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Faut pas oublier que la rationnalité qui est prônée partout est un mécanisme de défense Égotique, aussi appelé mécanisme psychotique car ça reste dans le déni. Tout ca pour dire que les gens rationnels sont les plus violents, les plus biaisés. Donc ils se pronent eux même avec une énorme tare qui démontre toute leur Xénophobie, leur Narcissisme... L'empathie pour celleux qui subissent only ✊🔥♥️ (pardon j'ai posté en réponse car je n'avais pas accès à de case commentaire ... 😬)
Qu'est ce que ca fait du bien d'entendre un discours aussi intelligent, bien construit, inspiré et inspirant de part son ouverture d'esprit, de sagesse subtile et posée face à des commentaires parfois haineux. Tout ceci + le courage incroyable qui est ta signature depuis toutes ces années de porter tes propos publiquement. Merci infiniment Alistair pour tout ce que tu es et tout ce que tu fais.
Merci pour cette vidéo elle fait du bien ! Et pour avoir passée un mois en hopital psy cet été et avoir comprise des choses de comment marche le monde psychiatrique, ça rassure d'entendre tout ça
Un des côtés les plus flippants c est la place que la psychiatrie devrait tenir dans l idéologie des gens ... disons conservateur, celle d une sorte de police de la norme dont ils devrait être les seuls à pouvoir définir les contours au nom d "un bon sens " qui tiens plus de leur morale que des faits
C'est marrant les gens qui prétendent que "ça relève de la psychiatrie" et après quand on leur cite des études rigoureuses menées par des psychiatres qui montent que la transphobie est nuisible pour les personnes trans et pour leurs proches, mais qu'au contraire la transition médicale est généralement bénéfique (pour les personnes trans qui le souhaitent, puisqu'à ma connaissance, aucune étude n'a été menée sur les personnes trans qu'on forcerait à transitionner...) là par contre ils se bouchent les oreilles et chantent la la la j'entends rien
@@LepetitpotdeNutella La contradiction est dans la logique des transphobes / psychophobes qui essaient par tous les moyens de se donner une légitimité scientifique pour stigmatiser les gens
Il y as plusieurs raisons au fait fait qu'une personne se sente mieux après une opération, mais la principale est la satisfaction d'acquisition. Presqur tout le monde est constamment dans une espèce de trepignance d'impatience dans l'espérance de l'obtention d'un bien ou autres, jusqu'à l'obtention. C'est ce qui nous pousse à améliorer constamment notre qualité de vit. C'est donc normal que à l'acquisition de la dite transition médicale, il y ai une satisfaction. Qui n'est pas dutout dû à un besoin mais une envie. Et si tu est clairvoyant, tu te rendra compte que après l'arrêt de l'effet de cette satisfaction, la personne recommencera à chercher une autre envie, et passera les étapes une par une. Tout ça pour dire que le "bonheur" ressentie est dû à une satisfaction veine, et non une plainitude véritablement atteinte. Mais si tu as un article qui soutienne tes propos, j'en suis très friand
@@benoitfiot9172 T'as fait un pavé basé sur rien mis à part ton avis et on sait même pas qui t'es et tu demandes un article soutenant les propos à une personne ? T'es incohérent.
@@lougraou4160 bah oui, si tu dit que tu as un article, est en censé pouvoir le montrer. C'est un sujet qui m'intéresse et je souhaite m'informer (c'est pour ça que je regarde ce genre de vidéo et que je pose des question) Ps: c normale que tu sache pas qui chuis, on est sur internet 😉
Hey ! Vraiment passionnante comme vidéo merci beaucoup Je me demande si tu as du contenu au sujet de la prise en charge des personnes folles dans un contexte autre que celui qui est le nôtre. Ce que je veux dire c’est que j’aimerais m’informer sur les manières non oppressives (au possible) qui ont été pensées et/ou mise en place pour aider les fous. En tant que personne psychatrisée (perçue comme folle ou non selon tellement de critères différents) ce genre de sujet me touche directement. J’ai vu tant de gens qu’on qualifiait de fou et qu’on enfermait à cause de cette étiquette, en réalité, nous ne sommes pas très différents. Bref, excellente vidéo qui retourne le prisme par lequel on voit les choses ✌️🫶
Je ne crois malheureusement pas qu'il ait été traduit, mais "On Our Own" de Judi Chamberlin parle de son expérience a la fois avec la psychiatrie et avec des lieux autogérés entre psychiatrisé·es qui se sont construit comme alternative. Il y a aussi le projet Icarus, qui a une version française. Je ne suis pas sûr qu'iels aient un document spécifique sur ce genre d'initiative, mais c'est un collectif de paie aidance fol, avec des documents par exemple sur la réduction des risques dans l'automutilation par et pour les personnes concernées
j'imagine que je t'apprends rien en disant ca et j'ai pas de liens ou livres concrets a te donner en plus, mais en general les "institutions"/centres PAR les personnes [x] POUR les personnes [x], donc où les psychiatres/chercheurs/docteurs/etc ont les memes neurodivergences/troubles menteaux que les patients, sont le best
Il a été traduit par un militant et est dispo en version PDF en cherchant "on our own par nos propres moyens" sur google Il existe plusieurs drives et sites avec de nombreux zines, des retours d'expériences etc. sur des sujets comme l'entraide, le soin respectuant l'autonomie, la réduction des risques, les infos sur les médocs et le sevrage, comment faire face à la psychiatrie etc. Il y a aussi la version archive de Zinzin Zine. Il y a un linktree antipsy qui mène vers tout ça (je le trouve aussi sur google). Côté anglophone, c'est intéressant de chercher "peer respite", "project lets", "peer support" Je conseille de toujours garder un regard critique, certains projets ont parfois été récupérés par la psychiatrie et sous l'apparence sympa renforcent ce modèle (comme la psychiatrie a redéfini la pair-aidance, le rétablissement etc. pour).
Putain la vache , la violence de ce que vous entendez c'est incroyable....😢 N'ayant pas de réseaux et de TV je n'avais pas conscience d'une telle violence Je suis cis, et je souhaite à chacun chacune de se vivre de son mieux dans son unicité Avec mon TSA je prends des réflexions et questionnements chelou aussi mais cette violence là, non.... Courage les gens ❤❤❤ et fuck à la médiocrité et à l'intolérance
Cette vidéo est incroyable!!! Ça me fais beaucoup de bien en tant qu'ancien infirmier psy qui s'était intéressé à l'anti psychiatrie. Tu as mis des mots sur pleins de choses que je ressentais sans arriver à les exprimer. Un grand merci !!!
J'aime beaucoup tes longs formats car tu développes des points qui parfois manquent dans tes vidéos courtes. Merci beaucoup dans tous les cas pour ton travail !!
Quel plaisir de te voir porter enfin le tank top dont tu rêvais il y a quelques années 🤩! Ça aide à digérer la gravité de ton propos (tout à fait légitime !). Ma transidentité a été utilisée comme preuve de ma "folie" en 2003... j'ai dû attendre d'avoir 50 balais pour enfin transitionner , je te raconte pas la tête de mon psy de l'époque quand je l'ai recroisé 😂 ! Super vidéo comme toujours !
Chouette vidéo, super bien construite et travaillée ! J'l'ai regardée jusqu'au bout même avec mon 'short attention span' et mes hyperfixations orientées sur des sujets totalement différents (de ceux de la vidéo) en ce moment. Du coup c'est un genre de compliment, même si très spécifique haha. Je regarderai plus souvent ton contenu, c'est qualitatif et ça fait plaisir d'en apprendre plus !
Excellente vidéo, merci beaucoup pour ton travail. Je connaissais déjà un peu l’antipsychiatrie mais avoir une vidéo aussi bien construite m’a permis de clarifier plein de chose.
Bonjour, bonsoir, Ta vidéo m'a mis.e sans dessus dessous. Depuis l'envie de comprendre toujours plus (éternel.le curieux.se que je suis) et le fait de tomber vraiment... vraiment de haut (en particulier, les passages du retournement de veste de Freud et les conditions pour avoir le Parcours Psy). Soutien de la part d'une personne apogenre. Big up ! 🤘
Chapeau pour cette riche vidéo Alistair. À l'heure où je la regarde, avec sa longue partie sur la "disqualification" (voire le biais de disqualification) et l'attribution générique du caractère de "folie", je réalise qu'elle offre une intéressante prolongation au reportage sur la lobotomie que j'ai écouté aujourd'hui ("Walter Freeman ou la folie de la lobotomie" - France Inter). Je trouve cela d'autant plus étonnant que certains des épouvantables posts que tu as présenté en introduction reprennent concrètement le thème de ce qu'on pourrait qualifier d'eugénisme sociale : tu ne conviens pas à ma normalité -> je te qualifie de fou -> à défaut de pouvoir t'éliminer physiquement, je te tue socialement en t'enfermant, en te marginalisant ou en te lobotomisant dans l'espoir d'avoir un environnement débarrassé de ce qui ne me convient pas culturellement... (l'antichambre d'une "solution finale" quoi). J'ai l'habitude de lire et entendre des témoignages particulièrement violents, notamment sur la chaîne Paint, où certaines victimes témoignent d'événements qui évoquent plus la période médiévale ou Game of Throne que la vie de famille équilibrée ; mais je continue d'être fasciné par l’incommensurable fascisme qui ne cesse de faire repousser ses têtes monstrueuses en parallèle du moindre progrès social. Force est de constater que ce n'est pas prêt d'évoluer tant l'obscurantisme semble s'installer politiquement sur l'ensemble du globe... Bon, heureusement qu'il y a des gens comme toi, Alistair, pour apporter un éclairage documenté, étayé et argumenté pour secouer le citron du vulgum pecus tout en restant posé et bienveillant. Merci donc.
Et on m'a mal diagnostiqué aussi juste car je suis une femme et racisée, un psy du chu qui m'a vu juste 10min m'a dit t'es bipolaire avec traitement imposé et chantage que si je prend pas je retourne à l'hôpital psychiatrique mdr et il m'a vu quand des médecins me dit je peux sortir puis d'autres m'ont dit je peux pas sortir wtf. Franchement quand t'es une femme, direct on te met bipolaire changement d'humeur alors qu'on est pas bipolaire
Impressionnant les commentaires en introduction de la vidéo, qui non rien d'en encouragement thérapeutique mais s'apparentent bien à une souffrance à la limite de leur compréhension avec une simplification caricaturant une indication mais révélant seulement leur malaise en appelant à l'aide, pour le coup, ils ont vraiment besoin d'écouter la vidéo d'Alistair.
Je suis désolée de tout ces commentaires que tu reçois. C’est violent... Tu ne le mérites pas, personne ne le mérite... Je suis de tout coeur avec toi Et merci pour tes analyses éclairantes 😊 Je t’envoie plein d’amour et de soutien ❤❤❤❤
Hello ! J'ai regardé ta video à sa sortie et comme souvent avec ton travail ça m'a retourné le cerveau et fait beaucoup réfléchir. Bravo pour ça, tu sais faire des vidéos vraiment percutantes qui posent de vraies questions et qui nous poussent à nous remettre en question et nous dépasser, c'est pas tout le monde qui y arrive. J'ai cependant un point qui me travaille au niveau de la différentiation entre troubles mentaux et transidentité : Si on laisse une personne vivre sa transidentité (si c'est de ça qu'elle a besoin du moins) ça l'aide et ça la guérit parfois même d'autres troubles mentaux, ça peut lui redonner envie de vivre, je parle en connaissance de cause. Ce n'est pas le cas si on encourage une personne avec une maladie mentale de se conforter dedans sans la traiter. Dans des maladies comme la dépression, l'anorexie, les addictions ou même des psychoses, on est souvent dans le déni et on aime les considérer comme une part entière de notre identité (c'est normal c'est dans notre cerveau, c'est horrible de penser que notre cerveau nous ment) Mais différence avec la transidentité c'est que dans ce cas là ça peut nous faire souffrir, nous amener à des comportements autodestructeurs ou destructeurs surtout si on se persuade qu'on est dans le vrai (je pense aux idées sombres, à certains troubles qui nous amènent même à faire du mal aux autres, ou dans un autre genre aux pro-anas par exemple). Alors c'est pas forcement pour dire qu'il y a les personnes trans et les fous, je comprends pourquoi tu nous dis que différencier les deux est pas très important voir stigmatisant mais il y a aussi des catégories psychiatriques (je sais que c'est loin d'être une discipline parfaite mais elle est très importante pour beaucoup d'entre nous qui ont besoin d'aide).
Je pense que ça dépend beaucoup de ce qu'on appelle "se conforter dedans" ? Il faut permettre aux personnes trans de faire des adaptations dans leur vie pour aller mieux et fonctionner mieux, plutôt que de les amener a croire que la souffrance qu'elles peuvent ressentir est normale et/ou inévitable pour elles. Et c'est exactement pareil pour les personnes malades psy. Dans les deux cas l'objectif et le processus sont de reconnaître l'existence de souffrances et des facteurs extérieures et intérieures qui les créent, et de trouver des moyens d'agir sur ces facteurs. Pour moi c'est un point commun, pas une différence. Là où, en surface, j'entends une différence, c'est dans le fait qu'on va dire aux personnes anorexique par exemple "si tu penses que ton corps est mauvais et qu'il faut le changer c'est une espèce de délire et c'est ta perception de ton corps qu'il faut changer pas ton corps" là où en quelque sorte on dirait l'inverse aux personnes trans. Mais je ne pense pas qu'on dise (ou qu'il faille dire) l'inverse aux personnes trans. Je pense qu'une personne trans qui est convaincu que son corps est mauvais et qu'il faut le transformer pour qu'il soit bon et acceptable de la même manière qu'une personne anorexique serait convaincue de ça n'est pas vraiment dans une bonne position de santé mentale et de transition non plus. C'est sûrement une bonne idée de la laisser transitionner quand même quoi qu'il en soit, mais fondamentalement pour ma transitionner c'est pas avant tout changer ton corps parce qu'avant il était mauvais et puis après il sera bon. Je pense que transitionner, pour que ce soit fait de la manière la plus viable possible, c'est apprendre ce qu'il est possible de faire à et avec son corps, de quelle manière, à quel prix, quels sont les résultats qu'on peut attendre, et faire des choix en fonction de nos priorités vis-à-vis de ses possibilités et de leurs résultats. Et à mon avis c'est aussi exactement ça qu'une personne anorexique à besoin d'apprendre. Et c'est de cette autonomie dont elle a besoin, et pas qu'on la force à se comporter différemment sans avoir une réelle compréhension des enjeux et le choix sur comment elle met en place des solutions. Je crois pas que l'enjeu dans la maladie mentale ce soit généralement d'accepter son corps tel qu'il est ou d'accepter la vie telle qu'elle est. Au contraire, c'est de reconnaître qu'on est dans une situation qui nous fait du mal et qu'il va falloir changer. Et ce changement se fait peut-être pas par les mêmes moyens que la transition, par exemple pas par un changement de corps, mais ça reste la même philosophie pour moi.
merciiiiiiiiiiiiiiiiiiii pour cette vidéo, tu mes le doigt sur des réfléxions que je me fais depuis longtemps mais que je n'osais pas verbaliser de peur qu'on ne me reproche d'aller à l'encontre de cette volonté de "dépsychiatriser" les personnes trans...
Je change un peu de sujet. Je ne sais plus où, j'avais vu un psychiatre qui disait que tous les "troubles psychiatriques" ont des causes externes et parfois internes, maltraitance, traumatisme, etc. Ce même psychiatre parlait du fait qu'il n'existe pas de fou, que des personnes soufrant pour x raisons et des internements abusifs. Une personne "psychotique" qui n'en soufre pas, il n'y a rien à traiter. De même, dans le cas où ce serait un tsa, tdah, il n'y a pas à changer la personne, ce qui marche pour toutes différences. Mais depuis peu, je suis sous traitement pour mon TDAH. C'est volontaire et je peux l'arrêter quand je le souhaite, je me rends compte comme mon monde et fonctionnement est très différent de celui des autres personnes autour de moi. Que mes 20 premières années étaient bien plus dures que ce que je pensais. Or pour les personnes qui peuvent percevoir leur souffrance par elle-même et y trouver des solutions, les personnes trans notamment. On leur interdit presque ces solutions pour vivre mieux avec elle-même. Ce ne serait pas naturel. Mais c'est naturel la médecine ? Les vaccins ? Les thérapies comportementales ? Non. Mais dans ce cas précis, le naturel doit primer. Si quelqu'un veut prendre du méthylphénidate pour vivre mieux, ça va, mais c'est limite, vous comprenez, ce n'est pas naturel. Boire une cafetière par jour, ou du coca, c'est normal, alors que la caféine a un effet similaire. Se modifier du tout au tout pour correspondre à des standards Photoshop, ça va. Mais définir son genre, c'est anormal ?
Merci pour ce partage très intéressant. En effet, la frontière entre le normal est le pathologique n'est pas linéaire et est encore un sujet d'étude et de cours en psychologie. On l'aborde dés la première année justement pour faire comprendre que ce qui est normal pour l'un, ne l'est pas pour l'autre et que le bien-être est individuel. Pour ce qui est de la transidentité, cette question est en effet, très pertinente. Si une personne ne souffre pas, à quoi bon tenter de lui infliger son propre sens de la "normalité". En revanche, il est primordial de tenter de voir ce qui pourrait amener la dysphorie. Il peut, en effet, s'agir de traumatismes, comme des abus sexu3els ou même une homosexualité refoulée, etc. Cette exploration est primordiale car elle peut éviter de faire prendre des traitements avec effets secondaires là où une psychothérapie pourrait suffir pour trouver ou retrouver un bien-être. Cest une évidence pour nombre de médecins que le patient ne peut décider seul de son diagnostic et de son traitement. Seulement ce n'est pas l'avis de tous les transactivistes... Au delà de la question politique de trouve une question éthique et médicale, quand on parle de bloqueurs de puberté, de traitements hormonaux, de lactation paternelle, etc. Aujourd'hui, de l'Iran aux US, aucun protocole n'a encore fait ses preuves et certains pays pourtant pionniers reviennent en arrière quant à la prise en soin, notamment les UK, la Suède... Ce qu'il y a de positif, c'est que nbre de chercheurs se penchent sur la question et que les pays expérimentant, je suis sûre qu'on trouvera, avec le temps, les solutions les mieux adaptées pour chacun...
Wow ! Magnifique exposé que je vais partager largement. Je plussoie d'autant plus en tant que femme trans, infirmière en CMP convertie de longue date à l'antipsychiatrie, et par ailleurs concernée par ces questions car je suis autiste et borderline. Je me revendique depuis des années comme "folle" et à force de pédagogie, j'ai réussi à me faire respecter pour cela, y compris par mes collègues, et à en faire une richesse. Il est vital de faire converger toutes les luttes, qu'elles soient contre les LGBT-phobies ou pour une psychiatrie débarrassée de ses idées nauséabondes et de son rôle de contrôle social. Tout le monde aurait à y gagner. Encore bravo pour votre contenu d'une pertinence rare.
Hyper intéressant! Une des vidéos qui m'a le plus challengé ces derniers temps, je vais clairement y repenser et me plonger dans les sources que tu as listé!
Merci pour cette perspective qui challenge beaucoup de points de vues! J'essaie de cerner mon opinion sur le sujet, et j'ai une question qui peut être vous semblera simpliste, mais cela me titille :) Dans votre vidéo, vous avez évoqué l'acceptation de soi et l'acceptation par la société. Cela m'a fait réfléchir : si l'on imaginait une société où s'identifier à un genre différent de son sexe biologique était perçu comme complètement normal, les personnes trans ressentiraient-elles toujours le besoin de transitionner physiquement ? Surtout sur si l'on imagine que cette société n'offre pas les options technologiques de notre société moderne) Pensez-vous que la possibilité de transition médicale, rendue possible par la technologie moderne, joue un rôle important dans le fait que certaines personnes ressentent le besoin d'aligner leur corps sur leur identité de genre - surtout essentiellement dans les sociétés plus aisées où l'accès est disponible ?
C'est une question posée souvent et pour moi il y a un peu plusieurs choses à répondre. D'une part, il faut bien s'accorder sur le fait que ce n'est globalement pas possible. On traine derrière nous de millénaire de culture genrée, on peut s'en défaire d'autant qu'on veut, ça ne va jamais complètement disparaître et il va toujours falloir faire avec. A fortiori de notre vivant. Donc ce n'est pas forcément une question bête, mais c'est une question complètement hypothétique dont la réponse n'a que peut de prise et de rapport avec la vraie vie. Maintenant, oui, je pense qu'il y a des choses dans la transidentité et la transition qui ne dépense qu'à moitié des normes de genre. Je ne vois pas pourquoi dans une société sans genre il n'y aurait pas quand même des gens qui se dise "tient ça me ferait bien kiffer d'avoir une barbe" ou "tient j'aimerai bien avoir des seins". Je ne vois pas pourquoi l'absence de genre et de sexe résulterait dans un apathy complète des gens vis a is de tout ces aspects de l'apparence et des fonctions corporelles. Après, on est d'accord, ça n'aurait plus grand chose à voir avec la transidentité telle qu'elle existe aujourd'hui, qui ne peut pas se séparer du contexte culturel genré dans lequel elle s'inscrit. Mais pour moi non, l'absence de genre/sexe dans la société ne résulterait pas forcément dans l'absence de désire de changement corporels divers (et même sans l'accès aux hormones et aux chirurgies qu'on a maintenant, il y a plein de manière de changer son corps et la manière dont on le présente au monde). J'ajouterai finalement, même si je ne prétends pas que c'est votre opinion ou ce que vous dites là, que je me méfies souvent des idées de types "dans une société idéales on aurait pas de préférences". Genre "sans norme de genre personne transitionnerait" ou "sans norme de genre on serait tous naturellement bi". Personnellement je ne désire pas une société où personne n'a de goût, de préférence, de variation dans ses aspirations, sa conception de soit, les relations qu'il souhaite tisser ou son image de son corps.
36:30 "que le tout un chacun ne peut pas comprendre" je t'avoue que quand on me parle de concerné et de ressenti que je ne peux qu'acceuillir c'est la conclusion à laquelle je suis venu, il y a des choses que je ne peux pas pleinement comprendre, (de la même manière qu'on ne peut pas pleinement me comprendre) Mec cis PS : très intéressant au demeurant
Je pense qu'il y a de la nuance entre "une expérience complètement étrangère pour laquelle on ne peut pas avoir de l'empathie autre que théorique" et "une expérience entièrement compréhensible". Mais oui, c'est un peu un des problèmes que j'ai avec la maniere dont on manie le concept de "les concerné·es". (Un millième sujet de vidéo qu'il faudrait faire...) Pour moi, "la parole aux concerné·es" ce n'est pas une question d'expérience impossible à comprendre si on y est pas. Et d'ailleurs, plein de gens ne comprennent pas leurs propres expériences et, à l'occasion, disent des trucs très cons dessus. C'est une question d'information. Mon expérience de vie me donne accès à une quantité, une diversité et une profondeur d'information sur le sujet à laquelle les personnes cis ne vont pas ou très rarement avoir accès, parce que je récolte de l'information par le vécu 24/7, que je suis en mesure de recevoir des témoignages beaucoup plus intimes et complets d'autres personnes trans quand je leur parle, et que j'en ai beaucoup dans mon entourage. Et "donner la parole au concerné·es" ce n'est pas juste une question de ce qui est dit (même si, aussi, cf l'accès à l'information) mais aussi un enjeux du message que ça envoie quand les questions trans (ici par exemple) ne sont publiquement analysées et médiatisées que par les personnes cis, à savoir : la transidentité est une sujet extérieur à la société dont nous devons discuter entre nous pour savoir quoi en faire. Au lieu de : les personnes trans sont des personnes avec qui on doit communiquer pour construire société ensemble.
ça fait tellement du bien d'écouter ça quand tant de sections commentaires sur des posts discréditent tout argument pro-trans (ou discréditent carrément notre existence)
Salut Alistair, merci beaucoup pour ton travail une vidéo liant aussi bien les sujets en étant aussi didactique, je crois que ça existe vraiment très peu, et encore moins en français. C'est un discours essentiel qui en plus d'être informatif permet de prendre du recul et d'interroger encore plus profondément le coeur des normes et des oppressions quelles font subir. La folie c'est vraiment l'une des dernières frontières, une qui est - avec la protection de l'enfance par exemple - reléguée toute au fond du cul de la société parce que les personnes les plus concernées ne sont pas en capacité de se défendre, et qu'on se permet donc bien trop souvent de les oublier pour se concentrer sur comment s'intégrer malgré nos déviances en jetant sous le bus les autres qui doivent se démerder seuls alors qu'ils s'en prennent tellement dans la gueule que c'est souvent impossible. Même parmi "les fous", ceux qui le peuvent vont tout faire pour dire "que moi pas vraiment" pour se réinsérer dans la normalité. Je sais que je sens ça chez moi et chez beaucoup de gens avec un TSA mais qui restent en capacité d'être invisibles "je suis autiste mais pas comme un.e VRAI.E autiste donc stp comprends que j'ai des difficultés mais tkt je suis pas vraiment dingue tu peux relationner avec moi je suis normal.e" Bref merci infiniment. C'est inspirant de voir ce level de réflexion quand on milite. Je vais faire tourner. Force à toi
ce truc de soit “c'est que l'environnement“ ou “c'est que intrinsèque/lagénétique“, déjà ça n'a pas de sens , ca me fait penser à ce truc de “non c'est pas la faute des parents“ pour déculpabiliser“ les parents d'enfants autistes. pour moi c'est répondr à la mauvaise question: on s'en fout que ce soit la faute des parents, l'autisme n'est pas unn truc horrible et j'en ai marre qu'on plaigne les parents de parents de personnes handicapés comme si c'était eux qui l'était.
Salut Alistair, merci encore pour toit ton super travail d'intérêt public. Petite reflexion perso : est ce que l "auto etiquetage" ne nous dessert pas ? Dans le sens ou nous avons tous le droit d'exister, de nous exprimer, et d'être qui on est, jusqu'à quel niveau nous imposons nous nous-mêmes de nous ouvrir aux autres sur tout ce que nous sommes pour valider notre légitimité à être qui on est ? Il y a eu un temps où on (je) savais peu de choses voir rien sur tous ces sujets, et j'écoutais volontier n'importe qui exprimer son avis sur n'importe quoi. Aujourd'hui il semble que nous soyons obligés de nous définir avant de nous exprimer, comme si nous définir pouvait aider à légitimer notre propos. Alors que nous sommes tous humains, c'est le seul critère. (et encore ...... quiconque demain non Humain se pointe pour me donner son avis, perso je l'écoute encore). C'était juste une reflexipn comme ca en passant. D’ailleurs perso .... je ne me définis plus 😊 Merci Alistair 🥰
Je pense que les identités sont des outils qui ont a la fois leur utilité et leur dangers. C'est utile et pertinent de pouvoir décrire son vécu, les groupes dans lesquels on évolue au quotidien, le genre de position qu'on peut se retrouver à occuper, et aussi les lieux, culture et groupe dans lesquels on se sent bien, on se sent apartenir, qui nous apportent de la sécurité et de la joie. Mais aussi oui, il y a le risque de se sur définir et de ne pas être capable de reconnaître qu'on veut faire ou être autre chose et/ou qu'on est déjà en train de faire l'expérience de chose qu'on nie parce que ça ne rentre pas dans notre définition de notre identité. C'est utile je pense, mais il faut aussi savoir faire preuve de flexibilité dedans.
@@HParadoxa oui il y a comme un goût de "s auto limiter dans ce que nous sommes" à vouloir trop nous définir. Choisir c'est renoncer. Une fois comme ça durant un voyage en Inde j'étais tombé sur un mec très intriguant qui m'avait répondu quand je lui avait demandé son âge et son nom "Qu'est-ce que ca peut faire ? pas besoin de ça pour echanger" / ça m'avait mis face à mes propres peurs de ne pas pouvoir le "definir" pour engager la discussion. c'était y a 20 ans aujourd'hui je n'ai plus besoin de definir ni d'être defini pour echanger 😊
Quel banger de vulgarisation et une bonne porte d'entrée/un bon résumé de "comment ne pas être un-e "pick me", parce que c'est pas le move que tu crois et ça finit toujours par rester en surface/se retourner contre soi". J'ai pas encore pu voir toutes les vidéos conseillées parce que les longs formats c'est compliqué, mais'j'ai hâte ^^. Pis globalement vive la solidarité des luttes :).
Quel travail abouti et quelles réflexions intéressantes ! Merci beaucoup Alistair. J'avais déjà été particulièrement touché.e par ta vidéo sur l'expérience de Rosenhan, puis par la prise de parole de Dandelion dans "Septante minutes avec" et dernièrement dans mon groupe autiste local par le partage de leur expérience de la réalité d'un système de personnes en multiplicité... et tout ça converge vers cette question de l'antipsychiatrie que j'ai besoin de creuser. Je repense à toutes ces fois où j'ai pu lire un compte-rendu de ma psy du moment à mon sujet et me dire : "Mais p... ça n'a RIEN A VOIR avec ce que j'ai pu lui raconter pendant des mois !" et me sentir trahi.e et incompris.e par des interprétations claquées au sol. Je repense à tout ce bullshit psychanalytique auquel ma mère croit dur comme fer et qui fait tellement de mal, alors que ça part pourtant d'une bonne intention. Bref... A l'écoute de ta vidéo une réflexion m'a traversé.e à plusieurs reprises, c'est vraiment marginal par rapport au propos développé mais la voici : on le sait, quand un meurtre est commis par une personne racisée les médias disent "le terroriste" (même s'il n'y a aucune revendication) et quand c'est une personne blanche c'est "le déséquilibré" (même si le meurtre est clairement annoncé comme politique). On se retrouve dans un cas un peu étrange où la "folie" n'a plus tout à fait le rôle de déshumaniser dont tu parlais mais au contraire de rendre plus proche la personne (dans une logique, pour carricaturer, de type "ce pauvre homme blanc n'avait pas toute sa tête, c'est bien malheureux" opposé à "ce méchant arabe était en pleine possession de ses moyens, il a tout calculé"). Un peu dans le même genre, dans le cas des féminicides, ce concept de "crime passionnel" qui va souvent de pair avec une supposée "folie passagère" et qui occulte parfaitement l'aspect systémique de la chose (voire le côté tout à fait calculé chez certains). Dans ce cas il me semble que "la folie" devient une excuse pour protéger la catégorie "homme blanc cis" et ne provoque pas autant cette déshumanisation dont tu parles, mais au contraire renforce une forme d'empathie. Je ne dis pas qu'aucun homme-blanc-cis-héréto-de classe moyenne ne souffre de psychophobie mais qu'il y a manifestement des cas dans lesquels ils sont tout de même en partie protégés de cette déshumanisation ou oppression en faisant partie du groupe majoritaire sur tous les autres plans. Je trouve notable qu'une forme d'oppression sur le groupe majoritaire puisse presque avoir l'effet inverse dans certains cas (à savoir : le protéger).
Oui c'est effectivement intéressant ! Je suis pas sûr, mais mon impression c'est qu'on fait justement ici la différence entre "fou" et "avec des problèmes de santé mentale" souvent. Les mecs cis blanc qui tuent des gens on va entendre "il était harcelé à l'école" "il a très mal vécu la rupture" etc. J'ai l'impression qu'il s'agit moins d'une tentative de dire "il avait des émotions/capacité cognitive complètement déglingué et différente de nous" mais bien plutôt "il avait des émotions forte qu'on peut tout a fait comprendre dans le contexte, ça pourrait arriver à tout le monde" (même si en pratique on ne donne cette excuse a personne d'autre. Et pour moi on revient à ce que Kraepelin faisait. Une femme, une personnes queer ou une personne racisée est folle et a des émotions inhumaine, un homme cishet blanc a juste de problème de santé mentale qu'on peut tout a fait comprendre. Y compris pour les mêmes symptômes et comportements. Et il y a des hommes cishet blanc fous qui sont déshumanisé par les médias, notamment quand c'est eux les victimes. Mais on voit quand même cet écart souvent oui. Après je suis vraiment pas spécialiste de la psychiatrisation des tueurs en masses, je suis sûr que c'est plus compliqué et qu'il ya d'autres facteur mais c'est ca qui m'apparaît perso En plus de "si c'est de la folie du coup c'est pas politique" et donc dire qu'un terroriste blanc est fou, c'est pas juste une question de le protéger ou pas, mais aussi de protéger la suprématie blanche et le patriarcat en disant que ce n'est pas eux qui tuent (idem pour les viols d'ailleurs.)
Bonjour et merci pour ces videos qui sont toujours claires et pédagogiques ! Je souhaite juste témoigner en lien avec le point sur l'accueil des personnes en situation de handicap en classe "ordinaire", en bibliothèques,... Etant moi-même en situation de handicap (troubles psy et neuroatypie), j'ai vite compris que mes collègues en bibliothèque avaient déjà toutes les peines du monde à comprendre ce qu'il fallait faire ou non pour travailler avec moi. Le problème est que les professionnels ne sont pas formés initialement aux différents types de handicaps et qu'on nous passe rapidement sur l'accueil de personnes avec cécité, surdité ou troubles moteurs pour permettre un accès autonome de la personne dans le lieu. Pour le reste, rien n'est dit et il faut s'inscrire, une fois en poste, à des modules de formation (à payer soi-même ou avec l'accord argumenté de la hiérarchie). Je constate que les "problématiques" sont de plus en plus discutées en équipe et qu'on désigne un référent "handicap" pour accueillir les perosnnes qui ont des difficultés et besoins spécifiques. Et très sincèrement, bien que ce soit très violent, stigmatisant et rageant, il vaut mieux, parfois, que les enfants et adultes en situation de handicap ne soient pas reçues par des professionnels qui ne sont pas assez sensibilisés et formés, ce qui peut occasionner des comportements infantilisants, degradants voire violents (bien que souvent inconscients). En somme, les professionnels manquent de formation pour se sentir confiants à accompagner convenablement les différents publics en situation de handicap, surtout lorsqu'ils sont invisibles et/ou psychiques.
Je ne dis pas que la formation est inutile, elle ne l'est pas. Mais il me semble qu'un professionnel qui est capable d'échanger avec une personne valide sur ses envies, ses besoins et ses limites devrait être capable de le faire avec une personne handicapée. Dans beaucoup de cas, et c'est un peu ce qui ressort de ton commentaire aussi il me semble, l'obstacle n'est pas dans le manque de connaissances sur le handicap, mais dans les clichés et la déshumanisation qui empêche de tout simplement communiquer avec les personnes pour apprendre sur leur handicap et leur besoin.
Je ne suis pas forcément d'accord avec la conclusion "la psychiatrie c'est de toute façon de la merde". Enfin, ça dépend de ce qu'on considère comme "psychiatrie". Le fait de désigner certaines personnes comme folles, est de toute façon de la merde. Mais si on définit la psychiatrie comme : "certaines personnes sont désignées comme folles, c'est un fait, maintenant on va essayer de voir quel est le meilleur moyen de faire en sorte qu'elles se sentent bien" (ce qui peut inclure : des traitements médicaux, des thérapies, et des rapports officiels sur où sont les problèmes dans la société et svp les politiques bougez-vous le cul au lieu d'écouter des illuminés qui se prétendent du côté de la rationalité mais assument ouvertement se foutre des études scientifiques), dans ce cas, la psychiatrie, c'est cool.
Faire en sorte que chacun ait accès aux ressources qui lui permettent de vivre mieux, évidemment, c'est bien. Et ces ressources peuvent parfois être de la thérapie et/ou des traitements médicamenteux pris avec consentement éclairé. Mais l'institution psychiatrique n'est pas conçue pour fournir ces choses là, et encore moins pour les fournir dans le but d'aider les gens. Pour que la thérapie et/ou les traitements soient utiles, efficaces, et non-maltraitants, il faut qu'ils soient, entre autres, pris librement, ce qui ne sera jamais le cas tant que les psychiatre auront des moyens de pressions. Tu ne peux pas dire non à un traitement si on peut te répondre "sinon je vous interne". Tu ne peux pas dire non à une thérapie si on te dit sinon je ne rempli pas les papiers pour vos allocs". C'est un classique de hospitalisation "libre" aussi. Un psy te propose de te faire hospitaliser en HP, tu sais que si tu dis non ce sera de force, alors tu dis oui, et tu es considéré comme étant là par ton propre choix, alors que ce n'est bien sûr pas le cas. Tant que la psychiatrie a du contrôle sur la liberté de circuler, les ressources financière, le droit à voir sa famille, etc. des patients, elle ne peut pas les soigner.
@@HParadoxa Et j'ai toujours un problème avec le "consentement" médical depuis qu'une soi-disant amie a refusé d'appeler les urgences psy parce que mon consentement n'était apparemment pas assez éclairé (parce que j'étais... dans un état dans lequel on peut être quand on a besoin d'aller aux urgences) On ne peut pas placer la frontière entre consentement et non-consentement au même endroit pour les soins médicaux que pour le reste. Justement parce que c'est des soins médicaux. Une personne inconsciente, par défaut on essaie de lui venir en aide. Une personne qui veut se tuer, par défaut on essaie de l'en empêcher. Et le problème avec les thérapies de conversion, c'est pas juste l'absence de consentement, justement parce que certaines personnes y consentent. C'est que ça marche pas pour faire en sorte que la personne aille mieux, mais que ça marche vachement bien pour traumatiser les gens.
@@raphael-le3237 Il me semble qu'il y a une grande différence entre refuser des soins qu'une personne demande et imposer des soins qu'une personne ne demande pas, quand on parle de consentement. Ce sont évidemment deux situations à traiter différemment
@@raphael-le3237 La psychiatrie ne serait plus la psychiatrie si ça parole n'avait aucun poid social. Je ne vois pas sous quelle forme la psychiatrie pourrait exister sans le contrôle.
Ces remarques me font penser à un ex que j'ai quitté très rapidement car il m'énervait à dire que les homos sont des malades psychiatriques, je savais direct qu'on ne pouvait pas aller plus loin ensemble. C'est fou comment certains peuvent être si intolérants et haineux. Il ne faut pas oublier qu'il y'a pas si longtemps que ça même une personne tatouée on l'a prenait pour un sdf ou quelqun de dérangé !
Je ne sais pas s'il y a déjà eu une vidéo sur le sujet (je n'ai pas trouvé), mais est-ce que tu as déjà partagé ton ressenti sur ton expérience "être une femme vs être un homme ?"
Pas vraiment, mais je n'ai jamais été une femme, donc c'est compliqué. Je dis pas ça en mode "fondamentalement je suis né garçon et c'est tout" mais j'ai quand même pas complétement eu un parcours typique de fille à la base je pense, ensuite je m'en souviens pas (ces deux premiers points, j'ai fait un vidéo dessus : ua-cam.com/video/7k6VuTYIOfE/v-deo.html), et enfin, j'ai transitionné à 18 ans. Donc meme sans ces deux premiers paramètres, j'ai jamais été une femme. J'ai été une fille ou une adolescente, peut-être, mais comparer ça a être un homme adulte inclu forcément des différences qui ne sont pas des questions de genre.
beaucoup beaucoup de choses intéressantes, en revanche balancer à 38:54 "on continuera de nourrir l'idée que la psychiatrie est une science ce qu'elle n'est pas, n'a jamais été et ne sera probablement jamais" comme s'il s'agissait d'une évidence sans y apporter de preuve concrète c'est non seulement excessif mais ça participe à décrédibiliser une partie du reste de la vidéo qui représente énormément de travail et donne beaucoup de matière à réfléchir, alors autant y'a d'énormes critiques à faire en ce qui concerne la psychiatrie et ayant côtoyé des personnes qui ont subi des maltraitances à cause de ce milieu je ne peux que être d'accord pour la remettre en cause et améliorer des choses, autant dire de façon aussi peu nuancée "mais de toutes façons c'est même pas une science" c'est tomber dans l'excès inverse alors qu'il y a quand même des choses à conserver dans la psychiatrie (ne serait-ce que la possibilité de protéger une partie des gens d'eux-mêmes)
Je peux difficilement prouver que quelque chose n'est pas une science. On peut juste attendre la psychiatrie fournisse des preuves qu'elle est une science un jour, et tant que ce n'est pas le cas, on ne peut que présumer l'inverse. Mais sinon par exemple dans les diverses sources de la vidéo je parle de l'expérience de Rosenhan.
@@HParadoxa je comprends tout à fait qu'on critique Rosenhan et les origines de la psychiatrie, de même plus personne ne prend au sérieux ce qu'à raconté Freud en son temps, pour autant la psychologie reste indéniablement une avancée et s'appuie sur la méthode scientifique pour accompagner les gens de même pour la psychiatrie aujourd'hui, oui il existe des pratiques qui sont à proscrire mais ça ne veut pas dire qu'il faut jeter toute la discipline sinon il faudrait aussi remettre en cause l'ensemble de la médecine (qui reçoit également des accusations de racisme, de grossophobie etc), de nos jours c'est un domaine qui s'applique à exploiter la méthode scientifique pour le bien de la majorité et c'est pour ça que les recherches récentes sur les meilleures façons d'accompagner les personnes trans ont permis d'améliorer leur prise en charge et trouver les meilleures méthodes pour les aider, pour d'autres personnes il s'agit également de leur fournir les traitements les plus adéquats pour les aider également, ce n'est pas uniquement l'enfermement des gens de manière arbitraire et injuste c'est un raccourci le consensus actuel c'est que la psychiatrie est un domaine de la médecine et en tant que tel il s'agit d'une science, je ne crois pas qu'on puisse la jeter dans son ensemble parce qu'il existe de mauvaises pratiques au sein de la psychiatrie
@@HParadoxa on part sur des postulats de plus en plus difficiles à prouver, la médecine ainsi que la psychiatrie a sauvé bon nombre de gens (yc des personnes que je connais) il faudrait des éléments plus étayés pour estimer que ce ne sont pas des sciences, surtout si on parle de la médecine d'aujourd'hui elle n'a jamais été aussi performante justement donc je ne vois pas ce qui justifie de la dénigrer comme ça ?
@@Kersijus Dire que ce n'est pas une science ne veut pas dire que ça ne sert a rien ou n'aide pas des gens. Mais quand la réponse à une patiente qui dit "j'ai mal" c'est la moitié du temps "vous êtes probablement stressée c'est dans votre tête" on est pas sur une pratique scientifique.
y'a quand meme un paradoxe que je comprend pas. Pourquoi la personne transgenre a besoin d'exprimer son identité de genre, vu que l'expression de genre est quelque chose de culturel ? En quoi ça l'aide a se sentir mieux que le monde le considère comme homme ou femme puisque finalement ça n'a pas d'importance d'etre d'un genre ou de l'autre puisqu'en fait tout n'est que construction sociale ? finalement dans cette idéologie je ne comprend pas l'enjeux de garder ces 2 genres et de leur faire perdre leur sens, autant ne plus parler d'homme et femme mais juste de personne ? Et en plus de ça pourquoi payer pour avoir des organes moins fonctionnels si de toute façon ça importe peu d'avoir tel ou tel organe pour représenté son genre ? J'ai aussi un grand mal a comprendre ou est le bienfait d'une transition, je comprend que ça n'est pas forcement lié au regard et a la perception des autres, mais quand meme si, puisque l'on souhaite etre genré par le monde comme on l'a décidé, je suis confus avec cette idée. Quel est le sentiment négatif lié a cette envie d'etre perçu autrement, cela me parait insaisissable a moi qui souhaiterais etre un fantôme.
Pourquoi "c'est une construction sociale" voudrai dire que ça n'a pas d'importance ? C'est justement pour ça que c'est important. Parce qu'on vit tous en société et qu'être identifiable, compréhensible et inclu dans des groupes sociaux est plus ou moins nécessaire pour ça. Moi sur le principe, je suis pas fondamentalement contre le fait qu'on arrête de parler d'homme et de femme, mais dans la pratique je vis dans une société qui a des hommes et des femmes, je suis obligé d'avoir marqué homme ou femme sur ma carte d'identité, je n'ai pas les mêmes droits en fonction de ça, les gens me perçoivent et me traitent comme un homme ou une femme, et je fais partie de cette culture depuis que je suis né donc bien sûr moi aussi je m'identifie à des choses ou d'autre, j'aime faire partie d'une groupe ou d'un autre, ma vie est différente suivant où je me situe, et je me construit avec tout ça. On peut dire qu'une société sans genre serait meilleure, pourquoi pas, mais ça ne change pas le fait qu'on vit dans une société genré et que ça fait inévitablement parti de nous et de notre quotidien. Les organes des personnes trans ne sont pas nécessairement "moins fonctionnels", mais pour moi il y a deux réponses à "pourquoi transitionnner mécicalement si on peut être un homme ou une femme peut importe so corps". La première c'est encore une fois qu'on vit dans une société. Oui j'ai le droit d'être un homme avec des seins, et certains le font, mais c'est quand même globalement vachement plus simple sans. La deuxième, c'est que, comme absolument tout le monde, les personnes trans ont des préférences et des envies et une images de leur corps et de leur esthétique. "Pourquoi être un homme sans seins si tu peux être un homme avec seins ?" Certes, mais pourquoi être une homme avec seins si je peux être un homme sans sein ? Si les deux options sont possible et légitime, je peux choisir l'une ou l'autre. Pourquoi est-ce que ce serait bizarre que je choisisse de faire sans ? "cela me parait insaisissable a moi qui souhaiterais etre un fantôme" Honnêtement, je pense que vous avez déjà très bien compris. Vous souhaiteriez ne pas être perçu, et être perçu vous mets mal à l'aise. Ben moi c'est pareil mais avec être perçu comme une femme. Être perçu pour quelque chose que l'on est pas ou que l'on ne veut pas être, donner une image de nous même qui ne reflète pas la manière dont on se considère, je pense que c'est inconfortable pour tout le monde. C'est pour ça que les gens porte des t-shirt de groupes de musique qu'ils écoutent, une style vestimentaire qui reflète leur esthétique, leurs goûts, leur classe social, leur genre, etc. On utilise tous notre apparence pour produire un effet sur les gens autour de nous, et amener leur perception vers ce qui nous parrait confortable et juste (y compris : essayer de ne pas attirer l'attention et ne pas être perçu).
@@HParadoxa Merci pour ta réponse, malheureusement ne peux pas dire que je comprenne mieux. En tant qu'autiste, j'ai beaucoup de mal a concevoir comment les gens peuvent bien me percevoir, et mon malaise vient de cet inconnu plutot que l'éventualité d'etre percu d'une mauvaise façon. Ce que je ne comprend pas fondamentalement c'est le besoin de validation sociale qui va avec la transition en fait. En revanche je comprend le besoin d'avoir un corp que l'on apprécie. Ce que je comprend moins en revanche c'est le recours quasi systématique a la chirurgie ou au traitement médicamenteux. Je ne comprend pas pourquoi la lutte se dirige vers l'accès a la modification physique plutôt qu'a l'acceptation générale de voir des hommes a l'apparence de femme, et vice versa En toute bienveillance, j'essaie réellement de faire évoluer mon point de vue, ne me tapez pas si je dis des trucs graves svp
La majorité des gens apprécie avoir de relations sociales positives. Ca ne me paraît pas si surprenant ? Pour ce qui est des modifications corporelles, j'entends tout a fait que ce ne soit pas l'envie de tout le monde, mais ça me parait logique que plein de gens aient envie de personnaliser leur corps et d'agir dessus ? On vit dedans quand même. Pourquoi est-ce que ce serait fondamentalement mieux de ne pas y toucher ?
@@HParadoxa Avoir des relations sociales posititives ? Si ? J'ai pas l'impression d'affirmer le contraire. Je ne pense pas que cela passe par une validation générale de TOUTE la société par contre. Et par rapport au modifications corporelles, ce ne sont pour l'instant que des opérations esthétique visant a imiter le sexe opposé au sien, mais ça ne rajoute pas de fonctionnalités, n'étant pas une voiture j'ai un peu de mal a considérer que personnaliser son corps passe par cela, surtout par rapport au caractère irréversible de certaines modifications. Je ne comprend pas en quoi ces opérations permettent de se sentir mieux, même ai delà de ça, en quoi changer d'apparence nous change a l'intérieur, pour moi ce sentir bien dans son corps est primordial. Apprécier son apparence est secondaire, et est surtout un travail individuel d'acceptation de soi.
@@robinsales2464 On ne peut pas avoir la validation de toute la société de toute façon, je ne pense pas que ce soit le but. Ne pas se faire opérer n'est pas beaucoup moins irreversible que de se faire opérer. Et si, bien sûr que les opérations ajoute de la fonction. Me sentir bien dans mon corps est primordial, et, pour moi, ça passe par le fait de savoir que mon corps est une matière avec laquelle j'ai le droit de créer et jouer. Pas une structure fixe imposée.
Bravo pour cette vidéo très bien construite et extrêmement juste. En tant que personne trans qui revendique le terme "fol", cela me parle beaucoup. Juste une petite remarque/critique : à l'avenir, pense peut-être à mettre un petit TW transphobie/psychophobie. Il est bien sûr évident, étant donné le thème, mais je m'attendais à de la violence dans les discours que tu déconstruis et pas forcément à y être confronté'e directement via les commentaires haineux que tu as retranscrit au début. En tout cas, merci pour ton travail sérieux et solide.
Changer de couleur de cheveux implique des problèmes capillaire dans de rare cas, changer de sexe (enfin ce qu'on en entend) c'est ce mutilé un membre *violon pour le full drama* "faire reculer le réarmement démographique " Alors qu'il y a identité de genre et sexe biologique pour commencer
Merci pour cette vidéo. On est très content.es d'avoir tombé dessus, on a peu près tout compris malgré notre difficultés avec le français et c'est super utile pour nous car on vient juste de commencer à comprendre ces choses, grâce a notre autisme + l'époque et l'endroit où on est né.es on a vécu la première moitié de notre vie dans l'ignorance la plus complète de nous mêmes et de la société des humains. On commence à voir qu'on a internalisé beaucoup de 💩 et on vit toujours dedans et nous faudrait bcp de courage pour s'en sortir. Encore merci 🙏🏻
Très bonne vidéo. Simplement, au sujet du dispositif MonSoutienPsy : la plupart des psychologues ne le soutiennent pas, notamment parce que ça paramédicalise la profession. Le dispositif n'a pas été construit avec les professionnels. Pour le coup, j'ai l'impression que c'est plus un tri de l'Etat pour ne pas allouer trop de moyens au dispositif.
Hello Alistair 😊 excellente video, super bien développée (plein de fois je me suis dit "il développe pas ca quand même" puis tu l'as fait après 😂). Seul point qui me manque, surement un peu hors sujet mais que je trouve intéressant tout de même : quand les personnes "folles" (ou non d'ailleurs) sont dangereuses pour les autres et/elles mêmes, que fait-on ? Tu expliques très bien que la folie ne justifie jamais la maltraitance, et là dessus évidemment je suis d'accord. Mais par rapport à l'isolement, en dernier recours je peux admettre que ça arrive. Étant donné que c'est tout de meme une des raisons de l'existence des hôpitaux psychiatriques il me semble, je serai intéressée d'avoir ton avis. PS : si à certains moments je fais des gaffes et utilise des termes discriminants je m'en excuse d'avance, je fais de mon mieux 💪
Pour moi une partie de la réponse c'est que ça n'a rien avoir avec la folie. La question de "quand les gens sont violents qu'est-ce qu'on fait ?" est bien sûr une question nécessaire à se poser pour fonctionner en société, mais poser la question de "quand les fous sont violents qu'est-ce qu'on fait" c'est deja une manière d'alteriser et se sous entendre que ce serait particulièrement le cas et que la réponse se doit d'être différente, ce qui n'est pas le cas, je pense. Et du coup les réponses sont a chercher vers le côté des luttes anticarcérales (qui sont toujours cousine de l'antipsychiatrie). La Carologie faut une série dessus en ce moment, je l'ai mise en lien dans la description. Je crois que Antipatriarcame a aussi des vidéos sur le sujet. Une partie de la réponse, concernant les personnes folles comme beaucoup de personne marginalisées, c'est qu'on est moins violent et plus stable quand on vit pas dans la misère à se faire cracher au visage par toute la société en permanence. Donc on peut commencer par là si on veut diminuer la violence.
@@HParadoxa effectivement c'est sûrement un meilleur angle d'analyse. Même si certaines maladies psychiatriques peuvent sûrement augmenter le risque de violence (dans les cadres généralement pas adaptés), ça ne change pas la façon dont on devra le traiter, c'est à dire humainement quand même
Bonjour Alistair, au sujet de la naturalisation je me permet un parallèle avec un handicap: il ni a rien de naturel a savoir lire et ecrire , les individu maitrisant se savoir faire sont recent et minoritaire dans l'histoire de notre espece. Pourtant aujourd'hui étre dyslexique est reconnu comme un handicape.Dans le passé ces personne aurais eu des enfance normal et acces au meme metier que les autre mais notre société a decider de passé par l'ecrit et aujourd'hui ces gens en paye le pri. Pour le genre c'est un peu pareil la société a contruit des norme rigide et certaine personne ne peuvent plus s'y adapté comme les autre.Reconaitre la difficulté d'une personne a s'adapté a la société n'est pas une question individuel et sera toujours une question politique.Dire aux gens "d'allé se soigné " c'est refusé ce questionnement politique. Aussi sur la maladie mentale je pense que prendre la question sous l'angle libéral peut avoir son intérêt aussi définissons une personne malade comme quelqu'un qui agis sans consentement entousiaste et eclairé ,sur les risque qui entoure son acte pour lui ou pour autrui . aussi une personne qui transitionne en s'étant pleinement renseigné au préalable sur les risque sociaux, medicaux de sont acte n'est pas malade car le consentement est la sur les risque et cela ne fait de mal a personne d'autre. Alors que le conducteur ivre qui n'a jamais fait de recherche de sa vie sur l'influence de l'alcool est malade(adiction a l'alcool) car il ni a pas consentement éclairé et surtout met en danger les autres qui n'y consent pas. a ce titre seulement la force publique a le devoir d'intervenir et le mettre devant un psychiatre pour protéger la liberté des autres citoyen je pense.
Merci beaucoup pour votre vidéo qui m’a appris énormément de choses. Néanmoins j’aimerai savoir ce que vous pensez de l’aspect irréversibilité de la transition (qui n’a pas les conséquences réversibles que de se teindre en blond) et des dangers que cela peut créer sur des adolescents qui prendraient cette décision sur un coup de tête et tomberaient sur un chirurgien qui ne pense qu’à l’argent (puis regretteraient après coup leur choix). Je suis assez novice sur le sujet mais c’était mon doute après avoir regardé votre vidéo. Très bien vu d’avoir développé le raisonnement sur ce que la société définit comme la folie. Je suis sûr que votre vidéo est d’une profonde utilité sur un public comme moi qui avait des préjugés négatifs sur les personnes en transition. Merci
J'aimerai faire une vidéo sur le sujet mais la reponse courte c'est que ne pas transitionner est tout aussi irréversible. Faire une mammectomie, ce n'est pas plus ou moins irreversible que de ne pas avoir accès aux bloqueurs de puberté et hormones et avoir des seins qui poussent. Donc pourquoi l'un serait fondamentalement plus grave que l'autre ? Bien sûr, il est important d'avoir une système médical qui fonctionne, qui informe bien les patients, prend les mesures nécessaires pour rendre les procédures les moins a risque de complication possible, etc. Mais au delà de ça, il n'y a rien de plus irreversible et dangereux dans la transition que dans la non transition. Au contraire, on voit même bien que les personnes dont la transition est empêchée ont souvent une santé mentale plus dégradée que celles qui ont accès a la transition médicale comme elles le souhaite. Passer toute sont adolescence et ses années de jeunes adultes rempli de dépression, d'anxiété, de dysphorie et de violences transphobe, c'est très irréversible et grave.
@@HParadoxaje pense qu’il serait effectivement très utile de faire une vidéo sur l’irréversibilité de la non-transition comme vous le soulignez. Cela lèverait de nombreux malentendus, surtout par méconnaissance de l’impact psychologique sur les personnes concernées, leurs souffrances.
Si je peux ajouter à la réponse d'Alistair, personne ne prend la décision de transitionner "sur un coup de tête". Premièrement par ce que les délais d'accès aux hormones/chirurgies sont énormes. La réalité d'un parcours de transition c'est : des mois d'attente, presque systématiquement un suivi psychiatre obligatoire, des procédures administratives fastidieuses, des professionnels transphobes ou ayant une vision normalisée de la transidentité/de ce que c'est être un homme ou une femme. Mais aussi : faire son coming-out, se mettre à risque de subir la transphobie au sein de sa propre famille, au travail, dans la rue etc. L'idée selon laquelle on se réveille avec l'envie soudaine de transitionner (et que c'est faisable du jour au lendemain facilement) est véhiculée par les discours alarmistes transphobes. Par ailleurs, l'obsession avec les personnes qui détransitionnent est issue de ces mêmes discours, puisque de nombreuses études montrent que le taux de regret est infime (entre 1% et 8%, et dans ce pourcentage un grand nombre détransitionne à cause de facteurs extérieurs). Ça ne veut pas dire qu'on ne devrait jamais se pencher dessus, simplement qu'il y a une grande hypocrisie à ce sujet !
Merci pour votre video et votre travail de recherche et de réflexion. Votre parallel entre le facisme de Kraepelin et le dispositif monpsy et des plus pertinent. Et c'est cette exclusion ainsi que cette discrimination envers les personnes ayant des troubles dit 'severe' qui fait que bon nombre de psychologue boycott le dispositif ( entre autres). Merci encore pour votre video et bonne journée a vous.
ca fait tellement du bien de lire ces mots (transidentité, sanisme, antipsychiatrie) en francais...! c'est des sujets qui me tiennent à coeur et sur lesquels j'ai bien des opinions mais je n'en ai jamais entendu parler qu'en ligne en anglais. je devrais vraiment intéragir avec plus de personnes irl. et en parler pour aussi contribuer au dialogue dans la sphère francophone
"les personnes trans sont folles. C'est en tout cas ce qu'on m'a dit sur Facebook et j'aurais donc été enclin à le croire, mais sur Facebook on a aussi dit que 2024 était mon année grâce à cette femme qui fait pousser Jésus dans un champ de carottes " 😂 meilleure intro ever, je suis au sol, je me suis refait le passage douze fois. Maintenant on va écouter la suite comme une bonne élève.
J'avoue que j'arrive pas à être 100% pour l'antipsychiatrie même si je suis tout à fait d'accord sur la plus part de ses argument. Y a toujours un truc qui me gêne que j'arrive pas à articulé.
Pareil, notamment parce que je me suis pris de la violence de plusieurs gens fol qui se servaient de leur folie et diag comme bouclier magique pour excuser tous leurs comportements violent. Et le fait que finalement les violences que j'ai vécu de personnes seules était plus forte quand c'était des gens s'apposant l'étiquette "fol" que les autres. Donc ça me laisse perplexe au final. Puis aussi que le principe de pouvoir confier à une personne neutre ses tourments et dilemmes internes sans être jugé parce que la personne à qui tu parles est payé pour, c'est son métier, et de pouvoir discuter et réfléchir dessus, bah c'est plutôt pas mal en fait. Parce que bon les groupes autogérés avec que des personnes à problèmes psy dedans, j'ai déjà donné ; ça m'enfonçait juste.
Une nouvelle excellente vidéo. Un énorme et très beau travail. Au passage, il me semble que dans le DSM (manuel pour diagnostiquer les maladies mentales) les questionnements de genre font partie d'un des symptômes de la bipolarité.
Aucune idée, mais en tout cas c'est sûr que dans la pratique les questionnements de genre sont parfois interprété comme des preuves d'instabilité ou de sensibilité à la suggestion
Suite a lobbying intense, les gays ont obtenu de l'APA (association des psychiatres américains) dans les années 70 que l'homosexualité ne soit plus considérée comme une maladie mentale, et depuis cette réforme a fait boule de neige et s'est étendue à tous les comportements LGBT dans pas mal de pays (pas tous). En ce qui concerne les trans, dans l'immense majorité des cas, ils ne sont touchés par aucune anomalie biologique, ils sont de sexe masculin à 100%, ou de sexe féminin à 100%. Le désir de changement de sexe est uniquement un problème mental. Ce problème peut-il être résolu par un changement de sexe ? la réponse est non, car un véritable changement de sexe complet est biologiquement impossible, on ne peut pas changer ses gènes. Même avec des traitements hormonaux et des opérations chirurgicales, la transformation sera toujours incomplète, et la déception sera toujours au rendez-vous tôt ou tard. La démarche trans est une vois sans issue, et je m'étonne que des médecins apportent leurs concours à ces "transitions" alors qu'ils ne peuvent en ignorer les limites. Il est également surprenant que les interventions médicales liées à la démarche trans soient prises en charge par l'assurance maladie, puisqu'il ne s'agit pas du traitement d'une maladie !
Ma fois les études sur la satisfaction des personnes trans vis a vis de leur transition te donne tort et c'est un chouia plus sérieux et fondé que ton opinion sortie de nulle part donc je vais reste là dessus ! La sécurité sociale n'a pas pour vocation de couvrir uniquement les maladies. La contraception et les accouchements sont couverts aussi, et aux dernières nouvelles la fertilité n'est pas une maladie.
@@HParadoxa La satisfaction complète des trans est impossible, puisqu'un changement de sexe complet est impossible. Il y a pas mal de trans qui font machine arrière, et selon une étude danoise le taus de suicides parmi les trans est 7 fois plus élevé que dans le reste de la population. L'assurance maladie ne rembourse pas la chirurgie esthétique considérée comme intervention de confort (sauf chirurgie réparatrice, après un accident par exemple). Ce devrait être pareil pour les traitements de trans.
@@78Dipar La satisfaction complete de qui que ce soit est impossible, la vie c'est frustrant c'est comme ça. Ça veut pas dire qu'il faut rien faire jamais juste parce que le résultat ne sera pas parfaitement ce dont on rêve. C'est absurde comme argument. Ensuite cet argument est basé sur l'idée que l'objectif de toute personnes trans est d'avoir un corps identique à celui des personnes cis, ce qui est faux aussi. Enfin j'adore que ton argument ce soit "la sécu ne rembourse pas la chirurgie plastique, enfin sauf des fois si en fait" 😆 Quoi que personnellement je m'en fiche, je suis pour le remboursement de toutes les chirurgies esthétiques de toute façon.
@@HParadoxa L'objectif des trans, est bien d'avoir un corps de l'autre sexe, sinon à quoi bon se lancer dans cette démarche ? Mais c'est une démarche sans issue puisque le problème de départ est uniquement mental, et qu'un véritable changement de sexe est biologiquement impossible... En ce qui concerne la chirurgie esthétique seules les interventions "réparatrices" sont prise en charge, pas celle "de confort" comme par exemple le désir d'avoir des seins plus gros pour les femmes !
@@78Dipar Euh, non ? Mon but c'est de vivre en tant qu'homme, dans un corps qui me convient et m'apporte de la joie et du confort, et d'avoir des droits égaux avec ceux des personnes cis. Pas nécessairement d'avoir un corps d'homme cis. C'est sûrement le but de certaines personnes cis mais ce n'est pas un but intrinsèque à la transition. Le changement de sexe est possible. J'ai changé de sexe. Mon sexe n'est pas le même qu'il y a quelques années. C'est assez facilement observable. J'ai déjà fait une vidéo sur le sujet aussi : ua-cam.com/video/IjA_Q31PwSA/v-deo.html Encore une fois : je pense aussi que les chirurgie esthétique devraient être remboursée. J'ai aussi fait une vidéo sur le sujet : ua-cam.com/video/cPLwGR6cCXI/v-deo.html
Aider des personnes qui souffrent d'espt ce n est pas vouloir les faire rentrer dans la norme mais c est aider des victimes à se remettre d agressions. Il y a des psychiatres et des psychologues avec beaucoup de bienveillance, on est bien loin de trucs d il y a 150 ans. Je trouve que votre avis sur la psychiatrie est presque un peu haineuse et c est pas bon pour l objectivité.
Critiquer la psychiatrie comme insitution ne signifie pas nier qu'il y des psychiatres/psychologues qui sont compétents. Bien sûr qu'il y a de bons psy, et bien sûr que consulter un psy a aidé/aide beaucoup de personne. Alistair ne dit pas le contraire dans sa vidéo, cependant il affirme que l'institution psychiatrique est basée sur des croyances dangereuses pour les personnes marginalisée. Il y a un monde entre critiquer l'institution psychiatrique et dire que la psychothérapie est mauvaise.
@@charlie9539 qu est-ce que l institution psychiatrique? Pour moi le gros problème est de rassembler dans une même unité et sous les mêmes critiques la psychologie et la psychanalyse même si v est vrai que dans la pratique en France les 2 sont malheureusement souvent associées. Dans le 1er cas les connaissances sont les résultats de recherches dans différents secteurs scientifiques dans plein de pays et depuis des dizaines d années et on ne peut pas réduire ça aux idées pourries d une personne il y a 100 ans ni aux préconisations de remboursement de la secu. Pour la psychanalyse plutôt d accord avec ce qui est dit. J ai eu la chance d avoir l accès aux bonnes personnes direct mais je ne suis pas naïf et je sais bien que beaucoup ont galères et galerent encore avec des professionnels rétrogrades et destructeurs et qu il n y a pas que du bon la dedans loin de là mais ce n est pas une généralité et les choses avancent.
L'institution psychiatrique, c'est toute la structure qui fait exister la psychiatrie. Par exemple, la formation des psy, les lois qui encadrent leurs pratiques, la manière dont les gens voient les psy et la maladie mentale, les diagnostics qui sont créés, leurs criteres et la manière dont ils sont posé, les lieux et les conditions dans lesquelles les psy exercent, qui ils sont, quels sont leurs objectifs, etc. Pour prendre l'exemple du stress post-traumatique : - Les psy ne sont dans leur majorité pas formé à le connaître et le comprendre (je connais des patients qui ont dû amener des livres sur le sujet a leurs psy et former leurs propres psy, je connais très très peu de gens qui ont eu un diagnostic formel de sspt, pourtant évident) - Les psy ont le pouvoir legal d'enfermer les gens et une influence forte sur leur vie (ex : pouvoir refuser des signer des papiers de demande d'aménagement, pouvoir designer une personne comme inapte a avoir la garde de ses enfants...) donc leur parler honnêtement est dans plein de cas dangereux ou impossible, ce qui contrevient a la thérapie - La population voit les psy comme étant savant et ayant généralement raison car ils ont du savoir et fait des études sérieuse, donc s'il nie un symptôme, une situation, ou pause un diagnostic erroné (ce qui est très courant) il sera très difficile pour la personne de le remettre en question - Il y a pleins de diagnostics qui servent à interpréter des signes de trauma comme autre chose. Les femmes traumatisée notamment sont souvent diagnostiquée bipolaire ou borderline. - Les psy, en particules psychiatres, sont souvent des personnes de milieux aisé puisque ce sont des études longues et intenses qui ne permettent pas vraiment d'avoir un travail à côté et qui exclue don toutes les personnes qui ne peuvent pas être financées par leurs parents pendant des années. Plus généralement ce sont des personnes souvent multi privilégiées qui vont avoir plus de mal à comprendre les enjeux de violences vécus par leurs patient·es, si ce n'est y contribuer directement. - Dans beaucoup de cas l'objectif de la thérapie n'est pas évalué dans le bien être du patients mais dans sa capacité à retourner au travail et a être productif, ce qui peut être incompatible avec son rétablissement. Donc non, l'institution psychiatrique n'est pas du tout adapté à aider les personnes avec un stress post-traumatique. Est-ce que des psy aident parfois des personnes traumatisées ? Oui, bien sûr. Mais ce n'est pas grace au system psychiatrique, ce n'est pas pour ça qu'il est conçu, ce n'est pas majoritairement ce qu'il fait, et il n'est pas nécessaire pour ça.
@@HParadoxa par exemple mais ce n est qu un exemple concernant le tdah vous pouvez consulter très facilement sur le net le consensus international sur le tdah qui regroupe l ensemble des données scientifiques mondiales (metaanalyses et autres) .
Est-ce que le fait que l'avis d'une personnes au sujet d'une question (sur la transidentité au autre) suive le groupe est dû au fait d'un véritables changements d'avis, ou du fait que cette personne ne veuille pas perdre son statuts social? (Dans quel cas elle pourrait dire l'inverse dans un autre groupe)
Je ne suis pas dans la tête des gens, et même dans la nos têtes on ne sait pas toujours exactement ce qui guide nos comportements donc il n'y a pas de réponse absolue à cette question, mais je pense que c'est vraiment les deux. Il y a clairement des moments ou on peut se dire "mmh je suis pas trop d'accord avec ça mais j'ai pas envie de l'ostraciser je vais rien dire" mais a mimer les actions et paroles des gens ont se les intègre forcément au moins un peu. Et dans mon expérience j'ai vraiment vu les gens changer dans ce qui leur paraît évident et acquis avec l'habitude et en étant baigné dans un environnement qui les pousse à se comporter d'une façon ou d'une autre.
Oui je suis fou sûrement mdr qu'est-ce que ça change ? on est tous (dans le "tous" j'inclus tous les êtres humain) un fou pour certaines personnes pour plusieurs raisons...et pour d'autres on est normaux, peut importe. Que vous nous prenez pour des fous ou non, cela n'est pas la peine d'en venir à la violence, peut importe le motif d'une agression cela est traumatisant pour la personne. Les traumatismes empêche d'avancer et détruisent. Ce n'est pas équitable peut importe votre perception de la transidentité. On ne brutalise pas quelqu'un que l'on crois "malade" ou "fou" peut importe dans quel catégorie vous nous mettez...appellez nous par le prénom que l'on souhaite et utilisez le bon pronom, l'humain à avant tous un besoin primaire d'appartenance et d'existence, si vous refusez peut importe la raison, c'est comme si nous n'existions pas, que nous n'avions pas d'identité, et cela est plus néfaste pour la santé mental que vous ne pouvez le penser. Même les personnes cis ou non trans, ont besoin d'exister sous leurs propre identité et personnalité...même si vous n'y croyez pas et que vous nous prenez pour des gens bizzares, jouez le jeu, comme vous le faite déjà pour cette société et votre famille ou vos amis ? vous découvrirez peut-être des gens formidables, ou pas d'ailleurs...parcequ'on est comme les autres, donc on nous aime ou on nous aime pas en tant qu'être vivant hehe
Merci pour tes vidéos c'est toujours giga instructif de te suivre ! Petit feedback sur la forme, parfois les phrases sont très longues, avec des sous-parties. Le sens global peut devenir dur à saisir et peut nécessiter une seconde écoute Les sous-titres aident, mais en général ils transcrivent une petite portion de la phrase et on ne la voit jamais au complet (la faute à YT) J'imagine que c'est une nécessité pour construire un argumentaire sur un sujet complexe, mais je tenais à le remonter 😅
J'admire toujours ton travail, particulièrement pour le soin apporté à fournir un discours compréhensible par le plus grand nombre, sans transiger sur le fond, qui vise toujours la justesse et appelle à la réflexion plutôt que de rester sur le terrain dessiné par les systèmes de pouvoir de notre société (particulièrement le sanisme et le validisme) (pardon pour la formule vague et assurément cringe ceci dit mdr). Merci beacoup!
TRANSPHOBIE & RATIONNALITE Je pense que ton professeur est un mauvais exemple. Il ne va au bout d'aucune logique, il en parle alors que tu n’étais pas là et devant un public, ce que je trouve mesquin. On a tout intérêt à se taire devant une classe quand on sait qu'elle ne valide pas nos idées, au risque d’avoir des répercussions sur sa carrière. Je pense qu’il a voulu éviter d’aller trop loin après avoir eu un bref moment où il s’est dit « Et si je vérifiais si je pouvais liguer la classe contre CETTE personne ? ». Je ne vois pas d’autre explication pour son comportement. CONSERVATISME & NATURALISATION « Le mot femme a été inventé par des gens et sa définition aussi. » Le terme FEMME a été inventé parce qu’il y avait une différence significative avec l’homme. Aujourd’hui, la science dit qu’une femme possède les chromosomes XX, ainsi que des caractères sexuels primaires et secondaires propres à elles, et pareil pour les hommes mais avec les chromosomes XY. Ce n’est pas le concept qui a été inventé, mais le nom de ce concept. Ainsi, dire que le terme FEMME ou HOMME a été inventé est vrai, mais uniquement parce que le concept de FEMME ou HOMME existe, et qu’il fallait le nommer afin de subvenir aux besoins spécifiques des deux. « C’est aussi ce qui se passe dans les discours racistes » « Alors que influencés par le contexte social dans lequel ils vivent, ou jugés de manière inégale » Le racisme est une idéologie qui part du principe que les races sont hiérarchisables. Il y a l’idée qu’il existe plusieurs races au sein de la race humaine. Si l’expérience et la répétition de l’ignorance des autres y joue beaucoup, c’est au final un caractère scientifique que l’idéologie cherche à démontrer, une preuve scientifique qui réussirait non seulement à prouver que les différences entre deux peuples sont tellement significatives que l’on peut les catégoriser en races supérieures ou inférieures. Rien de scientifique là-dedans : c’est surtout à coup de propagande et d’ignorance que le racisme fonctionne, car cela nous fait oublier qu’il existe de bonnes personnes et des mauvaises personnes dans tous les peuples. Cette hiérarchisation part de l’idée qu’il existerait une raison scientifique à cela, alors que la raison n’a jamais été trouvée. Les humains sont tellement différents les uns des autres qu’il est quasiment impossible de se contenter de les mettre dans des cases sans aller dans l’excès ou la discrimination. Le racisme est basé sur l'ignorance ou l’hostilité que l’on voit et reproduit pour appartenir à un groupe. Cependant, cela n’a aucun rapport avec la nature de la femme ou de l’homme, qui elle n’est pas discriminante. L’existence des genres n’implique aucunement une hiérarchisation entre un genre supérieur ou un genre inférieur pour des raisons absurdes. La société crée les discriminations hommes/femmes, elle veut codifier ce qui est féminin ou masculin. Avec les avancées scientifiques, on a pu comprendre pourquoi il y a différence d'anatomie, et il s’avère que cela provient de l’ADN, sur lequel se basent les productions d’hormones qui composent chaque cellule de notre corps et qui vont déterminer ce que la personne sera dès la fécondation d’un ovule par un spermatozoïde. Les premières cellules vivantes d’un humain ont déjà un code génétique qui définit ce que ces cellules donneront. Le problème, c’est que tu prends les études scientifiques qui aujourd’hui sont considérées comme vérités car elles ont été prouvées après multiples recherches et expériences encadrées, et tu les compares à des discours racistes qui sont basés sur l’ignorance et le manque de preuves. Est-ce que tu considères que les preuves scientifiques sont toutes aussi fausses qu’un discours raciste, même en dehors de la psychiatrie ou de la médecine ? La science va justement à l’encontre de ce qu’est le fait de stagner dans une idée sans jamais changer : c’est sa nature changeante qui la rend de plus en plus vraie, car elle admet ses erreurs quand celles-ci sont clairement expliquées et qu’il faut trouver d’autres solutions. « C’est contre nature ne veut rien dire, car ça arrive dans la nature, comme l’homosexualité » L’orientation sexuelle n’a rien à voir avec l’identité sexuelle. Le terme homosexuel a été inventé par les sociétés pour parler des besoins spécifiques de ces personnes, parce que ces besoins étaient différents de ceux des hétérosexuels. Cependant, si tu es attiré par un homme, peu importe ton identité sexuelle : tu restes attiré par un homme. C’est la somme de l’identité et de l’orientation qui fait qu’on est homo, hétéro, bi, etc. « C’est pratique pour les idéologies conservatrices, parce qu’on vit dans une société où les fous, ça ne s’écoute pas. Les fous ont perdu pied avec la réalité, ils disent des choses absurdes et déconnectées. Il faut au mieux les prendre en pitié, et au pire les craindre, mais on ne peut pas leur donner du crédit ou de la responsabilité. » Pour éviter le terme FOLIE, je vais parler des troubles mentaux : D’une part, la psychose. Le malade souffrant ignore l’existence de sa maladie par épisodes courts ou sur un long terme. Pour elle, ce qu’elle perçoit est la réalité, et toute personne voulant lui expliquer qu’elle est malade pourra faire l’objet d’indifférence totale de la part de la personne souffrante, car elle sera persuadée qu’elle perçoit la réalité telle qu’elle est réellement, et que ce sont les autres qui ne perçoivent pas. La personne psychotique ne sera pas celle qui ira chercher les soins, ce seront les proches qui les amèneront à le faire. D’autre part, la névrose, un trouble mental sans déconnexion avec le réel. Elle est souvent associée à ce qu’on ressent (émotions, humeur, stress, anxiété, motivation) et les conséquences de ce qu’on ressent (isolement, irritabilité, dépression, trouble alimentaire). La personne est consciente qu’il y a un problème, sans toujours savoir comment le clarifier, et ira vers les soins de son plein gré. Pour la transidentité, il y a un mal-être pour la personne qui pense appartenir à l'autre genre, avec possibilité d’anxiété sociale, de dépression, d’automutilations ou de suicide pour les cas les plus graves. Ces syndromes sont similaires à ceux qu’on retrouve dans une névrose. Une personne que ce soit avant, pendant ou après son coming out trans, peut souffrir de choses associées à la névrose, en raison du contexte social associé à la personne, ce contexte pouvant être extrêmement discriminant. Est-ce que c’est ce contexte social qui est problématique ? Je pense que oui, mais pas pour les mêmes raisons que toi. J’y reviens à la fin. « C’est pratique pour les idéologies conservatrices. » Je pense que c’est parce que tu considères que les gens qui ne sont pas de ton côté ont forcément de mauvaises intentions à ton égard que tu dis cela. Il y a aussi des personnes qui s’inquiètent réellement de ce mal-être, sans pour autant valider la transition comme seule solution. « Et à l’inverse, dans des cas où cette norme pourrait être amenée à changer, comme dans l’exemple que je donnais au début (le professeur), les indécis ou qui ne veulent surtout pas avoir l’air fous se mettraient à respecter le genre des personnes trans pour ne pas avoir l’air d’abruti arriérés. » On peut être pour le progrès et contre les progrès qui nous semblent pire que les avancées précédentes. Je pense que tout comme on le voit pour l’homosexualité ou les droits des femmes, tant qu’il existera des cons sur Terre, on trouvera des discriminations à l’encontre des minorités ou des gens qui ne rentrent pas dans les cases de la "norme" que la société veut imposer. Je te trouve donc très optimiste de penser que les choses s’arrangeront parce qu’il existerait plus d’indécis que d’abrutis. Je n’ai pas fait le compte, je ne peux pas te dire qui a raison, et je suis plutôt du genre pessimiste en ce qui concerne le genre humain. Est-ce que tu préfères que les gens n’aient pas d’avis et se plient à la majorité par souci d’y appartenir pour pas avoir l’air bête, ou est-ce que tu préfères que les gens se forgent un avis sur la transidentité ? Cela impliquerait de leur donner toute la connaissance sur le sujet. Dans l’idéal où cette connaissance serait à la portée de 100% de la population, est-ce que tu préfèrerais quand même les indécis, ou ceux qui prennent position même contre toi avec des arguments, afin d’avoir un débat dans lequel tu pourrais avoir la chance de prouver que tu as raison, tout en laissant la chance à l’autre camp d’en faire de même ? FOLIE & REALITE PARTAGEE Tu redéfinis la folie comme étant le fait d’avoir une réalité différente que la réalité partagée, et ainsi aller à l’inverse de la norme sociale. Et c’est suite à ce propos que je vais t’exposer clairement mon opinion sur la transidentité, parce que ce propos résume à lui seul ce que je pense que la transidentité n’est pas : une solution à un problème qui n’a en réalité par d’autre solution que l'acceptation de soi sans se soumettre aux codes sociaux. (Mon opinion en commentaire du commentaire)
MON OPINION Il existe deux genres : homme & femme. Notre genre est assigné juste après la fécondation, et est déterminé par l’ADN, par les caractères sexuels primaires et secondaires. Quand il y a mitose, le code génétique est dupliqué dans chaque cellule du corps, ce qui en fait une base pour tout ce qui se déroule dans l’organisme. Exemple de besoins spécifiques aux genres : niveau anatomique/biologique/physiologique, les besoins d’apport énergétique sont différents. Pour perdre une quantité équivalente de masse graisseuse, une femme doit fournir plus d’effort, car le corps féminin est fait pour conserver une certaine quantité de graisse en plus que les hommes. Les femmes sont en général plus petites que les hommes en taille et n’ont pas la même physionomie (épaules ou hanches plus ou moins larges, taille marquée ou non, etc.), ce qui comprend des vêtements adaptés pour chacun au travail ou tous les jours. Le problème véritable relève de codes d’apparence auxquels hommes et femmes doivent se conformer. Ainsi, on retrouve des époques où il était normal pour hommes et femmes de se maquiller et porter des talons, quand aujourd’hui les deux sont pratiquement exclusivement considérés comme appartenant au genre féminin. Au niveau des actes, on sait qu’avant, il était moins choquant d’allaiter son bébé en public, tandis que maintenant, c’est considéré comme obscène, en lien avec l’hyper sexualisation. Malgré l’évolution de ces codes dans le temps, il y a discrimination à l’égard des personnes qui ne respectent pas ce qui est défini comme féminin et masculin. Elles sont rejetées ou perçues comme provocatrices. Mais pour la première fois, au lieu que les discriminés se battent pour s’éloigner des codes sociaux féminins ou masculins, on a aujourd’hui une validation de ces codes sociaux par la communauté trans. Je m’explique. Être une femme ou un homme n’est pas juste une question d’apparence : ça se ressent grâce à l’anatomie/biologie/physiologie. Dans les faits, les hormones que hommes et femmes produisent sont présentes en différentes quantités significatives pour faire fonctionner le corps différemment. Être un homme n’est pas juste visuel, c’est aussi une sensation que l’on éprouve si et seulement si on est constitué comme un homme jusqu’à la plus petite molécule composant nos cellules. C’est aussi connaitre les galères que c’est, que ce soit anatomique ou au travers les codes sociaux que les gens cherchent à leur instaurer. Pareillement pour une femme. Je me permets donc de demander : comment peut-on prouver qu’il est possible pour quelqu’un de se sentir du sexe opposé, quand leur anatomie/biologie/physiologie leur indique le contraire ? Comment prouver que ce n’est pas juste l’envie ou la curiosité de voir comment la vie sera après la transition, sans prouver que ce n’est qu’une validation de codes sociaux qui genrent ce qui est féminin ou masculin parce qu'il y a facilité de les suivre après transition ? Merci pour ta vidéo, elle était franchement intéressante.
> Aujourd’hui, la science dit qu’une femme possède les chromosomes XX Non, je peux trouver plein d'exemple de contenu scientifique qui ne définit pas le mot femme comme ça. > e terme FEMME ou HOMME a été inventé est vrai, mais uniquement parce que le concept de FEMME ou HOMME existe Source ? > Pour éviter le terme FOLIE C'est dommage du coup vu que c'est le sujet de la vidéo > D’une part, la psychose. Le malade souffrant ignore l’existence de sa maladie [...] D’autre part, la névrose Source ? A part "un psychiatre a décidé de catégoriser ça comme ça un jour" > Il y a aussi des personnes qui s’inquiètent réellement de ce mal-être, sans pour autant valider la transition comme seule solution. J'ai jamais dis le contraire. Je suis tout à fait d'accord. C'est conservateur quand même. > Je te trouve donc très optimiste de penser que les choses s’arrangeront parce qu’il existerait plus d’indécis que d’abrutis. J'ai jamais dit ça non plus. > Est-ce que tu préfères que les gens n’aient pas d’avis et se plient à la majorité par souci d’y appartenir pour pas avoir l’air bête, ou est-ce que tu préfères que les gens se forgent un avis sur la transidentité ? Le second. Si tu penses que "quand la majorité change les indécis deviennent pro-trans par pression sociale" voulait dire "et c'est super, faisons comme ça" tu n'as vraiment pas compris le propos de cette vidéo. > Mais pour la première fois, au lieu que les discriminés se battent pour s’éloigner des codes sociaux féminins ou masculins, on a aujourd’hui une validation de ces codes sociaux par la communauté trans. Ben désolé mais c'est juste pas vrai. Plein de personnes trans transitionnent sans se conformer aux attente de genre de leur genre de transition. Les personnes trans sont très majoritairement contre ces normes et en faveurs que tout le monde puisse s'habiller et s'exprimer comme il veut peut importe son sexe. Je l'ai déjà dit plein de fois dans d'autres vidéo : je n'ai pas transitionné pour avoir le droit d'être masculin. J'ai transitionner pour être un homme. Si j'avais voulu être une femme masculine, j'aurai fait ça. > Être une femme ou un homme n’est pas juste une question d’apparence : ça se ressent grâce à l’anatomie/biologie/physiologie. Dans les faits, les hormones que hommes et femmes produisent sont présentes en différentes quantités significatives pour faire fonctionner le corps différemment. Certes. D'ailleurs j'ai des taux hormonaux masculin qui font fonctionner mon corps différemment. Du coup je vois pas trop quel est ton propos. > comment peut-on prouver qu’il est possible pour quelqu’un de se sentir du sexe opposé, quand leur anatomie/biologie/physiologie leur indique le contraire ? Ben, quand un personne dit "je me sens comme ça" c'est probablement qu'elle ce sent comme ça. Le principe d'un sentiment c'est que c'est une expérience subjective. Je ne vois pas comment pour pourrait "prouver" que quelqu'un ressent quelque chose. > Comment prouver que ce n’est pas juste l’envie ou la curiosité de voir comment la vie sera après la transition J'en sais rien, et je m'en fiche ? Quel est l'intérêt de cettes question ? Si les gens ont envie d'essayer de vivre différemment pour voir comment c'est, qu'il le fasse, je ne vois pas vraiment en quoi c'est un problème. > sans prouver que ce n’est qu’une validation de codes sociaux qui genrent ce qui est féminin ou masculin parce qu'il y a facilité de les suivre après transition ? Il me semble que l'existence de plein de personnes trans qui ne sont pas dans les codes attendus de leur genre de transition prouve ça assez bien déjà. Je pense pas que mon mec qui a les cheveux roses et porte des jupes ait transitionné et prenne de la testostérone parce que c'est plus facile d'avoir les cheveux roses et de porter une jupe en étant perçu comme un homme. Socialement, il aurait été bien plus simple à tous les égards pour lui d'être une meuf et de passer comme tel. C'est d'ailleurs bien pour ça que ça lui a pris 30 ans.
@@HParadoxa "Non, je peux trouver plein d'exemple de contenu scientifique qui ne définit pas le mot femme comme ça. " Je ne sais pas si tu as déjà fait une vidéo sur le sujet ou si tu as déjà posté le contenu scientifique en question, mais pourrais-tu les mettre en lien ici, pour le rendre accessible à moi et à d'autre, qui nous contentons de la définition par les chromosomes XX/XY et par les caractères sexuels primaires et secondaires ? (Le terme FEMME ou HOMME a été inventé est vrai, mais uniquement parce que le concept de FEMME ou HOMME existe) : "Source ?" J'ai déjà expliqué comment je considère les genres, et je pense que cela répond à la question. Je disais que les femmes et les hommes ont été défini d'abord par des caractères sexuels primaires et secondaires, puis par la génétique. Comme il y a assez de différences notables entre une femme et un homme anatomiquement/biologiquement/physiologiquement parlant, l'humanité a décidé qu'il fallait inventer des termes. (Pour éviter le terme FOLIE) "C'est dommage du coup vu que c'est le sujet de la vidéo" J'ai évité le terme parce qu'il est trop vague, c'est pourquoi j'ai expliqué ce que c'était selon moi juste après en désignant la psychose et la névrose, qui sont des catégories de troubles mentaux. Je voulais éviter d'utiliser un terme qui est associé souvent à quelque chose de négatif, au lieu de faire état de l'état mental d'une personne. (D’une part, la psychose. Le malade souffrant ignore l’existence de sa maladie) "Source ? A part "un psychiatre a décidé de catégoriser ça comme ça un jour"." Je crois que pour parler de psychiatrie pour élaborer une thèse en psychiatrie, il faut au moins avoir fait des études de psychiatrie ou être psychiatre, donc je n'ai pas d'autre source que les psychiatres contemporains en eux-mêmes d'un point de vue académique. A part eux, il y a les patients et leur vécu, ce qui implique d'avoir une curiosité basée sur l'individualité de chaque personne, et surtout de leur laisser la parole, ce qui n'est pas du tout appliqué la plupart du temps. On commence à avoir des témoignages fréquemment grâce à Internet, mais en dehors de cela...pas grand chose. Du coup, tout dépend du nombre de personnes qui présentent une psychose ou une névrose que l'on a rencontré dans sa vie, si on évite les études de psychiatrie. "Si tu penses que "quand la majorité change les indécis deviennent pro-trans par pression sociale" voulait dire "et c'est super, faisons comme ça" tu n'as vraiment pas compris le propos de cette vidéo." J'aimerais juste faire en sorte de rendre les choses plus claires pour mon cerveau pas doué, puis que tout le monde soit éclairé sur la question. Moi aussi je préfère que les gens s'intéressent à la question au lieu de directement la rejeter. J'avoue que cela reste encore très compliqué pour moi, mais je persiste à vouloir comprendre, c'est pourquoi j'ai voulu exposer mon opinion pour que tu puisses y répondre. "Plein de personnes trans transitionnent sans se conformer aux attente de genre. Les personnes trans sont très majoritairement contre ces normes et en faveurs que tout le monde puisse s'habiller et s'exprimer comme il veut." J'entends que la communauté trans tend vers le fait de briser les normes sociales masculines et féminines, mais le résultat que je perçois à mon échelle est l'inverse. Beaucoup d'hommes aiment être ce que la société norme au "féminin", et ces personnes sont souvent à tort désignées comme trans, gay, etc. Il y a beaucoup de femmes qui sont désignées comme étant "garçons manqués", lesbiennes ou trans, alors que ce sont juste des femmes avec un style et des passions qui leur conviennent parfaitement en tant que femme (ou bien un talent particulier en boxe qui a conduit à du harcèlement massif à la sortie des J-O). Il y a de même des personnes véritablement trans qui tombent régulièrement sur des gens qui leur disent que ce n'est pas possible de l'être, ou bien qui sont choquées de découvrir qu'elles sont trans, surtout quand elles présentent une apparence qui correspond au genre choisi selon les normes sociétales. J'ai l'impression que le regard des autres a un rôle important dans la transidentité. On ne veut pas être ce que les gens voient de nous, on veut plutôt que les gens voient ce qu'on est et comment on se sent. Cela correspond à tous, mais pour les trans, cela implique de faire face à une société qui peut se montrer trop souvent obtuse. Du coup, même quand la communauté cherche à briser les codes, la société les remet sur le tapis pour les réappliquer illico. "Je n'ai pas transitionné pour avoir le droit d'être masculin. J'ai transitionné pour être un homme. Si j'avais voulu être une femme masculine, j'aurai fait ça." Par "femme masculine", tu veux dire "ce qui est considéré être une femme et être masculine par la société" ? Si c'est le cas, j'aimerais savoir quelle est la différence que tu accordes personnellement entre être une femme masculine et être un homme trans, et entre être un homme féminin et être une femme trans. Ne te donne pas la peine de répondre si tu y a déjà répondu dans une de tes autres vidéos, j'irai juste la visionner plus tard. (Comment prouver que ce n’est pas juste l’envie ou la curiosité de voir comment la vie sera après la transition) "J'en sais rien, et je m'en fiche. Quel est l'intérêt de cette question ?" L'intérêt est d'essayer de comprendre pourquoi ou comment tant de personnes se sentent être d'un autre genre quand cela n'est pas évident à comprendre pour moi. Comme tu as pu le voir, je me basais que ça partait de l'idée d'adhérer à des normes sociales qui nous conviennent pour avoir une vie plus facile, mais tu m'as dit que ce n'était pas le cas. "Je pense pas que mon mec (...) ait transitionné et prenne de la testostérone parce que c'est plus facile d'avoir les cheveux roses et de porter une jupe en étant perçu comme un homme. Socialement, il aurait été bien plus simple à tous les égards pour lui d'être une meuf et de passer comme tel." Je n'ai pas de proches dans mon entourage qui ait transitionné, ce qui implique que je me base sur des témoignages ou des articles (sauf que c'est trop aléatoire), qui répondent à des questions souvent posées, mais pas à mes questions directement. Avec ton monsieur, tu me donnes un parfait exemple pour contredire ma vision des choses. Si ce n'est pas indiscret, est-ce que tu sais si lui aussi pourrait expliquer la différence qu'il accorde personnellement entre être un homme avec des codes féminins ou être une femme trans, et inversement, entre être une femme avec des codes masculins et être un homme trans ? (encore une fois, si tu y réponds déjà dans une de tes vidéos, pas la peine de demander, j'irai les visonner)
Juste avant de répondre, je tiens à dire que je suis désolé si mon ton es ou a été un peu cassant. J'entend tout à fait que vous essayez sincèrement de comprendre et que ce ne sont pas tous des enjeux facile à aborder, surtout si on a pas l'habitude. Pour la questions de "la science n'utilise pas les chromosomes comme définition de homme ou femme" il suffit de voir toutes les études qui parles de femmes/hommes avec une intersexuation chromosomique ou de femme/homme trans. Si une étude dit "les femmes trans" c'est bien qu'elle considère les femmes trans comme des femmes. Par exemple, cette article désigne bien les filles intersexes avec des chromosomes XY comme des filles : pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/31751516/ Les termes de femmes/hommes/filles/garçons, ont tous plusieurs définitions et ne sont pas toujours utilisé de la même manière suivant les contextes, les gens, les sujets, les idéologies, etc. Il n'y a pas une seule manière de définir ces termes qui soit la bonne, la plus juste, la plus scientifique ou la plus rationnelles. Pour les définitions de psychoses et névroses, ce que je veux dire c'est que ce n'est pas parce que la psychiatrie a décidé d'inventer ces termes et de les définir comme tel que ça correspond à une réalité. On peut dire (en gros) "les psychotiques ne savent pas qu'ils sont fous et les neurotiques oui" c'est partir du principe qu'il y a deux catégories de fous. Alors qu'il est tout à fait possible que ce ne soit pas le cas. Et, dans mon expérience, beaucoup de gens sont a divers niveau de conscience de leur mécanisme, leur croyances infondés, et de la réalité partagée, et ces niveaux varient suivant les moments et les contextes, ce qui ne correspond pas du tout à cette délinéation. En l'absence de raison solide de croire qu'il existe vraiment une dichotomie, je pense que c'est une classification simpliste, fausse, et inappropriée. Les sains d’esprits étant d'ailleurs tout à fait dans le même paniers et constamment en train de croire à des choses fausses comme étant "la réalité" sans s'en rendre compte. Quand je donnais l'exemple de "dans un groupe qui dit que les trans sont fous, les gens sont poussé à être transphobe, dans un groupe qui dit que les transphobe sont débile, les gens sont poussés à accepter les personnes trans" ce n'est pas pour dire que la deuxième option est bonne et qu'il faut l'appliquer. C'est pour dire que la folie, la raitionalité et le bon sens son subjectif et que tout et son contraire peut devenir normal ou fou suivant la norme dans laquelle on vit. Et que dans les deux cas, c'est le même système qui intervient : celui de la stigmatisation du handicap psy comme une force de normalisation. Et dans les deux cas c'est un problème. > Beaucoup d'hommes aiment être ce que la société norme au "féminin", et ces personnes sont souvent à tort désignées comme trans, gay, etc. Il y a beaucoup de femmes qui sont désignées comme étant "garçons manqués", lesbiennes ou trans, alors que ce sont juste des femmes avec un style et des passions qui leur conviennent parfaitement en tant que femme. C'est peut-être tout à fait vrai, mais ce n'est pas du fait des personnes trans ou de leur militantisme. Ce sont quand même majoritairement les personnes homophobes et transphobes qui vont allé scruter la présentation de genre des gens pour dire "pas le droit d'être masculine/féminin, c'est bizarre et queer". D'ailleurs vous le dites très bien vous même : "même quand la communauté cherche à briser les codes, la société les remet sur le tapis pour les réappliquer illico" Les personnes ont plutôt plus tendance que les personnes cis à briser les codes de genre, mais même quand elle ne le font pas, elles ne sont pas plus normatives que les autres, et c'est aussi en partie parce qu'on les y force. "j'aimerais savoir quelle est la différence que tu accordes personnellement entre être une femme masculine et être un homme trans" Et bien, je suis un homme ? Mon compagnon est un homme gay, je suis le fils de mes parents, le frères des mes frères et sœurs, j'évolue dans des espaces masculins comme des vestiaires d'homme. Ma vie n'a pas grand chose de celle d'une femme, même masculine. Est-ce que vous pensez sincèrement que la différence entre un homme cis et une femme masculine se situe exclusivement dans leurs chromosomes et parties génitales et que sinon leurs vies, places dans la société, relations, interaction avec le monde sont identiques en tout point ? Si non, toutes ces autres différences s'appliquent à moi aussi. > comprendre pourquoi ou comment tant de personnes se sentent être d'un autre genre Je comprends la curiosité et j'entends que ça peut-être plus facile de comprendre les mécanisme interne des choses, mais honnêtement des fois la vie c'est juste comme ça. Je ne sais pas pourquoi je suis un homme. Je ne sais pas pourquoi je suis gay. Je ne sais pas pourquoi le jaune est ma couleur préférée. Je ne sais pas pourquoi je suis droitier. Mais je constate que c'est comme ça et je n'ai pas besoin de savoir pour faire ma vie en conséquence. > Je n'ai pas de proches dans mon entourage qui ait transitionné, ce qui implique que je me base sur des témoignages ou des articles Je pense que c'est aussi une bonne partie du problème. Et ce n'est pas une critique de vous, c'est une critique des médias. Les média tronquent souvent les histoires des personnes trans pour les faire rentrer dans une définition et une vision restrictive et normative, d'où l'impression que les femmes trans sont toutes féminines/des clichés de féminité, et les hommes trans tous masculins/des clichés de masculinité. J'ai parlé de mon expérience avec les interviews dans les médias dans cette vidéo par exemple : ua-cam.com/video/xTZBPfibEqg/v-deo.html
Salut Alistair ! Je trouve ça vraiment intéressent la manière dont tu abordes ce sujet, avec beaucoup de réflexion, de nuances et de profondeur ! Je ne me sent pas directement concerné par la transphobie étant une personne sis. Néanmoins je suis concerné par l'autisme. J'ai le sentiment de comprendre tout à faits les difficultés vécus en lien avec la différence, et le fait d'être perçue comme une personne "folle", en raison de l'autisme. Lorsque tu abordes la partie 5, j'ai trouver super intéressent le parallèle avec des besoins spécifique entre notre physique, et notre identité. Comme tu le dit (très très bien) le faits d'être perçus comme "folle" ou "fou", est aussi un indicateur d'une possible violence subit, dans notre parcours de vie. Il serait plus utile d'apporter plus de profondeur et de nuance, à cette état de perception à savoir "la folie", que de s'en servir comme un mécanisme au service de la construction d'une idée à la prétention d'un narcissisme intellectuelle, à possédé une vérité absolue, à fin de détruire les victimes qui subissent des potentielles violences (désolé pour la phrase super longue !! Qui en fait veux dire que je valide complètement ton point de vue , et que ça fait du bien de l'entendre ! ^^"). C'est un sujet extrêmement complexe et riche ou il y aurait tant à dire, et j'ai si peu d'énergie par l'écrit que je vais pas aller plus loin dans ce commentaire ^^". De plus tu résumes les choses avec il me semble beaucoup de justesse et c'est top ! Ce qui est difficile aussi quand on est autiste par rapport à "les trans sont des fous" par exemples, c'est que parfois il y à des implicites, juste pour être méchant. C'est souvent le cas dans notre société, à cause de ça je peut avoir tendance à voir des implicites ou y'en à pas. Et être pris pour une personne un peu "crédule" si tu vois ce que je veux dire ? Je sais pas si ça te fait pareil ? J'avais envie de t'écrire un commentaire même si je n'ai pas grand chose à dire à part que je suis content que tu fasses ce travail, je pense que ça peut vraiment aider des gens. Ça permet de validé des ressenties ainsi qu'ouvrir des esprits à la réflexions ! Merci pour ça et prends soin de toi !
Merci pour cette vidéo. La première partie et l'idée de rationalité qui est le fruit d'une norme sociale m'ont fait penser à des personnes que je connais ... Mais avec certaines il y a une nuance en plus où (contrairement à ton prof qui a changé d'avis en voyant le vent tourner) certains restent sur leur position avec une justification du type "même si la majorité semble en désaccord avec moi, c'est simplement un effet de mode : l'Histoire jugera, et on verra bien que j'ai raison" et ça je sais pas comment l'aborder du tout
Hello, déjà vraiment merci beaucoup pour ce travail. J'suis une personne trans folx et j'essaie de faire de la recherche sur les imbrications des systèmes d'oppressions cisgenristes et sanistes mais les ressources comme ta vidéo sont tellement rares voire inexistantes en français de ce que j'ai vu jusqu'à présent. Ca fait tellement du bien de voir une prise de position qui ne jette pas les folx sous le bus et d'encourager à repenser les alliances manquées entre luttes trans/ queer et folx/antipsy. Je me demandais si tu avais des ressources à conseiller en plus de celles que tu partages déjà là ? Et si tu avais du temps pour potentiellement échanger sur un autre support que les commentaires ?
Sur le sujet spécifique de l'implication trans/fol, Dandelion que j'ai partagé en description en a déjà parlé d'autre fois aussi (notamment de la perspective de : oui quand tu es psychotique et trans des fois la transidentité fait partie du délire et c'est ok). Mais non je n'ai pas beaucoup plus que la liste que j'ai déjà faite et, effectivement, c'est rarement spécifiquement sur ce point là. Ce sont de discussion que j'ai pas pu avoir avec des proches trans et handifol mais pas tellement des questions sur lesquelles j'ai vu du contenu formalisé passer malheureusement pour l'instant, même en anglais.
Oh et pour la question des échange, mon formulaire de contact est sur mon site. Pour les échange de l'ordre de "j'aimerai discuter plus sur ce sujet" je ne garantis pas de pouvoir répondre parce que ça prendrait évidemment beaucoup de temps de le faire avec tout le monde, et les commentaires sont assez adapté pour moi puisqu'en bonus ils aident la visibilité de la vidéo. Mais je comprends que ce ne soit pas toujours adapté ou confortable donc oui, tu peux essayer de m'envoyer un mail et je verrai !
Le saviez-vous ?
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Merci à toutes les personnes qui me permettent de faire ces vidéos depuis toutes ces années ! 💕
Faut pas oublier que la rationnalité qui est prônée partout est un mécanisme de défense Égotique, aussi appelé mécanisme psychotique car ça reste dans le déni.
Tout ca pour dire que les gens rationnels sont les plus violents, les plus biaisés. Donc ils se pronent eux même avec une énorme tare qui démontre toute leur Xénophobie, leur Narcissisme... L'empathie pour celleux qui subissent only ✊🔥♥️ (pardon j'ai posté en réponse car je n'avais pas accès à de case commentaire ... 😬)
Qu'est ce que ca fait du bien d'entendre un discours aussi intelligent, bien construit, inspiré et inspirant de part son ouverture d'esprit, de sagesse subtile et posée face à des commentaires parfois haineux. Tout ceci + le courage incroyable qui est ta signature depuis toutes ces années de porter tes propos publiquement. Merci infiniment Alistair pour tout ce que tu es et tout ce que tu fais.
Merci ❤️
Cette vidéo fait un bien fou ! Même pour moi une femme cis
Merci pour cette vidéo elle fait du bien ! Et pour avoir passée un mois en hopital psy cet été et avoir comprise des choses de comment marche le monde psychiatrique, ça rassure d'entendre tout ça
On se sent plus humain, intelligent et cultivé en écoutant cette vidéo. Merci pour cette démonstration.
Merci ❤️
Ce qui est bien avec l’espacement de ces vidéos c’est qu’on peut voir la chadification de Alistair en Johnny Silverhand
Un des côtés les plus flippants c est la place que la psychiatrie devrait tenir dans l idéologie des gens ... disons conservateur, celle d une sorte de police de la norme dont ils devrait être les seuls à pouvoir définir les contours au nom d "un bon sens " qui tiens plus de leur morale que des faits
L'idéologie progressiste n'a qu'un seul but : Diviser pour mieux régner. Ravi de croiser un fanatique religieux de notre état totalitaire😂
Leurs "bon sens" tiens plus de l'immoralité
C'est marrant les gens qui prétendent que "ça relève de la psychiatrie" et après quand on leur cite des études rigoureuses menées par des psychiatres qui montent que la transphobie est nuisible pour les personnes trans et pour leurs proches, mais qu'au contraire la transition médicale est généralement bénéfique (pour les personnes trans qui le souhaitent, puisqu'à ma connaissance, aucune étude n'a été menée sur les personnes trans qu'on forcerait à transitionner...) là par contre ils se bouchent les oreilles et chantent la la la j'entends rien
Je vois pas ce qui est contradictoire entre les deux. Aucune personne souffrant de troubles psychiatriques ne mérite d'être stigmatisée
@@LepetitpotdeNutella La contradiction est dans la logique des transphobes / psychophobes qui essaient par tous les moyens de se donner une légitimité scientifique pour stigmatiser les gens
Il y as plusieurs raisons au fait fait qu'une personne se sente mieux après une opération, mais la principale est la satisfaction d'acquisition. Presqur tout le monde est constamment dans une espèce de trepignance d'impatience dans l'espérance de l'obtention d'un bien ou autres, jusqu'à l'obtention. C'est ce qui nous pousse à améliorer constamment notre qualité de vit. C'est donc normal que à l'acquisition de la dite transition médicale, il y ai une satisfaction. Qui n'est pas dutout dû à un besoin mais une envie. Et si tu est clairvoyant, tu te rendra compte que après l'arrêt de l'effet de cette satisfaction, la personne recommencera à chercher une autre envie, et passera les étapes une par une.
Tout ça pour dire que le "bonheur" ressentie est dû à une satisfaction veine, et non une plainitude véritablement atteinte.
Mais si tu as un article qui soutienne tes propos, j'en suis très friand
@@benoitfiot9172 T'as fait un pavé basé sur rien mis à part ton avis et on sait même pas qui t'es et tu demandes un article soutenant les propos à une personne ?
T'es incohérent.
@@lougraou4160 bah oui, si tu dit que tu as un article, est en censé pouvoir le montrer. C'est un sujet qui m'intéresse et je souhaite m'informer (c'est pour ça que je regarde ce genre de vidéo et que je pose des question)
Ps: c normale que tu sache pas qui chuis, on est sur internet 😉
Hey ! Vraiment passionnante comme vidéo merci beaucoup
Je me demande si tu as du contenu au sujet de la prise en charge des personnes folles dans un contexte autre que celui qui est le nôtre. Ce que je veux dire c’est que j’aimerais m’informer sur les manières non oppressives (au possible) qui ont été pensées et/ou mise en place pour aider les fous.
En tant que personne psychatrisée (perçue comme folle ou non selon tellement de critères différents) ce genre de sujet me touche directement. J’ai vu tant de gens qu’on qualifiait de fou et qu’on enfermait à cause de cette étiquette, en réalité, nous ne sommes pas très différents.
Bref, excellente vidéo qui retourne le prisme par lequel on voit les choses ✌️🫶
Je ne crois malheureusement pas qu'il ait été traduit, mais "On Our Own" de Judi Chamberlin parle de son expérience a la fois avec la psychiatrie et avec des lieux autogérés entre psychiatrisé·es qui se sont construit comme alternative.
Il y a aussi le projet Icarus, qui a une version française. Je ne suis pas sûr qu'iels aient un document spécifique sur ce genre d'initiative, mais c'est un collectif de paie aidance fol, avec des documents par exemple sur la réduction des risques dans l'automutilation par et pour les personnes concernées
j'imagine que je t'apprends rien en disant ca et j'ai pas de liens ou livres concrets a te donner en plus, mais en general les "institutions"/centres PAR les personnes [x] POUR les personnes [x], donc où les psychiatres/chercheurs/docteurs/etc ont les memes neurodivergences/troubles menteaux que les patients, sont le best
Il a été traduit par un militant et est dispo en version PDF en cherchant "on our own par nos propres moyens" sur google
Il existe plusieurs drives et sites avec de nombreux zines, des retours d'expériences etc. sur des sujets comme l'entraide, le soin respectuant l'autonomie, la réduction des risques, les infos sur les médocs et le sevrage, comment faire face à la psychiatrie etc. Il y a aussi la version archive de Zinzin Zine. Il y a un linktree antipsy qui mène vers tout ça (je le trouve aussi sur google).
Côté anglophone, c'est intéressant de chercher "peer respite", "project lets", "peer support"
Je conseille de toujours garder un regard critique, certains projets ont parfois été récupérés par la psychiatrie et sous l'apparence sympa renforcent ce modèle (comme la psychiatrie a redéfini la pair-aidance, le rétablissement etc. pour).
Putain la vache , la violence de ce que vous entendez c'est incroyable....😢 N'ayant pas de réseaux et de TV je n'avais pas conscience d'une telle violence
Je suis cis, et je souhaite à chacun chacune de se vivre de son mieux dans son unicité
Avec mon TSA je prends des réflexions et questionnements chelou aussi mais cette violence là, non....
Courage les gens ❤❤❤ et fuck à la médiocrité et à l'intolérance
Merci
Cette vidéo était incroyable et très complète, ça fait un bien fou de voir le sujet enfin traité par quelqu'un. Merci à toi
Trop hâte de t'écouter ♡
Cette vidéo est incroyable!!! Ça me fais beaucoup de bien en tant qu'ancien infirmier psy qui s'était intéressé à l'anti psychiatrie. Tu as mis des mots sur pleins de choses que je ressentais sans arriver à les exprimer. Un grand merci !!!
J'aime beaucoup tes longs formats car tu développes des points qui parfois manquent dans tes vidéos courtes. Merci beaucoup dans tous les cas pour ton travail !!
Quel plaisir de te voir porter enfin le tank top dont tu rêvais il y a quelques années 🤩! Ça aide à digérer la gravité de ton propos (tout à fait légitime !). Ma transidentité a été utilisée comme preuve de ma "folie" en 2003... j'ai dû attendre d'avoir 50 balais pour enfin transitionner , je te raconte pas la tête de mon psy de l'époque quand je l'ai recroisé 😂 !
Super vidéo comme toujours !
🎉
Chouette vidéo, super bien construite et travaillée ! J'l'ai regardée jusqu'au bout même avec mon 'short attention span' et mes hyperfixations orientées sur des sujets totalement différents (de ceux de la vidéo) en ce moment. Du coup c'est un genre de compliment, même si très spécifique haha. Je regarderai plus souvent ton contenu, c'est qualitatif et ça fait plaisir d'en apprendre plus !
C'est un très bon compliment haha, merci !
Et avoir une queue de dragon ça serait quand même vachement cool. Merci pour cette vidéo qui fait du bien !
Excellente vidéo, merci beaucoup pour ton travail. Je connaissais déjà un peu l’antipsychiatrie mais avoir une vidéo aussi bien construite m’a permis de clarifier plein de chose.
je viens de finir et c'était top, je vais à présent spammer mon entourage afin qu'ils regardent également 😌
Bonjour, bonsoir,
Ta vidéo m'a mis.e sans dessus dessous. Depuis l'envie de comprendre toujours plus (éternel.le curieux.se que je suis) et le fait de tomber vraiment... vraiment de haut (en particulier, les passages du retournement de veste de Freud et les conditions pour avoir le Parcours Psy).
Soutien de la part d'une personne apogenre. Big up ! 🤘
le début est insoutenable, courage à tous les trans !
Incroyable video à nouveau ❤️ Merci pour ces analyses si justes et travaillées🙏🏻
Chapeau pour cette riche vidéo Alistair. À l'heure où je la regarde, avec sa longue partie sur la "disqualification" (voire le biais de disqualification) et l'attribution générique du caractère de "folie", je réalise qu'elle offre une intéressante prolongation au reportage sur la lobotomie que j'ai écouté aujourd'hui ("Walter Freeman ou la folie de la lobotomie" - France Inter). Je trouve cela d'autant plus étonnant que certains des épouvantables posts que tu as présenté en introduction reprennent concrètement le thème de ce qu'on pourrait qualifier d'eugénisme sociale : tu ne conviens pas à ma normalité -> je te qualifie de fou -> à défaut de pouvoir t'éliminer physiquement, je te tue socialement en t'enfermant, en te marginalisant ou en te lobotomisant dans l'espoir d'avoir un environnement débarrassé de ce qui ne me convient pas culturellement... (l'antichambre d'une "solution finale" quoi).
J'ai l'habitude de lire et entendre des témoignages particulièrement violents, notamment sur la chaîne Paint, où certaines victimes témoignent d'événements qui évoquent plus la période médiévale ou Game of Throne que la vie de famille équilibrée ; mais je continue d'être fasciné par l’incommensurable fascisme qui ne cesse de faire repousser ses têtes monstrueuses en parallèle du moindre progrès social. Force est de constater que ce n'est pas prêt d'évoluer tant l'obscurantisme semble s'installer politiquement sur l'ensemble du globe... Bon, heureusement qu'il y a des gens comme toi, Alistair, pour apporter un éclairage documenté, étayé et argumenté pour secouer le citron du vulgum pecus tout en restant posé et bienveillant.
Merci donc.
Et on m'a mal diagnostiqué aussi juste car je suis une femme et racisée, un psy du chu qui m'a vu juste 10min m'a dit t'es bipolaire avec traitement imposé et chantage que si je prend pas je retourne à l'hôpital psychiatrique mdr et il m'a vu quand des médecins me dit je peux sortir puis d'autres m'ont dit je peux pas sortir wtf.
Franchement quand t'es une femme, direct on te met bipolaire changement d'humeur alors qu'on est pas bipolaire
Bipolaire ou alors histrionique (rebrand de "hystérique") ou borderline. Tout pour psychiatriser le désaccord.
@@ScottPotterie hystérie ou le rebrander c'est juste du sexisme et misogynie, ça devrait même pas exister et être mis en diagnostic
Masterclass. J'ai pas d'autres mots. Bravo pour cette vidéo
Vraiment super vidéo !
Quelle vidéo incroyable, merci!
Super vidéo, merci pour tout ce travail
Merci pour cette vidéo, j'ai appris beaucoup de choses et j'ai trouvé que le raisonnement était très clair et solide. ❤
Wow! merci beaucoup pour cette vidéo, sa fait vraiment du bien...
Encore un banger, merci Alistair
ta vidéo est absolument géniale, merci
Impressionnant les commentaires en introduction de la vidéo, qui non rien d'en encouragement thérapeutique mais s'apparentent bien à une souffrance à la limite de leur compréhension avec une simplification caricaturant une indication mais révélant seulement leur malaise en appelant à l'aide, pour le coup, ils ont vraiment besoin d'écouter la vidéo d'Alistair.
Je suis désolé pour toi de recevoir des commentaires aussi violent je te soutient à 100%
Je suis désolée de tout ces commentaires que tu reçois.
C’est violent...
Tu ne le mérites pas, personne ne le mérite...
Je suis de tout coeur avec toi
Et merci pour tes analyses éclairantes 😊
Je t’envoie plein d’amour et de soutien ❤❤❤❤
Hello ! J'ai regardé ta video à sa sortie et comme souvent avec ton travail ça m'a retourné le cerveau et fait beaucoup réfléchir. Bravo pour ça, tu sais faire des vidéos vraiment percutantes qui posent de vraies questions et qui nous poussent à nous remettre en question et nous dépasser, c'est pas tout le monde qui y arrive. J'ai cependant un point qui me travaille au niveau de la différentiation entre troubles mentaux et transidentité : Si on laisse une personne vivre sa transidentité (si c'est de ça qu'elle a besoin du moins) ça l'aide et ça la guérit parfois même d'autres troubles mentaux, ça peut lui redonner envie de vivre, je parle en connaissance de cause. Ce n'est pas le cas si on encourage une personne avec une maladie mentale de se conforter dedans sans la traiter. Dans des maladies comme la dépression, l'anorexie, les addictions ou même des psychoses, on est souvent dans le déni et on aime les considérer comme une part entière de notre identité (c'est normal c'est dans notre cerveau, c'est horrible de penser que notre cerveau nous ment) Mais différence avec la transidentité c'est que dans ce cas là ça peut nous faire souffrir, nous amener à des comportements autodestructeurs ou destructeurs surtout si on se persuade qu'on est dans le vrai (je pense aux idées sombres, à certains troubles qui nous amènent même à faire du mal aux autres, ou dans un autre genre aux pro-anas par exemple). Alors c'est pas forcement pour dire qu'il y a les personnes trans et les fous, je comprends pourquoi tu nous dis que différencier les deux est pas très important voir stigmatisant mais il y a aussi des catégories psychiatriques (je sais que c'est loin d'être une discipline parfaite mais elle est très importante pour beaucoup d'entre nous qui ont besoin d'aide).
Je pense que ça dépend beaucoup de ce qu'on appelle "se conforter dedans" ?
Il faut permettre aux personnes trans de faire des adaptations dans leur vie pour aller mieux et fonctionner mieux, plutôt que de les amener a croire que la souffrance qu'elles peuvent ressentir est normale et/ou inévitable pour elles.
Et c'est exactement pareil pour les personnes malades psy.
Dans les deux cas l'objectif et le processus sont de reconnaître l'existence de souffrances et des facteurs extérieures et intérieures qui les créent, et de trouver des moyens d'agir sur ces facteurs. Pour moi c'est un point commun, pas une différence.
Là où, en surface, j'entends une différence, c'est dans le fait qu'on va dire aux personnes anorexique par exemple "si tu penses que ton corps est mauvais et qu'il faut le changer c'est une espèce de délire et c'est ta perception de ton corps qu'il faut changer pas ton corps" là où en quelque sorte on dirait l'inverse aux personnes trans.
Mais je ne pense pas qu'on dise (ou qu'il faille dire) l'inverse aux personnes trans. Je pense qu'une personne trans qui est convaincu que son corps est mauvais et qu'il faut le transformer pour qu'il soit bon et acceptable de la même manière qu'une personne anorexique serait convaincue de ça n'est pas vraiment dans une bonne position de santé mentale et de transition non plus. C'est sûrement une bonne idée de la laisser transitionner quand même quoi qu'il en soit, mais fondamentalement pour ma transitionner c'est pas avant tout changer ton corps parce qu'avant il était mauvais et puis après il sera bon.
Je pense que transitionner, pour que ce soit fait de la manière la plus viable possible, c'est apprendre ce qu'il est possible de faire à et avec son corps, de quelle manière, à quel prix, quels sont les résultats qu'on peut attendre, et faire des choix en fonction de nos priorités vis-à-vis de ses possibilités et de leurs résultats. Et à mon avis c'est aussi exactement ça qu'une personne anorexique à besoin d'apprendre. Et c'est de cette autonomie dont elle a besoin, et pas qu'on la force à se comporter différemment sans avoir une réelle compréhension des enjeux et le choix sur comment elle met en place des solutions.
Je crois pas que l'enjeu dans la maladie mentale ce soit généralement d'accepter son corps tel qu'il est ou d'accepter la vie telle qu'elle est. Au contraire, c'est de reconnaître qu'on est dans une situation qui nous fait du mal et qu'il va falloir changer. Et ce changement se fait peut-être pas par les mêmes moyens que la transition, par exemple pas par un changement de corps, mais ça reste la même philosophie pour moi.
Mercii beaucoup pour cette vidéo passionante et pour ton travail !
merciiiiiiiiiiiiiiiiiiii pour cette vidéo, tu mes le doigt sur des réfléxions que je me fais depuis longtemps mais que je n'osais pas verbaliser de peur qu'on ne me reproche d'aller à l'encontre de cette volonté de "dépsychiatriser" les personnes trans...
Maxi banger merci 💖
Je change un peu de sujet. Je ne sais plus où, j'avais vu un psychiatre qui disait que tous les "troubles psychiatriques" ont des causes externes et parfois internes, maltraitance, traumatisme, etc. Ce même psychiatre parlait du fait qu'il n'existe pas de fou, que des personnes soufrant pour x raisons et des internements abusifs. Une personne "psychotique" qui n'en soufre pas, il n'y a rien à traiter. De même, dans le cas où ce serait un tsa, tdah, il n'y a pas à changer la personne, ce qui marche pour toutes différences.
Mais depuis peu, je suis sous traitement pour mon TDAH. C'est volontaire et je peux l'arrêter quand je le souhaite, je me rends compte comme mon monde et fonctionnement est très différent de celui des autres personnes autour de moi. Que mes 20 premières années étaient bien plus dures que ce que je pensais.
Or pour les personnes qui peuvent percevoir leur souffrance par elle-même et y trouver des solutions, les personnes trans notamment. On leur interdit presque ces solutions pour vivre mieux avec elle-même. Ce ne serait pas naturel.
Mais c'est naturel la médecine ? Les vaccins ? Les thérapies comportementales ? Non. Mais dans ce cas précis, le naturel doit primer.
Si quelqu'un veut prendre du méthylphénidate pour vivre mieux, ça va, mais c'est limite, vous comprenez, ce n'est pas naturel. Boire une cafetière par jour, ou du coca, c'est normal, alors que la caféine a un effet similaire.
Se modifier du tout au tout pour correspondre à des standards Photoshop, ça va. Mais définir son genre, c'est anormal ?
Merci pour ce partage très intéressant. En effet, la frontière entre le normal est le pathologique n'est pas linéaire et est encore un sujet d'étude et de cours en psychologie. On l'aborde dés la première année justement pour faire comprendre que ce qui est normal pour l'un, ne l'est pas pour l'autre et que le bien-être est individuel.
Pour ce qui est de la transidentité, cette question est en effet, très pertinente. Si une personne ne souffre pas, à quoi bon tenter de lui infliger son propre sens de la "normalité".
En revanche, il est primordial de tenter de voir ce qui pourrait amener la dysphorie. Il peut, en effet, s'agir de traumatismes, comme des abus sexu3els ou même une homosexualité refoulée, etc.
Cette exploration est primordiale car elle peut éviter de faire prendre des traitements avec effets secondaires là où une psychothérapie pourrait suffir pour trouver ou retrouver un bien-être. Cest une évidence pour nombre de médecins que le patient ne peut décider seul de son diagnostic et de son traitement. Seulement ce n'est pas l'avis de tous les transactivistes... Au delà de la question politique de trouve une question éthique et médicale, quand on parle de bloqueurs de puberté, de traitements hormonaux, de lactation paternelle, etc.
Aujourd'hui, de l'Iran aux US, aucun protocole n'a encore fait ses preuves et certains pays pourtant pionniers reviennent en arrière quant à la prise en soin, notamment les UK, la Suède...
Ce qu'il y a de positif, c'est que nbre de chercheurs se penchent sur la question et que les pays expérimentant, je suis sûre qu'on trouvera, avec le temps, les solutions les mieux adaptées pour chacun...
Wow ! Magnifique exposé que je vais partager largement. Je plussoie d'autant plus en tant que femme trans, infirmière en CMP convertie de longue date à l'antipsychiatrie, et par ailleurs concernée par ces questions car je suis autiste et borderline. Je me revendique depuis des années comme "folle" et à force de pédagogie, j'ai réussi à me faire respecter pour cela, y compris par mes collègues, et à en faire une richesse. Il est vital de faire converger toutes les luttes, qu'elles soient contre les LGBT-phobies ou pour une psychiatrie débarrassée de ses idées nauséabondes et de son rôle de contrôle social. Tout le monde aurait à y gagner. Encore bravo pour votre contenu d'une pertinence rare.
Super intéressant, merci ❤
"Les idéologies conservatrices qui se basent sur la naturalisation" je fais une blague sur les réfugiés ou pas ?
OUI JE T'EN SUPPLIE
@@archeacnos Bon eh bien, on aimerait que les conservateurs acceptent un peu plus de naturaliser les gens qui le demandent ^^
@@raphael-le3237 ^^
C'est super intéressant ! Merci beaucoup.
Merci pour cette vidéo très bien construite et expliquée, surtout quand on n’y connaît pas grand chose à l’antipsy
Hyper intéressant! Une des vidéos qui m'a le plus challengé ces derniers temps, je vais clairement y repenser et me plonger dans les sources que tu as listé!
"Le bon sens c'est la science des crétins" (mon père)
Merci pour cette perspective qui challenge beaucoup de points de vues! J'essaie de cerner mon opinion sur le sujet, et j'ai une question qui peut être vous semblera simpliste, mais cela me titille :) Dans votre vidéo, vous avez évoqué l'acceptation de soi et l'acceptation par la société. Cela m'a fait réfléchir : si l'on imaginait une société où s'identifier à un genre différent de son sexe biologique était perçu comme complètement normal, les personnes trans ressentiraient-elles toujours le besoin de transitionner physiquement ? Surtout sur si l'on imagine que cette société n'offre pas les options technologiques de notre société moderne) Pensez-vous que la possibilité de transition médicale, rendue possible par la technologie moderne, joue un rôle important dans le fait que certaines personnes ressentent le besoin d'aligner leur corps sur leur identité de genre - surtout essentiellement dans les sociétés plus aisées où l'accès est disponible ?
C'est une question posée souvent et pour moi il y a un peu plusieurs choses à répondre.
D'une part, il faut bien s'accorder sur le fait que ce n'est globalement pas possible. On traine derrière nous de millénaire de culture genrée, on peut s'en défaire d'autant qu'on veut, ça ne va jamais complètement disparaître et il va toujours falloir faire avec. A fortiori de notre vivant. Donc ce n'est pas forcément une question bête, mais c'est une question complètement hypothétique dont la réponse n'a que peut de prise et de rapport avec la vraie vie.
Maintenant, oui, je pense qu'il y a des choses dans la transidentité et la transition qui ne dépense qu'à moitié des normes de genre. Je ne vois pas pourquoi dans une société sans genre il n'y aurait pas quand même des gens qui se dise "tient ça me ferait bien kiffer d'avoir une barbe" ou "tient j'aimerai bien avoir des seins". Je ne vois pas pourquoi l'absence de genre et de sexe résulterait dans un apathy complète des gens vis a is de tout ces aspects de l'apparence et des fonctions corporelles.
Après, on est d'accord, ça n'aurait plus grand chose à voir avec la transidentité telle qu'elle existe aujourd'hui, qui ne peut pas se séparer du contexte culturel genré dans lequel elle s'inscrit. Mais pour moi non, l'absence de genre/sexe dans la société ne résulterait pas forcément dans l'absence de désire de changement corporels divers (et même sans l'accès aux hormones et aux chirurgies qu'on a maintenant, il y a plein de manière de changer son corps et la manière dont on le présente au monde).
J'ajouterai finalement, même si je ne prétends pas que c'est votre opinion ou ce que vous dites là, que je me méfies souvent des idées de types "dans une société idéales on aurait pas de préférences". Genre "sans norme de genre personne transitionnerait" ou "sans norme de genre on serait tous naturellement bi". Personnellement je ne désire pas une société où personne n'a de goût, de préférence, de variation dans ses aspirations, sa conception de soit, les relations qu'il souhaite tisser ou son image de son corps.
36:30 "que le tout un chacun ne peut pas comprendre" je t'avoue que quand on me parle de concerné et de ressenti que je ne peux qu'acceuillir c'est la conclusion à laquelle je suis venu, il y a des choses que je ne peux pas pleinement comprendre, (de la même manière qu'on ne peut pas pleinement me comprendre)
Mec cis
PS : très intéressant au demeurant
Je pense qu'il y a de la nuance entre "une expérience complètement étrangère pour laquelle on ne peut pas avoir de l'empathie autre que théorique" et "une expérience entièrement compréhensible". Mais oui, c'est un peu un des problèmes que j'ai avec la maniere dont on manie le concept de "les concerné·es". (Un millième sujet de vidéo qu'il faudrait faire...)
Pour moi, "la parole aux concerné·es" ce n'est pas une question d'expérience impossible à comprendre si on y est pas. Et d'ailleurs, plein de gens ne comprennent pas leurs propres expériences et, à l'occasion, disent des trucs très cons dessus. C'est une question d'information.
Mon expérience de vie me donne accès à une quantité, une diversité et une profondeur d'information sur le sujet à laquelle les personnes cis ne vont pas ou très rarement avoir accès, parce que je récolte de l'information par le vécu 24/7, que je suis en mesure de recevoir des témoignages beaucoup plus intimes et complets d'autres personnes trans quand je leur parle, et que j'en ai beaucoup dans mon entourage.
Et "donner la parole au concerné·es" ce n'est pas juste une question de ce qui est dit (même si, aussi, cf l'accès à l'information) mais aussi un enjeux du message que ça envoie quand les questions trans (ici par exemple) ne sont publiquement analysées et médiatisées que par les personnes cis, à savoir : la transidentité est une sujet extérieur à la société dont nous devons discuter entre nous pour savoir quoi en faire. Au lieu de : les personnes trans sont des personnes avec qui on doit communiquer pour construire société ensemble.
ça fait tellement du bien d'écouter ça quand tant de sections commentaires sur des posts discréditent tout argument pro-trans (ou discréditent carrément notre existence)
Salut Alistair, merci beaucoup pour ton travail une vidéo liant aussi bien les sujets en étant aussi didactique, je crois que ça existe vraiment très peu, et encore moins en français. C'est un discours essentiel qui en plus d'être informatif permet de prendre du recul et d'interroger encore plus profondément le coeur des normes et des oppressions quelles font subir. La folie c'est vraiment l'une des dernières frontières, une qui est - avec la protection de l'enfance par exemple - reléguée toute au fond du cul de la société parce que les personnes les plus concernées ne sont pas en capacité de se défendre, et qu'on se permet donc bien trop souvent de les oublier pour se concentrer sur comment s'intégrer malgré nos déviances en jetant sous le bus les autres qui doivent se démerder seuls alors qu'ils s'en prennent tellement dans la gueule que c'est souvent impossible. Même parmi "les fous", ceux qui le peuvent vont tout faire pour dire "que moi pas vraiment" pour se réinsérer dans la normalité. Je sais que je sens ça chez moi et chez beaucoup de gens avec un TSA mais qui restent en capacité d'être invisibles "je suis autiste mais pas comme un.e VRAI.E autiste donc stp comprends que j'ai des difficultés mais tkt je suis pas vraiment dingue tu peux relationner avec moi je suis normal.e"
Bref merci infiniment. C'est inspirant de voir ce level de réflexion quand on milite. Je vais faire tourner. Force à toi
ce truc de soit “c'est que l'environnement“ ou “c'est que intrinsèque/lagénétique“, déjà ça n'a pas de sens , ca me fait penser à ce truc de “non c'est pas la faute des parents“ pour déculpabiliser“ les parents d'enfants autistes. pour moi c'est répondr à la mauvaise question: on s'en fout que ce soit la faute des parents, l'autisme n'est pas unn truc horrible et j'en ai marre qu'on plaigne les parents de parents de personnes handicapés comme si c'était eux qui l'était.
Merci, merci, merci. Au top. Merci pour l'antipsychiatrie.
Salut Alistair, merci encore pour toit ton super travail d'intérêt public.
Petite reflexion perso : est ce que l "auto etiquetage" ne nous dessert pas ? Dans le sens ou nous avons tous le droit d'exister, de nous exprimer, et d'être qui on est, jusqu'à quel niveau nous imposons nous nous-mêmes de nous ouvrir aux autres sur tout ce que nous sommes pour valider notre légitimité à être qui on est ? Il y a eu un temps où on (je) savais peu de choses voir rien sur tous ces sujets, et j'écoutais volontier n'importe qui exprimer son avis sur n'importe quoi. Aujourd'hui il semble que nous soyons obligés de nous définir avant de nous exprimer, comme si nous définir pouvait aider à légitimer notre propos. Alors que nous sommes tous humains, c'est le seul critère.
(et encore ...... quiconque demain non Humain se pointe pour me donner son avis, perso je l'écoute encore).
C'était juste une reflexipn comme ca en passant.
D’ailleurs perso .... je ne me définis plus 😊
Merci Alistair 🥰
Je pense que les identités sont des outils qui ont a la fois leur utilité et leur dangers. C'est utile et pertinent de pouvoir décrire son vécu, les groupes dans lesquels on évolue au quotidien, le genre de position qu'on peut se retrouver à occuper, et aussi les lieux, culture et groupe dans lesquels on se sent bien, on se sent apartenir, qui nous apportent de la sécurité et de la joie. Mais aussi oui, il y a le risque de se sur définir et de ne pas être capable de reconnaître qu'on veut faire ou être autre chose et/ou qu'on est déjà en train de faire l'expérience de chose qu'on nie parce que ça ne rentre pas dans notre définition de notre identité.
C'est utile je pense, mais il faut aussi savoir faire preuve de flexibilité dedans.
@@HParadoxa oui il y a comme un goût de "s auto limiter dans ce que nous sommes" à vouloir trop nous définir. Choisir c'est renoncer.
Une fois comme ça durant un voyage en Inde j'étais tombé sur un mec très intriguant qui m'avait répondu quand je lui avait demandé son âge et son nom "Qu'est-ce que ca peut faire ? pas besoin de ça pour echanger" / ça m'avait mis face à mes propres peurs de ne pas pouvoir le "definir" pour engager la discussion.
c'était y a 20 ans
aujourd'hui je n'ai plus besoin de definir ni d'être defini pour echanger 😊
Petit tw pour les commentaires de l'intro aurait été bien, ihih 😮 sinon je sais que la vidéo va être top!
je suis d'accord, je ne me considère globalement pas comme quelqu'un de particulièrement sensible mais là...
excellente vidéo
Quel banger de vulgarisation et une bonne porte d'entrée/un bon résumé de "comment ne pas être un-e "pick me", parce que c'est pas le move que tu crois et ça finit toujours par rester en surface/se retourner contre soi". J'ai pas encore pu voir toutes les vidéos conseillées parce que les longs formats c'est compliqué, mais'j'ai hâte ^^. Pis globalement vive la solidarité des luttes :).
Vous avez remarquez que la majorité des haineux c'est des hommes 😅??
Quel travail abouti et quelles réflexions intéressantes ! Merci beaucoup Alistair. J'avais déjà été particulièrement touché.e par ta vidéo sur l'expérience de Rosenhan, puis par la prise de parole de Dandelion dans "Septante minutes avec" et dernièrement dans mon groupe autiste local par le partage de leur expérience de la réalité d'un système de personnes en multiplicité... et tout ça converge vers cette question de l'antipsychiatrie que j'ai besoin de creuser.
Je repense à toutes ces fois où j'ai pu lire un compte-rendu de ma psy du moment à mon sujet et me dire : "Mais p... ça n'a RIEN A VOIR avec ce que j'ai pu lui raconter pendant des mois !" et me sentir trahi.e et incompris.e par des interprétations claquées au sol. Je repense à tout ce bullshit psychanalytique auquel ma mère croit dur comme fer et qui fait tellement de mal, alors que ça part pourtant d'une bonne intention. Bref...
A l'écoute de ta vidéo une réflexion m'a traversé.e à plusieurs reprises, c'est vraiment marginal par rapport au propos développé mais la voici : on le sait, quand un meurtre est commis par une personne racisée les médias disent "le terroriste" (même s'il n'y a aucune revendication) et quand c'est une personne blanche c'est "le déséquilibré" (même si le meurtre est clairement annoncé comme politique). On se retrouve dans un cas un peu étrange où la "folie" n'a plus tout à fait le rôle de déshumaniser dont tu parlais mais au contraire de rendre plus proche la personne (dans une logique, pour carricaturer, de type "ce pauvre homme blanc n'avait pas toute sa tête, c'est bien malheureux" opposé à "ce méchant arabe était en pleine possession de ses moyens, il a tout calculé").
Un peu dans le même genre, dans le cas des féminicides, ce concept de "crime passionnel" qui va souvent de pair avec une supposée "folie passagère" et qui occulte parfaitement l'aspect systémique de la chose (voire le côté tout à fait calculé chez certains).
Dans ce cas il me semble que "la folie" devient une excuse pour protéger la catégorie "homme blanc cis" et ne provoque pas autant cette déshumanisation dont tu parles, mais au contraire renforce une forme d'empathie.
Je ne dis pas qu'aucun homme-blanc-cis-héréto-de classe moyenne ne souffre de psychophobie mais qu'il y a manifestement des cas dans lesquels ils sont tout de même en partie protégés de cette déshumanisation ou oppression en faisant partie du groupe majoritaire sur tous les autres plans.
Je trouve notable qu'une forme d'oppression sur le groupe majoritaire puisse presque avoir l'effet inverse dans certains cas (à savoir : le protéger).
Oui c'est effectivement intéressant !
Je suis pas sûr, mais mon impression c'est qu'on fait justement ici la différence entre "fou" et "avec des problèmes de santé mentale" souvent. Les mecs cis blanc qui tuent des gens on va entendre "il était harcelé à l'école" "il a très mal vécu la rupture" etc.
J'ai l'impression qu'il s'agit moins d'une tentative de dire "il avait des émotions/capacité cognitive complètement déglingué et différente de nous" mais bien plutôt "il avait des émotions forte qu'on peut tout a fait comprendre dans le contexte, ça pourrait arriver à tout le monde" (même si en pratique on ne donne cette excuse a personne d'autre.
Et pour moi on revient à ce que Kraepelin faisait. Une femme, une personnes queer ou une personne racisée est folle et a des émotions inhumaine, un homme cishet blanc a juste de problème de santé mentale qu'on peut tout a fait comprendre. Y compris pour les mêmes symptômes et comportements.
Et il y a des hommes cishet blanc fous qui sont déshumanisé par les médias, notamment quand c'est eux les victimes. Mais on voit quand même cet écart souvent oui.
Après je suis vraiment pas spécialiste de la psychiatrisation des tueurs en masses, je suis sûr que c'est plus compliqué et qu'il ya d'autres facteur mais c'est ca qui m'apparaît perso
En plus de "si c'est de la folie du coup c'est pas politique" et donc dire qu'un terroriste blanc est fou, c'est pas juste une question de le protéger ou pas, mais aussi de protéger la suprématie blanche et le patriarcat en disant que ce n'est pas eux qui tuent (idem pour les viols d'ailleurs.)
Bonjour et merci pour ces videos qui sont toujours claires et pédagogiques ! Je souhaite juste témoigner en lien avec le point sur l'accueil des personnes en situation de handicap en classe "ordinaire", en bibliothèques,... Etant moi-même en situation de handicap (troubles psy et neuroatypie), j'ai vite compris que mes collègues en bibliothèque avaient déjà toutes les peines du monde à comprendre ce qu'il fallait faire ou non pour travailler avec moi. Le problème est que les professionnels ne sont pas formés initialement aux différents types de handicaps et qu'on nous passe rapidement sur l'accueil de personnes avec cécité, surdité ou troubles moteurs pour permettre un accès autonome de la personne dans le lieu. Pour le reste, rien n'est dit et il faut s'inscrire, une fois en poste, à des modules de formation (à payer soi-même ou avec l'accord argumenté de la hiérarchie). Je constate que les "problématiques" sont de plus en plus discutées en équipe et qu'on désigne un référent "handicap" pour accueillir les perosnnes qui ont des difficultés et besoins spécifiques. Et très sincèrement, bien que ce soit très violent, stigmatisant et rageant, il vaut mieux, parfois, que les enfants et adultes en situation de handicap ne soient pas reçues par des professionnels qui ne sont pas assez sensibilisés et formés, ce qui peut occasionner des comportements infantilisants, degradants voire violents (bien que souvent inconscients). En somme, les professionnels manquent de formation pour se sentir confiants à accompagner convenablement les différents publics en situation de handicap, surtout lorsqu'ils sont invisibles et/ou psychiques.
Je ne dis pas que la formation est inutile, elle ne l'est pas. Mais il me semble qu'un professionnel qui est capable d'échanger avec une personne valide sur ses envies, ses besoins et ses limites devrait être capable de le faire avec une personne handicapée. Dans beaucoup de cas, et c'est un peu ce qui ressort de ton commentaire aussi il me semble, l'obstacle n'est pas dans le manque de connaissances sur le handicap, mais dans les clichés et la déshumanisation qui empêche de tout simplement communiquer avec les personnes pour apprendre sur leur handicap et leur besoin.
Je ne suis pas forcément d'accord avec la conclusion "la psychiatrie c'est de toute façon de la merde". Enfin, ça dépend de ce qu'on considère comme "psychiatrie". Le fait de désigner certaines personnes comme folles, est de toute façon de la merde.
Mais si on définit la psychiatrie comme : "certaines personnes sont désignées comme folles, c'est un fait, maintenant on va essayer de voir quel est le meilleur moyen de faire en sorte qu'elles se sentent bien" (ce qui peut inclure : des traitements médicaux, des thérapies, et des rapports officiels sur où sont les problèmes dans la société et svp les politiques bougez-vous le cul au lieu d'écouter des illuminés qui se prétendent du côté de la rationalité mais assument ouvertement se foutre des études scientifiques), dans ce cas, la psychiatrie, c'est cool.
Faire en sorte que chacun ait accès aux ressources qui lui permettent de vivre mieux, évidemment, c'est bien. Et ces ressources peuvent parfois être de la thérapie et/ou des traitements médicamenteux pris avec consentement éclairé. Mais l'institution psychiatrique n'est pas conçue pour fournir ces choses là, et encore moins pour les fournir dans le but d'aider les gens.
Pour que la thérapie et/ou les traitements soient utiles, efficaces, et non-maltraitants, il faut qu'ils soient, entre autres, pris librement, ce qui ne sera jamais le cas tant que les psychiatre auront des moyens de pressions. Tu ne peux pas dire non à un traitement si on peut te répondre "sinon je vous interne". Tu ne peux pas dire non à une thérapie si on te dit sinon je ne rempli pas les papiers pour vos allocs". C'est un classique de hospitalisation "libre" aussi. Un psy te propose de te faire hospitaliser en HP, tu sais que si tu dis non ce sera de force, alors tu dis oui, et tu es considéré comme étant là par ton propre choix, alors que ce n'est bien sûr pas le cas. Tant que la psychiatrie a du contrôle sur la liberté de circuler, les ressources financière, le droit à voir sa famille, etc. des patients, elle ne peut pas les soigner.
@@HParadoxa Oui mais donc le problème c'est le fait que la psychiatrie ait le droit de te retirer tes droits.
@@HParadoxa Et j'ai toujours un problème avec le "consentement" médical depuis qu'une soi-disant amie a refusé d'appeler les urgences psy parce que mon consentement n'était apparemment pas assez éclairé (parce que j'étais... dans un état dans lequel on peut être quand on a besoin d'aller aux urgences)
On ne peut pas placer la frontière entre consentement et non-consentement au même endroit pour les soins médicaux que pour le reste. Justement parce que c'est des soins médicaux. Une personne inconsciente, par défaut on essaie de lui venir en aide. Une personne qui veut se tuer, par défaut on essaie de l'en empêcher.
Et le problème avec les thérapies de conversion, c'est pas juste l'absence de consentement, justement parce que certaines personnes y consentent. C'est que ça marche pas pour faire en sorte que la personne aille mieux, mais que ça marche vachement bien pour traumatiser les gens.
@@raphael-le3237 Il me semble qu'il y a une grande différence entre refuser des soins qu'une personne demande et imposer des soins qu'une personne ne demande pas, quand on parle de consentement. Ce sont évidemment deux situations à traiter différemment
@@raphael-le3237 La psychiatrie ne serait plus la psychiatrie si ça parole n'avait aucun poid social. Je ne vois pas sous quelle forme la psychiatrie pourrait exister sans le contrôle.
le poulet que tu nous offres en cette belle journée
Ces remarques me font penser à un ex que j'ai quitté très rapidement car il m'énervait à dire que les homos sont des malades psychiatriques, je savais direct qu'on ne pouvait pas aller plus loin ensemble. C'est fou comment certains peuvent être si intolérants et haineux. Il ne faut pas oublier qu'il y'a pas si longtemps que ça même une personne tatouée on l'a prenait pour un sdf ou quelqun de dérangé !
Je ne sais pas s'il y a déjà eu une vidéo sur le sujet (je n'ai pas trouvé), mais est-ce que tu as déjà partagé ton ressenti sur ton expérience "être une femme vs être un homme ?"
Pas vraiment, mais je n'ai jamais été une femme, donc c'est compliqué.
Je dis pas ça en mode "fondamentalement je suis né garçon et c'est tout" mais j'ai quand même pas complétement eu un parcours typique de fille à la base je pense, ensuite je m'en souviens pas (ces deux premiers points, j'ai fait un vidéo dessus : ua-cam.com/video/7k6VuTYIOfE/v-deo.html), et enfin, j'ai transitionné à 18 ans. Donc meme sans ces deux premiers paramètres, j'ai jamais été une femme. J'ai été une fille ou une adolescente, peut-être, mais comparer ça a être un homme adulte inclu forcément des différences qui ne sont pas des questions de genre.
@@HParadoxa Merci pour le partage, ça a été un cadeau de te lire : )
beaucoup beaucoup de choses intéressantes, en revanche balancer à 38:54 "on continuera de nourrir l'idée que la psychiatrie est une science ce qu'elle n'est pas, n'a jamais été et ne sera probablement jamais" comme s'il s'agissait d'une évidence sans y apporter de preuve concrète c'est non seulement excessif mais ça participe à décrédibiliser une partie du reste de la vidéo qui représente énormément de travail et donne beaucoup de matière à réfléchir, alors autant y'a d'énormes critiques à faire en ce qui concerne la psychiatrie et ayant côtoyé des personnes qui ont subi des maltraitances à cause de ce milieu je ne peux que être d'accord pour la remettre en cause et améliorer des choses, autant dire de façon aussi peu nuancée "mais de toutes façons c'est même pas une science" c'est tomber dans l'excès inverse alors qu'il y a quand même des choses à conserver dans la psychiatrie (ne serait-ce que la possibilité de protéger une partie des gens d'eux-mêmes)
Je peux difficilement prouver que quelque chose n'est pas une science. On peut juste attendre la psychiatrie fournisse des preuves qu'elle est une science un jour, et tant que ce n'est pas le cas, on ne peut que présumer l'inverse.
Mais sinon par exemple dans les diverses sources de la vidéo je parle de l'expérience de Rosenhan.
@@HParadoxa je comprends tout à fait qu'on critique Rosenhan et les origines de la psychiatrie, de même plus personne ne prend au sérieux ce qu'à raconté Freud en son temps, pour autant la psychologie reste indéniablement une avancée et s'appuie sur la méthode scientifique pour accompagner les gens
de même pour la psychiatrie aujourd'hui, oui il existe des pratiques qui sont à proscrire mais ça ne veut pas dire qu'il faut jeter toute la discipline sinon il faudrait aussi remettre en cause l'ensemble de la médecine (qui reçoit également des accusations de racisme, de grossophobie etc), de nos jours c'est un domaine qui s'applique à exploiter la méthode scientifique pour le bien de la majorité et c'est pour ça que les recherches récentes sur les meilleures façons d'accompagner les personnes trans ont permis d'améliorer leur prise en charge et trouver les meilleures méthodes pour les aider, pour d'autres personnes il s'agit également de leur fournir les traitements les plus adéquats pour les aider également, ce n'est pas uniquement l'enfermement des gens de manière arbitraire et injuste c'est un raccourci
le consensus actuel c'est que la psychiatrie est un domaine de la médecine et en tant que tel il s'agit d'une science, je ne crois pas qu'on puisse la jeter dans son ensemble parce qu'il existe de mauvaises pratiques au sein de la psychiatrie
@@Kersijus la pratique de la médecine n'est pas vraiment scientifique non plus actuellement 😅
@@HParadoxa on part sur des postulats de plus en plus difficiles à prouver, la médecine ainsi que la psychiatrie a sauvé bon nombre de gens (yc des personnes que je connais) il faudrait des éléments plus étayés pour estimer que ce ne sont pas des sciences, surtout si on parle de la médecine d'aujourd'hui elle n'a jamais été aussi performante justement donc je ne vois pas ce qui justifie de la dénigrer comme ça ?
@@Kersijus Dire que ce n'est pas une science ne veut pas dire que ça ne sert a rien ou n'aide pas des gens. Mais quand la réponse à une patiente qui dit "j'ai mal" c'est la moitié du temps "vous êtes probablement stressée c'est dans votre tête" on est pas sur une pratique scientifique.
y'a quand meme un paradoxe que je comprend pas. Pourquoi la personne transgenre a besoin d'exprimer son identité de genre, vu que l'expression de genre est quelque chose de culturel ? En quoi ça l'aide a se sentir mieux que le monde le considère comme homme ou femme puisque finalement ça n'a pas d'importance d'etre d'un genre ou de l'autre puisqu'en fait tout n'est que construction sociale ? finalement dans cette idéologie je ne comprend pas l'enjeux de garder ces 2 genres et de leur faire perdre leur sens, autant ne plus parler d'homme et femme mais juste de personne ? Et en plus de ça pourquoi payer pour avoir des organes moins fonctionnels si de toute façon ça importe peu d'avoir tel ou tel organe pour représenté son genre ? J'ai aussi un grand mal a comprendre ou est le bienfait d'une transition, je comprend que ça n'est pas forcement lié au regard et a la perception des autres, mais quand meme si, puisque l'on souhaite etre genré par le monde comme on l'a décidé, je suis confus avec cette idée. Quel est le sentiment négatif lié a cette envie d'etre perçu autrement, cela me parait insaisissable a moi qui souhaiterais etre un fantôme.
Pourquoi "c'est une construction sociale" voudrai dire que ça n'a pas d'importance ? C'est justement pour ça que c'est important. Parce qu'on vit tous en société et qu'être identifiable, compréhensible et inclu dans des groupes sociaux est plus ou moins nécessaire pour ça.
Moi sur le principe, je suis pas fondamentalement contre le fait qu'on arrête de parler d'homme et de femme, mais dans la pratique je vis dans une société qui a des hommes et des femmes, je suis obligé d'avoir marqué homme ou femme sur ma carte d'identité, je n'ai pas les mêmes droits en fonction de ça, les gens me perçoivent et me traitent comme un homme ou une femme, et je fais partie de cette culture depuis que je suis né donc bien sûr moi aussi je m'identifie à des choses ou d'autre, j'aime faire partie d'une groupe ou d'un autre, ma vie est différente suivant où je me situe, et je me construit avec tout ça.
On peut dire qu'une société sans genre serait meilleure, pourquoi pas, mais ça ne change pas le fait qu'on vit dans une société genré et que ça fait inévitablement parti de nous et de notre quotidien.
Les organes des personnes trans ne sont pas nécessairement "moins fonctionnels", mais pour moi il y a deux réponses à "pourquoi transitionnner mécicalement si on peut être un homme ou une femme peut importe so corps".
La première c'est encore une fois qu'on vit dans une société. Oui j'ai le droit d'être un homme avec des seins, et certains le font, mais c'est quand même globalement vachement plus simple sans.
La deuxième, c'est que, comme absolument tout le monde, les personnes trans ont des préférences et des envies et une images de leur corps et de leur esthétique. "Pourquoi être un homme sans seins si tu peux être un homme avec seins ?" Certes, mais pourquoi être une homme avec seins si je peux être un homme sans sein ? Si les deux options sont possible et légitime, je peux choisir l'une ou l'autre. Pourquoi est-ce que ce serait bizarre que je choisisse de faire sans ?
"cela me parait insaisissable a moi qui souhaiterais etre un fantôme" Honnêtement, je pense que vous avez déjà très bien compris. Vous souhaiteriez ne pas être perçu, et être perçu vous mets mal à l'aise. Ben moi c'est pareil mais avec être perçu comme une femme.
Être perçu pour quelque chose que l'on est pas ou que l'on ne veut pas être, donner une image de nous même qui ne reflète pas la manière dont on se considère, je pense que c'est inconfortable pour tout le monde. C'est pour ça que les gens porte des t-shirt de groupes de musique qu'ils écoutent, une style vestimentaire qui reflète leur esthétique, leurs goûts, leur classe social, leur genre, etc. On utilise tous notre apparence pour produire un effet sur les gens autour de nous, et amener leur perception vers ce qui nous parrait confortable et juste (y compris : essayer de ne pas attirer l'attention et ne pas être perçu).
@@HParadoxa Merci pour ta réponse, malheureusement ne peux pas dire que je comprenne mieux. En tant qu'autiste, j'ai beaucoup de mal a concevoir comment les gens peuvent bien me percevoir, et mon malaise vient de cet inconnu plutot que l'éventualité d'etre percu d'une mauvaise façon. Ce que je ne comprend pas fondamentalement c'est le besoin de validation sociale qui va avec la transition en fait. En revanche je comprend le besoin d'avoir un corp que l'on apprécie.
Ce que je comprend moins en revanche c'est le recours quasi systématique a la chirurgie ou au traitement médicamenteux.
Je ne comprend pas pourquoi la lutte se dirige vers l'accès a la modification physique plutôt qu'a l'acceptation générale de voir des hommes a l'apparence de femme, et vice versa
En toute bienveillance, j'essaie réellement de faire évoluer mon point de vue, ne me tapez pas si je dis des trucs graves svp
La majorité des gens apprécie avoir de relations sociales positives. Ca ne me paraît pas si surprenant ?
Pour ce qui est des modifications corporelles, j'entends tout a fait que ce ne soit pas l'envie de tout le monde, mais ça me parait logique que plein de gens aient envie de personnaliser leur corps et d'agir dessus ? On vit dedans quand même. Pourquoi est-ce que ce serait fondamentalement mieux de ne pas y toucher ?
@@HParadoxa Avoir des relations sociales posititives ? Si ? J'ai pas l'impression d'affirmer le contraire. Je ne pense pas que cela passe par une validation générale de TOUTE la société par contre.
Et par rapport au modifications corporelles, ce ne sont pour l'instant que des opérations esthétique visant a imiter le sexe opposé au sien, mais ça ne rajoute pas de fonctionnalités, n'étant pas une voiture j'ai un peu de mal a considérer que personnaliser son corps passe par cela, surtout par rapport au caractère irréversible de certaines modifications. Je ne comprend pas en quoi ces opérations permettent de se sentir mieux, même ai delà de ça, en quoi changer d'apparence nous change a l'intérieur, pour moi ce sentir bien dans son corps est primordial. Apprécier son apparence est secondaire, et est surtout un travail individuel d'acceptation de soi.
@@robinsales2464 On ne peut pas avoir la validation de toute la société de toute façon, je ne pense pas que ce soit le but.
Ne pas se faire opérer n'est pas beaucoup moins irreversible que de se faire opérer. Et si, bien sûr que les opérations ajoute de la fonction.
Me sentir bien dans mon corps est primordial, et, pour moi, ça passe par le fait de savoir que mon corps est une matière avec laquelle j'ai le droit de créer et jouer. Pas une structure fixe imposée.
Brillant. Merci.
Bravo pour cette vidéo très bien construite et extrêmement juste. En tant que personne trans qui revendique le terme "fol", cela me parle beaucoup. Juste une petite remarque/critique : à l'avenir, pense peut-être à mettre un petit TW transphobie/psychophobie. Il est bien sûr évident, étant donné le thème, mais je m'attendais à de la violence dans les discours que tu déconstruis et pas forcément à y être confronté'e directement via les commentaires haineux que tu as retranscrit au début. En tout cas, merci pour ton travail sérieux et solide.
Changer de couleur de cheveux implique des problèmes capillaire dans de rare cas,
changer de sexe (enfin ce qu'on en entend) c'est ce mutilé un membre *violon pour le full drama* "faire reculer le réarmement démographique "
Alors qu'il y a identité de genre et sexe biologique pour commencer
Je ne pense pas que distinguer les sexe et le genre soit très pertinent non
Merci pour cette vidéo. On est très content.es d'avoir tombé dessus, on a peu près tout compris malgré notre difficultés avec le français et c'est super utile pour nous car on vient juste de commencer à comprendre ces choses, grâce a notre autisme + l'époque et l'endroit où on est né.es on a vécu la première moitié de notre vie dans l'ignorance la plus complète de nous mêmes et de la société des humains. On commence à voir qu'on a internalisé beaucoup de 💩 et on vit toujours dedans et nous faudrait bcp de courage pour s'en sortir. Encore merci 🙏🏻
Merci pour cette super vidéo! C'est un point super intéressant je n'avais jamais pensé à tout ça.
Wwaaaaaahhh ! Tant d'infos si importantes et choquantes ! Mais tellement merci !!! Ta vidéo est exceptionnelle !
Très bonne vidéo. Simplement, au sujet du dispositif MonSoutienPsy : la plupart des psychologues ne le soutiennent pas, notamment parce que ça paramédicalise la profession. Le dispositif n'a pas été construit avec les professionnels. Pour le coup, j'ai l'impression que c'est plus un tri de l'Etat pour ne pas allouer trop de moyens au dispositif.
Bien sûr, l'état fait aussi partie de la psychiatrie.
Hello Alistair 😊 excellente video, super bien développée (plein de fois je me suis dit "il développe pas ca quand même" puis tu l'as fait après 😂). Seul point qui me manque, surement un peu hors sujet mais que je trouve intéressant tout de même : quand les personnes "folles" (ou non d'ailleurs) sont dangereuses pour les autres et/elles mêmes, que fait-on ?
Tu expliques très bien que la folie ne justifie jamais la maltraitance, et là dessus évidemment je suis d'accord. Mais par rapport à l'isolement, en dernier recours je peux admettre que ça arrive.
Étant donné que c'est tout de meme une des raisons de l'existence des hôpitaux psychiatriques il me semble, je serai intéressée d'avoir ton avis.
PS : si à certains moments je fais des gaffes et utilise des termes discriminants je m'en excuse d'avance, je fais de mon mieux 💪
Pour moi une partie de la réponse c'est que ça n'a rien avoir avec la folie. La question de "quand les gens sont violents qu'est-ce qu'on fait ?" est bien sûr une question nécessaire à se poser pour fonctionner en société, mais poser la question de "quand les fous sont violents qu'est-ce qu'on fait" c'est deja une manière d'alteriser et se sous entendre que ce serait particulièrement le cas et que la réponse se doit d'être différente, ce qui n'est pas le cas, je pense.
Et du coup les réponses sont a chercher vers le côté des luttes anticarcérales (qui sont toujours cousine de l'antipsychiatrie). La Carologie faut une série dessus en ce moment, je l'ai mise en lien dans la description. Je crois que Antipatriarcame a aussi des vidéos sur le sujet.
Une partie de la réponse, concernant les personnes folles comme beaucoup de personne marginalisées, c'est qu'on est moins violent et plus stable quand on vit pas dans la misère à se faire cracher au visage par toute la société en permanence. Donc on peut commencer par là si on veut diminuer la violence.
@@HParadoxa effectivement c'est sûrement un meilleur angle d'analyse. Même si certaines maladies psychiatriques peuvent sûrement augmenter le risque de violence (dans les cadres généralement pas adaptés), ça ne change pas la façon dont on devra le traiter, c'est à dire humainement quand même
Bonjour Alistair, au sujet de la naturalisation je me permet un parallèle avec un handicap: il ni a rien de naturel a savoir lire et ecrire , les individu maitrisant se savoir faire sont recent et minoritaire dans l'histoire de notre espece. Pourtant aujourd'hui étre dyslexique est reconnu comme un handicape.Dans le passé ces personne aurais eu des enfance normal et acces au meme metier que les autre mais notre société a decider de passé par l'ecrit et aujourd'hui ces gens en paye le pri. Pour le genre c'est un peu pareil la société a contruit des norme rigide et certaine personne ne peuvent plus s'y adapté comme les autre.Reconaitre la difficulté d'une personne a s'adapté a la société n'est pas une question individuel et sera toujours une question politique.Dire aux gens "d'allé se soigné " c'est refusé ce questionnement politique.
Aussi sur la maladie mentale je pense que prendre la question sous l'angle libéral peut avoir son intérêt aussi définissons une personne malade comme quelqu'un qui agis sans consentement entousiaste et eclairé ,sur les risque qui entoure son acte pour lui ou pour autrui . aussi une personne qui transitionne en s'étant pleinement renseigné au préalable sur les risque sociaux, medicaux de sont acte n'est pas malade car le consentement est la sur les risque et cela ne fait de mal a personne d'autre. Alors que le conducteur ivre qui n'a jamais fait de recherche de sa vie sur l'influence de l'alcool est malade(adiction a l'alcool) car il ni a pas consentement éclairé et surtout met en danger les autres qui n'y consent pas. a ce titre seulement la force publique a le devoir d'intervenir et le mettre devant un psychiatre pour protéger la liberté des autres citoyen je pense.
Merci beaucoup pour votre vidéo qui m’a appris énormément de choses. Néanmoins j’aimerai savoir ce que vous pensez de l’aspect irréversibilité de la transition (qui n’a pas les conséquences réversibles que de se teindre en blond) et des dangers que cela peut créer sur des adolescents qui prendraient cette décision sur un coup de tête et tomberaient sur un chirurgien qui ne pense qu’à l’argent (puis regretteraient après coup leur choix). Je suis assez novice sur le sujet mais c’était mon doute après avoir regardé votre vidéo. Très bien vu d’avoir développé le raisonnement sur ce que la société définit comme la folie. Je suis sûr que votre vidéo est d’une profonde utilité sur un public comme moi qui avait des préjugés négatifs sur les personnes en transition. Merci
J'aimerai faire une vidéo sur le sujet mais la reponse courte c'est que ne pas transitionner est tout aussi irréversible. Faire une mammectomie, ce n'est pas plus ou moins irreversible que de ne pas avoir accès aux bloqueurs de puberté et hormones et avoir des seins qui poussent. Donc pourquoi l'un serait fondamentalement plus grave que l'autre ?
Bien sûr, il est important d'avoir une système médical qui fonctionne, qui informe bien les patients, prend les mesures nécessaires pour rendre les procédures les moins a risque de complication possible, etc. Mais au delà de ça, il n'y a rien de plus irreversible et dangereux dans la transition que dans la non transition.
Au contraire, on voit même bien que les personnes dont la transition est empêchée ont souvent une santé mentale plus dégradée que celles qui ont accès a la transition médicale comme elles le souhaite. Passer toute sont adolescence et ses années de jeunes adultes rempli de dépression, d'anxiété, de dysphorie et de violences transphobe, c'est très irréversible et grave.
@@HParadoxaoui, je comprends tout à fait. Merci encore à vous 👍
@@Actudugrenier Avec plaisir ! Merci de poser des questions sincèrement pour essayer de comprendre 😊
@@HParadoxaje pense qu’il serait effectivement très utile de faire une vidéo sur l’irréversibilité de la non-transition comme vous le soulignez. Cela lèverait de nombreux malentendus, surtout par méconnaissance de l’impact psychologique sur les personnes concernées, leurs souffrances.
Si je peux ajouter à la réponse d'Alistair, personne ne prend la décision de transitionner "sur un coup de tête". Premièrement par ce que les délais d'accès aux hormones/chirurgies sont énormes. La réalité d'un parcours de transition c'est : des mois d'attente, presque systématiquement un suivi psychiatre obligatoire, des procédures administratives fastidieuses, des professionnels transphobes ou ayant une vision normalisée de la transidentité/de ce que c'est être un homme ou une femme. Mais aussi : faire son coming-out, se mettre à risque de subir la transphobie au sein de sa propre famille, au travail, dans la rue etc. L'idée selon laquelle on se réveille avec l'envie soudaine de transitionner (et que c'est faisable du jour au lendemain facilement) est véhiculée par les discours alarmistes transphobes. Par ailleurs, l'obsession avec les personnes qui détransitionnent est issue de ces mêmes discours, puisque de nombreuses études montrent que le taux de regret est infime (entre 1% et 8%, et dans ce pourcentage un grand nombre détransitionne à cause de facteurs extérieurs). Ça ne veut pas dire qu'on ne devrait jamais se pencher dessus, simplement qu'il y a une grande hypocrisie à ce sujet !
Tant d'humanité dans ta vidéo, ça réchauffe le cœur
Merci (encore et toujours). C'est extrêmement important comme connaissance et c'est, en plus, activable 🙏🏿
Merci pour votre video et votre travail de recherche et de réflexion. Votre parallel entre le facisme de Kraepelin et le dispositif monpsy et des plus pertinent. Et c'est cette exclusion ainsi que cette discrimination envers les personnes ayant des troubles dit 'severe' qui fait que bon nombre de psychologue boycott le dispositif ( entre autres). Merci encore pour votre video et bonne journée a vous.
Encore une vidéo formidable, toujours super intéressante et bien construite
ca fait tellement du bien de lire ces mots (transidentité, sanisme, antipsychiatrie) en francais...! c'est des sujets qui me tiennent à coeur et sur lesquels j'ai bien des opinions mais je n'en ai jamais entendu parler qu'en ligne en anglais. je devrais vraiment intéragir avec plus de personnes irl. et en parler pour aussi contribuer au dialogue dans la sphère francophone
"les personnes trans sont folles. C'est en tout cas ce qu'on m'a dit sur Facebook et j'aurais donc été enclin à le croire, mais sur Facebook on a aussi dit que 2024 était mon année grâce à cette femme qui fait pousser Jésus dans un champ de carottes " 😂 meilleure intro ever, je suis au sol, je me suis refait le passage douze fois. Maintenant on va écouter la suite comme une bonne élève.
J'avoue que j'arrive pas à être 100% pour l'antipsychiatrie même si je suis tout à fait d'accord sur la plus part de ses argument. Y a toujours un truc qui me gêne que j'arrive pas à articulé.
Pareil, notamment parce que je me suis pris de la violence de plusieurs gens fol qui se servaient de leur folie et diag comme bouclier magique pour excuser tous leurs comportements violent. Et le fait que finalement les violences que j'ai vécu de personnes seules était plus forte quand c'était des gens s'apposant l'étiquette "fol" que les autres. Donc ça me laisse perplexe au final. Puis aussi que le principe de pouvoir confier à une personne neutre ses tourments et dilemmes internes sans être jugé parce que la personne à qui tu parles est payé pour, c'est son métier, et de pouvoir discuter et réfléchir dessus, bah c'est plutôt pas mal en fait. Parce que bon les groupes autogérés avec que des personnes à problèmes psy dedans, j'ai déjà donné ; ça m'enfonçait juste.
Est-ce que tu pourrais faire une vidéo avec La Carologie ? Ca me plairait beaucoup de voir une telle collab :)
J'ai l'impression qu'on en a parlé une fois y a longtemps 🤔 mais je me souviens plus sur quoi. Avec plaisir mais faudrait trouver un sujet !
merci pour les sous-titres
Excellente vidéo, merci
Une nouvelle excellente vidéo. Un énorme et très beau travail. Au passage, il me semble que dans le DSM (manuel pour diagnostiquer les maladies mentales) les questionnements de genre font partie d'un des symptômes de la bipolarité.
Non pas du tout, je viens de vérifier
Aucune idée, mais en tout cas c'est sûr que dans la pratique les questionnements de genre sont parfois interprété comme des preuves d'instabilité ou de sensibilité à la suggestion
Suite a lobbying intense, les gays ont obtenu de l'APA (association des psychiatres américains) dans les années 70 que l'homosexualité ne soit plus considérée comme une maladie mentale, et depuis cette réforme a fait boule de neige et s'est étendue à tous les comportements LGBT dans pas mal de pays (pas tous).
En ce qui concerne les trans, dans l'immense majorité des cas, ils ne sont touchés par aucune anomalie biologique, ils sont de sexe masculin à 100%, ou de sexe féminin à 100%. Le désir de changement de sexe est uniquement un problème mental.
Ce problème peut-il être résolu par un changement de sexe ? la réponse est non, car un véritable changement de sexe complet est biologiquement impossible, on ne peut pas changer ses gènes. Même avec des traitements hormonaux et des opérations chirurgicales, la transformation sera toujours incomplète, et la déception sera toujours au rendez-vous tôt ou tard.
La démarche trans est une vois sans issue, et je m'étonne que des médecins apportent leurs concours à ces "transitions" alors qu'ils ne peuvent en ignorer les limites.
Il est également surprenant que les interventions médicales liées à la démarche trans soient prises en charge par l'assurance maladie, puisqu'il ne s'agit pas du traitement d'une maladie !
Ma fois les études sur la satisfaction des personnes trans vis a vis de leur transition te donne tort et c'est un chouia plus sérieux et fondé que ton opinion sortie de nulle part donc je vais reste là dessus !
La sécurité sociale n'a pas pour vocation de couvrir uniquement les maladies. La contraception et les accouchements sont couverts aussi, et aux dernières nouvelles la fertilité n'est pas une maladie.
@@HParadoxa La satisfaction complète des trans est impossible, puisqu'un changement de sexe complet est impossible. Il y a pas mal de trans qui font machine arrière, et selon une étude danoise le taus de suicides parmi les trans est 7 fois plus élevé que dans le reste de la population.
L'assurance maladie ne rembourse pas la chirurgie esthétique considérée comme intervention de confort (sauf chirurgie réparatrice, après un accident par exemple). Ce devrait être pareil pour les traitements de trans.
@@78Dipar
La satisfaction complete de qui que ce soit est impossible, la vie c'est frustrant c'est comme ça. Ça veut pas dire qu'il faut rien faire jamais juste parce que le résultat ne sera pas parfaitement ce dont on rêve. C'est absurde comme argument.
Ensuite cet argument est basé sur l'idée que l'objectif de toute personnes trans est d'avoir un corps identique à celui des personnes cis, ce qui est faux aussi.
Enfin j'adore que ton argument ce soit "la sécu ne rembourse pas la chirurgie plastique, enfin sauf des fois si en fait" 😆 Quoi que personnellement je m'en fiche, je suis pour le remboursement de toutes les chirurgies esthétiques de toute façon.
@@HParadoxa
L'objectif des trans, est bien d'avoir un corps de l'autre sexe, sinon à quoi bon se lancer dans cette démarche ?
Mais c'est une démarche sans issue puisque le problème de départ est uniquement mental, et qu'un véritable changement de sexe est biologiquement impossible...
En ce qui concerne la chirurgie esthétique seules les interventions "réparatrices" sont prise en charge, pas celle "de confort" comme par exemple le désir d'avoir des seins plus gros pour les femmes !
@@78Dipar Euh, non ? Mon but c'est de vivre en tant qu'homme, dans un corps qui me convient et m'apporte de la joie et du confort, et d'avoir des droits égaux avec ceux des personnes cis. Pas nécessairement d'avoir un corps d'homme cis. C'est sûrement le but de certaines personnes cis mais ce n'est pas un but intrinsèque à la transition.
Le changement de sexe est possible. J'ai changé de sexe. Mon sexe n'est pas le même qu'il y a quelques années. C'est assez facilement observable. J'ai déjà fait une vidéo sur le sujet aussi : ua-cam.com/video/IjA_Q31PwSA/v-deo.html
Encore une fois : je pense aussi que les chirurgie esthétique devraient être remboursée. J'ai aussi fait une vidéo sur le sujet : ua-cam.com/video/cPLwGR6cCXI/v-deo.html
Aider des personnes qui souffrent d'espt ce n est pas vouloir les faire rentrer dans la norme mais c est aider des victimes à se remettre d agressions. Il y a des psychiatres et des psychologues avec beaucoup de bienveillance, on est bien loin de trucs d il y a 150 ans. Je trouve que votre avis sur la psychiatrie est presque un peu haineuse et c est pas bon pour l objectivité.
Critiquer la psychiatrie comme insitution ne signifie pas nier qu'il y des psychiatres/psychologues qui sont compétents. Bien sûr qu'il y a de bons psy, et bien sûr que consulter un psy a aidé/aide beaucoup de personne. Alistair ne dit pas le contraire dans sa vidéo, cependant il affirme que l'institution psychiatrique est basée sur des croyances dangereuses pour les personnes marginalisée. Il y a un monde entre critiquer l'institution psychiatrique et dire que la psychothérapie est mauvaise.
@@charlie9539 qu est-ce que l institution psychiatrique? Pour moi le gros problème est de rassembler dans une même unité et sous les mêmes critiques la psychologie et la psychanalyse même si v est vrai que dans la pratique en France les 2 sont malheureusement souvent associées. Dans le 1er cas les connaissances sont les résultats de recherches dans différents secteurs scientifiques dans plein de pays et depuis des dizaines d années et on ne peut pas réduire ça aux idées pourries d une personne il y a 100 ans ni aux préconisations de remboursement de la secu. Pour la psychanalyse plutôt d accord avec ce qui est dit. J ai eu la chance d avoir l accès aux bonnes personnes direct mais je ne suis pas naïf et je sais bien que beaucoup ont galères et galerent encore avec des professionnels rétrogrades et destructeurs et qu il n y a pas que du bon la dedans loin de là mais ce n est pas une généralité et les choses avancent.
L'institution psychiatrique, c'est toute la structure qui fait exister la psychiatrie. Par exemple, la formation des psy, les lois qui encadrent leurs pratiques, la manière dont les gens voient les psy et la maladie mentale, les diagnostics qui sont créés, leurs criteres et la manière dont ils sont posé, les lieux et les conditions dans lesquelles les psy exercent, qui ils sont, quels sont leurs objectifs, etc.
Pour prendre l'exemple du stress post-traumatique :
- Les psy ne sont dans leur majorité pas formé à le connaître et le comprendre (je connais des patients qui ont dû amener des livres sur le sujet a leurs psy et former leurs propres psy, je connais très très peu de gens qui ont eu un diagnostic formel de sspt, pourtant évident)
- Les psy ont le pouvoir legal d'enfermer les gens et une influence forte sur leur vie (ex : pouvoir refuser des signer des papiers de demande d'aménagement, pouvoir designer une personne comme inapte a avoir la garde de ses enfants...) donc leur parler honnêtement est dans plein de cas dangereux ou impossible, ce qui contrevient a la thérapie
- La population voit les psy comme étant savant et ayant généralement raison car ils ont du savoir et fait des études sérieuse, donc s'il nie un symptôme, une situation, ou pause un diagnostic erroné (ce qui est très courant) il sera très difficile pour la personne de le remettre en question
- Il y a pleins de diagnostics qui servent à interpréter des signes de trauma comme autre chose. Les femmes traumatisée notamment sont souvent diagnostiquée bipolaire ou borderline.
- Les psy, en particules psychiatres, sont souvent des personnes de milieux aisé puisque ce sont des études longues et intenses qui ne permettent pas vraiment d'avoir un travail à côté et qui exclue don toutes les personnes qui ne peuvent pas être financées par leurs parents pendant des années. Plus généralement ce sont des personnes souvent multi privilégiées qui vont avoir plus de mal à comprendre les enjeux de violences vécus par leurs patient·es, si ce n'est y contribuer directement.
- Dans beaucoup de cas l'objectif de la thérapie n'est pas évalué dans le bien être du patients mais dans sa capacité à retourner au travail et a être productif, ce qui peut être incompatible avec son rétablissement.
Donc non, l'institution psychiatrique n'est pas du tout adapté à aider les personnes avec un stress post-traumatique. Est-ce que des psy aident parfois des personnes traumatisées ? Oui, bien sûr. Mais ce n'est pas grace au system psychiatrique, ce n'est pas pour ça qu'il est conçu, ce n'est pas majoritairement ce qu'il fait, et il n'est pas nécessaire pour ça.
Par ailleurs si vous avez des sources sur "la psychiatrie c'est basé sur des recherches scientifiques" je veux bien parce que moi j'ai jamais vu ça
@@HParadoxa par exemple mais ce n est qu un exemple concernant le tdah vous pouvez consulter très facilement sur le net le consensus international sur le tdah qui regroupe l ensemble des données scientifiques mondiales (metaanalyses et autres) .
Est-ce que le fait que l'avis d'une personnes au sujet d'une question (sur la transidentité au autre) suive le groupe est dû au fait d'un véritables changements d'avis, ou du fait que cette personne ne veuille pas perdre son statuts social? (Dans quel cas elle pourrait dire l'inverse dans un autre groupe)
Je ne suis pas dans la tête des gens, et même dans la nos têtes on ne sait pas toujours exactement ce qui guide nos comportements donc il n'y a pas de réponse absolue à cette question, mais je pense que c'est vraiment les deux. Il y a clairement des moments ou on peut se dire "mmh je suis pas trop d'accord avec ça mais j'ai pas envie de l'ostraciser je vais rien dire" mais a mimer les actions et paroles des gens ont se les intègre forcément au moins un peu. Et dans mon expérience j'ai vraiment vu les gens changer dans ce qui leur paraît évident et acquis avec l'habitude et en étant baigné dans un environnement qui les pousse à se comporter d'une façon ou d'une autre.
le banger qui vient
Brillantissime. Je pourrais t'écouter des heures.
J'en suis à même pas une minute de lecture des commentaires haineux que tu te prends et je suis effarée de cette violence psychophobe, ça me déprime.
Sur UA-cam ça va mais sur Facebook les gens sont Pas Contents
@@HParadoxa C'est un enfer ce réseau
C'est la première fois que j'entends ce discours sur le sujet trans , merci c'est vraiment bien et intéressant
Oui je suis fou sûrement mdr qu'est-ce que ça change ? on est tous (dans le "tous" j'inclus tous les êtres humain) un fou pour certaines personnes pour plusieurs raisons...et pour d'autres on est normaux, peut importe. Que vous nous prenez pour des fous ou non, cela n'est pas la peine d'en venir à la violence, peut importe le motif d'une agression cela est traumatisant pour la personne. Les traumatismes empêche d'avancer et détruisent. Ce n'est pas équitable peut importe votre perception de la transidentité. On ne brutalise pas quelqu'un que l'on crois "malade" ou "fou" peut importe dans quel catégorie vous nous mettez...appellez nous par le prénom que l'on souhaite et utilisez le bon pronom, l'humain à avant tous un besoin primaire d'appartenance et d'existence, si vous refusez peut importe la raison, c'est comme si nous n'existions pas, que nous n'avions pas d'identité, et cela est plus néfaste pour la santé mental que vous ne pouvez le penser. Même les personnes cis ou non trans, ont besoin d'exister sous leurs propre identité et personnalité...même si vous n'y croyez pas et que vous nous prenez pour des gens bizzares, jouez le jeu, comme vous le faite déjà pour cette société et votre famille ou vos amis ? vous découvrirez peut-être des gens formidables, ou pas d'ailleurs...parcequ'on est comme les autres, donc on nous aime ou on nous aime pas en tant qu'être vivant hehe
Merci pour tes vidéos c'est toujours giga instructif de te suivre !
Petit feedback sur la forme, parfois les phrases sont très longues, avec des sous-parties.
Le sens global peut devenir dur à saisir et peut nécessiter une seconde écoute
Les sous-titres aident, mais en général ils transcrivent une petite portion de la phrase et on ne la voit jamais au complet (la faute à YT)
J'imagine que c'est une nécessité pour construire un argumentaire sur un sujet complexe, mais je tenais à le remonter 😅
Oui c'est clairement un de mes défaut de rédaction. Je pense qu'il y a moyen de progresser, et j'essaie, mais voilà, on y est pas encore, c'est vrai.
J'admire toujours ton travail, particulièrement pour le soin apporté à fournir un discours compréhensible par le plus grand nombre, sans transiger sur le fond, qui vise toujours la justesse et appelle à la réflexion plutôt que de rester sur le terrain dessiné par les systèmes de pouvoir de notre société (particulièrement le sanisme et le validisme) (pardon pour la formule vague et assurément cringe ceci dit mdr). Merci beacoup!
C'était pas cringe et c'était très bien, merci ❤️
TRANSPHOBIE & RATIONNALITE
Je pense que ton professeur est un mauvais exemple. Il ne va au bout d'aucune logique, il en parle alors que tu n’étais pas là et devant un public, ce que je trouve mesquin.
On a tout intérêt à se taire devant une classe quand on sait qu'elle ne valide pas nos idées, au risque d’avoir des répercussions sur sa carrière. Je pense qu’il a voulu éviter d’aller trop loin après avoir eu un bref moment où il s’est dit « Et si je vérifiais si je pouvais liguer la classe contre CETTE personne ? ». Je ne vois pas d’autre explication pour son comportement.
CONSERVATISME & NATURALISATION
« Le mot femme a été inventé par des gens et sa définition aussi. »
Le terme FEMME a été inventé parce qu’il y avait une différence significative avec l’homme. Aujourd’hui, la science dit qu’une femme possède les chromosomes XX, ainsi que des caractères sexuels primaires et secondaires propres à elles, et pareil pour les hommes mais avec les chromosomes XY.
Ce n’est pas le concept qui a été inventé, mais le nom de ce concept. Ainsi, dire que le terme FEMME ou HOMME a été inventé est vrai, mais uniquement parce que le concept de FEMME ou HOMME existe, et qu’il fallait le nommer afin de subvenir aux besoins spécifiques des deux.
« C’est aussi ce qui se passe dans les discours racistes » « Alors que influencés par le contexte social dans lequel ils vivent, ou jugés de manière inégale »
Le racisme est une idéologie qui part du principe que les races sont hiérarchisables.
Il y a l’idée qu’il existe plusieurs races au sein de la race humaine. Si l’expérience et la répétition de l’ignorance des autres y joue beaucoup, c’est au final un caractère scientifique que l’idéologie cherche à démontrer, une preuve scientifique qui réussirait non seulement à prouver que les différences entre deux peuples sont tellement significatives que l’on peut les catégoriser en races supérieures ou inférieures.
Rien de scientifique là-dedans : c’est surtout à coup de propagande et d’ignorance que le racisme fonctionne, car cela nous fait oublier qu’il existe de bonnes personnes et des mauvaises personnes dans tous les peuples.
Cette hiérarchisation part de l’idée qu’il existerait une raison scientifique à cela, alors que la raison n’a jamais été trouvée. Les humains sont tellement différents les uns des autres qu’il est quasiment impossible de se contenter de les mettre dans des cases sans aller dans l’excès ou la discrimination.
Le racisme est basé sur l'ignorance ou l’hostilité que l’on voit et reproduit pour appartenir à un groupe.
Cependant, cela n’a aucun rapport avec la nature de la femme ou de l’homme, qui elle n’est pas discriminante. L’existence des genres n’implique aucunement une hiérarchisation entre un genre supérieur ou un genre inférieur pour des raisons absurdes.
La société crée les discriminations hommes/femmes, elle veut codifier ce qui est féminin ou masculin. Avec les avancées scientifiques, on a pu comprendre pourquoi il y a différence d'anatomie, et il s’avère que cela provient de l’ADN, sur lequel se basent les productions d’hormones qui composent chaque cellule de notre corps et qui vont déterminer ce que la personne sera dès la fécondation d’un ovule par un spermatozoïde. Les premières cellules vivantes d’un humain ont déjà un code génétique qui définit ce que ces cellules donneront.
Le problème, c’est que tu prends les études scientifiques qui aujourd’hui sont considérées comme vérités car elles ont été prouvées après multiples recherches et expériences encadrées, et tu les compares à des discours racistes qui sont basés sur l’ignorance et le manque de preuves. Est-ce que tu considères que les preuves scientifiques sont toutes aussi fausses qu’un discours raciste, même en dehors de la psychiatrie ou de la médecine ?
La science va justement à l’encontre de ce qu’est le fait de stagner dans une idée sans jamais changer : c’est sa nature changeante qui la rend de plus en plus vraie, car elle admet ses erreurs quand celles-ci sont clairement expliquées et qu’il faut trouver d’autres solutions.
« C’est contre nature ne veut rien dire, car ça arrive dans la nature, comme l’homosexualité »
L’orientation sexuelle n’a rien à voir avec l’identité sexuelle.
Le terme homosexuel a été inventé par les sociétés pour parler des besoins spécifiques de ces personnes, parce que ces besoins étaient différents de ceux des hétérosexuels. Cependant, si tu es attiré par un homme, peu importe ton identité sexuelle : tu restes attiré par un homme. C’est la somme de l’identité et de l’orientation qui fait qu’on est homo, hétéro, bi, etc.
« C’est pratique pour les idéologies conservatrices, parce qu’on vit dans une société où les fous, ça ne s’écoute pas. Les fous ont perdu pied avec la réalité, ils disent des choses absurdes et déconnectées. Il faut au mieux les prendre en pitié, et au pire les craindre, mais on ne peut pas leur donner du crédit ou de la responsabilité. »
Pour éviter le terme FOLIE, je vais parler des troubles mentaux :
D’une part, la psychose. Le malade souffrant ignore l’existence de sa maladie par épisodes courts ou sur un long terme. Pour elle, ce qu’elle perçoit est la réalité, et toute personne voulant lui expliquer qu’elle est malade pourra faire l’objet d’indifférence totale de la part de la personne souffrante, car elle sera persuadée qu’elle perçoit la réalité telle qu’elle est réellement, et que ce sont les autres qui ne perçoivent pas. La personne psychotique ne sera pas celle qui ira chercher les soins, ce seront les proches qui les amèneront à le faire.
D’autre part, la névrose, un trouble mental sans déconnexion avec le réel. Elle est souvent associée à ce qu’on ressent (émotions, humeur, stress, anxiété, motivation) et les conséquences de ce qu’on ressent (isolement, irritabilité, dépression, trouble alimentaire). La personne est consciente qu’il y a un problème, sans toujours savoir comment le clarifier, et ira vers les soins de son plein gré.
Pour la transidentité, il y a un mal-être pour la personne qui pense appartenir à l'autre genre, avec possibilité d’anxiété sociale, de dépression, d’automutilations ou de suicide pour les cas les plus graves. Ces syndromes sont similaires à ceux qu’on retrouve dans une névrose.
Une personne que ce soit avant, pendant ou après son coming out trans, peut souffrir de choses associées à la névrose, en raison du contexte social associé à la personne, ce contexte pouvant être extrêmement discriminant. Est-ce que c’est ce contexte social qui est problématique ? Je pense que oui, mais pas pour les mêmes raisons que toi. J’y reviens à la fin.
« C’est pratique pour les idéologies conservatrices. »
Je pense que c’est parce que tu considères que les gens qui ne sont pas de ton côté ont forcément de mauvaises intentions à ton égard que tu dis cela. Il y a aussi des personnes qui s’inquiètent réellement de ce mal-être, sans pour autant valider la transition comme seule solution.
« Et à l’inverse, dans des cas où cette norme pourrait être amenée à changer, comme dans l’exemple que je donnais au début (le professeur), les indécis ou qui ne veulent surtout pas avoir l’air fous se mettraient à respecter le genre des personnes trans pour ne pas avoir l’air d’abruti arriérés. »
On peut être pour le progrès et contre les progrès qui nous semblent pire que les avancées précédentes.
Je pense que tout comme on le voit pour l’homosexualité ou les droits des femmes, tant qu’il existera des cons sur Terre, on trouvera des discriminations à l’encontre des minorités ou des gens qui ne rentrent pas dans les cases de la "norme" que la société veut imposer. Je te trouve donc très optimiste de penser que les choses s’arrangeront parce qu’il existerait plus d’indécis que d’abrutis. Je n’ai pas fait le compte, je ne peux pas te dire qui a raison, et je suis plutôt du genre pessimiste en ce qui concerne le genre humain.
Est-ce que tu préfères que les gens n’aient pas d’avis et se plient à la majorité par souci d’y appartenir pour pas avoir l’air bête, ou est-ce que tu préfères que les gens se forgent un avis sur la transidentité ?
Cela impliquerait de leur donner toute la connaissance sur le sujet. Dans l’idéal où cette connaissance serait à la portée de 100% de la population, est-ce que tu préfèrerais quand même les indécis, ou ceux qui prennent position même contre toi avec des arguments, afin d’avoir un débat dans lequel tu pourrais avoir la chance de prouver que tu as raison, tout en laissant la chance à l’autre camp d’en faire de même ?
FOLIE & REALITE PARTAGEE
Tu redéfinis la folie comme étant le fait d’avoir une réalité différente que la réalité partagée, et ainsi aller à l’inverse de la norme sociale. Et c’est suite à ce propos que je vais t’exposer clairement mon opinion sur la transidentité, parce que ce propos résume à lui seul ce que je pense que la transidentité n’est pas : une solution à un problème qui n’a en réalité par d’autre solution que l'acceptation de soi sans se soumettre aux codes sociaux.
(Mon opinion en commentaire du commentaire)
MON OPINION
Il existe deux genres : homme & femme. Notre genre est assigné juste après la fécondation, et est déterminé par l’ADN, par les caractères sexuels primaires et secondaires. Quand il y a mitose, le code génétique est dupliqué dans chaque cellule du corps, ce qui en fait une base pour tout ce qui se déroule dans l’organisme.
Exemple de besoins spécifiques aux genres : niveau anatomique/biologique/physiologique, les besoins d’apport énergétique sont différents. Pour perdre une quantité équivalente de masse graisseuse, une femme doit fournir plus d’effort, car le corps féminin est fait pour conserver une certaine quantité de graisse en plus que les hommes. Les femmes sont en général plus petites que les hommes en taille et n’ont pas la même physionomie (épaules ou hanches plus ou moins larges, taille marquée ou non, etc.), ce qui comprend des vêtements adaptés pour chacun au travail ou tous les jours.
Le problème véritable relève de codes d’apparence auxquels hommes et femmes doivent se conformer. Ainsi, on retrouve des époques où il était normal pour hommes et femmes de se maquiller et porter des talons, quand aujourd’hui les deux sont pratiquement exclusivement considérés comme appartenant au genre féminin. Au niveau des actes, on sait qu’avant, il était moins choquant d’allaiter son bébé en public, tandis que maintenant, c’est considéré comme obscène, en lien avec l’hyper sexualisation.
Malgré l’évolution de ces codes dans le temps, il y a discrimination à l’égard des personnes qui ne respectent pas ce qui est défini comme féminin et masculin. Elles sont rejetées ou perçues comme provocatrices. Mais pour la première fois, au lieu que les discriminés se battent pour s’éloigner des codes sociaux féminins ou masculins, on a aujourd’hui une validation de ces codes sociaux par la communauté trans.
Je m’explique.
Être une femme ou un homme n’est pas juste une question d’apparence : ça se ressent grâce à l’anatomie/biologie/physiologie. Dans les faits, les hormones que hommes et femmes produisent sont présentes en différentes quantités significatives pour faire fonctionner le corps différemment.
Être un homme n’est pas juste visuel, c’est aussi une sensation que l’on éprouve si et seulement si on est constitué comme un homme jusqu’à la plus petite molécule composant nos cellules. C’est aussi connaitre les galères que c’est, que ce soit anatomique ou au travers les codes sociaux que les gens cherchent à leur instaurer. Pareillement pour une femme.
Je me permets donc de demander : comment peut-on prouver qu’il est possible pour quelqu’un de se sentir du sexe opposé, quand leur anatomie/biologie/physiologie leur indique le contraire ? Comment prouver que ce n’est pas juste l’envie ou la curiosité de voir comment la vie sera après la transition, sans prouver que ce n’est qu’une validation de codes sociaux qui genrent ce qui est féminin ou masculin parce qu'il y a facilité de les suivre après transition ?
Merci pour ta vidéo, elle était franchement intéressante.
> Aujourd’hui, la science dit qu’une femme possède les chromosomes XX
Non, je peux trouver plein d'exemple de contenu scientifique qui ne définit pas le mot femme comme ça.
> e terme FEMME ou HOMME a été inventé est vrai, mais uniquement parce que le concept de FEMME ou HOMME existe
Source ?
> Pour éviter le terme FOLIE
C'est dommage du coup vu que c'est le sujet de la vidéo
> D’une part, la psychose. Le malade souffrant ignore l’existence de sa maladie [...] D’autre part, la névrose
Source ? A part "un psychiatre a décidé de catégoriser ça comme ça un jour"
> Il y a aussi des personnes qui s’inquiètent réellement de ce mal-être, sans pour autant valider la transition comme seule solution.
J'ai jamais dis le contraire. Je suis tout à fait d'accord. C'est conservateur quand même.
> Je te trouve donc très optimiste de penser que les choses s’arrangeront parce qu’il existerait plus d’indécis que d’abrutis.
J'ai jamais dit ça non plus.
> Est-ce que tu préfères que les gens n’aient pas d’avis et se plient à la majorité par souci d’y appartenir pour pas avoir l’air bête, ou est-ce que tu préfères que les gens se forgent un avis sur la transidentité ?
Le second. Si tu penses que "quand la majorité change les indécis deviennent pro-trans par pression sociale" voulait dire "et c'est super, faisons comme ça" tu n'as vraiment pas compris le propos de cette vidéo.
> Mais pour la première fois, au lieu que les discriminés se battent pour s’éloigner des codes sociaux féminins ou masculins, on a aujourd’hui une validation de ces codes sociaux par la communauté trans.
Ben désolé mais c'est juste pas vrai. Plein de personnes trans transitionnent sans se conformer aux attente de genre de leur genre de transition. Les personnes trans sont très majoritairement contre ces normes et en faveurs que tout le monde puisse s'habiller et s'exprimer comme il veut peut importe son sexe. Je l'ai déjà dit plein de fois dans d'autres vidéo : je n'ai pas transitionné pour avoir le droit d'être masculin. J'ai transitionner pour être un homme. Si j'avais voulu être une femme masculine, j'aurai fait ça.
> Être une femme ou un homme n’est pas juste une question d’apparence : ça se ressent grâce à l’anatomie/biologie/physiologie. Dans les faits, les hormones que hommes et femmes produisent sont présentes en différentes quantités significatives pour faire fonctionner le corps différemment.
Certes. D'ailleurs j'ai des taux hormonaux masculin qui font fonctionner mon corps différemment. Du coup je vois pas trop quel est ton propos.
> comment peut-on prouver qu’il est possible pour quelqu’un de se sentir du sexe opposé, quand leur anatomie/biologie/physiologie leur indique le contraire ?
Ben, quand un personne dit "je me sens comme ça" c'est probablement qu'elle ce sent comme ça. Le principe d'un sentiment c'est que c'est une expérience subjective. Je ne vois pas comment pour pourrait "prouver" que quelqu'un ressent quelque chose.
> Comment prouver que ce n’est pas juste l’envie ou la curiosité de voir comment la vie sera après la transition
J'en sais rien, et je m'en fiche ? Quel est l'intérêt de cettes question ? Si les gens ont envie d'essayer de vivre différemment pour voir comment c'est, qu'il le fasse, je ne vois pas vraiment en quoi c'est un problème.
> sans prouver que ce n’est qu’une validation de codes sociaux qui genrent ce qui est féminin ou masculin parce qu'il y a facilité de les suivre après transition ?
Il me semble que l'existence de plein de personnes trans qui ne sont pas dans les codes attendus de leur genre de transition prouve ça assez bien déjà. Je pense pas que mon mec qui a les cheveux roses et porte des jupes ait transitionné et prenne de la testostérone parce que c'est plus facile d'avoir les cheveux roses et de porter une jupe en étant perçu comme un homme. Socialement, il aurait été bien plus simple à tous les égards pour lui d'être une meuf et de passer comme tel. C'est d'ailleurs bien pour ça que ça lui a pris 30 ans.
Waw c'est le commentaire le plus long que j'ai vu
@@HParadoxa "Non, je peux trouver plein d'exemple de contenu scientifique qui ne définit pas le mot femme comme ça.
"
Je ne sais pas si tu as déjà fait une vidéo sur le sujet ou si tu as déjà posté le contenu scientifique en question, mais pourrais-tu les mettre en lien ici, pour le rendre accessible à moi et à d'autre, qui nous contentons de la définition par les chromosomes XX/XY et par les caractères sexuels primaires et secondaires ?
(Le terme FEMME ou HOMME a été inventé est vrai, mais uniquement parce que le concept de FEMME ou HOMME existe) : "Source ?"
J'ai déjà expliqué comment je considère les genres, et je pense que cela répond à la question. Je disais que les femmes et les hommes ont été défini d'abord par des caractères sexuels primaires et secondaires, puis par la génétique. Comme il y a assez de différences notables entre une femme et un homme anatomiquement/biologiquement/physiologiquement parlant, l'humanité a décidé qu'il fallait inventer des termes.
(Pour éviter le terme FOLIE)
"C'est dommage du coup vu que c'est le sujet de la vidéo"
J'ai évité le terme parce qu'il est trop vague, c'est pourquoi j'ai expliqué ce que c'était selon moi juste après en désignant la psychose et la névrose, qui sont des catégories de troubles mentaux. Je voulais éviter d'utiliser un terme qui est associé souvent à quelque chose de négatif, au lieu de faire état de l'état mental d'une personne.
(D’une part, la psychose. Le malade souffrant ignore l’existence de sa maladie)
"Source ? A part "un psychiatre a décidé de catégoriser ça comme ça un jour"."
Je crois que pour parler de psychiatrie pour élaborer une thèse en psychiatrie, il faut au moins avoir fait des études de psychiatrie ou être psychiatre, donc je n'ai pas d'autre source que les psychiatres contemporains en eux-mêmes d'un point de vue académique.
A part eux, il y a les patients et leur vécu, ce qui implique d'avoir une curiosité basée sur l'individualité de chaque personne, et surtout de leur laisser la parole, ce qui n'est pas du tout appliqué la plupart du temps. On commence à avoir des témoignages fréquemment grâce à Internet, mais en dehors de cela...pas grand chose.
Du coup, tout dépend du nombre de personnes qui présentent une psychose ou une névrose que l'on a rencontré dans sa vie, si on évite les études de psychiatrie.
"Si tu penses que "quand la majorité change les indécis deviennent pro-trans par pression sociale" voulait dire "et c'est super, faisons comme ça" tu n'as vraiment pas compris le propos de cette vidéo."
J'aimerais juste faire en sorte de rendre les choses plus claires pour mon cerveau pas doué, puis que tout le monde soit éclairé sur la question. Moi aussi je préfère que les gens s'intéressent à la question au lieu de directement la rejeter. J'avoue que cela reste encore très compliqué pour moi, mais je persiste à vouloir comprendre, c'est pourquoi j'ai voulu exposer mon opinion pour que tu puisses y répondre.
"Plein de personnes trans transitionnent sans se conformer aux attente de genre. Les personnes trans sont très majoritairement contre ces normes et en faveurs que tout le monde puisse s'habiller et s'exprimer comme il veut."
J'entends que la communauté trans tend vers le fait de briser les normes sociales masculines et féminines, mais le résultat que je perçois à mon échelle est l'inverse.
Beaucoup d'hommes aiment être ce que la société norme au "féminin", et ces personnes sont souvent à tort désignées comme trans, gay, etc.
Il y a beaucoup de femmes qui sont désignées comme étant "garçons manqués", lesbiennes ou trans, alors que ce sont juste des femmes avec un style et des passions qui leur conviennent parfaitement en tant que femme (ou bien un talent particulier en boxe qui a conduit à du harcèlement massif à la sortie des J-O).
Il y a de même des personnes véritablement trans qui tombent régulièrement sur des gens qui leur disent que ce n'est pas possible de l'être, ou bien qui sont choquées de découvrir qu'elles sont trans, surtout quand elles présentent une apparence qui correspond au genre choisi selon les normes sociétales.
J'ai l'impression que le regard des autres a un rôle important dans la transidentité. On ne veut pas être ce que les gens voient de nous, on veut plutôt que les gens voient ce qu'on est et comment on se sent. Cela correspond à tous, mais pour les trans, cela implique de faire face à une société qui peut se montrer trop souvent obtuse. Du coup, même quand la communauté cherche à briser les codes, la société les remet sur le tapis pour les réappliquer illico.
"Je n'ai pas transitionné pour avoir le droit d'être masculin. J'ai transitionné pour être un homme. Si j'avais voulu être une femme masculine, j'aurai fait ça."
Par "femme masculine", tu veux dire "ce qui est considéré être une femme et être masculine par la société" ? Si c'est le cas, j'aimerais savoir quelle est la différence que tu accordes personnellement entre être une femme masculine et être un homme trans, et entre être un homme féminin et être une femme trans. Ne te donne pas la peine de répondre si tu y a déjà répondu dans une de tes autres vidéos, j'irai juste la visionner plus tard.
(Comment prouver que ce n’est pas juste l’envie ou la curiosité de voir comment la vie sera après la transition)
"J'en sais rien, et je m'en fiche. Quel est l'intérêt de cette question ?"
L'intérêt est d'essayer de comprendre pourquoi ou comment tant de personnes se sentent être d'un autre genre quand cela n'est pas évident à comprendre pour moi. Comme tu as pu le voir, je me basais que ça partait de l'idée d'adhérer à des normes sociales qui nous conviennent pour avoir une vie plus facile, mais tu m'as dit que ce n'était pas le cas.
"Je pense pas que mon mec (...) ait transitionné et prenne de la testostérone parce que c'est plus facile d'avoir les cheveux roses et de porter une jupe en étant perçu comme un homme. Socialement, il aurait été bien plus simple à tous les égards pour lui d'être une meuf et de passer comme tel."
Je n'ai pas de proches dans mon entourage qui ait transitionné, ce qui implique que je me base sur des témoignages ou des articles (sauf que c'est trop aléatoire), qui répondent à des questions souvent posées, mais pas à mes questions directement.
Avec ton monsieur, tu me donnes un parfait exemple pour contredire ma vision des choses. Si ce n'est pas indiscret, est-ce que tu sais si lui aussi pourrait expliquer la différence qu'il accorde personnellement entre être un homme avec des codes féminins ou être une femme trans, et inversement, entre être une femme avec des codes masculins et être un homme trans ?
(encore une fois, si tu y réponds déjà dans une de tes vidéos, pas la peine de demander, j'irai les visonner)
Juste avant de répondre, je tiens à dire que je suis désolé si mon ton es ou a été un peu cassant. J'entend tout à fait que vous essayez sincèrement de comprendre et que ce ne sont pas tous des enjeux facile à aborder, surtout si on a pas l'habitude.
Pour la questions de "la science n'utilise pas les chromosomes comme définition de homme ou femme" il suffit de voir toutes les études qui parles de femmes/hommes avec une intersexuation chromosomique ou de femme/homme trans. Si une étude dit "les femmes trans" c'est bien qu'elle considère les femmes trans comme des femmes. Par exemple, cette article désigne bien les filles intersexes avec des chromosomes XY comme des filles : pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/31751516/
Les termes de femmes/hommes/filles/garçons, ont tous plusieurs définitions et ne sont pas toujours utilisé de la même manière suivant les contextes, les gens, les sujets, les idéologies, etc. Il n'y a pas une seule manière de définir ces termes qui soit la bonne, la plus juste, la plus scientifique ou la plus rationnelles.
Pour les définitions de psychoses et névroses, ce que je veux dire c'est que ce n'est pas parce que la psychiatrie a décidé d'inventer ces termes et de les définir comme tel que ça correspond à une réalité. On peut dire (en gros) "les psychotiques ne savent pas qu'ils sont fous et les neurotiques oui" c'est partir du principe qu'il y a deux catégories de fous. Alors qu'il est tout à fait possible que ce ne soit pas le cas. Et, dans mon expérience, beaucoup de gens sont a divers niveau de conscience de leur mécanisme, leur croyances infondés, et de la réalité partagée, et ces niveaux varient suivant les moments et les contextes, ce qui ne correspond pas du tout à cette délinéation. En l'absence de raison solide de croire qu'il existe vraiment une dichotomie, je pense que c'est une classification simpliste, fausse, et inappropriée. Les sains d’esprits étant d'ailleurs tout à fait dans le même paniers et constamment en train de croire à des choses fausses comme étant "la réalité" sans s'en rendre compte.
Quand je donnais l'exemple de "dans un groupe qui dit que les trans sont fous, les gens sont poussé à être transphobe, dans un groupe qui dit que les transphobe sont débile, les gens sont poussés à accepter les personnes trans" ce n'est pas pour dire que la deuxième option est bonne et qu'il faut l'appliquer. C'est pour dire que la folie, la raitionalité et le bon sens son subjectif et que tout et son contraire peut devenir normal ou fou suivant la norme dans laquelle on vit. Et que dans les deux cas, c'est le même système qui intervient : celui de la stigmatisation du handicap psy comme une force de normalisation. Et dans les deux cas c'est un problème.
> Beaucoup d'hommes aiment être ce que la société norme au "féminin", et ces personnes sont souvent à tort désignées comme trans, gay, etc. Il y a beaucoup de femmes qui sont désignées comme étant "garçons manqués", lesbiennes ou trans, alors que ce sont juste des femmes avec un style et des passions qui leur conviennent parfaitement en tant que femme.
C'est peut-être tout à fait vrai, mais ce n'est pas du fait des personnes trans ou de leur militantisme. Ce sont quand même majoritairement les personnes homophobes et transphobes qui vont allé scruter la présentation de genre des gens pour dire "pas le droit d'être masculine/féminin, c'est bizarre et queer". D'ailleurs vous le dites très bien vous même : "même quand la communauté cherche à briser les codes, la société les remet sur le tapis pour les réappliquer illico"
Les personnes ont plutôt plus tendance que les personnes cis à briser les codes de genre, mais même quand elle ne le font pas, elles ne sont pas plus normatives que les autres, et c'est aussi en partie parce qu'on les y force.
"j'aimerais savoir quelle est la différence que tu accordes personnellement entre être une femme masculine et être un homme trans"
Et bien, je suis un homme ? Mon compagnon est un homme gay, je suis le fils de mes parents, le frères des mes frères et sœurs, j'évolue dans des espaces masculins comme des vestiaires d'homme. Ma vie n'a pas grand chose de celle d'une femme, même masculine.
Est-ce que vous pensez sincèrement que la différence entre un homme cis et une femme masculine se situe exclusivement dans leurs chromosomes et parties génitales et que sinon leurs vies, places dans la société, relations, interaction avec le monde sont identiques en tout point ? Si non, toutes ces autres différences s'appliquent à moi aussi.
> comprendre pourquoi ou comment tant de personnes se sentent être d'un autre genre
Je comprends la curiosité et j'entends que ça peut-être plus facile de comprendre les mécanisme interne des choses, mais honnêtement des fois la vie c'est juste comme ça. Je ne sais pas pourquoi je suis un homme. Je ne sais pas pourquoi je suis gay. Je ne sais pas pourquoi le jaune est ma couleur préférée. Je ne sais pas pourquoi je suis droitier. Mais je constate que c'est comme ça et je n'ai pas besoin de savoir pour faire ma vie en conséquence.
> Je n'ai pas de proches dans mon entourage qui ait transitionné, ce qui implique que je me base sur des témoignages ou des articles
Je pense que c'est aussi une bonne partie du problème. Et ce n'est pas une critique de vous, c'est une critique des médias. Les média tronquent souvent les histoires des personnes trans pour les faire rentrer dans une définition et une vision restrictive et normative, d'où l'impression que les femmes trans sont toutes féminines/des clichés de féminité, et les hommes trans tous masculins/des clichés de masculinité. J'ai parlé de mon expérience avec les interviews dans les médias dans cette vidéo par exemple : ua-cam.com/video/xTZBPfibEqg/v-deo.html
Salut Alistair !
Je trouve ça vraiment intéressent la manière dont tu abordes ce sujet, avec beaucoup de réflexion, de nuances et de profondeur ! Je ne me sent pas directement concerné par la transphobie étant une personne sis. Néanmoins je suis concerné par l'autisme. J'ai le sentiment de comprendre tout à faits les difficultés vécus en lien avec la différence, et le fait d'être perçue comme une personne "folle", en raison de l'autisme.
Lorsque tu abordes la partie 5, j'ai trouver super intéressent le parallèle avec des besoins spécifique entre notre physique, et notre identité.
Comme tu le dit (très très bien) le faits d'être perçus comme "folle" ou "fou", est aussi un indicateur d'une possible violence subit, dans notre parcours de vie. Il serait plus utile d'apporter plus de profondeur et de nuance, à cette état de perception à savoir "la folie", que de s'en servir comme un mécanisme au service de la construction d'une idée à la prétention d'un narcissisme intellectuelle, à possédé une vérité absolue, à fin de détruire les victimes qui subissent des potentielles violences (désolé pour la phrase super longue !! Qui en fait veux dire que je valide complètement ton point de vue , et que ça fait du bien de l'entendre ! ^^"). C'est un sujet extrêmement complexe et riche ou il y aurait tant à dire, et j'ai si peu d'énergie par l'écrit que je vais pas aller plus loin dans ce commentaire ^^". De plus tu résumes les choses avec il me semble beaucoup de justesse et c'est top !
Ce qui est difficile aussi quand on est autiste par rapport à "les trans sont des fous" par exemples, c'est que parfois il y à des implicites, juste pour être méchant. C'est souvent le cas dans notre société, à cause de ça je peut avoir tendance à voir des implicites ou y'en à pas. Et être pris pour une personne un peu "crédule" si tu vois ce que je veux dire ? Je sais pas si ça te fait pareil ?
J'avais envie de t'écrire un commentaire même si je n'ai pas grand chose à dire à part que je suis content que tu fasses ce travail, je pense que ça peut vraiment aider des gens. Ça permet de validé des ressenties ainsi qu'ouvrir des esprits à la réflexions ! Merci pour ça et prends soin de toi !
Merci pour cette vidéo.
La première partie et l'idée de rationalité qui est le fruit d'une norme sociale m'ont fait penser à des personnes que je connais ... Mais avec certaines il y a une nuance en plus où (contrairement à ton prof qui a changé d'avis en voyant le vent tourner) certains restent sur leur position avec une justification du type "même si la majorité semble en désaccord avec moi, c'est simplement un effet de mode : l'Histoire jugera, et on verra bien que j'ai raison" et ça je sais pas comment l'aborder du tout
Hello, déjà vraiment merci beaucoup pour ce travail. J'suis une personne trans folx et j'essaie de faire de la recherche sur les imbrications des systèmes d'oppressions cisgenristes et sanistes mais les ressources comme ta vidéo sont tellement rares voire inexistantes en français de ce que j'ai vu jusqu'à présent. Ca fait tellement du bien de voir une prise de position qui ne jette pas les folx sous le bus et d'encourager à repenser les alliances manquées entre luttes trans/ queer et folx/antipsy. Je me demandais si tu avais des ressources à conseiller en plus de celles que tu partages déjà là ? Et si tu avais du temps pour potentiellement échanger sur un autre support que les commentaires ?
Sur le sujet spécifique de l'implication trans/fol, Dandelion que j'ai partagé en description en a déjà parlé d'autre fois aussi (notamment de la perspective de : oui quand tu es psychotique et trans des fois la transidentité fait partie du délire et c'est ok). Mais non je n'ai pas beaucoup plus que la liste que j'ai déjà faite et, effectivement, c'est rarement spécifiquement sur ce point là. Ce sont de discussion que j'ai pas pu avoir avec des proches trans et handifol mais pas tellement des questions sur lesquelles j'ai vu du contenu formalisé passer malheureusement pour l'instant, même en anglais.
Oh et pour la question des échange, mon formulaire de contact est sur mon site. Pour les échange de l'ordre de "j'aimerai discuter plus sur ce sujet" je ne garantis pas de pouvoir répondre parce que ça prendrait évidemment beaucoup de temps de le faire avec tout le monde, et les commentaires sont assez adapté pour moi puisqu'en bonus ils aident la visibilité de la vidéo. Mais je comprends que ce ne soit pas toujours adapté ou confortable donc oui, tu peux essayer de m'envoyer un mail et je verrai !