🔴NANCY LE 19 JANVIER 2023: LA POLICE GAZE, LES MEDIAS N'EN PARLENT PAS

🔴NANCY : LA POLICE GAZE, LES MEDIAS N'EN PARLENT PAS
Ce jeudi, journée nationale de grève contre la réforme des retraites, au moins 13 000 personnes ont manifesté à Nancy.
La déambulation syndicale s'est bien déroulée malgré une sortie de l'itinéraire déclaré au niveau de la rue des Quatres Eglises initiée par le cortège de tête composé d'environ 300 personnes. Sortie de courte durée qui retournera sur le parcours dans la rue Saint-Dizier.
La police n'était que peu présente dans les rues de Nancy, et c'est avec étonnement que plusieurs fourgons de la SI de Nancy se sont positionnés de manière à faire face au cortège de tête progressant dans la rue Saint Jean sur le parcours déclaré en préfecture.
Comme le relate l'Est Républicain, les personnes du cortège de tête ont décidé de ne pas s'approcher des policiers pour éviter un affrontement.
Un policier des renseignements territoriaux a même indiqué que le cortège de tête pouvait descendre rue Saint Jean et reprendre la rue des Dominicains, afin de rejoindre la place Stanislas, lieu de fin de la manifestation.
Arrivés à 20 mètres de la place Stanislas, les manifestants ont été stoppés par trois fourgons de la SI-54.
S'en suit un court face à face entre policiers et manifestants sans la moindre provocation avant que la police ne recule et semble rouvrir le passage.
La banderole avance donc et sans aucune sommation, environ cinq grenades lacrymogènes seront lancées sur la foule.
Notons tout de même qu'aucun projectile de la part des manifestants n'a été lancé dans leur direction.
Alors que le cortège de la CGT commence à pénétrer sur la place par la rue Gambetta, à 20 mètres du cortège et des policiers, ceux-ci subiront les retours du gaz lacrymogène qui fera suffoquer des personnes de tous âges.
Les membres de la SI se reprendront également le retour du gaz, pour la plus grande joie des manifestants.
Alors, usage disproportionné de la force, tentative d'intimidation, ou bien juste une milice écervelée voulant tester ses "jouets" ?
Sur le papier l'usage de gaz lacrymogènes doit être précédé de trois sommations ou se justifie dans le cas d'agression des forces de l'ordre, mais ça, ça reste sur le papier puisque les gazages surprises sont assez fréquents surtout à Nancy.
Pour ce qui est de la tentative d'intimidation, on peut facilement imaginer que 13 000 personnes dans les rues de Nancy pour un premier jour de grève et des centaines de milliers d'autres partout en France puissent intimider le pouvoir.
Alors comment faire pour dissuader les gens de revenir manifester et mieux, de les monter les uns contre les autres ? Le gazage semble être la solution idéale...
Il y a des questions à se poser.
Pourquoi la presse mainstream ne parle pas du gaz ? Alors qu'il n'y a rien eu côté manifestants ? Pour protéger la police ? Invisibiliser les violences policières ?
Source : Vidéo d'une Street Médic de Lorraine
AL et KLL pour Le Pavé Lorrain
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