grand-mère, fille, petite-fille, arrière-petite-fille etc… de paysan.nes a été traumatisée avec sa famille par ce remembrement destructeur d’une culture et d’une agriculture paysanne. Ma famille avait construit progressivement une exploitation avec des parcelles choisies pour leurs diverses qualités de sol et autre. Toute cette histoire a été détruite par un regroupement de parcelles « aléatoire » au profit des plus gros propriétaires. Les anciens (elle était née en 1917) avait construit une société de solidarité qui a été réduite à néant au fur et à mesure de l’agrandissement des exploitations et de la sur-mécanisation. Il y avait une biodiversité, une qualité de sol bien différente d’aujourd’hui. La transformation du modèle agricole pouvait se faire autrement. Signée une descendante de paysans habitante de ce territoire rural Icaunais qui lui a été transmis en héritage
@guillaumegirard8303 Avez-vous réellement écouté l'émission, jusqu'au bout ? Je m'étonne, car je n'entends pas l'angélisme que vous décriez dans les propos d'Inès Léraud, qui est plus nuancée. Elle ne parle pas d'un retour en arrière, et semble avoir mené son enquête aussi auprès d'agriculteurs.
Petit fils de paysans , j'ai vécu a travers eux la destruction de leurs mode de vie, qui était loin d'être aussi sombre que ce que l'on raconte et l'amertume que cela a provoqué chez eux. C'est l'exploitation agricole contre la paysannerie. Le monde paysan est aujourd'hui décimé, le taux de suicide chez les agriculteurs plafonnent, la nature se meurt sous les pesticides , les inondations et catastrophe se démultiplient mais certains comme vous continuent de fermer les yeux , quelle misère..
Parler d un sujet aussi important et impactant dans une BD c est pas sérieux sa C est la base de l économie d aujourd’hui Vous devriez faire un livre normal simple en y intégrant vos dessins dedans
C’est le meilleur moyen de vulgariser le sujet et d’atteindre un maximum de gens de toutes générations. Le sujet est trop central dans les problématiques écologiques pour le réserver à quelques lecteurs d’essais ou d’ouvrages pédagogiques.
Merci Inès. Je confirme le propos, j’avais 10 ans quand les bulldozers ont fondu sur mon univers d’enfant. Et j’ajoute que chez moi ce fut radical car il faut préciser que les conducteurs de ces engins étaient souvent des " cow boys " ( alcoolisés) . Ils detruisaient les pommiers à 20 mètres des habitations , un puits en pierre devant la maison de mes parents . C’était de la folie !. J’ai ressenti une grande violence et à l’ adolescence c’était le sujet de conflit avec mes parents qui , eux, comme le dit Inès, avaient "dépassé " cette sensibilité. Nous avons repris la ferme....et planté beaucoup d’arbres . J’en avais vraiment besoin pour adoucir le feu de ma colère. J’ai 69 ans . Merci .
Bravo à vous
J'ai 64 ans et j'ai vécu les mêmes évènements en Artois. C'était un changement radical du paysage, un recul de l'horizon sur un vide arasé.
Bravo à vous ! Bravo pour se travail pour panser ces blessures.
Je compatis à votre ressenti de violence.
Merci de votre témoignage
Excellente émission! Merci pour toute la pédagogie sur les changements structurels imposés aux terres et aux paysans par des politiques économiques de la rentabilité
grâce au régime de vichy en + ... incroyable qd mm !
France Info en parle aussi !
Merci à Inès, Pierre et Léandre! Un des meilleurs cadeaux pour pouvoir réouvrir ce sujet dans ma famille d'agriculteurs. Et comme toujours, un grand merci à Mediapart d'exister
Il faudrait que les agriculteurs français quittent la FNSEA…
Merci Madame Léraud ! Merci Médiapart !
et la coordination rurale, quoiqu'elle secoue et qu'il y ait besoin de secousse... en revanche côté CAP, indispensable, voir la Confédération Paysanne, et simplement "le quotidien politique" (Geneviève Pruvost) que vivent de plus en plus de gens démonstratifs...
Bonsoir
Oh combien, cette chronique est réaliste et parlante pour tous les anciens paysans même si on peut compter sur les doigts de la main les paysans et non les pantins de la FNSEA ,et autres.
Et cette réalité ne concerne pas que la Bretagne mais tous les territoires ruraux de France.
Merci à vous pour cet excellent travail
Bravo à vous tous!!!
Idem
pendant et après le remembrement ils ont posés des drains en plastique dans les parcelles pour pouvoir travailler les champs
!... ils contribuent logiquement aux inondations et encore maintenant l'on voit le ruissellement des drains dans les fossés !!!!!
Merci de mettre au jour cette histoire de violence sociale, économique, écologique et anthropologique qui est tue, même dans les milieux militants. Convaincue par l'agroécologie et la culture sur sol vivant, militante pour une sécurité sociale de l'alimentation qui donnera aux habitants et habitantes le pouvoir de décider démocratiquement des modalités de production de notre alimentation en remunérant et subventionnant les producteurs qui répondront aux critères que nous aurons définis ensemble et démocratiquement.
J'espère que votre ouvrage contribuera à la prise de conscience qu'il faut s'emparer politiquement de l'alimentation, de ses enjeux multiples et défaire ce qui a été fait par un Etat autoritaire et/ou au service de l'agro business et du productivisme.
Merci Inès pour votre courage, 85% de paysans avant la première, 7 millions au sortir de la deuxième, 380000 aujourd'hui, 200000 dans 4 ans, c'est quoi l'objectif?
Très bonnes expositions. Une petite chose: Il y a trop "d'en fait". Pour éviter ça, le truc c'est de penser que vous dites "en fêtes" et cela se corrigera tout seul. Amitiés😊
Champs de bataille .. remembrement
Merci mediapart
👍
FREXIt
Augmenter la productivité de l'agriculture était nécessaire pour parallèlement le niveau de vie des agriculteurs et agricultrices .
Mais il fallait fixer des limites ( comme un code de la route) avec des aides limitées a la surface, a la production et à l'unité de travail et un statut de l'exploitation agricole adapté au niveau économique .
Comment réparer les dégâts ?
Ça va être très compliqué
Pour que la nature reprenne ses droits il ne faudrait plus d’etres humain‼️
@@odileliege1175 t inquiète elle va faire le travail et rendre la terre inhabitable pour les humains ..elle se régénèra ensuite une fois qu'ils auront disparus...
@@odileliege1175 Pourquoi ça ?
On peut tout à fait replacer des haies, des fossés,des talus dans des endroits stratégiques pour ralentir la circulation de l'eau, rétablir de la biodiversité, augmenter l'évapotranspiration et donc baisser les températures. La taille idéale des parcelles (compromis entre taille et productivité d'un côté et intérêt environnemental de l'autre) se situe à peu près à 3 hectares((surtout en régions de coteaux). On est bien loin des parcelles gigantesques de plusieurs dizaines d'hectares où il n'y a plus de vie, où l'érosion appauvrit les sols...
C’est quand même fous que dans tous les commentaires que je lis, personne ne parle des agriculteurs. Comment voulez vous que l’on arrive à vivre si on est encore obligé de laver plus blanc que tout le monde alors qu’on ne vit déjà plus
Gros malaise sur le plateau, le dessinateur semble adorer cet exercice 😂
Quand les parisiens parlent d'agriculture...
C'est de notre histoire paysanne dont ils parlent, un mode de vie traditionnel et millénaire détruit en quelques décennies pour le lobby industriel . Mais la réalité du monde paysan n'a pas l'air de vous intéresser, trop dur sans doute d'ouvrir les yeux.
Les rendez vous de la biocoop.
Non , je ne m'abonne pas à mediapat- vu comme vous avez dézingué Dr Raoult ! ! ! ! ! C 'est grave !!!!!
Le monde d'antan idéalisé par la bobo sphère !
L'agriculteur (la paysannerie dont je suis) cantonné à à l'isolement, la pauvreté tant qu'il permet de nourrir le peuple à bas coût. Non désolé, je préfère être agriculteur aujourd'hui qu'à l'époque de mes parents et grands parents. Et par pitié venez vivre notre quotidien avant de gloser à bon compte sur notre dos dans les médias populistes destinés aux citadins.
Signé : Un agriculteur non syndiqué
Ma grand-mère, fille, petite-fille, arrière-petite-fille etc… de paysan.nes a été traumatisée avec sa famille par ce remembrement destructeur d’une culture et d’une agriculture paysanne. Ma famille avait construit progressivement une exploitation avec des parcelles choisies pour leurs diverses qualités de sol et autre. Toute cette histoire a été détruite par un regroupement de parcelles « aléatoire » au profit des plus gros propriétaires. Les anciens (elle était née en 1917) avait construit une société de solidarité qui a été réduite à néant au fur et à mesure de l’agrandissement des exploitations et de la sur-mécanisation. Il y avait une biodiversité, une qualité de sol bien différente d’aujourd’hui. La transformation du modèle agricole pouvait se faire autrement.
Signée une descendante de paysans habitante de ce territoire rural Icaunais qui lui a été transmis en héritage
@guillaumegirard8303 Avez-vous réellement écouté l'émission, jusqu'au bout ? Je m'étonne, car je n'entends pas l'angélisme que vous décriez dans les propos d'Inès Léraud, qui est plus nuancée. Elle ne parle pas d'un retour en arrière, et semble avoir mené son enquête aussi auprès d'agriculteurs.
Petit fils de paysans , j'ai vécu a travers eux la destruction de leurs mode de vie, qui était loin d'être aussi sombre que ce que l'on raconte et l'amertume que cela a provoqué chez eux. C'est l'exploitation agricole contre la paysannerie. Le monde paysan est aujourd'hui décimé, le taux de suicide chez les agriculteurs plafonnent, la nature se meurt sous les pesticides , les inondations et catastrophe se démultiplient mais certains comme vous continuent de fermer les yeux , quelle misère..
Parler d un sujet aussi important et impactant dans une BD c est pas sérieux sa
C est la base de l économie d aujourd’hui
Vous devriez faire un livre normal simple en y intégrant vos dessins dedans
Un livre normal 😅 vous avez 150 ans?
C’est le meilleur moyen de vulgariser le sujet et d’atteindre un maximum de gens de toutes générations. Le sujet est trop central dans les problématiques écologiques pour le réserver à quelques lecteurs d’essais ou d’ouvrages pédagogiques.
pour réf.