Partage de l'eau : comment éviter les conflits d'usages ?
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- Опубліковано 23 жов 2024
- La situation des nappes phréatiques reste préoccupante en France avec plus des deux tiers sous les normales de saison, les pluies estivales n'ont pas permis de les recharger efficacement.
Avec Florence Habets, hydroclimatologue, directrice de recherche au CNRS
Eric Frétillère, producteur de maïs en Dordogne, président de l’association Irrigants de France et vice-président des Irrigants d’Europe
Esther Crauser-Delbourg, économiste de l’environnement spécialisée dans les questions de ressources en eau
Le problème d'approvisionnement d'eau est réel. Je vis en haut d'une montagne, isolée des systèmes citadins d'irrigation, je m'approvisionne grâce à la rivière.
À chaque pluie comme à chaque journée de grosse chaleur j'observe la rivière augmenter ou baisser de débit.
Le village le plus proche s'est retrouvé en pénurie d'eau, la mairie est venue se raccorder à une source en amont. Je continue de voir des piscines remplie, des lave auto en fonction deux villages plus loin... Alors que la pénurie a déjà fait faire des travaux d'approvisionnement pour l'eau!
Sans eau il n'y a pas de vie. Même dans la rivière le principe d'évaporation existe.
Je pense que nous avons besoin de revoir notre manière de consommer.
Individuellement (on a peut-être pas besoin de chier dans l'eau potable et d'en utiliser 20L tous les jours pour se sentir propre) et surtout Collectivement (les champs de monoculture exigent une consommation bien supérieure comparé aux champs de polyculture bio qui se développent depuis plusieurs années.)
On en revient toujours à notre système de consommation, une croissance infinie dans un monde aux ressources limitées c'est illusoire, voir dangereux !
L'eau est nécessaire pour tout fabriquer, tout est lié. Faire un changement dans un seul secteur est vain, c'est l'ensemble du système qu'il faut modifier.
Je parlais des champs de polyculture bio, c'est une solution. Les solutions on les connait, modifier les productions c'est possible.
Si l'eau avait plus de valeur que l'argent dans notre imaginaire collectif, notre système de fonctionnement serait bien plus viable pour la vie.
L'agriculteur invité prend les auditeurs pour des idiots.
Il feint de ne pas comprendre que l'eau, qui constitue en partie l'aliment, est exportée avec lui et sera relâchée dans le pays du consommateur, pas dans celui du producteur.
En exportant notre agriculture, on délocalise notre eau.
Et même sans quitter le pays, le résultat est quand même que l'eau des champs se retrouve dans les toilettes des villes.
Il feint de croîre que la sanction judiciaire, pour non-respect du protocole de Sainte-Soline, serait un contrepoids suffisant, face à la pression économique pesant sur la production.
Si la pluviométrie va augmenter à certains endroits ; la solution est de créer des nappes phrétiques artificielles, pas des bassines.
Mais c'est évidemment beaucoup plus compliqué et coùteux.
Il est impossible de faire les aménagements nécessaires, sans baisser production et exportation.
Donc, comme son discours consiste à éviter le sujet, il ne dit rien de vraiment pertinent.
On ne manque pas d'eau douce on en jette trop dans la mer ! en France le recyclage de l'eau est à 0.8% ... mettez les villes AUX NORMES et on aura tous trop d'eau ! Une ville comme Niort jette 40 millions de m3 d'eau douce par dans la mer via la Sèvre Niortaise, une agglo comme Bordeaux c'est 1 million de m3 par JOUR ... une ville comme Poitiers c'est 900 000m3 d'eau potable par an uniquement pour les toilettes ! En recyclant proprement l'eau des villes (pluies et eaux usées) au lieu de polluer les rivières on aurait de quoi irriguer la totalité de la surface agricole utile c'est à dire 4 millions d'hectare pour la Nouvelle Aquitaine ! La plante qui "consomme" le plus d'eau l'été donc qui climatise le mieux et qui alimente le cycle de l'eau c'est l'arbre ( le feuillu) , il est techniquement impossible d'évaporer plus d'eau qu'une forêt mais il ne faut surtout pas en évaporer moins sinon provoque les sécheresses et les canicules ! L' eau douce c'est un cycle donc une quantité infinie TANT qu'on ne la jette pas en mer MAIS qu'on la recycle proprement dans les terres , D'après la NOUVELLE représentation du cycle de l'eau publiée par l'INRAE en 2019, l'évapotranspiration (donc la végétation ) provoque 70% des pluies et évacue 60% de la chaleur du soleil ! Pendant des années on a stigmatisé l'agriculture et l'irrigation, résultat on a aggravé les sécheresses : les agriculteurs ne sont pas consommateurs d'eau mais producteurs de pluies ! Les rejets urbains (pluies et eaux usées) représentent des volumes dépassant très très largement les besoins agricoles (10 fois plus en Nouvelle Aquitaine) mais comme ils sont trop TOXIQUES alors ils sont dilués dans les rivières au lieu d'être recyclés proprement dans les terres, avec les conséquences qu'on connait sur les rivières, la mer et les bassins ostréicoles ! Sans compter les millions de tonnes de matière organique qui disparaissent dans les incinérateurs ou les décharges ! rien ne se perd tout se recycle sauf en France ! Les agriculteurs ne sont pas des consommateurs d'eau mais des producteurs de pluie !
Est-ce qu'il coûte moins cher de recycler l'eau ou de l'économiser ? Et quid des écosystèmes quand on aura industrialisé la totalité du cycle de l'eau ?
le problème c qui sont armés ces cochons
et en plus ils couchent avec Von der la Hyènes
Arrêtez d'inventer des problèmes. Vous me faites rire.
Tout va très bien, madame la marquise ...